L'Union européenne a inauguré aujourd'hui/mardi, avec deux ans de retard, le système d'information sur les visas (VIS), qui permettra aux douaniers de mieux contrôler les flux migratoires grâce à une base de données biométriques.
Ces données (empreintes digitales et image faciale numérique) doivent faciliter l'identification du titulaire du visa et permettre d'empêcher les vols d'identité. Les pays de l'espace Schengen -dont la Belgique- pourront s'échanger rapidement les données, prélevées sur toute personne qui sollicitera à l'avenir un visa de court séjour dans l'Union. Les premiers postes consulaires à s'être connectés au système, ce mardi, sont ceux situés en Afrique du Nord. D'ici deux ans, toutes les ambassades européennes du monde y seront reliées, par vagues successives. En Belgique, le secrétaire d'Etat à la Migration et l'Asile, Melchior Wathelet (cdH), a salué la mise en oeuvre du système d'information. Celui-ci "va permettre à la Belgique de réellement avancer dans l'identification de personnes dont la nationalité pose problème au niveau de l'identification", a-t-il souligné dans un communiqué. "Le VIS va donc contribuer, notamment, au retour des personnes en situation irrégulière car la Belgique ne dépendra plus du bon vouloir d'un autre Etat pour avoir les données nécessaire à l'identification", a ajouté M. Wathelet. Le projet de système d'information sur les visas remonte au début des années 2000. Il devait normalement entrer en application au printemps 2009, mais l'entreprise contractante n'a pas respecté les termes du contrat. Elle s'est vu imposer une amende de 7,6 millions d'euros pour les retards, a indiqué un porte-parole de la Commission. (VIM)
11/10/2011
Source: Le Vif/ Belga