dimanche 4 août 2024 13:24

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Umayya Abu-Hanna, immigrée d’origine palestinienne, a vécu trente ans en Finlande. Ne supportant plus les vexations racistes, elle s’est installée avec sa fille âgée de 3 ans à Amsterdam.

Umayya Abu-Hanna, 51 ans, a l’habitude de secouer la société finlandaise. En 1995, elle est devenue la première personne issue de l’immigration à présenter une émission télévisée en Finlande. Elle s’est ensuite engagée en politique, aux côtés des Verts. Elue au conseil municipal d’Helsinki, elle a également été candidate à des élections législatives et européennes.

Bien intégrée dans la vie politique et médiatique finlandaise, elle a pourtant décidé, en 2010, de quitter son pays d’accueil pour s’installer à Amsterdam.

Dans une chronique publiée dimanche dernier dans le quotidien de référence finlandais Helsingin Sanomat, elle explique les raisons de ce départ. Mère adoptive d’une fillette à la peau noire, elle assure qu’elle ne pouvait plus supporter la xénophobie des Finlandais.

« Regardez, une putain de nègre »

Elle raconte son expérience :

   « En Finlande, on m’a toujours crié dessus. Pendant trente ans, j’ai eu droit à tout : “bougnoule”, “terroriste”, “Ali Baba”, “musulmane”... Et pourtant, je ne savais pas encore que la peau noire pouvait attirer autant de haine.

   Ma fille adoptive est une Zoulou, née à Johannesburg, en Afrique du Sud. Une fois, alors qu’elle était âgée d’1 an et que nous attendions tranquillement le métro à Helsinki, une grand-mère de 80 ans s’est postée en face d’elle et s’est mise à lui crier : “ Sale nègre !”

Elle a regardé autour d’elle, agitant ses bras pour montrer aux autres ce qu’elle avait trouvé : “ Regardez, une putain de nègre ” !

La grand-mère n’était ni folle, ni saoule, juste un être humain normal.

Environ trois fois par mois, un Finlandais ordinaire s’en prenait à ma fille, en ma présence. Des ados par exemple, lui répétaient : “ Nègre, nègre !”

Une autre fois, lorsque ma fille était âgée de 2 ans, nous nous trouvions dans un vol Finnair en direction de Paris. Un couple d’une quarantaine d’années s’est approché de ma fille, qui se tenait devant un emplacement pour des valises. J’ai souri, car je pensais qu’ils allaient dire quelque chose de mignon. L’homme a approché son visage de celui de ma fille et a grogné : “ Sale nègre, vire tes mains des valises !”

Devant la répétition de telles scènes, je ne savais pas comment faire comprendre à ma fille qu’elle était quelqu’un d’important, quelqu’un de valeur. Nous avons donc déménagé à Amsterdam. »

« Le lot n’a jamais été réclamé »

La tribune d’Abu-Hanna s’intitule « Le lot n’a jamais été réclamé », par référence à un proverbe finlandais, selon lequel toute personne née en Finlande a gagné la loterie.

La mère de famille décrit sa nouvelle vie à Amsterdam, qu’elle compare à son passé finlandais. Pour elle, les Néerlandais sont plus accueillants. Elle sourit de leur caractère sociable, compare leur attitude d’ouverture à ses propres réflexes de méfiance à l’égard d’une personne étrangère, des réflexes acquis en Finlande.

Abu-Hanna admet que le racisme n’est pas absent aux Pays-Bas, mais qu’au moins, il est désigné comme tel. Elle s’en prend ainsi aux médias finlandais, qui n’osent pas qualifier de « racistes » les partis anti-immigration.

Publiée au matin du dimanche 30 décembre, la chronique d’Umayya Abu-Hanna est devenue, avec 410 000 visites, l’article le plus lu de l’année 2012 sur le site du Helsingin Sanomat.

Les internautes finlandais ont partagé le texte plusieurs dizaines de milliers de fois sur les réseaux sociaux, à renforts de commentaires insultants ou encourageants.

Laura Saarikoski, rédactrice en chef au sein d’Helsingin Sanomat, a pris la décision de publier les mots d’Umayya Abu-Hanna. Elle se dit surprise par les réactions provoquées par cette chronique :

« Lorsqu’Umayya a proposé d’écrire une tribune sur le racisme en Finlande, j’ai tout de suite accepté, car je savais que ce serait intéressant. Mais je ne m’attendais pas à une telle controverse.

Beaucoup de Finlandais ont pris cet article personnellement, comme s’ils portaient la réputation de la Finlande sur leurs épaules ! »

Ingratitude d’Umayya

Sur les réseaux sociaux, de nombreux commentaires s’en prennent à Umayya Abu-Hanna, lui rappelant que la Finlande lui a fourni son éducation et son niveau de vie. Elle devrait donc se sentir redevable.

« Umayya a été la cible de beaucoup d’insultes... Comme si les gens ne se rendaient pas compte qu’en l’insultant, ils confirmaient justement ce qu’elle dénonce », sourit Laura Saarikoski.

En quatre jours, Helsingin Sanomat a publié cinq tribunes portant sur ce sujet, certaines soutenant les propos d’Abu-Hanna, d’autres les dénonçant.

Plusieurs politiciens en ont également profité pour s’exprimer sur l’immigration. Pour Laura Saarikoski, ces nombreuses réactions sont surtout dues au fait que les immigrés ne s’expriment presque jamais publiquement en Finlande.

« Umayya est l’une des premières personnes d’origine immigrée à pouvoir expliquer, dans un finnois parfait, quels sont ses problèmes. Certaines personnes la critiquent car elle a quitté la Finlande. Mais ne devrait-on pas, plutôt, nous regarder dans le miroir et nous demander pourquoi elle a décidé de partir ? »

Se regarder dans le miroir. Un exercice difficile pour les Finlandais lorsqu’il s’agit de traiter du racisme. Dans le pays, seule 3% de la population est née à l’étranger, contre 14% chez son voisin suédois. Les raisons climatiques (un froid très intense en hiver), la barrière de la langue, le finnois étant très difficile à apprendre, et la relative neutralité de la Finlande sur la scène internationale expliquent ce faible chiffre.

Ainsi, pendant plusieurs décennies, l’immigration ne figurait même pas dans les thèmes abordés par les partis politiques.

Mais, lors des élections législatives de 2011, les Vrais Finlandais, parti d’extrême droite, remportent 19% des suffrages et deviennent la troisième force politique du parlement finlandais. Le tout, en axant leur campagne sur une forte opposition à l’Europe et à l’immigration. Une première dans la vie politique finlandaise, habituée à un quasi-consensus entre partis.

« Après les élections, le climat était détestable. On sentait une hostilité contre les personnes colorées. Aujourd’hui, cela va mieux, mais tout n’est pas parfait », constate Anna Rastas, professeur d’anthropologie sociale à l’université de Tampere, mère adoptive d’une jeune fille d’origine africaine.

Dans un sondage publié en octobre 2011, 60% des Finlandais affirmaient que d’après eux, leur pays était « un peu » raciste. Pourtant, seuls 12% d’entre eux admettaient s’être comportés, dans leur vie quotidienne, de manière raciste.

En Finlande, égalité signifie similarité

Pour Anna Rastas :

« Personne ne veut être raciste. Les Finlandais se voient comme des gens innocents, qui veulent seulement protéger une certaine image de leur pays. »

Une image paisible, à l’écart du monde, qu’ils craignent d’écorner en permettant l’émergence d’une société multiculturelle.

En octobre dernier, trois militants de gauche ont publié un livre, intitulé « L’Extrême droite finlandaise ». D’après eux, les opinions racistes reçoivent de plus en plus de place dans les médias finlandais. Ils se saisissent de l’exemple du mouvement nationaliste Suomen Sisu, qui dénonce le multiculturalisme et milite pour un traitement « séparé mais égal » des races.

Dans le livre, le créateur de cette organisation se félicite d’être entendu dans les médias, et d’avoir réussi à ériger l’immigration comme un sujet de débat public.

Dan Koivulaakso, l’un des auteurs de l’enquête, s’en inquiète :

« Je ne crains pas les opinions racistes. Ce qui m’inquiète, c’est comment elles sont reçues. Ces opinions pourraient cesser d’appartenir à une frange limitée de la population, et devenir populaires. »

Dans sa chronique, Umayya Abu-Hanna insiste sur le fait qu’en Finlande, égalité signifie similarité. Que d’après certains Finlandais, il faut se ressembler pour perpétuer l’unité du pays.

Cet état d’esprit serait le résultat du retard qu’a pris la Finlande à s’ouvrir au monde.

Laura Saarikoski espère que cela va changer :

« Les réactions négatives à la chronique d’Umayya montrent que pour être approuvé comme immigrant en Finlande, il faut être gentil et se taire. Mais le fait qu’elle se soit exprimée est déjà un progrès, car d’autres immigrés pourront avoir envie d’en faire de même. Peut-être même qu’ils déclareront avoir eu une expérience totalement différente de celle d’Umayya ! »

3/1/13

Source : Le Nouvel Observateur

 

La solution permet aux réfugiés d’éviter la rue pendant la durée de leurs démarches… Suite sur « Le Monde »

Séminaire sur les liens intergénérationnels chez les Marocains en situation migratoire… Suite sur « Libération »

Marta Khadija, présidente de l’Association musulmane d’Amérique latine, s’est convertie à l’Islam en 1983… Suite sur « Le Soir échos »

Le nageur tunisien Oussama El Mellouli a été désigné meilleur sportif arabe, pour la deuxième année consécutive, par le magazine égyptien “Al Ahram Al Arabi”, tandis que le footballeur marocain de Montpellier (1ère div.française) Younès Belhanda a été élu meilleur joueur arabe professionnel évoluant en Europe.

El Mellouli a pris la première place de ce sondage, qui a connu la participation d’experts et journalistes arabes, après ses exploits lors des Jeux olympiques-2012 de Londres lors desquels il a remporté deux médailles (or et bronze), après le titre de champion olympique à Pékin.

Belhanda a pris la première place ex-aequo avec l’attaquant de Valence (1ère div.espagnole) l’Algérien Soufiane Faghouli, alors que l’international égyptien du club suisse du FC Bâle Mohamed Salah a été désigné meilleur joueur arabe.

D’autres distinctions honorifiques ont été attribuées à plusieurs autres sportifs arabes, comme le Marocain Abdelaâti Iguider, médaillé de bronze (1.500m) aux Jeux olympiques de Londres 2012 et l’Algérien Taoufik Makhloufi, médaillé d’or sur la même distance.

3/1/13

Source : Libe.ma

Un programme visant à permettre aux étrangers "en situation irrégulière et sans ressources suffisantes" d'accéder au système de santé dans l'Archipel a été présentée mercredi par la ministre canarienne de la Santé Brigida Mendoza, rapporte la presse locale.

Cette initiative a pour objectif de répondre aux besoins des personnes étrangères non inscrites comme résidents et sans ressources économiques suffisantes, qui se sont vues affectées par les deux Décrets royaux du gouvernement espagnol qui restreignent le caractère universel de la santé publique et régissent les conditions de l'assurance, selon la même source.

Le programme vise à permettre aux étrangers se trouvant dans cette situation et résidant aux Canaries de bénéficier des soins médicaux de base et des soins d'urgence, à condition de prouver qu'ils ne perçoivent pas un revenu mensuel supérieur à 532 euros et qu'ils résident depuis un an, au minimum, dans la communauté autonome des Iles Canaries.

"Nous devons poser des limites pour que le programme soit équitable et logique vis-à-vis du reste des citoyens canariens et étrangers vivant dans notre communauté", a expliqué la responsable canarienne lors de la présentation dudit programme qui sera publié au bulletin officiel des Canaries (BOC) dans les prochains jours.

Le ministère canarien de la Santé continuera ainsi "à répondre à une situation nouvelle et exceptionnelle, créée avec l'entrée en vigueur du Décret royal sur les mesures urgentes pour garantir la durabilité du Système national de santé et améliorer la qualité et la sécurité de ses prestations, et du Décret royal régissant la condition de l'assuré et du bénéficiaire à la charge de fonds publics, à travers le Système national de santé, qui conditionnent l'accès à l'assistance médicale publique des personnes ayant la condition d'assurées ou bénéficiaires", souligne-t-on de même source.

3/1/13

Source : MAP

Les demandeurs d'asile titulaires d'un permis de résidence aux Pays-Bas peuvent obtenir une subvention pouvant atteindre 10.000 euros pour payer leurs cours d'intégration obligatoires, a affirmé le ministre néerlandais des affaires sociales Lodewijk Asscher.

Ces personnes pourraient désormais organiser leurs cours et sont en mesure d'emprunter des fonds de financement auprès de l'organisme compétent, a précisé le ministre, ajoutant que le montant est suffisant pour permettre à un demandeur d'asile d'accéder aux cours.

L'argent sera payé directement aux organisateurs du cours, précise-t-on de même source, qui souligne qu'en cas d'échec, les bénéficiaires seront contraints de rembourser le prêt sur une période de dix ans à un faible taux d'intérêt.

En décembre dernier, le ministre néerlandais de la justice Fred Teeven avait, par ailleurs, affirmé que 800 enfants réfugiés et leurs familles pourraient bénéficier des nouvelles règles d'asile destinés aux enfants nés et grandis aux Pays-Bas.

Le gouvernement néerlandais a convenu de nouvelles règles pour mettre fin au problème des enfants menacés d'expulsion après avoir passé des années aux Pays-Bas. Les personnes concernées par cette mesure devraient avoir vécu aux Pays-Bas pendant au moins cinq ans et être âgés de moins de 21 ans, entre autres. Le ministre de la justice va user de ses pouvoirs discrétionnaires pour décider des cas particuliers, précise-t-on.

Les jeunes qui ont un permis de résidence temporaire pour études ou pour soins, pourraient également demander une résidence permanente.

Par ailleurs, le ministre de la justice a publié le détail d'une mesure controversée visant l'incrimination de l'immigration clandestine.

Le gouvernement néerlandais a examiné dernièrement un plan visant à ériger en infraction pénale le délit de "l'immigration clandestine". Si la mesure est adoptée, l'immigration clandestine aux Pays-Bas serait passible d'une amende près de 4.000 euro suivie de la déportation éventuelle des prévenus. Cette action fait partie de l'accord de la coalition libérale-travailliste au pouvoir.

Le soutien des immigrés clandestins à travers l'octroi du logement ou du travail sera puni en vertu du nouveau plan.

3/1/13

Source : MAP

Une trentaine de personnes ont manifesté jeudi en face du siège du Parti socialiste à Paris pour réclamer la régularisation de tous les sans-papiers et protester contre la politique du gouvernement en matière d'immigration.

Cette action était organisée en soutien à 60 sans-papiers de Lille, en grève de la faim depuis deux mois pour demander leur régularisation. Deux d'entre eux ont été expulsés vers l'Algérie.

Quelques manifestants se sont enchaînés jeudi aux grilles du siège du PS, pendant que les autres manifestaient sur le trottoir d'en face. Monseigneur Jacques Gaillot, soutien de longue date des travailleurs sans papiers, les a rejoints.

Aux cris de "c'est pas les sans-papiers, c'est pas les immigrés, c'est la loi qu'il faut changer", les manifestants demandaient la résolution de la situation des grévistes de Lille, le retour des deux Algériens expulsés, et la régularisation de tous les sans-papiers en France.

Ils ont expliqué pourquoi ils avaient choisi le siège du PS pour exprimer leurs revendications.

"Le président de la République, c'est sa famille politique, le ministre de l'Intérieur, c'est sa famille politique, donc c'est pour dénoncer cette langue de bois, c'est pour dénoncer cette politique mi-figue mi-raisin que le PS est en train d'appliquer dans le pays", a dit à Reuters Mocles Chateigne.

Une délégation de manifestants a été reçue par des collaborateurs du Premier secrétaire du PS, Harlem Désir, qui n'était pas dans les murs.

Son cabinet n'a pas souhaité faire de commentaire sur les réclamations des manifestants, mais s'est engagé à faire remonter les informations qui lui ont été transmises au ministère de l'Intérieur.

3/1/13

Source : Le Point-Reuters

Le président Vladimir Poutine a accordé, jeudi, la citoyenneté russe à l'acteur français Gérard Depardieu, a annoncé le Kremlin dans un communiqué.

"Vladimir Poutine a signé un décret accordant la citoyenneté russe au Français Gérard Depardieu", a précisé la même source.

La star du cinéma français, Gérard Depardieu, avait annoncé dimanche dernier que la décision du Conseil constitutionnel français de censurer la taxation à 75 pc des contribuables les plus aisés "ne changeait rien" à son installation en Belgique.

Le président russe avait annoncé à la fin de l'année qu'il était prêt à accorder un passeport à Gérard Depardieu si celui-ci le souhaitait. "Si Gérard veut vraiment avoir un permis de séjour ou un passeport russe, c'est une affaire réglée, et de manière positive", avait-il avancé lors d'une conférence de presse.

Agé de 64 ans, l'acteur français avait annoncé auparavant vouloir "rendre" son passeport français et envisager de prendre la nationalité belge.

Une vive polémique a été soulevée en France après l'installation de Gérard Depardieu à Néchin, un village proche de la frontière française connu pour abriter de riches expatriés français.

3/1/13

Source : MAP

Les salariés d'un prestataire de service protestent contre des licenciements abusifs doublés d'un "climat de terreur".

Des retards moyens d'environ 45 minutes ont affecté ce mercredi 2 janvier au matin les vols de trois compagnies au départ de l'aéroport d'Orly Sud après des débrayages au sein de prestataires de service.

Les compagnies touchées par ces retards sont Transvia (compagnie à bas coût d'Air France/KLM), RAM (Royal Air Maroc) et Aigle Azur (spécialisée dans les vols à destination du Maghreb), précise ADP (Aéroports de Paris).

Un premier débrayage a eu lieu dans la matinée par des salariés de la Société Orly Flight Service, qui dépend du groupe WFS (Worldwide Flight Services), spécialisé dans les services d'assistance aéroportuaire. Selon des sources aéroportuaires, une cinquantaine de personnes ont fait grève sur la vacation du matin.

Licenciements en cascade

Un deuxième débrayage est prévu dans l'après-midi alors que des négociations avec la direction de la société devaient avoir lieu en début d'après-midi. Les salariés "ont décidé de se mettre en grève (...) afin que la direction arrête sa politique de menaces, de harcèlements et licenciements quotidiens", indique un communiqué de l'intersyndicale CFDT-CGT-SUD-CFTC-CNT.

Selon Jamel Gadari, représentant de SUD, majoritaire, "plus de 25 personnes ont été licenciées depuis juin", des licenciements jugés pour la plupart "abusifs". "La direction veut partir dans une stratégie de baisse de la masse salariale" qui représente 540 personnes, indique le syndicaliste.

D'après lui, le groupe emploie chaque mois 180 à 200 salariés intérimaires.

Linda Feddoul, délégué CFDT, dénonce pour sa part un "climat de terreur dans l'entreprise" et fait état de six licenciements abusifs la semaine dernière et de mises à pied pour des retards.

2/1/13

Source : Le Nouvel Observateur

L'imam franco-marocain de la mosquée de Bordeaux s'est vu décerner la légion d'honneur. Il est l'auteur de deux ouvrages sur sa profession d'imam, dont le dernier, paru en 2012, s'intitule « Un imam en colère ».

L’imam de la mosquée de Bordeaux, Tareq Oubrou, s’est vu décerner la légion d’honneur, lors de la traditionnelle promotion de la légion d’honneur, mardi 1er janvier. Homme de sciences et de religion, au sens le plus littéral qu’il soit, il a souvent été décrié pour ses prises de positions : trop peu musulmanes pour certains musulmans, et tout simplement islamistes pour l’extrême droite.

Souvent pris entre deux feux, il a plusieurs fois précisé ses positions dans des livres. En 2012, il a publié « Un imam en colère », avec Samuel Lieven, aux éditions Bayard. Il également l’auteur de « L'Unicité de Dieu. Des Noms et Attributs divins », « Loi d'Allah, loi des hommes. Liberté, égalités et femmes en islam » et « Profession imam ».

Tareq Oubrou est né au Maroc et n’est arrivé en France, pour poursuivre ses études de médecine, qu’à l’âge de 19 ans, alors même qu'il redécouvre sa foi. « Le voyage en France m’a posé beaucoup de problème. Je craignais pour ma foi, ma pratique. Il m’a été très difficile de concilier ma spiritualité et le monde d’aujourd’hui », explique-t-il. Il poursuit tout de même ses études de médecine, obtient un Deug de biologie, puis un diplôme en pharmacie industrielle.

« Profession imam »

Membre de l’UOIF, il devient finalement imam de la grande mosquée de Bordeaux et abandonne sa vocation scientifique pour sa vocation religieuse. « Dans ce domaine là je suis autodidacte, je n’ai pas eu de maître, je me suis formé tout seul. Je n’ai jamais été dans une école coranique », raconte-t-il. Il défend depuis son métier d’imam et explique la fatigue qui l’accompagne. « Un imam qui doit porter sa communauté vers un projet et un horizon et non être l’écho des aspirations souvent très limitées de sa communauté », regrette-il.

Pris entre son emploi d’imam au quotidien et les interpellations permanentes des hommes politiques sur le voile, l’islamisme ... il peine à réaliser ce qu’il considère comme sa vocation. « L’imam doit en permanence concilier ses convictions théologiques et la réalité d’une communauté qui vie une certaine réalité sociologique, économique et psychologique. C’est un exercice très difficile », explique-t-il. Pour lui un imam est une interface : « Il est la référence pour les musulmans mais aussi la référence pour toute la société française ».

3/1/13

Source : Yabiladi

Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) commence à accepter les demandes présentées au titre de la toute nouvelle catégorie des travailleurs de métiers spécialisés (fédéral), a précisé le ministre de la Citoyenneté, de l'Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney.

« La nouvelle catégorie des travailleurs de métiers spécialisés (fédéral) aidera à pallier de graves pénuries de main-d'œuvre dans certaines régions du pays et à stimuler la croissance économique du Canada, a affirmé le ministre Jason Kenney. Ces changements longuement attendus font partie du plan que le gouvernement a élaboré pour établir un système d'immigration rapide et souple qui répond aux exigences de l'économie du Canada. Les employeurs canadiens demandent depuis longtemps à obtenir les gens de métiers spécialisés dont ils ont besoin pour répondre à la demande au sein de nombreuses industries à l'échelle du pays. Nous les avons écouté et avons ainsi créé cette catégorie. »

Au cours de la première année d'activité de cette catégorie, CIC acceptera les demandes d'un maximum de 3 000 travailleurs de métiers désignés. La liste des métiers a été établie pour tenir compte du marché du travail actuel et veiller à ce que la catégorie puisse admettre un ensemble diversifié de travailleurs de métiers spécialisés, et ce, afin de stimuler l'économie canadienne. En ce qui concerne les 3 000 demandeurs, il n'y aura aucune limite à l'égard des 26 métiers en demande, alors que 17 métiers feront l'objet d'un sous-plafond de 100 demandes chacun. Au total, il existe 43 professions admissibles pour la CTMSF. On s'attend à ce que les demandes soient traitées en 12 mois.

En plus d'exercer un métier admissible, les demandeurs de la catégorie des travailleurs de métiers spécialisés (fédéral) doivent démontrer qu'ils possèdent une connaissance de base de l'anglais ou du français correspondant au niveau 5 des Niveaux de compétence linguistique canadiens (NCLC) pour l'expression orale et la compréhension de l'oral, et au niveau 4 des NCLC pour la compréhension de l'écrit et l'expression écrite. Cette exigence découle de l'importance de la maîtrise de la langue en tant que facteur déterminant du succès des immigrants, ainsi que pour des raisons de santé et sécurité. Le niveau 4 des NCLC est considéré comme un niveau de compétence de base, alors que les personnes dont les compétences correspondent au niveau 5 des NCLC sont en mesure de prendre part plus efficacement à des conversations sur des sujets de la vie courante.

Parmi les autres critères, mentionnons les suivants : une offre d'emploi au Canada valide ou un certificat de compétence décerné par une autorité provinciale ou territoriale dans un métier spécialisé admissible; au moins deux ans d'expérience de travail dans le métier au cours des cinq dernières années; la satisfaction des exigences relatives à l'emploi énoncées dans le système de la Classification nationale des professions (CNP), à l'exception des exigences relatives à la délivrance des permis, dont on traitera séparément.

« La catégorie des travailleurs de métiers spécialisés (fédéral) constitue un outil de plus à l'intention des employeurs canadiens, lequel les aidera à trouver les travailleurs dont ils ont besoin pour bâtir l'économie future du Canada, a fait savoir le ministre Kenney. Cette nouvelle catégorie, combinée à toutes les autres modifications que nous mettons en œuvre, nous permettra de nous doter d'un programme d'immigration qui appuie plus efficacement la croissance économique et la prospérité à long terme du Canada. »

2/1/13

Source : Marketwire

Suite à une loi adoptée par le Parlement hollandais, les retraités marocains établis au Pays-Bas ne percevront plus de pensions… Suite sur « Le Soir échos »

Le gouvernement américain va alléger les démarches des immigrants sans papiers ayant des liens familiaux directs avec des Américains, a annoncé mercredi le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.

Les immigrants qui sont mariés à un Américain ou qui sont parents d'un mineur né aux Etats-Unis doivent actuellement quitter le territoire des Etats-Unis pour faire leur demande de visa dans un consulat américain de leur pays d'origine.

Cette procédure peut durer plusieurs mois, voire un an, période pendant laquelle le demandeur ne peut pas rentrer aux Etats-Unis et reste séparé de sa famille.

Selon une nouvelle mesure prise par le département américain de la Sécurité intérieure (DHS en anglais) et publiée au Journal officiel, les demandeurs pourront désormais attendre aux Etats-Unis la confirmation d'un rendez-vous au consulat américain dans leur pays d'origine.

Si la demande est approuvée par les autorités migratoires, le clandestin pourra se rendre sans délai dans son pays d'origine pour un entretien au consulat américain.

"Cette réglementation facilite le processus légal d'immigration et réduit le temps pendant lequel des citoyens américains sont séparés de membres de leur famille qui ont entamé une démarche de demande de visa", explique le DHS dans un communiqué.

Parmi les quelque 11,6 millions d'immigrants vivant aux Etats-Unis, près de 9 millions ont de la famille américaine, selon le centre d'étude Pew Hispanic. Selon un rapport de Pew publié il y a un an, 4,7 millions d'immigrants sans papiers ont des enfants mineurs aux Etats-Unis.

Cette mesure s'ajoute à plusieurs décisions prises par le gouvernement de Barack Obama pour améliorer la situation de millions de personnes sans papiers, notamment des jeunes, alors que le gouvernement prépare un texte de loi plus général sur l'immigration.

2/1/13

Source : MAP

Le réseau éducation sans frontières s’inquiète du sort d’un jeune arrivé en France en 2004… Suite sur « Libération »

Le FC Chabab Amsterdam, unique club de football formé strictement de Marocains du monde, effectuera une tournée au Maroc… Suite sur « Le Soir échos »

 

A 25 ans, elle crève l’écran dans le nouveau film de Jacques Bral… Suite sur « Femmes du Maroc »

La Grande mosquée de Paris a renoué avec sa campagne hivernale en faveur des démunis auxquels des repas chauds seront distribués de décembre 2012 à fin mars 2013, avec une moyenne de 250 couverts offerts quotidiennement à des personnes dans le besoin, a-t-on appris samedi auprès du responsable des moyens généraux de la Mosquée, Zoubir Salhi.

Même si la rigueur de l'hiver n'a pas encore commencé à se faire sentir dans la capitale française, une chaîne humaine interminable se forme dès 16 heures au fond de la cour principale de la Mosquée, attendant l'ouverture du service assuré quotidiennement sauf le mercredi, dès 17h30 par deux bénévoles, cinq agents pris en charge par des pensions de l'Etat et deux cuisinières dont une supportée financièrement par la GMP.

Emmitouflé dans un couvre-vent, Mohand (73 ans) se présente comme un habitué des lieux. "En pareille période, je me restaure le soir à la Mosquée de Paris, un lieu sûr pour moi où j'ai même fini par former un groupe d'amis", a confié le septuagénaire dont la vie est partagée entre la France et l'Algérie.

Retraité des travaux publics, il dit mettre à profit sa présence périodique à Paris pour "vivre à moindre frais" dans un pays où il a immigré, en quittant sa ville natale en Kabylie, depuis quarante ans.

Abdellah, un jeune tunisien de 49 ans, ne tarit pas d'éloges sur l'action caritative de la GMP. "Je travaillais depuis 1984 comme agent de manutention dans un aéroport italien avant d'être licencié pour indiscipline. Sans ressource, j'ai rejoint la France il y a une année sans y trouver un job", a-t-il dit, se félicitant de "l'ambiance conviviale" qui singularise l'initiative de la Mosquée.

Salah a, lui aussi, fui l'Espagne où, a-t-il dit, la crise a botté hors de son territoire des centaines de jeunes algériens de sa génération.

"J'y est passé onze ans de ma vie. Mes papiers sont en règle, mais le chômage est tel que la plupart des gens comme moi se roulent les pouces", a indiqué le quadragénaire qui a rallié Paris il y a un mois en quête de travail.

Même avec un léger retard dans le démarrage de la campagne, le 3 décembre (date initiale fixée au 1er décembre), la GMP a renoué avec cette campagne, désormais ancrée dans ses traditions.

Pourcette 26eme édition, M. Salhi se réjouit qu'elle ait été entamée dans "l'aisance financière".

29/12/2012

Source : MAP

La « Nouvelle-France » attire pour la facilité d’y trouver un emploi ou la qualité de ses universités… Suite sur « Le Figaro »

L’avant-première au Maroc du film-documentaire « Tagnawittude » de la réalisatrice Rahma Benhamou El Madani aura lieu le 4 janvier… Suite sur « Les échos quotidien »

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