dimanche 4 août 2024 13:20

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Le Premier ministre tunisien, l'islamiste Hamadi Jebali, a affirmé mercredi la volonté de son gouvernement d'enrayer les migrations clandestines, moyennant un appui de l'Union européenne (UE) pour organiser les flux réguliers.

"Nous devons éradiquer l'immigration illégale au profit d'une migration organisée pour garantir les droits des Tunisiens dans les pays d'accueil", a déclaré M. Jebali lors d'une conférence sur la politique migratoire.

Cette éradication "ne sera possible qu'à travers un appui aux flux migratoires organisés", en particulier avec l'UE, qui "a besoin de main-d’œuvre malgré les difficultés économiques qu'elle connaît", a-t-il ajouté.

Selon les dernières statistiques, le nombre d'expatriés tunisiens est passé de 600.000 en 2000 à 1,2 million en 2010, dont la moitié en France, premier partenaire économique de la Tunisie.

Et selon le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), 40.000 Tunisiens ont émigré clandestinement depuis la révolution de janvier 2011, tandis que 2.080 ont disparu en mer.

"Il est primordial de fonder les bases d'une nouvelle politique respectant les droits à la mobilité, au travail et à une vie décente des Tunisiens émigrés", a affirmé Omaya Seddiq, dirigeant d'une association de défense des immigres en Europe, lors de cette conférence sur la politique migratoire.

Le chef l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt, centrale syndicale), Houcine Abbassi, a pour sa part évoqué "la fuite des cerveaux" des diplômés partant chercher du travail à l'étranger faute d'en trouver en Tunisie.

La Tunisie, qui a signé des accords migratoires avec l'Italie et la France, a été secouée en septembre par le naufrage dans lequel des dizaines de migrants clandestins ont péri, un drame dans lequel l'opposition a vu un "échec de la politique du gouvernement" dirigé par le parti islamiste Ennahda.

26/12/2012

Source : AFP

Le secteur du bâtiment est celui qui emploie le plus d'étrangers en Italie avec un taux de 19,2 pc de l'ensemble des travailleurs de cette filière, soit un sur cinq, révèle un récent rapport de l'Institut italien des recherches économiques et sociales (IRES).

Près de 90 pc des travailleurs étrangers dans ce secteur sont employés en tant que manœuvriers en construction, en travaux de finition, de peinture et d'installations diverses (contre 60 pc des Italiens).

Un pour cent seulement des étrangers occupent des fonctions techniques comme celles d'ingénieur ou d'électricien (contre 15 pc pour les Italiens), indique le rapport, précisant que les travailleurs étrangers sont rémunérés mensuellement en moyenne de 133 à 195 euros en moins que leurs collègues italiens.

Selon un rapport sur l'immigration, publié fin octobre dernier à Milan (nord), le nombre de travailleurs étrangers établis légalement en Italie a atteint 5.043.000 en 2011, soit 43.000 de plus qu'en 2010.

Ces travailleurs se concentrent surtout dans les échelles les plus basses du marché du travail : 83 à 90 pc parmi eux sont ouvriers contre un taux de 40 pc chez les Italiens.

26/12/2012

Source : MAP

La France accueillera dans les prochaines semaines "quelques dizaines" d'Afghans ayant travaillé auprès de ses soldats en Afghanistan depuis onze ans et dont la sécurité est désormais considérée comme menacée dans leur pays, a-t-on appris mercredi auprès du ministère de la Défense.

Ces Afghans qui ont notamment travaillé comme interprètes seront accueillis avec leurs familles sur le sol français. Un arbitrage gouvernemental doit encore déterminer leur nombre exact.

Selon Le Monde, "160 à 170 Afghans, dont 60 à 70 interprètes ayant travaillé avec les troupes françaises depuis 2008 en Afghanistan, seront autorisés à venir sur le territoire français à partir de janvier pour démarrer une nouvelle vie".

Initialement quelque 80 personnes au total devaient bénéficier de visas, a confirmé à l'AFP le ministère de l'Intérieur.

Leur expatriation est conditionnée par deux éléments: le fait de savoir si leur sécurité est désormais réellement mise en péril en Afghanistan, et leur capacité à s'intégrer dans le pays d'accueil.

L'accueil en France concerne "une infime minorité" de l'ensemble des personnels civils recrutés localement depuis le début du déploiement français dans le cadre de la force internationale de l'Otan fin 2001, a-t-on ajouté au ministère de la Défense.

D'autres dispositifs de fin de contrat ont été prévus, allant du versement d'indemnités à des aides à la reconversion et à la réinsertion en Afghanistan, a-t-encore indiqué de même source.

Après le retrait des dernières troupes combattantes en décembre, il reste 1.500 soldats français en Afghanistan qui sont des formateurs, logisticiens et médecins.

Plus de 100.000 soldats, dont deux tiers d'Américains, sont encore stationnés en Afghanistan dans le cadre de la coalition internationale de l'Otan. La très grande majorité de ces effectifs aura quitté le pays d'ici à la fin 2014.

26/12/2012

Source : MAP

Les participants à la troisième édition du colloque « Vivre ensemble la diversité-dialogue des peuples et des cultures » ont mis en avant la coexistence exemplaire entre juifs et musulmans… Suite sur « Libération »

La jeune pianiste marocaine Rita Saher a fait « ses débuts » new yorkais samedi soir à guichet fermé… Suite sur « Al Bayane »

« L’interdiction du travail fait que beaucoup d’immigrés subsahariens établis au Maroc ne peuvent pas accéder à certaines fonctions »… Suite sur « Les échos quotidien »

Djamila Sahraoui signe un cinéma poignant et tragique dans son dernier film « Yema »… Suite sur « Le Soir échos »

Un total de 32 candidats à l'émigration clandestine, dont 25 Algériens, ont été secourus ces dernières heures alors qu'ils tentaient de gagner à bord de trois embarcations de fortune les côtes espagnoles, ont indiqué mardi les services de sauvetage maritime.

Un groupe de 25 clandestins algériens a été secouru, lundi soir, au large de la côte de Murcie, dans le sud de l'Espagne, alors qu'il tentait d'atteindre le territoire espagnol à bord de deux embarcations qui ont été repérées vers 19h30 (HL) par les radars du système intégral de surveillance extérieure (SIVE), à 11 miles de Cabo de Palos, selon les mêmes sources.

Les migrants trouvés en "bon état de santé" ont été ensuite conduits au port de Carthagène, ou ils ont été pris en charge par les volontaires de la Croix-Rouge.

D'autre part, sept subsahariens ont été secourus, mardi matin, dans le détroit de Gibraltar, alors qu'ils tentaient de rejoindre les côtes espagnoles à bord d'un bateau gonflable.

Selon des sources de la Croix-Rouge, les secours ont reçu un appel téléphonique alertant qu'une embarcation se trouvait à la dérive dans les eaux du détroit, en raison des mauvaises conditions météorologiques qui sévissaient dans la zone.

L'embarcation a été retrouvée "complètement inondée", selon les mêmes sources, qui ajoutent que les sept occupants, qui présentaient des symptômes d'hypothermie, ont été conduits par un bateau de sauvetage vers le port de Tarifa (sud).

Après enquête et procédures d'usage, les immigrants seront placés dans des centres d'internement des étrangers en situation irrégulière en prévision de leur rapatriement dans leurs pays d'origine.

25/12/2012

Source : MAP

A l’approche du mercato hivernal, Adel Taarabt multiplie les sorties médiatiques. Dans une interview accordée lundi au journal italien la Gazzetta dello Sport, l’international marocain, pensionnaire du club londonien des Queens Park Rangers, a fait savoir que son agent était en discussion avec le Milan AC. « Je refuserais des offres des grands clubs anglais si le Milan AC me faisait une proposition. Mon agent discute d’ailleurs avec Galliani (ndlr: vice-président du Milan AC), mais tout dépend des cas Robinho et Pastore, qui a d’ailleurs fait que je ne suis pas au PSG », a indiqué l’ancien lensois.

Adel Taarabt n’a pas manqué de souligner, au passage, son avis sur le club rossonero, qui occupe actuellement la 7e place du championnat italien. Pour lui, « le Milan AC n’est pas dans une grande période, et ne fait plus partie des tops clubs ». Et de poursuivre : « Mais, si je rejoignais le Milan, ça m’ouvrirait les portes vers les plus grands clubs que sont le Real Madrid et le Barça ».

Taarabt est, par ailleurs, au cœur d’une polémique au Maroc. Le milieu de terrain des QPR a annoncé ne pas vouloir disputer la Coupe d’Afrique des Nations 2013, prévue du 19 janvier au 10 février, en Afrique du Sud.

25/12/2012

Source : Yabiladi

Depuis leur arrivée aux Pays-Bas, trois ou quatre décennies plus tôt, Lhaj Radi, Znati et Zyani suivaient, via la télévision, les séances de débat au Parlement néerlandais, dont ils étaient l'objet à maintes reprises. Mais ils n'avaient pas l'occasion, à l'instar des natifs, de s'y rendre, leur premier souci étant un gagne-pain pour garantir à leurs descendants "la vie digne" qu'ils n'ont pas eue.

Vendredi 21 décembre 2012. Elle était 13h15 (heure néerlandaise) lorsque des doyens des émigrés maroco-néerlandais débarquent à La Haye en provenance d'Amsterdam pour découvrir, pour la première fois, la Tweede Kamer (2-ème chambre) à l'invitation de "la maison de démocratie et de l'Etat de droit" (ProDemos - Huis voor democratie en rechtsstaat) et l'association des Marocains âgés (Marokkaanse Ouderen Salon), présidée par Lahcen Farah.

Mais avant de mettre les pieds dedans, une leçon sur la politique des Pays-Bas, ses partis et le mode d'élection semble indispensable.

Dans une salle de classe au sein de la Maison pour la démocratie et de l'Etat de droit, un centre pédagogique de politique, les vieux apprentis ont été accueillis par Brahim Fettah, un encadrant du centre d'origine marocaine. Tout a été mis en place : des stylos, des fiches d'informations, des badges mais aussi du café noir pour mettre à l'aise le groupe dont beaucoup n'ont jamais connu les bancs de l'école.

Des affiches et des photos de tous les leaders des partis de gauche, de droite et de centre meublent les murs de la salle aux couleurs vives et sombres qui reçoit à longueur de journée des visiteurs de différents âges pour les initier aux méandres de la politique et aux principes de citoyenneté et de démocratie, surtout. "C'est lui, c'est Wilders", s'écrient des membres du groupe en s'arrêtant sur l'affiche du chef de file d'extrême-droite, Geert Wilders dont la notoriété a été forgée au préjudice des immigrés et de leurs intérêts.

Avant la première leçon, place à quelques questions pour tester la connaissance de ces personnes âgés entre 70 et 80 ans, pour qui la politique ne dit pas grand chose, à tort ou à raison, alors qu'ils ont vécu dans ce pays trois ou quatre décennies. Mais, la politique, ils la vivent à travers leurs fils et petits-fils qui sont désormais Néerlandais, ayant des droits et des obligations.

Qu'est-ce que vous attendiez de cette visite au Sénat? Les réponses étaient semblables les unes aux autres, voire les mêmes. Si tous les membres du groupe veulent découvrir dans la réalité et pour la première fois le parlement, ils espèrent aussi "qu'on s'arrête de s'en prendre aux immigrés et à leur gagne-pain parce qu'ils ont travaillé dur, autant ou plus que les autres !!". Ces réponses aussi naïves soient-elles dénotent d'une conviction chez ces gens-là que les Pays-Bas ne sont plus ce qu'ils étaient pour les immigrés qu'on a désormais tendance à sacrifier sur l'autel de la crise économique.

Combien de sièges faut-il pour former la majorité au parlement ? Combien de partis aux Pays-Bas ? Qui sont les membres du gouvernement ? Qui est le premier ministre néerlandais? La princesse Maxima a-t-elle le droit de voter ? Quel est votre média préféré ? Autant de questions auxquelles les élèves-vétérans ont été invités à répondre. Ils ne connaissent pas tout, mais n'ignorent pas tout non plus. Pour la plupart, ils ont la moyenne aux yeux de Brahim Fettah, un connaisseur de la chose politique aux Pays-Bas.

Fort de ses 13 ans de travail dans la maison pour la démocratie, Brahim a donné un aperçu, via la projection d'une vidéo en néerlandais, sur la composition des deux chambres du parlement néerlandais Eerste Kammer (Première) et Tweede Kamer (deuxième), le mode d'élection des 150 membres du parlement, le rapport entre gouvernement et députés et d'autres aspects de la vie partisane et politique hollandaise qu'ils ont suivi, en élèves assidus.

Le moment attendu est venu. Le groupe va aussitôt voir la Tweede Kamer mais, par mesure de sécurité, ils doivent se débarrasser de certains de leurs objets et les laisser dans un casier, notamment les appareils électroniques (téléphones portables et appareils photo). "Mais on veut prendre des photos souvenir !", lancent nombre d'entre eux. "C'est interdit", a réagi non sans regret Brahim Fettah qui sera également leur guide.

Vers 14H30 et à quelques mètres de "la Maison pour la démocratie", les membres du groupe franchissent une porte secondaire menant vers la chambre basse où un écran fait défiler les différents gestes que les visiteurs doivent effectuer pour faciliter la tâche aux agents de sécurité. Il s'agit d'enlever leurs Kufis, manteaux, ceintures, écharpes, chaussures avec clous et se débarrasser de toute pièce en métal ou électronique pour pouvoir traverser le portique de sécurité sans le déclencher.

Dix minutes plus tard, munis d'une fiche technique sur la 2-ème chambre, Ils ont pris place dans la partie réservée aux visiteurs. Brahim revient, en maitre des lieux, sur l'histoire du bâtiment et la composition de la Tweede Kamer, un bâtiment moderne, œuvre de l'architecte éminent Pi Bruijn. Les sièges sont aménagés sous forme de Tulipe, l'un des symboles des Pays-Bas, sur fonds vert, bleu et gris clairs.

Brahim revient sur les fonctions du président de la chambre, du secrétaire général et des greffiers devant une assistance séduite par une architecture à la fois colorée, fascinante et sobre. Leur seul reproche est que la salle n'était pas animée, pas de députés, pas de ministres, pas de questions, pas de réponses, pas de discours non plus. Ils voulaient interpeler "leurs représentants" au sujet du chômage de leur fils et filles, de la réduction des allocations familiales, l'assurance maladie et leur poser plein de questions qui les taraudent mais auxquelles ils ne trouvaient pas de réponses.

Heureusement, ces doyens des Marocains des Pays-Bas ne rentreront pas bredouilles chez eux. Ahmed Markouch, député d'origine marocaine a été au rendez-vous à la fin de la visite au Sénat. Markouch qui s'est efforcé, tant bien que mal, de répondre à leurs questions, a vulgarisé du mieux qu'il peut pour expliquer les plans gouvernementaux. Pour lui, un chef de gouvernement est comme un père de famille, pour se mettre à l'abri de la crise, il se serre la ceinture.

Si on a l'habitude d'avoir sur la table du beur, huile d'olive, fromage, café, thé, pain, croissants etc, en temps de crise on devrait se limiter à deux ou trois mets, a-t-il lancé, louant les actions de son parti et du gouvernement qui ont fait en sorte que le pays reste à l'abri le plus longtemps possible de la crise, au moment où d'autres sont au bord de la dérive.

En retournant chez eux, ces hommes auraient réalisé leur rêve de voir de près la Tweede Kamer, où se forment -et chutent- les coalitions de gouvernement néerlandais, mais aussi ils seraient plus avisés et attentifs à la politique et aux politiciens.

Said Youssi

25/12/2012

Source : MAP

Des dizaines de jeunes maroco-sénégalais ont investi courant cette semaine, la maison de la culture Douta Seck à Dakar, pour célébrer leur identité métissée, fruit de couples mixtes ou issue d'arrières grands parents de Fès, ces pionniers de l'émigration marocaine qui se sont installés dans le pays de la Teranga depuis près de trois siècles.

Badr Diakhaté, débordant de dynamisme et dégageant la bonne humeur caractéristique des marrakchis, s'emploie sur le stand marocain des ''Journées Gastronomiques et culturelles'', organisées par différentes nationalités africaines pour décliner la richesse de leur culture et les facettes de leur patrimoine.

"La réforme du code de la famille, et particulièrement l'article 6 permettant l'octroi de la nationalité de la mère marocaine à ces enfants issus de mariages mixtes, a constitué un tournant dans ma vie", raconte Badr, en se rappelant le moment mémorable de la bonne nouvelle qu'il avait reçue de la part de ses cousins maternels depuis le Maroc.

"J'ai aussitôt procédé aux démarches pour obtenir le certificat de nationalité et depuis j'ai été pris par le désir de connaitre des jeunes comme moi, des maroco-sénégalais établis aussi bien au Maroc qu'au Sénégal", affirme-t-il. Une fois qu'on a constitué un petit groupe, l'initiative de créer notre association a été entreprise avec engouement, indique-t-il au sujet de l'Association des sénégalais d'origine marocaine (ASSOM), créée en 1998, et qui ne manque aucune occasion pour hisser fièrement le drapeau marocain à Dakar.

"On est actuellement près de 60 jeunes cotisants au sein de l'association à Dakar et grâce à la magie du Web l'on est entré en contact avec de nombreux jeunes maroco-sénégalais au Maroc et dans d'autres pays", souligne Badr qui est vice-président de l'ASSOM. "On a déjà des sections de l'association dans la capitale spirituelle du Royaume Fès, à Paris et même à Washington", dit-il.

"On est dans une ambiance de retrouvailles à la maison de la culture pour présenter brillamment notre identité marocaine auprès des visiteurs sénégalais mais aussi des jeunes des autres pays participants à cette manifestation, dit-il en s'activant auprès du stand Maroc qui décline sa convivialité par les délices de la cuisine marocaine, des gâteaux traditionnels et l'emblématique ''berrad'' argenté (théière).

"Notre Journée a été honorée par la visite de l'ambassadeur du Royaume à Dakar, M. Taleb Berrada, et nous avons une surprise pour nos invités ce soir", confie-t-il. En effet deux vedettes de la chanson sénégalaise, Hadji Ndjay et Pap Diouf, ont promis de faire une apparition et de chanter un duo pour le plaisir des conviés à cette manifestation.

Loin de se cloitrer entre membres de la communauté uniquement, l'association s'implique dans son entourage au service du brassage culturel, à travers les activités culturelles, sportives, de loisirs et même du caritatif.

Badr précise, à ce sujet, que des projets sont en cours d'élaboration comme celui de l'apprentissage de l'arabe pour les enfants des couples mixtes initié en partenariat avec l'Association Hassan II des anciens étudiants sénégalais au Maroc. "Nous bataillons aussi pour obtenir plus de places aux colonies de vacances organisées au Maroc au profit des enfants de la communauté marocaine à l'étranger", ajoute-t-il.

L'association ASSOM s'est également impliquée dans le social au profit de jeunes handicapés sénégalais. "Nous nous sommes impliqués auprès de jeunes handicapés pour les aider à se prendre en charge à travers des initiatives leur permettant d'être rémunérés pour des petits travaux ou la vente d'articles d'artisanat qu'ils fabriquent", précise Badr, soulignant que l'essentiel de l'initiative c'est de sortir du cadre classique et peu productif de l'assistance.

Rencontrés dans le cadre de cette manifestation, les jeunes de l'association ne manquent pas de soulever des griefs quant à la question de la nationalité et les procédures administratives contraignantes pour l'obtention des papiers d'identité. Près de 25 pc seulement des jeunes en contact avec l'association ont pu obtenir le certificat de nationalité marocaine et peu d'entre ces privilégiés ont pu obtenir le passeport et la carte d'identité nationale marocaine en raison de certains documents demandés qui nécessitent le déplacement au Maroc, ce qui n'est pas dans les moyens de la plupart d'entre nous, déplore-t-il, formulant le souhait de pouvoir un jour réaliser ces documents au niveau du service consulaire de l'ambassade du Royaume à Dakar.

Pour les jeunes descendants des premiers marocains installés au Sénégal, dont la présence des pionniers remonte à près de trois siècles, la situation est encore plus compliquée. Même en portant des noms de familles connues au Maroc (Benjelloun, Bensouda), les fils des pionniers butent contre la nécessité de produire un document attestant leur nationalité. Après de nombreuses générations il serait impossible pour les petits fils des pionniers de décliner un quelconque document alors que les registres civils n'existaient même pas à une telle époque, s'exclame-t-il, affirmant qu'une décision politique est à même de régler le déchirement de ces marocains en quête de reconnaissance de leur identité.

Malgré ces difficultés, les jeunes maroco-sénégalais fruits d'un métissage entre deux pays aux relations ancestrales ne découragent point. Ils se disent bel et bien marocains, ils le manifestent, ils célèbrent leur riche identité, s'activent dans le culturel et se passionnent du patrimoine marocain pour garder et ancrer les précieux liens avec leur pays d'origine.

Driss Hidass

25/12/2012

Source : MAP

L’œuvre choc du plasticien d’origine kabyle fait l’objet d’une première grande rétrospective au centre Pompidou… Suite sur « Libération »

Inconditionnelle des biographies des grands hommes de l’histoire, Zakia Daoud signe aujourd’hui « Hannibal »… Suite sur « Le Soir échos »

L’avant- première au Maroc du film - documentaire « Tagnawittude » de la réalisatrice franco-marocaine Rahma Benhamou El Madani aura lieu le 4 janvier 2013 à 18h30 à la Cinémathèque de Tanger.

Le film découvre l’histoire de la musique Gnawa, présente au Maghreb depuis plusieurs siècles et transmise aux jeunes générations. A travers le personnage d’Amazigh Kateb, d’Aziz Maysour et tous les autres, le film montre comment les jeunes groupes de musique, tel que Gnawa diffusion, ont fusionné l’histoire de Gnawa à la musique occidentale et comment le rite Gnawa a gardé toute son authenticité.

Ce documentaire a été produit par la société « Pleins cadres » et tourné en France à Paris, Roubaix et Grenoble, en Algérie à Alger et Sidi Bel Abbes puis au Maroc à Essaouira, Marrakech et Tamaslouht.

Rahma Benhamou el-Madani est née en 1966 à Aïn Kihal en Algérie. En 1972, elle part vivre avec sa famille à Bordeaux, en France à l'âge de six. Elle a réalisé des reportages documentaires et des animations à la radio Clé des ondes de 1989 à 1992 et a suivi parallèlement des études de Communication et Sciences du Langage.

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger avait soutenu la diffusion en avant première de « Tagnawittude », le 29 septembre 2010, à la salle Studio Raspail à Paris.

25/12/2012

Source : CCME

L’avant- première au Maroc du film - documentaire « Tagnawittude » de la réalisatrice franco-marocaine Rahma Benhamou El Madani aura lieu le 4 janvier 2013 à 18h30 à la  Cinémathèque de Tanger.

Le groupe Walibi Belgium n'envisage pas, à l'heure actuelle, de créer des espaces de prières pour ses visiteurs, a indiqué la porte-parole du parc d'attractions belge lundi, tandis que l'initiative fait beaucoup parler d'elle aux Pays-Bas où le groupe envisage des lieux de prières pour ses clients musulmans.

Le groupe Walibi Belgium, contacté par l'Agence Belga, précise qu'il n'a jamais reçu de sollicitations en ce sens de la part d'une quelconque communauté religieuse. "Le cas échéant, nous entendrions la demande et nous serions prêt à y réfléchir, mais pour l'instant, ce n'est pas d'actualité", affirme le groupe.

Lundi, le quotidien néerlandais De Telegraaf rapportait que le parc d'attractions Walibi Holland de Biddinghuizen, situé au nord-est d'Amsterdam, s'apprêtait à aménager un espace de prière pour ses clients musulmans. Le projet devrait voir le jour au printemps 2013.

24/12/2012

Source : Belga-rtbf

L’information a été révélée par le Daily Mail. Selon le journal britannique, Tottenham serait prêt à débourser jusqu’à 10 millions de livres, soit près de 12 millions d’euros, pour s’attacher les services de l’international marocain Younès Belhanda lors du mercato hivernal. Ce transfert constituerait un plan B pour le club anglais qui souhaitait initialement faire venir le Portugais João Moutinho. Du côté de Montpellier, un départ de Belhanda en hiver ne semble pas être une option envisagable.

« Seul l’avenir nous dira si Younès partira l’été prochain », confiait récemment Laurent Nicollin, président délégué du Montpellier HSC. Et de préciser : « Younès est bien, il est là. On ira manger ensemble, on discutera. On est en phase avec lui, sa famille, son agent. Il a une belle compétition à jouer en janvier avec le Maroc. On verra en juin. Et s’il part, on le pleurera ».

24/12/2012

Source : Yabiladi

Devant la situation de surendettement du pays dont il avait hérité (près 1900 milliards d'euros, soit environ 120 pc du PIB), l'ex-commissaire européen, 69 ans, se devait d'être entreprenant aussitôt investi, le défi étant de parvenir à terme à équilibrer les comptes publics et à relancer la croissance pour rassurer les marchés et éviter l'extension de la crise de la dette pesant sur la zone euro.

Une partie non négligeable de la population, celle appartenant à la communauté immigrée (près de 5 millions sur un total de 60 millions d'habitants dont plus de 500.000 Marocains) a particulièrement souffert des effets de la crise par le fait de la détérioration de leur situation économique et la perte de leurs emplois. Des milliers d'entre eux ont du quitter l'Italie à la recherche de nouvelles perspectives dans un autre pays d'Europe ou tout simplement pour rentrer dans leurs propres pays.

Dans cette conjoncture de crise, Berlusconi, 76 ans, affirme être revenu pour sortir l'Italie du "précipice" dans lequel les technocrates l'avaient menée comme en attestent le basculement de la Péninsule dans la récession (-2,4 pc attendus cette année) dont il ne devrait pas sortir avant fin 2013, voire début 2014, le record atteint par le taux de chômage (près de 11,1 pc) et l'alourdissement démesuré de la fiscalité pour les classes moyennes.

"Tous les chiffres sont moins bons qu'il y a un an", ne cesse-t-il de répéter en accusant, par ailleurs, Monti de suivre une politique "germano-centrée" préjudiciable à l'économie italienne.

25/12/2012

Source : MAP

Le ministre néerlandais de la justice Fred Teeven a affirmé que 800 enfants réfugiés et leurs familles pourraient bénéficier des nouvelles règles d'asile destinés aux enfants nés et grandis aux Pays-Bas.

Le gouvernement néerlandais a convenu de nouvelles règles pour mettre fin au problème des enfants menacés d'expulsion après avoir passé des années aux Pays-Bas, indique la presse néerlandaise. Amnistier ces enfants réfugiés est un souhait du parti travailliste, qui forme la coalition gouvernementale actuelle avec les libéraux.

Les personnes concernées par cette mesure devraient avoir vécu aux Pays-Bas pendant au moins cinq ans et être âgés de moins de 21 ans, entre autres. Le ministre de la justice va user de ses pouvoirs discrétionnaires pour décider des cas particuliers, précise-t-on.

Les jeunes qui ont un permis de résidence temporaire pour études ou pour soins, pourraient également demander une résidence permanente.

Fred Teeven dit qu'il fera en sorte que cette mesure s'appliquera à Mauro Manuel, le jeune congolais qui a failli être rapatrié l'année dernière alors âgé de 18 ans. Mais, la décision du gouvernement sortant a été rejetée par la proposition.

Mauro Manuel avait dix ans lorsqu'il est arrivé aux Pays-Bas. Il avait été mis sur un vol d'avion par ses parents qui étaient inquiets pour sa sécurité en Angola - pays alors déchiré par la guerre - espérant que leur fils aurait un meilleur avenir en Occident. Mauro qui habite dans une famille d'accueil au Limbourg néerlandais, est totalement intégré, parle parfaitement néerlandais et il a peu de contacts avec sa mère biologique.

Par ailleurs, le ministre de la justice a publié le détail d'une mesure controversée visant l'incrimination de l'immigration clandestine.

Le gouvernement néerlandais a examiné dernièrement un plan visant à ériger en infraction pénale le délit de "l'immigration clandestine". Si la mesure est adoptée, l'immigration clandestine aux Pays-Bas serait passible d'une amende près de 4.000 euro suivie de la déportation éventuelle des prévenus. Cette action fait partie de l'accord de la coalition libérale-travailliste au pouvoir.

Le soutien des immigrés clandestins à travers l'octroi du logement ou du travail sera puni en vertu du nouveau plan.

24/12/2012

Source : MAP

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