dimanche 4 août 2024 03:18

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Une journée de communication sur le programme "Marocains résidant à l'étranger pour le développement du Maroc" (MEDMA2), a été organisée, jeudi à Al Hoceima, avec la participation d'une pléiade de responsables locaux et d'acteurs économiques.
Dans une déclaration à la presse, le directeur du Centre régional d'investissement d'Al Hoceima, Abdelhamid El Mazid, a indiqué que ce projet vise à attirer les porteurs de projets de la diaspora en les informant sur les opportunités d'investissement dans les régions concernées, à savoir Tanger-Tétouan, Taza-Al Hoceima-Taounate et l'Oriental.
M. El Mazid a souligné également qu'un total de 15 projets sera sélectionné pour bénéficier d'un accompagnement permanent, aussi bien sur le plan financier et administratif, qu'au niveau de l'étude de marché ou de la commercialisation.
De son côté, M. Christos Christodoulides, représentant de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), partenaire du programme, a relevé que ce projet est à même de mettre à contribution les compétences de cette communauté qui réside dans les pays européen en faveur du développement local au Maroc.
Les 15 projets retenus seront accompagnés par les partenaires de ce programme, en l'occurrence le ministère chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, la Fondation Hassan II pour les MRE, les centre régionaux d'investissement et l'OIM, a-t-il souligné.
Il a signalé aussi que ce programme, qui ambitionne de promouvoir des projets novateurs et qui mettent en valeur les ressources locales, a été initié en août dernier pour une durée de 24 mois et avec une enveloppe budgétaire de 1,2 million d'euros.
Le directeur régional des Impôts Nador-Al Hoceima-Driouche, M. El Houssine Bariche, a pour sa part rappelé qu'une série d'avantages fiscaux sont octroyés aux porteurs de projets, notamment pour la création des très petites entreprises (TPE), entre autres le taux préférentiel de 15 pc de l'impôt sur les sociétés (IS) en vigueur depuis 2011, l'exonération des impôts et de la taxe urbaine durant les cinq premières années, ainsi que l'exonération de la TVA pour les acquisitions en équipements.
Il a relevé, en outre, que La loi de finances 2013 mettra l'accent sur tout ce qui est en mesure d'améliorer l'environnement de l'entreprise notamment la simplification de la législation fiscale pour laisser l'opérateur se focaliser sur le développement de son entreprise.
9 nov. 2012
Source : MAP

Une enveloppe budgétaire de plus de 3,5 millions de dhs a été allouée au programme de promotion des conditions des Marocains résident en Algérie depuis son lancement en 2009, dont 2,2 MDH, sous forme de bourses universitaires mobilisés par le ministère de l'enseignement supérieur au profit des fils de ressortissants marocains.
Ce programme, dont l'état d'avancement a été au centre d'une réunion tenue récemment à Oran (430 km d'Alger), renferme une série d'activités à caractère social, culturel, juridique, pédagogique et de formation dont la mise en Âœuvre a été confiée au ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger en collaboration avec d'autres départements et organes publics concernés.
Cette rencontre a réuni une délégation du ministère des affaires étrangères et de la coopération, du ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger, et des consuls du Maroc à Oran et Sidi Belabbes ainsi que des acteurs marocains établis dans cette ville algérienne.
Dans une déclaration vendredi à la MAP, le consul du Maroc à Oran, Abdelilah Oudades, a relevé que les participants à cette réunion ont été unanimes à réaffirmer l'attention particulière qu'accorde le gouvernement à cette communauté marocaine, soulignant qu'un appel a été lancé pour la création d'un centre culturel marocain à Oran, capitale de l'ouest algérien.
9 nov. 2012
Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger a eu, cette semaine à Paris, d'intenses contacts avec plusieurs ministres et responsables français, axés sur les préoccupations sociales, culturelles, économiques et politiques des Marocains résidant en France.
La cause des retraités migrants a été au coeur des entretiens de M. Abdellatif Mâzouz avec Mme Michèle Delaunay, ministre déléguée chargée des Personnes âgées, devant laquelle il a plaidé pour l'amélioration des conditions d'hébergement dans les foyers des travailleurs migrants et la garantie de la portabilité de la couverture médicale des personnes âgées.
Les deux ministres ont convenu de la mise en place d'une équipe pour approfondir les propositions de dispositions permettant d'annuler la clause d'obligation de séjourner en France pour les retraités marocains bénéficiant de l'allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA).
Etant "non contributive", cette allocation est exclue du champ d'application des conventions de sécurité sociale conclues entre la France et les pays tiers, dont le Maroc. Ces conventions permettent l'exportabilité des seules prestations "contributives" aux retraités installés à l'étranger.
Le ministre a, par ailleurs, souligné, auprès de la ministre déléguée chargée de la Réussite éducative, Mme George Pau-Langevin, la nécessité de développer l'enseignement de la langue arabe dans le cursus éducatif des écoles françaises et proposé la mise en place d'un partenariat entre le Maroc et la France notamment pour la formation des formateurs.
Les deux responsables ont discuté des pistes possibles dans le cadre de la coopération multilatérale (fonds européens) pour la réalisation de projets liés à l'intégration et à la lutte contre l'échec scolaire, comme ils ont envisagé la mise en place de projets éducatifs au profit des MRE dans le cadre de l'Union Pour la Méditerranée.
M. Mâzouz a rappelé l'importance de renouer des liens des nouvelles générations issues de l'immigration avec leur pays d'origine, mettant en avant l'expérience des séjours culturels et linguistiques et des sessions de formation professionnelle au Maroc au profit de cette catégorie.
Au volet institutionnel, les expériences respectives en matière de gestion des communautés expatriées ont fait l'objet d'un échange avec la ministre déléguée chargée des Français de l'étranger, Hélène Conway-Mouret, et avec le Secrétaire général à l'immigration et à l'intégration, Stéphane Frattacci.
Le ministre marocain a plaidé pour la facilitation des procédures d'entrée, de circulation et de séjour en France pour les Marocains.
Il a été convenu d'approfondir la coopération en matière des systèmes d'information et des services publics destinés aux populations expatriées des deux pays.
M. Mâzouz et Mme Conway se sont mis d'accord pour le lancement d'un réseau des ministères en charge des émigrés et de l'organisation d'une première rencontre ministérielle en 2013.
Au cours de ses entretiens avec les responsables français, M. Mâzouz a mis en exergue les réformes et les avancées réalisées par le Maroc, notamment la nouvelle Constitution, ainsi que la politique du gouvernement vis-à-vis des MRE. A cet égard, il a proposé à la partie française de mener une réflexion conjointe sur la question de la participation des Marocains aux élections locales conformément à l'esprit de réciprocité tel que stipulé par l'article 30 de la Constitution marocaine.
Sur un autre chapitre, le ministre a examiné avec des responsables du Département du sport et de la jeunesse la possibilité de faire bénéficier les associations de MRE en France des programmes de formation de bénévoles formateurs d'associations, d'intégration de réseaux d'associations et de levée de fonds.
Au volet culturel, le ministre s'est entretenu avec le président du Conseil d'administration de l'Institut du monde arabe (IMA) de Paris, Bruno Levallois, de la mise en place d'un partenariat entre cet institut et le ministère pour l'échange d'expériences et l'assistance technique en termes de gestion d'activités des centres culturels marocains à l'étranger (organisation des activités culturelles, enseignement de la langue arabe, etc).
L'organisation d'un stage au sein de l'IMA au profit des responsables des centres culturels de Montréal, Bruxelles et Séville et le développement de l'enseignement de la langue arabe au sein du système éducatif français ont été également au menu.
Enfin, le ministre s'est rendu à Mantes-la-Jolie, une ville située à une cinquantaine de km à l'ouest de Paris, où il a fait le point avec le maire, Michel Vialay sur les étapes et pré-requis nécessaires à la réalisation du projet de Centre culturel marocain que cette ville devra accueillir.
11 nov. 2012
Source : MAP

C’est un nombre record et révélateur de l’intégration politique de plus en plus grandissante de la première minorité des États-Unis (plus de 50 millions). Une minorité qui a « joué un rôle-clé » lors des élections du 6 novembre 2012 selon Arturo Vargas, président de la Naleo (National Association of Latino Elected and Appointed Officials).

Par rapport à l’ancienne législature, ils seront deux de plus à siéger sur les bancs de l’hémicycle, sur 48 candidats, dont 32 démocrates et 16 républicains. Au Sénat, ils seront trois à siéger. Deux d’entre eux ont renouvelé leur mandat : le républicain Marco Rubio de Floride et le démocrate Robert Menéndez du New Jersey. Le nouveau sénateur, Ted Cruz, représente quant à lui le Texas, il est proche du Tea Party (un mouvement populaire hétéroclite et aux idées extrêmement conservatrices, composé en majorité de républicains), et réfute l’étiquette latino.

Seule anomalie, quasi énigmatique : alors que 65 % des Hispaniques aux États-Unis se déclarent d’origine mexicaine, les trois sénateurs élus et une partie des élus Hispaniques au Congrès  sont Cubano-Américains !

9/11/2012

Source : CCME

Les participants au forum des compétences marocaines en Allemagne, qui a eu lieu du 3 au 8 novembre à Essaouira, ont plaidé pour la consolidation des capacités des associations locales oeuvrant dans le domaine du développement durable.
Le forum, qui s'est tenu sous le thème "tous pour le soutien des efforts de développement dans la région Marrakech-Tansifet-Al Haouz" a souligné la nécessité de développer l'énergie propre pour réaliser un développement prenant en compte la dimension environnementale et de soutenir la formation continue du tissu associatif local, notamment dans les zones rurales, pour l'habiliter à mettre en place des actions bénéficiant à la population locale.

La participation des compétences marocaines à l'étranger a de même été évoquée comme nécessaire au transfert du savoir-faire dans le domaine des projets de développement et de la promotion de l'économie sociale locale.

Ce forum a été organisé en partenariat avec la Fondation Mohammed VI pour la recherche et la sauvegarde de l'Arganier et avec le soutien de l'agence allemande de développement et de coopération internationale, le centre international de la migration, le centre national de recherche scientifique et technique et avec la coopération du ministère chargé de la communauté marocaine à l'étranger, le conseil de la région Marrakech-Tansifet-Al Haouz, la préfecture de la province d'Essaouira, la région Marrakech-Tansifet-Al Haouz, la délégation régionale de l'agriculture, l'université Qadi Ayyad et le conseil municipal d'Essaouira.

La séance d'ouverture s'est tenue en présence du président de la Fondation Mohammed VI pour la recherche et la sauvegarde de l'Arganier, le conseiller de SM le Roi, M. André Azoulay, le ministre chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Abdellatif Maazouz, et l'ambassadeur d'Allemagne au Maroc, Dr. Michael Witter.

08 nov.2012

Source : MAP

Un air enchantant de l’Andalousie parcourra, du 9 au 16 novembre, la Cité de la Musique de Paris, qui a choisi pour son festival 2012 des orchestres andalous du Maghreb, invités à participer à l'ancrage d'un genre peu connu dans l'espace musical français. Musée dédié à l'histoire des musiques du Monde, la Cité de la Musique de Paris a lancé, depuis une quinzaine d'années, une initiative culturelle destinée à promouvoir la musique andalouse…Suite

L’association des ouvriers turcs aux Pays Bas, HTIB, entend entammer une procédure juridique contre l’état Néerlandais. Ce procès s’agit du fait que les autorités ont aboli l’enseignement pour les citoyens non Néerlandais de la langue maternelle…Suite

A en croire le ministre de la Justice Mostafa Ramid, le fait d'ac corder la Kafala (l'a doption) d'enfants abandonnés à un étranger vivant en dehors du sol national pose plusieurs problèmes, notamment le suivi de la situation de l'enfant makfoul et le respect par le Kafil de ses obligations...Suite

Rarement un sujet abordé par la presse aura suscité autant de polémique sur la place médiatique. Plus particulièrement à travers internet…Suite

Ils voulaient sensibiliser les plus jeunes en commémorant le 37ème anniversaire de la marche qui a permis au Maroc de reprendre possession de son Sahara, pacifiquement. Ils se sont mobilisés. Et le succès de cette initiative est impressionnant. Jeunes et vieux, mais aussi Marocains et étrangers y ont adhéré…Suite

Tandis que« Daba Maroc» sillonne la Belgique, d'autres artistes marocains embarquent sur les routes de quatre Etats américains avec« Caravanserail». L'occasion cet automne de lever le voile, à travers les arts, sur les cultures marocaine et musulmane au coeur de l'Amérique…Suite

Ce mois de novembre voit l'aboutissement d'un travail mené par Génériques depuis mai 2010 en collaboration avec plusieurs partenaires européens dans le cadre du projet HOPE : plus de deux milles affiches numérisées par Génériques avant 2010 sont désormais disponibles au sein de la Bibliothèque numérique européenne Europeana. Europeana offre un point d'accès unique à des millions de livres, archives, films et collections de musées numérisés par des institutions culturelles et scientifiques à travers l'Europe. Génériques donne ainsi une plus grande visibilité aux sources de l'histoire de l'immigration en France, au niveau européen et international, et positionne ce patrimoine comme élément constitutif du patrimoine européen…Suite

Les études statistiques tablent sur une forte progression de la population belge de confession musulmane d’ici à 2030. Jusqu’à 10 %.

En 2008, le sociologue et anthropologue des religions à l’UCL Olivier Servais craignait que des partis communautaristes ne se présentent aux élections belges en capitalisant notamment sur le taux de chômage très élevé qui frappe la population musulmane. Quatre ans plus tard, l’élection de deux élus du parti Islam à Bruxelles lui donnait raison.

L’un des deux élus de ce parti affiche en effet sa volonté d’imposer la charia en Belgique, entre autres joyeusetés. “À long terme, au moment où les gens vont prendre conscience que les lois islamiques sont bénéfiques pour le peuple belge, on s’acheminera vers un État islamique” , déclarait le néoconseiller communal anderlechtois Redouane Ahrouch sur Télé-Bruxelles.

Olivier Servais craignait que la capitale européenne ne devienne majoritairement musulmane d’ici à 15 ou 20 ans. D’après les extrapolations statistiques effectuées par un autre sociologue, Jan Hetogen, Bruxelles compte 22 % de musulmans. En 2030, la communauté musulmane devrait atteindre un petit 30 % de la population bruxelloise, avec de fortes disparités selon les communes, révèle ce vendredi La Dernière Heure.

Au plan national, l’augmentation de la population musulmane grimpera elle aussi fortement, pour atteindre 10 % de la population totale dans une vingtaine d’années. Un peu plus de 627.000 musulmans en 2010 (5,8 % de la population) contre 1,17 million en 2030, soit 9,3 % de la population.

L’extrapolation effectuée par Jan Hetogen (publiée sur site www.npdata.beet en partie dans le livre Une majorité musulmane en 2030 : comment nous préparer à mieux vivre ensemble ? ) rejoint l’étude mondiale menée mi-2012 sur l’évolution du peuple musulman dans le monde du Pew Forum of religion and public life . D’après leur enquête, la Belgique comptera 1,149 million de musulmans en 2030 (10,2 % de la population), soit une hausse de 80,1 % par rapport à 2010 (638.000 musulmans en Belgique).

Bruxelles et a fortiori la Belgique ne deviendront donc jamais majoritairement musulmanes, constate Jan Hertogen. “Avec la meilleure volonté du monde, nous ne réussirons pas à calculer une majorité musulmane à long terme, ni en 2040 ni en 2050 ni plus tard” , commentait le sociologue lors du colloque Une majorité musulmane en 2030 : comment nous préparer à mieux vivre ensemble ?, organisé en 2010 par l’ASBL La pensée et les hommes. “On arrive tout au plus à 35 %.”

Sur Bruxelles, le calcul est vite fait : “À l’heure actuelle, 71,6 % de la population est d’origine étrangère dont 22 % de musulmans. Obtenir, au sein des 28,4 % restants de la population qui n’est pas d’origine étrangère une dynamique démographique entièrement remplie par des musulmans est exclu. Ce n’est que dans certains esprits que ce fantôme des 50 % continue d’exister.

09/11/2012, M. L.

Source : Lalibre.be

Manuel Valls a exclu jeudi toute régularisation massive d'immigrés en présentant au Sénat son projet de loi qui prévoit de remplacer la garde à vue des sans-papiers, devenue illégale, par une "retenue" pouvant aller jusqu'à seize heures.

Le ministre de l'Intérieur a affirmé que la situation économique et sociale ne permettait pas à la France d'augmenter le nombre de régularisations de clandestins par rapport à ce que pratiquait la majorité précédente.

"Je veux dire les choses de la manière la plus explicite pour éclairer le débat: il n'y aura pas de régularisation massive comme en 1981 ou 1997", sous de précédents gouvernements socialistes, a-t-il dit.

"La situation économique et sociale de notre pays nous l'interdit", a-t-il ajouté, répétant que la phrase de l'ancien Premier ministre Michel Rocard restait entièrement d'actualité : "La France ne peut accueillir toute la misère du monde... mais elle doit savoir en prendre fidèlement sa part".

Manuel Valls a cependant souligné que, contrairement à ce qui se passait avec le précédent gouvernement, il n'y aurait plus "d'appréciation discrétionnaire de l'administration" des critères de régularisation.

La France doit aborder la question de l'immigration dans un esprit d'apaisement et de réalisme. Avec générosité mais sans naïveté. Avec fermeté mais sans stigmatiser. Avec le sens de l'intérêt général", a-t-il dit.

08-11-2012, Gérard Bon

Source : Le Nouvel Observateur

Des dizaines d'ONG marocaines et étrangères ont réclamé jeudi la libération immédiate de Camara Laye, coordinateur d'une association d'aide aux migrants, le Conseil des migrants subsahariens au Maroc (CMSM), détenu pour commerce illicite d'alcool et de cigarettes.

M. Laye a été arrêté dans la nuit du 20 au 21 octobre et son avocat s'est vu refuser l'autorisation de le rencontrer pendant la période de garde à vue, ont affirmé ces nombreuses ONG, lors d'une conférence de presse à Rabat.

Une nouvelle audience de son procès est prévue vendredi à Rabat, ont ajouté ces mêmes sources, annonçant la tenue d'un sit-in pour l'occasion.

Contacté par l'AFP, le ministère de la Justice n'était pas joignable pour commenter dans l'immédiat.

Il est évident que l'arrestation de Camara Laye participe d'une démarche d'intimidation et de répression à l'encontre des migrants à l'oeuvre au Maroc depuis plusieurs mois, ont affirmé à la presse les ONG réunies au siège de l'Association marocaine des droits humains (AMDH, indépendante).

Nous appelons les autorités marocaines à libérer immédiatement Camara Laye et abandonner les poursuites engagées contre lui, ont-elle lancé.

Selon les médias marocains, la police a arrêté M. Laye à son domicile à Rabat et affirmé avoir saisi trois bouteilles d'alcool et 20 cartouches de cigarettes.

Le Maroc est en première ligne sur la question de l'immigration clandestine. Selon des associations de défense des droits de l'Homme, entre 20.000 et 25.000 clandestins d'origine subsaharienne se trouvent dans le royaume.

Selon des sources de sécurité, quelque 10.000 clandestins ont été expulsés entre fin mai et fin octobre, un chiffre quasi-inégalé depuis 2005. Les autorités ont de leur côté fait valoir qu'elles avaient sauvé de la noyade près de 6.500 migrants au cours des cinq dernières années.

Evoquant le cas de Camara Laye, une lettre ouverte signée par de nombreuses ONG et acteurs de la société civile avait par ailleurs appelé le 5 novembre l'Union européenne à prendre ses responsabilités sur la question de l'immigration clandestine à ses frontières.

Vous avez émis le souhait que les autorités marocaines vous aident à prévenir l'immigration illégale, assumez les conséquences, est-il écrit dans cette lettre adressée notamment aux présidents de l'UE, Herman Van Rompuy, et de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

Il est temps de reconnaître l'échec d'une politique obscure conduite en étroite coopération avec les Etats d'Afrique du nord, destinés à jouer le rôle de +gendarmes de l'Europe+ en violation totale des droits de l'Homme, poursuit le texte, avant de conclure: vous avez reçu le prix Nobel de la paix. Montrez-vous en dignes.

08 novembre 2012

Source : AFP

Cinq morts par jour en moyenne en 2011 aux frontières européennes: le réseau Migreurop livre jeudi pour la première fois un bilan de ce qu'elle appelle "la guerre aux migrants" livrée par l'Union européenne.

Au moins 2.000 personnes ont péri l'année dernière en essayant de gagner l'UE, selon ce réseau d'une quarantaine d'associations européennes et africaines militant pour la libre circulation des personnes.

Ce chiffre, lié aux opérations militaires en Libye, est largement supérieur au bilan de 2010 (environ 320) mais proche du record de 2006, selon les données publiées dans l'Atlas des Migrants en Europe.

Au total, au moins 16.250 migrants sont morts - par noyade, asphyxie, faim, froid ou suicide - aux frontières de l'Europe au cours des 20 dernières années, peut-on lire dans cet Atlas.

Près de 13.000 d'entre eux ont disparu en mer sur le flanc sud de l'UE: environ 6.000 dans le golfe de Sicile, 2.500 vers Gibraltar et près de 3.000 au large des Iles Canaries.

"La frontière verte séparant, en pleine zone forestière, l'Ukraine de la Pologne, est un autre des axes meurtriers", précise l'ouvrage, qui donne l'exemple de trois fillettes tchétchènes mortes après s'être perdues dans les montagnes polonaises en septembre 2007.

Ce décompte s'appuie sur "une liste des morts" établie par l'association United for intercultural action, basée à Amsterdam, sur la base d'articles de presse ou d'informations d'acteurs de terrain.

Cette liste actualisée, transmise à l'AFP, fait état de 722 morts du 1er janvier au 25 octobre 2012. Au cours des quinze derniers jours, 90 personnes supplémentaires sont décédées en Méditerranée, ont indiqué à l'AFP des sources marocaines.

Parmi les dernières victimes figurent un bébé africain noyé au large de Melilla, un jeune Angolais tombé d'un avion en route vers Londres, deux Somaliens morts de faim lors de la dérive de leur embarcation...

Une hécatombe ignorée

Le bilan, souligne Migreurop n'est qu'une "représentation a minima d'une hécatombe ignorée", car la liste est fondée sur le décompte des corps retrouvés ou les témoignages des survivants de naufrage, ce qui occulte notamment les embarcations qui disparaissent au large sans rescapés.

Le réseau justifie ce "décompte macabre", "loin d'être exempt de biais", par la nécessité de "donner de la lisibilité à une situation trop souvent réduite à la fatalité et au fait-divers".

"Il s'agit aussi d'un hommage à rendre aux victimes", écrivent les auteurs de l'Atlas qui incriminent "les politiques migratoires restrictives" de l'UE.

"Le renforcement des contrôles aux frontières n'a pas jugulé les flux d'immigration irrégulière mais il a multiplié les prises de risques", écrivent-ils, en évoquant une "guerre aux migrants".

Pour eux, "les lignes de front" ne se cantonnent pas à l'UE: frontière mexicano-américaine, eaux territoriales australiennes, Golfe d'Aden... Les migrants y tombent rarement sous les balles des garde-frontières mais sont "livrés par le cadenassage des routes sûres aux éléments naturels".

Plus grave, estiment-ils, les Européens sont coupables de "non assistance à personne en danger". "Pendant l'intervention en Libye, il y avait un grand nombre d'yeux en Méditerranée", a déclaré Violaine Carrère en conférence de presse.

Selon elle, les navires militaires de l'Otan et des pays engagés avaient tous les moyens de repérer les embarcations en souffrance. "Il y a eu une dérive vers l'enfer sous les yeux de nos militaires", dit-elle.

8/11/2012

Source : L’Express/AFP

Contrairement à une idée reçue, les jeunes d'origine immigrée ne réussissent pas moins bien à l'école. Au contraire... Démonstration.

Une étude de l'observatoire des inégalités démontre que les enfants d'immigrés réussissent mieux à l'école que les enfants français. Démonstration.

Voilà une étude rigoureuse, irréfutable et qui vient battre en brèche une idée reçue et bien ancrée dans la tête de nombre de Français. Elle émane de l'Observatoire des inégalités et porte sur la question de la réussite scolaire. Sa conclusion? Les enfants d'immigrés réussissent en général mieux que les autres à l'école. Démonstration.

A première vue pourtant, les différences semblent plaider pour la thèse inverse. En France, le taux de réussite global au baccalauréat est en effet de 64,2%. Soit plus que celui des enfants d'origine du Maghreb (50,8%), d'Afrique sub-saharienne (55%) ou du Portugal (51,3%).

Mais ces données brutes sont trompeuses car elles ne tiennent pas compte de l'origine sociale des parents ni de leur propre parcours scolaire. Or, si l'on observe le taux de bacheliers en fonction du diplôme de la mère, celui-ci s'échelonne de 42% (ceux dont la mère n'a aucun diplôme) à 90% (pour une mère qui a fait des études supérieures). Et ce, toutes populations confondues, enfants d'immigrés ou pas.

Les enfants d'Asie du Sud-Est, premier de la classe

Prenons maintenant les enfants dont aucun parent n'a le bac, et comparons ce qui est comparable, à savoir le taux de réussite des enfants au sein de cette population. Chez les enfants de famille d'origine française, le taux est de 37%. Soit exactement celui des enfants d'origine maghrébine (37% aussi), à peine plus que celui des enfants d'origine sub-saharienne (35%)... et beaucoup moins que les enfants originaires d'Asie du Sud-Est.

Les chercheurs de l'Observatoire des inégalités sont allés plus loin encore: ils ont regardé la probabilité d'avoir son bac "toutes choses égales par ailleurs", c'est-à-dire pour des populations semblables ou presque - sexe, catégorie sociale, niveau de diplôme des parents, et composition familiale équivalente. Pour ce faire, ils ont pris comme référence les enfants dont la famille n'est pas immigrée, et ils ont regardé ce qui se passait chez les autres.

Résultat: sauf pour les familles d'origine turque où les résultats ne sont pas significatifs, les enfants d'origine immigrée réussissent systématiquement mieux que les autres! Presque une fois et demi mieux pour les enfants d'origine portugaise, presque deux fois mieux pour les enfants du Maghreb, et plus de deux fois mieux pour les enfants d'Asie du Sud-Est!

Un projet d'ascension sociale

Pour expliquer ces résultats, les spécialistes du ministère de l'Education nationale et de l'Insee avancent deux types de raison: les parents immigrés ont un projet d'ascension sociale qu'ils veulent transmettre à leurs enfants. Et d'autre part, n'ayant pas été eux-mêmes scolarisés, ils n'ont pas subi d'échec personnel - à l'inverse des parents peu qualifiés d'origine non immigrée.

D'où cette remarque de l'Observatoire des inégalités: si les difficultés rencontrées par les immigrés à l'école sont réelles, "elles n'ont pas grand-chose à voir avec une question d'intégration, d'apprentissage de la langue ou autre". CQFD.

8/11/2912

Source : L’Express

Certaines personnes hautement qualifiées issues de la migration sont confrontées à la discrimination sur le marché du travail en Suisse, même quand elles ont fait leurs études en Suisse. Les personnes originaires de Turquie, des Balkans ou du Portugal rencontrent le plus de problèmes. C’est ce que révèle une étude sociologique de l’Université de Bâle. La Commission fédérale contre le racisme CFR publie aujourd’hui ses recommandations aux employeurs et aux institutions étatiques.

L’accord sur la libre circulation des personnes a pour conséquence d’exclure et de désavantager les personnes, même hautement qualifiées, d’Etats tiers vivant déjà en Suisse. Selon une étude réalisée par le Séminaire de sociologie de l’Université de Bâle cofinancée par la CFR, les personnes originaires du sud-est de l’Europe (y compris la Turquie) et du Portugal sont particulièrement discriminées. La CFR recommande aux employeurs de procéder à une approche intégrée de la diversité. Les entreprises qui misent sur la diversité sont plus performantes. Il faudrait veiller à une formulation non discriminatoire dès la mise au concours des postes et prévoir des procédures d’engagement anonymes.

L’étude a également révélé que l’accès des personnes issues de la migration aux emplois offerts par les institutions sociales, les oeuvres d’entraide et les organisations non gouvernementales était particulièrement difficile et qu’elles y étaient employées à des postes pour lesquels elles sont surqualifiées. La CFR recommande à ces institutions de contrôler leurs pratiques et leurs directives de recrutement et de les standardiser de manière à ce qu’elles ne soient pas discriminatoires.

Enfin, la CFR estime qu’il faut encourager et uniformiser la reconnaissance des diplômes obtenus dans un Etat tiers et les programmes-passerelles. Les HES devraient inscrire dans leur enseignement la sensibilisation aux mesures antidiscriminatoires et établir avec l’aide de la Confédération des programmes-passerelles.

08.11.2012

Source : Site de la confédération suisse

C’est le pourcentage annoncé par l’institut Pew sur le peuple et la presse, d’après une étude à partir des chiffres du National Election Pool, un consortium d’organes de presse aux Etats-Unis. L’étude révèle que Barak  Obama, comme en 2008, a collecté 80 % des bulletins des non-blancs lors des élections présidentielles du 6 novembre 2012.

Les non-blancs représentent 28 % de l’électorat américain. Aux côtés des femmes (55 %)  et des jeunes 60 %), ils ont largement contribué au maintien du démocrate à la Maison Blanche. Les Noirs ont voté, quant à eux, à 93 % pour M. Obama.

Les Hispaniques aux Etats-Unis, au nombre de 50 millions, représentent 10 % des électeurs américains et sont considérés comme la première minorité du pays. Le locataire actuel de la Maison Blanche a toutefois été devancé par Bill Clinton qui avait raflé, en 1996, 72 % des voix Hispaniques

8/11/2012

Source : CCME

Les deux jeunes cinéastes gantois installés à Bruxelles Guillaume Vandenberghe et Vincent Coen ont suivi les péripéties des quatre amis belgo-marocains que rien ne retient de vivre leur rêve américain au cœur de Bruxelles : faire du cinéma ! Depuis leur adolescence, Farid, Noon, Mohamed et Reda ont réalisé plus de trente longs-métrages à budget réduit, dans lesquels ils jouent souvent les rôles principaux. En partenariat avec Pianofabriek et De Markten. Projection le 12.11.2012 à 20:00 à Daarkom…Suite

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