vendredi 29 novembre 2024 05:47

Le corps de Saïd Bourarach, vigile Marocain retrouvé mort dans le canal de l’Ourcq à Bobigny le 30 mars dernier, a été rapatrié au Maroc et inhumé à Berkane, d’où est originaire le défunt.

La dépouille mortelle du vigile devait arriver au Maroc depuis vendredi dernier. Mais ce transfert a été reporté à ce mercredi, à cause des perturbations que subissait le trafic aérien en Europe, dû à l’éruption volcanique en Islande. Les frais funéraires ont été pris en charge par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). L’ambassade du Maroc à Paris a été le principal coordinateur de la logistique en France, alors qu’au Maroc, les autorités locales ont fait le nécessaire pour venir au soutien de la famille.

De nombreuses personnes ont assisté à l’inhumation ce mercredi en présence des proches du défunt et des élus locaux. Une délégation composée des membres du CCME, du cabinet du ministère chargé des Marocains du monde, s'était déplacée pour prendre part à l'enterrement le samedi. Mais le corps n'était pas arrivé vendredi soir, tel que prévu initialement.

L’homme de 36 ans a disparu le mardi 29 mars dans la soirée, après une altercation avec un client. Saïd Bourarach aurait interdit l’entrée au magasin qui était déjà fermée depuis une dizaine de minutes, à ce client. Ce dernier, mécontent, aurait ensuite amené du renfort. Le corps du vigile a été repêché du canal le mercredi. Mais l’enquête n’a toujours pas réussi à  déterminer ce qui s’est réellement passé après. De même, les quatre suspects d’origine juive interpellés par la police ont été remis en liberté. Quelques jours après cette tragique disparition, une manifestation a eu lieu à Paris en hommage à Saïd Bourarach.

Source : Yabiladi

Le Maroc sera présent en force à l'exposition Universelle de Shanghai, prévue à partir du 1er mai prochain, à travers un pavillon de près de 2000 m2, sous forme d'un splendide palais exposant les différentes composantes de la culture marocaine.

Les travaux d'embellissement et d'aménagement du pavillon marocain initié sous le thème : «Le Maroc, l'art de vivre» ont duré plus d'une année. Cependant, le pavillon connaîtra son apogée le 30 septembre prochain avec l'organisation de la journée du Maroc.
Pour la première fois en Chine, la culture marocaine sera fortement présente à un Salon qui exposera au public, six mois durant, les différents aspects de la civilisation du Royaume par le biais de ce pavillon baptisé par les médias chinois «Palais des mille et une nuits».

Le souci du Maroc d'aménager ce grand pavillon à l'instar des grands pays du monde, traduit la volonté du Royaume de diffuser sa culture authentique et sa riche civilisation auprès d'un pays comptant plus d'un milliard d'habitants, et de promouvoir ses relations distinguées avec la Chine, qui ont connu ces cinq dernières années, une évolution sans précédent à tous les niveaux, puisque la Chine est devenue le troisième partenaire commercial du Maroc.

Ce pavillon a été érigé et aménagé en prenant en compte les spécificités urbanistiques et architecturales marocaines authentiques, ainsi que les succès qu'ont connus les précédents pavillons marocains, notamment à l'Exposition universelle d'Aichi au Japon (2005) et l'exposition internationale de Saragosse en Espagne (2008).

Dans ce sens, plusieurs artisans marocains se sont relayés durant plusieurs semaines à embellir ce Palais à l'aide de matériaux marocains traditionnels comme le zellige.

Le pavillon marocain sera composé de trois espaces : le premier sera dédié à l'art de vivre dans les différentes villes marocaines (cuisine marocaine, habits vestimentaires et habitats), le second à la présentation, via des moyens techniques audiovisuels, de la richesse du patrimoine culturel et de l'artisanat marocains alors que le troisième espace reflète les mutations que connaît le Maroc moderne dans les divers domaines (industrie, agriculture, tourisme etc.), sans oublier les beaux jardins andalous qui vont parer ce palais.

Plus de 192 pays et 50 organisations internationales participeront à cette grande manifestation qui se déroulera jusqu'au 31 octobre prochain et sera érigée sur une superficie de plus 5,3 km2.

De même, plus de 100 millions de visiteurs, dont 96% de Chinois, seront attendus lors de cette exposition dont les autorités chinoises ont fixé le prix d'entrée à 24 dollars.

Par ailleurs, l'exposition universelle devrait accueillir plus de 100 dirigeants étrangers, qui seront présents lors de la cérémonie d'ouverture ou de clôture, ou des journées nationales des pays participants.

Depuis 1851, date de l'organisation du grand Salon de l'industrie mondiale à Londres, les expositions sont devenues une occasion d'échange d'expériences humaines dans différents domaines.

Ces manifestations sont également considérées comme «des Olympiades des sciences, des technologies et des créations et inventions», puisque les différents pays participants ne ménagent aucun effort pour mettre en relief les différents aspects de leurs cultures et civilisations.

Chaque Exposition choisit un thème intimement lié à l'avenir de l'Humanité: Pour celle de Shanghai, les organisateurs ont opté pour l'urbanisation avec pour thème «Meilleure ville, meilleure vie».

Selon des responsables de la ville de Shanghai, plus de 43 milliards de dollars ont été investis pour l'organisation de cet événement, notamment pour la modernisation et le développement des infrastructures routières.

Source : Le Matin

Les médias audiovisuels seront au centre des séances de la 8ème semaine du dialogue national "Médias et société" prévues dans le cadre de la série de rencontres de l'instance en charge du dialogue.

L'instance tiendra ainsi, le 29 avril au siège du Parlement, une séance avec le directeur général de la Société nationale de la Radiodiffusion et de Télévision Marocaine (SNRT), M. Fayçal Laraïchi pour débattre de la situation actuelle du pôle audiovisuel public et de sa stratégie à l'avenir, indique un communiqué de l'instance en charge du dialogue. Elle aura une séance similaire l'après-midi avec le président et les responsables de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA).

L'instance organisera également une journée d'étude pour débattre du sujet des radios privées en présence des acteurs du secteur, un colloque sur le rôle et les missions du service public des médias audiovisuels et de la presse écrite et les principes d'exercice de la profession ainsi qu'une conférence sur les nouvelles technologies de l'information de la communication.

Le 26 avril prochain, l'instance aura une séance avec le président et les responsables du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) pour l'examen des besoins et attentes des Marocains du monde à l'égard des médias de leur pays d'origine. Un colloque sera organisé, par la suite, en partenariat avec le forum des journalistes marocains à l'étranger exerçant dans des entreprises de presse internationales.

Ces rencontres et colloques programmés par l'instance dans le cadre de ce dialogue comportent également l'organisation d'une journée d'étude, le 24 avril à Tanger, sur la presse régionale avec la participation d'experts venant d'Espagne et de France. Cette manifestation se tient en coordination avec la section locale du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) à Tanger.

Avec l'organisation des séances de cette 8ème semaine, l'instance du dialogue national aura ainsi tenu 21 séances de dialogue, avec une moyenne de 3 heures pour chaque séance, précise le communiqué.

Et d'ajouter que le contenu de ces séances servira de base pour l'élaboration de la synthèse des travaux du dialogue et du rapport général, dans la perspective de la rédaction du "Livre blanc" sur le rapport des médias avec l'ensemble des composantes de la société marocaine.

L'instance du dialogue est composée des présidents du Groupe lstiqlalien pour l'unité et l'égalitarisme, du Groupe socialiste, du Groupe de l'Authenticité et Modernité, du Groupe de l'alliance des forces démocratiques et progressistes, du Groupe de la mouvance populaire, du Groupe du Rassemblement national des indépendants, du Groupe de la Justice et Développement et du Groupe Constitutionnel, ainsi que du ministère de la communication, du Syndicat National de la Presse marocaine et de la Fédération marocaine des Editeurs de Journaux.

Source : MAP

Ce film documentaire présente l'expérience de trois femmes converties à la religion musulmane.

Se pencher pour décortiquer une réalité est le propre du film documentaire. Ce genre cinématographique, se définit sensible aux changements et aux mutations au sein d'une société. Ayant à l'esprit ces données, Mohamed Nabil, jeune réalisateur marocain résidant en Allemagne a décidé de produire un film documentaire sur une expérience humaine assez particulière.

Celle de trois femmes allemandes convertis à l'Islam. De la sorte, de fil en aiguille, ce film intitulé «Rêves de femmes» tisse la trame de cette expérience particulière. Le documentaire s'intéresse au quotidien de Barbara, Jessica et Christina, trois Allemandes ayant adopté la religion musulmane.

Tout commence lorsque Barbara prend la décision de se marier à un musulman. L'amour de l'homme la porte à l'adoration de la religion. Elle décide alors de se convertir à l'Islam et de terminer ses jours avec ce jeune homme qui a quitté son pays natal, la Turquie, à la recherche d'un avenir plus serein en Allemagne. Barbara révèle que le sentiment qu'elle a pour ce jeune musulman a changé sa vie et lui a apporté beaucoup de dissensions et de réprobation de la part de sa famille.

Les proches de Barbara vont souffler le chaud et le froid. Ils refusent, impérativement ce mariage. Barbara raconte dans ce film documentaire, comment les membres de sa famille sont allés jusqu'à refuser de lui adresser la parole à cause de sa nouvelle religion. Cela ne l'a pas empêchée de continuer sa vie d'institutrice aux côtés de son mari. A souligner que cette femme est voilée.

Contrairement à Barbara, Jessica n'a pas eu d'embarras après qu'elle soit devenue musulmane.

Ses parents ont approuvé sa décision et ils ont respecté son choix d'adopter le chemin de l'Islam. Le film révèle le soufisme modéré de cette jeune femme et la sérénité apparente de son quotidien.

De son côté, la troisième protagoniste, Christina, révèle une expérience assez riche. Cette spécialiste en psychologie raconte comment elle s'est trouvée confrontée à une série de questions et d'interrogations de la part de son entourage sur la religion musulmane après les attentats du 11 septembre 2001. Elle dit que sa nouvelle religion lui apporte un bonheur incomparable malgré l'opposition de ses proches et voisins.

De telle façon, « ce film met sous la lumière la vie quotidienne de ces trois femmes qui représentent une tranche sociale, en expansion, dans un pays occidental, connu par ses engagements démocratiques» déclare le réalisateur, Mohamed Nabil. Ainsi, ce Marocain d'Allemagne fait appel, également, à des spécialistes de la dialectique religion, société. Il dévoile une étude de l'observatoire des droits de l'homme de Berlin qui assure que l'image des musulmans est relativement négative en la république allemande.
Cette même étude de l'observatoire de Berlin, souligne que les moyens de communication et les journaux participent pour noircir cette image. Détail que refuse le réalisateur.

Ce dernier explique que « la presse allemande se limite à transmettre ce qui se passe au sein de la société.

Cette interactivité entre les deux est la seule et l'unique source des sujets ». Et d'ajouter que le choix des sujets émane, essentiellement, de la volonté de dévoiler la diversité d'une société.

L'Islam constitue en Allemagne la plus grande communauté religieuse derrière les religions chrétiennes. Les 3,3 millions de musulmans en Allemagne représentent environ 4 % de la population et viennent de quelque 40 pays. Le groupe de musulmans de loin le plus important, réunissant 2,6 millions de personnes, est composé de Turcs, suivis par les Marocains, les Afghans et les Iraniens. Environ 8 00 000 Musulmans possèdent la nationalité allemande. Près de 3000 mosquées et lieux de prière musulmans sont en Allemagne.

Source : Le Matin

Seul pays d'Afrique du Nord à avoir signé avec la France un accord sur la gestion concertée des flux migratoires, la Tunisie a abrité mercredi un forum franco-tunisien sur l'emploi.

Sur un contingent annuel de 9.000 Tunisiens pouvant travailler légalement dans plus de 70 métiers dans l'Hexagone, en vertu de cet accord signé en 2009 et ratifié en juillet dernier, seulement 2.500 placements ont été opérés en 2009.

Aussi, selon l'ambassadeur de France à Tunis, Pierre Menat, le forum tend-il à favoriser une "bonne application" de l'accord.

Pour le diplomate français, les pays méditerranéens font face aux mêmes défis et "c'est en les relevant ensemble que la région peut créer des emplois".

Il a rappelé, dans ce contexte, l'enveloppe de 23 millions d'euros accordée récemment par l'Union européenne à la Tunisie pour l'aider à promouvoir l'emploi et la formation.

Quelque 50 entreprises et organismes français étaient présents à ce forum, le premier du genre, à la recherche de profils de diplômés tunisiens à même de satisfaire leurs besoins en personnels.

Les secteurs ciblés étaient notamment l'informatique, les télécommunications, la plasturgie, le management, le bâtiment, le textile et le tourisme.

Considéré comme "la priorité des priorités" des programmes gouvernementaux, le chômage frappe de plein fouet les promus des universités tunisiennes qui injectent chaque année plus de 70.000 jeunes sur le marché de l'emploi.

L'idée centrale qui s'est dégagée des interventions est que la question de la migration et de la mobilité professionnelle doit être gérée de manière concertée en vue d'aboutir à des solutions pratiques qui prennent en compte les intérêts de toutes les parties en matière d'emploi et de lutte contre l'émigration clandestine.

Des études de la Banque mondiale citées dans une communication, prévoient que l'Europe connaîtra des déficits de main-d’œuvre estimés à 66 millions d'actifs à l'horizon 2050, alors que dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) la croissance de la population active dépassera les 40 millions.

Source : Nouvel Observateur/AP

 

Nicolas Sarkozy a tranché. Malgré l'avis défavorable rendu par le Conseil d'État en mars, le port de la burqa fera l'objet d'une mesure d'interdiction générale sur le territoire national. Un projet de loi sera présenté par le gouvernement. La décision a été arrêtée, ce mercredi matin, lors d'une réunion à l'Elysée, réunissant autour du chef de l'Etat, le premier ministre François Fillon, les responsables de la majorité et les présidents des groupes parlementaires.

Au lendemain des élections régionales, le président de la République avait évoqué la possibilité d'un projet de loi. Mais Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée, avait jugé que sa proposition de loi, déposée depuis plusieurs semaines et signée par 220 députés, permettrait de légiférer dans des délais plus brefs.

Finalement, le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne) aura eu gain de cause sur le fond (l'interdiction générale dont il était l'un des plus chauds partisans) mais pas sur la forme. L'interdiction passera par un projet de loi dans lequel Nicolas Sarkozy a demandé qu'on mette en avant comme arguments principaux la dignité de la femme et le respect des valeurs de la République. Selon un participant, le texte retenu par le gouvernement sera présenté en Conseil des ministres à la mi-mai et soumis à l'examen du Parlement en juillet. C'est la garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie qui défendra le texte face aux parlementaires.

Source : Le Figaro

Le débat sur l'immigration vient de refaire surface aux Etats-Unis après que l'Arizona a voté une loi très dure à l'égard des sans-papiers. L'affaire risque de remonter jusqu'à la Maison-Blanche.

Les sénateurs républicains John McCain et Jon Kyl présentent le plan en 10 points pour lutter contre l'immigration clandestine dans l'état de l'Arizona.

Le Parlement de l'Arizona a adopté, le lundi 19 avril, une proposition de loi très dure qui permet à la police d'arrêter toute personne suspectée d'être un immigrant clandestin. Des législateurs hispaniques en appellent déjà à l'intervention du président Obama si la gouverneure de cet Etat, Jan Brewer, ne met pas son veto au texte. "Elle doit s'opposer à cette proposition de loi et, si elle ne le fait pas, Barack Obama doit rappeler que le domaine de l'immigration relève du gouvernement fédéral", a déclaré le représentant démocrate de l'Illinois, Luis Gutierrez. La Maison-Blanche a pour sa part fait savoir qu'elle examinait déjà le texte. Il permet notamment à la police de procéder à une arrestation sur la seule base de "suspicion légitime" d'immigration clandestine, si la personne appréhendée n'a pas sur elle de permis de conduire ou de papiers d'identité. "C'est une folie de vouloir arrêter des gens parce qu'ils ont une certaine apparence ou qu'ils sont soupçonnés d'avoir enfreint les règles de l'immigration. Cela ne peut déboucher que sur une chose : la violation des droits civils les plus élémentaires, le délit de faciès", s'est insurgé Luis Gutierrez. Mais si ce démocrate critique les républicains, il lance également un avertissement à la Maison-Blanche, qui tarde selon lui à mener une réforme globale de l'immigration. "Au final, tout va dépendre du président des Etats-Unis et de l'énergie qu'il mettra ou non à réaliser cette réforme", fait observer Gutierrez.

De leur côté, les partisans de la loi de l'Arizona font valoir qu'elle donnera à la police les outils dont elle a besoin pour lutter contre les crimes commis par les immigrés clandestins. Russell Pearce, le principal auteur du projet de loi et membre républicain du sénat de l'Arizona, affirme que "la clandestinité n'est pas une race mais un délit". Jan Brewer a cinq jours pour prendre sa décision. Cette proposition de loi a attiré les regards de tout le pays vers l'Arizona, notamment après que le sénateur républicain de l'Arizona, John McCain, s'est déclaré en sa faveur. Le candidat déçu à la présidentielle de 2008 a sans doute voulu montrer par là qu'il abandonnait le soutien qu'il affichait auparavant à une réforme de l'immigration. Il fait face à une dure course à l'investiture républicaine en vue des élections législatives de mi-mandat, en novembre prochain. J.D. Hayworth, un ancien député, se prépare à le défier pour décrocher à sa place l'investiture du parti de l'Eléphant. Le député démocrate de l'Arizona, Raul Grijalva, dénonce "une volte-face complète" de la part de John McCain, rappelant que "la campagne de J.D. Hayworth l'a fait changer de position à plusieurs reprises". Mais si la proposition de loi est approuvée, elle risque d'être très rapidement remise en cause, puisque la Constitution américaine protège les citoyens contre les traques et les arrestations qui ne sont infondées.

Source : Courrier International

Trois mille neuf cent soixante dix personnes ont été naturalisées à Paris au cours du premier trimestre 2010, contre 2.077 pour la même période de 2009, relève PPrama la lettre hebdomadaire de la préfecture de police (PP). Pour cette année 2. 644 décrets ont déjà été remis au cours de cérémonies de naturalisation, contre 1. 921 au premier trimestre 2009 précise la PP qui indique qu'à ce rythme, "environ 16.000 ressortissants étrangers vivant à Paris pourraient acquérir la nationalité française en 2010, soit une augmentation de 52% par rapport à l’année dernière".

Depuis le 1er janvier 2010, il n’y a plus de double instruction des dossiers, l'une par le ministère de l’Immigration, de l'Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire, et l'autre par la préfecture de police. Désormais, la direction de la police générale (DPG) instruit les dossiers, le ministère l’Immigration, de l'Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire effectuant un contrôle sur les propositions favorables de naturalisation.

La généralisation de la procédure dite globalisée (instruction d'une demande par un seul et même agent) a ainsi permis de réduire les délais de traitement d'une demande, de 20 mois à moins de 6 mois, ce qui a abouti à la progression des naturalisations au cours du 1er trimestre 2010, selon la PP.

Source : Le Figaro

 

BANK Al Maghrib abonde dans le sens du ministère des Finances. Dans sa dernière note de conjoncture, la banque centrale confirme la bonne orientation globale de l’économie. «En dépit de la lenteur de la reprise des principaux partenaires du Maroc, la majorité des rubriques de la balance commerciale ont connu une nouvelle amélioration à fin février», certifie BAM. Preuve en est, le recul de plus de 7% du déficit commercial accompagné de la progression des recettes de voyages (10,5%) et des transferts MRE (7,4%). Partant, les exportations s’élargissent de 12,5% sur une année, sous l’effet du bond de 88% des ventes de phosphates et dérivés. Sans cela, les autres exportations n’avancent que de 2,5%. A l’inverse, les importations sont restées stables, malgré la montée en puissance de la facture énergétique de 18% atténuée par un recul de 3% des importations hors énergie. En revanche, les investissements directs étrangers ne cessent de se détériorer pour revenir de 6,4 à 2,4 milliards de DH entre 2009 et 2010. Les réserves de change ont, en outre, représenté 7 mois et 2 jours d’importations de biens et de services contre 7 mois en début d’année.

Engendrée depuis fin décembre 2009, la croissance du PIB révèle la progression surprenante de la valeur ajoutée non agricole qui se chiffre à 5,1%. Une progression, pour les équipes de BAM, qui tient de l’amélioration de l’industrie extractive (+25%), ainsi qu’aux hausses respectives de 4 et 6% des industries de transformation et du BTP. Idem pour l’activité touristique, du commerce et du transport qui, de l’aveu des équipes de BAM ont connu une nette reprise. Si le PIB non agricole progresse, la valeur ajoutée du secteur agricole risque de stagner. En effet, d’après les dernières données disponibles, une baisse de plus de 8% de la superficie semée en céréales compte tenu du retard des précipitations. Des précipitations qui ont un effet négatif sur les cultures de certaines régions. Toutefois, cette pluie a non seulement permis de porter le taux de remplissage des barrages à 95%, mais a également été bénéfique pour l’installation des cultures de printemps.

Concernant le secteur secondaire, comme nous l’annoncions dans notre édition du lundi 19 avril 2010, la production industrielle et l’utilisation des capacités de production augmentent. Idem pour le niveau de commande et les stocks de produits finis qui sont jugés supérieurs à la normale. A ce titre, les industriels tablent sur une progression de l’activité de l’ensemble des branches à court terme. Dans ce sillage, la situation de l’emploi s’améliore puisque le taux de chômage recule de 50 points de base à 9%. Une baisse qui comme le soutient la note, concerne aussi bien le milieu urbain que rural.

Parallèlement au niveau des finances publiques, la situation est grave. L’exécution des dispositions de la Loi de Finances 2010 s’est soldée par un déficit de 5,7 milliards de DH à fin février, contre un excédent de 2,6 milliards de DH un an auparavant. Selon BAM, ce recul est lié à l’augmentation des dépenses globales (38%). En effet, celles-ci ont été impactées par la reprise des dépenses de compensation, la contraction du solde des comptes spéciaux du Trésor et la hausse (1,4%) des recettes ordinaires. Pour leur part, les dépenses d’équipement ont baissé de 20% à 9,1 milliards de DH.

Côté monétaire, ça va mieux. L’assèchement des liquidités commence à s’estomper. En effet, les trésoreries bancaires subissent un impact positif de 268 millions de DH, en moyenne hebdomadaire, grâce à la hausse des avoirs nets de BAM et le reflux de la circulation fiduciaire. D’ailleurs, le déficit de liquidité baisse à 18,4 milliards de DH à fin mars contre 20 milliards un mois auparavant. Par conséquent, BAM a réduit ses interventions sur le marché à 18,8 milliards de DH. Et pour cause, au niveau de la création de monnaie, la tendance est à une croissance de la masse monétaire et au maintien du dynamisme du crédit. En effet, l’agrégat de monnaie M3 a maintenu son rythme de progression de 5%. En parallèle, le crédit bancaire augmente de 12% à fin février principalement en raison de la hausse de 13% des prêts immobiliers et de 24% des crédits à l’équipement.

Quant aux taux d’intérêts appliqués, l’évolution est plutôt mitigée. Le taux maximum des intérêts conventionnel des établissements de crédit, révisable tous les 1er avril a été de 14,26% contre 14,40% l’an dernier. Le taux moyen pondéré du crédit bancaire, de son côté, se situe à 6,63%. Toutefois, les taux du Bon du Trésor marquent une hausse. En somme, l’économie semble profiter de la frileuse reprise des pays industrialisés en attendant de réels signaux pour repartir de plus belle.

Source : L’Economiste

Organisée par le Centre de la Culture judéo-marocaine de Bruxelles (CCJM), en partenariat avec le CCME, cette exposition itinérante sera présentée à Bruxelles du 13 octobre au 14 novembre 2010, avant de voyager à la Bibliothèque Nationale de Rabat du 22 novembre au 31 décembre 2010, puis à Anvers du mercredi 12 janvier au vendredi 4 février 2011et à Séville du 16 février au 10 mars.

Une étude sur "l'impact des transferts collectifs sur le développement du Maroc" sera présentée, vendredi à Rabat, lors d'un atelier d'information, a indiqué un communiqué de l'Organisation Enda Maghreb.

S'inscrivant dans le cadre du programme DIAPODE (Diasporas pour le Développement), cette étude qui sera présentée pour la première fois vise à mettre en relief les initiatives des groupes de migrants marocains (associations, ONG, OSIM), en collaboration avec les acteurs de développement et s'intéresse également aux programmes de développement menés par les acteurs de développement au Maroc favorisant l'implication de la diaspora.

L'objectif général de ce programme consiste à mieux impliquer les diasporas dans les actions de développement, en vue notamment de contribuer à l'atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

Enda Maghreb est l'antenne décentralisée au Maroc de l'organisation non gouvernementale internationale Enda. Créé en 1972, Enda dispose du statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) et compte un réseau d'antennes dans de nombreux pays d'Afrique, d'Asie, d'Europe, d'Amérique centrale et du Sud.

Source : MAP



L'Association des cadres marocains en Amérique (AMPA) tiendra son 5ème colloque économique du 25 au 26 juin à Casablanca, annonce un communiqué de l'association.

Organisé en collaboration avec la Chambre américaine du commerce au Maroc, le colloque sera axé sur le marché des énergies renouvelables au Maroc et aux Etats-Unis et les opportunités d'investissement qui s'offrent au Maroc aux cadres et opérateurs américains, originaires du Maroc et de la région du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord.

Cette rencontre sera également une occasion pour présenter les dernières technologies dans le domaine des énergies renouvelables, ainsi que des success stories des entreprises opérant dans ce domaine.

Plus de 120 personnes, dont des membres de l'AMPA, des invités et des conférenciers des Etats-Unis et du Maroc avaient pris part au précédent colloque de l'AMPA, qui a examiné les moyens visant à faciliter l'accès des entreprises marocaines au marché américain et à promouvoir auprès des Américains l'image du Maroc comme destination touristique.

Association à but non lucratif constituée par des Marocains résidant aux Etats-Unis, L'AMPA s'assigne comme objectif de développer un réseau de professionnels et d'entrepreneurs des deux pays. Elle compte actuellement quelque 200 membres ayant une expérience d'au moins cinq ans dans le monde des affaires.

L'AMPA a déjà à son actif plusieurs colloques économiques au Maroc et manifestations à travers les Etats-Unis pour la promotion des opportunités d'affaires au royaume.

Source : MAP

Le conseil d'école d'un lycée de Madrid, réuni mardi après midi pour décider au sujet de la situation de la jeune élève marocaine interdite d'école pour port du voile, a décidé de maintenir son règlement intérieur interdisant de "se couvrir la tête" dans l'enceinte de l'école.

L'administration du lycée Camilo José Cela à Pozuelo de Alarcon (banlieue de Madrid), avait interdit, la semaine dernière, à Najwa Malha, âgée de 16 ans, d'entrer voilée en classe, lui permettant seulement de passer quelques heures de la journée dans la salle des visites afin de lui permettre de rencontrer ses camarades de classe.

Pour justifier cette mesure, l'administration du lycée avait argué que le règlement intérieur de l'établissement interdit "de se couvrir la tête en classe ou de s'habiller de manière provocatrice".

Le père de l'élève marocaine a présenté un recours contre cette décision devant le département chargé de l'Education de la région autonome de Madrid, première étape avant d'intenter un procès auprès du tribunal administratif.

Dans un communiqué remis aux médias, la direction du lycée affirme avoir décidé, à l'issue de la réunion convoquée pour examiner le cas de l'élève marocaine, de maintenir son règlement intérieur interdisant aux élèves d'assister aux classes "la tête couverte d'un voile ou d'une casquette".

La décision du Conseil d'école vient corroborer celle prise par le conseil des professeurs qui s'étaient opposés, dans leur majorité, à tout changement du règlement intérieur de l'école, en considérant que ce règlement ne pouvait pas être changé "pour une personne, encore moins sous pression".

Dans des déclarations à la presse, la Conseillère de l'éducation de Pozuelo (communauté autonome de Madrid), a affirmé que "l'indépendance du lycée et le pouvoir de décision du conseil d'école seront respectés", avant d'ajouter que "c'est aux parents de la jeune élève Marocaine de décider du retour ou non de leur fille au lycée". Elle a également précisé que la jeune élève marocaine dispose "dès maintenant" d' une place dans un autre centre public et que son transfert dépend de sa famille.

La décision de la direction du lycée vient porter un coup aux déclarations du ministre espagnol de l'Education, Angel Gabilondo, qui a souligné mardi que le droit à l'éducation doit être "au dessus" de toute autre considération.

"Je suis en faveur à ce que l'élève (marocaine) assiste aux cours en classe", a-t-il souligné dans une brève déclaration à la presse, ajoutant que c'est le droit à l'éducation qui doit prévaloir.

La situation de Najwa a provoqué, également, la réaction de l'Association des Travailleurs et Immigrés Marocains en Espagne (ATIME) qui a exprimé "son désaccord total avec cette décision discriminatoire".

"Ce type de mesures ne fait qu'encourager la discrimination et compliquer l'intégration", a regretté ATIME qui a exigé de l'administration du lycée d'"assumer ses responsabilités en procédant à la réadmission de l'élève marocaine en classe", tout en lui rappellent que le droit à l'éducation garanti par la Constitution prévaut sur le règlement intérieur de cet établissement.

La Fédération des entités religieuses islamiques d'Espagne (FEERI) a également dénoncé la situation de l'élève marocaine et adressé une lettre à ce sujet au ministère espagnol de la Justice.

Source : MAP

En février dernier, le Salon du Livre et de l'Edition de Casablanca mettait à l'honneur les “Marocains du monde”, sur une initiative du Conseil de la Communauté Marocaine à l'étranger (CCME).

Une initiative à pérenniser

Une initiative qui ne s'est pas restreinte à la durée toute limitée du salon, puisqu'elle a permis -quelque deux mois après- la mise sur le marché littéraire de deux traductions d'œuvres en arabe et en français. Deux parutions aux Editions Le Fennec permises grâce au concours du CCME en partenariat avec le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger (MCCMRE).

Il s'agit des ouvrages Le sommeil de l'esclave de Mahi Binebine (traduit du français vers l'arabe par Mohamed Idrissi), et de Je hais l'amour (une œuvre bilingue arabe-français) de Taha Adnan.

Une belle initiative qui permet aux lecteurs ne possédant qu'une seule de ces langues de découvrir un autre auteur marocain, ou une de ses œuvres jusqu'alors inaccessible, mais aussi de mieux faire connaître les œuvres des auteurs marocains du monde.

Ces deux premiers ouvrages sont d'ores et déjà disponibles en librairie au prix de 45 Dh.

Source : Aufait

Les ministères espagnols de l'Education et de la Justice ont appelé au respect de la liberté religieuse et de culte des élèves, en réaction à l'interdiction de classe décidée par un lycée de Madrid à l'encontre d'une élève Marocaine portant le voile, rapporte samedi la presse espagnole.

Le ministère de la Justice, à travers la sous-direction de coordination et de promotion de la liberté religieuse, a souligné que la liberté religieuse est garantie par la Constitution espagnole, et que "de toute évidence, une jeune fille qui porte le voile dans une école publique n'offense en aucune manière les droits fondamentaux des autres, ni porte atteinte à l'ordre public ".

"Il n'y a aucune loi qui interdit aux élèves de sexe féminin de porter le +Hijab+ et le droit d'être scolarisé dans des conditions dignes doit prévaloir sur toute autre considération", a souligné le ministère espagnol de la Justice, cité par la presse espagnole.

De son côté, le ministère de l'éducation, tout en affirmant "respecter l'indépendance des centres éducatifs dans la régulation des normes de convivialité", a souligné "la nécessité de respecter les croyances religieuses de tout un chacun".

Des sources du ministère espagnol de l'éducation, relayées par la presse espagnole, ont indiqué que "le droit à l'éducation" doit prévaloir dans ce genre de problématique, dans l'attente de la très attendue Loi sur la Liberté Religieuse, actuellement en cours d'élaboration par le gouvernement, et qui doit aborder ce genre de questions.

L'administration du lycée Camilo José Cela à Pozuelo de Alarcon (Près de Madrid), avait interdit, la semaine dernière, à Najwa Malha, âgée de 16 ans, d'entrer voilée en classe, lui permettant seulement de passer quelques heures de la journée dans la salle des visites afin que ses camarades de classe puissent lui prêter les cours qu'elle a manqués.

Pour justifier cette mesure, l'administration du lycée a argué que le règlement intérieur de l'établissement interdit "de se couvrir la tête en classe ou de s'habiller de manière provocatrice". Mais le père de l'élève marocaine a présenté un recours contre cette décision devant le département chargé de l'Education de la région autonome de Madrid, première étape avant d'intenter un procès auprès du tribunal administratif.

La situation de Najwa a provoqué la réaction de l'Association des Travailleurs et Immigrés Marocains en Espagne (ATIME) qui a exprimé "son désaccord total avec cette décision discriminatoire".

"Ce type de mesures ne fait qu'encourager la discrimination et compliquer l'intégration", a regretté ATIME qui a exigé de l'administration du lycée d'"assumer ses responsabilités en procédant à la réadmission de l'élève marocaine en classe", tout en lui rappellent que le droit à l'éducation garanti par la Constitution prévaut sur le règlement intérieur de cet établissement.

La Fédération des entités religieuses islamiques d'Espagne (FEERI) a également dénoncé la situation de l'élève Marocaine et adressé une lettre à ce sujet au ministère espagnol de la Justice.

Source : MAP

A l'approche des élections législatives du 6 mai prochain en Grande Bretagne, la question de l'immigration s'impose comme l'un des principaux sujets soulevés par les trois grandes formations du pays.

L'opinion publique du Royaume-Uni, pays ou l'immigration a toujours joué un rôle central au sein de l'économie, a été polarisé durant les dernières années entre ceux qui plaidant en faveur d'une tolérance à l'égard des immigrés et ceux qui appellent à un renforcement des frontières afin de réduire les flux migratoires.

Des chiffres publiés récemment par l'office de la statistique nationale britannique (ONS/officiel), ont montré que sous le coup de l'immigration, la population du Royaume-Uni, déjà le pays le plus surpeuplé en Europe, devra augmenter à 70 millions d'âmes dans les deux décennies qui viennent contre 62 millions actuellement.

Les politiciens britanniques s'accordent à dire que cette augmentation devra intensifier les pressions sur les services publics de la santé, de l'enseignement, du transport et de l'habitat, ce qui nécessite une gestion novatrice de cette question sensible.

Le parti travailliste, qui dirige le gouvernement sortant et que les conservateurs accusent d'avoir concouru à la hausse du nombre d'immigrés par sa politique trop tolérante, argumente que les flux migratoires à destination du Royaume-Uni sont toujours sous contrôle.

Le Premier ministre sortant et chef du parti travailliste, Gordon Brown, explique que le système d'immigration par points introduit par son gouvernement a permis une réduction notable du nombre d'immigrants arrivés sur le sol britannique, soulignant que son gouvernement devra poursuivre l'action, en cas de victoire lors du prochain scrutin, pour davantage de contrôle de l'immigration.

Le parti conservateur plaide, quant à lui, pour la mise en place d'un système de quotas pour les immigrés en-dehors de l'Union européenne.

Or, le parti libéral-démocrate auteur d'une ascension fulgurante dans les sondages, se démarque des positions des deux grandes formations, en proposant une amnistie pour les immigrés clandestins qui vivent depuis plus de dix années en Grande-Bretagne.

Aucun chiffre officiel n'est disponible sur le nombre de ces immigrés, mais la London School of Economics estime qu'il serait de l'ordre de 618.000 personnes.

Le parti, crédité de 30 pc dans les sondages réalisés cette semaine, propose, à cet effet, un plan, baptisé "chemin vers une citoyenneté méritée", prévoyant plusieurs conditions pour l'intégration de ces immigrés, dont une période d'essai de deux ans durant laquelle les candidats doivent prouver leur bonne conduite en travaillant régulièrement et en payant les taxes.

Or, des craintes persistent quant aux chances de réussite d'un tel plan d'amnistie. Le centre sur la migration, la politique et la société, relevant de l'université d'Oxford, a indiqué dans une récente étude, publiée par la presse, que le plan d'amnistie mis en œuvre, par exemple, par les Etats-Unis en 1986 n'a pas contribué à réduire les flux d'immigrés clandestins en Amérique.

Le nombre d'immigrés clandestins aux Etats-Unis a grimpé à 9,3 millions en l'an 2000 contre 2,7 millions en 1986, indique l'étude, rappelant qu'En Espagne, les autorités ont mis en œuvre six plans d'amnistie en 20 ans sans pour autant réduire le nombre d'immigrés clandestins.

Par ailleurs, un récent sondage réalisé par l'institut Ipsos-Mori a montré que 65 pc des électeurs britanniques sont en faveur du durcissement des lois sur l'immigration, contre 4 pc seulement se prononçant en faveur d'un assouplissement de ces lois.

L'aggravation de la situation économique en Grande-Bretagne serait la principale raison du renforcement de l'opposition des Britanniques aux immigrés.

Cette situation a été saisie par les groupes d'extrême droite, dont le parti national britannique, dont la popularité s'est renforcée relativement sur fond de la grogne publique à l'égard de la politique travailliste dans ce domaine.

Source : aufait/MAP

Douja Promotion ouvre bientôt un bureau de représentation à Paris. L’ouverture de cette première antenne à l’étranger permettra au groupe Addoha de cibler la clientèle MRE, qui représente déjà 10 à 15% de la clientèle.

Les MRE investissent essentiellement dans le logement économique et s’intéressent de plus en plus au haut standing. Le gouvernement encourage cette clientèle à accéder à la propriété immobilière à travers l’extension de la garantie Damane Assakane.

Source :
L'Economiste

 
 

La mosquée de Bradford en Grande-Bretagne a remporté face à une cinquantaine de concurrentes le concours "du plus beau minaret d'Europe" décerné mardi au Parlement européen à Strasbourg.

La mosquée Madni de Bradford, dont les quatre minarets ont été inaugurés l'an dernier, s'est imposée devant les mosquées de Stockholm, Rome, Grenade (Espagne) et Oslo, a précisé l'initiateur du prix, COJEP International, une ONG issue de l'immigration turque en France, partenaire de l'OSCE et du Conseil de l'Europe.

Un jury "multiconfessionnel, multiethnique et regroupant des membres de divers horizons" - dont un rabbin, une théologienne protestante suisse, un prêtre de l'Eglise anglicane et des représentants du Conseil de l'Europe - a examiné au total 53 édifices religieux, implantés dans 13 pays du continent.

Seuls les minarets construits il y a moins de 50 ans ont été retenus: "nous avons refusé tous les minarets +historiques+, comme ceux d'Andalousie, de Bosnie ou celui de Paris, car nous voulions que le concours reste lié à l'islam issu de l'immigration récente", a expliqué un responsable de l'ONG Veysel Filiz.

Le jury a décidé en fonction de critères esthétiques, mais aussi de "l'adaptation du minaret au tissu urbain existant".

L'idée du concours était de montrer que "les minarets ne doivent pas véhiculer des peurs ou des préjugés", a ajouté M. Filiz.

"Les mosquées doivent sortir des caves, être visibles de loin, car c'est obligatoire pour que l'islam en Europe fonctionne de manière transparente, que les mosquées soient ouvertes à la société. Si l'islam se cache dans les caves, on ne peut pas savoir ce qui se dit dans les prêches", a-t-il encore argumenté.

L'initiative a été vivement critiquée par des groupes d'extrême droite, notamment sur internet, et a fait l'objet de messages et caricatures injurieux, selon M. Filiz: "Cela montre que notre travail dérange et qu'il va dans le bon sens".

 Source : La Croix/AFP

Une rencontre sur "les compétences d'origine marocaine en Espagne" se tiendra, le 24 avril à Barcelone, à l'initiative du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME).

Organisée en collaboration avec la Fédération des Entités Culturelles Catalanes d'origine Marocaine (FECCOM), la rencontre qui se tiendra au siège de l'Institut Européen de la Méditerranée (IEMed), devra réunir plusieurs compétences scientifiques techniques et économiques d'origine marocaine installées en Espagne, particulièrement en Catalogne, région autonome du Nord-est, où se concentre une forte communauté marocaine.

Plusieurs tables-rondes figurent au programme de la manifestation, notamment "les compétences en Espagne et au Maroc: Défis et opportunités", "Collaboration sociale, culturelle et scientifique des compétences: quelques témoignages d'ici et d'ailleurs", "Promotion de l'échange scientifique et universitaire entre les universités espagnoles et marocaines" et "Des expériences dans la promotion de la petite et moyenne entreprise des Marocains résidant en Espagne".

Le CCME a mis en place un groupe de travail "compétences scientifiques techniques et économiques pour un développement durable", chargé d'entamer des consultations auprès de la diaspora marocaine, rappelle-t-on.

L'initiative du CCME vise à associer la communauté marocaine à l'étranger et à promouvoir des stratégies innovantes pour la contribution de tous les Marocains à l'essor économique et social du pays.

Source : MAP

La communauté marocaine établie aux Etats-Unis a changé de visage au cours de la dernière décennie, devenant de plus en plus diversifiée et regroupant un nombre croissant de femmes à la fois hautement qualifiées et très actives au sein de leur environnement immédiat.

-Par Nadia El Hachimi-

Ce nouveau visage de l'émigration est d'ailleurs représenté par une nouvelle génération de marocaines ayant des profils plus pointus, un potentiel qui ne cesse de croître et une identité qui cherche à se préserver.

+ Les marocaines d'Amérique: un potentiel qui ne cesse de croître+

Pour Aicha Lahlou, jeune marocaine établie depuis quatorze ans aux Etats-Unis, cette définition "se rapporte de plus en plus à la nouvelle génération des marocaines" résidant au pays de l'oncle SAM.

Cette jeune cadre qui occupe le poste de responsable du programme du Maghreb et Moyen orient au centre international des entreprises privées de la Chambre du Commerce américaine, est un exemple de cette nouvelle vague de femmes qui jonglent aisément avec trois langues et offrent une image moderne de la femme marocaine.

Aicha, qui a même décroché un doctorat en relations internationales de l'université de Houston en 2005, reconnait, cependant, qu'il n'a pas été toujours chose aisée de s'imposer en tant que femme dans des domaines jusque là considérées comme étant l'apanage de la gente masculine.

"Outre les problèmes habituels de la barrière linguistique, les femmes immigrées établies aux Etats-Unis ont la double tâche de s'intégrer dans leur pays d'accueil et de préserver leurs origines", explique-t-elle à la MAP.

La communauté marocaine aux Etats-Unis "n'apparaît plus comme un bloc monolithe mais plutôt comme un groupe multiforme qui à cette singularité de comporter un nombre croissant de femmes ayant des parcours professionnels sensiblement différents de ceux des premières générations", relève Aicha.

Sa jeune sœur Zahra, 24 ans, estime, pour sa part, que la jeune génération des femmes originaires du Maroc a commencé à s'imposer de manière plus visible au sein de leur communauté immédiate en faisant montre d'un esprit de détermination et de persévérance.

"Ces femmes ont su prouver qu'elles sont capables de réussir dans leur entreprise et d'exceller sur le plan académique", fait observer Zahra Lahlou de l'Advisory Board Company, un think tank spécialisé dans la santé publique servant quelques 2.500 hôpitaux et entreprises du secteur.

+ Les femmes marocaines appelées à s'investir davantage dans leurs pays d'origine+

A ses yeux, la nouvelle génération des femmes marocaines, dont elle fait partie, comporte un nombre croissant de titulaires de diplômes universitaires poussés, de médecins, de biologistes, de scientifiques et de spécialistes, qui pourraient tisser des liens avec leur pays d'origine à travers des associations de développement locales.

Une opinion défendue par Yasmine Hasnaoui, professeur de culture marocaine à Amherst College au Massachusetts (nord est), qui a tenu à souligner la nécessité pour les femmes de la Communauté marocaine d'investir leurs connaissances et les mettre à profit dans leurs pays d'origine.

Bien qu'elle déplore "le timide investissement de cette jeune génération dans des projets d'envergure au Maroc", cette membre du réseau Home of Moroccan Educators and Moroccan Students in America (HMEMSA) note, toutefois, que cette tendance est en train de s'estomper, donnant lieu à des échanges et à une multitude de projets dirigés par ces femmes.

Pour Amal Lefhal, l'une des rares femmes marocaines à travailler dans le secteur de l'immobilier, cette nouvelle génération de femmes est dotée de tous les outils nécessaires pour réussir tant aux Etats-Unis qu'ailleurs.

"Il faut juste y croire et se fixer un but afin de réaliser ses objectifs", soutient elle, relevant que la femme marocaine est "un véritable vivier de compétences", qui a un rôle majeur à jouer dans la promotion de l'image de la femme arabe et musulmane.

Source : MAP

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