mercredi 27 novembre 2024 21:41

Le Congrès Marocain du Canada (CMC), Chapitre Québec, section Grand Montréal, a organisé dimanche soir des élections en vue de constituer son Conseil d'administration qui sera composé de 17 administrateurs.

A l'issue de l'Assemblée générale constitutive, qui a été présidée par Maitre Tony Sciascia président du Congrès des italo-canadiens du Québec, les votants ont élu les 17 membres du conseil parmi 62 candidates et candidats.

Voici par ailleurs la liste des membres élus:. Yasmine Abdelfadel, Amal Abhir, Amine Elarbi, Said Amiri, Abdessamad Bouabid, Hicham Elhaous, Souad Elhaous, Idriss Ettabaa, Mohamed Jaouad, Abdelmajid Jerroumi, Awatif Lakhdar, Majida Lamnini, Lahcen Moumen, Abdelillah Omary, Yahya Rahmani, Driss Slaoui, Ahmed Taiab.

Quelque 574 personnes s'étaient inscrites sur la liste des votants, 168 de ses personnes ont participé à l'Assemblée générale constitutive et 157 ont effectivement voté.

Le Conseil d'administration tiendra prochainement sa première réunion afin de constituer ses instances, désigner ses délégué(e)s et entamer l'élaboration de son programme d'action.

Le Congrès Marocain du Canada est une structure fédérée de la communauté marocaine au Canada dont l'objectif est de "défendre de manière unifiée et efficace les intérêts de la communauté marocaine au Canada en fournissant l'appui nécessaire au mouvement associatif au Canada et en favorisant la promotion de l'identité culturelle marocaine dans sa richesse et sa diversité, la défense des droits de la communauté des pesonnes originaires du Maroc aussi bien dans le pays d'accueil que dans le pays d'origine, et en renforçant les liens économiques et socioculturels entre le Maroc et le Canada".

Un groupe de travail transitoire nommé le Groupe de Travail des Marocains du Canada (GTMC), composé de volontaires marocains de différentes régions du Canada, a travaillé à la création de cette structure depuis novembre 2008. Des représentants de différentes régions du Canada ont participé aux travaux ayant mené à l'élaboration d'un projet de charte et à la création du Congrès Marocain du Canada.

La charte prévoit un conseil d'administration composé de 25 délégués qui représenteront 10 régions principales au Canada où résident un nombre important de Marocains. La grande région de Montréal y sera représentée par 9 délégués.

Source : MAP

Une campagne mondiale pour mettre au défi les Etats de mettre fin aux violations des droits des migrants sera lancée à travers le monde le 18 décembre. Des évènements organisés à Bruxelles, Le Caire, Genève, Kuala Lumpur, Nairobi, New York et Paris donneront le coup d'envoi d'activités sur tous les continents pour marquer le 20ème anniversaire de l'adoption de la Convention des Nations Unies sur la Protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille en 1990.

La campagne portera dans la rue et devant les Parlements la demande adressée aux gouvernements de mettre fin immédiatement aux violations étendues des droits de l'homme des migrants à travers le monde en ratifiant cet instrument central de protection des Nations unies. Les estimations des Nations unies montrent qu'en 2010, 214 millions de personnes résideront en dehors de leur pays de naissance ou de nationalité. Près de la moitié de ceux-ci, 95 millions selon les calculs de l'Organisation internationale du travail (OIT), sont actifs économiquement en tant que travailleurs migrants.

Avec leurs familles, ils forment la majeure partie des migrants internationaux. La plupart des pays du monde sont affectés de fait par les migrations en tant que pays d'origine, de destination et/ou de transit. « Bien que pour nombre d'individus migrer est une expérience positive, pour bien d'autres la migration se fait sous la contrainte et au-devant de nombreuses épreuves dans le pays de destination » a souligné Carla Edelenbos du Haut Commissariat aux droits de l'Homme des Nations unies et coordonnatrice du Steering Committee de Global Campaign. « Les travailleurs migrants, dans le monde entier, demeurent des victimes faciles de toutes sortes d'abus, de discriminations et d'exploitation de la part de trafiquants ou d'employeurs. Cela démontre une nécessité urgente pour les Etats de ratifier la Convention ».

La Convention sur les migrants reconnaît la vulnérabilité particulière des migrants et promeut des conditions humaines et légales de travail et de résidence. Elle met à disposition des conseils sur l'élaboration de politiques migratoires qui ne peuvent être efficaces que lorsque fondées sur des règles juridiques et le principe de légalité. La ratification de cette convention est cruciale au combat contre les abus et l'exploitation des migrants.

42 Etats ont ratifié cette convention depuis son adoption par l'Assemblée Générale des Nations unies en 1990, 15 autres l'ont signé (la signature étant l'étape préliminaire à la ratification). La campagne est lancée par le Steering Committee de Global Campaign sur la Convention sur les droits des migrants, un forum unique entre agences de l'Onu, organisations internationales et organisations de la société civile.

Source : Sud Online

Accompagnée par sa formation Arabesque, la cantatrice Samira Kadiri s'est produite, récemment, dans le cadre du festival des «Nuits d'Orient».

Sa prestation de dimanche dernier au Théâtre de la Fontaine d'Ouche a été des plus réussies où elle a offert au nombreux public présent une nouveauté de son riche répertoire qu'elle a intitulée «Andalusiat, d'une rive à l'autre», délivrant un message des plus forts : celui de la paix et du dialogue entre les peuples. Son souci le plus profond est de ressusciter les trésors de musiques et de chants lyriques, où un savant mélange de chants andalous se trouve enraciné dans la culture du bassin méditerranéen.
Cette culture que maîtrise parfaitement la chanteuse lyrique Samira Kadiri, menant, à chaque fois, son public dans de beaux voyages, tout en le subjuguant avec sa voix pure et sa sensibilité profonde, dénotant d'un grand talent artistique.
Son slogan est de donner le meilleur d'elle-même dans tout ce qu'elle entreprend dans sa vie, car pour Samira la femme a beaucoup de compétences qu'elle doit mettre au service des autres.

«L'organisation du Festival « Voix de femmes » est une réponse claire pour dire que les femmes seules peuvent, elles aussi, être à la hauteur d'un grand événement et possèdent tous les atouts pour le réussir », souligne-t-elle, ajoutant qu'elle se considère comme une ambassadrice qui a pour message essentiel celui du respect des potentialités de la femme, puis d'un fort dialogue culturel entre tous les peuples de la planète ».

«Andalusiat, d'une rive à l'autre » véhicule tout à fait ce message proposant un répertoire très diversifié et riche en différentes langues, dans l'objectif de réhabiliter une tradition andalouse commune aux trois grandes cultures (juive, chrétienne et musulmane), la situant plus exactement à l'époque médiévale et à la Renaissance.

Ce sont, donc, des mélodies arabo-andalouses en arabe, des romances et des ballades séfarades en latino, des cantigas du roi Alfonso en espagnol, des chants troubadours en langue d'oc qu'interprète Samira Kadiri avec sensibilité grâce à sa voix cristalline qui porte bien ces messages.

Sa longue recherche effectuée pour la réalisation de ce projet fut récompensée. «C'est un travail que j'ai mené avec beaucoup d'ambition et de volonté en fouillant dans des manuscrits à la bibliothèque de Madrid, puis en cherchant sur des miniatures religieuses qui révèlent que la musique andalouse existe dans plusieurs traditions. J'ai eu le coup de foudre pour les cantigas,
j'ai constaté qu'il y a beaucoup de connections et de ressemblance entre tous ces chants, prouvant que ces traditions sont de la même culture», précise Samira.

En effet, on retrouve ces mêmes morceaux de musique traditionnels de l'époque médiévale au Maroc, en Espagne, en Grèce, en Turquie, en Syrie, en France, en Italie... et que Samira Kadiri fait revivre en s'accompagnant d'instruments à cordes classiques, comme le violon et le violoncelle, et d'autres orientaux tels le oud, le qanun, le nay et la percussion). Un brassage des plus exceptionnels entre l'Orient et l'Occident.

Avec ce projet de «Andalusiat, d'une rive à l'autre», la chanteuse lyrique prouve encore une fois sa passion pour ce genre musical et sa capacité de le répandre un peu partout dans le monde pour offrir des moments de partage et de communion.
Son agenda ne désemplit plus, car après sa prestation en Espagne, dans le cadre des Rencontres maroco-espagnoles, et celle de Dijon en France, d'autres projets l'attendent pour cette fin d'année, dont celui de l'orchestre philharmonique du Maroc avec sa formation Arabesque.

Une artiste très ambitieuse

Chanteuse lyrique, comédienne et chercheuse en musicologie, cette soprano de renommée internationale occupe plusieurs postes de responsabilité, notamment celui de directrice du Festival international «Voix de Femmes» de Tétouan, directrice de la Maison de la Culture de Tétouan et présidente de l'association «Ecume au Maroc» pour favoriser les échanges intellectuels en Méditerranée. Samira Kadiri a, aussi, à son actif plusieurs distinctions comme celle de première femme de l'année 2007 décernée par le Lobby européen des femmes, puis sa consécration, en 2008, par le Prix «Al Farabi» remis par le Comité national de la musique du Maroc, relevant du Conseil international de la musique de l'UNESCO.

Un parcours qu'elle a tracé à pas sûrs et avec une réflexion très profonde.

Source : Le Matin

M. Omar Zniber, ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des Organisations internationales en Autriche a fait savoir, lundi au Caire, que le Maroc a démantelé plus de 1800 "réseaux criminels de trafics des êtres humains".

Au Maroc, "le nombre de candidats à la migration illégale a baissé de 62 pc depuis 2004, alors que plus de 1800 réseaux criminels de trafics des êtres humains ont été démantelés", a dit M. Zniber, qui intervenait lors de la 2ème séance d'une conférence méditerranéenne de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), tenue sous le thème "Vers une stabilité et une sécurité accrues".

Tout en rappelant les initiatives prises au cours des dernières années pour une gestion réussie des politiques migratoires, notamment dans le contexte euro-méditerranéen et africain, le diplomate a relevé que "le Maroc, désormais pays de départ, de transit et d'accueil des migrants intègre la question de la migration dans une approche globale".


"Pour le Maroc, la corrélation est extrêmement forte entre l'encouragement des flux légaux et la lutte en amont contre la migration illégale", a-t-il poursuivi, plaidant pour la mise en place, notamment en période de crise, de nouvelles formes de migrations organisées avec les pays d'origines (migrations saisonnière, temporaire et circulaire).

A cet égard, il a rappelé certaines initiatives réussies de partenariat entre le Maroc et l'Union européenne en matière de gestion de la migration économique à court terme.


Après avoir fait remarquer que la crise financière mondiale s'est répercutée considérablement sur les transferts d'argent d'immigrés notamment dans les pays ayant de fortes communautés établies à l'étranger, il a souligné le poids des recettes dans le système bancaire marocain, qui ont atteint 25 pc du total des dépôts entre 2004 et 2008.


Tout en faisant savoir que la crise financière accentue la pauvreté au sein de populations immigrées dans les pays de destination et parmi les personnes et les secteurs bénéficiant des transferts dans les pays d'origine, l'ambassadeur marocain a appelé pour à la mise sur pied des bases d'une politique innovante en la matière.


Abondant dans le même sens, M. Zniber a souligné l'impératif pour les pays de destination de lutter contre la "marchandisation" des immigrés en mettant leurs droits au coeur de toutes les politiques migratoires, notamment ceux concernant la protection et le renforcement des droits socio-politiques.


"Les gouvernements des pays de destination doivent prendre conscience et informer sur le rôle positif que peuvent jouer les migrants dans la croissance et le redressement économiques (...) Ils ne doivent pas céder à la tentation de restreindre l'accès à l'emploi ou de fermer leurs frontières aux migrants en période de crise économique", a-t-il insisté.


Dans le même ordre d'idées, il a plaidé pour l'élargissement de l'accès légal aux marchés du travail notamment par la promotion de nouvelles formes de migrations, la lutte contre les discriminations et les stéréotypes, le renforcement du dialogue régional sur la migration, ainsi que l'information et l'éducation.


Pour ce qui est des mesures d'ordre économique, financière et sociale, il a insisté sur la nécessité de la mise en place d'une politique à long terme pour minimiser au maximum les conséquences des flux migratoires sur le plan de la gestion de la sécurité à travers l'encouragement d'une immigration bien réglementée, "au delà du +marchandisage+, mais par la correction des déséquilibres économiques en particulier entre les deux rives de la Méditerranée".


Il a aussi plaidé pour l'encouragement des transferts en matière du savoir et savoir-faire des immigrants et la mise en place des modèles de croissance où la migration est conçue comme une partie intégrante de la solution, ainsi qu'un système de formation et de requalification d'immigrants pour leur permettre de s'adapter aux changements et aux aléas du marché de travail.

Cette conférence de deux jours, ouverte lundi matin, portera sur plusieurs thèmes se rapportant notamment aux aspects militaires de la sécurité dans l'espace de l'OSCE et de la Méditerranée, aux perspectives de coopération entre l'OSCE et les pays méditerranéens, au dialogue pour la prévention des conflits et à la migration et aux droits de l'Homme.


Source : MAP

L'Union européenne et les Nations unies ont lancé jeudi dernier l'Initiative conjointe sur la migration et le développement (ICMD). «Elle est destinée à appuyer les organisations de la société civile et les autorités locales dans le domaine de la migration et du développement», a expliqué Johannes van der Klaauw, président du Groupe thématique migration du système des Nations unies au Maroc.

Le Maroc est l'un des 16 pays destinataires de cette initiative qui vise à endiguer les flux migratoires via l'encouragement des diasporas à contribuer dans le développement socio-economique de leur pays d'origine. Pour bénéficier de cette initiative, ces 16 pays ont présenté une centaine de projets dont 55 ont été retenus au Maroc, 7 projets ont été sélectionnés. Une enveloppe de 1,3 millions d'euros (14,8 millionds de DH) sera dédiée à leur financement.

Ces projets présentés par des consortiums euro-marocains constitués d'ONG, de fondations, de décideurs et autres institutionnels, portent sur quatre secteurs d'activités. Ils touchent en l'occurrence: les transferts de fonds de migrants, les communautés migrantes, les capacités des migrants et les droits des migrants.

Plus précisément, ils concernent l'amélioration de la situation professionnelle des femmes dans la province de Khouribga ou l'émigration est dirigée vers l'Italie, un projet d'aviculture à Ouled Daoud Azekhanine, la mise en réseau d'associations pour améliorer la qualité et la pertinence des actions de développement local. Une attention particulière à été apportée à l'Oriental à travers l'encouragement du tissu productif et le renforcement de la capacité d'agir des migrants marocains résidant dans la communauté autonome de Murcie. Les projets sélectionnés concernent également la promotion des droits des migrants subsahariens au Maroc, la mutualisation des compétences des migrants et la formation des femmes qui migrent chaque saison en Espagne pour mettre leur expérience et l'expertise qu'elles ont pu acquérir au service du développement local.
«La coopération Maroc-UE dans le domaine de la migration a connu un progrès considérable, notamment avec le statut avancé. Le Maroc est devenu un partenaire dont le rôle est indéniable dans tous les projets de l'Union en matière d'immigration», a estimé, Eneko Landaburu, ambassadeur et chef de la Délégation de la Commission européenne au Maroc. Cette coopération qui concerne, entre autres, les migrants illégaux, l'appui aux pays tiers en matière d'immigration, s'est concrétisée en 25 projets et initiatives pour un montant de 1 milliard de DH. A signaler que l'ICMD qui dispose d'un budget de 15 millions d'euros, est financée par le Programme thématique de coopération avec les pays tiers dans le domaine des migrations et de l'asile 2007/2013, de l'UE. L'Initiative est mise en place par le bureau du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à Bruxelles en partenariat avec l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), l'Organisation internationale du travail (OIT), et le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP).

Source : L'Economiste

Les 18 et 19 décembre, Marrakech abritera la deuxième rencontre des "Marocaines d'ici et d'ailleurs". Sous le thème "féminisation de la migration: dynamiques internationales et spécificités marocaines", cette rencontre devrait réunir près de 400 femmes issues des milieux universitaire, politique, culturel, associatif et économique pour débattre des mutations de l'émigration et créer un réseau.

Organisée à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), la rencontre de Marrakech réunira des femmes résidant au Maroc, en Europe, en Afrique subsaharienne, dans plusieurs pays arabes ou encore, en Amérique.

A travers cette manifestation, les organisateurs veulent créer "un rendez-vous régulier de réflexion sur les mutations de l'émigration et un moment privilégié de rencontre entre femmes du Maroc et de l'émigration".

Une rencontre, deux évènements

Les participantes auront le choix de prendre part aux travaux d'un colloque scientifique animé sous le thème la "féminisation de l'immigration marocaine", ou de participer à trois ateliers dans un espace intitulé "Echanges et partenariats".

Selon les organisateurs, le "séminaire scientifique permettra de prendre connaissance des travaux les plus récents sur les Marocaines émigrées dans la plupart des pays d'immigration, tout en procédant à une approche comparative avec d'autres migrations féminines comme les Mexicaines ou les femmes philippines". Près de 30 chercheurs du Maroc et de 8 pays étrangers sont attendus à ce colloque.

L'espace "Echanges et partenariats" sera réparti en trois ateliers thématiques: "Engagements civiques", "Accès aux droits et lutte contre les vulnérabilités" et "Partenariats pour le développement et mobilisation des compétences".

"Ces ateliers permettront aux participantes de présenter leurs expériences et projets et de procéder à des échanges sur les bonnes pratiques développées dans leurs divers pays de résidence."

Les organisateurs

Des parlementaires, des élues locales du Maroc ou issues de l'immigration ainsi qu'une centaine d'associations devraient prendre part à ces ateliers.

Rappelons qu'en tant qu'institution consultative, le CCME a pour principales missions d'assurer le suivi et l'évaluation des politiques publiques du Maroc envers ses ressortissants établis à l'étranger et d'étudier les enjeux et les défis que soulève l'émigration dont le thème est la féminisation de l'émigration.

Source : Aufait

Un Office méditerranéen de la jeunesse doit être créé en janvier 2011 en vue de piloter la mobilité des étudiants dans cet espace, selon la recommandation d'un séminaire ministériel sur la "promotion de la mobilité des jeunes dans l'espace méditerranéen" lundi à Paris.

La France, la Suède (présidence de l'Union européenne), Chypre, la Croatie, l'Egypte, l'Espagne, la Grèce, Malte, le Maroc et le Monténégro ont appelé les Etats membres de l'Union pour la méditerranée (UPM) à "créer un office méditerranéen de la jeunesse, dont la première mission serait de mettre en oeuvre un projet pilote pour la mobilité des jeunes (étudiants et jeunes professionnels" dans l'espace méditerranéen, selon la recommandation adoptée par le séminaire.

Le projet doit parvenir à faciliter la libre circulation des étudiants de certaines filières universitaires d'excellence, organiser l'accès de ces étudiants à des bourses méditerranéennes et leur permettre de bénéficier d'une première expérience professionnelle dans le pays méditerranéen de leur choix.

La France va mobiliser un million d'euros pour financer les premières bourses, a annoncé son ministre de l'Immigration, Eric Besson.

Trois conférences d'experts doivent être organisées avant le lancement du projet, en 2010 : Office méditerranéen de la jeunesse, filières d'enseignement supérieur, bourses, stages et réseaux de parrainage et enfin visa et titre de séjour.

Le Maroc, Chypre et le Monténégro ont proposé de les accueillir et une réunion de synthèse doit se tenir à Paris en septembre 2010.

"En encourageant les migrations circulaires on mettra fin à la fuite des cerveaux", a commenté M. Besson qui a signé il y a deux semaines des accords sur la mobilité des jeunes avec trois pays : la Macédoine, le Monténégro et la Serbie.

Le ministre suédois pour la Migration et la Politique d'asile a plaidé pour une politique flexible permettant d'"accueillir de plus en plus d'étudiants étrangers" car "l'UE doit faire face à une compétition accrue du Canada et des Etats-unis".

Source : VousNousIls.fr

Discussion du dernier ouvrage de l'auteur marocain Anouar Majid, fondateur et président du Center for Global Humanités à l'Université de la Nouvelle Angleterre, au Maine (Etats-Unis).

Dans le cadre de la promotion et la valorisation de la culture marocaine, la prestigieuse université américaine George Washington a récemment abrité un évènement très important. Il s'agit de la discussion du dernier ouvrage de l'auteur marocain Anouar Majid, fondateur et président du Center for Global Humanités à l'Université de la Nouvelle Angleterre, au Maine (Etats-Unis). Cet évènement se veut une opportunité de présenter et lire ce livre intéressant qui marque l'histoire des Mauresques à travers les temps. En partenariat avec l'Institut des études du Moyen-Orient et l'ambassade du Royaume du Maroc, l'université George Washington, a abrité cet évènement d'envergure qui porte sur la présentation de l'ouvrage "Nous sommes tous des maures: fin à des siècles de croisades contre les musulmans et autres minorités". Cet évènement a enregistré la présence d'un parterre d'intellectuels et d'universitaires arabes et américains, en présence de l'ambassadeur de l'Espagne aux États-unis. Dans son allocution d'ouverture, Aziz Mekouar, ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, a mis en relief l'importance
de tel évènement pour faire connaître l'histoire des Maures.

"We are all moors" (Nous sommes tous des maures) est le dernier ouvrage de l'universitaire marocain Anouar Majid, sur la tragédie des musulmans, généralement connu sous le nom Maures en histoire de l'Espagne.

Dans un premier temps, les Maures ont eu une autonomie complète, mais, sous la pression de l'Église, les autorités espagnoles avaient annulé leur politique libérale et contraint leurs sujets musulmans à choisir entre la conversion à la foi catholique ou quitter le pays. Ceux qui n'avaient pas d'autres choix que de rester convertis et sont devenus des Moresques. De telles conversions, cependant, ne rend pas les Moresques membres à part entière de la société espagnole, car ils avaient du sang et de la foi islamique de leurs ancêtres. Ils étaient soupçonnés d'être une menace potentielle pour la sécurité nationale de l'Espagne. Et donc, que l'Espagne a commencé à perdre son pouvoir en Europe, il est apparu sur les Moresques non protégés et, en 1609, a décidé de les expulser hors du pays. Cette année se terminant en 2009, marque donc le 400e anniversaire de cette horrible affaire de nettoyage ethnique qui a été condamnée par d'éminents écrivains comme Voltaire et hommes d'état comme Richelieu.

Mais le livre est sur les leçons de l'histoire aussi. Il montre comment la politique espagnole envers les musulmans et les juifs est lié au racisme nazi dans le 20ème siècle et la façon dont les questions brûlantes de l'immigration en Europe et aux États-Unis aujourd'hui sont liées à ce qui est arrivé aux Maures en Espagne du 15ème siècle. 'Le Maure, dans ma lecture, est devenu le prototype de toutes les minorités modernes, y compris - et cela mai surprendre beaucoup - les Juifs" relève M. Majid.

Et d'ajouter "Dans la mesure où nous croyons encore à l'idée de «nation». C'est-à-dire une entité unifiée par la religion, la langue, ou même de course - donc, je le crains, nous trouverons toujours des« minorités »pour bouc émissaire et persécuter. Nous devons accepter le fait que nous sommes tous des Maures, les étrangers et différents et que la seule chose que nous avons en commun est notre humanité et son destin précaire dans un monde global et inter connecté. Mai il est utile de rappeler, aussi, que nous essayons souvent de défendre ce que nous avons déjà perdu», a confié M. Anouar Majid.Pour rappel, une pléiade d'activités est organisée par l'ambassade marocaine dans les prochains jours en l'occurrence la projection de film "Nuba of Gold and Light" de la cinéaste Izza Genini en janvier prochain. «Nous avons trace un programme diversifies pour chaque mois afin de donner une bonne image du Maroc ainsi promouvoir la culture marocaine», nous confie Aziz Mekouar, ambassadeur du Maroc aux Etats-unis.

Source : Le Matin

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