lundi 23 décembre 2024 06:40

L'Europe a une monnaie, un marché unique et un espace sans frontière de Marbella jusqu'à Tallinn. Elle s'apprête à choisir un seul visage pour sa présidence. Mais, sur la question des réfugiés, le beau miroir se brise en vingt-sept morceaux. Dix ans après les premières avancées vers une règle du jeu commune, les juristes parlent de la «loterie du droit d'asile» dans l'UE. L'ONU et son Haut-Commissariat dénoncent des disparités criantes.

Les statistiques suffisent, à l'heure où l'Europe consacre fièrement l'asile dans l'article 18 de sa charte des droits fondamentaux. Un Tchétchène parvenu au cœur de l'Europe a 63 % de chances de décrocher le précieux statut en Autriche ; et rigoureusement aucune dans la Slovaquie voisine. Tous les espoirs sont permis à un Somalien débarqué à Malte, mais il ferait mieux d'éviter les côtes grecques. Et pour cause : les 400 000 Maltais ont accordé leur protection à 1 405 réfugiés l'an dernier, quand les 11 millions d'Hellènes n'ouvraient leur porte qu'à 375 d'entre eux.

Préserver le pouvoir de décision des États

Les naufrages de réfugiés en Méditerranée et de scandaleuses conditions de détention des clandestins ajoutent au malaise. L'explosion de l'immigration depuis dix ans et la panne de croissance nuisent à la sérénité du débat. Résultat : l'asile et sa gestion sont une tache noire sur l'image de l'UE. Sur 121 000 demandes de réinstallations soumises par le HCR de l'ONU en 2008, les Européens ont accepté 4 378 prises en charge, contre plus de 60 000 aux États-Unis.

«Le demandeur d'asile risque de devenir le bouc émissaire de la crise», s'inquiète Jacques Barrot, responsable européen du dossier. Le vice-président sortant de la Commission veut changer la donne avant de tirer sa révérence. Il présente aujourd'hui deux directives qui aideront l'Europe à retrouver, dit-il, la dignité de sa tradition d'accueil. Si le Parlement l'accepte et si, obstacle plus difficile à surmonter, les Vingt-Sept en sont d'accord.

Qui doit bénéficier du droit d'asile ? Il ne s'agit pas, pour l'UE, de s'emparer du pouvoir de chacun des vingt-sept États, qui garde seul le pouvoir de décision. Il ne s'agit pas non plus d'ouvrir plus grand les portes. Mais de débroussailler le maquis, de fixer un cap européen et de hâter les procédures. «L'efficacité est la clef, dit-on à la Commission. C'est dans l'à-peu-près, la cacophonie des textes et des délais d'instruction élastiques que se faufilent les passeurs et les trafiquants.»

Le premier texte cherche à harmoniser le tri, en faveur des candidats à l'asile qui ont vraiment besoin d'une protection. À l'inverse, la crédibilité du système impose de renvoyer chez eux sans faillir ceux qui ne passent pas la rampe, et qui représentent plus de 70 % des dossiers instruits dans l'UE. Les ressortissants de pays réputés «sûrs», comme le Maroc, ne pourront plus se prévaloir du droit d'asile. Bruxelles introduit aussi une procédure qui conduit à l'expulsion accélérée dans six cas, dont la fausse déclaration d'identité.

Accélérer les procédures

La seconde directive instaure un cheminement unique dans l'examen des demandes, avec un délai maximum de réponse de six mois. Certains pays font déjà mieux, comme la France. D'autres, comme la Grèce, beaucoup moins bien. Le texte balise précisément le parcours : cela va du premier contact du demandeur d'asile avec la police jusqu'à la révision judiciaire des décisions prises.

Le dernier chantier ouvert par Jacques Barrot vient compléter une construction à moitié achevée en matière d'asile et d'immigration. Le contre-exemple est le «partage du fardeau». Les pays de la façade méditerranéenne, en première ligne face aux clandestins d'Afrique et du Moyen-Orient, ont la charge d'instruire un tiers des demandes d'asile de l'UE. Mais la Grèce, l'Italie, l'Espagne ou Malte ne peuvent compter que sur une solidarité minimale de leurs voisins du Nord. Faute d'accord politique à vingt-sept, la règle qui impose au premier pays d'accueil d'instruire la demande d'asile reste à amender. Et, en urgence, seules la France, l'Italie et l'Espagne ont accepté d'accueillir chez eux ceux que Malte ne peut plus héberger. Entre les Vingt-Sept la méfiance reste de mise.

Source: Le Figaro

La 26-ème édition du Festival d'automne de Madrid, manifestation culturelle d'envergure prévue du 4 au 29 novembre prochain, verra la participation d'artistes et de comédiens représentant 19 pays, dont le Maroc.

Le Groupe acrobatique de Tanger se produira à plusieurs reprises, avec son nouveau spectacle "Chouf Ouchouf" (Regarde et regarde encore), lors de ce rendez-vous artistique annuel de la musique, du théâtre, de la danse et du cirque de la capitale espagnole.

Mis en scène par les suisses Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot, "Chouf Ouchouf" succède au spectacle intitulé "Toub" (Tissu) créé par ce Groupe en 2004 et qui a connu un énorme succès auprès du public avec plus de 350 représentations dans plusieurs pays de part le monde.

Selon les metteurs en scène de "Chouf Ouchouf", ce spectacle, qui se place au centre d'un labyrinthe de questions, est une "cascade de scènes déclinées et amplifiées jusqu'à l'absurde, jusqu'à ce que tout soit chamboulé et se retrouve en apesanteur".

"Toute rencontre avec le nouveau et l'inconnu nous fait chanceler dans des sentiments à la fois complexes et confus. Pour nous rassurer, nous essayons d'imposer nos propres points de vue. Inversement, nous nous présentons également comme un espace de projections pour l'autre", ajoutent-ils.

Composé de douze acrobates marocains dirigés par deux artistes suisses, le Groupe acrobatique de Tanger s'est révélé en 2004, en se distinguant par sa capacité à accorder parfaitement la pratique ancestrale de l'acrobatie marocaine et celle du cirque contemporain.

La 26-ème édition du Festival d'automne de Madrid verra la participation de troupes de théâtre et de danse, d'artistes et de musiciens d'Espagne et d'autres pays, dont la France, l'Italie, le Japon, le Portugal, la Suisse, l'Australie, les Etats-Unis et le Vietnam.

Source : MAP

Le Maroc et la Catalogne ont convenu de renforcer leurs actions pour assurer une meilleure intégration de la communauté marocaine résidant à Barcelone et optimiser l'exploitation de ce capital humain commun, pour les intérêts des deux parties.

Lors d'une conférence de presse conjointe, tenue mardi à Rabat, par le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur et le Maire de la ville de Barcelone, M. Jordi Hereu, actuellement en visite au Royaume, le ministre a expliqué que les deux parties ont convenu également d'activer la construction de la "Maison du Maroc" à Barcelone, un espace de rayonnement et un point de rapprochement entre les civilisations.

Il a également ajouté que compte tenu du rôle important que peut jouer le tissu associatif dans l'amélioration des conditions de vie des Marocains résidant à Barcelone, il a été décidé d'entreprendre des actions concrètes pour l'élaboration et la mise en Âœuvre d'un programme de renforcement des capacités de ces associations en vue d'augmenter la portée de leur action.

Le ministre a, par ailleurs, souligné que la réussite de l'expérience des Universités d'été, organisées au Maroc en 2009 pour 200 jeunes, a encouragé les deux parties à multiplier leurs échanges sous forme de séjours culturels au profit des jeunes en tant que démarche favorisant l'ouverture sur l'autre et la connaissance mutuelle.

Pour rendre opérationnelle l'ensemble de ces décisions, a-t-il dit, le Maroc et la Catalogne ont décidé de constituer un comité mixte chargé de finaliser le plan d'action commun et de suivre son exécution.

De son côté, le Maire de Barcelone a indiqué que la création de la Maison du Maroc à Barcelone s'inscrit dans le cadre de la philosophie de l'Union pour la Méditerranée (UPM), soulignant à cet égard le rôle joué par Barcelone, siège de l'UPM, dans l'édification de cet espace.

Le responsable catalan a également mis l'accent sur le caractère particulier que revêt sa visite au Maroc qu'il qualifie de "pays stratégique en pleine modernisation sociale, culturelle et économique".

D'autre part, le responsable catalan a salué le rôle de leader joué par la communauté marocaine à Barcelone en matière de construction et de développement de cette ville.

Au cours de cette visite, qui intervient à l'invitation de M. Ameur, le maire de Barcelone a été reçu par plusieurs hauts responsables marocains et effectuera une visite à Fès et à Casablanca où il s'entretiendra avec les autorités et les élus locaux des voies et moyens de développer la coopération au niveau local.

Le responsable catalan est accompagné d'une importante délégation, dont de hauts cadres et des élus municipaux et régionaux, ainsi que des représentants de la presse écrite et des médias audiovisuels.

Source : MAP

La Commission européenne va proposer mercredi aux 27 pays de l'Union européenne d'harmoniser leurs politiques en matière d'asile, alors que des disparités criantes existent actuellement d'un Etat à l'autre.

Le but de cette initiative, présentée par le commissaire européen français Jacques Barrot, est de mettre en oeuvre une seule procédure d'asile au sein de l'Union afin de la rendre plus simple et plus équitable.

Selon un document officiel obtenu par l'AFP, "les mesures envisagées visent à offrir un degré plus élevé de protection aux victimes de persécutions".

"Dans le même temps, ajoute le document, les propositions devraient permettre d'améliorer la cohérence entre les instruments communautaires d'asile, de simplifier et de consolider les normes de fond et de procédure de protection dans toute l'Union, empêchant ainsi la fraude et améliorer l'efficacité du processus d'asile".

Une des mesures importantes préconisées par la Commission est d'introduire un délai général de six mois pour achever les procédures d'asile en première instance. La proposition prévoit une période transitoire de trois ans pour permettre aux Etats de l'Union de s'adapter à ce délai.

Parmi les autres propositions, il est envisagé de mieux prendre en compte la question du sexe de la personne présentant une demande d'asile et de clarifier les motifs de protection.

"Ces précisions permettront aux autorités nationales d'identifier plus rapidement les personnes ayant besoin de protection et celles qui n'en ont pas besoin", affirme le document de la Commission.

Le texte demande également une harmonisation européenne pour l'accès des réfugiés à la protection sociale, aux soins de santé et au marché du travail. La Commission voudrait également que les réfugiés puissent se voir reconnaître plus facilement leurs qualifications professionnelles.

"Des informations utiles et des conseils devraient être mis à disposition des personnes qui souhaitent déposer une demande de protection internationale dès leur entrée sur le territoire" européen, suggère également la Commission qui souhaite que les garde-frontières et les policiers soient formés à cet effet.

Malgré l'instauration de normes communes, des disparités considérables subsistent entre les différents Etats-membres de l'Union à propos du droit d'asile. Certains Etats donnent le statut de réfugié à la majorité des demandeurs alors que d'autres le donnent à moins de 1%.

En dépit d'un espace commun de libre circulation propre à l'UE, "il y a encore des régimes nationaux d'asile qui sont complètement différents", ce qui augmente le "risque d'un asile à la carte", avait mis en garde récemment le Haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres.

Selon le dispositif "Dublin II" en vigueur dans l'UE, les migrants sont tenus de demander l'asile dans le pays par lequel ils sont entrés.

Cette disposition a conduit certains pays comme l'Espagne, l'Italie et la Grèce, qui sont, de part leur situation géographique, des portes d'entrées de l'immigration africaine, à être totalement débordés par les demandes.

L'asile reste un des points noirs de la politique d'immigration de l'UE, considérée peu généreuse vis à vis des réfugiés. Sur 121.000 demandes de réinstallations soumises par le HCR en 2008, les Européens ont accepté de prendre en charge 4.378 d'entre elles, contre 60.000 pour les Etats-Unis, selon l'agence onusienne.

Source : Le Monde

La Cour européenne des droits de l'homme a rejeté mardi soir le caractère d'urgence des demandes de deux ressortissants afghans devant être placés sur des vols vers Kaboul et qui demandaient que la Cour en empêche la France.

La CEDH n'a pas communiqué sur le cas de dix autres requérants afghans pour lesquels les décisions pourraient n'être annoncées que mercredi matin.

Selon une source interne de la CEDH, jointe par l'AFP, la Cour n'a pas ordonné de mesures provisoires - comme un sursis au départ de France - et a rejeté la demande d'application de son article 39 relatif à l'urgence d'une situation.

Cet article permet de prendre des décisions motivées par l'imminence d'une situation pouvant constituer ou entraîner une grave atteinte aux droits de l'Homme, notamment un danger de mort ou de tortures.

La Cour européenne avait déjà été saisie le 5 octobre par sept Afghans en rétention administrative en attente d'un renvoi vers leur pays d'origine par un vol franco-britannique.

Ils avaient fait valoir le risque de torture ou de traitements dégradants qui les attendait dans leur pays. La Cour de Strasbourg avait alors invité les autorités françaises à suspendre leur renvoi dans l'attente d'un examen plus approfondi de leurs requêtes.

Associations et partis de gauche se sont mobilisés contre l'organisation programmée mardi soir d'un vol visant à expulser des migrants afghans en situation irrégulière vers Kaboul, pour la première fois depuis 2005.

Source : DNA

Les entreprises allemandes veulent s'assurer qu'elles disposeront d'ingénieurs et d'ouvriers spécialisés pour la reprise. En attendant, de jeunes diplômés seront embauchés et mis au chômage partiel.

Leurs carnets de commandes sont décimés et leurs salariés en chômage partiel, mais les entreprises allemandes agitent à nouveau le spectre de la pénurie de main d'oeuvre et recrutent déjà en prévision de l'après-crise.

Chez Trumpf, société familiale basée près de Stuttgart, dans le sud-ouest du pays, 80% des 4.500 salariés allemands sont en chômage partiel depuis juillet, faute de demande pour ses poinçonneuses industrielles et machines à découper la tôle. Et sur l'exercice clos le 30 juin dernier, les entrées de commandes ont chuté de 35%. Mais cela ne va pas empêcher le groupe d'embaucher d'ici au mois de juin prochain 25 ingénieurs tout frais sortis de l'université pour les mettre directement... au chômage partiel subventionné par l'Etat, annonce Ingo Schnaitmann, porte-parole de l'entreprise.

"Nous voulons absolument éviter que ne se reproduise la même chose que dans les années 90", explique-t-il. A l'époque "personne n'a embauché à cause de la crise, du coup de moins en moins de jeunes ont commencé des études d'ingénieur, et quand l'économie est repartie on en a manqué".

Les règles autour du chômage partiel ont été assouplies, et les fédérations professionnelles s'organisent

Ce que font Trumpf et d'autres aurait été interdit il y a encore quelques mois, mais l'Agence pour l'emploi, consciente du problème, a assoupli les règles autour du chômage partiel pour permettre aux entreprises de recruter dans cette situation. Car, alors que la crise bat encore son plein et que l'Allemagne se prépare à une hausse du chômage dans les mois à venir, "il y a toujours plus d'offres d'emplois pour les ingénieurs que de candidats", selon Michael Stahl, chargé des questions de formation pour la fédération des industries du métal et de l'électronique, Gesamtmetall. La fédération des employeurs BDA évoquait récemment le chiffre de 60.000 spécialistes faisant défaut, presque exclusivement dans les métiers techniques.

Du coup, les fédérations comme Gesamtmetall font tout pour s'assurer que les entreprises disposent de suffisamment de jeunes ingénieurs et d'ouvriers spécialisés dès que les affaires reprendront. Ce qui ne saurait tarder à en croire les indicateurs de l'industrie allemande, dont les derniers pointaient tous vers le haut. En Bavière, la section régionale de Gesamtmetall a créé une sorte de société d'intérim, qui embauche les jeunes diplômés à la fin de leurs études, puis les "prête" aux entreprises qui en ont besoin, mais en les payant elle-même.

"Comme cela ils ne sont pas à charge des entreprises", explique M. Stahl. Dans certaines sociétés, les banques, devenues très regardantes sur les conditions d'octroi du crédit, s'opposent à de nouvelles embauches, mais le besoin de main d'oeuvre qualifiée est là, détaille-t-il. Une fois passé le plus dur de la crise, les jeunes recrues devraient être embauchées par leur employeur de fait. L'enjeu, c'est "que les jeunes diplômés ne perdent pas leur savoir, et qu'ils n'aillent pas voir dans d'autres branches", selon Holger Wuchold, de la fédération sectorielle des machines-outils VDMA.

Car les fabricants de ces machines, grande force de l'industrie allemande, sont parmi les employeurs qui ont le plus souffert ces dernières années d'une pénurie de main d'oeuvre à mettre sur le compte à la fois de la démographie - la société allemande vieillit, et les générations du baby-boom partent à la retraite sans que la relève soit assurée - et d'une désaffection pour les professions scientifiques et techniques.

Dans la seule ex-RDA, où la natalité a chuté dans les années 90 et où l'émigration vers l'Ouest a fait le reste, le réservoir de main d'oeuvre va chuter de 2 millions de personnes d'ici 2025, selon une étude de l'institut de recherche sur le travail (IAB).

Source : Les Echos

Le Groupe de la Banque afri­caine de dé­ve­lop­pe­ment (BAD), le gou­ver­ne­ment fran­çais et le Fonds In­ter­na­tio­nal de dé­ve­lop­pe­ment agricole (FIDA) vont signer un accord por­tant créa­tion du fonds fi­du­ciaire sur les trans­ferts des mi­grants afri­cains.

Selon un com­mu­ni­qué de la BAD par­ve­nu mardi à APA, la si­gna­ture de cet ac­cord est prévu le 23 oc­tobre pro­chain à Paris entre M. Do­nald Ka­be­ru­ka, pré­sident de la BAD, M. Eric Bes­son, mi­nistre fran­çais de l'im­mi­gra­tion et de l'in­té­gra­tion, ainsi que le re­pré­sen­tant du FIDA.

Cette si­gna­ture confirme l'en­ga­ge­ment de la BAD et de la France qui a four­ni une do­ta­tion ini­tiale de six mil­lions d'Euros, aux­quelles s'est joint le FIDA, dans leurs ef­forts conjoints de mo­bi­li­sa­tion des com­pé­tences et des res­sources des mi­grants au ser­vice du dé­ve­lop­pe­ment de l'Afrique.

Ad­mi­nis­tré et géré par la BAD, ce fonds mul­ti­la­té­ral ou­vert à d'autres do­na­teurs, vise à four­nir des fi­nan­ce­ments pour l'amé­lio­ra­tion des connais­sances sur les trans­ferts des fonds des mi­grants en Afrique.

Outre l'in­ves­tis­se­ment pro­duc­tif et le dé­ve­lop­pe­ment local dans les pays d'ori­gine des mi­grants, le Fonds devra éga­le­ment ap­puyer les ré­formes des cadres rè­gle­men­taires né­ces­saires à l'amé­lio­ra­tion des condi­tions de trans­fert.

Le nou­veau fonds qui fait suite au lan­ce­ment par la BAD de l'ini­tia­tive « Mi­gra­tion et dé­ve­lop­pe­ment », devra im­pli­quer, de façon concer­tée, toutes les par­ties pre­nantes, les mi­grants, les mé­nages bé­né­fi­ciaires, les col­lec­ti­vi­tés lo­cales, les gou­ver­ne­ments, les opé­ra­teurs fi­nan­ciers et les par­te­naires au dé­ve­lop­pe­ment.

Selon une ré­cente étude sur les trans­ferts de fonds des mi­grants entre France et quatre pays afri­cains (Co­mores, Mali, Maroc et Sé­né­gal), le vo­lume des trans­ferts re­pré­sente entre 9 et 24% du PIB des pays étu­diés et 80 % de l'aide pu­blique au dé­ve­lop­pe­ment dont ils sont bé­né­fi­ciaires.

Source : AFRIQUE A VENIR

Les enfants des migrants mexicains aux Etats Unis, dont le nombre s'élève à 6,3 millions de personnes, contribuent à freiner le vieillissement de la population américaine, a indiqué, mardi, le Conseil national de la population (Conapo), un organisme dépendant du ministère mexicain de l'Intérieur.

Dans un communiqué, Conapo se fait l'écho d'une étude, réalisée en collaboration avec l'université de Californie (sud-ouest des USA), qui fait ressortir que 24 PC des enfants de moins de 18 ans vivant aux Etats Unis sont issus de parents mexicains expatriés.

Cette proportion d'enfants mexicains vivant aux Etats Unis s'approche à celle des enfants afro-américains (6,5 millions), a souligné la même source, relevant que ''c'est grâce à l'immigration (mexicaine et celle d'autres pays) que le nombre des enfants de moins de 18 ans n'a pas baissé d'un million de personnes, entre 2000 et 2008''.

Conapo indique, en outre, 86 PC des enfants de migrants mexicains sont nés aux Etas Unis et disposent donc des droits garantis par les lois américaines.

Selon les dernières statistiques disponibles, plus de 11 millions de migrants mexicains vivent légalement aux Etats Unis, sans compter les clandestins évalués à plus de 7 millions.

Source: MAP

Le Bureau du PS a décidé lundi 19 octobre d'ouvrir un "champ de discussion spécifique" sur la question du port de signes religieux, philosophiques ou politiques distinctifs à l'école et dans la fonction publique.

"Le PS est conscient des difficultés générées par la situation actuelle, où les écoles sont libres d'interdire ou d'autoriser les signes religieux et philosophiques distinctifs", a indiqué le Parti Socialiste, dans un communiqué. "Il s'agit d'une première au parti", a commenté lundi une porte-parole du PS évoquant la prérogative laissée aux écoles d'interdire ou d'autoriser les signes religieux et philosophiques distinctifs dont le voile islamique, revenu au devant de l'actualité. "La situation actuelle n'est plus tenable, il faut avancer", a-t-elle précisé. Le Bureau du parti a cependant estimé que la solution au problème "ne peut venir d'en haut" mais doit émaner du "terrain".

Une délégation d'élus socialistes co-présidée par les sénateurs Philippe Moureaux et Philippe Mahoux procédera à une série d'auditions de représentants de la société civile (secteur associatif, directeurs d'écoles, enseignants, agents publics, etc.)

Les autres membres de la délégation PS seront Marie Arena, Olga Zrihen, Caroline Désir, Christie Moreale, Fatiha Saïdi et Graziana Trotta. Lundi, le Bureau a entendu le directeur adjoint du Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme, Edouard Delruelle. Ce dernier s'est exprimé récemment en dénonçant la situation actuelle qui place les écoles face à leurs responsabilités.

Le PS demande à l'ensemble des partis d'ouvrir un débat au Parlement de la Communauté française. En ce qui concerne la fonction publique, le Bureau a souligné qu'elle se devait d'être "neutre et impartiale, ce qui implique des attitudes appropriées de la part des fonctionnaires".

Le PS demandera par ailleurs à tous les bourgmestres et mandataires locaux socialistes l'adoption, "dans les communes où cela s'avère nécessaire", d'un règlement de police interdisant tout vêtement ou accessoire couvrant entièrement le visage et ne permettant pas l'identification, de type burqa. Ces règlements de police prévoiront une sanction administrative (amende) en cas de non-respect de cette règle.

Le Bureau du parti a rappelé lundi que la question du port de signes distinctifs ne devait pas occulter "les vrais défis auxquels notre société est confrontée: le droit pour chacun de disposer d'un travail et d'un logement décents ; la lutte contre les discriminations et contre toutes les formes d'intégrisme ; et le développement du 'mieux vivre ensemble', pour que les différentes composantes de notre société se côtoient et se respectent davantage".

Le MR a annoncé il y a quelques semaines le dépôt de propositions dans plusieurs assemblées, visant à favoriser le "vivre ensemble". Les réformateurs prônent l'interdiction de signes convictionnels à l'école, dans la fonction publique et au sein des exécutifs notamment.

La sortie du MR avait essuyé de vives critiques du cdH, la ministre de l'Egalité des Chances Joëlle Milquet, reprochant au Mouvement Réformateur de jouer les cavaliers seuls, refusant de prendre part au large débat qui s'est ouvert sur ce type de question à l'occasion des Assises de l'Interculturalité.

Au PS, on assure ne pas vouloir empiéter sur ces Assises organisées à l'échelon fédéral. "Nous réfléchissons à des matières qui sont de la compétence des Régions et Communautés", a-t-on commenté lundi au parti.

Source: Lalibre.be

Quelque 80 fauteuils roulants offerts par une association bénévole de marocains résidant aux Pays bas ont été distribués, lundi à Taza, par le gouverneur de la province, M.Abdelghani Sebkha à des handicapés physiques démunis.

Le président de l'association "Al Anal pour handicapés ", Mohammed Achahboun, a indiqué que ces fauteuils font partie d'un lot de 150 chaises du même genre destinées aussi à des handicapés physiques à Meknès et Nador.

L'association créée en 1990 par des MRE de la première et deuxième générations s'est assignée pour principal objectif de contribuer à l'effort déployé au Maroc sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI pour venir en aide aux personnes à besoins spécifiques, a-t-il déclaré.

Il a rappelé que son association a déjà réalisé de nombreuses actions humanitaires dont un don de matériel médical et orthopédique et de reins artificiels à des hôpitaux au Maroc.

Ces opérations caritatives sont menées en coordination avec des mécènes aux Pays bas et l'association nationale "Al Youssoufia" des paralytiques et handicapés au Maroc, a-t-il indiqué, soulignant que la plus importante communauté marocaine dans ce pays est originaire de la province de Taza.

M. Mohammed Achahboun est notamment l'auteur de l'ouvrage en néerlandais "Cimetières sur des terres mouillées" dans lequel il raconte les énormes sacrifices consentis par des soldats marocains pour combattre le nazisme en Europe pendant la deuxième guerre mondiale.

Source : MAP


SOS Racisme a annoncé lundi 19 octobre son intention de déposer un recours devant la section contentieux du Conseil d'Etat contre le décret paru dimanche au Journal officiel qui crée un fichier sur les personnes susceptibles d'être impliquées dans les violences urbaines ou dans les stades. L'association vise l'"imprécision" de la mention de l'"origine géographique" prévue dans ces données.

L'association demande au Conseil d'Etat "notamment de supprimer la dérogation à l'article 8 de la loi Informatique et Liberté autorisant 'la collecte, la conservation et le traitement de données relatives à l'origine géographique des personnes'".

Dans un communiqué, SOS Racisme explique que s'il s'agissait de mentionner, comme l'avait précisé dimanche un communiqué du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, "le lieu de naissance ou le lieu de résidence, il n'y aurait pas besoin de déroger à la loi informatique et liberté puisque les données d'Etat civil sont parfaitement autorisées".

De ce fait, "SOS Racisme demande au conseil d'Etat de sanctionner l'imprécision de la mention 'origine géographique'". SOS Racisme "redoute en fait que cette imprécision soit utilisée par les renseignements généraux pour stigmatiser des personnes en fonction de leur origine présumée, 'origine (dite) géographique', que les policiers détermineraient par exemple à partir de la consonance de leur nom ou de leur prénom".

L'association rappelle qu'elle a déjà engagé des poursuites judiciaires pour de telles pratiques des Renseignements généraux (RG). "Et, le 16 octobre 2009, SOS Racisme vient justement de gagner son appel devant la cour d'appel de Paris (chambre de l'instruction) contre l'usage des mentions 'origine maghrébine', 'origine africaine', 'français d'origine non immigré', utilisées dans un rapport de 2005 des RG sur les présumés 'meneurs de bande' des quartiers dits sensibles", souligne le communiqué.

Pour SOS Racisme, "la volonté du ministère de l'Intérieur de stigmatiser l'origine des personnes dans le cadre de la défense de la Sécurité Intérieure, constitue une menace grave pour la cohésion nationale". L'association demande au Conseil d'Etat de rappeler au ministre que le préambule de la constitution de 1958 "interdit toute subdivision de la population en catégories ethno-raciales".

Source : Le Nouvel Observateur

Le ministre de l'immigration Eric Besson a lancé lundi 19 octobre le dispositif de contrôle biométrique Parafes (passage automatisé rapide aux frontières extérieures Schengen) à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.

Parafes est un dispositif qui, après une inscription sur une base de données, permet de passer la frontière grâce à un contrôle automatisé qui consiste en une vérification d'empreintes digitales (Lire le décret d'application). Le passager ne passe plus devant un policier avec son passeport mais dans un sas où sera contrôlée son empreinte digitale.

"L'intérêt est double. D'abord il facilite le passage des voyageurs. Ensuite, cela nous aide à déjouer le piège des filières de faux passeports", a déclaré le ministre à la presse. Quant à la création d'un nouveau fichier, le ministre a assuré que "la CNIL [Commission nationale informatique et liberté] n'a exprimé aucune réserve", et a rappelé qu'il "s'agit d'un dispositif basé sur le volontariat" : "Il n'y a pas de conservation des données et chacun est libre de se désinscrire quand il le souhaite".

Les voyageurs qui le souhaitent peuvent s'inscrire dès à présent au terminal 2E. Le système sera opérationnel le 16 novembre.

D'ici la fin 2009, 13 sas seront implantés à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, selon le ministère. Pour les plus réticents, le dispositif actuel de contrôle du passeport reste néanmoins en vigueur.

Source: Le Monde


La mairie de Marseille a délivré le permis de construire pour la future grande mosquée de cette ville et il sera remis à ses responsables le 6 novembre par le maire UMP Jean-Claude Gaudin, a-t-on appris lundi de source proche du maire.

"Le permis vient d'être signé, le maire le remettra officiellement le 6 novembre", a indiqué cette source à l'AFP. La demande de permis avait été déposée le 15 mai.

La grande mosquée, qui doit voir le jour d'ici 2011 dans le 15e arrondissement de Marseille, représente un budget de 22 millions d'euros au total.

L'Algérie, le Maroc et les Comores se sont déjà engagés à contribuer au financement, avaient indiqué en juin des responsables de l'association de la grande mosquée de Marseille lors d'une présentation du projet aux pays musulmans appelés à le soutenir. La part de chaque pays ne pourra dépasser 20 à 25% du budget, selon l'association.

Source: La Croix

Une campagne publicitaire va être diffusée dans toute l'Europe pour pousser les consommateurs à s'interroger sur l'origine des produits qu'ils achètent.

Une campagne publicitaire va être diffusée dans toute l'Europe pour inciter les consommateurs à s'interroger sur la provenance des aliments et autres biens qu'ils achètent et éviter de soutenir involontairement par leurs achats une forme moderne d'esclavage.

Lancement de la campagne 'acheter responsable' pour dénoncer les 12 millions de personnes dans le monde contraintes au travail forcé ou à l'esclavage sexuel.

La campagne télévisée "Achetez responsable", lancée par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et conçue par l'agence britannique M&C Saatchi, met en scène des travailleurs exploités enfermés dans un caddie à l'envers.

"Ils sont ici pour ramasser les tomates que nous achetons tous les jours", indique le spot de 30 secondes à propos des gens emprisonnés.

Les migrants, une main d'oeuvre bon marché

Le trafic de migrants fournit une main d'oeuvre bon marché dans le bâtiment, l'agriculture ou la confection, dont les produits finissent sur les rayons des magasins des pays riches, indique l'OIM.

"Nous ne demandons pas aux gens de boycotter une marque particulière ou une chaîne particulière de supermarchés. Nous demandons simplement aux gens de rechercher ce qu'il y a derrière les produits qu'ils achètent, de façon à ce qu'ils achètent de façon responsable", déclare Richard Danziger, responsable du programme de l'OIM contre le trafic humain.

Selon les estimations de l'OIM, plus de 12 millions de personnes dans le monde sont contraintes au travail forcé ou à l'esclavage sexuel.

Pour découvrir comment les habitudes de consommation peuvent soutenir, ou au contraire combattre, le trafic, les consommateurs peuvent se rendre sur le site web http://www.buyresponsibly.org.

Source: L'Express.fr

La France et la Grande-Bretagne ont programmé mardi soir un vol groupé pour expulser des clandestins afghans vers Kaboul, a-t-on appris lundi de source policière. Une information que la Cimade, seule association présente dans les centres de rétention français (CRA), a confirmée mardi. Le vol partira de Londres, fera escale à Lille, avant de rallier Bakou, en Azerbaïdjan, puis la capitale afghane, a précisé la source policière. Interrogé sur la programmation d'un tel vol groupé, le ministère de l'Immigration n'avait pourtant pas donné de réponse lundi en fin d'après-midi.

Selon Damien Nantes, responsable de la Cimade, lors de l'escale à Lille, des migrants afghans actuellement placés en rétention à Lille-Lesquin seront embarqués. "Une quinzaine de personnes seraient concernées", a-t-il dit. Il y aurait actuellement en France une cinquantaine de ressortissants afghans placés en rétention à travers tout le territoire, mais, pour certains d'entre eux, des procédures seraient toujours en cours. Ce vol groupé serait le premier depuis 2005.

Au lendemain du démantèlement de la "jungle" de Calais, le 22 septembre dernier, le président Nicolas Sarkozy a annoncé l'organisation de retours forcés en Afghanistan, en coopération avec le Royaume-Uni, conformément à un accord franco-britannique en date du 6 juillet 2009. Début octobre, les associations de défense de sans-papiers et l'opposition ont dénoncé un projet de "charter" franco-britannique de migrants afghans programmé le 6 octobre à destination de Kaboul. Le gouvernement a alors démenti toute organisation de vol à cette date.

Cependant, le ministre de l'Immigration Éric Besson a reconnu que des vols de ce type seraient organisés "dans les jours qui viennent". "Il y en aura sous réserve qu'un certain nombre de conditions soient remplies, que nous puissions être certains que les personnes soient en sécurité quand elles arrivent à Kaboul, et que, deuxièmement, il y ait la possibilité d'une aide à la réinstallation", a-t-il déclaré à la presse. Les associations de défense des immigrés et des droits de l'homme se sont émues que l'on reconduise des réfugiés dans un pays en guerre, où les conditions humanitaires et de sécurité ne cessent de se dégrader.

Source: Le Point

La situation dure depuis cinq ans. La Seine-Saint-Denis, le département francilien comptant le plus de musulmans en Ile-de-France (environ 450 000 personnes), ne dispose d'aucun abattoir pour sacrifier en toute légalité les moutons dans le cadre des fêtes de l'Aïd-el-Kébir, qui se tiennent cette année le 28 novembre. Une anomalie en passe d'être réparée.
Le conseil général de Seine-Saint-Denis vient de décider la mise à disposition d'un terrain départemental qui pourrait accueillir dès cette année un abattoir mobile. La convention a été passée pour cinq ans avec le conseil régional du culte musulman (CRCM) qui pourra utiliser trois jours par an l'aire des Vents, dans le parc départemental de La Courneuve, où est organisée chaque année la Fête de l'Huma. « On est venu me voir il y a un an en me lançant : pas chiche . J'ai répondu : chiche dans le respect des lois républicaines », confie Claude Bartolone, le président PS du conseil général.

« On est sur la bonne voie »

Le projet, ardemment défendu par le préfet de Seine-Saint-Denis Nacer Meddah, se heurte néanmoins à un obstacle de poids : aucun boucher agréé n'a encore donné son accord pour organiser l'abattage fin novembre. Une réunion doit se tenir aujourd'hui avec un candidat.
Khaled Bouchama, chargé du dossier abattage au sein du CRCM Ile-de-France-Centre se veut confiant. Selon lui, l'abattage, qui se déroulera pendant trois jours et concernera 1 200 bêtes, a toutes les chances d'être organisé dès cette année. « On est sur la bonne voie, assure-t-il. Il nous reste à finaliser la convention avec l'opérateur qui a déjà commandé un abattoir mobile. » Le temps presse puisque la préfecture attend toujours de recevoir le dossier nécessaire à l'agrément des services vétérinaires.
L'Union des associations musulmanes du 93 (UAM 93), également associée au projet, se montre plus prudente. « Il y a 50 % de chances pour que l'opérateur accepte », évalue son secrétaire M'hammed Henniche, qui pointe les risques financiers. « Pour que le professionnel rentre dans ses frais, il faut que l'opération soit menée au moins trois années consécutives. On a senti chez le préfet actuel une vraie volonté que le projet aboutisse. Mais rien ne nous garantit que l'agrément soit renouvelé sur trois ans. » Pour le responsable associatif, la vraie solution réside dans l'achat d'un abattoir mobile. M'hammed Henniche en appelle aux élus et cite en exemple l'abattoir temporaire d'Elancourt (Yvelines) mis sur pied chaque année depuis 2007 grâce au soutien financier de la ville et de trois communes voisines. « L'installation commence à rapporter de l'argent. Il faut que cela devienne un modèle dans les grandes agglomérations », conclut-il.

Source: Le Parisien

L'heure d'enseignement de la religion musulmane envisagée par le gouvernement "ne fait pas partie de notre culture", estime le président de la Conférence épiscopale italienne, le cardinal Angelo Bagnasco, dans un entretien publié dimanche par le Corriere della Sera.

"L'heure (d'enseignement) de religion catholique se justifie par le fait qu'elle fait partie de notre histoire et de notre culture. La connaissance du fait religieux catholique est indispensable pour la compréhension de notre culture", explique le cardinal.

"Il ne ne me semble pas que l'heure de religion envisagée (par le gouvernement pour la religion musulmane) corresponde à cette motivation raisonnable et reconnue", affirme-t-il.

Le vice-ministre au Développement économique Adolfo Urso a proposé d'introduire dans les écoles publiques et privées une heure de religion musulmane, facultative et alternative à l'heure de religion catholique, pour éviter de laisser les élèves muslmans "dans les ghettos des écoles islamiques intégristes".

La proposition a été accueillie favorablement à gauche, notamment par l'ancien président du conseil Massimo d'Alema, qui a évoqué "une proposition difficile à mettre en oeuvre mais tout à fait raisonnable".

A droite, en revanche, si le président de la Chambre des députés Gianfranco Fini a parlé de "bon sens élémentaire qui va dans l'intérêt national de la cohésion sociale", la Ligue du Nord, le parti anti-immigrés allié de Silvio Berlusconi, a qualifié ce projet de "provocation".

Fin 2007, les étrangers représentaient 4,2% des effectifs des écoles italiennes, dont 37% de confession musulmane, soit 184.000 élèves, selon des chiffres du ministère italien de l'Education..

Source: La Croix

L'histoire de l'émigration des Marocains en Grande Bretagne a été samedi au centre des débats d'un colloque international tenu à Rabat sous le thème "Le Maroc et la Grande Bretagne: une histoire commune, patrimoine et avenir".

Les intervenants ont souligné que la prospérité du commerce entre le Maroc et la Grande Bretagne durant la fin du 18 ème siècle et le début du 19 ème siècle, a poussé des commerçants marocains notamment des villes de Fès, Tanger et Essaouira à émigrer en Grande Bretagne.

La ville de Manchester a accueilli la plus grande communauté marocaine de l'époque, ont-ils noté, ajoutant que cette dernière se distinguait des autres par son attachement à l'identité et à l'histoire marocaines.

Des ouvrages britanniques reconnaissent aux émigrés marocains leur honnêteté, ont-ils rappelé.

Le début des années trente du 20 siècle a connu le retour des commerçants marocains, alors que leurs familles sont restées en Grande Bretagne, ont-ils poursuivi, relevant que les relations entre le Maroc et la Grande Bretagne, troisième partenaire économique du Royaume, n'ont pas cessé de se développer.

Le président du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami, a souligné à ce propos la nécessité d'écrire l'histoire de l'émigration marocaine, ajoutant que le conseil publiera les interventions de ce colloque.

Initié par le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME), l'Association maroco-britannique et la Fondation "La mémoire marocaine" en partenariat avec la bibliothèque nationale et la banque populaire, ce colloque a été marqué par la participation d'historiens et de chercheurs marocains et britanniques.

Source: MAP

Le club de la Moulouya à Berkane a abrité, samedi après-midi, une cérémonie organisé en commémoration du 20-ème anniversaire de la création de "la fondation de soutien aux émigrés marocains de retour des Pays-Bas".

Initiée sous le signe "continuité de la communication pour préserver les droits et acquis des émigrés de retour des Pays-Bas", cette rencontre à laquelle assistaient notamment le gouverneur de la province, M. Ahmed kadiri boudchich et l'ambassadeur des Pays-Bas à Rabat, M. Jos Van Aggelen, a été une occasion pour mettre l'accent sur les excellentes relations de coopération fructueuse entre les Royaumes de Hollande et du Maroc.

Cette rencontre a également permis aux différents intervenants d'évoquer le thème d'accompagnement des marocains résidant aux Pays-Bas et les efforts déployés pour la mise en place d'une stratégie permettant de faire valoir les acquis des émigrés marocains de retour des Pays-Bas.

Au cours de cette cérémonie, des témoignages ont été faits par des associations et de partenaires de la région sur l'apport de la fondation tout au long de ses 20 années d'existence que ce soit en matière d'assistance individuelle de cette fondation, de son rôle d'intermédiaire ou de contribution à la constitution de la société civile.

Créée en 1989, la fondation de Soutien aux émigrés marocains de retour des pays bas a pour objectifs de fournir des aides individuelles aux émigrés qui retournent dans leur pays d'origine et à leurs familles et sert d'intermédiaire entre les Pays-Bas et le Maroc, pour permettre à ces émigrés et à leurs familles d'obtenir ou garder les droits qu'ils ont acquis aux Pays-Bas.

Source: MAP

La traite d'être humains en Europe reste un phénomène sous-estimé et trop peu combattu, s'alarme l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) à l'occasion de la Journée européenne contre le trafic d'être humains.

Le nombre de victimes identifiées en Europe est d'"environ 30 fois inférieur au nombre réel estimé", souligne l'organisation, selon qui quelque 270.000 personnes seraient touchées au sein de l'Union européenne. La majorité des victimes, parmi lesquels environ 10% de mineurs, sont des femmes contraintes à la prostitution. Des hommes sont pour leur part forcés à travailler sur des chantiers ou des exploitations agricoles, selon l'ONUDC. "Peut-être que la police ne retrouve pas plus de trafiquants et de victimes car elle ne les recherche pas", a insinué le directeur exécutif de l'office, Antonio Maria Costa, dans un communiqué publié à Vienne. Le taux de condamnation pour trafic d'êtres humains, un des crimes les plus répandus, ne dépasse pas 1 pour 100.000 de la population européenne, soit "moins que pour des crimes rares comme le kidnapping", note-t-il. Au total, 2,4 millions d'être humains font l'objet d'un trafic dans le monde chaque année, selon des estimations d'ONG.

Source: TF1

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