mercredi 3 juillet 2024 10:41

Le discours de SM le Roi Mohammed VI du 20 août 2016, à l’occasion du 63ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, est une leçon magistrale en termes de solidarité africaine, d’humanisme envers l’immigration venue de d’Afrique au Royaume ainsi que de la dé-construction et démystification des discours de la haine et des attentats commis au nom de l’Islam mettant en péril l’humanité en général et de l’immigration musulmane en particulier. 

Voici les points forts du discours de SM le Roi Mohammed VI sur le terrorisme en général et la question migratoire en particulier.

L’immigration victime de l’extrémisme et du terrorisme

« Le monde entier parle de la problématique migratoire et des drames humains endurés par les immigrés. Cette situation ne cesse de s’aggraver en raison de la propagation du phénomène extrémiste et terroriste et de la tentative de le relier, à tort ou à raison, aux immigrés, surtout en Europe » a dit Sa Majesté en invitant « les Marocains résidant à l’étranger à rester attachés aux valeurs de leur religion et à leurs traditions séculaires face à ce phénomène qui leur est étranger ».

Tout en exhortant les Marocains résidant à l'étranger  « à s’armer de patience face à cette conjoncture difficile, à s’unir et à être toujours en première ligne parmi les défenseurs de la paix, de la concorde et du vivre-ensemble dans leurs pays de résidence respectifs », SM le Roi a rappelé qu’en raison de « la perversion de l’image  de l’islam et des attentats terroristes qui ont coûté la vie à bon nombre d’entre eux (...) ils subissent aussi de plein fouet les réactions de certains et les accusations qu’ils portent contre eux en raison de leur confession ».

Par la suite Sa Majesté a entamé avec maestria un discours inédit de dé-construction des discours de la haine qui mènent aux meurtres au nom d’un islam perverti : « Mais depuis quand le Jihad revient-il à tuer des innocents ? »

Des dizaines de promeneurs venus des quatre coins du monde ont été tués sur la très symbolique Promenade des Anglais à Nice le 14 juillet 2016. Leur "tort" avoir été là un jour où la folie humaine allait à nouveau frapper. Cette fois-ci ce fut un camion qui a arraché la vie à des enfants, des femmes et des hommes attendant les feux d'artifices du 14 juillet. Un attentat, pour ne pas dire un meurtre de masse, aléatoire. Comme le sont tous les attentats. Sans exception. Sans exception aucune. Le monde entier a condamné cette troisième horreur humaine qui frappe la France en moins de deux ans. 
Condamner, s'indigner, être solidaire de tous les pays touchés dans leur chaire par ces meurtres de masse est un devoir...au nom de l'Humanité... Car des meurtres de masse, ils le sont.
Durant cette année 2016 des centaines de personnes ont été violemment et vilement arrachées à la vie au nom d'un mouvement qui terrorise le monde depuis l'éclatement de la Syrie. Un groupe d'individus qui se revendique de l'islam, mais qui tue aveuglément et partout où il le peut. Un visage masqué animé par le sang et la haine de tout ce qui ne lui ressemble pas.
Chaque attentat sanglant dans le monde est suivi de l'attente terrifiante de la revendication du dit mouvement ultra médiatisé. Et il revendique systématiquement, lorsque la douleur est profonde et que le sang des victimes est encore "frais". Dans le monde actuel cette fascination pour le sang et la terreur fait le "buzz" sur les réseaux sociaux et naturellement dans les médias. 
Le chauffeur de camion qui a détruit des dizaines de vies et  des centaines de familles à Nice a été "applaudi" par ce que l'on peut appeler un mouvement international de crime organisé qui s'est donné un nom médiatiquement "vendable". 
Symbole antinomique avec les "valeurs" de cette abomination: la première victime de cette très méditerranéenne  Promenade des Anglais... était une niçoise d'origine marocaine. Une mère de famille. Elle s'appelait Fatima Charrihi. Son fils Hamza, 28 ans, cité par l'hebdomadaire Français l'Express a expliqué le jour même de l'attentat: "Ce que je peux dire, c'est qu'elle portait le voile, pratiquait un islam du juste milieu. Un vrai islam. Ce n'est pas celui des terroristes".

En ces temps difficiles où les questions religieuses sont devenues de véritables sujets de société pour des bonnes, mais surtout des mauvaises raisons, en Europe plus particulièrement, le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) est engagé sur tous les fronts afin de déconstruire les discours irrationnels autour de la religion.

La pédagogie, la connaissance, la rencontre des responsables des principales religions au sein d'une institution qui réfute le rejet de l'Autre à cause de sa foi, est sans aucun doute la meilleure manière de combattre les extrêmes en Europe. Toutes ces extrêmes droites qui hélas connaissent une montée fulgurante dans une Europe construite autour de la paix et du vivre ensemble. Aujourd'hui c'est l'Islam, et de ce fait des musulmans qui sont ciblés en Europe. Il y a un peu plus d'un demi siècle ce furent les juifs, bien que de nombreux "spécialistes" considèrent soudainement que l'Europe est "judéo-chrétienne". Faisant fi de l'ignominie du nazisme.
Les rencontres du CCME, évoquent la question religieuse, mais à travers elle, c'est aussi , surtout, celle de ces millions de musulmans, anciennement, ou nouvellement installés dans une Europe dépassée par les évènements du monde; celle des réfugiés venus de Syrie, d'Irak, mais aussi de ces immigrés venus d'Afrique pour tenter de vivre et non pas seulement d'exister. 
Cette partie de l'Humanité fait l'objet d'un rejet qui est susceptible d'aboutir à des catastrophes politiques, sociales et humaines. La coexistence est un impératif de    l'Homme sur terre. Et s'il est des moments troubles dans l'histoire de l'Humanité, comme c'est le cas actuellement, avec un radicalisme effroyable qui tue au nom d'une idéologie mortifère et non d'une religion musulmane vécue en paix par des centaines de millions de personnes de par le monde, le pire qu'il puisse arriver est de désigner des boucs émissaires.
Ces rencontres organisées par le CCME montrent que le Maroc, pays musulman, est aussi et surtout un espace de paix, où l'on ne jette pas la pierre à la différence et où l'on s'enrichit constamment de nos différences mutuelles.Mais elles "disent" aussi  qu'il n'est pas juste de rejeter les musulmans en Europe, simplement parce que des assassins ont dévoyé l'Islam et ouvert grandes les portes au Rhinocéros d'Eugène Ionesco dans une partie de l'Europe.
CCME 

Léo Ferré chantait merveilleusement bien que "avec le temps va, tout s'en va". Mais, le plus emblématique des chanteurs anarchistes Français, ne pensait sans doute pas à la politique et à l'intégration concrète de ces gens venus des pays les moins riches de la planète pour étudier, lutter et occuper des postes politiques. 
Les racistes, comme Robert Ménard, l'ancien maître chanteur et président de Reporters Sans Frontières devenu maire de Béziers, ont beau parler de cet horrible "Grand Remplacement" aux origines "étrangères" des personnes élues et totalement intégrées dans leur pays d'accueil, si ce n'est celui de leurs parents, les faits sont là: de plus en plus de femmes et d'hommes politiques originaires de pays non européens dont les parents, dans ce cas précis, sont musulmans, accèdent aux plus hautes sphères des Etats Européens. 
Ils ne sont pas présidents, mais ministres, élus locaux, députés, maires de grandes villes parfois, parce que comme leurs concitoyens européens ils ont fait le choix de faire du combat politique non pas leur arme d'intégration, étant donné que la question ne se pose pas, mais, une bataille pour la société dans laquelle ils vivent. Preuve de cette intégration: ils sont de droite, de gauche, d'extrême gauche et parfois même proches de l'extrême droite... 
Ils mènent leur combat politique en fonction de leurs positions politiques et non de celle de leurs ancêtres. 
Si de nombreux responsables politiques dont les parents sont d'origine étrangère, sont des hommes, il est intéressant de noter que les femmes sont particulièrement impliquées en politique: elles occupent des postes ministériels (exemple de la France), de président de la chambre basse du parlement néerlandais (Khadija Arib), elles sont omniprésentes dans les communes d'un certain nombre de pays du Vieux continent.Et l'exemple de Aïcha Less qui est la première femme d'origine marocaine à Londres élue - le 5 mai 2016- pour le parti travailliste à Church Street sont des exemples intéressants. Ceci au moment où un britannique d'origine pakistanaise, à savoir M.Sadiq Khan, dont le pays a durant très longtemps été membre du Commenwealth, devenait le 3ème maire de Londres, après "l'excentrique" Boris Johnson en faveur de la sortie de la Grande Bretagne de l'Europe (BREIXIT), mais pour que la Grande Bretagne accueille plus de réfugiés, sans oublier le prédécesseur de ce dernier, Ken le Rouge (Ken the Red) ancien trotskiste maire de l'une des capitales les plus cosmopolites du monde.
L'intégration n'est presque plus à l'ordre du jour aujourd'hui. Et bien qu'il y ait une montée des racismes et du rejet de l'autre en Europe, mais aussi ailleurs dans le village planétaire (hélas ultralibéral) de Mac Luhan, des êtres humains du "village Mac Luhanien" s'intègrent dans des sociétés qui sont devenues indiscutablement les leurs.
CCME

En ces temps difficiles où les questions religieuses sont devenues de véritables sujets de société pour des bonnes, mais surtout des mauvaises raisons, en Europe plus particulièrement, le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) est engagé sur tous les fronts afin de déconstruire les discours irrationnels autour de la religion.

La pédagogie, la connaissance, la rencontre des responsables des principales religions au sein d'une institution qui réfute le rejet de l'Autre à cause de sa foi, est sans aucun doute la meilleure manière de combattre les extrêmes en Europe. Toutes ces extrêmes droites qui hélas connaissent une montée fulgurante dans une Europe construite autour de la paix et du vivre ensemble. Aujourd'hui c'est l'Islam, et de ce fait des musulmans qui sont ciblés en Europe. Il y a un peu plus d'un demi siècle ce furent les juifs, bien que de nombreux "spécialistes" considèrent soudainement que l'Europe est "judéo-chrétienne". Faisant fi de l'ignominie du nazisme.
Les rencontres du CCME, évoquent la question religieuse, mais à travers elle, c'est aussi , surtout, celle de ces millions de musulmans, anciennement, ou nouvellement installés dans une Europe dépassée par les évènements du monde; celle des réfugiés venus de Syrie, d'Irak, mais aussi de ces immigrés venus d'Afrique pour tenter de vivre et non pas seulement d'exister. 
Cette partie de l'Humanité fait l'objet d'un rejet qui est susceptible d'aboutir à des catastrophes politiques, sociales et humaines. La coexistence est un impératif de    l'Homme sur terre. Et s'il est des moments troubles dans l'histoire de l'Humanité, comme c'est le cas actuellement, avec un radicalisme effroyable qui tue au nom d'une idéologie mortifère et non d'une religion musulmane vécue en paix par des centaines de millions de personnes de par le monde, le pire qu'il puisse arriver est de désigner des boucs émissaires.
Ces rencontres organisées par le CCME montrent que le Maroc, pays musulman, est aussi et surtout un espace de paix, où l'on ne jette pas la pierre à la différence et où l'on s'enrichit constamment de nos différences mutuelles.Mais elles "disent" aussi  qu'il n'est pas juste de rejeter les musulmans en Europe, simplement parce que des assassins ont dévoyé l'Islam et ouvert grandes les portes au Rhinocéros d'Eugène Ionesco dans une partie de l'Europe.
CCME  

Les marocains des quatre coins du monde ont manifesté ces dernières semaines contre les propos du secrétaire général de l'ONU, M.Ban-KImoon, mettant en cause la souveraineté du Royaume. Des rassemblements ont eu lieu dans les plus grande capitales du monde européennes, latino américaines, et naturellement aux Etats-Unis, à New York devant le siège des nations-Unies.

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