samedi 23 novembre 2024 04:39

« Le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit». Pourtant, il n’est actuellement pas une campagne électorale dans les pays les plus democratiques de la planète où les discours ne sont pas ouvertement racistes envers une partie de leur population. L’immigration et plus précisément la musulmane est devenue une question de « survie politique ».

L’écrasante majorité des candidats ayant une chance actuellement d’accéder au pouvoir en Europe -les Etats-Unis ayant déjà tranché avec l’élection d’un président qui a fait de la guerre contre l’immigration en général et les musulmans en particulier, son cheval de bataille- tiennent des discours très souvent ouvertement racistes envers ces immigrés musulmans dont la présence constituerait un danger pour « la culture Occidentale ».

En cette année 2017, où de nombreux pays de cette Union Européenne née justement après une guerre hideuse où fascisme et nazisme avaient commis des dégâts irréparables, la parole raciste semble à nouveau libérée…contre ces millions de musulmans très souvent européens, soudainement considérés comme la cause quasi mathématique de l’échec des politiques économiques, sociales, culturelles, scolaires et sécuritaires. Faute de pensée et de raison politique l’on crie au loup, qui aujourd’hui est défini comme l’immigré et le réfugié musulman.

Ces discours qui constituent une atteinte flagrante aux droits de l’Homme dans la partie du monde qui a sacralisé les Droits de l’Homme sont une démonstration de la défaite de la pensée politique. Celle qui cède à la facilité, au populisme le plus vil envers une minorité dont le seul tort est d’être musulmane. Et de ce fait condamnée à être « coupable » de crimes commis au nom de cette religion par une terreur, qui dans les faits, frappe plus les musulmans que les autres confessions.

L’Europe de l’après guerre a pourtant connu des périodes difficiles marquées par un terrorisme confessionnel notamment en Irlande du Nord avec l’IRA, politique en Allemagne avec la Bande à Baader, sans pour autant piétiner les valeurs inhérentes aux Droits de l’Homme.

La démagogie politique à laquelle l’on assiste en Europe et aux Etats-Unis marque un tournant dans l’Histoire (des idées) politiques. Avec le racisme - qui semble plus juste que le terme « islamophobie » (peur de l’islam) - contre les personnes de confession musulmane, une partie du monde « occidental » est peu à peu en train de plonger le monde dans une aventure périlleuse.

CCME

Dans le cadre de sa participation au symposium international sur le climat, M. Philippe FREYSSINET, ancien directeur général adjoint de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) en France et directeur technique « énergie et environnement » et chercheur sénior à la Qatar Fundation, a accordé cette entrevue au site web du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Quelles sont les actions concrètes à attendre de la COP22 ? Comment peut-on fédérer les acteurs africains autour d’un projet commun ? Comment peut-on sensibiliser les pays d’accueil à considérer la dimension humaine de l’immigration ? Comment peut-on mobiliser la diaspora en faveur de la coopération sud-sud ?

Les explications dans cet entretien :

Dans le cadre de sa participation au symposium international sur le climat, M. Badreddine FILALI BABA, membre du forum des compétences canado-marocaines, a accordé cette entrevue au site web du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Quelles sont les actions concrètes à attendre de la COP22 ? Comment peut-on fédérer les acteurs africains autour d’un projet commun ? Comment peut-on sensibiliser les pays d’accueil à considérer la dimension humaine de l’immigration ? Comment peut-on mobiliser la diaspora en faveur de la coopération sud-sud ?

Les explications dans cet entretien :

Dans le cadre de sa participation au symposium international sur le climat, M. Isidore KWANDJA NGEMBO, analyste politique et chercheur indépendant au Canada, a accordé cette entrevue au site web du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Quelles sont les actions concrètes à attendre de la COP22 ? Comment peut-on fédérer les acteurs africains autour d’un projet commun ? Comment peut-on sensibiliser les pays d’accueil à considérer la dimension humaine de l’immigration ? Comment peut-on mobiliser la diaspora en faveur de la coopération sud-sud ?

Les explications dans cet entretien :

Les immigrés, les apatrides, les doubles-nationaux sont devenus l’une des « questions » qui divise le plus le monde occidental. Une division qui aboutit à la montée des populismes et la renaissance d’un racisme que l’Europe, notamment, avait vaincu avec l’aide des centaines de milliers d’immigrés venus essentiellement des colonies du continent africain. 

Si Albert Einstein né allemand, puis devenu apatride, ensuite suisse et enfin de double nationalité helvético-allemande, était né au XXIème siècle, peut-être n’aurait-il pas eu cette reconnaissance unanime de l’humanité pour son génie. Il se peut qu’en restant dans une Allemagne où le Mein Kampf commençait a devenir un programme politique, empêche l’un des plus grands génies de l’Histoire contemporaine de s’épanouir. Il en est de même pour Sigmund Freud, Bertold Brecht, Marie Curie, Milan Kundera et tant d’autres personnages essentiels de l’histoire commune de l’humanité.

Les siècles des lumières en Allemagne, en France et des siècles auparavant en Andalousie où chrétiens, musulmans, juifs vivaient en harmonie et où "le seul programme politique" était celui de la connaissance, du savoir, de l’échange, semblent oubliés, enterrés en ce XXIème siècle où le repli sur soi semble avoir remplacé ce qui fut, il n’y a pas si longtemps encore appelé la mondialisation heureuse.

L’étranger, le musulman plus particulièrement, est depuis le début du XXIème siècle, perçu comme une menace. Il figure dans les programmes politiques de femmes et d’hommes qui se présentent à des élections dans des Etats de Droit(s). En deux ans, 2015/2016, la cote des discours les plus rétrogrades, racistes, ouvertement anti-musulmans est à son plus haut niveau. 

Avec la vague de réfugiés syriens n’ayant d’autre choix que de fuir une guerre devenue civile et dont ils ne sont pas les instigateurs, l’identité chrétienne de l’Europe a soudainement (re)surgi. Des mouvements identitaires, anti réfugiés et anti immigration musulmane se sont transformés en partis politiques dans une Europe où le racisme institutionnalisé était jusque-là considéré comme un délit. 

La chaine Britannique BBC world news a diffusé en cette année qui se termine tristement pour l'image de l'immigration en Europe, un reportage troublant sur une famille syrienne, dont le fils avait été accusé d’avoir agressé une jeune fille allemande de 14 ans, lors du nouvel an (2016). Après 4 mois de prison, le jeune homme fut libéré, car il avait été démontré que la jeune femme avait menti. Le drame de cette famille fut la langue. Le jeune homme ne parlant que l’arabe, a été dans l’incapacité de se défendre. La chaine britannique qui avait suivi la famille lorsqu’elle vivait encore en Syrie, montre une famille dévastée, ne rêvant que de rentrer au pays. 

Alors que les politiques, les mouvements populistes accusent et montrent du doigt ces apatrides venus les "envahir", mettre "en danger leur mode de vie", ceci est un contre-exemple saisissant des discours de la haine en vogue.

CCME

Dans le cadre de sa participation au symposium international sur le climat, M. Moussa EL KHAL, juriste et président de l’association « Sauver l’Environnement Méditerranéen » (SEME) en France, a accordé cette entrevue au site web du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Quelles sont les actions concrètes à attendre de la COP22 ? Comment peut-on fédérer les acteurs africains autour d’un projet commun ? Comment peut-on sensibiliser les pays d’accueil à considérer la dimension humaine de l’immigration ? Comment peut-on mobiliser la diaspora en faveur de la coopération sud-sud ?

Les explications dans cet entretien :

Dans le cadre de sa participation au symposium international sur le climat, Mme Marwah RIZQY, professeur à l’Université de Sherbrooke au Canada, a accordé cette entrevue au site web du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Quelles sont les actions concrètes à attendre de la COP22 ? Comment peut-on fédérer les acteurs africains autour d’un projet commun ? Comment peut-on sensibiliser les pays d’accueil à considérer la dimension humaine de l’immigration ? Comment peut-on mobiliser la diaspora en faveur de la coopération sud-sud ?

Les explications dans cet entretien :

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