samedi 23 novembre 2024 04:21

La 6ème édition des Trophées Marocains du Monde (TMM), organisée avec le soutien du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), se tient du 23 au 26 mai à Marrakech, avec la participation d'éminentes personnalités de la diaspora marocaine issues de différentes sphères.

Le Président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), M. Driss El Yazami, participe, jeudi 23 mai 2024 à Rabat, au 30e anniversaire de la Fondation Orient-Occident, association de Droit marocain à but non lucratif créée en 1994 et reconnue d’utilité publique dès 1996.

Un forum explorant les moyens de protection et d'intégration des mineurs marocains et migrants s’est tenu, mardi 21 mai 2024 à Tétouan, à l’initiative de l'association de protection de l'enfance et de sensibilisation de la famille (APISF), en collaboration avec la commune de Tétouan.

Plusieurs compétences belgo-marocaines qui s’illustrent dans différents domaines ont été primées, samedi 18 mai 2024 à Bruxelles, dans le cadre de la 11ème édition des Diwan Awards organisés, en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), pour récompenser l’excellence des compétences MRE de Belgique.

M. Driss El Yazami participe, ce lundi 20 mai 2024, à la Conférence inaugurale de l’Université Internationale de Rabat (UIR) organisée en amont de l’ « atelier journalistes, chercheur·euses, acteur·trices associatifs » tenu sous le thème « Informer sur les migrations et déconstruire les préjugés ». La rencontre est organisée par le LMI Movida et le Center for Global Studies (CGS) de l’Université Internationale de Rabat, en partenariat avec le Collectif des communautés subsahariennes au Maroc (CCSM) et le Réseau Marocain des journalistes des Migrations (RMJM).

A l’occasion de l’organisation de la 29e édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) prévue à Rabat du 9 au 19 mai 2024, sept institutions de protection des droits et libertés, de la bonne gouvernance, du développement humain et durable et de la démocratie participative sont convenues d’être présentes ensemble sur un pavillon commun, tout en tenant leurs activités de manière autonome.

Cette édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) se tient dans un contexte unique et inédit. Elle sera le premier évènement d’envergure internationale qu’abrite notre pays après deux ans de suspension due aux répercussions de la pandémie du Covid-19, avec une large affluence du public marocain et étranger. Une belle façon de célébrer l’inspirant succès du Royaume, sous la Direction Avisée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à surmonter les entreprises les plus périlleuses insufflant une renaissance de la vie culturelle et intellectuelle marocaine, cette fois à partir de Rabat, ville lumière, capitale de la culture dans le monde islamique et capitale culturelle de l’Afrique, ce qui la qualifie exceptionnellement cette année à accueillir la plus grande manifestation culturelle du continent.
Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) a choisi d'axer sa participation à l'actuelle édition du SIEL sur le thème « l’Afrique aux yeux de ses communautés », dans l’objectif et avec la volonté de placer la question des migrations africaines au centre du débat sociétal et de l'actualité culturelle et intellectuelle de cet événement mondial qui a choisi cette année l'Afrique comme invitée d'honneur.

La participation du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) au Salon international de l’Edition et du livre (SIEL) de Casablanca, est devenue incontournable. L

Lors des précédentes éditions de cet évènement culturel, la participation du Conseil, s’est caractérisée par la profondeur des réflexions menées sur la réalité de l’immigration marocaine dans les sociétés occidentales. 

Nous avons tenté de décomposer, au fil des débats et des analyses, le véritable défi du vivre-ensemble dans une société plurielle et les opportunités que cela comporte. 

Nous avons aussi soumis à la discussion la complexité des crispations identitaires qui traversent les sociétés d’accueil et associé différents acteurs et institutions aux débats à l’issue desquels plusieurs réponses et propositions ont été élaborées. 

L’étude des caractéristiques de l’immigration marocaine a permis de conclure que l’intégration harmonieuse des communautés marocaines dans les différents pays d’accueil a pour principal atout une identité marocaine plurielle capable de coexister avec toutes les cultures. Le porteur de ces valeurs devient alors un vecteur d’ouverture et d’enrichissement culturel pour sa société de résidence qui lui transmet à son tour sa culture et son savoir-faire. Ce processus d’échange consolide la consécration des valeurs universelles et contribue activement au développement des pays d’accueil et d’origine. 

Pour le CCME, cette 25e édition du Siel, consacrée à la présence de la culture marocaine au-delà des frontières qui redécouvre ses composantes et sa richesse, sera l’occasion d’approfondir la connaissance de ses atouts et des défis auxquels elle fait face. Pour ce faire, nous tenterons de donner aux Marocains du monde des outils susceptibles de contribuer au développement des sociétés d’accueil et parallèlement permettre à la culture marocaine de profiter de la mondialisation pour sa transmission aux nouvelles générations. Les créateurs et les artistes marocains du monde ont la capacité, à travers leurs productions dans les langues du monde, de hisser la culture marocaine au rang des cultures internationales. 

La programmation du CCME n’est que le reflet de la richesse et de la diversité des créations des marocains du monde. 

Nous serons heureux d’accueillir le public du Salon international de l’édition et du livre au stand du CCME pour échanger, interagir et partager nos expériences d’immigration. 

Abdellah Boussouf 

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) participe cette année encore au Salon international de l’édition et du livre (SIEL) de Casablanca. Un rendez-vous annuel international devenu incontournable.

La participation du CCME aux dernières éditions du SIEL s’est caractérisée par la profondeur des réflexions menées sur la réalité de l’immigration marocaine dans les sociétés occidentales. Nous avons décomposé, au fil des débats et des analyses pluridimensionnelles, le réel défi du vivre-ensemble dans une société plurielle et toutes les opportunités que cela puisse comporter. Nous avons aussi soumis à la discussion la complexité des crispations identitaires qui traversent les sociétés d’accueil et avons associé différents acteurs et institutions aux débats à l’issue desquels plusieurs réponses et propositions ont été élaborées.  

L’étude des caractéristiques de l’immigration marocaine a permis de conclure que l’intégration harmonieuse des communautés marocaines dans les différents pays d’accueil est principalement facilitée grâce à la capacité exceptionnelle de leur identité marocaine plurielle de coexister et de se conjuguer avec toutes les cultures. Le porteur de ces valeurs devient alors un vecteur d’ouverture et d’enrichissement culturel pour sa société de résidence qui lui transmet à son tour sa culture et son savoir-faire. Ce processus d’échange consolide la consécration des valeurs universelles et contribue activement au développement des pays d’accueil et d’origine.   

Le CCME continue sur cette lancée et explore, à travers sa participation à cette 25e édition du SIEL, la présence de la culture marocaine au-delà des frontières et redécouvre ses composantes et sa richesse inégalée. L’heure sera à l’approfondissement de la connaissance de ses atouts et des défis auxquels elle fait face. Cette participation a ainsi pour objectifs de pourvoir les Marocains du monde des outils qui leur permettent de contribuer au développement des sociétés d’accueil et de permettre à la culture marocaine de profiter des élans de la mondialisation pour se transmettre aux nouvelles générations. Les créateurs et artistes marocains du monde sont, à travers leurs productions dans les langues du monde, capables de hisser la culture marocaine au rang des cultures internationales.    

La richesse de la programmation du CCME lors de cet évènement culturel incontournable reflète la diversité des créations et des horizons des Marocains du monde.

Nous serons heureux d’accueillir le public du Salon international de l’édition et du livre au stand du CCME pour échanger, interagir et partager nos expériences d’immigration. 

Abdellah Boussouf

Secrétaire général du CCME

Ce sont les pays les moins riches de la planète qui accueillent le plus grand nombre de réfugiés. C’est un fait. Le 6 octobre dernier Amnesty International publiait un rapport dans lequel l’ONG constatait que 10 pays, dont le Produit international Brut (PIB) constitue moins de 2,5%, accueillent 56% des réfugiés dans le monde.

Pourtant c’est dans les plus pays riches de la planète que les mouvements anti-immigration musulmane plus précisément connaissent une forte ascension. France, Allemagne, Grande Bretagne, Danemark, Hongrie Autriche…

Les mouvements anti immigration ont pris une ampleur sans précédent avec « la crise » des réfugiés venant de pays décimés par les guerres civiles. La parole raciste est libérée dans une Union Européenne créée justement pour ne plus jamais être confrontée au racisme institutionnalisé, après la seconde guerre mondiale.

Les partis conservateurs démocratiques sont petit à petit peu en train d’accorder une plus grande place à leurs droites proches des mouvements xénophobes. Les partis de la gauche traditionnelle ne sont pas en reste. L’immigration musulmane est un «souci», pour ne pas dire « un problème ».

Lorsqu’un ancien président de Reporters sans Frontières (RSF) qui durant plus d’une décennie se présentait en chantre de la liberté de la presse, avec une prédilection pour les pays en voie de démocratisation, est élu maire dans la ville française de Béziers joue sur la peur et la haine de l’immigré musulman ; crée des milices privées, par la suite démantelées par la justice ; annonce un référendum pour janvier 2017 (année électorale en France), dans le but de ne pas recevoir des immigrants, affiches racistes à l’appui, alors  que ce qui est demandé à cette ville est la création de 40 places supplémentaires pour des migrants venus en grande partie de Calais, suite à son démantèlement,  dans un centre d'accueil géré par le service oeucuménique d’entraine, mieux connu sous le nom : la Cimade...Cela ne peut que soulever des questionnements. Car il s’agit de la France, pays de la « liberté, de l’égalité et de la fraternité ».

Quand l’Allemagne, pays où l’extrême droite semblait à jamais réduite à néant après la seconde guerre mondiale, se voit confrontée à Pegida -qui fêtait son deuxième anniversaire récemment-, un mouvement né après la « crise » des réfugiés, ayant pour slogan « les immigrés musulmans ne sont pas les bienvenus », cela soulève aussi des interrogations . Surtout depuis la naissance de l'AFD, parti d’extrême droite, proche des néo-nazis, qui en quelques mois a réussi à tenir en échec le parti de la chancelière allemande, Mme Angela Merkel, dans son fief situé dans l'ex République démocratique allemande (RDA). Provoquant une crise au sein de la CDU, le parti chrétien démocrate, et amenant le parti à exiger de la chancelière allemande de mener une politique plus plus ferme à l’égard des réfugiés.

L’Allemagne étant le pays européen à avoir accueilli le plus de réfugiés en Europe.

La France et l’Allemagne, les deux pays, piliers, de l’Union Européenne sont aujourd’hui face à un phénomène inédit dans l’histoire de l’après guerre : à force de grignoter, les droites extrêmes ont fini par se muer en partis avec lesquels les démocraties européennes sont obligées de compter. Parce que présentes dans les instances de décision.      

CCME

Google+ Google+