mercredi 3 juillet 2024 10:18

La participation du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) au Salon international de l’Edition et du livre (SIEL) de Casablanca, est devenue incontournable. L

Lors des précédentes éditions de cet évènement culturel, la participation du Conseil, s’est caractérisée par la profondeur des réflexions menées sur la réalité de l’immigration marocaine dans les sociétés occidentales. 

Nous avons tenté de décomposer, au fil des débats et des analyses, le véritable défi du vivre-ensemble dans une société plurielle et les opportunités que cela comporte. 

Nous avons aussi soumis à la discussion la complexité des crispations identitaires qui traversent les sociétés d’accueil et associé différents acteurs et institutions aux débats à l’issue desquels plusieurs réponses et propositions ont été élaborées. 

L’étude des caractéristiques de l’immigration marocaine a permis de conclure que l’intégration harmonieuse des communautés marocaines dans les différents pays d’accueil a pour principal atout une identité marocaine plurielle capable de coexister avec toutes les cultures. Le porteur de ces valeurs devient alors un vecteur d’ouverture et d’enrichissement culturel pour sa société de résidence qui lui transmet à son tour sa culture et son savoir-faire. Ce processus d’échange consolide la consécration des valeurs universelles et contribue activement au développement des pays d’accueil et d’origine. 

Pour le CCME, cette 25e édition du Siel, consacrée à la présence de la culture marocaine au-delà des frontières qui redécouvre ses composantes et sa richesse, sera l’occasion d’approfondir la connaissance de ses atouts et des défis auxquels elle fait face. Pour ce faire, nous tenterons de donner aux Marocains du monde des outils susceptibles de contribuer au développement des sociétés d’accueil et parallèlement permettre à la culture marocaine de profiter de la mondialisation pour sa transmission aux nouvelles générations. Les créateurs et les artistes marocains du monde ont la capacité, à travers leurs productions dans les langues du monde, de hisser la culture marocaine au rang des cultures internationales. 

La programmation du CCME n’est que le reflet de la richesse et de la diversité des créations des marocains du monde. 

Nous serons heureux d’accueillir le public du Salon international de l’édition et du livre au stand du CCME pour échanger, interagir et partager nos expériences d’immigration. 

Abdellah Boussouf 

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) participe cette année encore au Salon international de l’édition et du livre (SIEL) de Casablanca. Un rendez-vous annuel international devenu incontournable.

La participation du CCME aux dernières éditions du SIEL s’est caractérisée par la profondeur des réflexions menées sur la réalité de l’immigration marocaine dans les sociétés occidentales. Nous avons décomposé, au fil des débats et des analyses pluridimensionnelles, le réel défi du vivre-ensemble dans une société plurielle et toutes les opportunités que cela puisse comporter. Nous avons aussi soumis à la discussion la complexité des crispations identitaires qui traversent les sociétés d’accueil et avons associé différents acteurs et institutions aux débats à l’issue desquels plusieurs réponses et propositions ont été élaborées.  

L’étude des caractéristiques de l’immigration marocaine a permis de conclure que l’intégration harmonieuse des communautés marocaines dans les différents pays d’accueil est principalement facilitée grâce à la capacité exceptionnelle de leur identité marocaine plurielle de coexister et de se conjuguer avec toutes les cultures. Le porteur de ces valeurs devient alors un vecteur d’ouverture et d’enrichissement culturel pour sa société de résidence qui lui transmet à son tour sa culture et son savoir-faire. Ce processus d’échange consolide la consécration des valeurs universelles et contribue activement au développement des pays d’accueil et d’origine.   

Le CCME continue sur cette lancée et explore, à travers sa participation à cette 25e édition du SIEL, la présence de la culture marocaine au-delà des frontières et redécouvre ses composantes et sa richesse inégalée. L’heure sera à l’approfondissement de la connaissance de ses atouts et des défis auxquels elle fait face. Cette participation a ainsi pour objectifs de pourvoir les Marocains du monde des outils qui leur permettent de contribuer au développement des sociétés d’accueil et de permettre à la culture marocaine de profiter des élans de la mondialisation pour se transmettre aux nouvelles générations. Les créateurs et artistes marocains du monde sont, à travers leurs productions dans les langues du monde, capables de hisser la culture marocaine au rang des cultures internationales.    

La richesse de la programmation du CCME lors de cet évènement culturel incontournable reflète la diversité des créations et des horizons des Marocains du monde.

Nous serons heureux d’accueillir le public du Salon international de l’édition et du livre au stand du CCME pour échanger, interagir et partager nos expériences d’immigration. 

Abdellah Boussouf

Secrétaire général du CCME

Ce sont les pays les moins riches de la planète qui accueillent le plus grand nombre de réfugiés. C’est un fait. Le 6 octobre dernier Amnesty International publiait un rapport dans lequel l’ONG constatait que 10 pays, dont le Produit international Brut (PIB) constitue moins de 2,5%, accueillent 56% des réfugiés dans le monde.

Pourtant c’est dans les plus pays riches de la planète que les mouvements anti-immigration musulmane plus précisément connaissent une forte ascension. France, Allemagne, Grande Bretagne, Danemark, Hongrie Autriche…

Les mouvements anti immigration ont pris une ampleur sans précédent avec « la crise » des réfugiés venant de pays décimés par les guerres civiles. La parole raciste est libérée dans une Union Européenne créée justement pour ne plus jamais être confrontée au racisme institutionnalisé, après la seconde guerre mondiale.

Les partis conservateurs démocratiques sont petit à petit peu en train d’accorder une plus grande place à leurs droites proches des mouvements xénophobes. Les partis de la gauche traditionnelle ne sont pas en reste. L’immigration musulmane est un «souci», pour ne pas dire « un problème ».

Lorsqu’un ancien président de Reporters sans Frontières (RSF) qui durant plus d’une décennie se présentait en chantre de la liberté de la presse, avec une prédilection pour les pays en voie de démocratisation, est élu maire dans la ville française de Béziers joue sur la peur et la haine de l’immigré musulman ; crée des milices privées, par la suite démantelées par la justice ; annonce un référendum pour janvier 2017 (année électorale en France), dans le but de ne pas recevoir des immigrants, affiches racistes à l’appui, alors  que ce qui est demandé à cette ville est la création de 40 places supplémentaires pour des migrants venus en grande partie de Calais, suite à son démantèlement,  dans un centre d'accueil géré par le service oeucuménique d’entraine, mieux connu sous le nom : la Cimade...Cela ne peut que soulever des questionnements. Car il s’agit de la France, pays de la « liberté, de l’égalité et de la fraternité ».

Quand l’Allemagne, pays où l’extrême droite semblait à jamais réduite à néant après la seconde guerre mondiale, se voit confrontée à Pegida -qui fêtait son deuxième anniversaire récemment-, un mouvement né après la « crise » des réfugiés, ayant pour slogan « les immigrés musulmans ne sont pas les bienvenus », cela soulève aussi des interrogations . Surtout depuis la naissance de l'AFD, parti d’extrême droite, proche des néo-nazis, qui en quelques mois a réussi à tenir en échec le parti de la chancelière allemande, Mme Angela Merkel, dans son fief situé dans l'ex République démocratique allemande (RDA). Provoquant une crise au sein de la CDU, le parti chrétien démocrate, et amenant le parti à exiger de la chancelière allemande de mener une politique plus plus ferme à l’égard des réfugiés.

L’Allemagne étant le pays européen à avoir accueilli le plus de réfugiés en Europe.

La France et l’Allemagne, les deux pays, piliers, de l’Union Européenne sont aujourd’hui face à un phénomène inédit dans l’histoire de l’après guerre : à force de grignoter, les droites extrêmes ont fini par se muer en partis avec lesquels les démocraties européennes sont obligées de compter. Parce que présentes dans les instances de décision.      

CCME

Fatima Zahra El Abdellaoui est l'une de ces femmes marocaines qui ont pu briller par leur talent et parcours. Elle a su se frayer un chemin vers les sommités du business et des affaires en Egypte et a cru dur comme fer en ses potentialités et ses capacités pour réaliser son rêve.

Grâce à sa persévérance et sa pugnacité, Samia Rami a su se frayer un chemin vers la réussite, relevant, tour à tour, des défis dans un pays loin de sa très chère patrie, au pays des Tsars. Elle parvient très vite à s'imposer dans le domaine bancaire en intégrant la Société générale des banques où elle occupe plusieurs responsabilités avant de se voir confier le département commercial de la branche des assurances relevant de cette banque.

Des ruelles de la Médina de Fès, les relations de Hind el Khal, 30 ans, ont commencé petit à petit à se nouer avec le monde des affaires lorsqu’elle accompagnait, alors âgée d’à peine dix ans, son père, entrepreneur dans le secteur d’artisanat, dans ses déplacements quotidiens.

Depuis son arrivée au Caire il y a environ 14 ans, Nadia Tabtabi œuvre pour la promotion de l'image du Maroc et au rayonnement de son patrimoine culturel et civilisationnel en Egypte à travers plusieurs actions notamment le travail associatif.

Sanaa El Hafi, poétesse et femme de médias, est l’exemple éloquent de la femme marocaine qui s’illustre dans les pays d’accueil. Après avoir quitté son pays, elle a brillé au Mashreq à travers ses créations littéraires et médiatiques.

Les 17.000 km qui séparent l’Australie, son pays d’accueil depuis 24 ans, de son pays natal le Maroc, n’ont jamais affecté l’amour qui unit l’artiste-peintre Fatima Killeen et sa mère-patrie. Un attachement fortement enraciné dans l’âme de l’artiste et qui se manifeste dans toutes ses œuvres aux couleurs chaudes et intenses qui évoquent avec douce nostalgie le bled tant adoré.

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