samedi 30 novembre 2024 02:53

Les Marocains demeurent toujours au premier rang des travailleurs extracommunautaires affiliés au régime de la sécurité sociale en Espagne, selon des chiffres officiels publiés jeudi à Madrid

Un total de 190.271 Marocains sont affiliés à la sécurité sociale en Espagne à fin janvier dernier, suivis des Equatoriens avec 102.187 personnes, des Chinois (86.346), des Boliviens (78.904) et des Colombiens (75.791), indique le ministère espagnol du Travail et de la Sécurité sociale dans un communiqué.

Selon la même source, le marché de l'emploi en Espagne a enregistré à fin janvier une baisse de 2.76 pc du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale par rapport au mois de décembre. Ainsi, le nombre d'affiliés étrangers à ce régime s'est établi à 1.600.355 de travailleurs, soit un recul de 45.495 cotisants.

Sur le total des affiliés étrangers, 598.746 sont originaires de l'Union européenne (UE), dont 256.021 de Roumanie, alors que 1.001.609 proviennent de pays extracommunautaires, ajoute la même source .

Les communautés autonomes de Catalogne et de Madrid concentrent 43,6 pc du nombre de travailleurs étrangers légaux établis en Espagne, avec respectivement 351.022 et 347.571 affiliés, selon le ministère.

Après ces deux régions, viennent l'Andalousie avec 203.675 affiliés étrangers, Valence (173.465), les Iles Canaries (77.832), Murcie (77.262), Castille-La Manche (56.519), Aragon (53.271), les Baléares (51.159), Castille Léon (48.964) et le Pays Basque avec 48.949 affiliés.

21 févr. 2013

Source : MAP

Des chapelets de saucisses polonaises luisent sur les étals des magasins et des bouteilles de vodka sont alignées sur les étagères. Dans la rue, les conversations se déroulent souvent en letton ou en lituanien.

Bienvenue à Boston, petit coin d'Europe de l'est en Grande-Bretagne.

D'après le dernier recensement, plus d'un dixième des habitants de cette paisible bourgade du Lincolnshire (est de l'Angleterre) sont originaires d'un des dix ex-pays communistes qui ont rejoint l'Europe dans les années 2000.

Avec ses cafés polonais et ses magasins de produits baltes, Boston a bien changé depuis le recensement de 2001, où ses 249 résidents allemands constituaient la plus importante communauté étrangère.

La Grande-Bretagne s'attend à une deuxième vague d'immigration venue d'Europe de l'Est l'an prochain, en provenance cette fois de Bulgarie et de Roumanie, dont les 29 millions de citoyens vont désormais avoir accès au marché du travail de tous les pays de l'UE.

La nouvelle suscite l'effervescence à Boston, dont une des écoles arbore déjà des panneaux en cinq langues pour inciter les automobilistes à la prudence.

"Nous serons bientôt des étrangers dans notre propre ville", déplore Joan, une retraitée. "J'ai des voisins d'Europe de l'Est et il n'y a pas plus gentil. Mais ça suffit, nous n'en voulons pas d'autres".

Ses voisines ne sont pas en reste pour énumérer tous leurs griefs contre ces nouveaux résidents, de la surcharge qu'ils feraient peser sur les services publics au fait qu'ils conduisent souvent du mauvais côté de la route.

Quand la Pologne, la Lettonie, la Lituanie, la Slovaquie, la Slovénie, la Hongrie, l'Estonie et la République tchèque ont rejoint l'UE en 2004, la Grande-Bretagne a été l'un des premiers pays à ouvrir immédiatement son marché du travail aux nouveaux arrivants.

Troisième économie européenne, elle est devenue une destination prisée des travailleurs des anciennes nations communistes, très appauvries.

Les résidents d'origine asiatique (7% de la population) et noirs (3%) restent les deux groupes d'immigrés les plus importants au Royaume-Uni, en raison de son passé colonial.

Mais parmi ses 62 millions d'habitants, on compte désormais un million d'Européens de l'Est, et le polonais est la langue la plus largement parlée après l'anglais.

Le gouvernement a opté pour une approche différente quand la Roumanie et la Bulgarie ont rejoint l'UE en 2007, restreignant l'accès de leurs ressortissants à son marché du travail jusqu'en 2014, à l'instar de plusieurs autres pays.

A l'approche de cette date, la presse de droite brandit le spectre de "mendiants" venus de Bulgarie et Roumanie "déferlant" sur le pays. Le parti conservateur de David Cameron a aussi durci son discours sur l'immigration.

Cette défiance a suscité l'agacement en Roumanie, où un quotidien a lancé une campagne humoristique à l'adresse des Anglais avec ce slogan: "Pourquoi ne pas venir chez nous?".

L'ambassadeur roumain à Londres, Ion Jinga, a déploré cette "rhétorique incendiaire", qui donne à ses compatriotes l'impression d'être "des citoyens de seconde classe" et craint qu'elle ne débouche sur des discriminations, voire des agressions contre ceux qui vivent en Grande-Bretagne.

En l'absence de prévisions officielles, certains médias affirment que les Roumains et Bulgares pourraient affluer par centaines de milliers.

"Il n'y a tout simplement aucun moyen fiable de le savoir", souligne Scott Blinder, de l'observatoire des migrations de l'Université d'Oxford.

A Boston, la possibilité de voir arriver d'autres ressortissants de l'Est suscitent aussi des réticences chez certains immigrés.

"J'aime cette ville", explique Barbara Sieczkowska, qui vend dans sa boutique des produits polonais. "Mais il y a trop de gens d'Europe de l'Est maintenant. Il doit y avoir une vingtaine de magasins qui ont les mêmes produits que moi. C'est pas bon pour le commerce".

22 fév 2013, Katy LEE

Source : AFP

Les Marocains représentent la première communauté étrangère hors Union européenne installée à Bruxelles, d'après des chiffres publiés jeudi par l'Agence bruxelloise pour l'entreprise (ABE).

En 2011, le nombre de Marocains résidant à Bruxelles a atteint les 40.662 personnes, formant ainsi le groupe le plus important hors UE, et la deuxième communauté étrangère après les Français (53.578).

La région bruxelloise compte 390.000 étrangers, soit 30 pc de la population totale de la Belgique, une proportion trois fois supérieure aux deux autres régions (7 pc en Flandre et 10 pc en Wallonie).

Entre 2000 et 2011, la population étrangère a progressé de 43 pc en Région bruxelloise. Dans le même temps, le nombre d'habitants de nationalité belge n'a augmenté que de 7pc.

Les ressortissants de l'Union européenne représentent plus de la moitié des étrangers vivant à Bruxelles tandis que les Africains représentent un cinquième, les Asiatiques un dixième et les Américains 4 pc.

Les communautés étrangères occupant les deux premières places depuis une dizaine d'années sont les Français et les Marocains. Alors que la première communauté a enregistré une progression de 55 pc entre 2000 et 2011, à 53.578 Français, la seconde a par contre régressé de 35 pc, passant de 62.278 en 2000 à 40.662 résidents marocains en 2011.

Quatre autres communautés se distinguent également par leur forte présence à Bruxelles: italienne, polonaise, roumaine et espagnole.

21 févr. 2013

Source : MAP

Le montant des transferts des Portugais établis à l'étranger a atteint 2,75 milliards d'euros en 2012, soit son plus haut niveau depuis une décennie, selon des données publiées jeudi par la Banque centrale du Portugal.

Ce chiffre qui représente une augmentation de 13 pc par rapport à 2011, est le résultat d'une hausse de l'émigration portugaise, a indiqué le Secrétaire d'Etat aux Communautés portugaises à l'étranger, José Cesario, à l'agence de presse Lusa.

Cette évolution des transferts traduit aussi une confiance dans le système financier portugais et une grande volonté des communautés portugaises de contribuer au redressement du pays et de soutenir leurs familles, a-t-il ajouté.

Plus de la moitié des fonds transférés, soit 1,51 milliard d'euros, proviennent des Portugais résidant dans les pays de l'Union européenne, tandis que les transferts des émigrés lusitaniens en France où sont établis près d'un million de Portugais se chiffraient à 846,1 millions d'euros.

En raison de la crise économique qui frappe le Portugal de plein fouet, quelque 100.000 Portugais ont quitté le pays en 2011, selon les estimations du gouvernement, et ce scénario se serait reproduit l'année dernière même si des données plus récentes sur ce phénomène ne sont pas encore disponibles.

Selon l'Institut national des statistiques, 65.000 jeunes portugais âgés de 24 à 34 ans ont quitté leur pays entre 2011 et 2012. Les Etats-Unis, l'Angola, la France, la Suisse, le Luxembourg, le Canada, le Mozambique, le Royaume Uni et l'Allemagne ont été les destinations les plus prisées en 2011.

En contrepartie d'un plan de sauvetage de 78 milliards d'euros accordé en mai 2011 par l'Union européenne et le Fonds monétaire international, le gouvernement de centre droit met en oeuvre un vaste programme de réformes et de rigueur.

Mais l'austérité a contribué à aggraver la récession qui a atteint 3,2 pc en 2012, tandis que le chômage a connu une hausse spectaculaire et frappe désormais près de 17 pc de la population active et 40 pc des jeunes.

Quelque 5 millions de Portugais ou de personnes d'origine portugaise résident actuellement à l'étranger alors que le Portugal compte une population d'environ 10,5 millions d'habitants.

21 févr. 2013

Source : MAP

"Les Marocains du monde au service de la régionalisation avancée au Maroc" est le thème du 4ème forum des Marocains du monde-Ambassadeurs de l'espoir, prévu les 24, 25 et 26 mai à Reggio Emilia en Italie, ont annoncé les organisateurs jeudi à Rabat.

La rencontre aspire à associer toutes les composantes de la scène culturelle et politique marocaine, aussi bien à l'intérieur du pays qu'à l'étranger, à la réflexion autour de la question de la régionalisation avancée, leur permettant ainsi d'apporter leurs contributions, leurs expériences respectives dans les pays d'accueil et leurs suggestions pour enrichir le projet de la régionalisation avancée au Maroc.

Selon les organisateurs, le forum, dont l'invité d'honneur cette année est la ville de Laâyoune, s'est fixé comme objectif notamment d'offrir à la communauté marocaine l'opportunité de faire part de ses attentes vis-à-vis de la politique générale du gouvernement marocain, d'exposer les expériences acquises dans les différents pays d'accueil et d'examiner les moyens de mettre en place des mécanismes permettant à la société civile au Maroc et à l'étranger d'assurer le suivi des chantiers et projets relatifs à la régionalisation avancée.

La rencontre s'articulera autour de quatre axes, "le développement, le partenariat et la démocratie, Expériences et perspectives de la société civile à l'intérieur et à l'extérieur du Maroc, questions de la migration et l'enrichissement de l'expérience de la régionalisation avancée", "Participation des +Marocains du monde ambassadeurs de l'avenir+, la société civile marocaine et les membres de la communauté marocaine à l'étranger au projet de la régionalisation avancée et ses grands chantiers", "La conception des partis politiques marocains du projet de la régionalisation avancée" et "expériences de pays occidentaux en matière de régionalisation avancée".

Lors d'un point de presse organisé pour présenter l'évènement, M. Khalid Moufidi, coordinateur général de l'organisation +Marocains du monde, ambassadeurs de l'espoir+ a relevé l'importance de la régionalisation avancée, devenue une nécessité stratégique pour une "intégration nationale" des différentes régions du Royaume.

Dans ce sens, il a souligné l'importance de la contribution des Marocains du monde à ce projet, estimant que leur expérience professionnelle et socio-politique acquise dans les pays d'accueil constituera une valeur ajoutée, partant du fait que ces pays ont parcouru d'importantes étapes dans le domaine de la régionalisation avancée.

Pour ce qui est du choix de la ville de Lâayoune pour être l'invitée d'honneur du forum, M. Moufidi a fait part de la volonté de l'organisation de lever le voile sur les contre-vérités circulant autour de la question du Sahara marocain notamment dans la ville de Reggio Emilia.

Des représentants d'institutions et de secteurs gouvernementaux au Maroc devront prendre part à cette rencontre, qui connaitra également l'organisation d'activités culturelles et artistiques.

L'organisation +Marocains du monde, ambassadeurs de l'espoir+ réunit plusieurs membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger et a pour objectif de promouvoir la paix, la culture de cohabitation et de tolérance, de faire valoir le rôle pionnier des membres de la communauté dans les pays d'accueil et de préserver leur identité culturelle.

21 févr. 2013

Source : MAP

Quelques 70% des étudiants africains partis aux Etats-Unis ou en Europe comptent désormais retourner dans leur pays d’origine, encouragés par les nouvelles perspectives économiques.

L’Afrique attire. Les jeunes Africains partis faire leurs études aux États-Unis ou en Europe, sont de plus en plus nombreux à revenir dans leur pays. Ils retournent sur leur terre natale, à la recherche de meilleures perspectives qu’en Occident où le marché du travail est en berne.

«Vous pouvez devenir le Bill Gates ou le Steeve Jobs africain»

«Tout est à construire, les perspectives sont beaucoup plus intéressantes au Cameroun», le pays d’origine de Franky. Étudiant en quatrième année en génie civil à Pierre et Marie Curie, il lui reste une année d’étude. Mais son avenir, Franky ne le voit pas en France. Comme 70 % des jeunes africains sondés dans 19 pays par le fond de private Equity, Jacana ,Franky comptent retourner en Afrique après ses études.

«La majorité de nos membres considère l’Afrique comme offrant de belles perspectives de carrières pour les nouveaux diplômés. Encore plus quand l’environnement économique est ralenti en Occident», explique Sara Leedom, la codirectrice à Oxford, du Business Network Africain. Avec son diplôme, Franky compte créer une entreprise dans un secteur en plein boom, le bâtiment. Comme lui, la moitié des jeunes africains prêts à rentrer, souhaitent créer leur entreprise une fois en Afrique.

Un pari réaliste, puisque en 2012, parmi les vingt économies avec le taux de croissance annuel le plus élevé au monde, dix pays sont africains d’après les estimations du Fond monétaire international (FMI ). «Si vous pensez comme un entrepreneur, l’Afrique est votre paradis… Vous pouvez vraiment devenir le Bill Gates ou le Steeve Jobs africain», entonne Fred Swaniker un des fondateurs de l’Académie des leaders africains ,dans Voice of America .

«J’ai envie de mettre ma pierre à l’édifice»

Quelque 90% des jeunes sondés par Jacana misent sur la hausse de la consommation en Afrique, bien plus que sur les ressources naturelles ou les nouvelles technologies. L’Afrique se développe, une classe moyenne émerge et «de plus en plus de non africain rejoignent notre réseau, attirés par ce potentiel», explique Sara Leedom.

Au delà des perspectives de business, les jeunes africains ont aussi envie d’apporter leur «pierre à l’édifice et contribuer au développent de mon pays», un devoir patriotique pour Franky, qui se dit reconnaissant des savoirs acquis en France. «Le diplôme français est plus valorisé». En Afrique, il arrivera avec un diplôme reconnu en poche. Et la «qualité de vie n’est pas la même avec moins d’argent on vit beaucoup mieux».

Ces retours en Afrique cachent aussi les difficultés pour certains d’obtenir des visas pour travailler eu Europe ou aux États-Unis. Marc vient du Sénégal. Après avoir brillamment réussit ses études à Supelec, une école d’ingénieur française reconnue, il a facilement trouvé du travail, mais n’a pas pu signer son contrat car il n’avait pas la nationalité française…

18/02/2013 Raphaël Gibour

Source : Le Figaro

Depuis maintenant presque deux ans, il existe une loi en France qui permet à tout Marocain détenteur d’une carte de résident de 10 ans, de réclamer, lorsque celle-ci se périme, une carte de résident à durée indéterminée. Malheureusement, cette loi est totalement inconnue. Un avocat MRE, Moktar Ferdaoussi, se bat pour que les préfectures françaises appliquent cette loi.

Tout Marocain résidant en France, qui voit sa carte de résident de 10 ans expirée, a le droit de demander à la préfecture de bénéficier d’une carte de résident à durée indéterminée, appelée aussi carte de résident permanent, rappelle le Conseil National des Marocains de France (CNMF), association parisienne à but non lucratif, dans un communiqué envoyé à notre rédaction, aujourd'hui, jeudi 21 février.

« Ce droit est donc acquis depuis l’entrée en vigueur de la loi du 16 juin 2011 (dite loi Besson), le législateur français a voté l’article L.314-14 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile qui prévoit la délivrance de la carte à durée indéterminée », précise le CNMF. Trois conditions pour en bénéficier : en faire la demande, répondre aux critères d’obtention et ne pas être une menace pour l’ordre public.

Une loi existante mais inconnue

« Néanmoins, le problème aujourd’hui est que les Marocains ayant une carte de résident de 10 ans, ne sont pas au courant de cette loi. Ils ne savent même pas qu’elle existe ! », regrette Moktar Ferdaoussi, président du CNMF et avocat à Paris. D’après lui, les Marocains ne connaissent pas cette loi parce que les préfectures ne les informent pas, le jour où ils veulent renouveler leur carte de 10 ans. Pire, il admet qu’elles-mêmes ne sont pas toujours au courant de la loi. Certaines lui ont avoué n’avoir reçu aucune instruction émanant du ministère de l’Intérieur pour la proposer aux Marocains.

Moktar Ferdaoussi a envoyé un courrier à Manuel Valls, le ministre français de l’Intérieur, en novembre dernier, où il demande de « bien vouloir donner instruction aux préfets afin que l'accord franco-marocain soit appliqué pour la délivrance aux ressortissants marocains concernés de ladite carte de résident permanent. » Un courrier resté à ce jour sans réponse.

Le gouvernement marocain muet

Dans cette affaire, les préfectures ne sont pas les seules responsables. Moktar Ferdaoussi pointe également du doigt le gouvernement marocain, notamment les ministères des MRE et des Affaires Etrangères qui ne font pas pression auprès des autorités françaises pour qu’elles appliquent cette loi. « Valls a déjà fait un voyage officiel au Maroc et ce n’était que pour parler d’immigration clandestine ou de sécurité. Pourquoi n’a-t-on jamais soulevé ce problème à sa venue au Maroc ? », s’interroge-t-il. « Encore faut-il que le gouvernement marocain soit au courant aussi de l’existence de la loi et j’en doute, le pauvre ! », lâche-t-il d’un ton ironique.

La solution préconisée par l’avocat pour que les Marocains obtiennent leur dû serait qu'ils fassent du forcing et insistent auprès des agents de la préfecture. Donnant des consultations juridiques gratuites au sein du CNMF et assistant les Marocains dans leurs démarches administratives, il explique qu’il aide régulièrement des Marocains à rédiger des courriers type, donnés ensuite à la préfecture pour le renouvellement de leur titre de séjour.

Oser la confrontation

Encore faut-il que les demandeurs marocains osent insister auprès du fonctionnaire. Un Marocain demandant le renouvellement de son titre de séjour se sent souvent en position d’infériorité et cherche à tout prix à éviter la confrontation avec l’agent en face de lui, de peur de se voir humilié ou d'avoir à revenir plus tard pour déposer son dossier, reconnait Moktar Ferdaoussi.

Néanmoins, il insiste. Si un demandeur marocain réussit à déposer sa demande en préfecture, et que deux mois plus tard, il n’a reçu aucune réponse, le CNMF est prêt à le soutenir pour traîner le préfet en justice devant le tribunal administratif. A ce jour, personne n’est encore allé jusque là.

21.02.2013, Hanane Jazouani

Source : Yabiladi

Organisée le vendredi 22 février 2013 par Instituut voor Marokkaanse en Mediterrane Studies (Institut pour les Études Marocaines et Méditerranéennes-IMaMs), rattaché à l'Université d'Anvers, la conférence présentera une des facettes du partenariat au développement mis en place par l’AUHA (Association de l’Université et des écoles supérieures d’Anvers) et des associations marocaines actives à Anvers, en faveur des régions du Nord et de l’Est du Maroc, notamment à Al Hoceima et à Oujda.

Cette conférence est organisée dans le cadre d’une série de conférences intitulée « La Diaspora Marocaine et AUHA : Partenaires de développement ». Le panel des intervenants est composé de responsables d’écoles marocaines ayant bénéficié de ce partenariat, en provenances des villes de Zaio, El Hoceima, Kebdana et Ouled Daoud.

L’IMaMS, fondé en mars 2009, au sein de la Faculté des Sciences Politiques et Sociales de l'Université d'Anvers, œuvre depuis sa création pour une coopération dynamique avec l'Université Mohammed 1er d’Oujda. Son travail se focalise sur le domaine de la migration et du Co-développement dans le Nord du Maroc. Il œuvre aussi pour l’accompagnement et la formation académique et scientifique des corps professoral, des chercheurs et des étudiants de l’Université d’Oujda.

22/2/2013

Source: CCME

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