dimanche 7 juillet 2024 12:20

Un immigré afghan âgé de 18 ans a été mortellement poignardé samedi soir par des inconnus dans une rue du centre d'Athènes, a indiqué une source policière.
Blessé grièvement à l'arme blanche, dans un quartier où habitent majoritairement des migrants, le jeune homme a été évacué vers un hô pital de la capitale, avant de succomber à ses blessures tô t dimanche matin, a précisé la même source.
La police n'exclut pas la thèse d'une attaque raciste.
Les actes de violence contre les migrants se sont multipliés ces derniers mois en Grèce, après l'entrée au parlement lors des législatives de juin dernier du parti néo-nazi Aube dorée. Le parti, qui tient un discours xénophobe et raciste, est soupçonné d'être derrière des attaques contre les immigrés, dont nombreux ont été battus dans la rue et même chez Athènes,
06 janv. 2013
Source : MAP

Les transferts des Kenyans résidant à l'étranger ont atteint 91,2 milliards de shillings (1,16 milliard de dollars) à fin novembre 2012, souligne la Banque centrale du Kenya (CBK) dans un bulletin d'information publié vendredi.
En novembre dernier, les transferts de la diaspora kenyane ont atteint 8,4 milliards de shillings, contre 8 milliards de shillings en octobre, soit une augmentation de 6,4 pour cent due à la commodité des services mobiles de transfert d'argent, précise la même source.
Les Kenyans résidant à l'étranger envoient chaque mois 7,5 milliards de shillings en moyenne, ce qui en fait l'une des principales sources de devises pour le Kenya. Les envois de fonds vers le Kenya ont subi une tendance à la hausse depuis 2010, et ce malgré la crise financière et l'affaiblissement de l'environnement économique mondial", ajoute la Banque.
L'afflux croissant des transferts de fonds est attribué aux efforts constants du gouvernement pour assainir le climat des affaires et inciter les Kenyans de l'étranger à investir dans leur pays d'origine, souligne-t-elle, précisant que la majorité des fonds sont investis dans l'immobilier et la consommation intérieure.
Cette forte augmentation des envois de fonds de la diaspora kenyane est due à une utilisation accrue des canaux formels et à une réduction des coûts, a déclaré Charles Koori, directeur de recherche à la CBK.
En 2011, les transferts effectués par les 3 millions de Kenyans résidant à l'étranger avaient atteint 74,85 milliards de shillings, soit la quatrième source de devises derrière le thé (109 milliards), le tourisme (98 milliards) et l'horticulture (91,6 milliards).
Par région, les Kenyans résidant en Amérique du Nord représentent 45 pour cent des envois de fonds, suivis de l'Europe avec 30 pc et le reste du monde 25 pour cent, indique la CBK.
Selon la banque mondiale, les envois de fonds vers les pays en développement ont totalisé l'année dernière 372 milliards de dollars, ce qui représente une hausse de 12,1 pour cent des envois de fonds totaux reçus en 2010.
La Banque a recommandé une amélioration des données sur les envois de fonds, tant au niveau national que bilatéral, afin de permettre le suivi des progrès accomplis dans la réduction des coûts de transfert de fonds.
Dans la Communauté Est-africaine (CEA), l'Ouganda arrive en deuxième position après le Kenya en recevant l'an dernier 937 millions de dollars de transfert de fonds de la diaspora, contre 915 millions de dollars en 2010, suivi du Burundi et de la Tanzanie avec seulement 25 millions de dollars.
04 janv. 2013
Source : MAP

Un comité d'experts et d'avocats a été mis sur pied pour faire valoir auprès des tribunaux compétents le rejet par la communauté marocaine des Pays-Bas de la décision du gouvernement néerlandais d'annuler les allocations familiales.
Un communiqué de "la coordination des associations contre l'annulation des allocations familiales", parvenu samedi à MAP-Amsterdam, appelle les Marocains résidant aux Pays-Bas ou au Maroc ayant reçu la décision de réduction de la caisse néerlandaise de sécurité sociale de consulter un avocat ou une association pour défendre leur droit.
La coordination envisage de préparer un rapport sur le niveau de vie y compris les frais de l'éducation et du logement au Maroc pour répondre aux allégations du gouvernement néerlandais concernant l'annulation de ces allocations, indique la même source, appelant le gouvernement marocain à agir avec plus de fermeté et prendre des mesures concrètes à ce sujet .
La coordination a qualifié d'"injuste" la décision du gouvernement néerlandais, entrée en vigueur le 1er janvier 2013, en sens qu'elle mène à une perte éventuelle du gagne-pain des famille des MRE résidant au Maroc et partant viole expressément le principe de non-discrimination et la teneur des conventions bilatérales et internationales.
La décision de réduction des allocations prise par le gouvernement néerlandais qui concerne les veuves, les orphelins et les enfants ainsi que les MRE ayant choisi de retourner définitivement dans leur pays d'origine est le prélude pour leur annulation en 2014, a souligné la même source.
Les autorités néerlandaises ont introduit cette année le principe du pays de résidence au lieu de celui de travail en matière d'allocations familiales, ce qui signifie que les personnes concernées (enfants, veuves ou orphelins) percevront des subsides de l'Etat néerlandais en fonction du niveau de vie du pays de résidence.
Dans le cas du Maroc, le ministère des affaires sociales a décidé de réduire de 40 pc le montant des allocations versées aux bénéficiaires de ces aides.
L'introduction du principe du pays de résidence quant à la perception des allocations familiales est contraire aux accords et conventions internationales et peut être considérée comme "discrimination indirecte" par la cour européenne, avait précisé un communiqué du Centre euro-méditerranéen immigration et développement (EMCEMO), se référant à une consultation réalisée pour le compte de la chambre basse du parlement néerlandais.
La consultation fait référence aux articles 65 de l'accord de partenariat Maroc-UE et 5 de l'accord entre les deux Royaumes relatif à la sécurité sociale, lesquels interdisent toute discrimination sur la base de la nationalité entre les MRE et les européens en sécurité sociale, d'où la proposition du gouvernement néerlandais relative à la révision de l'accord bilatéral en la matière, ajoute-on de même source.
Le gouvernement marocain a pris une série de mesures suite à la décision des autorités néerlandaises de réduire ou d'annuler les pensions des retraités marocains établis dans la mère patrie, avait indiqué le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine El Otmani.
Il a fait savoir que le gouvernement a coordonné avec d'autres pays, dont les citoyens sont victimes de la même mesure, en particulier l'Egypte, la Tunisie et la Turquie, pour définir les contours juridiques et diplomatiques, ajoutant que son département a pris contact avec l'Organisation internationale du travail pour coordonner les positions et demander des conseils juridiques à cet effet.
M. El Otmani a indiqué que le Parlement hollandais a adopté une loi abrogeant unilatéralement la convention encadrant les pensions des retraités et de leurs ayants droit, à compter de janvier 2013.
05 janv. 2013
Source : MAP

Le député des Français de l'Etranger, Pouria Amirshahi, a plaidé, samedi à Paris, pour une reformulation du projet euro-méditerranéen autour notamment de l'axe franco-marocain, "stratégique et essentiel" pour la promotion des relations entre les deux rives de la Méditerranée et la construction d'un avenir commun.
"La période historique que nous traversons (sur fond de crise en Europe et du Printemps arabe) justifie plus que jamais le rapprochement entre la France et le Maroc et plus largement la reformulation de cette grande ambition euro-méditerranéenne", a-t-il affirmé, lors du colloque "France-Maroc: opportunités d'investissement et d'emploi".
Lors de cette rencontre de l'Association des ingénieurs marocains résidant en Europe (AIEM-Europe), le député socialiste de la 9-ème circonscription des Français de l'Etranger qui couvre notamment le Maghreb dont le Maroc, s'est dit convaincu que la France ne pourra sortir de la crise en se focalisant uniquement sur sa politique européenne.
"Elle doit avoir une stratégie particulière, renforcée et centrale, avec le Maghreb, en particulier avec le Maroc" qui, avec sa situation stratégique en tant que pont entre les deux rives, peut servir de "locomotive dans cette reformulation de l'ambition euro-méditerranéenne", a souligné M. Amirshahi qui souhaite que la construction de l'espace économique du Maghreb puisse enfin se concrétiser.
Le député français insiste sur l'impératif d'assumer, sur le plan politique, "cette alliance stratégique" en saisissant les opportunités "extraordinaires" qu'elle offre dans différents domaines: la formation, l'économie et les stratégies industrielles communes qui "profitent à l'ensemble de la région euro-méditerranéenne".
"On a bien été capable de créer en Europe Ariane (pour l'industrie spatiale) et Airbus (pour l'aéronautique). Qu'est ce qui empêche les Marocains et les autres partenaires du pourtour méditerranéen de construire par exemple un grand consortium industriel des énergies renouvelables, une industrie d'avenir, durable et riche en emplois? Rien!", a lancé M. Amirshahi qui insiste pour ce faire sur la nécessité d'avoir une réelle volonté aussi bien auprès des politiques que des acteurs économiques.
De même, la réécriture de cet avenir commun ne peut se faire, à son sens, en s'appuyant uniquement sur l'action gouvernementale, bien que nécessaire.
Certes, la récente Réunion de haut niveau France-Maroc a permis la conclusion d'accords "intéressants" dans différents domaines y compris ceux de la formation et de la mobilité des personnes, "mais cela ne suffit pas", a-t-il noté, soulignant l'importance de confronter cet effort par un renforcement des relations entre les sociétés civiles, écoles, universités, entreprises et collectivités locales.
A cet égard, l'élu socialiste plaide pour une redéfinition de la politique de la mobilité des personnes dans le cadre d'"un projet francophone intelligent", à travers la promotion des programmes de co-formation, à l'image des projets de co-localisation d'entreprises, la constitution d'un "programme ERASMUS francophone" pour les étudiants ou encore l'instauration d'un passeport économique et culturel de la francophonie au profit des chefs d'entreprises, des étudiants, des scientifiques, des chercheurs et des artistes.
D'éminents professionnels, chercheurs et experts ont pris part à cette rencontre qui visait à examiner les enjeux d'un partenariat gagnant-gagnant entre le Maroc et la France, en particulier sur le plan d'investissement et de création d'emplois, aussi bien dans le cadre de leurs relations économiques bilatérales que dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée (UpM) et de l'Union européenne.
Les intervenants, dont le directeur du bureau parisien de l'agence marocaine de développement des investissements (AMDI), Mohamed Amrabet, étaient unanimes à mettre en avant les opportunités ouvertes par le statut avancé du Maroc auprès de l'Union-Européenne, les relations fortes préétablies et le partenariat "win-win" préexistant entre le Maroc et la France, considérés comme des facteurs "très favorables pour stimuler la co-localisation et l'initiative privée dans cet espace".
La recherche, l'innovation et la technologie par lesquelles passe tout développement économique et social ont également été évoquées lors du colloque qui a aussi connu la participation de M. Abderrahim Doumar, Directeur exécutif du Centre régional Africain de technologie (CRAT).
L'Afrique pourrait connaitre dans ce domaine un essor accéléré si elle bénéficie de la participation effective et appuyée du Maroc et de la France, selon les intervenants.
06 janv. 2013
Source : MAP

A en croire le ministre des Affaires Etrangères Saad Dine El Otmani, le gouvernement marocain a pris une série de mesures suite à la décision des autorités néerlandaises d’annuler les pensions des retraités marocains établis dans la mère patrie.
Et de souligner que dès que le gouvernement hollandais a exprimé son intention d’aller dans ce sens, des visites ont été effectuées dans ce pays, tandis que l’ambassade du Maroc est restée mobilisée pour suivre ce dossier, en plus de la mise en place d’une cellule de veille qui se réunit chaque semaine et qui se compose de ce département, du ministre chargé des MRE et de la CNSS.
Il a fait savoir que le gouvernement a coordonné avec d’autres pays, dont les citoyens sont victimes de la même mesure, en particulier l’Egypte, la Tunisie et la Turquie, pour définir les contours juridiques et diplomatiques, ajoutant que son département a pris contact avec l’Organisation internationale du travail pour coordonner les positions et demander des conseils juridiques à cet effet.
A rappeler que le Parlement hollandais a adopté une loi abrogeant unilatéralement la convention encadrant les pensions des retraités et de leurs ayants droit, à compter de janvier 2013.
3/1/2012
Source : La Nouvelle Tribune

Villes industrielles, Roubaix et Tourcoing ont accueilli de nombreux immigrés en quête de travail. Arrivés jeunes dans les années 60, ils ont finalement vécu plus longtemps en France que dans leur pays natal et, à l'heure de la retraite, ont choisi de rester. Une mission d'information parlementaire va analyser les conditions de vie de ces immigrés vieillissants. Abdelhafid Ramdani est le troisième ouvrier du textile à avoir accepté de nous raconter son parcours…Suite avec la rédaction pour La Voix Du Nord,

Le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine a signé une loi durcissant les sanctions pour les organisateurs de l’immigration illégale, révèle jeudi le site internet officiel du Kremlin.
L’organisation de l’entrée illégale dans le pays ou du séjour des citoyens étrangers ou des personnes sans nationalité est désormais punie de 300.000 roubles (7.500 euros) d’amende, contre 200.000 roubles (5.000 euros) par le passé. Par ailleurs, la durée maximale du travail obligatoire passe de 360 à 420 heures, des travaux correctifs d’un à deux ans, et des travaux forcées de deux à trois ans. Enfin une nouvelle loi indique que l’aide à l’immigration illégale est passible d’une peine d’emprisonnement de cinq ans maximum, et de 7 ans si la finalité criminelle est constatée.
En Russie le laxisme n’est pas de mise. On ne se contente pas de pérorer dans les médias, on agit. Il est vrai qu’en France, on ne risque pas d’agir dans ce domaine, puisque François Le Normal est un président immigrationiste, élu en partie grâce aux voix des immigrés.
3 janvier 2013, François Dereims
Source : RIA Novosti

En ce début de semaine, beaucoup de députés ont dénoncé le non respect de certains étrangers, en particulier les Français, de la réglementation en vigueur. A en croire les représentants de la nation, ces derniers travaillent le plus souvent dans la clandestinité sans contrat à la base.
Le phénomène touche beaucoup plus, expliquent-ils, les Français, notamment au niveau de concessionnaires délégués, certains établissements financiers, les secteurs de la communication et des NTIC, ainsi que les établissements hôteliers.
Les salaires et les primes de déplacement donnent souvent du frisson (des primes de 6 000 Dhs par jour et des salaires mensuels de 200 000 Dhs), dit-on à la Chambre des Représentants. Abdelouahed Souhail, ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, souligne que 5.860 permis de travail ont été octroyés à des étrangers établis au Maroc à fin septembre, dont 3.700 cas de renouvellement : “l’approbation des permis par le ministère est basée sur une attestation délivrée par l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences”, ajoutant que “la décision de celle-ci prend en considération l’absence de compétences marocaines pour occuper le poste pourvu aux étrangers”.
Il a, en outre, mis en garde contre les contrats de travail conclus clandestinement par des entreprises privées avec des étrangers. Pour le ministre Souhail, cette catégorie exerce “en l’absence de protection juridique, étant donné que les dispositions du Code du travail ne s’applique pas à cette catégorie”, ajoutant qu’une loi spéciale encadrant ce domaine sera “bientôt” adoptée.
03/01/2013 |
Source : La Nouvelle Tribune

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