vendredi 29 novembre 2024 18:36

De plus en plus de jeunes diplômés français sont tentés venir travailler au Maroc. C'est ce qui ressort d'une enquête publiée récemment par Europe 1…Suite

Le phénomène a pris une telle ampleur qu'on lui a donné un nom: celui des « hommes d'affaires nus » , restés seuls pour travailler tandis que leur féUt1ipe est déjà installée en Australie ou au Canada. Leur but : mieux vivre, éduquer leurs enfants, mais surtout sécuriser leurs biens…Suite

Le nombre des étudiants saoudiens, fréquentant les écoles supérieures et les universités américaines, a connu une augmentation de près de 7 fois en six ans. Il est passé de 11 116 en 2006 à 71 026 en 2012. 95 % de ces étudiants, d’après une enquête publiée par le quotidien USA Today, débutent leur séjour aux Etats-Unis par des cours d’apprentissage de la langue, avant de poursuivre leurs études supérieures. Les frais de ces cours de langue et, ceux des droits d’inscription dans les universités et les écoles supérieures, représentent une manne financière non négligeable pour les établissements scolaires américains.

La majorité des étudiants saoudiens établis aux Etats-Unis sont boursiers de l’état saoudien. Ce dernier consacre, d’après des informations publiées par  USA Today, des milliards de dollars chaque an pour couvrir les frais de scolarité, de séjour et de voyage à ses ressortissants souhaitant obtenir un diplôme dans les meilleures universités dans le monde, notamment aux Etats-Unis.

A noter que le gouvernement saoudien a décidé une augmentation significative du budget consacré à l’enseignement au titre de l’exercice 2013. Un secteur qui consomme à lui tout seul près de 25 % du budget global du gouvernement saoudien dans la loi de finances de 2013. Ce qui laisse présager une augmentation du nombre de bourses d’études octroyées aux étudiants saoudien désireux de poursuivre leur formation à l’étranger.

 15/1/2013

Source : CCME

Le procès de quatre accusés de trafic de Tamouls, qui devait s'amorcer en janvier 2013, a été ajourné vendredi 11 janvier 2013, et la sélection du jury a été annulée. Cette annulation fait suite à la décision du juge Arne Silverman, de la Cour suprême de la Colombie-Britannique, d’invalider la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés. Le juge a estimé que cette Loi « contrevenait à la Charte canadienne des droits et libertés, et qu'elle pouvait mener à des poursuites contre des travailleurs de l'humanitaire, notamment ».

Ce procès est le premier de deux procès très attendus sur des migrants Tamouls illégaux en Colombie-Britannique, arrivés par bateau avec l’aide de travailleurs humanitaires canadiens.

Se basant sur l'interprétation actuelle de la loi, un trafiquant d'être humains était défini comme quiconque «prépare sciemment, provoque, aide ou favorise» une personne venant au Canada et ne disposant pas de visa, de passeport ou d'autres documents requis. Le juge Silverman a estimé que le cas des migrants Tamouls prête à confusion et que ce n’est pas à son tribunal de trancher sur la culpabilité, ou non, des supposés trafiquants d’êtres humains. Il a déclaré que «ce n'est pas là le travail de la Cour, pas plus que celle-ci n'a l'autorité de choisir ce que sont les priorités, ou ce qu'elles devraient être. Il s'agit du devoir du Parlement».

L'arrivée, notamment en Colombie-Britannique, de navires transportant des réfugiés a poussé le gouvernement canadien à adopter de nouvelles lois sévères visant à combattre le trafic d'êtres humains. Il a aussi décidé d’investir des millions de dollars pour bloquer des opérations illégales avant que des navires ne puissent appareiller.

15/1/2013

Source : CCME

L'ambassade d'Angola en Chine a délivré 21.225 visas à des citoyens chinois ces six derniers mois dans le cadre de la politique de reconstruction des infrastructures du pays, a-t-on appris lundi auprès de la presse angolaise.

Cet important afflux de Chinois s'explique par la signature de plusieurs contrats avec des entreprises chinoises pour la reconstruction des infrastructures de l'Angola, a indiqué Luzia Maria Dias dos Santos, de l'ambassade d'Angola à Pékin, citée par l'agence de presse angolaise Angop.

Le nombre de Chinois souhaitant venir en Angola a particulièrement augmenté ces dernières semaines, avec désormais une moyenne hebdomadaire de 1.800 à 2.000 visas accordés, en lien avec la hausse du nombre d'entreprises chinoises employées par le gouvernement angolais, a précisé la responsable diplomatique.

Mme Dias dos Santos a ajouté que certaines entreprises chinoises souhaitaient également se rendre en Angola pour mener des études de marché en vue d'éventuels investissements dans le secteur privé.

Luanda et Pékin entretiennent d'étroites relations économiques depuis le retour de la paix en Angola en 2002. Ces dernières années, les deux pays ont multiplié les accords commerciaux pour la construction d'infrastructures, dont des routes, des voies de chemin de fer, des villes nouvelles.

L'Angola est ainsi devenu le premier partenaire commercial de la Chine en Afrique quand Pékin est le principal partenaire de Luanda au coude-à-coude avec les Etats-Unis.

Entre janvier et juillet 2012, les échanges bilatéraux se sont chiffrés à 22 milliards de dollars, avait indiqué l'ambassadeur de Chine en Angola, Gao Kexiang, en novembre 2012, en marge de la signature de trois accords commerciaux.

Le gouvernement chinois accorde des lignes de crédit à l'Angola, qui fournit en retour du pétrole à Pékin.

Plus de 250.000 Chinois vivraient actuellement en Angola selon des déclarations de l'ancien directeur du service angolais des migrations et des étrangers, Freitas Neto, faites à Pékin en avril 2012 à l'agence de presse angolaise Angop, mais non confirmées depuis par les autorités des deux pays.

14 janv. 2013

Source : AFP

Le Conseil français du Culte musulman (CFCM), l'instance représentative de l'islam de France, a salué lundi la précaution "utile" et "nécessaire" du président François Hollande de ne pas faire l'amalgame entre "islamistes" et "terroristes", en désignant les combattants visés par l'intervention française au Mali.

Dans un communiqué transmis à la MAP, le CFCM souligne que le Président Hollande "a évité à juste titre, dans son allocution consacrée au soutien de la France aux forces armées maliennes, de qualifier d'islamistes les éléments terroristes visés par l'intervention".
Il "salue cette précaution utile et nécessaire du Président de la République dans le choix des mots, écartant ainsi tout amalgame et toute confusion entre islam et terrorisme".

Le Conseil relève "malheureusement" que, "ce principe de précaution n'est pas toujours respecté par certains hommes politiques et médias de notre pays".

Il rappelle que plus de 90 pc des victimes du terrorisme international, sont de confession musulmane. "Dès lors, l'usage abusif des termes +islamiste+ ou +islamisme+ qui nourrit l'amalgame entre le terrorisme et l'islam, religion de paix qui sacralise la vie, porte atteinte à l'image de la foi musulmane".

14 janv. 2013

Source : MAP

La constitutionnalisation de la langue amazighe est une décision historique porteuse d'une forte charge symbolique qui reflète la pluralité du Maroc et sa diversité culturelle et identitaire, ont affirmé à Amsterdam des acteurs associatifs amazighs.

Dans des déclarations à la MAP en marge d'une soirée à l'occasion de la célébration du nouvel an amazigh, dit Yennayer, ces acteurs résidant aux Pays-Bas, en Belgique et au Maroc, se sont félicités de cette avancée importante, considérant que l'amazigh est en passe de gagner ses lettres de noblesse aux côtés de la langue arabe et d'occuper la place qui lui échoit à tous les niveaux.

La constitutionnalisation de l'amazigh est une "décision historique" qui traduit parfaitement la pluralité d'un Maroc où l'ensemble des composantes arabe, amazighe et autres cohabitent depuis des siècles, a souligné le chercheur et dramaturge amazigh, Ahmed Zahid, ajoutant qu'il s'agit d' "une richesse pour le Maroc et pour les Marocains".

La Nouvelle Constitution vient conforter et promouvoir la richesse linguistique et culturelle du Royaume et sa spécificité identitaire dans un monde en quête de repères, a estimé Hamid Zahid, qui a mis en avant la nécessité d'Âœuvrer pour préserver et mettre en valeur cette diversité dont l'amazighité constitue une composante essentielle.

Ahmed Zahid, également coordinateur au sein de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), a estimé que sur le plan constitutionnel, le Maroc est désormais sur la bonne voie et s'érige, après l'adoption de la nouvelle loi fondamentale, en pays démocratique, notant que l'amazighité est devenue désormais au centre des préoccupations .

Les artistes, écrivains, poètes et critiques amazighs ont accumulé des écrits importants dans leurs domaines respectifs, un acquis qui devrait être mis à profit à la lumière de la nouvelle constitution, a indiqué Ahmed Zahid, ajoutant que ces créateurs évolueront désormais dans un climat de démocratie et de liberté d'expression.

Pour sa part, Fawzi Morabit, acteur associatif en Belgique a souligné que la constitutionnalisation de la langue amazighe est "un évènement historique" pour les Amazighs et leur culture. Cette initiative est d'autant plus importante, étant porteuse d'une charge symbolique non pas seulement pour le Maroc mais pour l'ensemble des pays de l'Afrique du nord, a-t-il relevé.

La reconnaissance constitutionnelle de l'amazigh devrait être confortée par l'intégration de cette langue dans l'enseignement et les médias mais aussi dans les différents domaines de la vie publique y compris l'administration, a noté Morabit.

Même son de cloche chez Mohamed Bouziani, enseignant et journaliste aux Pays-Bas qui a formé le vÂœu d'étendre la promotion de l'enseignement de cette langue aux pays d'accueil des immigrés marocains, notamment ceux établis en Europe.

L'article 5 de la Constitution stipule que "l'amazighe constitue une langue officielle de l'Etat, en tant que patrimoine commun à tous les Marocains sans exception".

En effet, la constitutionnalisation de l'amazighe constitue l'une des nouveautés de ce texte qui précise qu'"une loi organique définit le processus de mise en oeuvre du caractère officiel de cette langue, ainsi que les modalités de son intégration dans l'enseignement et aux domaines prioritaires de la vie publique, et ce afin de lui permettre de remplir à terme sa fonction de langue officielle".

14 janv. 2013

Source : MAP

La Cour suprême de la Colombie-Britannique a invalidé la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés, renvoyant du même coup le gouvernement fédéral faire ses devoirs et laissant en suspens des procès importants.

Deux causes impliquent actuellement des hommes accusés d'avoir fait passer au Canada des migrants tamouls par bateau sur les côtes de la Colombie-Britannique.

Une ordonnance de non-publication sur la décision, prise vendredi dernier, a été levée lundi.

Le juge Arne Silverman a estimé que la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés contrevenait à la Charte canadienne des droits et libertés, et qu'elle pouvait mener à des poursuites contre des travailleurs de l'humanitaire, notamment.

Selon l'interprétation actuelle de la loi, un trafiquant d'être humains était défini comme quiconque «prépare sciemment, provoque, aide ou favorise» une personne venant au Canada et ne disposant pas de visa, de passeport ou d'autres documents requis.

M. Silverman a toutefois suggéré que le Parlement pourrait résoudre le problème en réécrivant les sections de la loi qui touchent ce type de confusion.

«Ce n'est pas là le travail de la Cour, pas plus que celle-ci n'a l'autorité de choisir ce que sont les priorités, ou ce qu'elles devraient être. Il s'agit du devoir du Parlement», a tranché le juge Silverman.

Conséquence du jugement rendu: le procès de quatre accusés, qui devait s'amorcer ce mois-ci, a été ajourné, et la sélection du jury a été annulée.

Il s'agit du premier de deux procès très attendus sur ces migrants illégaux en Colombie-Britannique.

Me Phil Rankin, qui représente un des accusés dans la première affaire, s'est dit satisfait de la décision. Il ne croit pas, malgré tout, que ce jugement encouragera la venue au Canada d'un nombre plus important de navires transportant des réfugiés.

Une porte-parole du ministre de la Sécurité publique Vic Toews a fait suivre les demandes de commentaires au Service des poursuites pénales du Canada.

Le procureur Peter LaPrairie a indiqué que des avocats du service fédéral examinaient la décision. Me LaPrairie doit de nouveau se présenter en cour le 21 janvier, pour discuter de la façon dont la Couronne ira de l'avant.

L'avocat a d'ailleurs souligné que les seules accusations contre quatre hommes liés à deux affaires de trafic de Tamouls faisaient référence à la section de la loi invalidée par le juge Silverman. Il n'a pas indiqué si la Cour irait en appel de cette décision.

L'arrivée, en Colombie-Britannique, de deux navires transportant des réfugiés a poussé le gouvernement conservateur à adopter de nouvelles lois sévères visant à combattre le trafic d'êtres humains. Ottawa a également investi des millions de dollars pour bloquer des opérations illégales avant que des navires ne puissent appareiller.

14 janvier 2013

Source : La Presse Canadienne

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