dimanche 7 juillet 2024 12:21

"La coopération internationale maroco-espagnole et la bonne gouvernance" est le thème d'une série de conférences dont le coup d'envoi a été donné, mardi à Al Hoceima, avec la participation d'une pléiade d'universitaires et d'experts nationaux et internationaux.

Cette manifestation, organisée par l'Association marocaine pour l'intégration des migrants (Malaga), en collaboration avec le Programme de coopération transfrontalière Espagne-frontières extérieure, et dont les travaux se poursuivent jusqu'au 30 janvier courant, a pour objectif de fournir à la société civile les connaissances et les outils nécessaires à la compréhension des notions de coopération internationale, de participation à la chose locale et de gouvernance locale, comme elle vise à jeter la lumière sur la coopération maroco-espagnole à travers les expériences de la société civile.

10/1/02013

Source : CCME

La militante associative marocaine Saida Rattab a reçu le Prix de Rome-capitale des femmes, qui récompense l'excellence féminine dans divers domaines.

Ce Prix, qui en est à sa deuxième édition, a été attribué à Mme Rattab pour l'action qu'elle mène pour la défense des droits des femmes immigrées, dans le cadre de l'association ACMID des femmes marocaines en Italie, présidée par la députée italienne d'origine marocaine, Souad Sbai.

Mme Rattab, qui a reçu ce Prix des mains du maire de Rome, Gianni Alemanno, oeuvre depuis près de 40 ans en particulier dans le domaine de la lutte contre la violence à l'égard des femmes. Elle s'active aussi pour une meilleure intégration des immigrées dans la société italienne à travers la mise en oeuvre de nombreux programmes culturels et socio-professionnels, indique un communiqué de l'association ACMID parvenu mercredi à la MAP.

Outre Mme Rattab, 75 autres femmes venant d'horizons divers ont été primées pour leur engagement en faveur de la promotion de la condition de la femme dans la capitale italienne.

La cérémonie de remise du Prix, qui a eu lieu au siège de la mairie de Rome, s'est déroulée en présence de responsables locaux, de représentants d'associations et de journalistes.

09 jan 2013

Source : MAP

Les domestiques seraient au moins 52 millions, soit en hausse de 60 % en quinze ans, selon une première étude sur le travail domestique publiée ce mercredi 9 janvier par l’Organisation internationale du travail

Des employées de maison indonésiennes se proposent pour travailler à l’étranger lors d’une réunion, en juin 2011, dans un centre de police local.

Les femmes constituent plus de 80 % de ces travailleurs souvent éhontément exploités

Que l’Organisation internationale du travail (OIT) tente de pousser les portes des domiciles pour entrevoir la réalité du travail des domestiques est une première. Le rapport « les travailleurs domestiques dans le monde », publié ce mercredi 9 janvier, fait suite à l’adoption en juin 2011 d’une convention et d’une recommandation sur le « travail décent pour les travailleuses et les travailleurs domestiques ».

L’OIT ne cache pas que ce premier rapport donne une photographie très imparfaite et incomplète de la réalité du travail domestique et notamment que ses statistiques sont à prendre avec prudence tant elles ont toutes chances d’être sous-évaluées.

Des statistiques sous évaluées

Cette première étude montre que le travail domestique est en plein boum dans le monde. Il concernait au minimum 52,6 millions de personnes en 2010, soit une augmentation de 60 % en 15 ans. Ceux-ci pourraient être de fait deux fois plus nombreux selon les spécialistes, car ce travail est souvent dissimulé. De plus ces chiffres ne prennent pas en compte les mineurs de moins de quinze ans encore exploités dans de nombreux pays pour les tâches domestiques dont le nombre avait été estimé à 7,4 millions en 2008.

Si certains de ces emplois sont dévolus aux hommes employés comme jardiniers, chauffeurs ou maîtres d’hôtel, ils sont à 83 % occupés par des femmes. Dans certains régions du monde le travail domestique représente jusqu’à 16 % de l’emploi féminin (Amérique latine ou Caraïbes) voire 20 % (Moyen-Orient). C’est toutefois en Asie-Pacifique ainsi qu’en Amérique latine et Caraïbes que se concentrent respectivement 41 % et 37 % des domestiques de la planète.

Des travailleurs exploités

Une grande part de ces employés à domicile sont exclus des législations nationales sur le travail et n’ont aucune protection juridique, ce qui favorise leur vulnérabilité et leur exploitation sans limites. L’OIT souligne ainsi que plus de la moitié de ces travailleurs n’ont pas de limitation de leur durée hebdomadaire de travail et que 45 % d’entre eux environ n’ont aucun droit à une période de repos hebdomadaire. Plus d’un tiers des femmes n’ont pas de congé maternité.

L’obligation de résider au domicile de l’employeur est souvent de nature à aggraver la dépendance et l’exploitation des employés de maison, d’autant plus que logement et nourriture sont considérés comme des paiements en nature déduits des revenus.

L’impact encore timide de la convention de l’OIT

La nouvelle convention internationale sur le travail décent pour les travailleuses et les travailleurs domestiques prévoit une durée de travail raisonnable, un repos hebdomadaire d’au moins 24 heures consécutives, une limitation des rémunérations en nature, une information claire sur les conditions d’embauche et le respect des droits fondamentaux au travail. Elle n’a pour l’instant été ratifiée que par trois États, les Philippines (grand pourvoyeur de domestiques), Maurice et l’Uruguay. D’autres devraient suivre.

Le rapport précise toutefois que de nombreux pays d’Amérique latine et Caraïbes, d’Afrique et du monde industrialisé ont déjà étendu certaines protections aux travailleurs domestiques et les initiatives se multiplient. Singapour a par exemple étendu le repos hebdomadaire aux travailleurs domestiques migrants. La Namibie a créé une commmision concernant les salaires minimaux des domestiques. Le Brésil a lui intégré ces travailleurs dans les caisses d’assurance-sociale.

9/1/2013, MARIE VERDIER

Source : La Croix

Après avoir choisi dans un premier temps de retirer sa plainte contre le président de l’UMP à propos de ses déclarations controversées sur « le pain au chocolat », le CFCM a ensuite réitéré cette plainte suite au refus de Jean-François Copé de prononcer des excuses formelles.

Après une longue journée de controverses parsemées de revirements de langages, le président de l'UMP Jean-François Copé et Mohammed Moussaoui, le président du Conseil français du culte musulman sont finalement parvenus à un accord mercredi 9 janvier en fin d'après-midi. Il n'y aura donc pas de plaintes suite aux propos du 5 octobre 2012 de jean-François Copé.

En campagne pour la présidence de l'UMP, il avait évoqué lors d’un meeting organisé à Draguignan (Var) le cas d’un jeune qui se serait fait « arracher son pain au chocolat par des voyous » au motif « qu’on ne mange pas au Ramadan ».

Ces propos, qui avaient aussitôt provoqué une polémique, avaient été jugés « diffamatoires » et « islamophobes » par le CFCM qui avait déposé plainte à Nîmes (Gard). Le parquet local s’était ensuite dessaisi au profit de celui de Draguignan. Une enquête préliminaire avait été ouverte la semaine dernière et l’enquête avait été confiée au service des atteintes aux personnes de la préfecture de police de Paris.

"Regrets" exprimés par Jean-François Copé

Dans la matinée de mercredi, le CFCM avait annoncé le retrait de cette plainte, au motif qu'il avait obtenu des excuses de monsieur Copé, ce que celui-ci a ensuite contesté, provoquant la menace du CFCM de maintenir finalement son action tant que le président de l'UMP ne ferait pas des excuses en bonne et due forme.

Les deux organisations sont finalement sorties de cette impasse en publiant mercredi en fin d'après-midi un communiqué commun faisant état de "regrets" exprimés par Jean-François Copé aux musulmans de France qui ont pu être " heurtés dans leurs sentiments ou stigmatisés dans cette polémique"...."liée au contresens qui a conduit (selon lui) à altérer ses propos tenus au mois d'octobre dernier".

Le passage sémantique de "excuses" à "regrets" a donc suffi au CFCM, qui a tenu à rappeler dans ce communiqué qu'il forme "le voeu que les acteurs politiques puissent davantage mesurer la porter de leurs propos et déclaration". L'incident est donc clos.

9/1/2013, PASCAL CHARRIER

Source : La Croix (avec AFP)

Un journaliste, fondateur du parti du Premier ministre Viktor Orban et proche de celui-ci, a qualifié les Roms d’« animaux » qu’il fallait « éliminer ». Propos condamnés non seulement par l’opposition, mais aussi par le ministre de la Justice. Des étudiants de Budapest ont appelé à une manifestation devant le siège du journal Magyar Hirlap, proche du gouvernement. Le fautif, Zsolt Bayer y est journaliste.

Zsolt Bayer n’en est pas à son premier essai en matière de racisme et de xénophobie. A plusieurs reprises, il s’est tristement distingué par ses propos antisémites, en publiant par exemple un article contre les Juifs hongrois, où il affirmait qu’ils « mouchaient leurs nez dans les piscines » du pays.

Cette fois, il a traité les Roms d’« animaux tziganes » qui n’étaient pas dignes de vivre comme des êtres humains, car ils « faisaient leurs besoins où ils voulaient ». Et ce n’est pas tout. Selon Bayer, une bonne partie des Roms serait des « assassins » qu’il faudrait tout simplement « éliminer ».

Vision du monde tsigane qui a suscité l’indignation même parmi les dirigeants du Fidesz, le parti au pouvoir que Zsolt Bayer a contribué à créer. Le ministre de la Justice et de l’Administration, Tibor Navracsics, n’a pas hésité à déclarer sèchement à la télévision que l’auteur des attaques infâmes contre les Roms n’avait plus « sa place » au sein du Fidesz.

Face à l’ampleur de l’indignation, l’opposition appelle à « une action commune des démocrates de gauche et de droite » pour défendre les valeurs de base.

9/1/2013

Source : RFI

Le nombre de visas délivrés par l'Espagne en faveur des Algériens en 2012 avoisine les 70.000 visas, a indiqué mardi à Alger l'ambassadeur de l'Espagne à Alger, M. Gabriel Busquets, estimant que ce chiffre est "remarquable".
"Les consulats d'Espagne, d'Alger et d'Oran, ont délivré autour de 70.000 visas aux Algériens, ce qui est un chiffre remarquable", a affirmé M. Busquets, lors d'un point de presse à l'ambassade d'Espagne en Algérie, à la veille de la visite du président du gouvernement espagnol, M. Mariano Rajoy, en Algérie, précisant que "la moyenne de délivrance de visas a augmenté de 20% durant ces dernières années".

L'ambassadeur espagnol a également affirmé que son pays compte "consolider cette progression", exprimant, à cette occasion, "sa satisfaction" de la "bonne" coopération entre les deux pays dans ce domaine.

"C'est un sujet qui nous intéresse énormément et sur lequel nous communiquons régulièrement avec l'Algérie. Nous avons fait un effort remarquable ces dernières années. Le nombre de visas délivrés a presque doublé", a-t-il ajouté.

Pour lui , les personnes qui se déplacent régulièrement, pour des motifs de travail, d'étude, d'affaire ou de tourisme, en Espagne peuvent être "en mesure de le faire dans les meilleurs conditions", précisant que son pays visait à améliorer "progressivement" cette facilitation de délivrance de visas.

M. Rajoy co-présidera avec le président de le République, M. Abdelaziz Bouteflika, la cinquième réunion de haut niveau entre les deux pays.

8 jan 2013

Source : APS

Un militant des droits de l'homme russe a appelé le président français à interdire l'entrée en France de certains responsables politiques russes, après la promulgation en Russie d'une loi interdisant les adoptions d'enfants par des Américains.

Dans une lettre ouverte à François Hollande, Boris Altchouler, président d'une organisation de défense des droits des enfants et membre du groupe Helsinki, demande à ce que la France interdise l'entrée sur son territoire au délégué au Kremlin pour les droits de l'enfant, Pavel Astakhov, ainsi qu'à d'autres "représentants du pouvoir russe".

"Pavel Astakhov a soutenu activement la loi "Dima Iakovlev", entrée en vigueur le 1er janvier, et qui a de fait interrompu le processus d'adoption de plusieurs dizaines d'enfants handicapés par des Américains, souligne M. Altchouler dans cette lettre.

Ce texte a été adopté en décembre en guise de riposte à la "liste Magnitski", une loi promulguée par le président Barack Obama, interdisant notamment de séjour aux Etats-Unis des responsables russes impliqués dans la mort en prison en 2009 de l'avocat Sergueï Magnitski, ou dans d'autres violations des droits de l'homme.

Dans le même temps, "Pavel Astakhov se rend régulièrement en France pour voir sa famille qui habite une villa luxueuse sur la Côte d'Azur, à Cannes", ajoute-t-il.

"A mon avis, c'est injuste. Le cynisme de nombreux fonctionnaires et députés russes des deux chambres du Parlement est sans limite, mais les pays civilisés sont en droit de fermer leurs frontières à ces messieurs", estime-t-il encore.
Il souligne par ailleurs dans un courriel à l'AFP que la France a joué un rôle clé en 2008 dans le règlement du conflit entre la Russie et la Géorgie.

"La France peut peut-être jouer un rôle pacificateur dans le grave conflit entre la Russie et les Etats-Unis sur la question des adoptions d'orphelins russes? ", écrit-il.

La loi, l'une des mesures les plus hostiles prises par Moscou envers les Etats-Unis depuis la guerre froide, a été vivement critiquée par e nombreuses ONG russes et internationales, mais aussi par certains ministres russes.

De 2008 à 2011, 14.660 enfants russes ont été adoptés par des étrangers, dont 5.177 par des Américains, selon les chiffres fournis à l'AFP par le bureau de M. Astakhov.

Selon la même source, pendant la même période, 33.300 enfants ont été adoptés par des Russes. 728 enfants handicapés ont été adoptés par des étrangers et 137 par des Russes.

9 jan 2013

Source : AFP

L'OIM et la gouvernement suisse ont convenu d'un projet de 2,9 millions de dollars pour la stabilisation communautaire des migrants tchadiens de retour de Libye dans leur pays, a annoncé mercredi l'agence onusienne dans un communiqué.

Ces migrants qui vivent actuellement dans trois régions septentrionales, à la frontière de la Libye, du Niger et du Soudan, a-t-on précisé de même source.

La contribution suisse "facilitera la réintégration socio-économique des Tchadiens de retour de Libye. Elle renforcera aussi la cohésion sociale et le dialogue entre les migrants de retour au pays et les communautés d'accueil, et apportera un appui pour la restauration des infrastructures existantes, notamment des écoles, des structures médicales et des centres culturels, des entrepôts des communautés et des aires de stockage des céréales", a-t-on indiqué.
Quelque 125 000 membres de communautés, y compris les migrants de retour, bénéficieront directement de ce programme, a-t-on ajouté.

Une évaluation effectuée en mars 2012 dans 14 régions du Tchad abritant le nombre le plus élevé de migrants de retour, a permis d'établir que la plupart d'entre eux ont un besoin urgent d'une aide à la réintégration socio-économique, afin de leur permettre de faire face à l'absence de revenus et de s'adapter à un autre mode de vie, selon l'OIM.

Les trois régions cibles, situées dans la zone reculée du Nord du Tchad, sont "particulièrement vulnérables", étant donné qu'aucune organisation humanitaire internationale, sauf l'OIM, n'est actuellement présente dans cette zone. Ces régions sont séparées des centres économiques du Sahel par la ceinture sahélienne, qui connaît de graves périodes de sécheresses depuis 2011, a-t-on précisé.

On estime que plus de 130.000 Tchadiens ont quitté la Libye pour regagner leur pays pendant en raison du conflit armé dans ce pays en 2011. La majorité d'entre eux vivaient en Libye depuis de nombreuses années et n'avaient pas ou peu de liens avec leur lieu d'origine, a rappelé l'OIM.

9 jan 2013

Source : APS

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