La Conférence internationale sur les Droits des migrants : Femmes migrantes et travailleurs domestiques, a entamé ses travaux, jeudi à Nairobi, avec la participation du Maroc.
Une attention particulière sera accordée aux femmes migrantes et aux travailleurs domestiques, étant donné que la protection des femmes au sein des migrants internationaux en Afrique augmente de façon continue. En 2010, les estimations ont montré que 46,8 pour cent des 19,2 millions de migrants internationaux en Afrique étaient des femmes.
Engagées dans des travaux domestiques, les travailleuses migrantes restent le groupe le plus vulnérable parmi les travailleurs migrants et sont victimes de discrimination et d'abus sexuels et physiques commis par des agents et des accompagnateurs durant leur transit, soulignent des participants à la conférence.
Ils font observer que dans les pays hôtes, beaucoup de femmes migrantes occupent des emplois relativement peu spécialisés dans les industries manufacturières, les travaux domestiques ou les secteurs des loisirs et souvent sans statut légal avec un accès limité aux services de santé.
Ces femmes et ces filles n'ont pas souvent connaissance de leurs droits, ce qui augmente ainsi leur vulnérabilité du fait de l'absence de mécanismes juridiques nationaux qui reconnaissent et protègent leurs droits, déplorent les participants.
Initiée dans le cadre du Partenariat Afrique-Union européenne Migration, Mobilité, Emploi (MME), la rencontre réunit les Etats membres de l'Union africaine, de l'UE, des Communautés Economiques Régionales Africaines (CER), des ONG et Organisations Internationales qui plaident pour les droits des migrants, ainsi que certains acteurs privés.
La conférence est un cadre de discussion, de dialogue et d'échange d'expériences pour renforcer le soutien à la protection des droits des migrants lors de l'élaboration des politiques de migration, notent les organisateurs.
Les participants engageront des discussions sur les problèmes et les principaux défis que présente la protection des droits des migrants, y compris les femmes migrantes et les travailleurs domestiques.
En outre, ils examineront les voies et moyens à même de promouvoir les cadres juridiques et institutionnels, en vue de faire face aux violations et sécuriser la protection des femmes migrantes et des travailleurs domestiques.
Il s'agit en fait d'établir une justice sociale pour les travailleurs domestiques et de promouvoir l'autonomisation économique des femmes migrantes, en vue de leur contribution au développement des pays d'origine et des pays d'accueil.
Les deux jours de la conférence vont ainsi permettre aux participants d'avoir un regard plus profond sur les droits des migrants, le cadre juridique et institutionnel régional et international, l'autonomisation économique des femmes migrantes et des travailleurs domestiques et les meilleures pratiques et les leçons apprises en Afrique et en Europe . Le Royaume est représenté à cette rencontre par M. Mohammed Baallal, responsable de la Coopération au Ministère de l'Emploi.
10 mai 2012
Source : MAP
La hausse des arrivées des marocains résidant à l'étranger (MRE) de 11,8 pc avait permis d'atténuer les arrivées des touristes étrangers au niveau des arrivées globales qui s'étaient raffermies de 3,7 pc.
Le Produit intérieur brut (PIB) aurait progressé de 2,2 pc au premier trimestre 2012, en glissement annuel, selon le Haut-commissariat au Plan (HCP).
Compte tenu des indicateurs de conjoncture disponibles à fin mars, le rythme de croissance de la valeur ajoutée hors agriculture aurait ralenti à 4,3 pc au premier trimestre de l'année en cours contre 5,6 pc un trimestre auparavant, indique le HCP dans un point de conjoncture pour le mois d'avril.
Ce ralentissement est attribuable à la décélération des activités secondaires, dont le rythme d'évolution n'aurait pas dépassé 1,9 pc durant cette période contre 5,7 pc au quatrième trimestre de l'année précédente.
Les activités tertiaires auraient, à l'inverse, conservé leur orientation favorable, contribuant à trois points à la croissance économique globale, précise le HCP.
Pour sa part, la valeur ajoutée agricole, ayant subi les effets du déficit pluviométrique, aurait accusé une baisse de 11,7 pc au cours de la même période en variation annuelle.
Cette situation se serait accompagnée par un creusement du déficit commercial agricole, au terme des deux premiers mois de l'année en cours durant lesquels les quantités exportées des agrumes et des primeurs se sont fléchies de 16 pc et 2 pc respectivement en glissement annuel.
Quant au secteur de la pêche, sa valeur ajoutée aurait connu, au premier trimestre une contraction de 9,4 pc en variation annuelle.
Cette contreperformance fait suite à une progression de 2,5 au dernier trimestre de l'année précédente, due principalement à l'amélioration respective des débarquements des poissons pélagiques et des crustacés de 16,5 pc et 8,2 pc.
Concernant la valeur ajoutée minières, elle aurait baissé de 9,4 pc au premier trimestre en glissement annuel, sur fond des effets de la baisse de la production phosphatière et la décélération de la demande internationale des fertilisants.
La valeur ajoutée des industries de transformation, hors raffinage, aurait également, inscrite en baisse avec un repli de 0,8 pc au premier trimestre 2012 par rapport au dernier trimestre de l'année précédente.
En revanche, la valeur ajoutée du Bâtiment et travaux publics (BTP) aurait progressé de 6 pc au premier trimestre de l'année en cours tout en prévoyant une hausse de 6,5 pc pour le deuxième trimestre de la même année, ajoute la même source.
Ainsi, les ventes du ciment ont progressé de 2,3 pc au premier trimestre, en glissement trimestriel.
Quant à elle, la valeur ajoutée énergétique, est restée dynamique au début de 2012, affichant une hausse de 8,6 pc contre 9,3 pc au quatrième trimestre de l'année écoulée, en glissements annuels.
S'agissant de la valeur ajoutée des secteurs de l'hébergement et de la restauration, hors effets saisonniers, ils ont enregistré une hausse respective de 1,5 pc et 0,4 pc pour les premier et deuxième trimestres 2012 contre une baisse de 1,6 pc au quatrième trimestre de l'année précédente, en variation trimestrielle.
Il en est de même pour les nuitées réalisées dans les établissements d'hébergement touristique classés, qui avaient affiché un recul de 3,9 pc, suite au repli de 4,6 pc des nuitées des non-résidents et de 1,9 pc de celles des résidents.
Les arrivées des touristes étrangers s'étaient également inscrites en baisse (-2,7 pc en variation trimestrielle), subissant le recul des arrivées en provenance de l'Europe.
La hausse des arrivées des marocains résidant à l'étranger (MRE) de 11,8 pc avait permis, toutefois, d'atténuer cette baisse au niveau des arrivées globales qui s'étaient raffermies de 3,7 pc.
Pour ce qui est de la valeur ajoutée des transports, elle aurait progressé de 2,7 pc au premier trimestre 2012 contre une baisse de 0,8 pc un trimestre auparavant.
09 mai 2012
Source : MAP
L'Espagne est durement accusée par des ONG pour la vulnération des droits sociaux d'immigrés alors que les conditions de travail ne cessent de se dégrader et rendre encore délicates les conditions de séjour des étrangers.
Les Français résidant à l'étranger peuvent élire pour la première fois 11 députés. Dans la neuvième circonscription recouvrant le quart Nord-Ouest du Continent Africain (incluant le Maroc), le premier tour aura lieu le 3 juin prochain. En course, une dizaine de candidats Franco-Marocains…Suite
La journée sera marquée par la présence d'investisseurs étrangers et de Marocains résidant à l'étranger.
Une journée d'études sur le développement au Rif sera organisée, le 26 mai au centre culturel de Nador, à l'initiative de l'association "Rif pour le développement et la solidarité" (ARID).
Cette rencontre, qui se veut un prolongement de la première rencontre de l'investissement tenue en mars 2008 à Al Hoceima, se penchera notamment sur les actions de développements dans les régions de Nador, Al Hoceima et Driouch, indiquent les organisateurs dans un communiqué.
Lors de cette journée, à laquelle prendront part des responsables des départements concernés, plusieurs exposés seront présentés sur les différents aspects du développement du Rif et les actions réalisées, ainsi que sur les contraintes et les potentialités de la région.
Les recommandations formulées à l'issue de cette rencontre, qui sera marquée par la présence d'investisseurs étrangers et de Marocains résidant à l'étranger, serviront de plate-forme pour les débats et concertations dans la perspective de promouvoir davantage la région.
09 mai 2012
Source : MAP
La communauté algérienne établie au Maroc continuait mercredi à accomplir son devoir électoral pour les législatives 2012, afin de choisir les représentants de la "zone géographique trois" à l'Assemblée populaire nationale (APN) malgré l'éloignement des bureaux de vote installés à cet effet de leurs lieux de résidence, a-t-on indiqué au sein de la circonscription de Rabat.
"En dépit de leur éloignement par rapport aux bureaux de vote et de leur dispersion, autour des grandes villes du Maroc, les membres de la communauté nationale répondaient à l'appel du devoir national depuis le premier jour du scrutin (samedi) pour élire leurs députés", a-t-on précisé de même source.
La communauté nationale résidant dans le royaume est éparpillée autour des grandes villes du centre (Rabat, Salé, Casablanca), du nord (Tanger-Tétouan) de l'est et nord-est (axe Fès-Oujda) et sud (Marrakech-Agadir), souligne-t-on.
Au bureau de vote de la circonscription électorale de Rabat, Mme Nadia Mezioud habitant Salé (ville jumelle de Rabat) a accompli l'acte de vote entre midi et heure, après avoir achevé leurs taches ménagère, a-t-elle indiqué à l'APS.
"J'ai décidé d'accomplir mon devoir électoral en choisissant le moment où je suis libre de tout engagement pour me déplacer", a déclaré a-t-elle déclaré en considérant que "l'éloignement ne peut être un prétexte pour ne pas accomplir mon devoir".
Elle a estimé que "le vote de cette fois-ci est vraiment très important car l'Algérie a besoin de changement mais dans le renforcement et la stabilité de ses institutions".
Habitant pas très loin du bureau de vote, une dame et sa belle-mère venaient de voter en faisant, néanmoins, une remarque qui revient comme un leitmotiv durant ces jours de scrutin, celui de l'absence de campagne électorale des candidats.
"Certes nous ne sommes pas confrontées au problème de l'éloignement qui, de toutes les façons, ne nous aurait pas dissuadé de voter mais nous devons reconnaître l'absence de campagne électorale de la part des candidats", a déclaré Mme Mouna Idrissi.
Interrogés sur ce problème d'éloignement, des membres du bureau de vote de Rabat ont indiqué qu'ils s'attendaient à une montée crescendo de l'opération de vote d'ici la fin du scrutin (jeudi).
"En prenant en considération le nombre d'appels reçus, depuis mardi, dans les circonscriptions consulaires, de la part des membres de la communauté, sur les modalités de vote et sa durée ainsi que sur les lieux du scrutin, l'on peut dire que la participation des Algériens du Maroc à ces élections sera appréciable", a estimé un membre du bureau de vote.
La communauté algérienne établie au Maroc accomplit son devoir électoral dans les onze bureaux de vote installés à Casablanca, Agadir et Marrakech (circonscription de Casablanca) à Rabat, Fès et Tanger (circonscription de Rabat) et Oujda (trois), Ahfir et Taza (circonscription d'Oujda).
Le nombre global des électeurs algériens inscrits sur les listes électorales au Maroc est de 11 351 avec respectivement 2 287 électeurs dans la circonscription de Rabat, 3104 à Casablanca et 5 960 à Oujda.
Six partis et une liste indépendante sont en lice pour deux sièges en compétition pour cette zone trois.
Ces partis sont le Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national indépendant (RND), le Mouvement populaire algérien (MPA), l'Alliance de l'Algérie verte, le Parti Adala, le Rassemblement algérien (RA) et la liste indépendante "El Assala Oua Mouassara".
09/05/12
Source: APS
Les immigrés de Belgique désirent autant que la population générale voter ou s'affilier à des partis politiques, selon une enquête présentée mercredi à Bruxelles et menée par la Fondation Roi Baudouin (FRB) et le Migration Policy Group auprès de 1.027 étrangers nés dans un pays non-européen et en situation régulière dans les villes de Bruxelles, Liège et Anvers. L'enquête axée sur l'emploi, les langues, la participation civique et politique, le regroupement familial, le séjour de longue durée et la citoyenneté a abouti "à des résultats étonnants qui nuancent le débat sur les immigrés", selon Françoise Pissart, directrice de la fondation.
Près de 35,7% des Anversois, 29,2% des Bruxellois et 15,5% des Liégeois interrogés se sentent trop qualifiés par rapport à l'emploi qu'ils exercent. Près de sept immigrés sur dix en possession d'un diplôme étranger n'entament cependant pas les démarches pour que celui-ci soit reconnu. "Le taux d'obtention est pourtant plutôt élevé pour les personnes qui se lancent dans la procédure" selon le sociologue de l'ULB Dirk Jacobs, responsable de l'enquête belge. Les immigrés interrogés considèrent leurs faibles connaissances linguistiques comme le principal obstacle au monde du travail. Ils apprécient ainsi énormément les cours de langue qui favoriseraient leur intégration socio-économique, selon l'enquête. La plupart des immigrés seraient pourtant davantage polyglottes que le reste de la population. Les principales difficultés évoquées lors de l'apprentissage d'une langue supplémentaire sont le manque de temps, le coût élevé, l'insuffisance d'information ou l'absence de motivation.
| 09 Mai 2012
Source : RTL.BE/ Belga