vendredi 5 juillet 2024 20:45

Entre 2007 et 2011, la Russie se classe à la cinquième place des pays présentant le solde migratoire le plus élevé. Avec une différence entre les personnes ayant quitté le pays et celles qui sont arrivées de plus de 1,1 million de personnes.

Après l'éclatement soviétique

Les anciens habitants de la Russie ou leur descendants, qui s'étaient installés dans d'autres républiques de l'URSS et qui reviennent aujourd'hui sont une source d'immigration pour le pays. Entre 1989 et 2007, ce "rapatriement" représentait environ 80 % des flux migratoires vers la Russie selon l'Ifri, Institut français des relations internationales. La Russie connaît aussi l'immigration économique des pays pauvres, dont également les anciennes républiques soviétiques. A ces immigrés s'ajoutent aujourd'hui ceux d'Asie du Sud-est et du Proche-Orient.

Source : L’Internaute actualités

Dans le cadre de la célébration du cinquantième  anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Canada et le Maroc et pour fêter le dixième anniversaire de sa création, le Groupe Atlas Media organise, le dimanche 20 mai 2012, un colloque sur le thème : Migration, citoyenneté et participation.

Cet événement verra le concours d’éminent(e)s chercheur(e)s canadien(ne)s et maghrébin(e)s et personnalités politiques fédérales, provinciales et municipales, et seront recherchées des débuts de réponses à des questions telles que : La  masse démographique critique que représente la communauté maghrébine  profite-t-elle réellement à la société de vie? Son influence est-elle perceptible dans la vie publique? Produit-elle des restitutions utiles à la société d’origine?...Suite

le port de Sète vient de renoncer à ses créances en faveur des marins dans l'affaire des trois bateaux de la Comanav-Comarit, immobilisés depuis plus de quatre mois dans le port de cette ville française. La décision a été prise, dans le cadre d'une assemblée générale extraordinaire tenue le 14 mai dernier, à l'unanimité…Suite

Il est onze heures à Bab Marrakech. Salamalecs, blagues et causeries rendent l’ambiance joviale. C’est dans un endroit florissant de couleurs, fourni en objets d’art, produits alimentaires et cosmétiques que des immigrants subsahariens, généralement d’origine sénégalaise, tiennent boutique. Le petit «souk», bien garni, donne des airs de Dakar, la capitale sénégalaise.

Cet été, la communauté musulmane d'Autriche fêtera le centenaire de la loi du 15 juillet 1912 qui a fait de l'Islam, à l'instar du Catholicisme, du Protestantisme et du Judaïsme, une religion d'Etat.

Ce fait, unique en Europe a une histoire, un contexte socio-politique et des spécificités.

En 1908, l'Empire Austro-hongrois annexe la Bosnie Herzégovine qu'il occupait depuis 1878. Cette annexion apporte à la communauté nationale Austro-hongroise, depuis longtemps familiarisée avec la diversité par les nombreuses nations qui la composent, les langues qui y sont parlées et les religions que l'on y pratique, une forte communauté musulmane dont la loi du 15 juillet reconnait à la fois les spécificités mais aussi son appartenance pleine et entière à l'Empire.

Aujourd'hui, dans le paysage national d'une Autriche ayant perdu avec la première guerre mondiale, sa monarchie et son empire, l'Islam est la seconde religion du pays (6 pc), loin derrière le Catholicisme (près de 90 pc), mais avant le protestantisme (5 pc) et le Judaïsme, peu représenté puisqu'il ne compte au total que huit à douze mille âmes, 65.000 ayant disparu du fait du nazisme et 120.000 s'étant exilés depuis 1945.

L'essentiel des Musulmans d'Autriche, en dehors des reliquats de l'empire et des quelques Autrichiens convertis, est issu de l'immigration récente. La majorité des immigrés musulmans ou des musulmans d'origine étrangère vient de Turquie et constitue la plus forte communauté étrangère vivant en Autriche toutes origines et religions confondues. On trouve également beaucoup d'Egyptiens qui arrivent en tête des ressortissants arabes, suivis des Tunisiens et des Algériens. Les Marocains quant à eux, sont entre 1.500 et 2.000 ressortissants.

La loi de 1912, soucieuse de la cohésion nationale, invoque pour les communautés religieuses nouvellement admises l'assujettissement aux lois générales de l'Etat. Celui-ci reconnait aux différentes communautés religieuses composant la nation le droit de vivre en harmonie tant avec leurs convictions qu'avec la société nationale. Il leur reconnait aussi celui de dispenser une éducation religieuse aux enfants qui en sont issus. L'Etat prend en charge les émoluments des maîtres des enseignements religieux dont les cours sont intégrés dans les programmes scolaires publics et privés.

Par ailleurs, un citoyen musulman peut faire des dons financiers à la mosquée et, dans certaines limites prévues par la loi, déduire ces dons de ses impôts.

A fait unique, conception unique

La conception de la religion en Autriche envisage la foi de chacun comme une conviction propre qui participe à la coexistence pacifique des différentes communautés religieuses et culturelles qui composent la mosaïque nationale et "contribue à la prospérité générale du pays."

Notons également que Vienne, comme d'autres grandes villes du pays contient de nombreuses écoles privées musulmanes et que la grande mosquée de la ville, construite en 1978 grâce à une importante contribution financière saoudienne, est classée parmi les 70 plus belles mosquées du monde.

L'histoire de l'Islam en Autriche retiendra le nom de Leopold Weiss, dit Mohamed Asad, le plus illustre des Musulmans du pays.

Né en 1900, descendant d'une longue et grande lignée rabbinique, Leopold Weiss était un homme politique et un journaliste autrichien, longtemps correspondant du Frankfurter Zeitung au Moyen Orient qu'il visite dès l'âge de 22 ans (Syrie, Irak, Iran, Palestine etc...). C'est grâce à des discussions avec des intellectuels des pays visités que Leopold Weiss découvre l'Islam et se convertit, traduit le Coran en Allemand et devient en quelques années l'un des érudits de l'Islam les plus connus de son époque.

17 mai 2012

Source : MAP

La justice italienne a ouvert une enquête pour détournement de fonds publics à l'encontre d'Umberto Bossi qui, après avoir été le leader incontesté de la Ligue du Nord (droite), a du renoncer à son leadership pour se contenter d'un poste honorifique en attendant la tenue du congrès du parti.

Le scandale qui secoue ce parti autonomiste, populiste et anti-immigrés avait éclaté en janvier dernier suite à des révélations sur l'utilisation, à des fins privées, par Bossi et certains de ses proches, de l'argent que la Ligue du Nord a obtenu comme remboursement de frais électoraux.

Jusqu'alors, la Ligue du nord, dont Bossi est le principal fondateur, se présentait comme le défenseur des intérêts de milliers de petits entrepreneurs du Nord de l'Italie et le porte-voix de la lutte anti-corruption face au pouvoir central de Rome.

La Ligue du Nord avait été le principal allié du Parti du peuple de la liberté (PDL) de Silvio Berlusconi au sein de la coalition gouvernementale de centre-droit à laquelle a succédé, en novembre dernier, le gouvernement de technocrates présidé par Mario Monti.

Selon des écoutes téléphoniques et des témoignages cités par les médias depuis des semaines, Bossi et certains de ses proches, dont son épouse, auraient puisé dans les caisses pour financer des dépenses privées: rénovation de maisons, fonctionnement d'une école, location de voitures de luxe et même soins dentaires.

L'enquête ouverte contre Bossi pointe également du doigt ses deux fils, Riccardo et Renzo, soupçonnés d'"appropriation illicite" pour avoir utilisé l'argent du parti pour leurs besoins personnels.

L'ex-trésorier du parti, Francesco Belsito, est visé aussi par cette enquête, ainsi qu'un sénateur de la Ligue du Nord, Piergiorgio Stiffoni.
En attendant les conclusions de l'enquête, des têtes ont commencé à tomber au sein du parti, fondé en décembre 1989, avec notamment les démissions de Francesco Belsito et Renzo Bossi, qui était conseiller régional, ou l'expulsion de Rosy Mauro, vice-présidente du Sénat.

Pour sa part, Bossi a dû démissionner en avril de la direction opérationnelle du parti qui devrait échoir au terme du congrès, prévu fin juin, à l'ex-ministre de l'Intérieur, Roberto Maroni.

16 mai 2012

Source : MAP

Une carte de séjour pour tous les étrangers sera exigée pour vivre en Mauritanie à compter du 1er juin afin de mieux lutter contre le "terrorisme" et "le crime organisé", a appris mercredi l'AFP de source officielle.

Le ministère des Affaires étrangères "a officiellement écrit aux représentations internationales présentes" en Mauritanie "pour les informer de cette mesure qui s'impose désormais dans le cadre de la sécurisation du pays face au terrorisme et au crime organisé" a précisé cette source.

La lettre, dont l'AFP a obtenu copie, affirme que les étrangers "ont été sensibilisés sur cette question par le biais des représentants des colonies étrangères" en Mauritanie et qu'un bureau spécial a été ouvert à cet effet dans un commissariat de la capitale Nouakchott.

Les étrangers doivent désormais fournir des dossiers comportant un passeport en cours de validité pour obtenir une carte de séjour, sauf pour les "immigrés privilégiés" que sont les ressortissants de pays voisins - Sénégal, Mali et Gambie - qui n'auront besoin de présenter qu'une carte d'identité pour l'obtenir.

Le ministère a averti que la nouvelle mesure, qui s'inscrit dans le "cadre du contrôle du flux migratoire", concernait "l'ensemble des étrangers, adultes et enfants, vivant sur le sol mauritanien, sans exception".

Cette mesure avait été évoquée mi-avril avec les autorités mauritaniennes par le ministre sénégalais des Affaires étrangères Alioune Badara Cissé, lors d'une visite à Nouakchott. Il avait déclaré que "ces opérations de sécurisation" du pays permettaient

à la Mauritanie "non seulement la protection de son espace mais aussi de tout l'espace ouest-africain et même africain".

16 mai 2012

Source : AFP

Quelque 22.643 immigrés clandestins arrivés en Italie par voie maritime, principalement de Libye et de Tunisie, ont été rapatriés entre avril 2011 et avril 2012, a annoncé mercredi la ministre italienne de l'Intérieur, Anna Maria Cancellieri.

Ces immigrés clandestins ont été expulsés dans leur pays par la police des frontières "dans le respect des règles internationales", a souligné la ministre, qui s'exprimait lors d'une séance au Sénat italien.

La ministre italienne a affirmé que "quelque 1.056 immigrés en provenance de Libye et de Tunisie sont arrivés sur les côtes italiennes depuis le début de l'année 2012, à l'issue de "23 opérations de débarquement", estimant ce nombre nettement en deçà des afflux massifs enregistrés à la même période l'an dernier, lors des émeutes dans ce pays.

"L'attention du gouvernement continue à rester élevée et l'engagement est constant dans la recherche d'instruments efficaces de lutte contre l'immigration illégale", a-t-elle indiqué.

Dans le même temps, à Cagliari, en Sardaigne, où s'est ouvert un séminaire réunissant des ONG issue des deux rives de la Méditerranée, sur l'immigration et les réfugiés, un intervenant italien, cité dans les médias, a mis en garde contre une nouvelle vague migratoire sur les côtes italiennes de Libye, où la situation politique restait "instable".

"Par milliers, et aidés par le beau temps, ils sont prêts à rejoindre l'Italie. Le pays doit se préparent à faire face à une vague migratoire en provenance de l'Afrique du Nord'', a dit Oliviero Forti, chef du Bureau de l'immigration de l'ONG Caritas-Italie, à cette occasion.

"Le gouvernement de transition en Libye ne peut pas gérer les migrations", a-t-il affirmé, appelant à cet égard, les autorités italiennes à faciliter l'accueil de ces personnes issues surtout d'Afrique sub-saharienne.

Le 3 avril dernier, lors d'une visite à Tripoli, la ministre italienne de l'Intérieur avait fait part de la disponibilité de l'Italie à apporter son aide à la Libye "dans sa lutte contre l'immigration clandestine".

16 mai 2012

Source : APS

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