mercredi 27 novembre 2024 05:55

Depuis treize jours, la famille Badalian, de nationalité arménienne, était placée en rétention au centre de Cornebarrieu avec un enfant âgé de quatre ans. « Il présente des signes de mutisme et s'alimente peu. Il est en état de choc. Alors qu'il était scolarisé, il se retrouve enfermé avec ses parents qui vivent très mal la situation », témoigne la Cimade du Centre de rétention de Cornebarrieu.

La question soulevée sur le placement d'enfants en centre de rétention trouve un écho jusque dans les instances européennes. Par un arrêté du 19 janvier 2012 (arrêt Popov), la Cour européenne des droits de l'homme condamne le placement en rétention des enfants tel qu'il est pratiqué en France. La Cour considère qu'il s'agit là d'agissements contraires à l'article 3 de la Convention des droits de l'enfant et propose des solutions intermédiaires telles que l'assignation à résidence plutôt que le placement en rétention. Pour l'heure, aucune obligation pour l'État français mais un avertissement des instances européennes qui commence à s'appliquer par la voie de la jurisprudence.

Deux familles ont déjà obtenu gain de cause devant les tribunaux français au bénéfice de l'arrêt Popov, dont le dernier en date cette semaine à Melun. Et si la famille Badalian reste encore sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français, les parents se sont fait signifier hier qu'ils seraient remis en liberté lundi prochain. Une aide volontaire au retour leur sera proposée pour rejoindre leur pays de leur propre chef par l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII).

« S'ils ne sont pas encore tirés d'affaire, cette libération représente une première pour le CRA de Cornebarrieu », se félicite la Cimade.

03/03/2012 07:58 | Thomas Belet

Source : la Dépêche

Les besoins en main d’œuvre de l’économie, tels qu’ils sont perçus par les chefs d’entreprises et les hommes politiques président à l’arrivée d’immigrés. Au Canada, ce lien fait l’objet d’un consensus historique, en France il n’est plus assumé par la classe politique. Le Canada fait évoluer sa politique migratoire pour répondre aux besoins des entreprises, pendant que la France ferme les yeux sur les travailleurs clandestins et leurs patrons.

En France comme au Canada, aujourd’hui, les politiques d’ouverture à l’immigration sont basées sur les besoin de l’économie en main d’œuvre. La politique d’immigration des Trente glorieuses, en France, a été ouvertement assumée. En 1956 la France crée l’ « Office Algérien de la Main d’Oeuvre » (OFAMO), chargé de recruter des Algériens pour les faire travailler dans l’industrie et les mines en France. De la même façon, 17 000 Marocains sont directement recrutés par les Charbonnages de France en 1946.

Aujourd’hui également, au Canada, « l’argument économique, pour légitimer l’immigration, est accepté par tout le monde », atteste Hélène Pellerin, professeure à l’université d’Ottawa, spécialiste du rôle des diasporas dans l’économie mondiale. L’une des explications est la puissance du lobby patronal au Canada. Il pèse de tout son poids dans les débats nationaux sur l’immigration pour promouvoir plus d’ouverture.

Le Canada dispose ainsi d’un système d’immigration permanente qui sélectionne les candidats à l’immigration les plus à même de trouver une place dans la société, en fonction de l’âge, de leurs langues, de leur niveau d’études. « Malheureusement, beaucoup d’études ont montré que les promesses faites à ces gens, notamment les plus qualifiés, n’étaient pas tenues. Beaucoup ne parviennent pas à trouver d’emploi stable à la hauteur de leurs compétences », explique Hélène Pellerin.

Les entreprises décident, le gouvernement tamponne

Alors, depuis, le système a été réformé et le Canada assiste à une forme de « déclassement de l’immigration », note François Crépeau. « Le gouvernement a augmenté le nombre de permis temporaires, de sorte qu’aujourd’hui, le Canada importe près de 300 000 travailleurs dont personne ne parle », explique François Crépeau. Ils sont parrainés par des provinces et ils vont directement travailler dans des usines, des abattoirs industriels ... Là encore, la nécessité économique a présidé à cette évolution de la politique migratoire. « Ce sont les employeurs qui font les dossiers ; pour les permis temporaires, le gouvernement ne fait que tamponner », indique Hélène Pellerin.

Cette politique sélective et proactive a aussi été celle que Nicolas Sarkozy, président de la République française, a tenté de mettre en place en 2006, avec sa formule « d’immigration choisie ». Rien d’étonnant à ce que cette position soit adoptée par un homme politique de droite, défenseurs des intérêts des chefs d’entreprises à défaut d’être un grand libéral sur le plan économique.

La situation de la France, toutefois, par sa géographie, est différente de celle du Canada. « Le modèle canadien d’immigration fonctionne parce que la pays dispose de frontières très peu poreuses. Le Canada peut sélectionner les immigrés avant leur arrivée », explique François Crépeau, titulaire de la chaire Hans & Tamar Oppenheimer de droit international public, à l’université McGill de Montréal et spécialiste des migrations internationales. La France, même si elle vit, depuis les années 1970 dans le « mythe de l’immigration zéro », selon l’expression de Christophe Bertossi, directeur du Centre Migrations et Citoyennetés à l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI) et exception faite de la première partie du mandat de Nicolas Sarkozy, reçoit des immigrants illégaux et le marché du travail en bénéficie sans que ce soit dit.

Immigration de travail : les clandestins

En France, « il existe une main d’œuvre illégale et corvéable qui existe sans qu’il ne soit jamais clairement dit qu’elle appartient réellement au marché du travail. Pourtant, le nombre d’illégaux participe à la stabilité de ce marché », estime Denise Helly, professeure titulaire à l'Institut National de Recherche Scientifique (INRS), à Montréal, spécialiste de l’immigration et de l’intégration au Canada. « Il y a une place structurelle de l’immigration dans le marché du travail, estime Catherine de Wenden, directrice de recherche au CNRS, professeure à Sciences Po Paris en migrations internationales. Des secteurs comme la garde des personnes âgées, l’agriculture, de façon saisonnière, la construction ... manquent de main d’œuvre. »

Si les travailleurs clandestins participent bien à l’économie nationale leur invisibilité tient à la fois à « l’incapacité de la France à se voir comme un pays d’immigration », souligne Catherine de Wenden, et à la faiblesse du lobby patronal. Vendredi 8 avril dernier, Laurence Parisot, président du Medef avait tenté de réagir à l’annonce de Claude Guéant, ministre français de l’Intérieur, de limiter l’immigration de travail, par un très timide : « C'est très dangereux un pays qui se ferme. »

Le regroupement familial annule tout

Illégale et cachée en France, légale, assumée, mais partiellement inadaptée au Canada, l’immigration de travail est à l’origine de l’autre flux important d’immigration : le regroupement familial. Depuis les années 1970 et la fermeture du pays à l’immigration de travail, la politique migratoire française s’est résumée à son obligation d’assumer ses devoirs, reconnus notamment par la Convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant de 1989 et le droit européen, vis-à-vis des étrangers qui avaient d’abord été appelée sur son sol : accueillir leur famille.

Au Canada, le droit au regroupement familial casse également en grande partie la logique sélective de la politique migratoire. « Pour 60 000 migrants réellement sélectionnées, en moyenne chaque année, 140 000 personnes les accompagnent qu’ils soient membres de leur famille proche ou éloignée », détaille François Crépeau. Pour Christophe Bertossi, la distinction entre les différentes formes d’immigration est donc artificielle. « Un individu qui veut émigrer en France pour y travailler utilisera la voie la plus simple pour y parvenir et ce peut être, s’il en a la possibilité, le regroupement familial. Ainsi un immigré de travail peut se retrouver dans la catégorie du regroupement familial », explique-t-il.

Si la politique migratoire d’un Etat se décide d’abord sur la base de nécessités économiques telles qu’elles sont exprimées par les chefs d’entreprises, elle est également définie à posteriori par les migrants eux-mêmes qui « choisissent » leur catégorie d’immigration et n’obéissent pas nécessairement aux visées premières de l’Etat qui les a recrutés.

3/3/2012, Julie Chaudier

Source : Yabiladi

Six-cent étudiants, dont 300 Marocains candidats aux concours d'accès aux instituts supérieurs européens, seront transportés annuellement et gratuitement par la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM).

La RAM s'engage aussi à assurer gratuitement le transport de 300 étudiants de pays subsahariens admis et/ou convoqués aux concours d'accès aux écoles et instituts marocains d'ingénierie, selon les termes d'un accord que la compagnie a signé, vendredi à Rabat, avec le ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres.

L'accord, signé par le ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Lahcen Daoudi et le président-directeur général de la RAM, Driss Benhima, prévoit aussi le transport de six encadrants marocains chargés de la supervision des épreuves écrites devant se dérouler dans des pays subsahariens, ainsi que 2 autres chargés de la supervision des épreuves écrites communes d'inscription aux écoles supérieures d'ingénierie (centre de Paris).

"La RAM, en tant qu'entreprise citoyenne, est fière de contribuer au développement et à la promotion du système national de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, en assurant la gratuité des déplacements chaque année de centaines d'étudiants désireux de poursuivre leurs études dans les grandes écoles européennes ou d'étudiants subsahariens inscrits aux écoles et instituts supérieurs marocains, dans le cadre de la coopération Sud-Sud", a indiqué le PDG de la RAM lors de la cérémonie de signature de ce Protocol d'accord.

Cette initiative, a-t-il ajouté, s'inscrit dans le cadre du soutien de la RAM aux efforts du gouvernement visant à accompagner les grands chantiers de structuration de l'économie nationale, à travers la formation de hauts cadres.

Pour sa part, M. Lahcen Daoudi s'est félicité de la signature de cet accord "unique en son genre", au service des étudiants marocains inscrits aux différentes écoles et instituts supérieurs européens, mais aussi africains désireux de poursuivre leurs hautes études au Maroc, soulignant que cet accord renforce les liens d'amitiés bilatéraux du Maroc avec des pays africains amis, dans le cadre de la coopération Sud-Sud.

Les billets annuels gratuits de la RAM (aller-retour) profiteront en premier lieu aux étudiants nécessiteux de l'enseignement supérieur, a-t-il précisé, ajoutant que l'opération se fera dans un cadre de transparence et de crédibilité.

2/3/2012

Source : Aufait/MAP

Nicolas Sarkozy a axé sa campagne résolument à droite samedi en se prononçant pour la réduction de l'immigration et contre le droit de vote aux étrangers.

Bas du formulaire

Nicolas Sarkozy est revenu samedi à Bordeaux à l'un de ses thèmes de prédilection, celui de l'immigration, dont il a pointé le «problème». Le président, candidat à sa réélection, a multiplié les appels du pied en direction des électeurs du Front national, lors de son meeting en Gironde.

«On entend tant de gens, à longueur de journée, parler si mal de la République, que par moment on a envie de mettre les points sur les 'i'. La République (...) demande à tous de prendre en partage l'identité nationale. Et l'identité nationale, ce n'est pas un gros mot», a affirmé le président sortant, remettant au goût du jour l'expression sur laquelle il avait fait campagne en 2007.

Atteinte à la République

Le chef de l'Etat a critiqué l'une des propositions emblématiques de son adversaire socialiste François Hollande, qui souhaite accorder le droit de vote, lors des élections municipales, aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans.

«Donner droit de vote aux étrangers, (...) c'est porter atteinte à la République, parce que c'est ouvrir la voie au vote communautaire et c'est mettre les maires sous la menace du chantage communautaire. Or, la République ne reconnaît pas le communautarisme», a estimé Nicolas Sarkozy.

Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a créé la polémique sur le sujet en expliquant que le droit de vote des étrangers pouvait déboucher sur des menus halal obligatoires dans les cantines ou encore des burqini (maillots de bain couvrant les jambes et les bras) et des horaires séparés pour les femmes dans les piscines, vendredi soir lors d'un meeting près de Nancy.

Civilisations

Nicolas Sarkozy a d'ailleurs repris à son compte le terme de «civilisation», utilisé par Claude Guéant, qui avait déclaré le 4 février que «toutes les civilisations ne se valent pas».

«Nul ne peut nous demander de renoncer à notre mode de vie au nom de ses convictions religieuses, nous ne l'accepterons pas», a affirmé le président-candidat.

«Alors il faut considérer nos jours fériés», «la place qu'occupent dans nos villages et dans nos villes les clochers de nos églises et les tours de nos cathédrales», «nos habitudes alimentaires, notre conception de la morale», «non pas comme des faits religieux, mais comme des faits de civilisation», a-t-il martelé.

Terrain du FN

Estimant qu'il n'y a «pas de sujet tabou», Nicolas Sarkozy a largement empiété sur le terrain habituel de Marine Le Pen. Il a proposé d'étiqueter la viande selon les méthodes d'abattage, afin de distinguer notamment la viande halal, sans toutefois faire explicitement référence à la polémique lancée par la présidente du Front national.

Quant aux cantines scolaires, elles «sont tenues au principe de laïcité», a-t-il rappelé. «Je m'opposerai à toute évolution qui irait dans un sens contraire», a-t-il promis.

«Il n'y a pas de place dans la République pour des piscines où il y aurait des horaires pour les femmes et des horaires pour les hommes», a-t-il ajouté.

Lors de ce discours, Nicolas Sarkozy avait choisi de lister ses propositions en matière de justice et d'application des peines, mais il s'est surtout attaqué au thème de l'immigration.

«La République ne peut accueillir dignement que si elle n'est pas submergée par une immigration incontrôlée», a-t-il dit.

Problème de l'immigration

Si elle peut être un «atout», «pourquoi ne pas reconnaître que l'immigration peut être aussi un problème», a-t-il argumenté. «Je pense qu'il faut contrôler l'immigration pour qu'elle soit compatible avec nos capacités d'accueil, avec la situation de notre économie, avec la situation de notre école et même avec l'équilibre de notre protection sociale».

«Ceux qui veulent relâcher la lutte contre l'immigration clandestine, ceux qui veulent régulariser massivement les clandestins ne se rendent pas compte des conséquences sur l'équilibre de la République française», a-t-il lancé.

Immigration choisie

Prônant l'«immigration choisie», il a estimé que le «système d'intégration» à la française «ne fonctionne plus». «Il est submergé. Il faut donc le réformer, le concentrer sur ceux qui sont sur notre territoire», a-t-il souhaité. «En attendant que cette réforme urgente produise tout ses effets, nous devons réduire le nombre des arrivées sur notre territoire, il n'y a pas d'autre choix possible.»

Pendant son discours, le président-candidat ne s'est pas privé de critiquer François Hollande. «Quand on propose un taux d'imposition de 75% pour faire payer les riches et que l'on explique le lendemain que cela, je cite, 'n'a pas vocation à rapporter un seul euro au budget de l'Etat', je dis que c'est du cynisme, je dis que c'est une tartufferie et que ceux qui disent cela sont des tartuffes», a-t-il déploré.

Il est aussi revenu sur les incidents survenus lors de son déplacement à Bayonne jeudi. «Honte à ceux qui se sont joints aux séparatistes basques!», a-t-il lancé, visant directement les sympathisants socialistes. «Honte à ceux qui considèrent qu'une campagne électorale doit être une succession de guet-apens et de coups bas.»

3/3/2012

Source : 20 minutes/(ap)

Un rapport remis au ministre de l'intérieur Claude Guéant vendredi dernier met sur la table le cruel bilan de la politique d'exclusion menée par l'état depuis dix ans. Le constat fait par ce rapport est assez clair : depuis dix ans, la politique d'intégration des immigrés porté par le ministère de l'intérieur échoue dans sa mission initiale.

Le principal reproche porte sur l'utilisation des fonds qui est faite pour aider à l'intégration des personnes arrivant en France. Ainsi, le Haut Conseil de l'intégration dénonce la baisse des budgets alloués à l'intégration et qui se concentrent désormais sur les immigrés arrivent depuis moins de cinq ans en France, mais aussi, la quasi disparition des fonds accordés à l'intégration via la politique de la ville. Or, "ce démembrement, en excluant les préoccupations d'intégration du champ de la politique de la ville, a paru mettre en péril l'existence de la politique d'intégration".

En filigrane, c'est la logique de la RGPP qui est dénoncé car ayant causé une étanchéité des politiques de la ville et de l'intégration qui met à mal cette dernière. La création également en 2007 du ministère de l'immigration a acté la séparation entre politiques de la ville et politiques de l'intégration, qui devraient pourtant être étroitement liées.

Le rapport fait également le constat que "en dix ans, le nombre d'associations financées par l'état et oeuvrant expressément dans le domaine de l'intégration des immigrés et de leurs descendants directs a diminué de 80%" alors que montent en puissance des petites associations à visée communautariste au détriment des structures locales existantes.

04/03/2012 , Jennifer Declémy

Source : Paris Dépêches

En meeting à Bordeaux, samedi 3 mars, à Bordeaux, Nicolas Sarkozy a défendu sa conception de « la civilisation de la République française », lors d’un discours marqué à droite, destiné à se distinguer de François Hollande.

Sur l’immigration, le président candidat a ainsi critiqué l’octroi du droit de vote aux étrangers extra-communautaires, proposé par son adversaire socialiste, et auquel lui-même était favorable en 2005. « C’est ouvrir la voie au vote communautaire. C’est mettre les maires sous la menace du chantage communautaire », a-t-il dit. Nicolas Sarkozy souhaite aussi poser « des conditions au regroupement familial : un travail, un logement décent, l’engagement à apprendre le français ». Il a plaidé en faveur de « l’étiquetage de la viande en fonction de la méthode d’abattage », en pleine polémique sur la viande halal créée par Marine Le Pen, et relancée vendredi par des déclarations du ministre de l’intérieur Claude Guéant.

Concernant la justice, Nicolas Sarkozy a proposé qu’un « condamné ne puisse pas bénéficier d’une remise en liberté conditionnelle avant qu’il ait effectué au moins les deux tiers de sa peine », contre la moitié actuellement. Il s’est prononcé « pour un droit d’appel des victimes pour les décisions des cours d’assises, pour la détention provisoire et l’exécution des peines ». Le chef de l’État a aussi proposé d’étendre les jurys populaires « à la mise en détention provisoire et l’application des peines », et affirmé que « l’obligation de réparer le dommage » devait être une « priorité de la politique pénale des mineurs ».

4/3/2012

Source : La Croix

L'Afrique ne tire pas pleinement profit des envois de fonds de sa diaspora. Les sociétés spécialisées dans le transfert transfrontalier d'argent qui dominent ce marché, imposent des commissions pouvant atteindre 20% de la somme envoyée…Suite

Entre 15.000 dirhams et 22.000 dirhams, c'est le salaire moyen souhaité par les Marocains étudiant en France à leur retour au pays, soit deux fois moins que ce qu'ils peuvent percevoir à l'étranger...Suite

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