vendredi 5 juillet 2024 04:28

Les Marocains représentent le groupe le plus important parmi les ressortissants étrangers hors Union européenne habitant la région de Bruxelles, selon des chiffres publiés par l'Institut bruxellois de statistique et d'analyse (ISSA)…Suite

Le nombre des mosquées a augmenté en dix ans aux Etats-Unis à "une vitesse incroyable" (74%) et rien ne montre que l'intégrisme s'accentue chez les jeunes musulmans, affirme mercredi un rapport.
Selon ce document intitulé "Mosquée 2011", le pays compte 2.106 mosquées dans ses 50 états plus Washington, soit une augmentation de 74% par rapport à 2000, un an avant les attentats du 11-Septembre, quand il en comptait 1.209.
"Le nombre des mosquées a augmenté ces dix dernières années à une vitesse incroyable", indique le rapport à l'initiative du groupement Communautés et Foi Aujourd'hui (Faith Communities Today) qui l'explique par l'arrivée de nouveaux immigrants (Somalie, Irak, Afrique de l'ouest, Bosnie) et la prospérité croissante de la communauté.
La grande majorité des dirigeants des mosquées - 87% - estimaient en
2011 que l'intégrisme n'augmente pas chez les jeunes mais qu'au contraire, "leur principal problème est de les faire venir et les garder à la mosquée", dit le rapport.
Un quart d'entre eux pensent que "la société américaine est hostile à l'islam", beaucoup moins que les 50% en 2000. 99% pensent que les musulmans doivent être impliqués dans les institutions américaines et 91% dans la politique. "La communauté musulmane en Amérique est pleine d'énergie et fait de plus en plus partie du paysage américain", a affirmé l'auteur du rapport Ihsan Bagby. "Les musulmans américains se sentent chez eux", a ajouté Nihad Awad, responsable du Conseil sur les Relations Amérique-Islam, "ils croient au rêve américain et font confiance à leurs c
01/03/2012    
Source : AFP

Le thème de l'immigration, très sensible dans l'Etat de l'Arizona (sud-ouest), où Mitt Romney a remporté la primaire républicaine mardi, n'en demeure pas moins négligé au niveau national par les candidats républicains, focalisés sur l'économie et l'emploi.
Dans son bref discours célébrant mardi à Phoenix la victoire écrasante de M. Romney, qu'il soutient depuis janvier, John McCain, sénateur de l'Arizona et candidat malheureux à l'élection présidentielle en 2008, a assuré que son poulain avait les qualités nécessaire pour résoudre les problèmes économiques des Etats-Unis, diriger ses forces armées et rendre au pays sa "respectabilité, sa puissance et son influence". Pas un mot, en revanche, sur l'immigration.
L'Arizona, Etat frontalier du Mexique à la vaste population hispanique, est pourtant au centre des problématiques d'immigration, pour avoir voté en 2010 une loi migratoire extrêmement répressive et controversée, partiellement invalidée par la justice.
"Je pense qu'il est assez clair que l'immigration n'était pas le sujet principal de cette campagne, d'ailleurs il n'a pas été tellement abordé", a déclaré M. McCain à l'AFP lors de la soirée électorale à Phoenix. "Le problème majeur, sur cette campagne, c'est l'emploi et l'économie".
John Kavanagh, élu républicain à la Chambre des Représentants de l'Arizona, observe lui aussi que le thème de l'immigration "est passé au deuxième plan parce que notre économie sinistrée l'a mis de cô té, comme d'autres".
Mais cela n'empêche pas l'immigration "d'être toujours un problème majeur en Arizona", déclare-t-il à l'AFP. "Il y a moins d'illégaux qui passent la frontière (mexicaine) parce qu'il y a moins de travail (aux Etats-Unis) mais le problème de fond est toujours là, et nous savons que lorsque l'économie ira mieux et que le travail reviendra, les illégaux reviendront aussi".
Pour les associations de défense des droits civils, le vrai problème est que les Républicains n'offrent aucune solution au problème.
"Ce qu'ils proposent, c'est de laisser 11 millions de personnes (le nombre estimé d'immigrés illégaux aux Etats-Unis) dans la même situation", observe Eduardo Barraza, directeur de l'Institut hispanique sur les questions sociales.
Lors du débat, outre le verrouillage de la frontière avec le Mexique, Mitt Romney a défendu vigoureusement la loi migratoire de l'Arizona. Il s'est aussi opposé à la loi dite "DREAM Act", qui offrirait un pas vers la régularisation aux jeunes illégaux vivant aux Etats-Unis depuis l'enfance, s'ils poursuivent des études supérieures ou s'engagent dans l'armée.
Les Républicains "propagent et perpétuent des mythes sur l'immigration pour faire plaisir à leur base, sans fournir aucune solution pratique à un problème très complexe", relève Alessandra Soler Meetze, directrice de l'Organisation américaine de défense des libertés civile (ACLU) en Arizona.
"Il manque une discussion sérieuse sur le sujet. Nous devons dépasser cette réthorique extrémiste", dit-elle.
Pour Camila Gallardo, porte-parole du Conseil national de La Raza (NCLR), principale organisation américaine de défense des droits des Hispaniques, "jusqu'à maintenant, malheureusement, l'argumentaire des Républicains a été assez négatif", reflétant de leur part "une attitude négative face à la communauté hispanique en général" et une absence flagrante de propositions.
S'il est négligé par les primaires républicaines, le thème de l'immigration pourrait cependant être ravivé pendant la campagne présidentielle.
Mme Soler Meetze pense ainsi que la décision de la Cour Suprême en juin sur la loi migratoire de l'Arizona "va envoyer un message très important aux Etats" en déterminant l'autorité chargée des questions migratoires. "Je pense qu'après la décision, le sujet de l'immigration va ressurgir", dit-elle.
M. Barraza est plus sceptique, notamment si l'économie reste en berne.
"Qui donc voudra dire, dans le contexte politique actuel, que légaliser tous ces gens sera bon pour l'économie? Dans les faits, ça le sera, car ils vont payer des impô ts. Mais on verra surtout des millions de gens (supplémentaires) pouvant prétendre légalement à un travail", explique-t-il. "Est-ce que cette société est prête à l'accepter? Je ne le pense pas".
01/03/2012
Source : AFPF

Le gouvernement britannique veut durcir la loi sur l'installation des travailleurs qualifiés au Royaume-Uni, à travers de nouvelles mesures qui seront soumises au Parlement.
Les mesures envisagées visent à forcer les employés qualifiés, ayant un revenu annuel inférieur à 35.000 livres Sterlings, de quitter le Royaume Uni au bout de cinq ans d'exercice.
En vertu de ce projet de loi, plus de 40.000 migrants qualifiés vont perdre leur droit de travailler en Grande-Bretagne, au-delà de cette durée.
La ministre britannique de l'Intérieur, Mme Theresa May s'adressera au Parlement à ce propos. Elle va présenter ce projet qui rompra le lien, pour la première fois, entre l'immigration et le droit de s'installer qui était garanti aux travailleurs justifiant cinq années de présence légale au Royaume Uni.
Désormais, ce droit ne sera plus assuré pour les travailleurs ayant un revenu inférieur à 35.000 livres.
En durcissant les règles d'établissement pour les travailleurs qualifiés, le gouvernement espère mettre sur rail son plan de réduction la migration nette de son 250.000-an actuellement, à quelques "dizaines de milliers" par an d'ici la fin de son mandat.
La politique du gouvernement en matière d'immigration a été critiquée à maintes reprises.
Le gouvernement a fixé à 20.700, le quota de visa qui sera accordé chaque année aux immigrés originaires de pays hors UE, avec pour objectif de plafonner le nombre d'immigrés à "quelques dizaines de milliers", à l'horizon 2015.
Toutefois, en l'espace d'une année seulement, 250.000 nouveaux migrants sont entrés au Royaume-Uni suscitant de sérieuses interrogations sur la capacité du gouvernement d'atteindre ses objectifs.
29/02/2012
Source : Agence de presse algérienne

Une poignée de représentants de la diaspora africaine en France ont apporté mercredi soir leur soutien à la dirigeante de l'extrême droite française, Marine Le Pen, candidate à la présidentielle, devant une trentaine de personnes réunies dans une petite salle parisienne.
"Il n'y avait pas grand monde, c'est vrai", a admis auprès de l'AFP Me Gilbert Collard, président du comité de soutien à Marine Le Pen pour la présidentielle, invité à prendre la parole par le Comité Afrique France (Comaf).
Parmi les cinq personnes qui se sont exprimées, plusieurs ont apporté un fervent soutien au président déchu de la Cô te d'Ivoire, Laurent Gbagbo, aujourd'hui incarcéré à La Haye en vertu d'un mandat d'arrêt pour crimes contre l'humanité délivré par la Cour pénale internationale.
Porte-parole du Comaf et président du Mouvement populaire de défense du Congo (MPDC), Joris Nkombe a expliqué que Marine Le Pen avait été "la seule" à "condamner cette politique-là" lorsque "l'Afrique a été attaquée (...) notamment en Cô te d'Ivoire et en Libye". Il s'est présenté comme un ancien adhérent de l'UMP, le parti de droite au pouvoir en France, déçu par les promesses selon lui non tenues de Nicolas Sarkozy d'abandonner la "Françafrique".
Ziket Zama, un Franco-Ivoirien qui a dit ne représenter aucun mouvement, a estimé pour sa part que Laurent Gbagbo était "un homme on ne peut plus démocrate qu'on a traité de dictateur". Autre Franco-Ivoirienne, Gouza Nahounou, déjà vue dans plusieurs manifestations du FN, a aussi présenté M. Gbagbo sous un jour favorable, en demandant de "laisser l'Afrique aux Africains".
Le FN avait vivement critiqué l'intervention de l'ONU en Cô te d'Ivoire, née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite face à Alassane Ouattara, considéré comme vainqueur des élections par la communauté internationale. Début avril 2011, Jean-Marie Le Pen avait vu dans l'arrivée d'Alassane Ouattara au pouvoir le "basculement" du pays "sous influence musulmane".
Concluant la soirée, Gilbert Collard a appelé "à foutre en l'air cette immonde Françafrique" et à "rompre avec le colonialisme économique", en déplorant que "la richesse" africaine soit "détournée des mains du peuple".
Dans la salle, une militante a spontanément exprimé son incompréhension en s'adressant au porte-parole du Comaf, un peu embarrassé. "Depuis que Gbagbo a été arrêté, vous nous dites qu'il faut voter Hollande (François Hollande, le candidat socialiste), maintenant vous nous dites que c'est Marine Le Pen. C'est pour ça que la salle est vide. On ne sait pas sur quel pied danser", a-t-elle lancé.
29/02/2012
Source : AFPF

Le continent africain s’arroge 30 milliards d’euros sur les 245 milliards que les migrants ont envoyés, en 2010, à travers le monde. C’est mieux que l’aide publique au développement ou l’investissement direct étranger.
Sur les 245 milliards d’euros de fonds envoyés par les migrants du monde en 2010, 30 milliards sont destinés à l’Afrique, indique une étude conjointe de la Banque africaine de développement (Bad) et de la Banque mondiale. Le volume des transferts de fonds de la diaspora africaine dépasse l’aide publique au développement ou l’investissement direct étranger (Ide). Le seul hic, c’est les coûts d’envois de ces fonds qui sont jugés globalement trop élevés, d’où la réflexion sur : «Réduire les coûts des transferts d’argent des migrants et optimiser leur impact sur le développement : outils et produits financiers pour le Maghreb et la Zone franc».
Cette étude a été préparée par l’association «Epargne sans frontière» et est cofinancée par la Bad et l’Agence française de développement (Afd). Elle concerne le Maroc, la Tunisie, le Sénégal, le Cameroun et les Comores. Les envois de fonds sont indispensables, reconnaît l’étude, ils bénéficient en particulier à de larges couches de la société qui, sans ressources, vivraient dans une pauvreté extrême. On note que les flux d’argent envoyés par les migrants, même en période de crise économique et financière des pays de résidence, tendent à rester stables et à être moins liés à la conjoncture économique. C’est tout le contraire de l’aide publique au développement et des Ide.
Préférence pour les envois en espèces
Les coûts de transferts semblent se stabiliser à un niveau encore très élevé, indique une analyse des marchés des envois d’argent. On constate un poids relativement important des transferts en espèces, un recours croissant à d’autres produits de transfert, en particulier le transfert de compte à compte avec paiement d’une partie en espèces. Il y a aussi une augmentation sensible de l’offre de produits de bi-bancarisation classique ((ouverture d’un compte à distance, à partir du pays de résidence dans le pays d’origine et possibilité d’accéder à des services comme le crédit immobilier, etc.).
On note que les intermédiaires financiers ne s’intéressent qu’aux migrants et pas aux familles récipiendaires, ce qui provoque un impact négatif sur l’inclusion financière (notamment la bancarisation des populations bénéficiaires des transferts). C’est ce qui explique la préférence pour les envois en espèces. Etant des opérations simples et peu coûteuses, les envois en espèces constituent l’intérêt premier des opérateurs car étant fortement rémunératrices et sans risque. L’étude interprète la volonté des opérateurs à faire baisser les coûts comme étant dictée par un souci de captation, de maintien voire d’augmentation des marges, que par une stratégie d’inclusion financière et de bancarisation. «Partout, les marges bénéficiaires restent appréciables.
Ce contexte semble favoriser la stabilisation et non la baisse des coûts des transferts et justifie d’autant plus une action des Etats aux plans national, bilatéral et multilatéral pour réduire ces coûts (…)». Selon l’étude, il y a cinq types d’acteurs actifs ou susceptibles de le devenir sur le marché des transferts. Il s’agit des sociétés de transferts d’argent (Sta), les banques et postes locales (elles ont pris conscience de l’importance de la manne et des commissions qu’elle peut générer), les institutions de micro-finance (Imf), les opérateurs de téléphonie mobile, les autres sociétés maîtrisant les technologies de la monétique et les acteurs des marchés financiers et boursiers.
29/2/2012, Malick CISS
Source : Le Soleil

L'Audience provinciale de Castellon (Espagne) a condamné à 37 ans de prison ferme deux Espagnols qui avaient enlevé et brûlé vif un ressortissant marocain en 2009.
Les deux Espagnols ont été condamnés à 18 ans et six mois de prison ferme chacun, a déclaré à la MAP un porte-parole de la Cour suprême de Valence, ajoutant qu'un troisième Espagnol, poursuivi dans le cadre de cette affaire, a écopé de cinq ans d'emprisonnement pour participation à une détention illégale, mais acquitté du crime d'assassinat.
Les premiers accusés, deux frères, ont été également condamnés à verser des indemnités de 240.000 euros aux ayant-droits de la victime.
Les trois individus, poursuivis pour détention illégale et assassinat, avaient agi pour le compte de tierces personnes qui font l'objet d'un mandat d'arrêt international.
Les faits remontent à juillet 2009, lorsque les trois accusés attendaient le retour de la victime chez elle pour la rouer de coups, l'introduire de force dans un véhicule et la conduire vers une zone isolée de la ville, les mains ligotées. Ils l'avaient ensuite aspergée d'un produit inflammable avant de le brûler vif. Le ressortissant marocain, 32 ans au moment des faits, était marié et père d'une petite fille.
29/2/2012
Source : aufait

Ceux qui sont nés en Italie doivent pouvoir devenir des citoyens italiens.
Le ministre italien de l’Intégration et de la coopération, Andrea Riccardi, a souligné, mercredi, la nécessité de faciliter l’accès à la citoyenneté italienne pour «ceux qui sont nés en Italie» de parents étrangers.
 «Nous avons la responsabilité de mettre en condition ceux qui sont nés en Italie d’être des citoyens italiens», a affirmé le ministre en marge d’une rencontre sur le Printemps arabe organisée par la Communauté de Sant’Egidio. «Le problème de la citoyenneté est une responsabilité du Parlement», a expliqué le responsable italien dont les propos ont été rapportés par l’agence Ansa. Lors d’une conférence tenue, fin janvier, à Rome sous le thème: «L’immigration et l’intégration: un défi à relever pour l’Europe», Riccardi avait estimé nécessaire d’aborder la question de l’immigration selon une nouvelle approche.
Tout en faisant respecter la loi, il est surtout nécessaire de «sortir culturellement et politiquement de la phase de l’urgence», avait-il insisté.«Nous sommes conscients que le moment est difficile et que la crise pose de nouveaux problèmes, mais penser aux immigrés c’est penser aussi en quelque sorte aux Italiens», avait fait remarquer le ministre au cours de cette conférence organisée au siège de la Chambre des députés. Le président de la chambre, Gianfranco Fini, avait plaidé, dans ce même cadre, pour l’octroi de la nationalité italienne aux enfants nés en Italie de parents immigrés.
«Celui qui est né en Italie, y a accompli un cycle d’études, devrait pouvoir devenir citoyen italien bien avant d’avoir atteint l’âge de 18 ans», avait soutenu Fini.
Le responsable italien avait insisté, à cet égard, sur la nécessité d’adapter la législation italienne en la matière aux «nouvelles dynamiques sociales», considérant qu’il est de «première importance» de réserver une attention particulière aux jeunes immigrés nés en Italie.
Pour Fini, l’objectif recherché est que la «condition juridique» du jeune immigré «corresponde au sentiment nourri par son cœur» et qu’il «ne passe pas les années décisives pour sa formation humaine et civile dans la condition d’un étranger, ou parfois, d’un marginal et de quelqu’un de différent». Selon lui, «le passage de l’immigration à l’intégration est décisif pour l’avenir de l’Europe, aujourd’hui plus encore que la crise économique et financière est en train de mettre en péril la confiance et la cohésion sociale du Continent».
29 Février 2012
Source : Le Matin/ MAP

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