vendredi 5 juillet 2024 04:29

La Fondation « Trois cultures » à Séville vient de lancer le programme CREAMOS pour promouvoir l’échange et la création artistique maroco-espagnoles. Cette initiative se décline en quatre thématiques : rencontres, inter-échanges, expositions et interventions sur le paysage où les amateurs d’art et de culture pourront échanger leurs expériences et enrichir leurs connaissances.
La Fondation Trois cultures de la Méditerranée vient de lancer un ambitieux programme de création artistique et transfrontalière entre les deux rives du Détroit qui s'étalera sur les années 2012 et 2013, apprend-on lundi auprès de la Fondation.
Le projet « CREAMOS » (Création artistique entre l'Andalousie et le Maroc avec des objectifs sociaux) entre dans le cadre du programme de coopération transfrontalière Espagne-Frontière extérieures (2008-2013), financé par le Fonds européen pour le développement régional. Ce programme a été mis en place avec le concours des principales institutions culturelles d'Andalousie et du Nord du Maroc comme les Facultés des beaux arts de Malaga, Grenade et Séville, le Centre d'art contemporain de Malaga, le Musée Picasso et l'Institut national des beaux arts de Tétouan. Selon ses initiateurs, le programme se fixe comme objectifs la promotion artistique, l'inter-échange de connaissances et d'expériences en matière de gestion des initiatives artistiques, la mise en valeur du potentiel artistique et de création à travers le renforçant par la formation et la participation des étudiants aux activités, expositions itinérantes et Forums de débat sur l'art et la création artistique.
CREMOS, un programme ambitieux.
« CREAMOS » se décline en quatre sous-programmes: (CREAMOS rencontres), (CREAMOS inter-échanges), (CREAMOS expositions) et (CREAMOS interventions sur le paysage).
Le premier sous-programme, qui se déroulera chaque deux mois tout au long de 2012 et 2013 dans différents Centres d'Andalousie et du Nord du Maroc, réunira deux professionnels de l'art d'Andalousie et du Maroc dans le but de commenter un thème en relation avec l'art selon différentes perspectives. La première activité aura lieu le 7 mars prochain au siège de la Fondation Trois cultures à Séville avec la participation d'artistes-peintres de renom: Ahmed Ben Yessef et Antonio Agudo. Le deuxième sous-programme est adressé à des artistes, licenciés et étudiants de Master d'Andalousie et de l'Institut national des beaux arts de Tétouan qui pourront bénéficier d'un séjour artistique de deux semaines en Andalousie et au Maroc afin de leur permettra de connaitre une culture et un espace différents. Quant au troisième, il consiste en l'organisation d'une exposition itinérante, à travers différentes villes andalouses et marocaines, de jeunes artistes d'Andalousie et du Nord du Maroc, de différentes expressions plastiques. Le dernier prendra la forme de fresques murales réalisées dans les villes de Tarifa et d'Assilah par des élèves artistes marocains et espagnols sous la supervision d'un artiste ou d'un professeur d'arts plastiques. Le thème principal de ces fresques portera sur la circulation des personnes, le commerce et les connexions maritimes entre les deux rives du Détroit qui caractérisent les villes de Tarifa et d'Assilah.
La Fondation Trois cultures de la Méditerranée a vu le jour grâce à la volonté du Maroc, de l'Espagne et du gouvernement autonome de l'Andalousie de promouvoir les valeurs de l'entente et de la compréhension mutuelle entre les différentes cultures et civilisations. Créée en 1998 à Séville, la Fondation se fixe pour mission de renforcer et ancrer les principes de paix, de tolérance, de dialogue et de respect mutuel. Elle a également pour objectif principal de promouvoir le rapprochement entre les peuples et les cultures du bassin méditerranéen.
28/2/2012,  Dimabladna.ma avec MAP.
Source : Portail des Marocains du monde

« Les tortues ne meurent pas de vieillesse» co-réalisé par Hind Benchekroun et Sami Mermer, est un hymne à la longévité. Tourné au Maroc, ce documentaire porte un regard émouvant sur la vieillesse et le courage d’octogénaires vivant au nord du Maroc.
Après avoir obtenu le Grand Prix au Festival international du film méditerranéen de Tétouan, « Les tortues ne meurent pas de vieillesse » vient de remporter une mention spéciale au Rendez-vous du cinéma québécois.
Dans un entretien accordé à la presse, sa co-réalisatrice, Hind Benchekroun, a expliqué que son travail avait consisté à « capter l’essence de cette génération de personnes âgées dont les traditions s’effacent ». Elle a insisté sur le fait que « si on ne prend pas le temps d’en faire des enregistrements, certaines de ces traditions vont s’éteindre à tout jamais ». « Les tortues ne meurent pas de vieillesse » témoigne du fort attachement à la vie que peuvent continuer à éprouver des personnes âgées. Il s’intéresse à leur perception de la mort et montre la détermination de certains d’entre eux à continuer à travailler malgré les handicaps de l'âge.
Si jeunesse savait…
« Les tortues ne meurent pas de vieillesse » porte un regard sur une génération « en voie de disparition ». Le film se déroule dans le nord du Maroc et fait se croiser les destins de trois octogénaires marocains. Chehma est pêcheur, Erradi, aubergiste et Abdesslam, un musicien ambulant. Tous bricolent tant bien que mal pour subvenir à leurs besoins. Ce sont des hommes en fin de course, des hommes sur le point de disparaitre. Les cinéastes sont allés à leur rencontre pour voir ce qu’ils faisaient et écouter ce qu’ils avaient à dire. Ce qu’ils peuvent partager sur la vie alors que celle-ci s’apprête à les quitter. La sagesse qu’ils ont acquise avec le temps. Les documentaristes rythment leur film en harmonie avec les mouvements des vagues qui viennent mourir sur le sable des plages environnantes. Il est question de contemplation et de transmission par la fascination du « réel ». Le documentaire livre au téléspectateur une série de portraits de « tortues » pas encore tout à fait échouées...
Hind Benchekroun, la réalisatrice et scénariste du film, a collaboré à la réalisation de trois films tournés au Maroc : « Les Tortues ne meurent pas de vieillesse » avec Sami Mermer, « Taxi Casablanca », avec Mary Fowles et « La Petite fille d’avant », son premier court métrage présenté aux Vues d’Afrique en 2006. Sami Mermer, son mari et partenaire artistique, est d’origine kurde. Il a été assistant caméraman sur le film « Victoria », réalisé par Anna Karina. Il a également travaillé comme directeur de la photographie sur « Taxi Casablanca » et « Le Concert des voix » de Bettina Ehrardt. Il a également réalisé un documentaire, « La Boite de Lanzo ».
« Les tortues ne meurent pas de vieillesse » a été sélectionné dans plusieurs festivals internationaux parmi lesquels le Dok Fest de Munich, le Vieux Cinéma Moviemento Kino de Berlin et le Festival international du film méditerranéen de Tétouan où il a décroché le Grand Prix de la ville. Au Canada, le film a été retenu, l'année dernière, en sélection officielle aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal après avoir été sélectionné en compétition officielle au Festival « Vues d'Afrique » à Montréal.
28/2/2012, Mouna Lahdrach
Source : Portail des Marocains du monde

Unies dans leur différence, les femmes de partout dans le monde se sentent interpellées lorsque l’une des leurs vit des difficultés. Afin de développer un réseau d’entraide pour les immigrantes qui viennent s’installer ici, le Carrefour des femmes de Saint-Léonard a créé le projet Femmes-Relais.
 « Le but du programme est de former des femmes immigrantes afin qu’elles deviennent spécialistes de l’immigration et des cultures canadienne, québécoise et montréalaise. Elles pourront ensuite faire le lien avec les familles de nouveaux arrivants qui sont de la même origine qu’elles », explique d’entrée de jeu Céline Pépin, agente de projet au Carrefour des femmes.
Pour ce faire, chaque Femme-Relais sera jumelée à une nouvelle arrivante. Parce qu’elles partagent un parcours de vie similaire, ces « spécialistes » seront les mieux placées pour répondre de manière précise aux interrogations de leur protégée sans jugement de valeur, croit Mme Pépin.
Au terme de sa formation de deux mois, la participante sera en mesure d’aborder autant les grands thèmes tels que l’éducation des enfants et les valeurs occidentales, que les petits détails du quotidien, comme l’entretien d’un appartement et le mode d’habillement.
« Elles auront des formations sur les attentes du système scolaire, le système de santé et services sociaux ainsi que des cours d’autodéfense et de réanimation cardiorespiratoire (RCR). Il y aura aussi des réflexions sur la sexualité et sur la santé mentale. Dans certains pays, c’est un concept qui est inconnu. Bref, on les forme sur la vie at large », soutient Mme Pépin.
Pour discuter de ces enjeux, des experts provenant notamment du Centre local de services communautaires (CLSC) et de l’Institut de santé mentale de l’Université de Montréal (anciennement appelé Hôpital Louis-H. Lafontaine) seront invités.
« Le but n’est pas de les faire changer d’idée, mais bien de les informer sur ce qui se fait ici et les faire réfléchir sur les moyens à adopter pour que les gens utilisent ces services », insiste Mme Pépin.
Action féminine
À Saint-Léonard, plusieurs initiatives locales visent l’intégration des nouveaux arrivants. Ce qui distingue le programme du Carrefour des femmes, c’est que celui-ci s’articule exclusivement autour des femmes. Pourquoi avoir fait ce choix?
« Parce que les femmes mènent le monde », lance à la blague Mme Pépin.
« Les femmes sont vraiment le pivot de la société, avance sur un ton plus sérieux Catherine Simard, directrice du Carrefour des femmes de Saint-Léonard. Le modèle féminin n’est pas fait comme le modèle masculin. Les femmes occupent une place de choix en ce qui a trait à l’éducation, la transmission des valeurs. Elles vont davantage chercher des ressources, en comparaison aux hommes. Nous les femmes, nous sommes comme des arbres avec plusieurs branches. »
La première cohorte de six Femmes-Relais commencera sous peu sa formation. Puisqu’il s’agit de femmes pouvant intégrer le marché du travail à tout moment, le Carrefour des femmes est toujours en recrutement de nouvelles candidates. L’organisme recherche des immigrantes diplômées et sans emploi, disponibles à raison d’environ 15 heures par semaine. Pour en savoir plus, on communique avec Céline Pépin au 514 325-4910 ou on consulte le www.cfsl-femmes.org.
Le projet est rendu possible grâce au soutien financier de la Ville de Montréal et du ministère de l’Immigration et des communautés culturelles. Une somme de 60 000 $ a été allouée au Carrefour des femmes, par la Ville de Montréal dans le cadre des l’ententes administratives entre la Ville-centre et le ministère de l’Immigration et des communautés culturelles ainsi qu'entre la Ville-centre et le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine.
28/2/2012 , Daphnée Tranchemontagne
Source : Progrès Saint Léonard

Le Maroc et l'Espagne ont réitéré, mardi, leur engagement à privilégier, en matière de gestion des flux migratoires, une approche globale et intégrée dans le respect des droits et de la dignité des émigrés.
Cette position a été exprimée, dans un communiqué conjoint publié à l'issue des entretiens qu'ont eus à Rabat le ministre de l'Intérieur, Mohand Laenser et son homologue espagnol, Jorge Fernandez Diaz, en visite de travail au Maroc.
«Concernant la gestion des flux migratoires, les deux ministres, animés par l'esprit de la Conférence euro-africaine sur la migration et le développement, tenue à Rabat, en juillet 2006, ont réitéré leur engagement à privilégier une approche globale et intégrée dans le respect des droits et de la dignité des émigrés», a souligné la même source.
Laenser et Fernandez Diaz ont également convenu de renforcer la lutte contre les réseaux du trafic des êtres humains et ce, à travers l'échange d'informations et d'expériences entre les services de sécurité concernés.
Le ministre espagnol a tenu à saluer les efforts déployés, à cet égard, par le Maroc, dont il a mis en relief la crédibilité et la responsabilité en tant qu'allié stratégique en la matière.
De son côté, Laenser a remercié l'Espagne pour sa contribution précieuse à la réussite de l'opération transit 2011, opération unique en son genre.
Lors de leurs entretiens, les deux ministres se sont félicités de la qualité et du niveau élevé de la coopération aux résultats fort probants entre les services des ministères de l'Intérieur des deux pays et ont affiché leur détermination à continuer à œuvrer dans ce sens, selon le communiqué.
Ils ont, de même, passé en revue les volets de la coopération bilatérale entre leurs départements respectifs, notamment ceux relatifs à la lutte contre le trafic de drogue, à la migration, au terrorisme et à la coopération policière.
29.02.2012
Source : Le Matin/MAP

Une table ronde Organisée en partenariat par la Cité nationale de l’histoire de l’immigration et le CLEMI.
Dans le cadre de la 23e édition de la Semaine de la presse et des médias dans l’école®, la Cité et le CLEMI vous invitent à une rencontre sur la question du traitement des sujets liés à l’immigration dans les médias. Quelles sont les approches journalistiques sur ces sujets? Quelles sont les représentations de l’immigration ? Quelles images pour informer ? Quelle est la réception des publics, en particulier des jeunes ? Quels sont les nouveaux enjeux ?
La rencontre réunira trois journalistes pour discuter de ces questions. Leurs interventions seront suivies d’un temps d’échanges avec la salle. Avec 
:
- Pascale Égré, journaliste au quotidien Le Parisien. Coordinatrice de l’ouvrage Les Gars de Villiers (éditions Ginkgo, 2011) – sous réserve
- David Groison, rédacteur en chef du magazine Phosphore. Co-auteur de Prises de vue. Décrypter la photo d’actu (éditions Actes Sud Junior, 2012)
- Nora Hamadi, journaliste à Public Sénat, rédactrice en chef de l’émission En quête d’Europe
Mercredi 7 mars 2012. De 14h30 à 16h30.
Source : Site de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration

Arrivée pour la première fois à Marrakech en 2008, Barbara Bertuzzi, une Bolonaise, cc journaliste-publiciste voyageuse passionnée,, a eu le coup de foudre pour la ville ocre avec laquelle elle aura fait connaissance grâce notamment au recueil de textes d'Elias Canetti celes « Voix de Marrakech»…Suite

L’ immigration devient un sujet récurrent pour tous les candidats à la présidentielles française, jusqu'au président-candidat qui veut organiser un référendum sur la question…Suite

La multinationale Coca Coca a décidé de résilier ses contrats avec des entreprises italiennes spécialisées dans la transformation d'agrumes leur reprochant de surexploiter les travailleurs africains chargés de la cueillette des oranges, ont rapporté lundi les médias italiens.
Ces entreprises de transformation basées dans la localité de Rosarno, en Calabre (sud) recrutaient des milliers de migrants africains, souvent des sans-papiers, qu'elles exploitaient comme des "bêtes de somme", contre des salaires de misère, selon ces sources.
Ces "esclaves des temps modernes" selon le qualificatif des médias, étaient recrutés et surveillés par des "caporaux" liés à une organisation criminelle locale et étaient logés dans les hangars désaffectés vivant dans des conditions inhumaines", a-t-on expliqué.
La décision de la multinationale basée aux Etats-Unis de ne plus acquérir les oranges calabraises pour la production de ses orangeades vient suite aux révélations d'un grand média britannique sur les conditions désastreuses dans lesquelles travaillaient ces migrants.
En fait, selon les médias italiens, la multinationale a agi ainsi, "pour sauver son image de marque", mais aussi "pour sauver la face", ayant été au courant de la situation des saisonniers africains depuis au moins janvier 2010, lorsqu'ils avaient manifesté contre leurs conditions de travail et leurs salaires dérisoires.
Ces saisonniers étaient payés un euro par heure, travaillaient jusqu'à 14 heures par jour, et payaient 5 euros par jour leur transport vers les exploitations agricoles où ils étaient exploités, selon ces sources, pour qui dans les exploitations agricoles du nord de l'Italie, plus riches et plus légalistes, les ouvriers agricoles sont payés sept fois plus et sont logés, nourris et transportés par les employeurs.
En janvier 2010, la localité de Rosarno avait fait parler d'elle dans les médias internationaux, suite à la révolte des milliers d'ouvriers agricoles issus d'Afrique noir, qui avaient protesté contre leurs conditions de vie et de travail, suscitant des affrontements violents avec les habitants de la ville.
Plusieurs migrants avaient été blessés par balles, tirées par des inconnus soupçonnés d'appartenir à une organisation criminelle, par les autorités locales et la justice italienne.
Ces affrontements avaient contraint les travailleurs africains à quitter la ville et depuis, peu d'ouvriers agricoles s'aventurent à chercher du travail dans ces exploitations malgré amélioration relative des conditions de travail, laissant pourrir sur place la production.
Selon la maire de la ville, la décision de la multinationale va détruire l'économie locale de la région à vocation agricole.
En riposte à cette décision, l'Association des consommateurs italiens a appelé au boycott des produits de la multinationale.
27/02/2012
Source : Agence algérienne (APSL)

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