vendredi 5 juillet 2024 00:24

Les travailleurs maghrébins immigrés en France depuis plus de trente ans souhaitent être inhumés, une fois décédés, dans leur pays d'origine, indiquent les résultats d'une enquête annoncés lors d'un colloque sur les carrés musulmans organisé jeudi par la mairie de Paris.

Selon Claudine Attias-Donfut, sociologue et directrice de la recherche à la Caisse nationale d'assurance vieillesse, cette enquête a révélé, dans son volet qualitatif, que parmi les travailleurs immigrés vieillissants, une "très grande majorité" de Maghrébins ne souhaitent pas vivre leur retraite au pays d'origine, contre seulement 2% d'Algériens et 17% de Subsahariens qui ont émis un vœu contraire.

"Paradoxalement, il y a une partie importante des personnes âgées qui veut être enterrée dans leur pays d'origine", a-t-elle signalé, lors de son intervention au 3e colloque "Décolonisons les imaginaires", organisé par la mairie de Paris au tour de la

problématique des carrés musulmans en France.

Selon la chercheur à la CNAV et auteur d'un ouvrage "Les immigrés vieillissent aussi", cette demande d'être inhumés dans le pays d'origine émane essentiellement de personnes originaires de Turquie (68%), du Maroc (59%) et d'Algérie (58%).

Dans l'enquête qui a touché aussi des Européens, il a été remarqué, a-t-elle relevé, une proportion de Portugais (34%) qui demandent également à être inhumés dans leur pays d'origine.

"Le cas des Portugais, qui les différencie des autres Européens qui majoritairement souhaitent être inhumés en France où ils vivent, prouve que la question de l'enracinement n'est pas seulement une question de religion", a soutenu Mme Attias-Donfut, pour qui cet état de fait "met en jeu les questions d'intégration, les politiques d'immigration, les sentiments d'appartenance", des immigrés en France.

Pour elle, l'option pour le pays d'origine dénote d'une "peur de l'anéantissement" exprimé par les personnes voulant être enterrées dans le pays des aieux et explique, à une certaine mesure, un désir de "continuation générationnelle" qui voudrait qu'être enterré en France c'est couper avec ce lien générationnel.

Le troisième colloque "Décolonisons les imaginaires"s'est penché sur la possibilité d'être enterré en France selon la tradition musulmane. En cause, la création de carrés musulmans dans les cimetières laïcs, tolérée en principe mais laissée au bon vouloir des municipalités.

Selon des intervenants, "l'enracinement" de millions de Français de culture musulmane est un fait aujourd'hui. Du fait qu'ils demandent, notamment en ce qui concerne la quatrième génération des immigrés, à être enterrés en France, une terre qui a "contribué à construire leur identité".

La France compte 82 carrés musulmans et deux cimetières de même confession (Bobigny û région parisienne-et Strasbourg), pour environ six millions de musulmans, pratiquants ou pas.

3/11/2011

Source : Agence presse service (Algérie)


Le ministre algérien chargé de la communauté algérienne à l'étranger a invité les ressortissants algériens à "investir" le champ politique du pays d'accueil en vue d'une meilleure intégration, en marge d'une visite qu'il effectue jeudi a Canada.

A cet effet, le secrétaire d'Etat a estimé nécessaire de mettre en place des "passerelles" afin de faire bénéficier notre pays de l'expérience acquises par les ressortissants algériens établis dans ce pays.

Et, l'élection de trois parlementaires d'origine algérienne est "un fait historique et ce n'est pas par hasard que cela se passe au Canada", a déclaré M. Benattallah qui lors de son allocution, a mis en exergue la composante qualitative de la communauté algérienne du Canada qui constitue, selon lui, "un modèle de symbiose d'intégration et de réussite".

Le ministre algérien effectue une visite de travail au Canada coïncidant avec la célébration du 57ème anniversaire du déclenchement de la révolution.

Anniversaire pour lequel une cérémonie a été organisée par le Consulat général d'Algérie à Montréal.

Ont été conviés à l'occasion, des membres de la communauté algérienne établis dans la province de Quebec ainsi que les députés d'origines algériennes récemment élus à la Chambre des Communes.

Soulignant l'importance de "faire coïncider les attentes de l'Algérie avec l'offre sur place", il a invité les convives à "écouter et travailler, de manière pragmatique, en privilégiant des actions véhiculant des projet d'intérêt pour le pays.

Auparavant, le ministre algérien a effectué une visite de courtoisie à la mairesse de Villeray, Saint-Michel-Parc-Extension, arrondissement à forte concentration d'Algériens et où a été érigé "le quartier du petit Maghreb", ainsi qu'à Mme Gérald Tremblay, maire de Montréal.

Les deux élus ont souligné la bonne qualité de l'émigration algérienne qui constitue "un modèle de réussite et d'intégration", mettant l'accent sur son apport au développement de la ville de Montréal.

De son coté, le secrétaire d'Etat algérien a exprimé sa fierté de la composante de l'élite algérienne et sa contribution au développement de la société d'accueil, constatant que "Montréal est une ville modèle d'intégration".

3/11/2011

Source : Agence presse service (Algérie)

l'Initiative tricontinentale atlantique lancée à l'instigation du Maroc, en 2009, lors du Forum international "Pour une Initiative Tricontinentale Atlantique" a été mise en exergue, mercredi soir à Montréal, à l'occasion de la conférence d'ouverture du Colloque international "Communautés transatlantiques: asymétries et convergences".

Rappelant la tenue, à l'initiative du Haut Commissariat au Plan, en mai 2009 au Maroc, de ce forum international qui a connu la participation d'éminentes personnalités gouvernementales et non gouvernementales venant des continents riverains de l'Atlantique, et couronné par l'Appel de Skhirat, M. Simon Serfaty, Senior adviser du programme Europe, premier titulaire de la Chaire Zbigniew Brzezinski au "Center for Strategic and International Studies" (Washington), a salué cette initiative et les efforts de M. Ahmed Lahlimi qui a favorisé cette "démarche tricontinentale".

Organisé par l'Institut d'études internationales de Montréal (2-4 novembre), le colloque "Communautés transatlantiques: asymétries et convergences" est la deuxième série de rencontres qui se situe dans le droit fil de la thématique du colloque de l'automne dernier "Repenser l'Atlantique: Commerce, immigration, sécurité", tenu à Montréal.

La Conférence d'ouverture de ce colloque a été rehaussée par la présence notamment de l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, ainsi que du directeur de l'Institut d'Etudes internationales de Montréal, M. Dorval Brunelles, et de plusieurs autres personnalités du monde politique, économique et universitaire.

Lors de ce Colloque, qui se tient à l'Université du Québec à Montréal, les participants venant de plusieurs pays, dont le Maroc, tenteront de présenter et d'examiner une démarche qui va au-delà des approches qui ont historiquement lié le Nord au Nord et le Nord au Sud, et qui, pour ce faire, s'ouvrent à la fois aux Amériques, à l'Europe et à l'Afrique.

Selon les organisateurs, le colloque "vise à jeter un regard différent sur le bassin de l'Atlantique, ses deux rives et ses façades", soulignant qu'un thème d'une telle ampleur et d'une telle complexité "exige l'apport de plusieurs disciplines comme la science politique, l'économie, la sociologie, la géographie, les sciences de l'environnement, la gestion, le droit, de même que celui de plusieurs domaines comme les transports, le tourisme, l'immigration et la sécurité".

Le défi majeur, estiment-t-ils, n'est pas de "juxtaposer", mais bien "de faire converger une pluralité d'angles d'approche et de problématiques susceptibles de conduire à la reformulation des questionnements concernant l'Atlantique" dans le contexte actuel de la globalisation des économies et des sociétés.

3/11/2011

Source : MAP

Le commerce des services du Maroc avec le reste du monde a dégagé, à fin septembre dernier, un excédent de plus de 36,36 milliards de dirhams (MMDH), contre 32,27 MMDH durant la période correspondante de 2010, selon l'Office des Changes.

Les recettes au titre des services, qui portent sur les voyages, le transport, les communications et les centres d'appels, ont atteint près de 83,52 MMDH contre 78,83 MMDH, soit une hausse de 6 pc, indique l'Office qui vient de publier les indicateurs mensuels des échanges extérieurs.

Pour leur part, les dépenses se sont élevées à 47,1 MMDH contre 46,5 MMDH (+1,3 pc).

Pour ce qui est des recettes Marocains résidant à l’étranger, elles se sont établies à 44 MMDH durant les neuf premiers mois de 2011 contre 40,3 MMDH l'année écoulée, en progression de 8,2 pc, note la même source.

3/11/2011

Source : MAP

Le nombre d'actes islamophobes a augmenté de plus de 20% au cours des neuf premiers mois de 2011, a annoncé jeudi l'Observatoire des actes islamophobes du Conseil français du culte musulman (CFCM), qui craint une progression encore plus forte avant les élections présidentielles.

Ces chiffres émanant du ministère de l'Intérieur "concernant l'islam, l'islamophobie, d'insultes, d'actes racistes, ont augmenté entre le 1er janvier et le 30 septembre de 22%", soit 115 plaintes déposées sur cette période dans les commissariats et gendarmeries, a indiqué Abdallah Zekri, président de l'Observatoire, lors d'un point presse à la Grande Mosquée de Paris.

Ces chiffres sont à considérer "tous actes confondus : profanation de cimetières, de mosquées, agressions, insultes, provocations, corans brûlés et jetés dans les poubelles", a-t-il précisé.

Ils sont toutefois "éloignés de la réalité" car beaucoup de gens selon lui ne portent pas plainte. Si ces cas sont pris en compte, "on peut dire que l'augmentation, d'après les statistiques que nous avons, est d'à peu près 50% à 55%", a-t-il estimé.

M. Zekri a dit craindre que les chiffres "soient encore plus élevés en novembre et décembre car nous entrons dans une phase électorale" et "il va y avoir des esprits malsains qui vont désigner les musulmans et l'islam".

Face à cette "montée assez inquiétante" de ce type d'actes, Abdallah Zekri a dit attendre, "sans mettre en cause le gouvernement", que le ministre de l'Intérieur Claude Guéant "mette la pression sur ses services pour essayer d'apporter un apaisement et d'arrêter au moins quelques personnes qui ont commis ces actes".

"Les services de police travaillent, mais ce qui est anormal, c'est que lorsqu'on rentre dans un cimetière où on profane 500 tombes, 10 tombes, 30 tombes, on n'arrive pas à trouver les gens qui ont fait ça", a-t-il encore dit.

03/11/2011

Source : Libération/AFP

Le gouvernement local de l'Andalousie est décidé à attaquer en justice des familles marocaines pour «abandon familial>. Selon le département du Bien-être social et de l'égalité, plusieurs enfants appartenant à des familles dites «normales» ont été laissés par leurs parents devant les portes des centres de protection de mineurs. Le premier cas a été détecté en 2009, lorsqu'une famille avait renoncé à sa fille de 17 ans devant un établissement situé à Algésiias…Suite


Le journal L’Economiste consacre sa page « Courrier des lecteurs » au sujet…Suite

«Brune »,« Gazelle», « Miss Ebène » ... Six magazines aux noms évocateurs se partagent ce marché de niche. Cette presse féminine, souvent taxée de communautarisme, entend rendre visibles les femmes noires, maghrébines et métisses…Suite

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