Les Marocains établis dans les régions du sud de la France ont rendez-vous, du 11 au 13 novembre au Parc Chanot à Marseille, avec le deuxième édition du salon SMAP Expo, une manifestation culturelle, commerciale et festive dédiée principalement à cette communauté.
Cette manifestation, dont l'entrée est gratuite, propose à un large public de Marocains résidants à l'étranger (MRE) et à leurs amis Maghrébins et Européens, de retrouver, dans des conditions idéales et festives, les qualités vitales d'un Maroc en pleine expansion : art de vivre, immobilier et créations artisanale, musicale et culturelle.
L'événement, déclinaison d'un concept qui a fait ses preuves depuis 1997 à Paris et, depuis 2009 à Barcelone, est organisé par le SMAP group, avec le soutien du ministère de l'Habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace.
Des méga concerts animés chaque après-midi par de grands noms de la scène artistique marocaine (Said Senhaji, Abdelmoughit, Statia, Hamid El Kasri, Ahmed El Oujdi), des rencontres-débats sur les questions de l'immobilier et les préoccupations de la communauté marocaine résidant à l'étranger ainsi que des offres commerciales, notamment dans l'immobilier, sont au programme.
Une soixantaine d'exposants représentant les secteurs de l'immobilier, de la banque, du tourisme et des transports feront le déplacement à ce rendez-vous qui met à l'honneur l'artisanat marocain, avec un grand espace médina donnant à voir l'art de vivre marocain à travers ses différentes déclinaisons: culture, artisanat, gastronomie, beauté et bien-être.
Sur 7.000 m2, des exposants de différentes régions du Maroc présentent l'offre immobilière complète et diversifiée du marché et des produits de 32 villes du Royaume.
Le tourisme n'est pas en reste. Agences de voyages et de tourisme, compagnies aériennes, maritimes et routières, ainsi que services bancaires, rivaliseront pour présenter les meilleures offres sur la destination Maroc.
Avec plus de 50.000 visiteurs attendus dont de nombreux européens, l'édition 2011 s'annonce d'ores et déjà meilleure que celle de 2010 qui a accueilli près de 38.000 personnes.
Après Bruxelles, Milan et Paris, Marseille est la quatrième étape du Smap RoadShow 2011, qui devrait se clô turer à Barcelone.
Constituant la plus grande vitrine de l'immobilier marocain hors du Royaume, le SMAP Expo répond à un besoin avéré : offrir une réponse complète à toute personne intéressée par un investissement immobilier au Maroc.
Diaspora marocaine, de générations et de catégories socioprofessionnelles diverses, ainsi qu'Européens sont toujours plus nombreux à exprimer leur désir d'investir au Maroc.
10/11/ 2011
Source : Atlasinfo.fr
Leurs envois ont augmenté de 8.2% à fin septembre par rapport à fin 2010. Le Maroc, deuxième pays récipiendaire de transferts dans la région MENA après l'Egypte. 70% des transferts vont à la consommation des ménages.
C’est une source précieuse de devises : les transferts des Marocains résidents à l’étranger (MRE), après la parenthèse de 2008 et 2009 durant laquelle ils avaient baissé respectivement de 3,5% et 5,4%, se sont remis à progresser. A fin septembre de cette année, ils se sont établis à 44,1 milliards de DH, en hausse de 8,2% par rapport à septembre 2010. A ce rythme, ils pourraient, d’ici la fin de l’année, retrouver le niveau atteint en 2007 (55 milliards de DH), même si la situation des principaux pays d’accueil (France, Espagne et Italie) laisse beaucoup à désirer.
En tout cas, on a bien vu que dès que la crise en Europe a commencé à s’estomper légèrement, les envois des MRE ont repris : +7,8% à 54,1 milliards de DH en 2010.
Pour le Maroc, ces transferts constituent la deuxième, parfois la première source de devises. C’est, globalement, grâce à ces fonds, et à ceux provenant du tourisme que le Maroc a pu avoir un compte courant excédentaire de 2001 à 2007. Et c’est grâce à ces transferts que le déficit de ce compte des transactions courantes, apparu depuis 2008, a pu être contenu au niveau que l’on sait, c’est-à-dire à 4,3% du PIB en 2010 (ou 33,2 milliards de DH) au lieu de 5,4% du PIB en 2009 et à peu autant en 2008.
Ce n’est pas pour rien que le Maroc, sur ces cinq dernières années, occupe la quinzième place comme pays récipiendaire de transferts des migrants à l’échelle mondiale, et la deuxième dans la région Mena, après l’Egypte.
Mais si ces transferts des MRE constituent un enjeu pour les équilibres extérieurs, ils participent également, et fortement, à la croissance économique. Selon des experts, en effet, 70% des envois des MRE vont à la consommation des ménages.
La nouvelle génération de MRE préfère investir dans le pays d’accueil
Les MRE épargnent aussi : selon les dernières statistiques du GPBM, arrêtées à fin septembre 2011, leurs dépôts à terme s’élèvent à près de 46 milliards de DH, en hausse de 4,5% par rapport à fin décembre 2010.
Entre 2000 et 2010, les MRE ont transféré au Maroc 464,5 milliards de DH, soit une moyenne annuelle de 46,45 milliards de DH.
La seule question qui se pose est celle de savoir si, compte tenu des changements que connaît la communauté des MRE à mesure qu’elle s’enracine dans les pays d’accueil et qu’une nouvelle génération remplace progressivement l’ancienne, ces flux financiers continueront de progresser. Lors d’une récente rencontre sur le sujet, il a été souligné que la majeure partie de la nouvelle génération de MRE préfère investir dans le pays d’accueil !
10/11/2011, Salah Agueniou
Source : La Vie éco
Les avoirs extérieurs nets couvrent 5 mois d’importations en 2011 . Le tourisme et les Marocains résidant à l’étranger ne compensent plus le déficit du compte courant
Pour la quatrième année consécutive, le compte courant sera déficitaire, 5% du produit intérieur brut (PIB) contre 4,3% en 2010
EN 2005, les avoirs extérieurs nets représentaient 11 mois d’importations, le plus haut niveau jamais atteint, bien plus élevé qu’à l’époque où les réserves de changes avaient battu les records en 2007 en s’établissant à 208 milliards de dirhams. Au terme de l’exercice qui va s’achever (2011), les avoirs extérieurs bruts ne couvriraient plus «que» l’équivalent de 5 mois d’achats des biens et services à l’étranger, tout en demeurant à «un niveau confortable», selon les conclusions de la dernière mission d’information du Fonds monétaire internationale (FMI). C’est 0,9 point de moins que l’année dernière.
Confortable certes, mais pas forcément rassurant, du moins si l’on analyse les raisons structurelles qui concourent à la détérioration des comptes extérieurs.
Pour la quatrième année consécutive, le compte courant sera déficitaire, 5% du produit intérieur brut (PIB) contre 4,3% en 2010. Malgré la reprise des exportations en hausse de 17,6% à fin septembre et une bonne tenue des transferts des MRE (+8,2%) et des recettes touristiques de plus de 5%, le solde de la balance courante poursuit son glissement. La bascule est intervenue à partir de 2008 (voir infographie) après sept années ininterrompues d’excédent, une période qui correspond aussi à la décennie des grandes opérations de privatisation de quelques joyaux du portefeuille public et la forte reprise des investissements directs étrangers.
La persistance du déficit des comptes courants inquiète aujourd’hui au plus haut point les autorités monétaires et le ministère des Finances. L’inquiétude est d’autant plus grande que ni les recettes du tourisme ni les transferts des MRE, les deux principales sources qui alimentent les réserves en devises du pays, ne suffisent plus à couvrir le trou des transactions courantes. Pour l’instant, impossible de compter sur le moteur de l’export, malgré une excellente performance des phosphates et dérivés. Malgré une amélioration du taux de couverture (50,2% en 2010 contre 42,8 en 2009), la balance commerciale est aujourd’hui le grand malade des comptes extérieurs. Nos échanges commerciaux avec le reste du monde sont déficitaires depuis… 1990, bien avant l’entrée en application des ALE avec l’Europe et la Turquie qui ont été des lubrifiants du moteur de la croissance des importations. En vingt ans, jamais la balance commerciale ne s’est équilibrée. Et la tendance n’est pas prête de s’inverser. Au terme des 9 premiers mois de l’année en cours, la balance commerciale affiche un déficit de 138,9 milliards de dirhams contre 148 milliards en 2010. Il devrait se situer dans la même zone à la fin de l’année.
La croissance de la demande des ménages, la déprotection douanière avec l’Europe et les accords de libre-échange qui s’en sont suivis (Etats-Unis, Turquie, l’accord Quadra) ont permis de propulser l’import à des niveaux exceptionnels. En moyenne, le Maroc importe pour près de 30 milliards de dirhams par mois au cours de ces trois dernières années. L’embrasement des prix du pétrole (les produits pétroliers représentent la moitié des importations) n’explique pas tout. En dehors de l’OCP, l’exportation est encore cristallisée sur une poignée de produits à faible valeur ajoutée et il n’y a pas encore assez d’entreprises de taille intermédiaire (ETI) capables de se projeter sur des marchés extérieurs, celles-là mêmes qui forment les bataillons à l’export des grandes économies exportatrices. En attendant que les plans sectoriels (Emergence, Maroc vert) atteignent leur pleine capacité, la situation ne devrait guère évoluer. La pression sur les réserves de changes ira crescendo avec l’explosion de l’import.
La demande des ménages a été un des puissants moteurs de la croissance des importations. Entre 2000 et 2010, le PIB a été multiplié par deux, entraînant au passage l’extension des classes moyennes urbaines avides de biens de consommation courante qui ne sont pas fabriqués au Maroc. De la téléphonie mobile à l’électroménager en passant par l’habillement. C’est là qu’il faut aller chercher l’explication de l’explosion des franchises internationales sur le marché local.
Par ailleurs, durant les années 2000, le déficit commercial tenait en partie à l’effort d’équipement et d’investissement des agents économiques. En tant que tel, il n’était pas mauvais car il préparait l’avenir à travers l’investissement. Et surtout, les flux des IDE, bon an mal an, se maintenaient tout comme les transferts des fonds des Marocains du monde et les rentrées du tourisme. Pour les investissements directs étrangers, le bilan de cette année restera moyen, plombé par le printemps arabe et la crise économique en Europe. A fin septembre 2011, ils étaient en recul de 15,7%, à 21,4 milliards de dirhams.
En attendant, il faut continuer à rémunérer le stock des IDE existant et qui s’établissait à 334,69 milliards de dirhams en 2009 (dernières évaluations disponibles). Les dividendes, les jetons de présence des administrateurs, l’assistance technique, et le cas échéant, les désinvestissements, tous les revenus générés par les IDE sont réglés en devises et libres de transfert. C’est un engagement irréversible de la part des pouvoirs publics auxquels il faut reconnaître le mérite de continuer à lever des restrictions sur les opérations touchant les particuliers malgré un contexte difficile (voir L’Economiste du 31 octobre 2011). En parallèle, la vigilance s’est renforcée contre la sous-facturation et la triche aux règles d’origine à travers des contrôles conjoints impliquant la Douane, le Fisc et l’Office des changes. Le premier tableau de chasse a permis de récupérer 400 millions de dirhams en devises. L’Office des changes tient par ailleurs une épée de Damoclès au-dessus de tous ceux qui seraient tentés par des acrobaties: au contraire des impôts où la prescription est fixée à quatre ans, la fraude à la réglementation est imprescriptible. Aux dernières nouvelles, un projet de loi devrait modifier cette «anomalie » dans les prochains mois.
Le déficit désormais structurel des comptes courants tombe d’autant plus mal que le budget de l’Etat doit digérer la hausse des salaires décidée au printemps dernier et affronter le renchérissement des cours mondiaux des produits alimentaires et pétroliers, malgré une détente de ces derniers mois. La hantise des autorités est de pouvoir se retrouver durablement face à des déficits jumeaux qu’il faudra couvrir par l’endettement. A terme, cette situation devrait aussi reposer la question toujours taboue de la surévaluation du dirham.
L’équation du carré magique
DE l’équation du carré magique des objectifs de la politique économique définie par l’économiste britannique Nicholas Kaldor -«accroître la richesse annuelle de la nation sans que la hausse des prix ne reprenne par l’inflation ce que l’on a gagné par le travail et sans dépendre d’une puissance étrangère au-delà de la dépendance de celle-ci à l’égard de notre économie»- une variable (échanges extérieurs) est en grande difficulté. Sur la croissance, la maîtrise de l’inflation et l’emploi, le tableau n’est pas si mal. En revanche, c’est sur l’équilibre des échanges extérieurs, dernier composant du quarté de la politique économique, que l’on est en difficulté.
9/11/2011, Abashi SHAMAMBA
Source : L’Economiste
Entre 20 et 30 % des réfugiés et demandeurs d'asile arrivés en Italie ont subi des violences ou des tortures graves, a révélé mercredi le Conseil italien pour les réfugiés (CIR) dans un rapport.
Le rapport a également révélé que "sur près de 400.000 réfugiés accueillis en Europe, seuls quelque 20.000 ont bénéficié de soins de santé appropriés dans des centres spécialisés".
En Italie, les centres d'accueil des réfugiés et autres demandeurs d'asile ne sont pas ouverts aux représentants d'ONG de défense des droits de l'homme et des médias, suite à une décision des autorités italiennes en cours depuis l'exode migratoire des six derniers mois, vers le pays, au cours des événements survenus dans certains pays de la Méditerranée méridionale.
"Au cours de ces dernières années, il est déjà enregistré une forte proportion de cas de torture pratiquée contre les personnes qui fuient leur pays vers l'Europe, avec toutes les conséquences psychologiques et sanitaires qui en résultent", ont déploré les rédacteurs du rapport.
Ils ont dans ce cadre constaté que "l'absence d'intervention précoce et appropriée, à travers des structures d'accueil spécialisées et habilitées, empêcherait toute possibilité d'intégration et de réadaptation des réfugiés et rendrait difficile la reconnaissance de leur protection internationale".
Toutes ces données ont été rendues publiques lors des 3èmes journées d'étude ouvertes à Rome visant à "la mise en place de centres publics spécialisés dans le diagnostic et la prise en charge sanitaire des réfugiés et demandeurs d'asile victimes de torture", sous l'égide d'un réseau d'ONG de défense des réfugiés.
Ce réseau né en 2007, est déjà derrière le projet de mise en place d'une dizaine de centres spécialisés dans la prise en charge de réfugiés ouverts dans les villes italiennes où siègent des Comités territoriaux de reconnaissance du droit à la protection internationale des réfugiés, telles que Rome, Milan, Turin, Bari, Trapani, Crotone et Syracuse.
9/11/2011
Source : APS
La Commission européenne et l'organisation internationale pour les migrations (OIM) ont signé mardi un accord pour renforcer leur coopération et améliorer l'efficacité de leur collaboration dans le domaine des migrations et de la mobilité.
L'accord porte sur une simplification et une rationalisation des procédures des négociations contractuelles entre l'UE et l'OIM, indique l'Exécutif européen dans un communiqué.
Il s'applique à tout programme, projet ou opération administré par l'OIM et financé ou cofinancé par l'Union européenne.
"L'UE et l'OIM collaborent quotidiennement dans le cadre de projets promouvant la coopération internationale dans des domaines tels que la migration légale, la migration irrégulière et le développement", a affirmé la commissaire européenne aux affaires intérieures Cecilia Malmstrm, lors de la cérémonie de signature.
Ce nouvel accord va supprimer les lourdeurs administratives et améliorer considérablement l'efficacité de la collaboration entre l'UE et l'OIM, a-t-elle ajouté.
La migration a également un impact sur les pays en développement, a indiqué le commissaire européen au développement Andris Piebalgs, soulignant que L'UE entend traiter les problèmes que rencontrent les quelque 200 millions de migrants à travers le monde et aider les pays confrontés aux défis liés à la migration.
"Grâce à ce nouvel accord, nous renforcerons notre coopération avec l'OIM et notre aide pourra parvenir aux migrants qui en ont besoin", a-t-il ajouté.
Pour le directeur général de l'OIM, William Swing, cet accord "est le fruit d'une coopération qui n'a fait que se renforcer au fil du temps".
9/11/2011
Source : MAP
L'immobilier et l'art de vivre marocains tiendront leur salon à Dubaï du 19 au 21 janvier 2012, avec la participation de plusieurs banques, administrations et promoteurs immobiliers marocains.
En favorisant le contact entre les professionnels marocains de l'immobilier et les investisseurs potentiels, dont des Marocains résidant à l'étranger et des Emiratis, cette manifestation cherche à promouvoir le Maroc comme destination privilégiée d'investissement immobilier.
Le salon sera ainsi l'occasion pour les exposants marocains de prospecter le marché et de conquérir une nouvelle clientèle, intéressée plus que jamais par les opportunités d'affaires dans le secteur immobilier marocain.
En plus de l'espace d'exposition et d'artisanat, les professionnels du secteur animeront des conférences et débats, pour faire le point sur les tendances du marché, le financement et les nouvelles dispositions fiscales et réglementaires.
Par ailleurs, un trophée sera remis au meilleur projet immobilier marocain, en se basant sur 4 critères: architecture, design, vision et attractivité.
9/11/2011
Source : MAP