L'Union africaine (UA) a déclaré lundi que les transferts des immigrés africains à leurs familles et communautés représentaient chaque année quelque 40 milliards de dollars, a-t-on appris du premier dialogue régional africain sur les migrations internationales, ouvert lundi à Addis Abeba.
Dans un message lu par son représentant, la Commissaire de l'UA au département des affaires sociales Bience P. Gawanas a déclaré que ces transferts d'argents étaient de plus en plus reconnus pour leur contribution à la santé économique de l'Afrique, ainsi que pour leur importance vitale aux yeux des 25 millions de familles qui en bénéficient.
Malgré l'importance de ces flux d'argent vers ce continent, il reste des défis à relever comme leur coût de transfert élevés, les cadres juridiques et réglementaires qui entravent la concurrence et le faible niveau d'accès aux services financiers, entre autres, a déclaré la commissaire.
L'Afrique a connu des mouvements migratoire importants, qu'ils soient volontaires ou forcés, qui ont contribué à son paysage démographique, a-t-elle dit.
Quelque 30 millions d'Africains vivent à l'extérieur du continent, a-t-elle déclaré, ajoutant que cela posait certains problèmes socioéconomiques et politiques dans la gestion des migrations pour l'amélioration de l'Afrique.
Le responsable de liaison de l'Organisation pour les Migrations (IOM) auprès de l'UA et de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) Josiah Ogina a déclaré que les mouvements de population étaient un phénomène important qui affecte les pays d'origine, de transit et de destination d'une manière ou d'une autre.
La migration intra-régionale représente selon les estimations 63% des mouvements en Afrique, a-t-il dit.
L'UA a adopté en 2006 une Position commune africaine sur les migrations et les politiques de développement, a souligné M. Josiah.
Ce document reconnaît que la migration est un facteur d' intégration et de développement, a-t-il dit, ajoutant qu'il appelait les pays membres de l'UA à canaliser les migrations dans leurs stratégies de développement.
18/10/2011
Source : Radio Chine Internationale
Le " Maghreb : Deux Rives " est l'intitulé d'une intense programmation culturelle concoctée par le Cercle des Beaux Arts de Madrid comme entame de sa rentrée culturelle 2011-2012, en vue de rapprocher le public Espagnol de cette région du Sud de la Méditerranée.
Au programme de ce " cycle culturel ", initié durant les mois d'octobre et de novembre en partenariat avec l'agence Espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), figurent des expositions, des concerts de musique, des projections cinématographiques ainsi que des conférences, avec comme toile de fond trois pays du Grand Maghreb : le Maroc, l'Algérie et la Tunisie.
Ainsi et dans le cadre de cette programmation culturelle, une exposition d'artistes peintres du Maroc, d'Algérie, de Tunisie et de pays d'Europe sera inaugurée le 27 octobre prochain à la salle Picasso du Cercle des Beaux Arts de Madrid.
L'exposition regroupera le travail de 13 artistes Maghrébins et Européens, notamment Fouad Bellamine, Nadia Kaabi-Linke, Kader Attia, Meriem Bouderbala, Mohamed El Baz, Mounir Fatmi, Nicène Kossentini, Mehdi Meddaci, Driss Ouadahi, Chourouk Hriech, Yazid Oulab, Younes Rahmoun et Karim Ghelloussi.
Une autre exposition, cette fois-ci, photographique, proposera au public de découvrir 150 instantanés de Pierre Bourdieu datant de la fin des années 1950 et formant partie de l'exposition " Images de l'Algérie " et qui " nous rapproche de la réalité de ce pays et de son évolution sociale et culturale".
Par ailleurs, une série de conférences animées par des spécialistes du Maghreb sont également programmées pour débattre de l'évolution sociale, culturelle et politique du Maghreb en relation avec son contexte Méditerranéen, notamment " les possibilités de coopération avec l'Union Européenne ", " l'exode migratoire" , " les effets régionaux de la mondialisation économique " et " les mouvements sociaux et les processus de démocratisation ".
Le clou de cette intense programmation culturelle sera le concert que donnera, le 18 novembre prochain, la chanteuse Marocaine Oum El Ghait Benssahraoui, célèbre sous le nom artistique de " Oum ". Le concert sera précédé de la projection de " Next Music Station: Morocco ", un documentaire sur la musique du Maghreb et ses interprètes.
17/10/2011
Source : MAP
Le Dialogue régional sur les migrations internationales s'est ouvert lundi à Addis-Abeba, sous le thème "Coopération et concertation pour promouvoir l'intégration régionale", avec la participation du Maroc.
Cette rencontre donnera l'occasion aux pays africains, aux communautés économiques régionales (CER) et aux partenaires de développement d'engager un débat constructif sur les forces et les faiblesses de la coopération et de la concertation en matière de migrations internationales et de développement en Afrique, les possibilités offertes et les menaces qui pèsent à cet égard.
Il s'agit d'examiner dans quelle mesure la coopération et la concertation pourront permettre de mobiliser efficacement les ressources qu'offrent les migrations et de les mettre au service du développement et de l'intégration régionale en Afrique.
Il sera aussi question des multiples aspects des migrations internationales et des liens multidimensionnels qui les unissent au développement. Le Dialogue, un processus purement consultatif, sera axé sur l'échange de données d'expériences et de bonnes pratiques concernant les moyens de mettre les migrations au service du développement.
Cette rencontre est marquée par la participation de délégués gouvernementaux, des représentants des CER et d'autres organismes intergouvernementaux, des spécialistes des questions des migrations internationales et de développement, ainsi que des représentants de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et d'autres organismes onusiens.
Le Maroc est représenté par M. Mounir Benhammou, de la Direction de la Coopération multilatérale et des Affaires économiques internationales au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.
Les migrations sont à la fois un facteur et un produit des relations internationales en matière de développement. Elles font intervenir plusieurs acteurs dans plus d'un Etat. La coopération et la concertation sur la migration sont désormais justifiées par le nombre croissant de migrants internationaux. Une des incidences importantes de ce phénomène est que certains pays sont devenus à la fois des pays d'origine, de transit et d'accueil.
En Afrique, cette complexité est en partie illustrée par l'augmentation rapide du nombre de migrants internationaux. Il y en avait 9 millions en 1960, chiffre qui a grimpé pour atteindre 16 millions en 1990 et environ 23 millions en 2010.
L'Afrique comptait un peu moins de 9 pc du nombre mondial total des migrants en 2010.
17/10/2011
Source : MAP
La deuxième session de formation professionnelle et artisanale destinée aux Marocains résidant à l'étranger en situation de précarité, sera lancée, vendredi prochain, au titre de l'année scolaire 2010-2011.
Cette session s'inscrit dans le cadre de la mise en Œuvre du programme social visant l'accompagnement social des MRE en situation de précarité en vue de faciliter leur intégration dans les pays d'accueil, indique un communiqué du
ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.
Elle a également pour objectif de dynamiser la Convention tripartite de partenariat signée en janvier 2011 entre le ministère chargé des MRE, le Secrétariat d'Etat chargé de l'artisanat et l'Office de la formation Professionnelle et de la Promotion du Travail.
Ce programme permet aux jeunes marocains résidant dans les pays arabes et africains de bénéficier de programmes de formation dans différents domaines correspondant aux exigences du marché du travail dans les pays d'accueil.
Cette session de formation, d'une durée allant de 4 à 11 mois, se déroulera dans plusieurs villes notamment, Marrakech, Agadir, Al Hoceima, Kénitra et Settat.
17/10/2011
Source : MAP
L'Union démocratique du centre (UDC, droite populiste), premier parti politique suisse, a indiqué lundi avoir obtenu assez de signatures pour lancer un référendum "contre l'immigration de masse", un projet de loi qui pourrait menacer les accords bilatéraux entre Berne et Bruxelles.
"Deux mois et demi seulement après le début de la récolte de signatures, l'initiative populaire UDC 'contre l'immigration de masse' a déjà reçu l'appui de 120.000 personnes", se félicite le parti. Or en Suisse, si 100.000 signatures sont réunies, un référendum peut être organisé sur une question.
17/10/2011
Source : Europe1/AFP
La majorité des Britanniques appelle le gouvernement à réduire le nombre des immigrés, notamment parmi les immigrés clandestins et non-qualifiés, indique une étude de l'Université d'Oxford.
Près de la moitié des personnes interviewées soutient la prise de mesures visant à réduire le nombre des immigrés illégaux, alors que 64 pc appellent à abaisser le nombre des immigrés non-qualifiés.
Les Britanniques se sont également prononcés en faveur du durcissement des lois régissant l'octroi de l'asile politique, bien que les demandeurs d'asile ne représentent que 4 pc des immigrés, note le rapport, citant des statistiques officielles de 2009.
L'étude observe, par ailleurs, que les conventions internationales et européennes rendent difficile au Royaume-Uni la mission de réduire le nombre des immigrés non-qualifiés, dont la majorité provient des pays de l'UE.
Selon l'auteur du rapport, Dr. Scott Blinder, le sondage démontre les difficultés auxquelles le gouvernement fait face pour s'aligner sur les choix du public.
De son côté, le ministre de l'Immigration, Damian Green, a souligné que les mesures prises par le gouvernement pour réduire le nombre des immigrés répondent aux choix des Britanniques, ajoutant que "beaucoup reste à faire et nous allons aller de l'avant dans nos plans".
Le Premier ministre conservateur, David Cameron, a dévoilé lundi dernier un plan visant à durcir les lois de l'immigration, en introduisant de nouvelles mesures relatives en particulier aux immigrés clandestins, aux "mariages forcés" et aux regroupements familiaux.
La politique migratoire du gouvernement conservateur-libéral démocrate consiste à réduire le nombre net des immigrés (entrées mois sorties) de 242.000 actuellement à "quelques dizaines de milliers" d'ici à 2014.
16/10/2011
Source : MAP
" Femmes marocaines et andalouses dans le monde rural", est le thème d'un séminaire prévu les 26 et 27 octobre à Grenade (Sud de l'Espagne) à l'initiative de la Fondation des trois cultures de la Méditerranée et du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.
Cette rencontre se veut un forum d'échange d'expériences et de connaissances entre femmes marocaines et andalouses, ainsi qu'une première étape vers la mise en place d'un réseau de travail entre les deux parties, indique la Fondation des trois cultures de la Méditerranée. Les participants à cette rencontre aborderont la situation de la femme rurale au Maroc et en Andalousie à partir de différentes perspectives, souligne la même source, vendredi dans un communiqué. L'une des tables rondes programmées à cette occasion sera consacrée à la situation de la femme rurale marocaine et andalouse du point de vue social, économique et politique.
Les facteurs déterminants en matière d'évolution de la femme dans le monde rural, comme la formation, la conciliation de la vie professionnelle et de la vie de famille ou l'indépendance économique, sont également parmi les sujet qui seront évoqués lors de ce séminaire.
Il sera procédé, en outre, à la présentation de cas de femmes marocaines et andalouses qui se sont engagées dans des expériences entrepreneuriales qui sortent du stéréotype de la femme rurale.
Ce séminaire s'inscrit dans le cadre du cycle d'activités culturelles et artistiques " Le Maroc en Andalousie ". Inauguré en mai dernier à l'initiative de la Fondation et du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, ce cycle comprend des activités de tout genre, dont des séminaires, des concerts de musique, des conférences, des activités sportives, des expositions d'artisanat organisées dans différentes villes de la région autonome d'Andalousie.
Ce cycle culturel, qui devrait se poursuivre tout au long de l'année en cours, s'assigne un double objectif, à savoir permettre aux ressortissants marocains vivant en Espagne de garder le contact avec leurs racines et offrir l'occasion au public espagnol de connaître un peu mieux le Royaume et sa culture.
Créée à Séville en 1998, la Fondation des trois cultures de la Méditerranée est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue. Son objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.
La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs dans ce domaine dans l'espace euro-méditerranéen.
14/10/2011
Source : MAP