vendredi 5 juillet 2024 20:32

Des incidents ont éclaté lundi dans la nuit dans une localité proche de Madrid, suite à l'agression d'un Marocain par des Sud-Américains, rapportent mardi des médias espagnols.

Le Marocain, âgé de 28 ans, a été grièvement blessé à l'arme blanche par un groupe d'immigrés Sud-américains à la sortie d'un café de la localité de Colmenar Viejo dans la banlieue de Madrid, connue pour concentrer une forte communauté immigrée.

Une bagarre aurait éclaté entre ces immigrés d'origine dominicaine et le ressortissant marocain pour des raisons encore à clarifier.

Le présumé auteur de l'agression et ses complices ont été arrêtés plus tard par la Garde civile pour " tentative de meurtre ".

Le Marocain, qui a reçu plusieurs coups de couteau au poumon, a été évacué vers un hôpital de Madrid dans un état très grave.

Cette attaque a aussitôt dégénéré en incidents lorsqu'un groupe de Marocains a décidé de venger leur compatriote.

Un important dispositif policier a été déployé sur place par la garde civile qui a du faire appel à des renforts d'autres localités proches comme Soto del Real, San Agustin de Guadalix, Manzanares el Real et Tres Cantos, selon les mêmes sources.

Ce n'est que vers 2h00 du matin de mardi que le calme est revenu dans la localité et un dispositif policier renforcé a été maintenu sur place en prévision de toute nouvelle tension.

09/08/11

Source : MAP

Le ministre chargé de la Communauté marocaine résident à l'étranger (MRE), M. Mohamed Ameur a présenté, mardi à Rabat, le bilan du Programme national au profit des Marocains résident à l'étranger pour la période.

Lors d'une rencontre d'information avec la presse, M. Ameur a passé en revue les actions entreprises par son département dans le cadre de ce programme basé sur trois axes à savoir les actions en faveur des MRE à l'intérieur du Maroc et dans les pays d'accueil ainsi que les moyens et mécanismes de sa mise en Œuvre.

A cette occasion, il a exposé les résultats atteints dans les domaines éducatif et culturel, social, juridique et administratif, économique, institutionnel et de communication.

S'agissant du volet éducatif et culturel, M. Ameur a souligné que la priorité a été donnée à l'axe culturel, relevant que le programme a notamment ciblé les nouvelles générations à travers la création de plusieurs centres culturels marocains à l'étranger notamment en Europe et dans des pays arabes (certains sont en cours de finalisation et autres en cours d'étude), d'un coût global de 486 millions de dirhams (MDH).

Dans le cadre du même programme, a ajouté le ministre, les jeunes MRE ont bénéficié de plusieurs activités éducatives et culturelles organisées au Maroc et à l'étranger notamment des universités d'été (1000 bénéficiaires, d'un coût de 14 MDH) de colonies de vacances (460 bénéficiaires, d'un coût de 3 MDH, outre 3000 autres avec la Fondation Hassan II pour les MRE) et de séjours culturels (1200 bénéficiaires d'un coût total de 12 MDH).

Le programme a également accordé une attention particulière au soutien des festivals au Maroc et à l'étranger et à l'enseignement de la langue et la culture marocaine (plus de 100.000 bénéficiaires), a-t-il fait savoir, notant que l'effectif du personnel enseignant à l'étranger a été renforcé avec 85 nouveaux enseignants en 2010, soit un budget de 15 MDH.

En ce qui concerne le volet social, M. Ameur a indiqué que les services sociaux au sein de 20 consulats du Maroc à l'étranger ont été renforcés avec des assistants sociaux, ajoutant qu'une opération de rapatriement de quelque 18.800 Marocains a eu lieu suite aux catastrophes naturelles et aux événements politiques survenus dans plusieurs régions du monde.

Ont été également réalisés dans le cadre de ce programme des plans d'accompagnement au profit des étudiants et des jeunes en situation difficile, des retraités et des personnes âgées et des groupes vulnérables, a-t-il poursuivi.

Pour le volet juridique et administratif, la défense des droits des MRE a été à la tête des priorités du programme. Dans ce cadre, a-t-il expliqué, un dispositif d'assistance juridique a été mis en place en 2010, avec un budget annuel de 12 MDH dans le but d'accompagner les MRE et que plus de 16.000 requêtes et doléances ont été traitées par les pôles social et juridique du ministère.
Sur le plan économique, le programme a porté un appui aux projets sociaux et culturels des associations des MRE (101 associations) réalisés dans les pays d'accueil suite à deux appels à projet en 2010 et 2011, avec un budget global de 15 MDH.

Un fonds pour la promotion des investissements des marocains du monde (MdM Invest) a été créé dans le cadre de l'encouragent des investissements des MRE, a-t-il rappelé.

Concernant le volet de communication, M. Ameur a mis l'accent sur l'importance d'être à l'écoute des MRE, répondre à leurs attentes et de leur permettre de s'informer de l'actualité nationale et des procédures administratives en vigueur en vue d'améliorer la qualité des services fournis.

Dans ce cadre, il a fait savoir que 9 partenariats ont été conclus avec des organes médiatiques supervisés par des compétences marocaines, passant en revue les différentes rencontres organisées avec les MRE dans plusieurs pays dans le monde.

Au sujet du volet institutionnel, le ministre a tenu à souligner que son département dispose désormais en plus de son siège central de plusieurs locaux régionaux, relevant que les ressources humaines et financières ont été renforcées et les structures du ministère ont été adaptées aux nouvelles missions.

Exposant les perspectives d'optimisation et de développement de l'action publique en faveur des MRE, M. Ameur a estimé que l'entrée en vigueur de la nouvelle constitution permettra de protéger les acquis et d'améliorer ce programme, à travers l'élaboration d'une stratégie à long terme, le développement d'une action institutionnelle commune, le renforcement des capacités du ministère, l'instauration de partenariats stratégiques avec les acteurs marocains à l'étranger et la consolidation des relations de coopération internationale.

09/08/11

Source : MAP

La Grande Mosquée de Paris (GMP) a défendu lundi 8 août 2011 la licéité de sa certification halal, mise en doute dans un reportage diffusé la veille du mois du Ramadhan par une chaîne de télévision française. Dans une mise au point rendue publique, elle tient à relever la "partialité" de ce reportage comme "les allégations calomnieuses portées contre la licéité de sa certification halal".

"Concernant l’information mettant en cause les traces d’ADN porcines dans un lot de saucisses, notre organisme partenaire de contrôle a apporté un démenti formel en janvier 2011 suite à une contre-expertise rigoureuse qu’il a demandé à un grand laboratoire européen indépendant", affirme la GMP, rappelant que celui-ci a "clairement invalidé cette rumeur infondée en effectuant une analyse extrêmement poussée sur le même lot de produits", ce que, selon lui, le reportage a "omis de préciser".

Elle ajoute que le responsable du blog à l’origine de cette "polémique" a quant à lui été poursuivi en février 2011 devant les tribunaux par son organisme partenaire pour qu’il justifie la méthode d’analyse du lot incriminé.

"A ce jour, le responsable du blog n’a toujours pas répondu à cette question et son partenaire financier est en dépôt de bilan. L’affaire est toujours pendante devant le tribunal de Nantes", précise la GMP, qui affirme se réserver "tous les droits de demander réparation devant les tribunaux".

Une vingtaine d’élus locaux issus de la Diversité mènent campagne en ce début de Ramadhan pour "briser l’omerta" qui entoure le marché du halal en France.

"Il est grand temps que la certification halal soit labellisée au même titre que les produits bio pour lever la suspicion qui entoure les produits censés être licites destinés à la communauté musulmane", avait indiqué à l’APS un élu à la Courneuve, Kamel Hamza, en réaction au même reportage.

L’Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis (UAM-93) a relevé, de son côté, que les pouvoirs publics français (répression des fraudes) et les tribunaux de la République invoquent la laïcité et le vide juridique causé par l’absence de précision du halal musulman pour "refuser de constater et de condamner les contrevenants".

Interrogé sur le fait que des élus issus de la diversité réclament une commission d’enquête parlementaire, après que des produits certifiés halal se soient révélés non conformes, le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, a estimé qu’il n’était "pas question que l’Etat aille se mêler de ces affaires religieuses".

"L’Etat français est un Etat laïc et il ne lui appartient pas d’être l’instrument de l’organisation d’une pratique religieuse", a-t-il souligné, rappelant, toutefois, que "l’Etat, avec ses services de la concurrence et de la consommation, a une responsabilité : qu’il n’y ait pas de tromperie sur la marchandise. Il y a donc possibilité de faire des recours, de déposer des plaintes".

Une enquête publiée en novembre 2010 par le cabinet de conseil Insights Symphony IRI Group affirmait que le chiffre d’affaires des produits halal vendus en magasins a augmenté de 23 % sur les douze derniers mois à 140 millions d’euros pour un marché estimé à 5,5 milliards d’euros.

Selon la revue mensuelle Capital, ce marché pèse 6 milliards d’euros et progresse de 10 % par an

9/8/2011

Source : UAM93

En trente ans, les flux d'étudiants dans le monde ont été multipliés par quatre, souligne une note d'information du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche parue cette semaine. Avec désormais 3,3 millions d'étudiants (en 2007-2008, derniers chiffres disponibles) qui suivent une formation hors de leur pays d'origine, dont 2,7 millions dans les pays de l'OCDE. Le chiffre est en hausse par rapport à l'année précédente de 8,2 % au niveau mondial et de 4,9 % dans les pays de l'OCDE. Il devrait continuer d'augmenter, la population étudiante mondiale globale devant doubler (à 200 millions) d'ici à 2015, alimentant de nouveaux flux de jeunes à la recherche de formations à l'étranger. Et attisant encore la compétition entre les établissements pour attirer les meilleurs.

Les Chinois en hausse constante

La France tient le 3 e rang mondial (à égalité avec l'Allemagne) pour le nombre d'étudiants étrangers accueillis (244.000 en 2008, soit 11,2 % de sa population étudiante et 7,3 % du nombre d'étudiants étrangers dans le monde), cependant loin derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni. La croissance du nombre d'étudiants étrangers entre 2000 et 2008 y est plus faible que pour la moyenne des pays de l'Union européenne, mais supérieure à celle de l'Allemagne et du Royaume-Uni, selon la note.

Particularité de la France par rapport aux autres pays de l'OCDE, les étudiants originaires d'Afrique sont majoritaires (43,5 %), loin devant ceux venant d'Europe (21,3 %) et d'Asie (21 %). En tête, les Marocains, suivis des étudiants chinois, dont la part, relève la note, ne cesse d'augmenter (+ 3,4 points en quatre ans). Pour la proportion d'étudiants étrangers, la France, avec 11,2 %, se situe au-dessus de la moyenne des pays de l'OCDE (8,5 %). Elle l'est aussi très nettement pour la proportion d'étudiants étrangers présents au niveau doctorat (39,8 % contre 21,1 %).

Mais ce chiffre ne doit pas tromper : aujourd'hui, seuls un peu plus de la moitié des étudiants étrangers sont inscrits en doctorat ou master. En mai dernier, lors d'une conférence à l'occasion du G8-G20, le gouvernement français s'est fixé pour objectif d'atteindre en 2015 « au moins les deux tiers » des étudiants accueillis inscrits aux niveaux master et doctorat. Ceci, en s'appuyant sur une mobilité plus encadrée via des accords directs entre établissements français et étrangers. Pour une plus grande sélection à l'entrée.

10/8/2011, I. F.

Source : Les Echos

Les recettes des Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont atteint près de 27,5 milliards de dirhams (MMDH) au cours des six premiers mois de l'année en cours, accusant une légère baisse de 0,4% en comparaison avec la même période une année auparavant, selon Mohamed Boussaid, ministre de l'Economie et des Finances. Les recettes MRE arrivent, donc, au premier rang, suivies des recettes voyages (25,8 MMDH) et des investissements directs étrangers (11,6 MMDH)

Mohammed Colin, 34 ans, fondateur de Saphirnews et "Salamnews". Converti à 12 ans, il plaide, sur ses sites Internet, pour une religion "souple". Lorsque, dans les années 1980, ils débarquaient dans la campagne normande pour rendre visite à leurs grands-parents paternels, les quatre enfants Colin...Suite

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