samedi 6 juillet 2024 00:30

C’est officiel. Le Franco-Marocain Faycal Fajr a signé pour l’équipe de Caen, pour trois ans. Le jeune joueur évoluait depuis 2009 au sein de Fréjus, club de National (3ème division française). Le transfert a été annoncé ce matin sur le site Internet du club. « Le SM Caen est un club que j’apprécie depuis longtemps. J’ai découvert un groupe familial. Ce n’est que du bonheur d’être ici », a déclaré la nouvelle recrue.

Originaire de Rouen, ce milieu offensif de 22 ans réputé pour être spécialiste des coups de pieds arrêtés faisait l'objet de convoitises. Certains clubs comme Laval, Metz, Monaco, sans oublier Caen s'intéressaient déjà à lui il y a quelques semaines. Il a terminé la saison dernière avec 7 buts à son compteur en 31 apparitions.

26/7/2011

Source : Yabiladi

Faire une procuration depuis la France, pour qu’elle soit valable au Maroc n’est pas chose facile. Entre la première authentification en France et l’homologation au Maroc, chaque étape est capitale. Selon que vous choisissez de faire authentifier votre procuration dans une mairie ou dans un consulat marocain, les exigences administratives diffèrent. Détails autour d’un cas particulier.

 «Je devais faire 80 km aller et autant au retour, entre Saïdia et Nador, pour faire homologuer la signature du consulat de Paris», explique Marouane. Développeur web à Casablanca, il a acheté un appartement à Saïdia et un ami, acheteur comme lui, qui habite à Paris, lui a donné procuration pour signer deux documents à sa place, samedi 23 juillet. « Pour la première signature du contrat final de vente : pas de problème, mais quand je signerai pour moi-même et pour cet ami à la conservation foncière pour obtenir les titres de propriété, il faudra que je fasse homologuer la signature du consulat auparavant », continue Marouane.

Les procurations, réalisées dans les consulats marocains à l’étranger, ne sont valables au Maroc qu’à condition que la signature du document par le consul ou le vice consul soit elle même homologuée, ensuite, dans les bureaux des délégations régionales du ministère des Affaires étrangères. « Le ministère des affaires étrangères dispose de plusieurs délégations régionales, à Nador, Tanger, Agadir, Rabat, Tanger et Beni Mellal », précise Riad Ramzi, divisionnaire des Affaires consulaires et sociales au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération. En dehors de ces villes point de salut.

Imbroglio administratif

Ces procurations peuvent aussi s’obtenir dans une mairie française. « Lorsque je suis allé signer l’acte final de vente pour mon ami et moi, le promoteur immobilier et le notaire m’ont expliqué que cette procuration n’était pas valable sans homologation auprès de la conservation foncière parce qu’elle avait été faite dans un consulat. Au contraire, si mon ami l’avait faite dans une mairie de Paris, elle aurait été immédiatement valable, sans homologation », assure Marouane. Deux explications possibles : soit les consulats et les délégations régionales n’ont aucun moyen de vérifier la validité des signatures des mairies françaises, soit les falsifications de leurs documents sont moins nombreuses et donc les documents plus fiables.

Contrairement à ce qu’affirment le notaire et le promoteur immobilier, Riad Ramzi assure que « les procurations réalisées dans les mairies françaises doivent, elles, être homologuées dans les consulats marocains en France ou, exceptionnellement, dans les délégations régionales du ministère, au Maroc. » L’imbroglio administratif se resserre : Pourquoi l’homologation faite par le consulat, dans ce dernier cas, serait valable au Maroc, alors que sa simple signature doit être, dans le premier cas, soumise à homologation dans les délégations régionales du ministère, au Maroc ?

« Le promoteur et le notaire m’ont expliqué que l’homologation au Maroc, dans les délégations régionales du ministère des Affaires étrangères, consistait à comparer la signature posée sur la procuration par le consul ou le vice-consul à un fichier comprenant toutes les signatures des consuls et vice-consuls, pour vérifier qu’elles étaient bien identiques », explique Marouane. Cependant, une procuration en France, peut être signée par n’importe quel agent de la mairie. Comment le consulat peut-il homologuer sa signature, dans ce cas ? Peut-on réellement imaginer que les consulats aient un fichier comprenant les signatures de tous les agents de toutes les mairies recensées sur le territoire de leur circonscription ? Autant de questionnement qui se démultiplieront si les MRE obtiennent le droit de voter au Maroc par procuration.

26/7/2011

Source : Yabiladi

Réduire la liste des métiers ouverts aux candidats à la régularisation par le travail car en manque de postulants, c'est le projet que le gouvernement compte mettre en œuvre. Avec, comme objet, la baisse du chômage.

Réduire l'immigration légale annuelle de 20.000 cartes de séjour (sur 200.000 environ au total), c'est l'objectif Guéant. La méthode Guéant ensuite : faire baisser l'immigration professionnelle (environ 20.000 visas de travail) en jouant sur la fameuse liste des métiers dits « en tension », ces emplois difficilement pourvus et ouverts aux ressortissants non-européens. Le gouvernement va donc réduire de moitié cette liste de 30 familles de métiers établie en 2008, selon une information des Echos confirmée mardi par le gouvernement. Résultat : l'immigration professionnelle ne concernerait plus que 10.000 personnes chaque année d'après le quotidien financier.

« Il s'agit de circonscrire cette liste aux métiers les plus qualifiés ou les plus spécifiques, correspondant à des besoins significatifs de main d'œuvre », qui seraient impossibles à pourvoir à court terme avec des travailleurs déjà présents en France, précise le courrier de la Délégation générale de l'emploi (DGEFP), qui a été adressé aux syndicats. Moins de main d'oeuvre étrangère, moins de chômage, le projet d'arrêté gouvernemental se veut cohérent. Et souple, puisqu'il devrait permettre aux préfets eux-mêmes de décider d'exclure certains métiers qui ne seraient pas en tension sur leur territoire, précise Les Echos. Les syndicats, eux, n'applaudissent pas. Ils avaient même dénoncé un projet « nationaliste » quand le patronat se montrait sceptique.

Coup de rabot sur le BTP et l'informatique

Quels métiers feront les frais de cette nouvelle liste ? « Installateur en ascenseur », « géomètre », « conseiller en crédit bancaire » pour n'en citer que quelques-uns. Mais le BTP et l'informatique sont les secteurs les plus touchés. Dans le premier, les postes de chefs de chantier, conducteurs de travaux, chargés d'études sortiront de la liste. Seul le poste de dessinateur industriel restera réservé aux ressortissants non-communautaires. En informatique, seuls les experts seront recrutés parmi les non-européens.

Les emplois qui échappent au coup de rabot concernent les emplois en production chimique, en pharmaceutique, téléconseil, ingénierie de l'information, audit et contrôle comptable, technique du bois et de la transformation du verre. La sélection définitive des 15 familles de métiers doit être publiée après le 8 août.

Un impact marginal ?

Toutefois, la modification de la liste pourrait toutefois n'avoir un impact que limité sur la baisse des permis de travail et les flux migratoires. Parce que la liste des 30, comme présenté ci-dessus, cible des métiers souvent très qualifiés (géomètre, conseiller en crédit bancaire) « pour lesquels l'immigration liée au travail était déjà inexistante », souligne Les Echos.

Et parce que, selon Libération, d'autres listes seraient appliquées. Une liste de 150 métiers en manque de candidats, dans les secteurs du BTP ou des services, ouvert aux ressortissants Bulgares et Roumains. Et d'autres listes encore, résultant d'accords bilatéraux entre la France et des pays non-communautaires comme le Sénégal, le Bénin, la Tunisie. Et si le candidat au permis de travail ne rentre dans aucune de ces listes, précise le quotidien, il peut quand même obtenir un titre de séjour s'il relève de la liste ajoutée en annexe au « guide des bonnes pratiques » des préfectures en juin 2010. Une annexe ajoutée sous les pressions des syndicats après des mois de grève de travailleurs sans-papiers, écrit Libération.

27/7/2011

Source : France soir

Nicolas Lebourg, chercheur à l'université de Perpignan, est spécialiste de l'extrême droite et de la violence politique…Suite

Sur la base des statistiques relatives à la situation du marché du travail en Espagne, en juin dernier, les marocains représentent 45% des étrangers en chômage recensés officiellement…Suite

Près de 8.000 participants ont pris part aux différentes compétitions de la première édition de la journée des sports "Sports day", qui a réuni dimanche à Tanger les Marocains du monde et leurs compatriotes du Royaume.

Dans une déclaration à la MAP, Ayman Ramdani, un marocain établi en Belgique qui organise cette manifestation en collaboration avec l'association "Femmes réalisations et valeurs", que préside l'ancienne championne du monde du 400m haies, Mme Nezha Bidouane, a souligné que cette initiative sportive et culturelle a été un succès, ajoutant que la course sur route a connu la participation d'environ 3.000 personnes, alors que le nombre des concurrents dans les différentes disciplines a atteint 5.000 participants.

Des Marocains établis aux Etats-Unis, en Norvège, Suède, Belgique, Italie et en France ont pris part à cette manifestation qui a été une véritable fête sportive entre les Marocains du monde, a-t-il dit.

Cette manifestation sportive aspire à devenir un espace de rencontres entre les Marocains établis l'étranger, dans une ambiance sportive et de fête, lors de la période d'été marquée par le retour des immigrés à leur pays, a-t-il ajouté.

Au programme de cet événement figuraient des matches de basketball, handball, beach-soccer, beach-volley, disputés sur la corniche de la ville du Détroit, ainsi qu'une course internationale des Marocains du monde sur une distance de 5 km, et qui a été réservée aux femmes et aux enfants à l'instar de la Course féminine de la Victoire, qui se déroule dans la ville de Rabat.

Cette manifestation a été également marquée par des démonstrations dans les disciplines de Judo, Escrime, Kick-boxing, et Skate et roller.

25/7/2011

Source : MAP

Les participants à la troisième édition des universités d'été, dont les travaux ont pris fin lundi à Marrakech, se sont félicités de la profondeur des réformes apportées par la nouvelle Constitution.

Les intervenants lors de la séance de clôture de cette 3ème édition (15 au 25 juillet) ont souligné que cette nouvelle loi fondamentale, fruit d'une concertation entre les différentes composantes de la société, est à même de placer le Maroc au rang des pays de longue tradition démocratique.

S'exprimant à cette occasion, le président de l'Université Cadi Ayyad de Marrakech (UCAM), Abdellatif Miraoui, a fait savoir que tous les Marocains sont appelés à contribuer à ce changement positif que connaît le Maroc, relevant que le Royaume avance à pas sûrs sur la voie de la consolidation d'une société démocratique et moderniste, dont les grandes lignes ont été tracées par la nouvelle loi fondamentale.

Il a, en outre, mis en avant le rôle primordial que jouent les membres de la communauté marocaine établie à l'étranger notamment, dans l'édification d'une véritable économie nationale ou encore dans la gestion des grands dossiers intéressant la nation.

Pour sa part, Ghita Mdrarhi Alaoui du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, a indiqué que les MRE sont des ambassadeurs du Royaume dans leurs pays d'accueil, et ont, de ce fait, le devoir d'œuvrer pour présenter la vraie image du Maroc et de faire connaître la richesse et la diversité de sa culture et de son patrimoine, estimant que les universités d'été sont l'occasion pour les jeunes marocains de se frotter à l'histoire et à la culture du Maroc.

De son côté, Amaallam Mourad, marocain résidant en France et participant à cette édition, a affirmé que les universités d'été constituent avant tout un événement phare destiné à permettre aux marocains résidant à l'étranger de revenir au Maroc et de constater de visu l'évolution réalisée dans nombre de domaines.

Un groupe composé de quelque 89 jeunes (étudiants et étudiantes) marocains du Monde avait effectué du 15 au 25 juillet courant, une visite à Marrakech, dans le cadre de la 3ème édition des universités d'été.

Lors de leur séjour dans la cité ocre, ces jeunes MRE ont pris part à une série de rencontres interactives traitant de plusieurs questions d'actualité se rapportant, entre autres, à "la femme à travers le proverbe populaire marocain", "la régionalisation avancée et les réformes constitutionnelles au Maroc", "les grands projets au Maroc", "l'initiative d'autonomie au Sahara marocain" et à "l'histoire de l'immigration marocaine".

Quelque 500 jeunes résidant à l'étranger, âgés de 18 à 25 ans venant de différents pays d'accueil ont participé à la 3ème édition des universités d'été qui s'est tenue dans sept sites universitaires à savoir : Essaâdi-Tétouan, Cadi Ayyad-Marrakech, Ibn Zohr-Agadir, Mohammed 1er-Oujda, Mohammed V-Rabat, Hassan II-Casablanca et Mohammedia.

25/7/2011

Source : MAP

IMMIGRATION - Médecin du Monde fait le bilan de la politique initiée par Nicolas Sarkozy...

Un an après le déclenchement d'une politique d'expulsion massive visant les Roms initiée par le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy, Médecins du Monde fait le bilan. Les reconduites de Roms à la frontière se poursuivent et la précarité de ceux qui restent en France s'aggrave, affirme l’association dans un rapport présenté mardi. Dans ce document, l’ONG reproche au gouvernement de présenter les Roms comme une «menace» pour les dissuader de rester en France et gonfler ses statistiques de lutte contre l'immigration illégale.

Et d’après l’association, cette politique n'a pas réduit le nombre des Roms de nationalité roumaine ou bulgare qui peuvent, en tant que citoyens européens, revenir librement en France une fois expulsés. Dans un discours sur la sécurité, le 30 juillet 2010 à Grenoble, Nicolas Sarkozy avait appelé le ministère de l'Intérieur à démanteler les implantations sauvages de campements Roms en France.  Des circulaires édictées par le ministre de l'Intérieur de l'époque, Brice Hortefeux, avaient déclenché la colère de Bruxelles, qui a reproché à Paris de cibler délibérément une communauté ethnique. Accusé de discrimination, le gouvernement estime cependant avoir remporté une partie diplomatique avec la décision de la Commission européenne, le 19 octobre 2010, de renoncer à ouvrir une procédure d'infraction contre la France.

«Des boucs émissaires “autorisés”»,

Parallèlement, Paris a engagé des discussions à Bucarest en vue d'une «mobilisation commune» franco-roumaine pour endiguer les allers-retours de Roms roumains en France et travailler au niveau européen à leur insertion. Depuis, SOS-Racisme a déposé plusieurs plaintes contre le fichage ethnique des Roms, victimes, selon elle, d'une «politique raciste d'Etat». Plus de 9.000 Roms, sur environ 15.000 présents en France, ont été expulsés en 2010, selon le ministère de l'Intérieur, et les trois-quarts des 600 à 700 campements illicites ont été démantelés.

Depuis, «la pression et les intimidations policières se sont encore renforcées et les Roms sont devenus en quelque sorte des boucs émissaires “autorisés”», écrit MdM dans son rapport. On assiste à l'émergence «d'une nouvelle approche en matière de politique migratoire fondée sur l'intention de nuire», ajoute l'organisation. Ses équipes à Bordeaux, Lyon, Marseille ou Strasbourg alertent déjà sur la préparation d'une nouvelle vague d'expulsions massives au cœur de l'été.

Problèmes sanitaires

Ces expulsions répétées et l'absence de proposition de relogement «condamnent les Roms à des conditions de vie extrêmement précaires: ils vivent dans des bidonvilles ou des squats, dans des caravanes délabrées ou des cabanes pour la plupart sans eau et sans électricité», souligne l'organisation. L'absence d'eau potable, de toilettes et de ramassage des déchets sur la majeure partie des terrains engendre en outre des problèmes d'hygiène avec des pathologies dermatologiques et digestives «potentiellement graves.»

Pour l'ONG, les squats ou bidonvilles présentent également de nombreux dangers: incendies, risque d'effondrement, intoxication, saturnisme et risques d'épidémies. Seule une femme sur dix est suivie durant sa grossesse et une femme sur dix en âge de procréer bénéficie d'une contraception, détaille-t-elle. En outre, la mortalité néo-natale (0-1 mois) est 9 fois plus importante que la moyenne française et la mortalité infantile (0-12 mois) est cinq fois plus importante. Le nombre de cas de tuberculose diagnostiqués est extrêmement élevé: en 2010, 6 cas pour 240 personnes en Seine-Saint-Denis soit 2,5 % (contre 0,03 % en population générale dans le département).

26/7/2011

Source : 20 minutes

Google+ Google+