Hafid Stitou, 51 ans, est un passionné...du cinéma. Producteur, réalisateur ou "simple" acteur dans près de 17 films projetés dans les salles sombres, Hafid Stitou vit en Belgique avec sa petite famille. Connu pour la qualité des films où il se produit ou qu'il produit en Europe, il est peu connu au Maroc, son pays d'origine.

Non pas parce qu'il ne cherche pas à mettre en avant sa marocanité, mais parce que comme de nombreux artistes d'origine marocaine vivant dans la diaspora, il n'existe pas de véritables relais permettant aux acteurs, réalisateurs, scénaristes ou encore producteurs de faire connaître ce qu'ils font dans leur pays d'origine.

0La part des étrangers mis en cause pour vol en France a augmenté de dix points en quatre ans, selon les derniers chiffres publiés par l'Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale (ONDRP), lundi 16 décembre. En 2012, ils ont constitué 26,8% des mis en cause par les services de police, contre 16,5% en 2008.

Tiken Jah Fakoly s'est-il égosillé pour rien ? "Ouvrez les frontières" reste un vœu pieux, à l'heure où l'immigration cristallise toujours, au Nord, les débats les plus scabreux. Choisis, subis ou illégaux, les déplacements d'un continent à l'autre sont toujours un sujet de friction. En France, en 41 "nouvelles" mesures, l'UMP de Jean-François Copé flirte avec les thèses du Front national tout en affirmant respecter la frontière – celle-là aussi – qui sépare les deux partis politiques. À sa gauche, c'est-à-dire sur la droite de "la" gauche, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls brandit sa ligne du "ferme mais juste" qui déroute les plus pragmatiques des droit de l'hommistes. Et ce n'est pas qu'une affaire de France-Afrique...

Les récentes émeutes d'immigrés qui ont profondément choqué Singapour ont contraint la capitale financière à s'interroger sur la place qu'elle accorde aux nombreux travailleurs étrangers dont dépend sa richesse.

Près de 27% des personnes mises en cause par la police pour des vols en 2012 sont des étrangers, en augmentation d'environ dix points par rapport à 2011, selon une étude publiée lundi par l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP).

La sociale-démocrate Aydan Özoguz, 46 ans, nommée secrétaire d'Etat chargée des Migrations, des Réfugiés et de l'Intégration, est la première personnalité politique d'origine turque à faire partie d'un gouvernement fédéral allemand.

Malgré les mises engarde de Bruxelles, plusieurs gouvernements européens voient d'un mauvais œil l'ouverture prévue de leurs marchés du travail à la Bulgarie et la Roumanie en janvier, redoutant une vague de nouveaux arrivants pauvres et de Roms.

Cent trente-cinq émigrants africains ont quitté un centre de détention israélien «ouvert" pour marcher sur Jérusalem et protester contre une loi permettant aux autorités de les maintenir dans ce centre pour une durée indéterminée.

Les négociations en vue de la conclusion d'un accord de facilitation des procédures de délivrance de visas entre le Maroc et l'Union européenne (UE) seront bientôt entamées, soulignent les 28 Etats membres de l'Union dans leur déclaration commune sanctionnant les travaux du 11ème conseil d'association.

Les recettes des Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont connu une stabilité en atteignant 53,9 milliards de dirhams (MMDH) à fin novembre 2013, contre 54 MMDH durant la même période de 2012, selon l'Office des changes.

Une jeune marocaine établie en Espagne a remporté, lundi, le Prix de la Fondation Esplai de volontariat qui reconnait le travail réalisé par les acteurs sociaux pour le bien-être et la cohésion sociale.

La pression des filières d'immigration clandestine à destination de la France n'a jamais été aussi forte. Un bilan porté à la connaissance du Figaro révèle que pas moins de 201 structures criminelles ont été démantelées en 2013 sur l'ensemble du territoire par la police aux frontières (PAF), dont 31 d'envergure internationale mises au jour par l'Office central pour la répression de l'immigration irrégulière et de l'emploi d'étrangers sans titre (Ocriest). Soit un réseau mis à jour tous les quinze jours! Plus que jamais l'Hexagone fait figure d'eldorado pour des cohortes de candidats à l'exil venus de l'autre bout de la planète.

À elle seule, cette unité d'investigation judiciaire, lancée par le célèbre Robert Broussard en 1996 quand Jean-Pierre Chevènement était à l'Intérieur, a procédé à quelque 350 des 1290 interpellations d'organisateurs, de passeurs, de financiers, de logeurs et de fournisseurs de faux papiers. «Comme les routes de la drogue ou des armes, celles par où transitent les clandestins sont très mouvantes et se dessinent en fonction des contextes géopolitiques en pleine évolution», rappelle le commissaire divisionnaire Julien Gentile, patron de l'Ocriest. Alors que l'afflux de réfugiés afghans ou irako-kurdes fuyant la guerre la dernière décennie semble se tarir, le puissant souffle du printemps arabe a poussé vers notre territoire national des centaines de Tunisiens, de Syriens et de Libyens qui, moyennant 2000 à 3000 euros, selon la police, passent en voiture ou par camions par la Turquie, les Balkans, la Grèce ou l'Italie. Désormais, ils représentent près d'un tiers des clandestins interpellés par les forces de l'ordre.

Structures titanesques

Selon nos informations, 2298 Tunisiens ont été ainsi appréhendés l'année dernière alors qu'ils franchissaient la frontière depuis l'Italie. «En marge de ce phénomène nouveau, nous sommes confrontés à des organisations criminelles asiatiques de plus en plus structurées, comptant plus d'une vingtaine d'animateurs qui se repassent les migrants comme de la marchandise sur plus de 15.000 km et parfois une dizaine de fuseaux horaires», explique-t-on à l'Ocriest. Plus la destination est lointaine, plus le réseau est complexe, faisant transiter leur «cheptel» par avion jusqu'au Sri Lanka, puis vers l'Afrique, où les clandestins sont «stockés» comme une vulgaire marchandise en attente au Togo ou au Bénin, sachant que tous les moyens sont ensuite bons pour débarquer dans l'espace Schengen. Actuellement, les Chinois déboursent jusqu'à 20.000 ou 30.000 euros pour un voyage vers Paris. La facture peut s'envoler à plus de 60.000 euros pour une prise en charge personnalisée «VIP», où le clandestin bénéficie d'un accompagnateur, de faux passeports de qualité exceptionnelle et de la garantie d'arriver à destination quitte à s'y prendre à plusieurs reprises… «L'argent, consigné sur un compte, est débloqué par le clandestin qui envoie des messages à sa famille pour passer des ordres de virement à mesure qu'il passe les frontières et progresse vers son terminus, confie un officier spécialisé. En cas d'interpellation, les migrants n'ont donc pas un sou sur eux et les passeurs n'hésitent pas à se faire passer pour des humanitaires ou des gens qui rendent services à des membres de leur communauté…» Les filières africaines, plus artisanales et souvent animées par des escrocs, continuent quand à elles d'employer les modes opératoires les plus baroques, à l'image de l'emblématique affaire «Papa Wemba», où des Congolais, sous couvert d'associations culturelles parfaitement bidon, ont fait transiter vers la France des orchestres folkloriques formés de «musiciens» voyageant sans instrument et de chanteurs incapables de fredonner la moindre note.

En général, plus de six mois d'inves­tigations, fondés sur de précieux «tuyaux», sont nécessaires avant de démanteler ces structures titanesques. Au gré des enquêtes, les policiers font appel à quelque 200 interprètes parlant le wolof, le mandarin, le wenzhou, l'hindi, l'arabe, le panjabi ou encore le russe, transformant le siège de l'Ocriest, à Lognes (Seine-et-Marne), en une improbable tour de Babel pour procéder aux écoutes et aux auditions. Face au spectre grandissant de cette incontrôlable déferlante, l'Office de lutte contre les filières clandestines a triplé ses effectifs en quinze ans pour mobiliser désormais 120 enquêteurs, appuyés dans les régions par 500 agents spécialisés de la PAF.

Chaque trajectoire de clandestin raconte les conditions de vie souvent indignes des migrants qui voyagent dans des fourgons frigorifiques, des camions-citernes ayant transporté du sable ou du maïs, voire des convois à bestiaux pour déjouer les contrôles de CO2 et les battements cardiaques. Les gains empochés par le trafic planétaire d'êtres humains sont colossaux, sachant que l'ONU les situe désormais au troisième rang, après celui de la drogue et des armes. Lors des perquisitions menées à travers le pays en 2013, les policiers ont saisi 5,2 millions d'euros d'avoirs criminels, essentiellement des maisons et des appartements achetés avec l'argent sale. Les «cerveaux» confondus encourent quant à eux dix ans d'emprisonnement. Désormais, les policiers se disent préoccupés par l'explosion des trafics de papiers. Sachant que les illégaux installés en région parisienne n'hésitent plus à se procurer, pour la modique somme de 100 euros dans le quartier de Barbès, des «kits» de faux justificatifs (acte de naissance, fausse quittance de loyers, de facture EDF…) permettant de se faire délivrer passeports et cartes d'identité, les policiers ont ainsi interpellé 190 faussaires l'année dernière. Des «artistes» du dossier bidon capables de confectionner des statuts sur mesure de réfugiés politiques plus vrais que nature. Ou des passeports biométriques qui sortent tout droit d'officines clandestines thaïlandaises ou pakistanaises. Et que l'on disait pourtant infalsifiables.

C'est l'un des plus redoutables stratagèmes des filières criminelles d'immigration. «Connu par la police comme technique dite du “look alike”, il consiste à jouer sur la difficulté qu'auraient les Occidentaux de reconnaître avec précision les traits de ressortissants originaires d'Afrique ou d'Asie», décrypte un policier. Le principe est simple: des membres de la communauté installés en France prêtent chacun leur passeport à un compatriote «passeur». Lesté de six ou sept sésames, ce dernier se rend à Pékin, Dakar ou Abidjan pour le «louer» à des clandestins ressemblant à la photographie d'identité et qui paieront jusqu'à 2000 euros pour faire le voyage. «Dans les aéroports étrangers d'où partent les adeptes du “look alike” ou au terminus à Roissy, des agents sont formés pour tenter de repérer la supercherie, confie-t-on à la PAF. Lors de contrôles ciblés, nous parvenons parfois à démasquer des voyageurs débarquant avec un passeport français mais qui ne parlent pas un mot de notre langue. Ou ceux qui sont incapables de localiser Lille ou Marseille sur une carte…» Dans ces cas-là, le vrai propriétaire du passeport est poursuivi pour aide à l'entrée et au séjour irrégulier d'étrangers, tandis que le détenteur du papier est pour sa part reconduit dans son pays d'origine. Le tout aux frais de la compagnie aérienne qui l'avait pris en charge à l'aller qui et aurait dû s'assurer de la conformité de ses papiers.

17/12/2013,  Christophe Cornevin

Source : Le Figaro

 

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