mercredi 20 novembre 2024 15:39

Pour Ankara, l’établissement servira de laboratoire à l’organisation de la diaspora turque en Europe… Suite sur « Le Monde »

L’Association des Écoles Marocaines au Québec, en partenariat avec le Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Étranger, informe que des cours de langue arabe et de culture marocaine seront donnés au centre culturel marocain Dar EL Maghrib au profit des enfants de la communauté marocaine chaque samedi (de 11h00 à 14h00) et chaque dimanche (de 12h00 à 15h00) tout au long de l’année 2012-2013 (du mois de septembre 2012 au mois de juin 2013), et ce selon un calendrier scolaire préétabli.

300 places subventionnées par le Ministère Chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Étranger seront disponibles pour les enfants de notre communauté âgés de 6 ans et plus. Seulement les cours de niveaux un et deux primaires seront dispensés au centre.

Les inscriptions auront lieu au centre culturel marocain Dar El Maghrib situé au 515, rue Vigier Est à Montréal (Station métro Champs –De- Mars) le 1, 2, 8 et 9 septembre 2012 de 10h00 à 16 h00. Les cours du samedi débuteront le 22 septembre à 11h00 et ceux du dimanche le 23 septembre 2012 à 12h00.

www.ecolemarocaine.com

25/8/2012

Source : atlasmedias.com

La flambée des loyers à Berlin menace de faire voler en éclat la vitrine cosmopolite de Kreuzberg, fief d'une importante communauté turque, poussée de plus en plus à quitter ce "petit Istanbul" pour la banlieue.

Les classes populaires de ce quartier de l'ancien Berlin-ouest à l'histoire et au paysage profondément marqués par l'immigration turque depuis les années 1960, subissent depuis quelques années un rattrapage brutal de leurs loyers.

La hausse moyenne du bail à la relocation, dans cet arrondissement populaire mais réputé branché, a atteint 11% en 2011, l'une des plus fortes dans la capitale allemande, notamment à cause de l'afflux d'étudiants et de jeunes couples.

La flambée de l'immobilier est un phénomène général à Berlin, où des experts craignent la formation d'une bulle spéculative.

Mais Kreuzberg, qui compte 280.000 habitants, est d'autant plus touché qu'après la chute du Mur en 1989 et la réunification des deux parties de la ville, la municipalité a vendu en masse des dizaines de milliers de logements sociaux à des groupes immobiliers privés qui peuvent augmenter les loyers à leur guise. Parallèlement, cette partie de Berlin-ouest coincée contre le mur, s'est retrouvée en plein centre de la cité.

Aujourd'hui encore, beaucoup de ces logements sociaux sont occupés par des familles turques.

Attachées à leur quartier, certaines ont décidé de rejoindre un mouvement de protestation local. Depuis juin, une centaine d'habitants gravitent ainsi autour d'un campement permanent installé à "Kottbusser Tor" pour réclamer un plafonnement des loyers.

"Nous resterons ici jusqu'à ce que les loyers aient baissé", prévient Detlev Kretschmann, 63 ans, un des piliers du mouvement. "Arriverons-nous à tenir ? C'est une autre question", ajoute ce musicien en sirotant un café devant une assiette de pâtisseries turques.

Selon lui, des familles ont déjà été contraintes de déménager. Il évoque notamment cet ancien habitant, parti vivre en banlieue, qui a pleuré récemment en venant soutenir le campement, ému de retrouver son quartier.

Autour de ce carrefour, dominé par les barres d'immeubles et emblématique du Kreuzberg "multikulti", grouille toute une activité autour des épiceries, étals de fruits et légumes à prix cassés, restaurants rapides, locaux associatifs, turcs pour la plupart. Et, à un jet de pierre, une mosquée flambant neuve.

Signe que l'embourgeoisement avance, des magasins bio, inabordables pour la plupart des familles vivant ici, ont commencé à pousser comme des champignons.

"Hors de question que je parte" en banlieue, "là-bas il n'y a aucun bus, tout est mort", lâche une femme turque, sous couvert d'anonymat.

Fatih Ulutürk, un étudiant de 21 ans dont la famille vit ici depuis plus de deux générations, accuse la municipalité de vouloir "sortir les Turcs de Berlin". "Nous avons construit notre vie ici. Mais si les loyers continuent de grimper il est fort probable que nous devrons déménager", regrette-t-il.

Le jeune homme, qui paie 600 euros par mois pour son deux-pièces, craint la casse du "vivre ensemble" avec "des minorités parquées en périphérie, sur le modèle de Paris".

Le maire du quartier, Franz Schulz, fait parfois un saut au campement pour déposer des petits pains. Mais il ne partage pas les revendications des manifestants. Selon l'élu écologiste, plafonner les loyers ne serait pas réaliste. "Cela ne concernerait que le logement social et obligerait Berlin déjà lourdement endetté à verser des sommes colossales aux bailleurs" pour les dédommager du manque à gagner.

En attendant, plusieurs groupes immobiliers ont concédé aux manifestants des baisses de charges et la garantie que personne ne sera expulsé en cas d'impayé. Et la ville promet la construction de 30.000 logements sociaux par an pour accueillir des familles modestes.

Par Laurent GESLIN

28/8/2012

Source : AFP / La nouvelle République

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La première liaison aérienne entre la cité ocre et Düsseldorf (Allemagne) a été inaugurée samedi, par l'arrivée du premier vol à l'aéroport de Marrakech-Menara.

Quelque 105 passagers dont 7 journalistes et deux responsables de la compagnie Lufthansa, étaient à bord de ce vol assuré par un "Airbus A 320/200" appartenant à Lufthansa, première compagnie aérienne européenne en termes de passagers transportés.

A cette occasion, une grande réception à été organisée en l'honneur des journalistes et responsables de la compagnie par le Conseil régional du tourisme (CRT) et l'Office national du tourisme (ONT) et l'Office national des aéroports (ONDA).

La compagnie allemande assurera dorénavant deux vols hebdomadaires (samedi et dimanche) de Berlin et Düsseldorf à destination de Marrakech et de la cité ocre vers ces deux villes allemandes.

Dans une déclaration à la presse, le directeur de l'aéroport Marrakech-Menara, Mounir Behajj a affirmé que l'inauguration de cette liaison revêt une grande importance, soulignant que cette initiative contribuera à promouvoir Marrakech en tant que destination touristique, émettant l'espoir que dans l'avenir la compagnie assurera des vols quotidiens de et vers Marrakech.

Dans une déclaration similaire, le directeur du CRT, Hamid Ben Taher a fait savoir que cette liaison, première du genre assurée par la compagnie Lufthansa vers la cité ocre, contribuera à la promotion de la destination touristique de Marrakech auprès des touristes allemands.

Concernant le marché allemand, le Royaume entend doubler le nombre de touristes allemands à l'horizon 2020 pour le faire passer de 200.000 à 400.000 touristes par an.

Avec 70.000 arrivées des touristes allemands et 165.000 nuitées à Marrakech en 2011, le marché allemand représente 4 pc de l'activité touristique à la cité ocre.

2/9/2012

Source : MAP

Plus de 100.000 Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont regagné leur pays d'accueil en transitant par le port de Tanger Med au cours des cinq derniers jours (27 au 31 août), ont indiqué samedi à la MAP les autorités portuaires de Tanger Med.

Quelque 26.089 véhicules ont quitté le Maroc via ce port au cours de cette période, a-t-on ajouté, notant que ce flux important a pu être traité grâce à la mobilisation de l'ensemble des services, dont la Douane, la Sûreté nationale, la Gendarmerie Royale et les autorités portuaires.

Cette forte affluence, occasionnée notamment par la fin des congés d'un grand nombre de MRE et le début de la rentrée scolaire dans certains pays européens, a causé quelques perturbations au niveau du transit avec un temps d'attente plus long que d'habitude.

Les efforts des services concernés ont néanmoins permis de décongestionner sensiblement l'accès au port et d'assurer le déroulement de l'opération de transit dans de bonnes conditions, compte tenu le flux important des voyageurs, ont assuré les autorités portuaires, affirmant que la situation de l'opération transit redeviendra normale dès ce soir.

1/9/2012

Source : MAP

Créée en 2009 à Ajaccio autour de la passion-livre, Racines de Ciel est l’une des 5 manifestations culturelles conçues par Via Grenelle au nom du partage et de la rencontre:

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Auparavant les médias européens braquaient essentiellement leurs projecteurs sur les trajets migratoires passant par Gibraltar, les îles Canaries ou encore Lampedusa. Or, depuis quelques années, on parle de plus en plus de la frontière turco-grecque, au centre des préoccupations. Reportage exclusif à İstanbul, aux portes de l’Europe.

En atterrissant à Istanbul, la capitale économique de la Turquie, la stupéfaction est inévitable. En effet, tiraillée entre Orient et Occident, entre gloire passée et quotidien difficile, tradition tenace et modernité extrême, la ville-monde est inclassable. D’un quartier à l’autre, le visiteur passe de la Constantinople mythique au souk oriental poussiéreux, d’un petit coin huppé ouest-européen à une banlieue pauvre du fin fond asiatique, du voile intégral au bikini rouge, d’un pieux vieillard devant une mosquée à un jeune gay coquet en route vers un Starbucks. Chose également remarquable : les touristes sont partout. Des Arabes, des Occidentaux, des Asiatiques, mais pas de Noirs africains, ou si peu. Ces derniers, pour une grande majorité, ne se baladent pas dans les jardins de Topkapı, ne sirotent pas une limonade avec de jeunes femmes dans Taksim, ne se prennent pas en photo le long du Bosphore. Le soleil ne dore pas la peau de ces gens-là mais la brûle. Somaliens, Erythréens, Ivoiriens, Nigérians, Sénégalais etc. En les voyant travailler, l’on peut en conclure que la misère n’est pas moins pénible au soleil. D’autres, moins nombreux, parviennent toutefois à s’en sortir dans cette métropole immense de 13 500 000 habitants.

Daouda et Frank, deux choix opposés

Les migrants et immigrés africains se regroupent dans certains endroits de la ville comme Taksim, Tarlabaşı, Kumkapı ou encore le pont de Galata. Là-bas, ils installent leurs tapis ou leurs petits stands afin d’y exposer leur marchandise. Essentiellement du parfum de contrefaçon et des montres. Parmi eux, Daouda, Sénégalais, 29ans. « J’ai pu venir en Turquie assez facilement par avion, j’attends le bon moment pour traverser la frontière grecque depuis bientôt huit mois. Pour patienter, je vends ce que je peux. », dit-il, d’un ton optimiste. En effet, la chasse aux clandestins fait rage en Grèce depuis quelques temps et Frontex, l’agence de protection des frontières de l’espace Schengen, bunkérise chaque jour davantage la forteresse Europe. Il ne préfère pas y penser : « Je suis déjà à İstanbul, encore un petit effort et je pourrai aller en France ou en Belgique si Dieu le veut. Le plus dur est de passer cette frontière ». Et lorsqu’on lui demande s’il ne regrette pas son départ, il rétorque du tac au tac : « Il n’y avait rien pour moi en Afrique à part ma famille. Un jour je pourrai lui rendre ce qu’elle m’a donné et elle sera fière. »

Face au développement de la ville et aux exploits de l’économie turque, pour quelles raisons Daouda ne veut-il donc pas tenter sa chance sur place ? « Certains le font, répond-t-il. Ils économisent, ils apprennent à parler turc et ouvrent leur échoppe. Mais ça prend du temps ! Ici, nous vivons à dix dans une pièce minuscule et je ne gagne presque rien au final, c’est difficile. Je suis encore jeune, je veux fonder un foyer et envoyer rapidement de l’argent à la famille. C’est mieux en euros ». Frank, un Nigérian de 23 ans, préfère quant à lui rester. Il a trouvé un emploi de serveur dans la « Rue française » d’Istanbul, rebaptisée « Rue algérienne » depuis la polémique autour du génocide arménien. Lui ne vend pas dans la rue, contrairement à la plupart des Africains. « Je vais rester à Istanbul car je veux y ouvrir une entreprise d’import-export. Je ne veux pas rester serveur toute ma vie ! », déclare-t-il, les yeux dévorés par l’ambition. Lorsqu’on lui parle d’Union européenne (UE), il réplique en esquissant un sourire « Non, non, je n’ai jamais été attiré par l’Europe. Je suis là depuis trois ans et je ne regrette rien. Ici on peut vraiment vivre heureux, il suffit juste d’être courageux et de tomber sur les bonnes personnes. » En effet, même si ça ne suffit pas toujours.

La police et les citoyens turcs

En Turquie, comme partout ou presque, les Africains sont souvent victimes de la défiance des autochtones. « Voleurs », « dealers », « obsédés sexuels », « arnaqueurs », on n’échappe pas facilement aux préjugés et clichés habituels. A Istanbul, ils ont plus ou moins le même statut que les Gitans turcs ou les Kurdes, celui d’éléments difficilement assimilables. « On dit que les Européens sont racistes, mais moi je souffre du racisme à Istanbul. Nous ne sommes pas considérés ! On nous regarde bizarrement », dénonce Daouda, entre deux grimaces. Le jeune Nigérian a en revanche un discours plus nuancé : « Partout il est difficile de s’intégrer, ici c’est possible si tu travailles et si tu as un comportement simple. Les Africains ne doivent pas donner de leçons sur le racisme, ça existe partout et surtout en Afrique. Les Turcs sont gentils, il faut juste les comprendre et les respecter, par exemple en apprenant leur langue. Même avec les filles ce n’est pas trop compliqué si tu es cool ».

L’image des Africains semble toutefois peu à peu se normaliser, avec notamment leurs succès au sein des clubs sportifs du pays, les Turcs étant des mordus de football. Les religieux et Parti pour la justice et le développement (AKP), le parti au pouvoir, font également énormément pour une meilleure acceptation des Africains, surtout s’ils sont musulmans, à condition bien sûr qu’ils soient autorisés à rester sur le territoire et qu’ils ne tentent pas braver les douaniers turcs. Dans le cas contraire, il vaut mieux échapper à la police et à la rétention. Sous la pression de Bruxelles, la Turquie, candidate à l’intégration dans l’UE, tend en effet à renforcer les contrôles musclés et la surveillance des frontières portuaires et aéroportuaires. Néanmoins le pays ne semble pas y mettre autant de zèle que le Maroc, autre poste avancé de l’espace Schengen. Amnesty International, qui veille au respect des droits de l’homme, déplore d’ailleurs régulièrement les dérapages.

La Turquie est principalement une étape vers l’Europe pour les migrants africains, même si certains s’y installent par lassitude ou parfois par amour du pays. Frank a par exemple posé ses valises, Daouda rêve de les poser plus à l’ouest. Une question de personnalité, de chance ou de destin.

27/8/2012

Source : Afrik.com

Les autorités britanniques ont retiré à une université londonienne le droit de parrainer le visa d'étudiants extra-communautaires, a-t-on appris jeudi de source officielle, une décision qui pourrait se traduire par l'expulsion de plus de 2.000 étudiants.

"La London Metropolitan University (London Met) s'est vu retirer son permis de parrainer des étudiants extra-communautaires, après n'avoir pas résolu des défaillances graves (...) constatées par l'organisme de surveillance des frontières (UKBA) il y a six mois", a déclaré un porte-parole de UKBA.

"Un quart d'étudiants pris au hasard (dans cette université) étudiaient alors qu'ils n'avaient pas le droit de rester dans ce pays", a expliqué le secrétaire d'Etat à l'Immigration, Damian Green, sur la BBC.

"Si des étudiants viennent ici (dans cette université) pour échapper aux contrôles d'immigration, eh bien ils ont tort", a-t-il ajouté.

La révocation de la licence de la London Met pourrait se traduire par l'expulsion de plus de 2.000 étudiants non citoyens de pays de l'Union européenne dans les 60 jours à moins qu'ils ne trouvent un autre sponsor, a affirmé le syndicat étudiant britannique NUS.

En signe de protestation, des dizaines d'étudiants de cette université se sont assis jeudi en silence devant le portail barrant l'entrée à Downing Street, où se trouve le bureau du Premier ministre David Cameron.

Ils ont été rapidement délogés par la police avant de s'installer de l'autre côté de la rue. La bouche bâillonnée avec de la bande adhésive, ils brandissaient des panneaux "Les étudiants étrangers ne sont pas les bienvenus ici".

"Mes parents ont dépensé beaucoup d'argent", a témoigné Emmanuel Egwu, un étudiant nigérian qui devait finir ses études en médecine légale cette année à London Met. "C'est comme si j'avais jeté l'argent par la fenêtre."

Le président des Universités du Royaume-Uni, Eric Thomas, a regretté la décision des autorités britanniques estimant qu'il y "avait d'autres solutions pour répondre aux inquiétudes de UKBA et que le retrait de la licence aurait dû être le dernier recours".

"Notre priorité absolue est nos étudiants (...) et l'université fera tout pour remplir ses obligations vis-à-vis d'eux", a assuré de son côté la London Met sur son site.

Le secrétaire d'Etat chargé des Universités, David Willetts, a annoncé la mise en place d'une équipe chargée de venir en aide aux étudiants concernés. "Il est important que les vrais étudiants qui sont affectés alors qu'ils n'ont rien commis de répréhensible reçoivent des conseils et une aide rapide, y compris si nécessaire pour trouver d'autres institutions où ils pourraient étudier".

Quelque 298.000 étudiants extra-communautaires suivaient un enseignement au Royaume-Uni pendant l'année 2010-2011, selon des chiffres officiels.

Le gouvernement britannique s'est engagé à réduire le solde migratoire à moins de 100.000 d'ici 2015, en faisant notamment la chasse aux "faux étudiants" et aux mariages blancs. En 2011, le Royaume-Uni a enregistré un solde migratoire positif de 216.000 personnes, selon des statistiques officielles rendues publiques jeudi.

30/8/2012

Source : Le Nouvel Observateur

La France doit s'assurer que sa politique de démantèlement de camps de Roms et d'expulsion de migrants n'est pas en contravention avec les règlements internationaux, a estimé mercredi le Conseil de l'Onu pour les droits de l'homme.

"Les expulsions se poursuivent et menacent de placer des familles dans des situations de grande vulnérabilité", affirment les rapporteurs du Conseil, insistant sur la nécessité de fournir de meilleures conditions de logement pour les Roms.

Plusieurs camps de Roms ont été démantelés au cours des dernières semaines à Saint-Priest, près de Lyon, à Evry, ville dont le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, est le maire, ou encore à Hellemmes et à Villeneuve d'Ascq, près de Lille.

Le gouvernement français a justifié ces démantèlements par les conditions d'insalubrité dans lesquelles vivaient les migrants, une explication qui n'a pas convaincu l'Onu.

Selon François Crépeau, rapporteur spécial de l'Onu sur les droits des migrants, "le but ultime semble être l'expulsion des communautés de migrants Roms de France".

"Les expulsions collectives sont interdites par le droit international et toute rapatriation doit être volontaire, conformément aux critères internationaux, et se fonder sur des évaluations individuelles et un contrôle indépendant", ajoute-t-il.

Le ministre de l'Intérieur a indiqué lundi qu'il entendait demander à la Bulgarie et à la Roumanie de faire davantage d'efforts pour intégrer les Roms.

Entre 15.000 et 20.000 migrants roms vivent en France, la plupart dans des conditions très précaires à la périphérie des grandes villes.

"Les Roms sont des citoyens européens et la minorité la plus marginalisée d'Europe. Il est regrettable de constater qu'ils ne bénéficient pas toujours du même droit de liberté de circulation et d'installation et continuent à souffrir d'un traitement discriminatoire", estime Rita Izsak, specialiste indépendante de la question des minorités à l'Onu.

(Stephanie Nebehay et Pierre Sérisier pour le service français)

29/8/2012

Source : Reuters

Les immigrés du Soudan infiltrés illégalement en Israël seront placés dans des camps de rétention à partir du 15 octobre, a annoncé mercredi le ministre de l'Intérieur Eli Yishaï dans un communiqué.

"Les infiltrés du Soudan ont jusqu'au 15 octobre pour quitter Israël, après cette date ils seront placés en détention", a affirmé le ministre en soulignant qu'il avait obtenu l'accord du chef du gouvernement Benjamin Netanyahu pour mener cette politique.

M. Yishai a également indiqué que ces ressortissants soudanais seront ensuite expulsés, sans donner d'autres détails sur la procédure qui sera appliquée.

Le ministre a souligné qu'il avait "choisi d'agir plutôt que de parler, afin de préserver le caractère juif et sioniste de l'Etat pour nos enfants".

Une opération d'expulsion des ressortissants du Soudan du Sud a commencé en juin à la suite d'une vaste opération d'arrestations.

En juin, un tribunal israélien a donné son feu vert à un projet visant à rapatrier quelque 2.000 ressortissants de Côte d'Ivoire en situation irrégulière.

La présence en Israël de plus de 62.000 immigrants clandestins, la plupart Soudanais et Erythréens entrés par le Sinaï égyptien, a provoqué depuis le mois de mai des violences et une polémique politique.

En mai, une manifestation anti-immigrés africains avait dégénéré en violences racistes à Tel-Aviv.

Israël érige actuellement une clôture de 250 km le long de la frontière égyptienne pour tenter d'empêcher des infiltrations d'immigrés passant par le Sinaï Egyptien. Quelques 170 km sont déjà construits et l'ouvrage devrait être achevé d'ici la fin de l'année.

29/8/2012

Source : MAP

Quelque 194.000 Marocains résidant à l'étranger ont regagné le Maroc via le poste d'entrée Bab Sebta, depuis le début de l'opération de transit (5 juin) et jusqu'à mardi, a-t-on appris mercredi de source douanière.

Le poste a accueilli, durant la même période, 41.700 véhicules, indique la Direction de la douane à Bab Sebta dans une déclaration à la MAP, ajoutant que 135.000 MRE et 31.000 véhicules ont quitté le Maroc en direction des pays d'accueil à travers ce point de passage.

Les services de la douane relèvent, par ailleurs, que le nombre des autocars ayant traversé le poste Bab Sebta en provenance des pays européens n'a pas dépassé 41 durant les trois mois derniers, contre 13 autocars dans le sens inverse, imputant cela au fait que la plupart des autocars transportant les MRE dans les deux sens transitent par le port Tanger-Med.

La même source indique que le nombre des MRE ayant rallié l'Europe à travers le poste Bab Sebta a atteint, mardi, 3.215 personnes à bord de 800 véhicules, contre 2.315 passagers et 255 véhicules dans le sens contraire.

29/8/2012

Source : MAP

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