Les représentants de plus de 50 institutions régionales représentant 21 pays du pourtour méditerranéen, réunis samedi à Palerme (Sicile-sud de l'Italie), ont appelé à la création, dans les plus proches délais, d'une "macrorégion méditerranéenne".
Cette macrorégion permettra "la gouvernance d'une stratégie commune, de par la coordination et la valorisation de tous les réseaux et les articulations déjà existants ou qui peuvent être mis en place entre les institutions, les collectivités locales et les formes organisées de la société civile", peut-on lire dans la déclaration adoptée au terme de cette conférence placée sous le thème "Unis pour la Méditerranée".
Les participants à cette conférence, organisée dans le cadre des festivités marquant le 64ème anniversaire de l'octroi du statut d'autonomie régionale à la Sicile, ont exprimé leur volonté d'œuvrer, de façon concrète et efficace, pour consolider le processus de paix et de stabilité dans cette zone, sortir définitivement de la crise, renforcer et mener au succès l'Union pour la Méditerranée et les instruments mis en place à cet effet.
Ils ont proposé plusieurs pistes prioritaires pour la réalisation de stratégies et programmes communs "fonctionnels à la constitution de la macrorégion Méditerranée", telles la préservation et la valorisation de l'habitat terrestre et maritime, la coordination de la protection civile intégrée, l'intensification des transports terrestre (de fer et routier), maritime et aérien et la promotion du rôle des instituts déjà existant, comme EMUNI ou ERASMUS.
Les participants à la conférence ont également appelé à la promotion d'un meilleur équilibre entre globalisation et développement local, l'intégration de la dimension supranationale de gouvernance des flux migratoires, la valorisation du rôle croissant des villes pour le développement durable et la relance du rôle des îles dans les relations interméditerranéennes.
La partie marocaine à cette conférence était représentée par MM. Bouamor Taghouan, président du Conseil de la région Rabat-Salé-Zemmour-Zaër et Mohamed Boudra, président de la région Taza-Al Hoceima-Taounate.
Joint par téléphone par la MAP, M. Taghouan s'est félicité de la participation marocaine à cette importante conférence ainsi qu'à la réunion instituant le Prix "Asharif Al Idrissi" en hommage à ce grand géographe marocain qui a été le premier à avoir mis au point une carte de la méditerranée.
Après avoir rappelé que la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër est liée à celle de la Sicile par des accords de partenariat embrassant divers domaines, M. Taghouan s'est réjoui de la prise de conscience relevée auprès des participants quant à la nécessité de promouvoir le rapprochement entre les deux rives de la méditerranée et de renforcer le dialogue interculturel et interreligieux.
Cette prise de conscience augure une nouvelle phase dans les rapports entre les partenaires méditerranéens marquée par le démantèlement des barrières et le renforcement des échanges dans divers domaines, a-t-il affirmé, estimant nécessaire de créer des groupements à l'intérieur de l'espace méditerranéen sur la voie de la réalisation de l'intégration et de la complémentarité.
M. Taghouan a mis l'accent, à cet égard, sur l'importance de l'Union du Maghreb arabe (UMA) et son insertion pleine et entière dans le processus d'édification auquel aspire la région méditerranéenne.
Source : Casafree/MAP
Une délégation du Centre Régional d'Investissement (CRI) de Tadla-Azilal entame, ce samedi, une visite de six jours dans le Piémont (nord-ouest de l'Italie) pour sensibiliser les membres de la communauté marocaine et les partenaires économiques italiens sur les potentialités d'investissements offertes par cette région du Maroc.
L'objectif de cette visite est le soutien des MRE pour la création d'entreprises au Maroc, le développement de partenariats économiques et commerciaux entre les organisations privées/publiques piémontaises et la région de Tadla Azilal et la promotion des potentialités et opportunités d'investissement dans la province de Béni-Mellal, indique un communiqué du consulat général du Royaume à Turin (chef lieu du Piémont), parvenu à la MAP.
Les membres de la délégation auront ainsi une série de rencontres à Turin avec des responsables de la chambre de commerce extérieur du Piémont, de la confédération nationale de l'artisanat et avec les résidents marocains intéressés par l'investissement au Maroc.
Ils se rendront également dans les villes de Mondovi, Cuneo, Alba et Bra où ils rencontreront des responsables locaux, des associations et des coopératives et animeront des débats sur le thème "investir au Maroc : opportunités et instruments".
Source : MAP
La Grèce et la Turquie ont signé vendredi à Athènes un "accord bilatéral" pour le renvoi en Turquie des migrants irréguliers affluant par milliers sur les côtes grecques, a annoncé le ministère grec de la Protection du citoyen.
La Grèce et la Turquie ont signé vendredi à Athènes un "accord bilatéral" pour le renvoi en Turquie des migrants irréguliers affluant par milliers sur les côtes grecques, a annoncé le ministère grec de la Protection du citoyen.
L'accord prévoit notamment "l'application efficace" d'un protocole de réadmission conclu il y a dix ans, qu'Athènes reprochait à Ankara de ne pas respecter. Il a été signé par le ministre grec, Michalis Chryssohoïdis, et son homologue turc, Besir Atalay, dans le cadre de la visite à Athènes du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, selon un communiqué du ministère.
"Dans une décision commune co-signée" par les deux ministres, la Turquie s'engage "à prendre toutes les mesures nécessaires" pour la mise en oeuvre de ce protocole, a relevé le ministère grec.
"La Turquie doit désigner un port à Izmir ou proche de cette ville pour y ouvrir sous trois mois un poste-frontière qui sera utilisé pour la réadmission des immigrés illégaux", ajoute le communiqué grec. La partie turque s'est aussi engagée à accepter "au moins 1.000 demandes de réadmission par an".
La Grèce, proche des côtes turques et avec des frontières montagneuses avec ses voisins balkaniques, arrive en tête des entrées irrégulières dans l'Union Européenne, avec pour les six premiers mois de 2009 70% du total des interceptions, 51.600 personnes, recensées par l'agence européenne de surveillance des frontières Frontex.
L'afflux de ces migrants, notamment afghans et irakiens, était devenue une nouvelle pomme de discorde entre Athènes et Ankara.
Source : Le Matin.ch
Les participants à un colloque international sur la situation des enfants marocains dans les pays d'accueil ont appelé à l'issue de leurs travaux, vendredi à Fès, à une meilleure prise en charge de l'éducation de cette catégorie sociale.
Pour ce faire, ont-ils estimé, il est nécessaire de mettre en place une série de supports médiatiques et d'outils pédagogiques pour aider cette catégorie sociale à faire face à la crise de confiance qu'ils vivent dans ces pays.
Ils ont souligné aussi l'impératif pour les pays arabes et musulmans d'agir pour la mise en œuvre de la convention internationale sur la diversité culturelle et de conclure des accords avec les pays occidentaux pour l'insertion de la langue arabe dans leurs programmes d'enseignement.
Il est également nécessaire de créer des écoles arabes et islamiques dans les pays d'accueil, dont les diplômes seront reconnus par ces pays, ont-ils noté, ajoutant qu'il est du devoir des pays européens de mettre en place un centre européen spécialisé dans les affaires des enfants issus de l'émigration.
Côté médiatique, les participants à ce colloque ont été unanimes à souligner que la situation critique due aux campagnes hostiles à ces enfants menées en permanence par les organes de presse dans les pays d'accueil requiert une réaction appropriée de la part des pays arabes et musulmans pour créer des chaînes de télévision et radio et des journaux pour enfants musulmans en général et marocains en particulier.
Il est également du devoir des chaînes arabes et islamiques de télévision et radio émettant en direction des pays d'accueil des émigrés, de consacrer des programmes adaptés à la situation des enfants et de produire pour eux des films traitant des valeurs islamiques, des Droits de l'Homme et de la Citoyenneté, ont indiqué les participants à ce colloque, organisé à l'initiative du groupe de recherches sur les questions du genre et de l'enfant relevant de la faculté de la Chariâ de Fès, en partenariat avec le Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger et l'Université Sidi Mohamed ben Abdellah de Fès.
Les participants à ce colloque, placé sous le thème "la situation de l'enfant marocain dans l'émigration entre les enseignements de la Chariâ, les législations nationales et les conventions internationales", ont examiné plusieurs thèmes ayant trait au statut juridique de l'enfant dans les pays d'émigration, à l'éducation et l'enseignement religieux qui lui est dispensé ainsi qu'à son environnement socio-culturel.
Source : MAP
Le Conseil français du culte musulman a condamné dimanche les inscriptions racistes découvertes vendredi sur trois tombes du carré musulman du cimetière de Vienne dans l'Isère.
"Le CFCM condamne avec force cette nouvelle agression et fait part de son incompréhension totale face à cette série de profanations qui attriste et blesse la communauté musulmane de France", a déclaré Mohammed Moussaoui , président du Conseil français du culte musulman (CFCM), dimanche 16 mai.
Ces déclarations font suite à la découverte, vendredi 14 mai, d'inscriptions racistes sur trois tombes du carré musulman du cimetière de Vienne en Isère. Selon la préfecture, ces inscriptions visaient la communauté harkie.
Le président a appelé " les autorités publiques à tout mettre en œuvre pour que cessent ces indignes atteintes à l'honneur et à la mémoire de nos morts".
Vandalisme dans d'autres régions
Début mai, sept stèles musulmanes du cimetière de Tarascon dans les Bouches-du-Rhône avaient déjà été profanées. Un garçon de 14 ans avait ensuite été interpellé pour les avoir profanées "par jeu", selon les termes du procureur.
Fin janvier, des inscriptions islamophobes avaient également été peintes sur le mur de l'enceinte de la mosquée de Crépy-en-Valois (Oise).
Source : Le Nouvel Observateur
Le consul général du Maroc à Düsseldorf, Ahmed Meskid, s'est entretenu mercredi avec le ministre des Affaires européennes et fédérales du land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie (Nord ouest d'Allemagne), Andreas Krautscheid, des moyens de promouvoir l'intégration de la communauté marocaine établie dans cette région.
Selon un communiqué du consulat général à Düsseldorf, les discussions entre les deux parties ont notamment porté sur la nécessité de faire bénéficier les membres de la communauté marocaine, des opportunités de formation professionnelle et de l'emploi, en plus des possibilités d'apprentissage de la langue allemande.
Les deux parties ont également évoqué les difficultés qui entravent la construction de mosquées et de centres culturels et sociaux au profit de 55.000 Marocains résidant dans le Land.
M. Meskid a, par ailleurs, donné un aperçu sur la politique suivie au Maroc en matière de gestion de la chose religieuse, basée notamment sur la formation des Imams et des Mourchidates, le développement des programmes d'études à Dar Al Hadith Al Hassania, outre la création des chaînes Mohammed VI du Saint Coran (télévision et radio).
Le diplomate marocain a, également, exposé au responsable allemand les grandes réformes initiées dans le Royaume, relatives notamment à la consécration de la démocratie et de l'Etat de droit et à la promotion des conditions de la femme à travers le nouveau code de la famille.
Les deux parties ont également examiné les moyens de promouvoir la coopération entre le Maroc et la Rhénanie-du-Nord-Westphalie notamment dans les domaines économique et commercial.
La Rhénanie-du-Nord-Westphalie, qui est le land le plus peuplé d'Allemagne avec 18 millions d'habitants, compte des villes des plus prestigieuses du pays, telles que Cologne, Düsseldorf, Bonn (ancienne capitale), Agen et Dortmund.
Source : Le Matin/MAP
L’assemblée Eurolat, qui s’est réunit vendredi et samedi des députés européens et latino-américains à Séville, a manifesté son soutien au projet d’Observatoire de la migration, visant à garantir les droits de l’homme et la gestion ordonnée des flux migratoires entre les deux continents.
Eurolat a également soutenu l’adoption d’une Charte euro-latino-américaine pour la paix et la sécurité qui définisse des stratégies et des lignes d'action politique et de sécurité conjointes permettant de faire face à des menaces communes.
Cette réunion a de plus donné lieu à une proposition de création d’une zone euro-latino-américaine de partenariat global interrégional dans les domaines politique, économique, social et culturel, en vue d’assurer le développement durable des deux régions.
Les conclusions de cette rencontre seront présentées au Sommet Union européenne - Amérique latine et Caraïbes qui se tiendra le 18 mai prochain à Madrid. Celui-ci donnera par ailleurs naissance à la fondation Europe-Amérique latine et Caraïbes, qui supervisera les initiatives susmentionnées.
Outre l’Observatoire de la migration, il est prévu de mettre en place un Centre civil birégional de prévention des conflits et un Centre birégional de prévention des catastrophes, eux aussi intégrés à la fondation.
Les 75 représentants des parlements européens et les 75 députés d’Amérique latine, ainsi que les hauts fonctionnaires du Parlement européen et de la Commission européenne participants, ont par ailleurs souhaité que le débat sur la réforme de l’Organisation mondial du commerce (OMC) soit relancé pour que celle-ci « constitue un véritable outil de développement pour tous les pays ».
Dans le domaine social, les parlementaires ont proposé un marché mondial intégré pour le commerce des émissions de carbone. Dans un premier temps, il s’agirait d’instaurer un système de commerce des droits d’émission de l’UE et de l’Amérique latine incluant également, si possible, les États-Unis.
Parmi les autres initiatives abordées lors de la réunion figurent la promotion des biocarburants, l’inclusion de l’aviation et du transport maritime dans les accords visant à réduire les émissions de polluants, ainsi qu’un « transfert adéquat des ressources financières des pays industrialisés et émergents vers les pays les moins développés en matière de lutte contre le changement climatique ».
Source : eu2010
Les gouvernements devraient mettre en œuvre des politiques qui aideraient les migrants "à s’adapter et prospérer" dans leur pays d’accueil pour tirer le meilleur parti de la migration, a plaidé le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.
"J’encourage donc les Etats qui ne l’ont pas encore fait à ratifier et à appliquer la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille", a dit le SG de l’ONU, cité vendredi dans un communiqué.
Dans ce texte dont copie a été transmise le même jour à l’APS, en perspective de la célébration de la Journée internationale des familles, Ban Ki-moon estime que les gouvernements doivent renouveler leur engagement en faveur d’initiatives qui aident et soutiennent les familles migrantes à travers le monde.
La Journée internationale des familles sera cette année consacrée aux conséquences des migrations sur les familles à travers le monde.
"Malgré ses nombreux avantages, la migration fait peser un lourd fardeau sur les membres de la famille. Les migrants connaissent parfois des conditions de vie très difficiles et ils se heurtent à la discrimination et aux bas salaires", a-t-il relevé.
Le secrétaire général de l’ONU a indiqué que les migrants ne bénéficient "pas toujours de sécurité et ils sont plus durement touchés en période de difficultés économiques".
Source : APS
Les autorités marocaines ont donné mercredi dernier, un ordre verbal d'expulsion à Francisco Patón Millán, un sexagénaire Espagnol, selon le quotidien espagnol El Pais, qui cite une source dans la capitale Rabat. Les raisons justifiant l’expulsion n’ont cependant pas été rapportées.
L’homme aurait reçu le lendemain, l’ordre écrit de quitter le Maroc. Mais il aurait eu recourts à un avocat et repousser son départ pour la fin de semaine. Selon lui, l’ordre d’expulsion ne précise pas les motifs, même s’il est persuadé qu’il est indésirable à cause de sa confession chrétienne. Aucune information officielle n’est encore disponible pour confirmer ou infirmer la situation de Francisco Patón Millán.
Patron d’une petite entreprise d'énergie photovoltaïque, Francisco Patón Millán est né au Maroc et a vécu de nombreuses années à Rabat, d’après El Pais. C’est la première fois qu’un Espagnol, est déclaré persona non grata à cause de sa religion, poursuit la même source.
Depuis le début de l’année, de nombreux étrangers ont été expulsés du Maroc pour cause de prosélytisme chrétien. Parmi eux, un Américain en février, d’autres nationalités dont des Latino-Américains et des Néerlandais en début mars. Néerlandais et Américains avaient respectivement dénoncé et exprimé leurs inquiétudes face à ces expulsions.
Source : Yabiladi
A quelques mois des élections législatives, l’Australie durcit le ton sur l’immigration. Le gouvernement travailliste de Kevin Rudd a décidé de suspendre temporairement le traitement des demandes d'asile et de rouvrir le centre de rétention de Curtin. Une manière de répondre à l’arrivée massive des ‘’boat people’’ sur le sol australien.
Source : France 24
SOS Racisme a demandé l'ouverture d'une enquête sur le décès, jeudi, d'un immigré marocain de 22 ans dans un centre de rétention des immigrés clandestins, à Barcelone, apprend-on auprès de SOS Racisme de Catalogne.
Le jeune Marocain, en situation irrégulière en Espagne, se trouvait enfermé dans le centre de rétention des étrangers illégaux de la zone franche de Barcelone, depuis le 19 avril dernier, dans l'attente de son expulsion vers son pays d'origine.
Conformément à la nouvelle loi espagnole sur l'immigration, un immigré en situation irrégulière peut être retenu jusqu'à 60 jours, contre 40 jours selon l'ancienne loi, dans un centre de rétention, jusqu'à son expulsion vers son pays d'origine.
Une fois achevés les 60 jours alors que l'immigré n'est toujours pas expulsé, il doit être aussitôt remis en liberté.
Des sources policières, citées par les médias espagnols, ont indiqué que le corps sans vie de la victime avait été retrouvé vers 6h45 par des fonctionnaires du centre qui venaient d'entamer leur tour de garde.
Mohamed. A, originaire de Tanger, était en régime d'isolement depuis plusieurs jours. Il se serait suicidé en se pendant à l'aide d'un drap qu'il aurait suspendu au dispositif anti-incendie de sa "cellule", selon les premiers éléments de l'enquête avancés par la police.
Dans un communiqué rendu public suite à cette affaire, SOS Racisme a dénoncé l'existence de ce genre de centre, "une réalité incompatible avec un Etat démocratique et de Droit", où "les personnes sont retenues dans une situation de non défense totale" et "où les droits fondamentaux sont violés".
Dans ce sens, plusieurs organisations et institutions de défense des Droits de l'Homme et des immigrés, notamment SOS Racisme, Nouveaux Collectifs et l'Observatoire du Système Pénale des Droits Humains (OSPDH), ont demandé, vendredi, la fermeture du centre de rétention des immigrés illégaux de Barcelone, ainsi que les autres 11 centres en fonction en Espagne.
Elles ont également demandé de garantir le droit à la libre circulation des personnes immigrées en situation irrégulière, des personnes qui n'ont commis aucun délit, mais seule "une faute administrative".
Source : MAP
Le Conseil d'État a émis un «avis défavorable» au projet de loi du gouvernement visant à interdire complètement le port du voile intégral. Selon nos informations, les Sages réunis en assemblée mercredi, en présence du secrétaire général du gouvernement, ont une nouvelle fois expliqué, comme dans leur étude remise il y a un mois à Matignon, qu'«une interdiction absolue et générale du port du voile intégral en tant que telle ne pourrait trouver aucun fondement juridique incontestable» et qu'elle serait «exposée à de fortes incertitudes constitutionnelles et conventionnelles».
«Pas une surprise»
La Cour européenne des droits de l'homme a consacré le «principe d'autonomie personnelle» selon lequel chacun peut mener sa vie selon ses convictions, y compris en se mettant physiquement ou moralement en danger. Dès qu'il y a consentement, il devient donc difficile d'invoquer la dignité de la femme pour fonder une interdiction générale, avaient analysé les Sages dans leur étude. De la même façon, la restriction des libertés au nom du «Vivre ensemble» «serait sans précédent». Un pari juridique qu'ils n'avaient pas voulu prendre, préférant des interdictions sectorisées. «La sécurité publique et la lutte contre la fraude, renforcées par les exigences propres à certains services publics, seraient de nature à justifier des obligations de maintenir son visage à découvert, soit dans certains lieux, soit pour effectuer certaines démarches», avait alors expliqué le rapporteur, Olivier Schrameck, l'ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin. Cette fois, c'est la section de l'Intérieur qui a examiné le projet de loi, pour parvenir aux mêmes conclusions.
«Ce n'est pas une surprise», fait-on savoir à Matignon. «Cela n'entame en rien la détermination du gouvernement à faire évoluer la législation sur ce sujet.» Le gouvernement va passer outre l'avis du Conseil d'État, qui n'est que consultatif. «Il faut assumer les risques juridiques de nos convictions», avait anticipé François Fillon .
La loi au Parlement début juillet
Dans l'exposé des motifs de son projet de loi, que Le Figaro s'est procuré, le gouvernement justifie ainsi son choix d'une interdiction globale : «L'édiction de mesures ponctuelles, se traduisant par des interdictions partielles limitées à certains lieux ou à l'usage de certains services, n'aurait constitué qu'une réponse affaiblie, indirecte et détournée au vrai problème que pose, à notre société, une telle pratique.» Pour bannir le port du voile intégral, les rédacteurs du texte évoquent la notion de dignité de la personne humaine - quand bien même certaines femmes seraient consentantes -, celle de l'ordre public dans son acception large, celle du vivre ensemble, et enfin les questions de sécurité. En somme, ils cumulent les motifs pour interdire le voile intégral.
Ce projet de loi sera présenté mercredi en conseil des ministres. Et devrait être examiné début juillet par les députés et début septembre par les sénateurs, l'objectif étant de le voir adopté définitivement à l'automne. Mais si les députés ont voté à l'unanimité mardi la proposition de résolution du groupe UMP condamnant le voile intégral, comme «attentatoire à la dignité» et «contraire aux valeurs de la République» le consensus s'arrête là. Les socialistes ont déposé leur propre proposition de loi qui préconise une interdiction du port du voile intégral limitée à certains lieux publics. «L'interdire sur l'ensemble de l'espace public ne sera pas opérant, risque d'être stigmatisant et surtout d'être totalement inefficace car inappliqué», a déclaré Martine Aubry.
Si elle est adoptée, la loi devrait entrer en vigueur six mois après sa promulgation, soit au printemps 2011. Car le gouvernement veut croire qu'il n'y aura pas soixante députés pour s'exposer sur la burqa en saisissant le Conseil Constitutionnel. Les premiers contentieux et une éventuelle question préalable de constitutionnalité ne devraient surgir que plus tard. «Ce sera juste avant les élections présidentielles et je pense que le Conseil constitutionnel portera une vision juridique et politique sur ce sujet», pronostique un ministre. En clair, qu'il ne retoquera pas une loi qui invoque la dignité des femmes et le vivre ensemble.
Source : Le Figaro
Le chef de la délégation de l'Union européenne (UE) au Maroc, Eneko Landaburu, a organisé une conférence de presse à Rabat le mercredi 12 mai, à l’occasion de la publication à Bruxelles du rapport de suivi de la Politique Européenne de Voisinage (PEV). Le diplomate a présenté le rapport sur les progrès du Maroc en 2009 et ses relations avec l'Union. Il est notamment intervenu sur des questions migratoires entre Marocains et Européens.
Si le Maroc parvient à conclure un accord avec l’UE pour la réadmission de ses ressortissants illégaux, il pourrait bénéficier en retour, des facilités pour l’obtention davantage de visas pour les Marocains (les professionnels et étudiants surtout) qui veulent voyager vers l’Europe. Cette déclaration, rapportée par El Mundo, a été faite par Eneko Landaburu, à l’issue de son exposé sur les progrès du Maroc en 2009, le mercredi après-midi à Rabat.
Selon l’ambassadeur européen, il y avait une discussion sur l'accord de réadmission des immigrés (illégaux) entre les deux parties, le lundi dans la capitale belge. Le "lien" entre les deux négociations (réadmission et visas) est "évident", a-t-il dit, soulignant au passage que le résultat de la rencontre de Bruxelles a été "très positif".
Le Maroc accepterait-il le retour de ses ressortissants clandestins contre plus de visas ? De l’avis d’Eneko Landaburu, "je pense que nous avons débloqué certaines questions qui nous permettent de penser qu'il y aura un consensus dans quelques semaines". Toutefois, rien n’est encore acquis et des difficultés à surmonter existent encore. Le Maroc exige notamment d’un immigré illégal, "une preuve formelle de son origine marocaine" avant de l’accepter. Ce qui est tout de même normal.
En outre, la partie marocaine réclamerait d’après Eneko Landaburu, un financement "important", en échange d’un accord de réadmission. Ce financement lui permettrait d’assurer une formation des personnes à la lutte et le contrôle de l’immigration clandestine, ainsi que la construction et l’entretien des centres d’accueil pour les rapatriés. Des exigences "légitimes" pour le représentant européen, mais dont les Européens "n'ont pas encore discutés" a-t-il reconnu.
Source : Yabiladi
A quelques semaines du début des vacances d’été pour les Marocains de l’étranger, le comité étatique espagnol de coordination de l’opération de traversée du Détroit de Gibraltar (Operación Paso del Estrecho – OPE –), s’est réuni mardi 11 mai. Au menu des discussions, des échanges d’informations et d’évaluation du dispositif spécial d’assistance et de protection civile des centaines de milliers de personnes en transit ou venant d’Espagne.
A l’instar des années précédentes, la traversée du Détroit par les vacanciers marocains se déroulera en deux phases, la phase de départ entre le 15 juin et le 15 août, et retour entre le 15 juillet et le 15 septembre 2010.
Cette année, le dispositif est conçu pour faire face à près de 2,5 millions de passagers et 650 000 véhicules, qui utiliseront les ports d'Alicante, d’Almeria, de Malaga, d’Algésiras, de Tarifa, de Sebta et Melilla. Les Espagnols prévoient également une stagnation du nombre de voyageurs dans les ports d'Algésiras et d’Almeria alors que Tarifa devrait connaître une augmentation du nombre de vacanciers. Les moyens mis à disposition de cette plateforme seront donc renforcés.
Pour assurer la sécurité des milliers de voyageurs, la directrice générale de la protection civile et des situations d’urgence, Pilar Gallego, a affirmé que près de 13 000 éléments des forces de sécurité seront déployés. Une unité militaire d’urgence avec un effectif de 4000 personnes et des moyens importants est disponible en cas de besoin. De même, le plan établi comportera une flotte de 36 navires, un système sanitaire avec 43 médecins et infirmiers ainsi que 6 centres médicaux. Le tout épaulé par une équipe de 147 assistants sociaux repartis entre les différents ports et les zones de soins. La Croix-Rouge espagnole sera également mise à contribution avec un total de 419 volontaires et des ambulances.
Le plan de l’OPE 2010 vise à offrir aux voyageurs, les services sociaux et sanitaires nécessaires aussi bien dans les ports que les aires de repos. Il cherche en outre à diminuer le temps d’attente dans les ports, assurer une fluidité de la circulation sur les routes principales et offrir un système d'information aux voyageurs.
Pour le développement et le suivi de l'OPE, une réunion de la commission mixte hispano-marocaine de planification est prévue le 24 mai prochain à Séville.
La réunion était présidée par le sous-secrétaire du ministère espagnol de l’Intérieur, Justo Zambrano. Autour de lui, il y avait la directrice générale de la protection civile et des situations d’urgence, des cadres de la Présidence du gouvernement et de tous les départements ministériels impliqués, ainsi que des délégués gouvernementaux d’Andalousie, de Sebta, de Melilla, et des représentants d’Almeria, de Cadix, de Malaga et d’Alicante.
Source : Yabiladi
Le ministre de la communication porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri a mis en exergue, jeudi à Dubaï, les efforts déployés afin de promouvoir le secteur médiatique national, toutes composantes confondues, et lui permettre de jouer pleinement le rôle qui lui échoit.
Lors d'une rencontre avec une délégation représentant les journalistes marocains résidant aux Emirats Arabes Unis, en marge du 9è forum des médias arabes, M. Naciri a indiqué que ces efforts tendent à l'amélioration de la pratique journalistique libre et professionnelle, à même de permettre à ce secteur de contribuer à la consolidation de l'édifice démocratique.
Dans ce cadre, il a souligné que le dialogue national "Médias et sociétés", lancé récemment au Maroc, ambitionne de fournir les réponses adéquates aux problématiques entravant l'exercice médiatique au Maroc.
Le Maroc qui avance à pas sûrs sur la voie de la consécration de la démocratie, est fermement attaché au principe de la liberté de la presse, à condition de s'en tenir aux règles déontologiques de la profession, a-t-il dit.
Par ailleurs, M. Naciri a invité les journalistes marocains oeuvrant dans les pays d'accueil à corriger les stéréotypes véhiculés par certains médias étrangers qui traitent les questions de notre pays avec une sélectivité systématique obéissant à la logique des deux poids deux mesures.
Il a, à ce propos, qualifié de "décisif et fondamental" le rôle de ces journalistes dans la défense des causes nationales dans les pays d'accueil.
De leur côté, des professionnels de médias exerçant dans des chaînes satellitaires arabes et dans la presse écrite, ont évoqué plusieurs questions liées au secteur de l'information, rappelant les différentes préoccupations et entraves auxquelles ils font face au cours de l'exercice de leur métier dans les pays d'accueil.
Dans cette perspective, le journaliste Anas Bouslamti a donné au ministre un bref aperçu du forum des journalistes marocains à l'étranger, qui compte dans ses rangs plus de 80 membres à travers le monde, en tant que cadre professionnel visant la création de ponts de communication entre les différents journalistes marocains exerçant à l'étranger.
M. Naciri avait participé au forum des médias arabes en tant qu'intervenant principal lors de la séance ayant abordé le thème "La censure s'étendra-t-elle aux transmissions satellitaires?".
Le forum avait abordé les principaux sujets qui émergent sur les scènes médiatiques arabe et mondiale, notamment ceux qui focalisent l'intérêt des décideurs et des responsables des différents établissements médiatiques, comme il a examiné les mutations rapides que connaît les paysages médiatiques arabe et mondial, à la suite des répercussions de la crise financière et économique internationale.
Source : MAP
L'acquisition par les enfants marocains à l'étranger d'une personnalité équilibrée en harmonie avec leur situation à mi-chemin entre différents cultures requiert davantage de soutien de la part des pays d'accueil mais surtout du Maroc, ont estimé les participants à un colloque international, qui s'est ouvert mercredi à Fès.
Il est du devoir du Maroc (gouvernement, institutions et ONG) d'œuvrer au renforcement des instruments d'enseignement aux enfants d'origine marocaine à l'étranger de leur langue maternelle (arabe ou berbère), sans laquelle il leur sera difficile d'apprendre comme il se doit la langue du pays d'accueil, a indiqué l'universitaire Fatima Sadiqi dans une communication sur " la dimension amazighe dans l'identité de l'enfant marocain dans les pays d'émigration".
L'absence d'un tel soutien à la langue maternelle signifie que l'enfant sera livré à un vide dont les conséquences sont imprévisibles, a-t-elle noté, rappelant que la stratégie linguistique mise en œuvre au Maroc repose sur une nouvelle approche fondée sur la diversité dans le cadre de l'unité et sur une identité nationale à pluridimensionnelle.
Abondant dans le même ordre d'idées, M. Abdellah Boussouf, secrétaire général du Conseil de la Communauté marocaine à l'étranger (CCME) a tenu à préciser qu'il s'agit d'enfants d'origine marocaine vivant à l'étranger ayant les mêmes droits et obligations que les ressortissants des pays d'accueil.
L'éducation de cet enfant en conformité avec les valeurs nationales de son pays d'origine et dans le respect des principes de son pays d'accueil nécessite, à son avis, un effort supplémentaire dans le but d'améliorer les méthodes et le contenu de l'enseignement de la langue arabe dont il bénéficie, a-t-il dit.
En général, l'enfant d'origine marocaine vit dans un environnement hostile où tout est déployé pour qu'il renie ses origines, a-t-il noté.
S'il ne réussit ni intégration, ni retour à ses origines pour se ressourcer, il risque de subir un cheminement chaotique entre unité apparente et illusoire d'une personnalité déchirée et déséquilibrée, a estimé pour sa part, l'universitaire algérien (Sétif), Said Ouachria.
Pour ce qui est des remèdes proposés par les pays d'origine relatifs à l'enseignement de la langue arabe et des préceptes de l'Islam, leurs résultats ne sont pas acquis d'avance, d'autant plus que les méthodes et les moyens humains et matériels engagés sont en deçà des aspirations, a-t-il ajouté.
Revenant sur la problématique de l'intégration, l'universitaire algérien Mohamed Sini a reproché à la presse occidentale d'adopter un double langage en affirmant que les émigrés refusent l'intégration et en menant auprès de la majorité gouvernante une campagne pour rendre cette intégration presque impossible.
En fait, a-t-il dit, la presse occidentale ne cherche qu'à salir et dénigrer tous les éléments constitutifs de l'identité d'origine de l'enfant marocain y compris sa religion musulmane.
Selon cette presse, si l'enfant marocain ou maghrébin veut "réussir" son intégration il doit renoncer à sa religion et à tous les éléments qui rappellent ses origines, a-t-il expliqué.
De son côté, l'universitaire marocain Mohamed Bakkouchi (Sorbonne) a estimé que plusieurs profils d'émigrés se dégagent à la lecture du panorama actuel. C'est ainsi qu'il y a parmi les émigrés, les prétendants à une place dans le pays d'accueil (10 à 15 pc), les vulnérables qui représentent les banlieues (35 à 40 pc), les radicaux qui s'accrochent à leur culture d'origine (15 pc) alors que le reste sont à la recherche d'opportunités.
Dans certains pays occidentaux, a-t-il noté, l'on est même à la 7ème génération d'émigrés dont seule une infime minorité est acceptée pour tenter son intégration. Il n'est pas du tout évident d'obtenir dans ces pays un emploi, même avec une formation de haut niveau, a-t-il expliqué, précisant que l'ouverture et les progrès que connait le Maroc en matière de démocratie et de liberté sont à même de faciliter le retour de nombreux cadres marocains pour contribuer à l'oeuvre de développement du Royaume.
Selon Mme Hakima El Hatri, présidente du groupe de recherches sur les questions du genre et de l'enfant relevant de la faculté de la Chariâ de Fès, organisatrice de cet événement, l'objectif de cette rencontre est de rechercher les moyens d'aider non seulement les enfants marocains mais également tous les membres de leur famille à rester attachés à leur identité marocaine en veillant à la protection de leurs droits.
Les travaux de ce colloque de trois jours, placé sous le thème "la situation de l'enfant marocain dans l'émigration entre les enseignements de la chariâ, les législations nationales et les conventions internationales", traitent de plusieurs thèmes ayant trait au statut juridique de l'enfant dans les pays d'émigration, à l'éducation et l'enseignement religieux qui lui est dispensé ainsi qu'à son environnement socio- culturel.
Source : MAP
Une loi de lutte contre l’immigration clandestine entre en vigueur en Libye. Les étrangers en infraction ont deux mois pour régulariser leur situation.
Confrontée depuis près de vingt ans à l’immigration clandestine, la Libye a décidé de s’y attaquer de manière radicale en se dotant d’une «loi sur la lutte contre l’immigration illégale». Ces dispositions visent à la fois à régler le problème en interne et à faire en sorte que la Libye cesse d’être un pays émetteur d’immigrés clandestins, conformément à des accords conclus en février 2009 avec l’Italie et l’Union européenne.
L'accord avec l’Italie porte sur l'organisation de patrouilles maritimes mixtes opérant dans les eaux territoriales libyennes et italiennes, ainsi que dans les zones internationales; la formation et l'échange d'expertises, afin de lutter contrer l'immigration clandestine, le terrorisme et le crime organisé. Avec l’Union européenne, la Libye s’est engagée à renforcer les contrôles à ses frontières dans le cadre d’un programme financé par Bruxelles à hauteur de 20 millions d’euros.
Récemment adoptée par le Congrès Général du Peuple et depuis promulguée, cette loi est d’une extrême sévérité, puisqu’elle met en place le cadre juridique permettant aux autorités de sévir contre tous les maillons de la chaîne : les passeurs et leurs complices, les immigrés clandestins et leurs employeurs, et quel que soit le degré de leur implication dans l’opération.
Concrètement, encoure une amende et/ou une peine de prison toute personne contribuant ou aidant de près ou de loin, beaucoup ou un peu, à un des actes constituant une opération d’immigration clandestine : l’entrée ou la sortie, le transport ou l’aide au transport, l’hébergement ou l’aide à se cacher, l’occultation d’informations pour permettre à des immigrés clandestins de résider dans le pays ou d’en sortir, la préparation, la mise à disposition ou l’acquisition de faux documents d’identité et de voyages à cette fin.
Toute personne commettant l’un de ces actes afin d’en tirer profit, directement ou indirectement, pour lui ou pour autrui, encoure une condamnation à un an de prison et à une amende de 5.000 à 10.000 dinars libyens. La sanction est plus lourde pour les bandes organisées (5 ans de prison et une amende de 15.000 à 30.000 dinars libyens) et doublée encore lorsque le coupable appartient à un corps chargé de contrôler directement ou indirectement les points d’accès dans les ports et aux frontières.
Lorsque des immigrés clandestins subissent un handicap permanent, leurs transporteurs écopent d’une peine de prison –non précisée- et d’une amende de 30.000 à 50.000 dinars libyens, et d’une condamnation à la prison à perpétuité en cas de décès.
L’immigré clandestin est lui condamné à un an de prison –avec travaux-, à une amende de 1.000 dinars et à l’expulsion une fois qu’il a purgé sa peine.
Pour dissuader les Libyens de s’impliquer dans des opérations d’immigration clandestine ou de les faciliter et, au contraire, les encourager à faciliter la tâche des autorités, la nouvelle loi punit (1.000 à 5.000 dinars libyens, et 1 an de prison) toute personne s’abstient d’agir dès qu’il est informé à ce sujet de par sa fonction, ou omet de le faire par inadvertance (une amende de 500 à 3.000 dinars libyens).
Enfin, l’employeur est lui aussi exposé à seulement une amende (1.000 à 3.000 dinars libyens) en cas d’engagement d’un immigré clandestin.
Source : Webmanager.com
L’éventualité d’une interdiction du niqab – improprement appelé burqa – dans l’espace public ne fait pas l’unanimité parmi les femmes politiques et les féministes. La conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf s’est prononcée le dimanche 9 mai en faveur d’une telle interdiction dans l’hebdomadaire Sonntag pour des raisons de sécurité publique, mais peu de femmes politiques sont disposées à la suivre sur ce terrain.
Elle a derrière elle les femmes du PDC. Rosemarie Zapfl, ancienne conseillère nationale zurichoise PDC et actuelle présidente de la fédération faîtière d’organisations féminines «Alliance F», soutient également la décision du parlement argovien de demander une interdiction du niqab dans l’espace public helvétique.
Mais d’autres femmes politiques ne l’entendent pas de cette oreille. Ni les radicales, ni les socialistes, ni les Vertes, ni les femmes du Parti chrétien-social ne veulent d’une interdiction du niqab. Selon elles, le bannissement du voile intégral n’améliorera pas l’égalité entre les sexes, ni les droits des femmes. Au contraire, «les femmes concernées n’en seront que plus fortement isolées», affirment-elles dans un communiqué commun. Elles préfèrent invoquer «le dialogue», «l’intégration», la nécessité de ne pas stigmatiser ni discriminer. Les femmes UDC ne se sont pas associées à cette déclaration. Mais, dans la Neue Zürcher Zeitung, Rita Gygax, leur présidente, déclare qu’une interdiction ne résoudra aucun problème. A l’instar des représentantes des autres partis, elle craint l’isolement des femmes concernées en cas de prohibition du voile intégral.
Dans une tribune publiée par la NZZ mercredi, deux historiennes alémaniques, Katrin Rieder et Elisabeth Joris, abondaient dans ce sens au nom des droits humains, invoquant le droit des femmes à l’autodétermination et celui du libre choix des vêtements. Elles dénonçaient l’instrumentalisation politique du débat à des fins anti-islamiques et racistes, et cela dans le but d’engranger des électeurs. Enfin, elles s’en prenaient à un «féminisme post-colonial», qui prétend libérer les musulmanes de leur oppression.
Curieusement, le débat porte peu, du moins chez les femmes, sur la signification et la symbolique de cette tenue, qui n’est exigée ni par le Coran, ni par la tradition islamique, et qui ne laisse entrevoir qu’une paire d’yeux à travers une fente minuscule. Seuls quelques hommes politiques de droite ont osé dire haut et fort que le niqab était «une prison pour les femmes», comme le président du PDC, Christophe Darbellay.
Qu’en pensent les féministes romandes? La Genevoise Mireille Vallette, auteure d’un livre sur les dangers de l’intégrisme islamique*, est «totalement favorable» à une législation interdisant le niqab. «C’est un vêtement indécent, qui signe la mort sociale des femmes, dit-elle. C’est un symbole au mieux extrêmement discriminatoire comme dans les Etats du Golfe, et au pire inhumain comme en Arabie saoudite et en Afghanistan. Il représente la volonté d’installer un apartheid des sexes dans tous les domaines. Dans la vision intégriste, les femmes doivent se couvrir – qu’il s’agisse d’ailleurs du foulard ou du niqab – afin de permettre aux hommes de maîtriser leurs pulsions sexuelles.»
Stéphanie Apothéloz, membre fondatrice de l’association Feminista basée à Lausanne, n’a pas encore d’avis tranché sur la question d’une interdiction. Mais, à l’instar de Mireille Vallette, elle remarque que les «seuls pays musulmans qui imposent le voile intégral sont des pays totalitaires qui ne laissent pas le choix aux femmes. Je doute qu’on puisse choisir de porter librement un tel vêtement, qui est le symbole de l’oppression des hommes sur les femmes.»
Tel est aussi l’avis de la féministe vaudoise Silvia Ricci Lempen, écrivaine et docteure en philosophie. «Je ne me fais aucune illusion sur la liberté de choix des femmes qui portent cette prison ambulante. Le niqab est une barbarie, une atteinte à l’intégrité physique et morale des femmes. C’est un mal qui doit être éradiqué. Cela dit, je suis contre une législation répressive, car je doute qu’un tel instrument soit le meilleur moyen d’éliminer le niqab. Je crois davantage aux vertus du dialogue, de l’éducation et du contact multiculturel. Mais je suis prête à changer d’avis si le dialogue ne donne pas de résultat, et si l’on me démontre l’efficacité d’une législation répressive.»
Tandis que Silvia Ricci Lempen et Stéphanie Apothéloz déplorent la récupération du débat par des partis «qui ne se souviennent de la nécessité de défendre les droits des femmes que lorsque c’est un argument électoral», comme le dit la première, Mireille Vallette place la cause des femmes au-dessus des manœuvres politiciennes. «Si la cause est juste, il m’est indifférent de savoir que la droite en tire des bénéfices. Le voile intégral est le symbole d’un radicalisme islamique qui menace la démocratie. Même s’il est minoritaire, il se développe. On n’entend que lui dans l’espace public. Et tant pis si une interdiction du niqab devait enfermer chez elles la petite minorité de femmes qui portent ce vêtement en Suisse.»
Source : Le Temps.ch
Le ministre de la Justice de Floride Bill McCollum, qui brigue le poste de gouverneur de cet Etat du sud-est des Etats-Unis, a déclaré jeudi qu'il était favorable à l'adoption d'une loi sur l'immigration semblable à celle, très décriée, récemment adoptée en Arizona.
«Je soutiens la loi d'Arizona telle qu'elle a été amendée, et si le gouvernement fédéral est incapable de rendre nos frontières sûres et de résoudre le problème de l'immigration illégale, je soutiendrai une loi similaire pour la Floride», écrit ce responsable républicain dans un communiqué.
M. McCollum estime que l'administration Obama, «par manque de vision, est incapable de répondre aux graves problèmes de sécurité aux frontières», ce qui fait que les Etats américains «supportent un plus lourd fardeau dans la lutte pour que nos villes, nos rues et nos citoyens soient en sécurité».
Il «applaudit» la décision de Jan Brewer, la gouverneur républicaine de l'Arizona, Etat frontalier du Mexique, qui a promulgué le 23 avril une loi controversée autorisant notamment la police à contrôler le statut migratoire des personnes en cas de «doute raisonnable».
Les opposants au texte y voient une légalisation du délit de faciès. Bien qu'il ait provoqué une levée de boucliers, il est populaire en Arizona, devenu l'un des principaux points d'entrée des immigrés illégaux aux Etats-Unis.
Source : Cyberpresse.ca
Le Maroc abritera le troisième congrès de la Fédération internationale des coalitions pour la diversité culturelle (FICDC), a annoncé M. Diego Gradis, membre du Comité de liaison Ongs-UNESCO.
Lors d'un entretien mardi avec M. Bensallem Himmich, ministre de la Culture, M. Gradis a affirmé que ce congrès bénéficie du soutien de l'UNESCO qui oeuvre à inciter les pays à ratifier la convention relative à la diversité culturelle, indique un communiqué du ministère de la Culture.
M. Gradis a également appelé le ministère de la culture à apporter son appui pour garantir la réussite de cette manifestation, poursuit le communiqué, ajoutant que M. Himmich a exprimé la disposition de son département à contribuer aux efforts des organisateurs pour la tenue du congrès de la FICDC.
Cette réunion s'est déroulée en présence de M. Abdelhay Mellakh, vice-président de la Coalition marocaine pour la culture et l'art, également membre du bureau fédéral international.
Le premier congrès de la FICDC a été organisé à Séville en Espagne et le deuxième à Bahia au Brésil.
Source : MAP
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