samedi 30 novembre 2024 04:39

 Hier, la Conférence des responsables de culte a tenu sa première réunion, en insistant sur le rôle des religions dans la société laïque...Suite

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), organise les 17 et 18 mars 2012, à Rabat, une rencontre internationale, sous le thème : "Science, technologie innovation et développement solidaire : Quelle contribution des compétences marocaines du monde ?"

De passage en Belgique, un touriste marocain est traité d’« Algérien voleur » et gravement brutalisé. Le MRAX dénonce un nouveau cas de violences policières racistes …Suite

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a tiré, lundi, la sonnette d'alarme sur les conditions de vie déplorables des enfants d'immigrés de moins de 16 ans en Catalogne, soulignant que 34 pc d'entre d'eux vivent en dessous du seuil de pauvreté.
"Les droits fondamentaux des enfants d'immigrés sont menacés par la crise économique et la politique d'austérité", a mis en garde l'Unicef dans un rapport présenté à Barcelone, précisant que 15,6 pc de mineurs étrangers souffrent de "pauvreté sévère", contre 6 pc pour les enfants Catalans.

Plusieurs enfants d'origine étrangère dont les parents sont incapables de subvenir à leurs besoins de base se rendent à l'école "sans rien manger le matin et sans se laver car ils n'ont ni nourriture ni eau chez eux", dénonce Violeta Quiroga, l'une des auteurs du rapport.

Les conditions de vie difficiles des ménages immigrés ont des conséquences néfastes sur la scolarité des enfants, a ajouté le rapport, précisant que le taux d'échec scolaire chez les enfants d'immigrés s'élève à 30 pc, ce qui les condamne plus tard à vivre dans la pauvreté et la précarité en raison de leur bas niveau d'instruction.

Un nombre d'écoles sont devenues comme des "ghettos" où les enfants d'immigrés sont entassés dans des classes surpeuplées, a indiqué le rapport, appelant le gouvernement catalan à inscrire les questions intéressant les mineurs étrangers parmi les "priorités de l'agenda politique".

La Catalogne, l'une des régions les plus riches d'Espagne, abrite plus de 540.000 immigrés dont près de 230.000 ressortissants marocains, d'après des chiffres publiés par la presse locale.

17/10/2011

Source : MAP

L'immigration venue d'Afrique ou des pays d'Europe de l'Est a été largement débattue lors de la campagne électorale pour les législatives suisses de dimanche mais pour la première fois, les riches expatriés sont eux aussi la cible des politiques.

Avec sa vue imprenable sur le lac Léman et les Alpes, Bassins est devenu un de ces lieux de prédilection où des employés des multinationales s'installant dans la Confédération.

Leurs salaires très élevés font grimper les prix du marché immobilier, de sorte que les locaux sont toujours plus nombreux à se plaindre de leur présence.

Bassins n'est pas une exception. Partout en Suisse, le débat fait rage. Car la population étrangère du pays, atteignant 1,751 million de personnes fin août 2011, constitue désormais 22,3% des 7,9 millions d'habitants de la Confédération.

Le nombre d'étrangers a ainsi plus que doublé en vingt ans en Suisse.

Bien que la majorité des partis s'accorde à dire que la main d'oeuvre étrangère est essentielle pour soutenir l'économie nationale, le ralentissement économique actuel dû à la crise de la zone euro a fortifié le discours anti-immigration.

L'Union démocratique du centre (UDC, droite populiste), premier parti politique suisse, qui vise le seuil de 30% aux prochaines élections fédérales, a d'ailleurs fait de l'immigration son principal sujet de campagne, appelant à "stopper l'immigration massive".
"On se rend compte qu'il y a beaucoup de problèmes structurels qui sont en train d'apparaître à cause de l'immigration qui est mal gérée", a indiqué à l'AFP le chef de l'UDC pour le canton de Vaud, Fabrice Moscheni.

Mais les riches étrangers sont désormais aussi la cible de l'UDC. "On a aussi des migrations dans certaines parties du pays qui poussent les loyers vers les sommets, qui engorgent toutes les infrastructure", explique M. Moscheni.

"Il faut se poser des questions: combien de gens peut-on encore accepter, comment peut-on les accepter dans le pays?" poursuit-il.
A ses yeux, la Suisse devrait privilégier l'arrivée de migrants qui s'installent sur le long terme, contrairement aux riches expatriés qui travaillent pour les multinationales et bénéficient d'aides au logement.

"Ce n'est pas que l'on soit contre les étrangers mais c'est simplement le système économique qui fait qu'on est en train de déséquilibrer notre tissu social habituel", fait ainsi valoir Didier Lohri, maire de Bassins, où cohabitent 29 nationalités.

M. Lohri regrette que la plupart des politiques ne parlent pas assez de la venue des milliers de riches expatriés et centrent leurs discours sur les étrangers les plus pauvres, venus d'Afrique et d'autres régions du monde en développement pour prendre en charge les "petits travaux".

Il déplore aussi que les partis aient laissé l'UDC s'emparer du discours de l'immigration grâce à un marketing efficace.

Comme à Riehen, dans la banlieue de Bâle, où une affiche anti-immigration de l'UDC est affichée sur un mur à près de 20 mètres de la frontière entre la Suisse et l'Allemagne.

Ici, comme dans d'autres villes frontalières, le débat sur l'immigration est un sujet très sensible. Au grand regret des communautés étrangères.

"Bien sûr, je comprends la crainte de l'UDC ou du Suisse qui dit qu'il n'y a plus de Suisses ici, qu'il y a seulement des étrangers, mais cela ne doit pas être provocateur", estime un porte-parole de la Commission des Musulmans de Bâle, Serhad Karatekin.

"Il doit y avoir un débat politique sur ce sujet", reconnaît-il, relevant que la Suisse a besoin d'étrangers dans les secteurs de la construction ou dans les activités de service d'entretien ménager.

"L'UDC veut stopper l'immigration, ils ne veulent plus d'étrangers, mais c'est quasiment impossible dans le monde actuel", note cet homme né en Suisse aux origines turques.

18/10/2011

Source : AFP

L'Union africaine (UA) a déclaré lundi que les transferts des immigrés africains à leurs familles et communautés représentaient chaque année quelque 40 milliards de dollars, a-t-on appris du premier dialogue régional africain sur les migrations internationales, ouvert lundi à Addis Abeba.

Dans un message lu par son représentant, la Commissaire de l'UA au département des affaires sociales Bience P. Gawanas a déclaré que ces transferts d'argents étaient de plus en plus reconnus pour leur contribution à la santé économique de l'Afrique, ainsi que pour leur importance vitale aux yeux des 25 millions de familles qui en bénéficient.

Malgré l'importance de ces flux d'argent vers ce continent, il reste des défis à relever comme leur coût de transfert élevés, les cadres juridiques et réglementaires qui entravent la concurrence et le faible niveau d'accès aux services financiers, entre autres, a déclaré la commissaire.

L'Afrique a connu des mouvements migratoire importants, qu'ils soient volontaires ou forcés, qui ont contribué à son paysage démographique, a-t-elle dit.

Quelque 30 millions d'Africains vivent à l'extérieur du continent, a-t-elle déclaré, ajoutant que cela posait certains problèmes socioéconomiques et politiques dans la gestion des migrations pour l'amélioration de l'Afrique.

Le responsable de liaison de l'Organisation pour les Migrations (IOM) auprès de l'UA et de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) Josiah Ogina a déclaré que les mouvements de population étaient un phénomène important qui affecte les pays d'origine, de transit et de destination d'une manière ou d'une autre.

La migration intra-régionale représente selon les estimations 63% des mouvements en Afrique, a-t-il dit.

L'UA a adopté en 2006 une Position commune africaine sur les migrations et les politiques de développement, a souligné M. Josiah.

Ce document reconnaît que la migration est un facteur d' intégration et de développement, a-t-il dit, ajoutant qu'il appelait les pays membres de l'UA à canaliser les migrations dans leurs stratégies de développement.

18/10/2011

Source : Radio Chine Internationale

Le magazine Yabiladi mag qui change de nom et devient Zmag, consacre un dossier aux marocains  qui se naturalisent en Europe…Suite

Le " Maghreb : Deux Rives " est l'intitulé d'une intense programmation culturelle concoctée par le Cercle des Beaux Arts de Madrid comme entame de sa rentrée culturelle 2011-2012, en vue de rapprocher le public Espagnol de cette région du Sud de la Méditerranée.

Au programme de ce " cycle culturel ", initié durant les mois d'octobre et de novembre en partenariat avec l'agence Espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), figurent des expositions, des concerts de musique, des projections cinématographiques ainsi que des conférences, avec comme toile de fond trois pays du Grand Maghreb : le Maroc, l'Algérie et la Tunisie.

Ainsi et dans le cadre de cette programmation culturelle, une exposition d'artistes peintres du Maroc, d'Algérie, de Tunisie et de pays d'Europe sera inaugurée le 27 octobre prochain à la salle Picasso du Cercle des Beaux Arts de Madrid.

L'exposition regroupera le travail de 13 artistes Maghrébins et Européens, notamment Fouad Bellamine, Nadia Kaabi-Linke, Kader Attia, Meriem Bouderbala, Mohamed El Baz, Mounir Fatmi, Nicène Kossentini, Mehdi Meddaci, Driss Ouadahi, Chourouk Hriech, Yazid Oulab, Younes Rahmoun et Karim Ghelloussi.

Une autre exposition, cette fois-ci, photographique, proposera au public de découvrir 150 instantanés de Pierre Bourdieu datant de la fin des années 1950 et formant partie de l'exposition " Images de l'Algérie " et qui " nous rapproche de la réalité de ce pays et de son évolution sociale et culturale".

Par ailleurs, une série de conférences animées par des spécialistes du Maghreb sont également programmées pour débattre de l'évolution sociale, culturelle et politique du Maghreb en relation avec son contexte Méditerranéen, notamment " les possibilités de coopération avec l'Union Européenne ", " l'exode migratoire" , " les effets régionaux de la mondialisation économique " et " les mouvements sociaux et les processus de démocratisation ".

Le clou de cette intense programmation culturelle sera le concert que donnera, le 18 novembre prochain, la chanteuse Marocaine Oum El Ghait Benssahraoui, célèbre sous le nom artistique de " Oum ". Le concert sera précédé de la projection de " Next Music Station: Morocco ", un documentaire sur la musique du Maghreb et ses interprètes.

17/10/2011

Source : MAP

Le Dialogue régional sur les migrations internationales s'est ouvert lundi à Addis-Abeba, sous le thème "Coopération et concertation pour promouvoir l'intégration régionale", avec la participation du Maroc.

Cette rencontre donnera l'occasion aux pays africains, aux communautés économiques régionales (CER) et aux partenaires de développement d'engager un débat constructif sur les forces et les faiblesses de la coopération et de la concertation en matière de migrations internationales et de développement en Afrique, les possibilités offertes et les menaces qui pèsent à cet égard.

Il s'agit d'examiner dans quelle mesure la coopération et la concertation pourront permettre de mobiliser efficacement les ressources qu'offrent les migrations et de les mettre au service du développement et de l'intégration régionale en Afrique.

Il sera aussi question des multiples aspects des migrations internationales et des liens multidimensionnels qui les unissent au développement. Le Dialogue, un processus purement consultatif, sera axé sur l'échange de données d'expériences et de bonnes pratiques concernant les moyens de mettre les migrations au service du développement.

Cette rencontre est marquée par la participation de délégués gouvernementaux, des représentants des CER et d'autres organismes intergouvernementaux, des spécialistes des questions des migrations internationales et de développement, ainsi que des représentants de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et d'autres organismes onusiens.

Le Maroc est représenté par M. Mounir Benhammou, de la Direction de la Coopération multilatérale et des Affaires économiques internationales au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération.

Les migrations sont à la fois un facteur et un produit des relations internationales en matière de développement. Elles font intervenir plusieurs acteurs dans plus d'un Etat. La coopération et la concertation sur la migration sont désormais justifiées par le nombre croissant de migrants internationaux. Une des incidences importantes de ce phénomène est que certains pays sont devenus à la fois des pays d'origine, de transit et d'accueil.

En Afrique, cette complexité est en partie illustrée par l'augmentation rapide du nombre de migrants internationaux. Il y en avait 9 millions en 1960, chiffre qui a grimpé pour atteindre 16 millions en 1990 et environ 23 millions en 2010.

L'Afrique comptait un peu moins de 9 pc du nombre mondial total des migrants en 2010.

17/10/2011

Source : MAP

La deuxième session de formation professionnelle et artisanale destinée aux Marocains résidant à l'étranger en situation de précarité, sera lancée, vendredi prochain, au titre de l'année scolaire 2010-2011.

Cette session s'inscrit dans le cadre de la mise en Œuvre du programme social visant l'accompagnement social des MRE en situation de précarité en vue de faciliter leur intégration dans les pays d'accueil, indique un communiqué du
ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

Elle a également pour objectif de dynamiser la Convention tripartite de partenariat signée en janvier 2011 entre le ministère chargé des MRE, le Secrétariat d'Etat chargé de l'artisanat et l'Office de la formation Professionnelle et de la Promotion du Travail.
Ce programme permet aux jeunes marocains résidant dans les pays arabes et africains de bénéficier de programmes de formation dans différents domaines correspondant aux exigences du marché du travail dans les pays d'accueil.

Cette session de formation, d'une durée allant de 4 à 11 mois, se déroulera dans plusieurs villes notamment, Marrakech, Agadir, Al Hoceima, Kénitra et Settat.

17/10/2011

Source : MAP

L'Union démocratique du centre (UDC, droite populiste), premier parti politique suisse, a indiqué lundi avoir obtenu assez de signatures pour lancer un référendum "contre l'immigration de masse", un projet de loi qui pourrait menacer les accords bilatéraux entre Berne et Bruxelles.

"Deux mois et demi seulement après le début de la récolte de signatures, l'initiative populaire UDC 'contre l'immigration de masse' a déjà reçu l'appui de 120.000 personnes", se félicite le parti. Or en Suisse, si 100.000 signatures sont réunies, un référendum peut être organisé sur une question.

17/10/2011

Source : Europe1/AFP

La majorité des Britanniques appelle le gouvernement à réduire le nombre des immigrés, notamment parmi les immigrés clandestins et non-qualifiés, indique une étude de l'Université d'Oxford.

Près de la moitié des personnes interviewées soutient la prise de mesures visant à réduire le nombre des immigrés illégaux, alors que 64 pc appellent à abaisser le nombre des immigrés non-qualifiés.

Les Britanniques se sont également prononcés en faveur du durcissement des lois régissant l'octroi de l'asile politique, bien que les demandeurs d'asile ne représentent que 4 pc des immigrés, note le rapport, citant des statistiques officielles de 2009.

L'étude observe, par ailleurs, que les conventions internationales et européennes rendent difficile au Royaume-Uni la mission de réduire le nombre des immigrés non-qualifiés, dont la majorité provient des pays de l'UE.

Selon l'auteur du rapport, Dr. Scott Blinder, le sondage démontre les difficultés auxquelles le gouvernement fait face pour s'aligner sur les choix du public.

De son côté, le ministre de l'Immigration, Damian Green, a souligné que les mesures prises par le gouvernement pour réduire le nombre des immigrés répondent aux choix des Britanniques, ajoutant que "beaucoup reste à faire et nous allons aller de l'avant dans nos plans".

Le Premier ministre conservateur, David Cameron, a dévoilé lundi dernier un plan visant à durcir les lois de l'immigration, en introduisant de nouvelles mesures relatives en particulier aux immigrés clandestins, aux "mariages forcés" et aux regroupements familiaux.

La politique migratoire du gouvernement conservateur-libéral démocrate consiste à réduire le nombre net des immigrés (entrées mois sorties) de 242.000 actuellement à "quelques dizaines de milliers" d'ici à 2014.

16/10/2011

Source : MAP

 " Femmes marocaines et andalouses dans le monde rural", est le thème d'un séminaire prévu les 26 et 27 octobre à Grenade (Sud de l'Espagne) à l'initiative de la Fondation des trois cultures de la Méditerranée et du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

Cette rencontre se veut un forum d'échange d'expériences et de connaissances entre femmes marocaines et andalouses, ainsi qu'une première étape vers la mise en place d'un réseau de travail entre les deux parties, indique la Fondation des trois cultures de la Méditerranée. Les participants à cette rencontre aborderont la situation de la femme rurale au Maroc et en Andalousie à partir de différentes perspectives, souligne la même source, vendredi dans un communiqué. L'une des tables rondes programmées à cette occasion sera consacrée à la situation de la femme rurale marocaine et andalouse du point de vue social, économique et politique.

Les facteurs déterminants en matière d'évolution de la femme dans le monde rural, comme la formation, la conciliation de la vie professionnelle et de la vie de famille ou l'indépendance économique, sont également parmi les sujet qui seront évoqués lors de ce séminaire.

Il sera procédé, en outre, à la présentation de cas de femmes marocaines et andalouses qui se sont engagées dans des expériences entrepreneuriales qui sortent du stéréotype de la femme rurale.

Ce séminaire s'inscrit dans le cadre du cycle d'activités culturelles et artistiques " Le Maroc en Andalousie ". Inauguré en mai dernier à l'initiative de la Fondation et du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, ce cycle comprend des activités de tout genre, dont des séminaires, des concerts de musique, des conférences, des activités sportives, des expositions d'artisanat organisées dans différentes villes de la région autonome d'Andalousie.

Ce cycle culturel, qui devrait se poursuivre tout au long de l'année en cours, s'assigne un double objectif, à savoir permettre aux ressortissants marocains vivant en Espagne de garder le contact avec leurs racines et offrir l'occasion au public espagnol de connaître un peu mieux le Royaume et sa culture.

Créée à Séville en 1998, la Fondation des trois cultures de la Méditerranée est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue. Son objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.
La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome de l'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs dans ce domaine dans l'espace euro-méditerranéen.

14/10/2011

Source : MAP

Un détenu sur trois dans les prisons belges est en séjour illégal dans notre pays, selon des chiffres de l'Office des étrangers que le secrétaire d'Etat à la Politique de Migration Melchior Wathelet a transmis au sénateur Karl Vanlouwe (N-VA).

Fin juillet, cela concernait 3215 personnes, sur un total de près de 11 000 détenus.

Sur ces 3215 détenus présents illégalement en Belgique, 67% (2155) n'étaient inscrits sur aucun registre. Les autres étaient repris au registre des étrangers, au registre d'attente ou sur un autre registre pour séjour temporaire.

Deux sur trois (2053) était définitivement condamnés, 1021 étaient par contre en détention préventive. Les autres bénéficiaient d'un autre statut, la plupart du temps en tant qu'internés.

Ces détenus étaient originaires, entre autres, du Maroc (644), d'Algérie (582) ou de Roumanie (246).

Karl Vanlouwe plaide pour la conclusion d'accords contraignants avec les pays d'origine des détenus. "Notre pays doit s'engager davantage dans la conclusion d'accords contraignants, pour que les ressortissants d'autres pays puissent accomplir leur peine de prison dans leur pays d'origine après une condamnation en Belgique", estime-t-il.

17/10/2011

Source : RTBF/belga

Nous sommes indignés !", s'exclame Othman Zerouali, 26 ans, diplômé cl une grande école de commerce française. Depuis quelques jours, les étudiants étrangers en France a leur tête, les étudiants marocains, montent une fronde …Suite

Au Musée d'art moderne de New York, une sélection de films invite à découvrir l'avant-garde cinématographique arabe. Cette année, le Maroc est bien représenté…Suite

La publication, le 5 octobre, d'une enquête du politologue Gilles Kepel réalisée dans les villes de Clichy-sous-Bois et Montfermeil (Seine-Saint-Denis) a une nouvelle fois soulevé des interrogations sur la place de l'islam dans la société française.

S'il explore les conditions de vie des habitants de ces deux villes en matière de logement, d'éducation ou de transport, l'auteur du rapport, commandé par l'Institut Montaigne, a mis en avant des questions posées - et parfois instrumentalisées - dans le débat public ces derniers mois. Pour autant, l'opposition entre islam et République est-elle pertinente ? L'islam, tel qu'il se développe en France, est-il réductible à l'islam observé dans ces deux villes de banlieue ? La pratique religieuse est-elle le symptôme d'un malaise social ? La laïcité "à la française" est-elle adaptée à cette nouvelle réalité ? "Il ne faut pas faire croire qu'un clash est en préparation dans les banlieues entre l'islam et la République !", prévient d'emblée Franck Frégosi, directeur de recherche au CNRS, auteur de L'Islam dans la laïcité (Hachette Pluriel, 486 p., 10 euros).

Observée depuis des années par des spécialistes de cette religion, l'islamisation des jeunes générations, issues, ou non, de familles de culture musulmane, est multiforme. "Le phénomène islamique est en constante évolution, d'une grande labilité", explique Tareq Oubrou, imam à Bordeaux, qui défend la pratique d'un islam prenant en compte le contexte culturel dans lequel il s'exprime. "Comme tout phénomène religieux, il est dans une transmutation ahurissante. J'ai moi-même du mal à arrêter quelle religiosité est à l'oeuvre chez les gens que je côtoie. Certains pensent qu'ils sont dans l'islam, alors qu'ils sont dans la mode, le zapping. Le paradigme de la modernité s'applique aussi à l'islam !"

Pour Samir Amghar, spécialiste du salafisme, et auteur de Le salafisme aujourd'hui, mouvements sectaires en Occident (Michalon, 284 p. 18 euros), le renforcement de l'islam dans certains quartiers est imputable à plusieurs facteurs. "Il correspond à la fois à une crise identitaire, à une crise spirituelle et à une contestation du politique pour défier une autorité à travers une identité religieuse. Il est clair que pour les musulmans, l'islam est une valeur refuge. D'ailleurs, au-delà de la pratique religieuse, on constate une islamisation des pratiques sociales - les gens se saluent en se disant salam aleikoum - qui se double parfois d'une instrumentalisation de l'islam. Celui qui renoue avec l'islam devient un vertueux dans le quartier."

Ainsi, si comme l'explique l'anthropologue Dounia Bouzar, la perte de confiance envers la République explique en partie les raisons du "retour" à l'islam, devenu "seul espoir existentiel", cette approche ne suffit pas. "Certains musulmans, notamment des femmes, font un retour au texte pour mener un travail de rénovation de l'islam qu'ils considèrent trop empreint de traditions maghrébines. Il y a aussi les jeunes diplômés qui surinvestissent l'islam pour contrecarrer la stigmatisation et l'image d'archaïsme que leur renvoie la société sur leur religion."

"Suggérer que là où la République serait défaillante, l'islam se développerait, est inquiétant, estime donc M. Amghar. C'est mettre en concurrence deux systèmes qui n'agissent pas dans les mêmes sphères de l'individu. En effet, jusqu'à quel point de pratique religieuse l'islam constitue-t-il un frein à l'intégration ? Un musulman orthodoxe se met-il en dehors de la République, par nature ? En outre lier la dynamique de réislamisation à l'exclusion, c'est oublier l'émergence d'une classe moyenne musulmane conservatrice et intégrée."

"Il est vrai que lorsque l'horizon social se ferme, l'horizon vertical, la transcendance s'ouvre", reconnaît M. Oubrou. Mais opposer islam et République constitue pour lui "une hérésie républicaine". "Là où il y aurait plus de République, il n'y aurait pas forcément moins d'islam mais il y aurait un meilleur islam, poursuit l'imam. Un islam du partage, capable de renforcer les valeurs citoyennes, et non pas un islam qui se protège."

Car, comme tous les observateurs, M. Oubrou constate le développement "d'une orthodoxie de masse, un excès de ritualisation qui correspond à un besoin de repères". Il évoque même le risque "d'une religiosité cancéreuse, une prolifération anormale", allusion aux salafistes. Ces tenants d'une lecture littéraliste de l'islam prospèrent, notamment, dans les lieux de relégation et de misère sociale.

"La vraie question est celle de l'émergence des groupuscules rigoristes et du rôle des élus qui ne travaillent pas à la régulation de la laïcité sur leur territoire, soutient aussi Mme Bouzar. Ces groupes minoritaires, qui sont dans une logique d'auto-exclusion et d'exclusion des autres, défendent des valeurs contraires à la Constitution."

Les chercheurs contestent aussi l'idée "en vogue", selon laquelle "le fait qu'un musulman pratiquant est en soi considéré comme le symptôme d'un mal être, un refus d'intégration, voire la volonté d'islamiser la France", souligne Mme Bouzar. "Je ne pense pas que l'on puisse voir dans la pratique du ramadan le symptôme d'une perte de valeurs", poursuit-il.

"Il serait d'ailleurs intéressant de voir quelle place a la dimension religieuse dans le quotidien d'autres croyants vivant en banlieue, notamment les évangéliques, souligne M. Frégosi. Le repli dans le religieux n'est pas forcément destiné à contrer l'appartenance républicaine. Encore faut-il rendre cette appartenance possible..."

De même, le développement du halal, souligné par le rapport Kepel, correspond à diverses aspirations. "Outre le fait qu'il existe aujourd'hui un marché du halal, les gens, sans être des piliers de mosquée, se rassurent moralement en se conformant par ce biais à une certaine éthique", explique M. Frégosi. "Cela relève aussi d'un phénomène de mode, ajoute M. Amghar. Et, si on peut lire ce développement comme un signe de communautarisation, il est aussi le signe d'une sédentarisation de citoyens qui considèrent cette revendication comme légitime. On assiste à l'émergence d'un islam de terroir."

16.10.11, Stéphanie Le Bars

Source : Le Monde

Le directeur général des affaires intérieures de l'Union européenne (UE), Stefano Manservisi, a effectué jeudi dernier une visite d’une journée dans notre pays, dans le but de nouer le dialogue avec le Maroc sur les sujets de la mobilité, la migration et la sécurité.

Intervenant lors du point de presse organisé à l’issue de cette visite, M. Manservisi a indiqué que les changements que connait le monde arabe ont des répercussions sur l'UE.

“La transformation profonde qui s’opère en Afrique du Nord, ce n’est pas quelque chose à laquelle l’UE assiste de manière seulement passive ou simplement en changeant les instruments, au fond ces mouvements changent l’UE elle même ”.  Stefano Manservisi

En parlant du contexte de ce dialogue, il a reconnu: “je ne dévoile aucun mystère, en Europe il y a des forces politiques qui se créent sur des messages négatifs de racisme et de xénophobie et souvent, le migrant qui vient d’Afrique du Nord est le problème”.

Moins de contraintes pour les visas

Les pays partenaires doivent donc s’engager avec fermeté à coopérer avec l’UE dans les domaines de la lutte contre le crime organisé et le trafic d’êtres humains, a préconisé M. Manservisi.

Ce volet sécuritaire sera accompagné par un accord de facilitation d’obtention de visas, pour permettre aux Marocains d’entrer dans l’UE pour des courts séjours avec moins de formalités, de documents administratifs et à faible coût. A l'instar de ce qui a été fait pour la Moldavie, notre pays pourrait profiter des mêmes avantages que ceux accordés aux pays de l'Europe de l'Est dans le cadre de la migration légale.

16/10/2011, Rachid Loudghiri

Source : Aufait

La Finlande a introduit des manuels sur la religion musulmane et les traditions islamiques dans les écoles publics du pays. Une manière pour les autorités de mieux faire comprendre l’islam aux jeunes générations et de lutter contre les préjugés qui mine la communauté musulmane en Europe.

Un des livres, intitulé « Salam - islamin polku » (« Salam - le chemin de l'islam ») et conçu pour des élèves de primaires, enseigne également aux jeunes finlandais les autres religions et l'importance de la tolérance en islam, rapporte le site Onislam. De nouveaux manuels pour des élèves plus âgés sont en cours de rédaction.

« Le statut de l'islam comme une religion minoritaire se reflète dans le fait que les histoires enseignent également comment il est possible de vivre avec d'autres personnes même si la religion et les coutumes sont différentes », a déclaré Suad Onniselka, un des auteurs de l’ouvrage.

En parallèle, le gouvernement finlandais projette de lancer une formation pour les imams du pays. « Il est important que les membres de la communauté musulmane, comme ceux des autres religions, aient des liens étroits avec la société finlandaise, sa langue et sa culture », a déclaré l’archevêque Kari Makinen, le chef de l'Église luthérienne, ajoutant que cela permettra aux musulmans de se sentir vraiment chez eux en Finlande.

Le pays, qui compte 5,2 millions de personnes, abrite près de 50 000 musulmans .

13/10/2011

Source : Saphir News

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