vendredi 15 novembre 2024 18:15

Six gouvernements de l'Union européenne (UE) et le Canada se sont engagés lundi à Paris à améliorer leur coopération pour combattre l'immigration illégale.

Les ministres ou leurs représentants se sont entendus pour travailler à des "procédures accélérées pour les demandes infondées" d'asile et d'immigration, a déclaré le ministre français de l'Immigration, Eric Besson, hôte de cette réunion.

"Nous devons parallèlement nouer de nouvelles coopérations dans la lutte contre  l'immigration irrégulière", a-t-il ajouté au cours d'une conférence de presse à Paris à l'issue d'un séminaire, dont le but était entre autres de préparer une réunion ministérielle de l'UE, les 13 et 14 septembre à Bruxelles.

Outre Eric Besson, son homologue canadien Jason Kenney, le ministre italien de l'Intérieur, Roberto Maroni, et des secrétaires d'Etat grec, britannique, allemand et belge, participaient à cette réunion.

Le gouvernement français a été très sévèrement critiqué par des organisations de droits de l'Homme, mais aussi par l'ONU ou l'Eglise catholique, pour avoir mis en oeuvre cet été des expulsions très médiatiques de Roms vers la Roumanie et la Bulgarie.

En revanche, la Ligue du Nord, le parti de Roberto Maroni, partenaire de la coalition du chef du gouvernement Silvio Berlusconi, a approuvé les décisions françaises.

Le ministre italien a précisé que l'Italie combattait les migrations clandestines en provenance d'Afrique du Nord, et cherchait à limiter l'immigration via des pays du sud de l'Europe et la Turquie.

"La prochaine étape, c'est maintenant de créer un système européen unifié d'un point de vue législatif, de façon à ce que tous les pays aient les mêmes règles et les mêmes normes, afin de mieux affronter ce phénomène qui est significatif", a-t-il dit.

Le Canadien Jason Kenney a assuré de son côté que cette réunion avec des ministres européens avait été "très utile" car "nous faisons face au défi d'un grand nombre de fausses demandes (d'asile) qui posent une menace" au système d'immigration.

Le Canada était en 2009 le troisième pays au monde pour le nombre de demandes d'asile reçues, après les Etats-Unis et la France. Si la lutte contre l'immigration clandestine se renforce, l'intégration des immigrés dans la vie locale pourrait se concrétiser. Ainsi quelque 260.000 ressortissants étrangers extra-communautaires pourraient participer aux prochaines élections municipales en Catalogne (nord-est de l'Espagne), prévue en mai 2011, selon l'Association des mairies et municipalités catalanes.
Il s'agit des ressortissants originaires de la Norvège, du Chili, la Colombie, l'Equateur, la Nouvelle Zélande, le Pérou, Burkina Faso, la Corée du Sud, le Cap-Vert et Trinidad et Tobago, a indiqué la même source, citée lundi par les médias locaux.

Ces pays sont liés avec l'Espagne par des accords bilatéraux sur le droit de vote réciproque de leurs citoyens aux élections locales, a noté l'Association des mairies et municipalités catalanes, précisant que des négociations sont en cours avec l'Argentine, le Venezuela et l'Uruguay pour permettre à leurs ressortissants de prendre part aux scrutins locaux.

Source ; Le Matin/MAP

 

Tempête dans un bénitier : une gargouille pourrait-elle devenir à la ville de Lyon ce que le centre islamique de Ground Zero est à New York ? …Suite

Pour la première fois de l’histoire du Prix Goncourt, un même auteur est « nominé » deux fois la même année pour deux ouvrages différents…Suite

Nicolas Sarkozy s’est prononcé lundi sur l’extension de la déchéance de la nationalité, écartant du projet les cas de polygamie.

Les nouvelles mesures du gouvernement, dont le projet de déchéance de la nationalité et les mesures concernant les Roms, font l’objet de vives critiques, tant sur la scène internationale que nationale.

Depuis plusieurs mois, le gouvernement français a entamé un virage sécuritaire, provoquant sur la scène internationale de nombreuses condamnations et faisant couler beaucoup d’encre. La politique de Nicolas Sarkozy envers les minorités, dont notamment les Roms, est en effet jugée « xénophobe » par plusieurs associations des droits de l’homme. Tout a commencé avec l’idée du président français de lancer un débat sur l’identité nationale en novembre 2009, pour soi-disant mettre en place « des actions permettant de conforter notre identité nationale, et de réaffirmer les valeurs républicaines et la fierté d’être Français ». Après cette première impulsion, directement liée aux problématiques de l’immigration et des minorités, les mesures et projets sécuritaires du gouvernement se sont succédés.

Lors d’un discours prononcé le 30 juillet dernier à Grenoble, le président Nicolas Sarkozy avait affirmé l’idée que « la nationalité française puisse être retirée à toute personne d’origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte à la vie d’un policier, d’un gendarme, ou de toute autre personne dépositaire de l’autorité publique». Bien qu’interrogeant l’article premier de la Constitution française qui stipule que  « Tous les français sont égaux, quelles que soient leurs origines », le projet de déchéance de la nationalité a pris de l’ampleur. Suite notamment à l’affaire du Nantais d’origine algérienne Lies Hebbadj, Brice Hortefeux a proposé de faire de la « polygamie de fait » et de la fraude aux prestations sociales un motif de déchéance de la nationalité. Le chef de l’Etat a arbitré lundi, écartant la polygamie du projet. La prochaine étape décisive des discussions sur la déchéance de nationalité aura lieu à partir du 27 septembre avec le projet de loi sur l’immigration soumis à l’Assemblée nationale.

Outre ce premier projet, le gouvernement a poursuivi son orientation sécuritaire avec des mesures visant les populations Roms, procédant au démantèlement de campements et à plusieurs expulsions depuis fin juillet. Ces mesures sécuritaires du gouvernement ne manquent pas de faire réagir et font l’objet de vives critiques sur le plan national et international. Samedi, à l’appel d’associations, syndicats et partis de gauche, des manifestations ont eu lieu dans toute la France pour protester contre les mesures du gouvernement.

Les chiffres font comme de coutume le grand écart, entre les 77.300 personnes au rendez-vous selon la police, et les 100.000 annoncées par les organisateurs.

Sur la scène internationale, c’est l’ONU qui avait condamné une première fois, le 12 août dernier, les mesures du gouvernement. Les critiques du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale de l’ONU (CERD)  avaient fusé, voyant dans la situation de l’Hexagone un « manque de volonté politique » face à une « recrudescence » des actes racistes. Dans le collimateur onusien, ce sont les mesures de démantèlement des campements de Roms et les expulsions qui ont amené les 18 experts de ce comité à se déclarer le 27 août préoccupé par « la tenue de discours politiques de nature discriminatoire en France ». Le CERD s’est inquiété «de la montée des manifestations et des violences à caractère raciste envers les Roms  », jugeant que leur renvoi en Roumanie et Bulgarie avait lieu sans « leur consentement libre, entier et éclairé ». Les experts mettaient en évidence que les mesures prises visaient « un groupe » plutôt que des individus, allant ainsi à l’encontre du droit européen qui interdit les reconduites collectives.  Mais, malgré les manifestations et les réactions au niveau européen et international, le gouvernement s’est dit déterminé dimanche à poursuivre sa politique sécuritaire. Le ministre de l’intérieur, Brice Hortefeux, et le ministre de l’immigration, Eric Besson, se sont employés à minimiser les manifestations de la veille, tout comme ils l’avaient fait avec les condamnations de l’ONU et le rappel à l’ordre de l’Union Européenne.

Source : Le Soir

Attires par de meilleurs salaires, des travailleurs syriens franchissent la montagne frontalière pour s'établir dans la plaine libanaise de la Bekaa. Ils y vivent d ans des campements précaires et s'échinent en famille à la récolte e des fruits et légumes. Leur séjour peut durer quelques mois ou plusieurs années ...Suite

Le Forum des journalistes marocains à l'étranger (FJME), basé à Dubaï, a condamné toutes les formes de dénigrement et d'atteinte à la dignité de la femme marocaine à travers certaines productions télévisées arabes.

Dans un communiqué de presse, le Forum a exprimé sa "condamnation totale de toutes les formes de diffamation et d'atteinte à la dignité de la femme marocaine après avoir visionné un épisode du dessin animé koweitien "Abou Qatada et Abou Nabil" et de la série égyptienne "Al Aâr" (Le déshonneur) qui ont porté atteinte à l'image du Maroc et de la femme marocaine.
Le Forum a appelé à poursuivre en justice les responsables de ces productions télévisées en vertu du Droit international privé et à inciter toutes les parties lésées à réclamer des dommages et intérêts.

Il a également exhorté l'ensemble des professionnels de la presse au Maroc à déployer tout l'effort nécessaire pour empêcher la consécration de ces stéréotypes et de recourir en cas de besoin aux organisations de défense des droits de l'Homme et aux autorités judiciaires pour défendre les fondements de l'identité nationale du Royaume et l'image de la femme marocaine.
Il a également appelé les associations de défense des droits de l'Homme marocaines et arabes à inscrire les questions de la femme marocaine dans leurs agendas et à défendre "sa réputation contre toute tentative de diffamation".

Le Forum a salué par la même occasion l'essor médiatique que connaît le monde arabe et souligné son ferme attachement au principe de la liberté d'expression, relevant que ce communiqué n'est nullement un appel au renforcement de la censure et des restrictions de la liberté d'expression.

Le FJME compte plus de 100 membres exerçant dans les quatre coins de la planète.

Source : MAP

La communauté marocaine établie à Dakar a entrepris plusieurs actions de solidarité à l'occasion des dix deniers jours du mois de Ramadan qu'elle veut empreintes de piété, de bienfaisance et de convivialité.

Depuis plusieurs jours, l'association des marocains natifs du Sénégal a entrepris l'organisation d'opérations de rupture de jeûne au profit des démunis dans le quartier "Liberté 4" de Dakar.

Non loin d'une mosquée de quartier, l'association procède à la distribution de denrées alimentaires et offre le couvert à l'heure de la rupture du jeûne. Un moment de convivialité souvent partagé par des ressortissants marocains établis à Dakar avec leurs frères sénégalais, indique le président de l'association, M. Mohamed Lotfi Benjelloun.

Des dizaines de personnes bénéficient chaque jour de cette opération "Iftar" et ce geste de solidarité contribue à ancrer et à consolider davantage les relations fraternelles et chaleureuses qui existent entre les Marocains établis à Dakar et leurs frères sénégalais, a-t-il souligné.

De son côté, l'Association des Femmes Marocaines au Sénégal et l'association Lalla Soukaina Aide ont investi la maison de la culture Douta Seck de Dakar pour en faire un lieu de rencontre, de convivialité et d'échanges durant les dix derniers jours du Ramadan.

Des dizaines de personnes, des Sénégalais et des Marocains, sont conviées chaque jour à table pour un repas de rupture du jeûne dans une ambiance marocaine authentique.

La nuit du destin, célébrée lundi soir, des membres de l'association Hassan II pour la culture islamique ont organisé une conférence sur l'histoire des relations entre le Maroc et le Sénégal.

Des relations où la dimension spirituelle joue un rôle déterminant à travers la confrérie Tijaniya qui compte des millions d'adeptes aussi bien au Sénégal que dans différents pays d'Afrique de l'Ouest.

Outre le cadre associatif, les Marocains établis à Dakar tiennent à conférer à ce mois sacré une ambiance de retrouvailles dans le cadre du recueillement et de la piété.

En effet, des Marocains résidant au centre ville de Dakar se retrouvent chaque soir pour des prières d'attarawih que mène un Imam dépêché à Dakar par le ministère des Habous et des Affaires Islamiques.

Vivant dans un pays dont la population est presque totalement de confession musulmane, la communauté marocaine établie au Sénégal ne souffre point de dépaysement durant le Ramadan.

En dépit des difficultés liées au climat tropical et ses grosses chaleurs, les Marocains au Sénégal vivent comme il se doit l'ambiance de piété et de recueillement du mois sacré rehaussée, durant les 10 derniers jours, par des retrouvailles autour d'une bonne table marocaine à l'heure de la rupture du jeûne.

Source : MAP

Avec quelque 2,4 millions de ressortissants, les Turcs représentent le plus grand groupe de population étrangère établi dans l'UE, suivis par 2 millions de Roumains, premier groupe de citoyens européens vivant dans un autre pays que le leur, a indiqué aujourd'hui Eurostat. Au total, 31,9 million d'étrangers ont été recensés début 2009 dans les 27 pays de l'UE, soit 6,4% de la population européenne totale. Sur ces 31,9 millions d'étrangers, 11,9 millions étaient ressortissants d'un autre Etat de l'UE, selon l'office des statistiques européen.

Les pays accueillant les plus grands contingents d'étrangers sont l'Allemagne (7,2 millions d'étrangers), suivis par l'Espagne (5,7 millions), le Royaume-Uni (4 millions), l'Italie (3,9 millions) et la France (3,7 millions). Mais c'est le Luxembourg qui accueille la plus importante part d'étrangers (44% de sa population), suivi par la Lettonie (18%), contre 8,8% en Allemagne ou 5,8% en France, et moins d'un pourcent en Pologne, Roumanie ou Bulgarie.

Parmi les 19,9 millions d'étrangers originaires de pays extérieurs à l'UE, 7,2 millions venaient d'autres pays d'Europe, 4,9 millions d'Afrique, 4 millions d'Asie et 3,3 millions du continent américain. Outre les Turcs, les plus importants groupes de citoyens non ressortissants de l'UE sont les Marocains (1,8 million) et les Albanais (1 million). Derrière les Roumains, les groupes les plus importants de ressortissants européens vivant dans un autre pays de l'UE que le leur sont les Polonais (1,5 million) et les Italiens (1,3 million).

Source : Le Figaro/AFP

Le Maroc traite avec dextérité politique la question de l'émigration clandestine, a affirmé mardi à Rabat le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri.

Dans un point de presse à l'issue de la réunion du Conseil du gouvernement, le ministre a indiqué que le Maroc n'est le gendarme d'aucun pays, soulignant que le Royaume est un pays souverain d'une civilisation séculaire.

Le Maroc et l'Espagne, deux pays voisins qui aspirent à un partenariat sérieux, positif et constructif, se doivent de chercher les moyens à même d'assurer une gestion commune de la question de l'émigration clandestine, a-t-il ajouté, notant que le Maroc est disposé à coopérer et ne peut assumer à lui seul la gestion de ce dossier.

L'émigration clandestine est une question complexe à dimension géostratégique et géopolitique qui interpelle les pays des deux rives de la Méditerranée, a relevé le ministre.

Source : MAP

Six gouvernements de l’Union européenne et le Canada se sont engagés hier à Paris à améliorer leur coopération pour combattre l’immigration illégale.

Les ministres ou leurs représentants se sont entendus pour travailler à des "procédures accélérées pour les demandes infondées" d’asile et d’immigration, a déclaré le ministre français de l’Immigration Eric Besson, hôte de cette réunion.

"Nous devons parallèlement nouer de nouvelles coopérations dans la lutte contre l’immigration irrégulière", a-t-il ajouté au cours d’une conférence de presse à Paris à l’issue d’un séminaire, dont le but était entre autres de préparer une réunion ministérielle de l’UE, les 13 et 14 septembre à Bruxelles. Outre Eric Besson, son homologue canadien Jason Kenney, le ministre italien de l’Intérieur Roberto Maroni, et des secrétaires d’Etat grec, britannique, allemand et belge, participaient à cette réunion.

Le gouvernement français a été très sévèrement critiqué par des organisations de droits de l’Homme, mais aussi par l’ONU ou l’Eglise catholique, pour avoir mis en œuvre, cet été, des expulsions très médiatiques de Roms vers la Roumanie et la Bulgarie.

En revanche, la Ligue du Nord, le parti de Roberto Maroni, partenaire de la coalition du chef du gouvernement Silvio Berlusconi, a approuvé les décisions françaises.

Le ministre italien a précisé que l’Italie combattait les migrations clandestines en provenance d’Afrique du Nord, et cherchait à limiter l’immigration via des pays du sud de l’Europe et la Turquie.

"La prochaine étape, c’est maintenant de créer un système européen unifié d’un point de vue législatif, de façon à ce que tous les pays aient les mêmes règles et les mêmes normes, afin de mieux affronter ce phénomène qui est significatif", a-t-il dit.

Le Canadien Jason Kenney a assuré de son côté que cette réunion avec des ministres européens avait été "très utile" car "nous faisons face au défi d’un grand nombre de fausses demandes (d’asile) qui posent une menace" au système d’immigration.

Source : Soleil.sn/AFP

Après le choc provoqué par un pamphlet, toutes les formations réclament une réflexion «sans tabous» sur l'intégration.

Un brûlot aura suffi à effacer le mirage «multikulti» créé cet été par l'équipe nationale allemande de football. L'euphorie provoquée par les joueurs d'origine turque, polonaise, ghanéenne ou brésilienne rassemblés sous le maillot de la Mannschaft avait fait oublier à l'Allemagne les ratés de l'intégration. Avec son pamphlet ciblant les immigrés musulmans, Thilo Sarrazin, un haut fonctionnaire de la Bundesbank, a enterré l'enthousiasme multiculturel et ramené l'échec de l'intégration au cœur du débat politique outre-Rhin.

Vilipendé par l'ensemble de la classe politique, à l'exception des partis néonazis, pour ses théories jugées racistes, Sarrazin semble néanmoins avoir trempé sa plume dans une plaie réelle. Il dénonce le déclin de l'Allemagne, qu'il voit «s'abrutir» sous le poids des immigrés musulmans. Selon un sondage publié ce week-end, 17% des Allemands seraient prêts à voter pour lui s'il créait son propre parti politique. L'Allemagne, qui compte quelque 15,6 millions d'étrangers ou de nationaux d'origine étrangère, dont quelque 4 millions de musulmans, peine à se considérer comme un pays d'immigration. Selon une étude de l'université de Bielefeld, un Allemand sur deux trouve qu'il y a trop d'étrangers dans le pays.

Contrairement à ses voisins européens, l'Allemagne a pourtant été épargnée jusqu'à présent par les mouvements populistes ou islamophobes. L'audience des partis néonazis reste marginale et limitée à l'ex-RDA. Mais si Sarrazin, consacré «héros populaire» en couverture de l'hebdomadaire Der Spiegel , exclut pour l'instant de créer son parti, les formations politiques traditionnelles reconnaissent désormais qu'il a dénoncé de véritables maux… en allant trop loin dans le choix de ses formulations. Il expose «des vérités amères», juge Necla Kelek, une sociologue réputée d'origine turque.

La polémique renforce les clivages entre ceux, y compris chez les conservateurs, qui voient l'immigration comme une solution à la dépopulation de l'Allemagne et les traditionalistes, plus attachés aux valeurs chrétiennes du pays.

La CDU réclame des sanctions plus dures

Angela Merkel a déclaré dimanche vouloir «parler ouvertement» du problème de la radicalisation de certains jeunes musulmans, «sans être pour autant soupçonnée de xénophobie». Mais lier la violence de certains jeunes dans des quartiers dits difficiles à l'islam est «une erreur», a martelé la chancelière. Elle souhaite qu'à l'avenir il y ait plus d'immigrés dans les services publics, comme «la police ou les offices de protection de la jeunesse».

Le ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière, affirme que les difficultés d'intégration ne concernent que 10 à 15% des immigrés. Son parti, la CDU, n'en réclame pas moins des sanctions plus dures pour les immigrés qui rechignent à faire des efforts d'intégration, notamment ceux qui resquillent aux cours de langue obligatoires. «Si leurs enfants ne sont pas scolarisés, il faut les sanctionner avec des coupes dans les allocations», propose le député conservateur Michael Fuchs. Pour le ministre bavarois de la santé, Markus Söder (CSU), «c'est aux immigrés de s'adapter». «Les crucifix ont leur place dans les salles de classe bavaroises, pas les foulards», affirme-t-il… Dépité, le patron des sociaux-démocrates, Sigmar Gabriel, qui souhaite exclure Sarrazin du SPD, reconnaît que le débat risque de coûter cher à son parti.

Source : Le Figaro

Les chantres de la tolérance peuvent déchanter, Le Maroc vient d'être épinglé sur la question de la discrimination raciale par le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale, Ce comité, composé d'experts internationaux en charge de scruter l'application de la Convention pour l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale...Suite

 

Le ministre français de l’Immigration réunit un aréopage d’homologues muets sur le durcissement migratoire de l’été. Muets aussi sur les Roms.

Belle opération de communication pour Eric Besson. Au surlendemain d’une journée de mobilisation qui, samedi, à Paris comme dans plusieurs villes de province, a vu quelque 100 000 personnes manifester contre le durcissement migratoire et sécuritaire ayant marqué l’été en France, le ministre (ex-PS) de l’Immigration de Nicolas Sarkozy est parvenu lundi à s’afficher en compagnie de plusieurs de ses homologues européens et internationaux, sans que ceux-ci n’émettent la moindre critique à l’égard de sa politique. Et alors qu’au même moment, une nouvelle manifestation contre les expulsions de Roms avait lieu devant l’ambassade de France à Bucarest.

Ce "Séminaire ministériel international sur l’asile et la lutte contre l’immigration irrégulière" a réuni à Paris sept pays qui, a rappelé Eric Besson, "reçoivent à eux seuls 50% de la demande d’asile mondiale". Outre la Commission européenne, étaient représentés, aux côtés de la France (premier pays européen et deuxième mondial pour le nombre de demandes d’asile) l’Allemagne, la Belgique, le Canada, la Grèce, l’Italie et le Royaume-Uni. Les participants à ce sommet étaient convenus de n’y évoquer "aucune situation nationale particulière", seuls les "enjeux généraux du pacte européen sur l’immigration et l’asile" étant à l’ordre du jour.

Devant un tel parterre international, Eric Besson n’en a pas moins profité pour répéter ce qui a été son argumentation ces dernières semaines. A savoir que la France ne se distingue pas du reste de l’Europe, puisqu’elle ne procède "pas à des expulsions collectives" de Roms. Mais à "des retours exclusivement volontaires", se déroulant "dans le respect scrupuleux du droit communautaire et des principes républicains". Aucun de ses invités n’a objecté. Tout au plus, le représentant de la Belgique (qui préside l’Union) a-t-il un peu plus insisté que ses homologues sur la nécessité d’une politique certes "responsable", mais aussi "solidaire".

Plus révélatrice de l’existence, tout de même, d’un certain malaise, a sans doute été la décision de la commissaire européenne chargée des Affaires intérieures, Cecilia Malmström, de ne pas prendre part à la conférence de presse qui a suivi ces échanges ministériels — la Commission ayant récemment dit ses réserves sur le sort réservé aux Roms par la France. Eric Besson ne s’est pas étendu sur cette absence. Tout comme il n’a pas eu l’air de se chagriner du fait que, parmi ses hôtes, hormis les ministres canadien et italien, ne figuraient que de simples secrétaires d’Etat ou ministres délégués.

S’ils s’en sont tenus à de confortables généralités, tous les participants au sommet de Paris ont insisté sur la grande utilité de ce type de réunion informelle, qui permet les échanges entre pays confrontés aux mêmes problèmes. Tous aussi ont dit "l’urgence de coordonner plus étroitement", en Europe et au-delà, les pratiques nationales en matière d’immigration et d’asile. Enfin, "pour élargir cette approche coordonnée aux dix pays principaux de destination de la demande mondiale d’asile", les ministres sont tombés d’accord pour créer "un groupe des dix" : sorte de G10 informel qui, une fois par an, réunirait les ministres de l’Immigration de ces dix Etats.

Source : Lalibre.be

Quelque 260 mille ressortissants étrangers extra-communautaires pourraient participer aux prochaines élections municipales en Catalogne (nord-est de l'Espagne), prévue en mai 2011, selon l'Association des mairies et municipalités catalanes…Suite

Le mouvement régionaliste d'extrême droite Alsace d'Abord a déposé plainte à Strasbourg pour "discrimination" suite à la décision de la chaîne de restauration rapide Quick d'augmenter le nombre de ses établissements entièrement halal, a annoncé lundi son président.

"Ces restaurants étaient des lieux d'accueil, de mixité, et voilà qu'on change les règles et on réserve de fait ces établissements à la population musulmane", a dénoncé Jacques Cordonnier lors d'une conférence de presse.

"J'ai pensé qu'il était important d'alerter le procureur de la République sur le projet de Quick. Quand on lit l'article 225-1 du Code pénal, on se rend compte que le délit de discrimination à raison d'une appartenance religieuse est clairement caractérisé", a-t-il fait valoir.

La plainte a été déposée vendredi, a précisé le responsable du mouvement régionaliste, qui revendique 300 adhérents et a obtenu 4,98% des voix aux dernières élections régionales. "Nous avons également saisi la Halde", la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité, a ajouté M. Cordonnier.

Le parquet de Strasbourg a indiqué ne pas avoir encore reçu la plainte.

L'enseigne de restauration rapide Quick a annoncé la semaine dernière qu'elle étendait de 8 à 22 le nombre de ses restaurants ne proposant que de la viande halal. Sur les 14 nouveaux établissements halal, deux sont situés en Alsace.

La municipalité (PS) de Strasbourg avait dans un premier temps estimé cette nouveauté de Quick "inopportune", avant d'afficher une position plus neutre, soulignant qu'il s'agissait d'une initiative privée.

M. Cordonnier, qui assure ne pas avoir "de démarche critique systématique vis-à-vis de l'islam", a fustigé de son côté une décision prise "pour des raisons purement mercantiles" et qui va selon lui contribuer "à ghettoïser encore plus les quartiers" à forte population musulmane.

Il dénonce en particulier le fait que le client qui se rend dans les restaurants halal "participe, qu'il le veuille ou non, au financement de certaines organisations musulmanes qui délivrent les certifications de l'abattage halal".

Source : La Croix/AFP

Même s’ils ne présentent pas leur plus fière allure ces derniers temps, les Lions de l’Atlas semblent encore disposer d’un potentiel de séduction, surtout auprès de certains binationaux qui se disent prêts à en porter les couleurs. Ainsi après El Arabi, et en attendant Carcela, d’autres nouveaux Marocains résidant à l’étrange pourraient intégrer la sélection dans les années à venir.

Il faut croire que les nominations de Pim Verbeek et Eric Gerets pourraient à la longue, apporter plus que des résultats sportifs aux Lions de l’Atlas. Il se trouve que ces deux hommes, respectivement originaires des Pays-Bas et de Belgique, pourraient aider le Royaume à rallier de jeunes binationaux de ces pays à la bannière marocaine.

Les manœuvres dans ce sens semblent déjà bien engagées, puisqu’il semblerait que Gerets ait réussi à convaincre le Maroco-Belge du Standard Liège, Mehdi Carcela d’opter pour les Lions de l’Atlas, même si pour le moment rien n’a été confirmé.

De son côté, le Néerlandais Pim Verbeek, nouveau directeur technique national,  aurait prospecté du côté des Pays-Bas. Selon la presse locale, Verbeek se serait penché sur les cas de  trois jeunes issus du centre de formation du PSV Eindhoven, d’où est issu Ibrahim Afellay. Les joueurs en question se nomment  Imad Najah, Younes Mokhtar, et Zakaria Labyad.

Le technicien néerlandais aurait proposé à ces jeunes joueurs d’intégrer la sélection olympique, en vue des Jeux Olympiques de Londres en 2012. Une proposition qui semble avoir eu un écho favorable. En effet, les deux premiers auraient donné leur accord, et le troisième serait hésitant.  « Mon cœur bat pour le moment à la fois pour les Pays-Bas et le Maroc » aurait ainsi déclaré Labyad, qui est déjà international chez les moins de 19 ans néerlandais.

En plus de ces jeunes joueurs, Verbeek aurait aussi approché Ismail Aissati et Nordin Amrabat, tous deux ayant fait leurs armes dans les sélections de jeunes des Pays-Bas. Les deux joueurs se seraient également montrés réceptifs, et pourraient recevoir des convocations pour les prochaines joutes des Lions de l’Atlas. Ces renforts, à ajouter aux présences dans le noyau actuel de Mounir El Hamdaoui, Mbark Boussoufa et peut-être bientôt Mehdi Carcela, font prendre à la bande à Chamakh un sérieux accent néerlandais.

Source : Yabiladi

Le Maroc participe à la dixième édition du Festival édition Madrid des nouveaux créateurs (FEM). Les galeries Shart, 121,  l’Institut national des Beaux arts de Tétouan et l’Appartement 22 seront de la partie à la nuit blanche pour fêter le 10e anniversaire du FEM organisé par la Fondation Témas de Arté du 8 au 12 septembre prochain. Sur la place Sanchez Bustillo face au prestigieux Musée Reina Sofia seront présentés à cette occasion les œuvres vidéos de Lamia Naji «I Love Cat » et « Gigabytes de Piedra » de Diego Moya. Les deux œuvres représentent la galerie Shart. La première œuvre est un travail réalisé par la photographe en 2003 et traite de la quête de soi à travers une série d’images réalisées dans les nuits nocturnes de Madrid où toute une génération de clubbers ont célébré une nouvelle ère éphémère musicale. La seconde œuvre est signée Diego Moya. Elle a été filmée à Asilah en 2009. C’est une vidéo où les analogies entre l’homme et la pierre sont démontrées par juxtaposition d’empreintes de roches érodées et de photographies prises par Célia Sanchez. Ce travail était au centre d’une exposition itinérante dans les Instituts Cervantès au Maroc et en Espagne. Mohamed El Baz va, quant à lui, représenter la galerie 21. Son œuvre vidéo est une promenade. Plusieurs éléments de son quotidien prennent feu, des journaux, des vêtements, des jouets. «Comme un sacrifice sans cesse remis en scène, je tente de répondre à la violence environnante » explique l’artiste. Mohamed El Baz a réalisé depuis 1993 un projet intitulé « Bricoler  l’incurable ». Toutes les manifestations auxquelles il a pris part sont considérées comme dès détails de ce vaste projet. Chaque exposition est, dés lors, un fragment de cet ensemble, les « détails de ce vaste projet se retrouvent d’un lieu à l’autre et s’adaptent à chaque nouveau contexte. La présence marocaine à  cet événement regroupée autour du concept « Maroc contemporain ». Le commissaire et le président de la Fondation Temas de Arte souligne que de ce projet vont naître des lumières, des couleurs et des sons qui vont émerger du blanc de l’écran pour constituer des histoires ou des représentations produites par l’imaginaire.

Source : Le Soir

Dans le métro déjà, ils discutaient : «Les petits ruisseaux font les grandes rivières…» Arrivés place de la République, au départ du cortège parisien «contre la xénophobie», samedi, Daniel a dit à Michel: «Si on se perd, on se retrouve ici !» L’un a 80 ans l’autre 83. Ça faisait huit ans qu’ils n’avaient pas manifesté. «Nous sommes protestants. On a toujours défendu les minorités. On ne manifeste pas pour la classe ouvrière ou je ne sais quoi : on ne sera pas là mardi, c’est une négociation de syndicats. Mais aujourd’hui, c’est autre chose, c’est les droits de l’homme !»

Hortefeux a sans doute eu tort de mépriser la colère d’une partie de la société civile, en déclarant samedi soir : «Les manifestations de ce jour n’ont rassemblé que quelques dizaines de milliers de personnes. C’est sans aucun doute une déception pour leurs organisateurs.» Les marcheurs étaient pourtant 77 300 en France, selon le ministère de l’Intérieur, près de 150 000 selon les dernières estimations, hier soir, des organisations. En comparaison, en février 1997, la manif «contre la xénophobie» et les lois Debré avait regroupé 100 000 personnes à Paris (33 000 selon la préfecture). «On n’en attendait pas autant, dit Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des droits de l’homme. Il n’y avait pourtant pas de gros moyens d’organisation ni de transport.»

Novices. On marchait entre amis, avec poussette, mais sans trop de banderoles. Plus qu’à l’accoutumée, il y avait des novices, comme Géraldine, la trentaine : «C’est mon premier engagement civique. Je n’ai jamais manifesté. A côté de chez moi, il y a des Roms et ils me touchent.» C’était le pari des ONG : des personnes peu militantes, mais outrées par une politique jugée «raciste».

Un avant-goût de la manifestation de demain ? Bien sûr, les militants seront là à nouveau. Et les syndicalistes, qui se sentent «chauffés» par cette première journée. «Les retraites c’est important mais c’est un débat, on est d’accord ou pas, ça se discute… La lutte contre la stigmatisation des Roms et des étrangers, c’est plus que ça, c’est épidermique», dit un jeune juriste. «Beaucoup des manifestants de samedi ont le profil de ceux du 1er mai 2002 lorsque Le Pen est arrivé au second tour [la manifestation avait rassemblé plus d’un million et demi de personnes, ndlr], elles ne se mobiliseront pas de la même manière pour les retraites, reconnaît Dubois. Mais le succès de cette journée est mobilisateur, c’est un indice de la réactivité du mouvement civique.»

«Collusion». Les «colères», les «lassitudes», les «hontes» se rejoignent parfois. «Je proteste contre la politique raciste du gouvernement, les retraites me concernent moins, je n’ai jamais manifesté pour des histoires de gros sous», dit Henri, 72 ans, ethnomusicien à la retraite. Magalie, qui l’accompagne : «Mais la politique économique, ça va avec le reste, c’est un projet de société global !» «C’est vrai qu’il y a cette collusion avec le monde de l’argent, réfléchit Henri. Quand vous voyez Woerth qui ose dire qu’il a été lapidé, alors qu’une jeune Iranienne va réellement l’être… C’est ignoble.»

Source : Libération.fr

Pour les Marocains résidant à l’étranger, pas toujours facile de passer le mois sacré loin du pays. Alors en banlieue parisienne, on trouve le moyen de célébrer le mois sacré comme il se doit : ensemble, en foyer ou entre voisins, pour se sentir un peu moins seul. Reportage

Le Brésil a connu, durant ces dernières années, une affluence importante d'immigrés marocains, qui ont choisi cette destination pour améliorer leur situation et saisir les opportunités économiques et sociales qu'offre ce pays d'Amérique du Sud.

La crise économique, qui a affecté plusieurs pays européens, est l'une des principales causes ayant fait de ce pays sud américain, qui connaît une forte croissance économique, une destination de choix pour certains Marocains.

Selon les témoignages recueillis par la MAP auprès de membres de la communauté marocaine établie au Brésil, plusieurs d'entre eux ont choisi ce pays pour des raisons purement économiques, et s'y sont rendus sur recommandation de proches ou d'amis ayant choisi le Brésil dans l'objectif de tirer profit des nouvelles perspectives économiques et de concrétiser leurs ambitions professionnelles.

Selon les estimations, plus de 1.000 marocains sont établis au Brésil, mais moins de 500, dont certains portent la nationalité brésilienne, sont inscrits auprès des services consulaires de l'ambassade du Royaume à Brasilia.

Près de 90 pc de cette communauté marocaine sont concentrés dans les villes de Rio de Janeiro, Sao Paulo et Curitiba, alors que le reste est réparti sur les villes de Brasilia, Salvador, Manaus et Fortaleza.

La plupart des Marocains de cette nouvelle génération installés au Brésil sont âgés de 30 ans en moyenne. Issus des villes de Fès, Rabat, Salé, Casablanca, Oujda et Berkane, ils exercent dans les secteurs du commerce, de l'industrie ou des services, sans oublier les cadres supérieurs marocains qui travaillent dans les secteurs de l'ingénierie, de l'administration ou encore de l'enseignement supérieur.

Le Brésil connaît également une forte présence des Marocains de confession juive issus pour la plupart des régions du nord du Royaume, notamment des villes de Ksar Kébir, Larache, Tanger et Tétouan. La majorité d'entre eux est actuellement concentrée dans les villes de Rio de Janeiro et Sao Paulo et dans la région de l'Amazonie, dans le nord du Brésil, où ils occupent des postes importants, tant dans les secteurs public que privé.

La situation des Marocains au Brésil, en particulier ceux qui s'y sont installés tout récemment, se trouve toutefois confrontée à certaines contraintes liées essentiellement à la difficulté de la procédure administrative pour l'obtention de la carte de séjour permanente et par conséquent à l'accès au marché de l'emploi, même si, en dehors de cette contrainte administrative, plusieurs d'entre eux affirment ne trouver aucun problème d'intégration au sein de la société brésilienne, eu égard à sa grande ouverture.

Néanmoins, ils déplorent, l'absence d'un cadre associatif efficient et de centres culturels marocains, à la différence d'autres communautés arabes qui bénéficient de clubs et d'associations leur dispensant différentes activités sociales, économiques et culturelles.
Parmi les problèmes rencontrés également par certains Marocains établis au Brésil, figure celui de la langue qui constitue un handicap entravant leur intégration rapide au marché de l'emploi.

Source : MAP

 

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