SIEL 2024: Plannigramme
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Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saad Dine El Otmani et son homologue français, Alain Juppé, ont plaidé vendredi à Rabat pour une coopération triangulaire Maroc-France-Afrique à travers le développement de programmes d'action en Afrique.
"Le Maroc qui entretient de bonnes relations avec le continent noir, dispose d'une expérience lui permettant de développer des programmes bilatéraux en Afrique", a affirmé M. El Otmani, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue français Alain Juppé.
Concernant la question de l'immigration, M. El Otmani a indiqué que le Maroc, qui est devenu un pays d'accueil de centaines de milliers d'immigrants clandestins, prône une approche qui privilégie le développement dans les pays d'origine des immigrés au lieu de l'approche sécuritaire.
De son côté, M. Juppé a fait savoir que la France reçoit annuellement 190.000 nouveaux immigrants légaux, précisant que, compte tenu de la crise actuelle et du taux de chômage élevé, l'économie française a du mal à intégrer ces nouveaux immigrés dans le marché du travail, d'où, a-t-il dit, la nécessité de mieux organiser cette immigration.
Abordant la question des études en France, M. Juppé a indiqué que la France est le troisième pays mondial à recevoir des étudiants étrangers après les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, ajoutant que la part des étudiants marocains en France est la plus importante, avec 30.000 étudiants, soit pratiquement la moitié des étudiants étrangers, a-t-il dit.
Le chef de la diplomatie française a, en outre, annoncé que 90 pc des demandes de visas déposées dans les différentes représentations consulaires françaises au Maroc, ont été acceptées, assurant que la France veillera à alléger encore les procédures d'obtention de visas.
09/03/2012
Source : AFPF
Les pays d'accueil ne sont plus capables d'intégrer de nouveaux arrivants, et la France est déterminée à combattre l'immigration clandestine avec l'aide du Maroc, a déclaré vendredi à Rabat le chef de la diplomatie française Alain Juppé.
"Les pays d'accueil ne sont plus capables d'intégrer de nouveaux arrivants sur leur sol. Nous combattrons l'immigration clandestine en France et comptons sur la collaboration du Maroc à ce niveau", a dit M. Juppé lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue marocain Saad Eddine Othmani.
"L'immigration clandestine est inacceptable (...) Nous accueillons chaque année 180.000 immigrés légaux. Mais aujourd'hui, on a beaucoup de mal à les intégrer", selon le ministre français qui effectue depuis jeudi une visite officielle au Maroc.
Concernant les étudiants marocains, M. Juppé a affirmé que "c'est la communauté étrangère la plus importante en France avec plus 30.000 étudiants".
La France exige un visa d'entrée pour les Marocains alors que les Français peuvent entrer dans le territoire marocain avec un simple passeport.
09/03/2012
Source : AFPF
Nicolas Sarkozy a menacé dimanche de sortir la France de l'espace européen sans frontières Schengen s'il n'obtenait pas une réforme de fond, qui est en réalité déjà en cours à Bruxelles et vise à permettre de renforcer les contrôles en cas d'immigration massive.
Cette réforme est menée sans bruit au niveau européen après avoir été engagée à la demande de plusieurs pays, notamment la France, l'Italie et l'Allemagne, au printemps 2011 en raison de l'afflux de clandestins à l'occasion du Printemps arabe, en particulier des Tunisiens qui venaient en France via l'Italie.
Depuis lors, ce dossier complexe a été pris en main par les gouvernements, au détriment de la Commission européenne, dont les pouvoirs étaient déjà limités dans ce domaine.
La réforme en cours de cet immense espace sans passeports, qui comprend 22 pays de l'Union européenne (le Royaume-Uni, l'Irlande, la Bulgarie et la Roumanie n'en font pas partie) plus quatre pays associés dont la Suisse, comprend deux propositions législatives.
"Ce dont parle M. Sarkozy est en fait ce que nous négocions depuis plusieurs mois", a estimé un diplomate européen interrogé par l'AFP.
La principale réforme à l'étude prévoit qu'à l'avenir, et en dernier recours, les pays Schengen pourront rétablir temporairement leurs contrôles aux frontières d'un autre Etat Schengen en cas d'afflux d'immigrés clandestins massif et incontrôlé. Et si le pays en question ne parvient pas à faire face.
A l'heure actuelle, les pays peuvent le faire de leur propre chef en cas de menaces terroristes ou de grands événements comme un sommet de chefs d'Etat ou une compétition sportive.
La nouvelle clause de rétablissement envisagée serait temporaire, pour une période de six mois renouvelable, selon l'état des dernières discussions.
Pour éviter le recours à une telle extrémité, des "mécanismes d'alerte" sont prévus et des procédures d'aides sont envisagées pour aider le pays européen ne pouvant contrôler sa frontière, avant que le rétablissement des contrôles ne soit décidé.
Le cas le plus sensible actuellement est celui de la Grèce, critiquée par ses pairs pour son incapacité à contrôler sa frontière terrestre avec la Turquie, point d'entrée de quelque 200 clandestins par jour qui tentent ensuite de gagner d'autres pays de l'UE. "Cette frontière est ouverte comme la porte d'une grange", s'est insurgée la ministre autrichienne de l'Intérieur, Johanna Mikl-Leitner, au cours d'une réunion avec ses homologues européens jeudi dernier.
L'UE tente en particulier de convaincre la Turquie de signer un accord de réadmission des clandestins, mais Ankara réclame en contrepartie des facilités de visas pour ses ressortissants.
La réforme de l'espace Schengen vise aussi à rassurer les pays qui, à l'instar des Pays-Bas ou de l'Autriche, rechignent à y laisser entrer la Roumanie et la Bulgarie qu'ils jugent insuffisamment préparés.
Les propos de M. Sarkozy "sont un message de mise en garde adressé surtout à la Grèce, à la Bulgarie et la Roumanie" pour que ces pays agissent avec plus de détermination, a estimé un diplomate européen.
11/03/2012
Source : AFPF
A l'occasion de la célébration de la journée internationale de la femme, le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger a organisé, vendredi à Beni Mellal, une cérémonie en hommage aux femmes marocaines immigrées, en reconnaissance de leur contribution active à la dynamique de développement que connaît le Maroc.
Dans son allocution d'ouverture de cette cérémonie, organisée en partenariat avec la wilaya de la région de Tadla Azilal, le ministre chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz, a présenté une série d'actions et de mesures adoptées par le ministère pour améliorer la situation des femmes migrantes.
Ces mesures comprennent l'adoption d'une stratégie basée sur l'approche genre social et les droits des migrantes marocaines dans le but d'intégrer cette approche dans tous les programmes et les projets du ministère, tout en travaillant sur le lancement de programmes spécifiques pour accroître les capacités d'intégration des femmes dans les pays d'accueil et le renforcement de leurs liens avec le pays natal.
Ainsi, a-t-il expliqué, le ministère apporte un soutien au renforcement des acteurs institutionnels traitant des questions des femmes migrantes, tels que les consulats et les collectivités locales des pays accueils et les organisations de la société civile, à travers notamment la publication d'un "Guide d'accompagnement social des femmes marocaines migrantes", en collaboration avec l'Agence canadienne pour le développement international (ACDI).
Pour assurer l'ancrage des mécanismes destinés à faire des politiques publiques le principal garant des droits de ces femmes, des programmes de sensibilisation ont été élaborés concernant principalement l'application du code de la famille et des formations dispensées pour soutenir la société civile des pays d'accueil afin de permettre aux migrants d'obtenir leurs droits et de bénéficier d'une protection socio-juridique.
M. Mazouz a noté également que le ministère, en partenariat avec les institutions financières concernées, a obtenu la réduction des coût des transferts des Marocains résidant à l'étranger, l'extension du réseau de ces institutions et leur implantation dans les régions enclavées afin de faciliter l'envoi de ces fonds.
10/03/2012
Source : MAPF
Les requérants extracommunautaires d'un nouveau titre de séjour en Italie devront, à partir de ce samedi, souscrire un contrat à points avec l'Etat par lequel ils s'engagent à apprendre l'Italien parlé et à développer leurs connaissances en matière constitutionnelle et institutionnelle.
Les demandeurs du permis de séjour auront ainsi deux ans pour se familiariser avec la langue italienne. Ils devront aussi pouvoir s'outiller de connaissances sur les fondements de la constitution et le fonctionnement des institutions publiques italiennes.
Les requérants, qui doivent cumuler au minimum 30 points sur deux ans pour prétendre renouveler leur titre de séjour qui en compte au départ 16, devront aussi s'engager à scolariser leurs enfants mineurs, à s'inscrire à la sécurité sociale, à payer leurs impôts et à respecter les principes de la vie civique en Italie.
Au cas où les principes de ce contrat, qui règle les droits et devoirs des immigrés, venaient à ne pas être respectés, il sera alors procédé à l'expulsion de la personne concernée.
La décision de la mise en application de ce nouveau permis de séjour à points avait été signée, début mars, par les ministres italiens de l'intérieur, Anna Maria Cancellieri, et de la coopération et de l'intégration internationale, Andrea Riccardi.
L'idée d'un tel permis avait été avancée par Roberto Maroni, l'ancien ministre de l'intérieur au sein du gouvernement de Silvio Berlusconi.
Maroni, qui appartient la Ligue du Nord, parti notoirement connu pour ses positions hostiles à l'immigration, concevait ce permis "comme une aide à l'intégration et certainement pas comme une limite pour les citoyens extracommunautaires qui viennent en Italie pour travailler".
Ces nouvelles dispositions en matière de titre de séjour des étrangers en Italie viennent s'ajouter à la récente norme entrée en vigueur début février et portant sur le paiement d'une taxe comprise entre 80 et 200 euros.
Cette norme prévoit le versement par le requérant étranger de 80 euros pour l'octroi ou le renouvellement d'un permis de séjour d'une durée de trois mois à un an et de 200 euros pour celui de plus longue durée.
Le nombre des étrangers résidant en Italie atteignait, au 31 décembre dernier, 4,859 millions de personnes.
Ce nombre représente 8 pc de l'ensemble de la population de la Péninsule estimée, à la même date, à 60,851 millions de personnes, selon des chiffres publiés par l'Institut italien des statistiques.
10/03/2012
Source : MAPF
La conférence « Échos des migrations : mémoires et représentations des migrants (XIXe-XXIe siècle) » organisée par l’Institut d’histoire contemporaine (FCSH-UNL) cherche à identifier et à comparer les différents modèles de représentations associés aux mouvements migratoires et aux différents types d’agents intervenants dans la diaspora moderne.
Echos des Migrations: Mémoires et Représentations des Migrants (XIXe-XXIe Siècle), Lisbonne, 8 et 9 Novembre 2012, Faculté des Sciences Sociales et Humaines, Université Nouvelle de Lisbonne
La conférence organisée par l’Institut d’Histoire Contemporaine (FCSH-UNL) cherche à identifier et à comparer les différents modèles de représentations associés aux mouvements migratoires et aux différents types d’agents intervenants dans la diaspora moderne. L’objectif est de répondre à plusieurs questions : Comment l’histoire et les narratives se sont-elles construites et développées dans les mémoires collectives des pays d’accueil et d’origine ? Quelle est la représentation des migrants renvoyée par les musées et les monuments qui leurs sont dédiés ? De quelle façon la littérature et le cinéma abordent la question des flux migratoires ?
La conférence privilégie une période chronologique ample (de la fin du XIXe Siècle jusqu’à aujourd’hui), marquée par les migrations de masse, pour permettre une identification optimale du processus de construction et de divulgation des images véhiculées par les phénomènes migratoires, dans des conjonctures politiques, socio-économiques et des espaces géographiques distincts.
Parmi les thèmes pouvant être abordés, on retrouve:
les discours idéologiques et politiques de l’émigration et de l’immigration ;
le rôle partagé par les différents acteurs, notamment par les pouvoirs centraux et locaux de l’Etat, par les entités privées et publiques comme les associations/institutions dans les pays d’origine et d’accueil, par l’Eglise, par les services consulaires et par l’opinion publique.
La conférence souhaite favoriser un espace de réflexion interdisciplinaire, avec l’ouverture d’un débat méthodologique qui croise les disciplines comme l’Histoire, l’Anthropologie, la Science Politique, l’Ethnologie, la Sociologie, la Démographie, les Arts Visuels et la Littérature…Suite
La Belgique est le pays européen où les écarts de revenus entre immigrés et non-immigrés sont le plus importants et où les immigrés courent le plus grand risque de sombrer dans la pauvreté, rapporte Le Soir sur base d'un rapport de l'office européen de statistiques Eurostat.
Eurostat a examiné le statut socio-économique des immigrés dans les 27 pays de l'UE, à travers divers critères comme l'accès au marché du travail, le niveau de revenus, le risque de pauvreté ou d'exclusion sociale, etc. La situation des immigrés est comparée avec celle de la population non migrante d'accueil.
Il ressort de cette analyse que c'est en Belgique que l'écart est le plus grand, soit 6.000 unités de pouvoir d'achat standardisé (PPS) entre les revenus annuels moyens d'une famille immigrée avec enfants et les rentrées d'un ménage similaire non-immigré. Cet écart est deux fois plus grand qu'en Allemagne ou en Espagne.
Sur base annuelle, un immigré adulte aura touché en moyenne moins de 15.000 PPS en Belgique là où un Belge de souche touche près de 20.000 PPS.
La Belgique se distingue aussi par le risque de pauvreté auquel elle expose les migrants, en particulier les femmes. Par rapport à la population d'accueil, les immigrés courent en Belgique 22% de risque supplémentaire de sombrer dans la pauvreté ou l'exclusion (près de 40% chez les non-Européens), ce qui représente là aussi un record européen.
Eurostat relève enfin que plus de 30% des immigrés de deuxième génération en Belgique ne disposent que d'un faible niveau d'éducation, ce qui se traduit par un faible taux d'accès à l'emploi pour les enfants d'immigrés. Dans ce domaine, seules la Grèce et l'Espagne affichent des pires scores que notre pays.
9 mars 2012
Source : Le Vif.be, avec Belga
Afin de mieux gérer les flux migratoires en provenance d'Afrique subsaharienne, les autorités mauritaniennes renforcent leur coopération avec l'Europe et resserrent les contrôles aux frontières.
La Mauritanie vient d'ouvrir trois nouveaux points de passage dans sa province méridionale de Brakna pour mieux réguler les mouvements transfrontaliers.
Les autorités du pays sont déterminées à contrôler et à réguler l'immigration pour assurer la sécurité et la sûreté dans l'ensemble du pays, a déclaré Mohamed El Hadi Massine, secrétaire général du ministère de l'Intérieur, lors de cette inauguration, le 26 février.
Cette initiative intervient dans le contexte d'une lutte renforcée contre al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), selon le journaliste de Nouadhibou Elvagha Ould Cheibany, spécialisé dans les questions de l'immigration clandestine. "Des groupes armés se déplacent dans la région", a-t-il indiqué.
"Il ne fait aucun doute que l'enlèvement de trois ressortissants espagnols membres d'un convoi humanitaire sur la route reliant Nouakchott à Nouadhibou en novembre 2009 a porté un coup sérieux aux mesures sécuritaires mises en place par la Mauritanie. Les autorités nationales ont donc décidé de mettre en place des points de passage fixes permettant aux étrangers d'entrer dans le pays. La récente inauguration de ces postes frontière s'inscrit dans le cadre de cette nouvelle mesure."
Cette initiative ne porte pas atteinte aux très anciennes traditions mauritaniennes d'hospitalité et d'ouverture, mais est destinée à protéger les citoyens et leurs biens, selon l'agence ANI.
La région de Brakna a connu d'importants flux de migrants en partance pour les rivages de l'Europe via Nouakchott et Nouadhibou.
La frontière a donc été démarquée et sécurisée en coopération avec l'Union européenne et l'Office international des migrations (OIM), en présence du gouverneur de la province de Brakna, Abu Bakr Ould Khouro, et des autorités administratives et sécuritaires provinciales.
Les représentants de l'UE et de l'OIM se sont félicités de la stratégie sécuritaire de la Mauritanie et se sont engagés à soutenir le pays dans ses efforts.
Nicola de Santis, responsable de l'OTAN, a confirmé à Nouakchott que la Mauritanie et l'alliance coopéraient dans les efforts de lutte antiterroriste, contre le crime organisé transfrontalier et contre l'immigration clandestine.
La ville portuaire de Nouadhibou est particulièrement concernée par cette forme de migration. Située à l'ouest du pays, elle est devenue "un lieu d'installation des migrants clandestins après que nombre d'entre eux y furent parvenus, et après que les contrôles eurent été renforcés dans les deux villes marocaines de Ceuta et Melilla", selon le Bureau municipal de l'immigration de Nouadhibou.
Dans son étude 2009-2010, le bureau estimait que quelque 84 500 immigrants clandestins étaient morts par noyade entre 2006 et 2009. Près de 4 000 immigrants venus d'Afrique subsaharienne attendent à Nouadhibou l'occasion d'effectuer la traversée vers l'Europe, en particulier vers l'Espagne, à bord de bateaux. Les femmes représentent près d'un cinquième d'entre eux.
Ces immigrants sont essentiellement motivés par des facteurs économiques, selon cette étude, qui souligne également une forte diminution du nombre d'immigrants parvenus en Europe, passant de 31 678 en 2006 à seulement 184 en octobre 2010.
11.3.2012Raby Ould Idoumou pour Magharebia
Source : Almaghribia
«J’ai souffert pour que mes enfants aient une vie meilleure, une vie digne», c’est avec ces mots que Hajja Aicha, une des doyennes de l’immigration féminine marocaine en Grande-Bretagne a choisi d’entamer son histoire, dans la langue de Shakespeare qu’elle a appris sur le tas, loin des bancs de l’école.
Le choix de la langue n’est pas fortuit pour cette sexagénaire. Elle veut par là transmettre aux nouvelles générations de femmes marocaines un message de persévérance et de ténacité face aux obstacles de la vie. Hajja Aicha a transporté, aujourd’hui, à travers son laborieux parcours en terre d’accueil des femmes de toutes générations confondues et de plusieurs nationalités, venues célébrer la journée internationale de la femme à l’association Al Hassaniya pour la femme arabe à Londres.
Abandonnée de son mari qu’elle a fait venir en Grande-Bretagne pour l’aider à l’éducation de ses trois enfants, cette icône, qui incarne une image oh combien honorable de la femme marocaine, n’a pas lâché prise.
Enchainant plusieurs besognes par jour, Hajja Aicha n’avait d’objectif que de réunir les moyens nécessaires pour nourrir et bien éduquer sa progéniture, qui est aujourd’hui sa seule fierté ou presque la seule.
Elle parle en fait hardiment du travail d’interprétariat qu’elle accomplissait pour le compte des services juridiques et hospitaliers de sa municipalité, servant d’intermédiaire à ses concitoyens marocains nouvellement arrivés dans le pays.
Pourtant… Un regret continue à lui tenir à cœur. Hajja Aicha ne sait ni lire ni écrire. Elle aurait aimé saisir l’occasion pour étudier, mais elle avait une autre priorité, ses enfants.
Chaque femme parmi l’assistance a en effet son histoire et son combat propre à elle mais qui les a réunit pour célébrer dans la convivialité une journée qui leur est dédiée.
Répondant, comme à l’accoutumée, au devoir de soutenir la femme dans la joie et dans la tristesse, l’association Al Hassaniya a convié des femmes de communautés diverses pour venir fêter le 8 Mars dans la fierté des réalisations de la femme arabo-musulmane en terre britannique.
«Nous avons beaucoup de choses dont nous devons être fières. La femme marocaine est une femme très active dans chaque domaine d’action qu’elle entreprend en terre d’accueil», a confié Mme Souad Talsi, présidente de l’association Al Hassaniya.
Mme Talsi ne cache pas sa fierté du fait qu’une marocaine arrivée il y a quarante ans avec ses parents en Grande-Bretagne ait pu réaliser quelque chose en faveur de sa consœur arabe. Al Hassaniya est le seul centre à Londres à traiter des problèmes de la femme marocaine et arabe en général, souligne-t-elle.
Et les communautés arabes le lui rendent bien. Algériennes, libanaises, irakiennes et autres sont reconnaissantes à l’association non seulement pour les services et l’aide qu’elle leur apporte mais aussi pour le climat familial qu’elle leur offre.
Projetant son regard loin du ciel londonien, Mme Talsi n’a pu s’empêcher de déplorer le fait qu’une seule femme ait été nommée ministre dans le nouveau gouvernement au Maroc, appelant à une application des dispositions de la nouvelle constitution.
La rencontre a également été une opportunité pour Mme Habiba Zemmouri, vice-consul au Royaume-Uni de rappeler la grande attention que SM le Roi Mohammed VI accorde à la femme.
Elle a à ce titre rappelé les différents chantiers lancés par le Souverain pour la promotion des droits de la femme, citant dans ce cadre le code de la famille, le quota consacré aux femmes aux élections, les dispositions de la nouvelle constitution et finalement le fonds de solidarité familiale.
En somme, c’est la journée des honneurs pour une femme symbole de tous les sacrifices
8/3/2012, Hanane Berrai
Source : MAP
Diviser pour finir de régner. Dans la droite ligne de la polémique sur la viande halal, Nicolas Sarkozy n’a pas fait dans la dentelle, mardi soir, pour stigmatiser les immigrés et s’attirer l’électorat de Marine Le Pen. Et pour frapper les esprits, rien de tel qu’un chiffre, simple et rond de préférence, même s’il semble extrêmement difficile à atteindre : «Il faut diviser par deux le nombre de personnes que nous accueillons, c’est-à-dire passer de 180 000 à un chiffre autour de 100 000, a lancé le chef de l’Etat sur France 2. Il y a trop d’étrangers sur notre territoire, notre système d’intégration fonctionne de plus en plus mal car nous ne pouvons plus leur trouver un logement, un emploi, une école.» Sur les 180 000 personnes qui constituent cette immigration légale, il est clair que le regroupement familial (80 000 personnes) est la cible principale de Sarkozy.
Dans son interview auFigaro Magazine, le 11 février, le chef de l’Etat avait déjà annoncé un durcissement des conditions de logement et de ressources «pour les titres de séjour obtenus par un mariage avec un Français», qui a concerné l’an dernier environ 50 000 personnes (des regroupements au titre de liens personnels ou familiaux et l’existence d’enfants complètent l’immigration familiale). L’absence dans cet entretien de chiffrage, qui est la vraie nouveauté de mardi soir, conjuguée à l’absence de réaction de François Hollande (lire ci-contre) explique que l’annonce était alors passée relativement inaperçue.
Couples. Le chef de l’Etat a dans le viseur les mariages mixtes, qui ont augmenté de 61% entre 2006 et 2010, pour s’établir à 37 000. A l’avenir, les couples pourraient être soumis aux mêmes conditions de ressources et de logement que les personnes intégrées dans le cadre du regroupement familial. Ainsi depuis la loi Sarkozy de 2006, deux personnes d’une même famille séparées par une frontière peuvent se retrouver si leur revenu atteint le Smic sur l’année précédant la demande, et que la surface du logement qu’ils occupent n’est pas inférieure à 22 m2. Il pourrait désormais en être de même pour les couples. Les conditions de délivrance de visas d’installation aux étrangers mariés à des ressortissants français - les unions célébrées à l’étranger - seront aussi, selon Sarkozy, durcies. «L’argent va séparer les gens : certains pourront permettre à leur conjoint d’obtenir un travail et un logement acceptables, les autres devront choisir de le faire venir clandestinement, ou partir en exil pour vivre leur histoire d’amour…» déplore Pierre Henry, directeur général de France Terre d’asile. Les juristes prédisent un encombrement des tribunaux, car les articles 8 et 12 de la Convention européenne des droits de l’homme protègent le droit au mariage et une vie familiale normale.
Étudiants. Pour baisser l’immigration légale de 100 000 personnes, l’autre principal poste de réduction est constitué par les étudiants étrangers, qui représentent 60 000 des 180 000 immigrés réguliers. L’annonce du chef de l’Etat peut donc laisser imaginer que la circulaire dite Guéant serait réajustée en cas de réélection, ce qui ne manquerait pas de soulever un mouvement dans l’opinion. Samedi, Alain Juppé n’a d’ailleurs pas manqué de critiquer cette circulaire. L’immigration professionnelle, après avoir constitué le cheval de bataille du Président en début de quinquennat, semble en revanche moins le préoccuper, sans doute parce qu’elle ne concerne que 10 000 personnes par an.
«L’immigration est une chance mais elle peut être un problème», a aussi lancé Sarkozy à Bordeaux. Sur France 2, il a surtout mis le deuxième point en avant, annonçant son projet de réduire l’accès des étrangers réguliers à certains droits sociaux. Sarkozy estime que 16 500 étrangers bénéficient du RSA et que 20 000 perçoivent un minimum vieillesse. Et d’annoncer des conditions - dix ans de présence en France et cinq ans de travail - pour continuer à toucher ces prestations. «La thématique de l’assistanat développée ces derniers jours avait commencé à préparer les esprits, et cela renvoie encore et toujours les étrangers à l’image de fraudeurs et de profiteurs», estime Stéphane Maugendre, avocat spécialisé dans le droit des étrangers et membre du Groupe d’information et de soutien des immigrés. Les attaques contre les acquis sociaux des immigrés ne sont pas nouvelles, l’aile droitière de l’UMP réclamant depuis longtemps la suppression de l’Aide médicale d’Etat, accordée aux étrangers en situation irrégulière. Bon prince, Sarkozy a expliqué que «la tradition de la France, c’est de soigner quelle que soit la nationalité». Une annonce qui ne suffira pas à gommer l’impression que, plus que jamais pour le candidat UMP «quand il y en a un [étranger], ça va, c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes».
8/3/2012, Fabrice Tassel
Source : Libération
Entretien avec Abderrafie Hamdi qui a représenté le Maroc au séminaire "la fuite des cerveaux: comment faire revenir les jeunes diplômés dans le pays d'origine?", organisé en Moldavie...Suite
Le deuxième-festival de la photographie méditerranéenne accueille le Maroc, du 24 mai au 17 juin, avec des photographes qui, souvent partagés entre deux rives, s'interrogent sur leur identité...Suite
Seulement 70 Marocains résidant marocains en Syrie ont regagné le Maroc par la ligne aérienne Damas-Le Caire- Casablanca de la compagnie Egyptair. D'autres ressortissants, dont le nombre est indéterminé, ont également quitté leur pays…Suite
L'ong française, la Cimade, chargée de la protection du droit des migrants, a appelé jeudi les gouvernements des Etats membres et les institutions de l'Union européenne (UE) à agir pour que l'accès des centres de détention ou de rétention soit ouvert à la société civile et à la presse.
Elle a également appelé les parlementaires et les personnes dont l'accès est assuré à se mobiliser pour encourager l'évolution de la législation nationale et européenne dans ce domaine.
Pour étayer ses revendications, la Cimade, affirme qu'aujourd'hui en Europe, environ 600 000 personnes, y compris des enfants, sont détenues chaque année, le plus souvent sur simple décision administrative.
Cette détention, ou "rétention", peut durer jusqu'à 18 mois, dans l'attente d'une expulsion, au seul motif d'avoir enfreint les lois sur l'entrée et le séjour des étrangers des Etats membres de l'UE, relève cette Ong.
"Ce n'est pas seulement de leur liberté de mouvement que ces personnes sont privées, mais aussi, souvent, de l'accès à des conseils juridiques, à des soins, au droit de vivre avec leur famille", précise-t-elle.
Elle rappelle également que dans la plupart des pays européens, l'accès des journalistes et des membres de la société civile aux lieux d'enfermement des migrants "est extrêmement limité et encadré".
Elle affirme aussi que souvent, il est impossible de rencontrer ou même de parler aux détenus. En général, seuls les parlementaires "disposent d'un droit d'accès", avant d'ajouter que cette opacité est propice "aux dérives et à de multiples violations des droits".
L'accès à l'information est un "droit inaliénable des citoyens européens, défendu par l'ensemble des institutions européennes", fait valoir cette Ong qui cite l'article 11 de la Charte des Droits fondamentaux mentionnant "la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques".
"Même la directive +retour + du 16 décembre 2008, dénoncée par nombre d'organisations notamment pour ce qui concerne la durée de la rétention, prévoit que les organisations et instances nationales, internationales et non gouvernementales compétentes ont la possibilité de visiter les centres de rétention", ajoute-t-elle.
"Parce que, de plus en plus, la politique migratoire de l'UE +s'externalise +, incitant des Etats tiers à installer des camps de détention sur leur propre territoire pour empêcher les migrants de rejoindre l'Europe, l'ouverture et la transparence que nous réclamons pour les lieux d'enfermement doit aussi être la norme dans ces pays non européens", déclare cette Ong.
Source : Agence algérienne APS
Le racisme et la discrimination raciale sont en augmentation en Italie en 2011 par rapport à l'année précédente, ont constaté les enquêteurs de l'Office national italien contre la discrimination raciale (UNAR), dans un rapport présenté jeudi au parlement italien.
Les principales victimes d'actes de discrimination raciale sont les ressortissants des pays d'Europe de l'est et des Balkans ( 25%, contre 23,3% en 2010), des pays d'Afrique du nord ( 16,6% contre 21 % en 2010) et d'Amérique latine (13,8 contre 9,8 % en 2010), selon les enquêteurs.
"La discrimination s'exerce surtout, dans les médias et sur l'Internet, amplifiée par l'anonymat qui caractérise les réseaux sociaux", ont expliqué les enquêteurs.
En 2011, il a été observé une forte croissance d'enquêtes relatives à des actes de discrimination : de 766 enquêtes en 2010, on est passé à 1.000 en 2011, selon le rapport, pour qui le plus grand nombre d'actes de discrimination et de messages racistes a été enregistré dans la région du centre de l'Italie avec 32,3%, suivie de la région Nord-Ouest (27,5%) et le Nord-Est (25,9%).
Les actes de discrimination ont connu une "forte accélération" en milieu de travail, où le pourcentage de plaintes s'est établi à de 19,6%, contre 11, 3% en 2010, a révélé la même source, ajoutant que ces actes ont été en légère diminution dans les services publics , soit 16,7%.
Paradoxalement, "la plupart des personnes qui ont signalé des cas de discrimination sont de nationalité italienne", ont affirmé les enquêteurs, pour qui les hommes comptent parmi la plupart des victimes d'actes racistes.
L'UNAR a rappelé dans ce rapport que "l'Italie a récemment, fait l'objet d'une surveillance par l'ONU", suite aux événements survenus sur le territoire italien liés au racisme, avec une référence particulière à la tuerie de Florence du 13 décembre dernier, qui avait ciblé des immigrés sénégalais.
A cet égard, le rapport a insisté sur "la nécessité d'un saut qualitatif" à travers "l'adoption par le gouvernement d'un plan global visant à prévenir et à combattre le phénomène de la discrimination raciale''.
Des observateurs attribuent la hausse d'actes de discrimination en Italie, à la crise économique qui sévit dans le pays depuis des années, mais cette crise ne justifie pas à elle seule le phénomène puisque certains discours politiques liés à l'immigration et l'insécurité, y sont également, à l'origine.
Source : Agence algérienne APS
De plus en plus de femmes rejoignent les rangs des migrants pour soutenir leurs familles et améliorer leur situation économique, a indiqué l'organisation internationale pour les migrations, dans un communiqué rendu public à l'occasion de la Journée internationale de la femme.
"En tant que migrantes, elles se heurtent à des problèmes spécifiques, en particulier les femmes rurales qui sont cette année au centre des débats", a affirmé l'Organisation onusienne.
Dans ce cadre, elle a ajouté que "malgré l'autonomisation des femmes et une égalité des sexes de plus en plus manifeste, les femmes rurales, qui représentent environ un quart de la population mondiale, sont encore celles qui ont les plus faibles revenus, qui sont les moins instruites et qui disposent d'une influence politique et sociale moindre par rapport aux hommes ruraux ou aux populations urbaines".
A cet égard, l'OIM a appelé la communauté internationale à "promouvoir des processus de migration plus sûrs pour les femmes dans les zones rurales, notamment en matière de prévention de la traite des êtres humains et d'accès des femmes rurales à une bonne information sur les migrations, aux documents d'identité et de voyage ainsi qu'aux services de migration".
Elle a également, préconisé de "favoriser une meilleure réglementation de la migration des travailleuses domestiques et de celles qui s'occupent des enfants et personnes âgées dans les pays d'origine, et promouvoir des mécanismes de protection ainsi que des modalités de recrutement adéquats dans les pays de destination".
L'OIM a appelé en outre, à "fournir une aide humanitaire spécifique aux femmes rurales dans des situations d'urgence, notamment lors de catastrophes naturelles, et promouvoir la pleine participation de celles-ci aux stratégies communautaires d'adaptation au changement climatique et à la dégradation de l'environnement" et à "favoriser l'accès des travailleuses migrantes à des services médicaux et sociaux abordables".
08/03/2012
Source : Agence algérienne APS
Le quotidien "La libre Belgique" a consacré jeudi un spécial "regards de femmes sur l'immigration", en donnant la parole à des Marocaines et des Turques, les deux plus grandes communautés non-européennes présentes en Belgique, et plus particulièrement à Bruxelles.
"Cette immigration lie la Belgique à la Turquie et au Maroc depuis près de 50 ans, puisque c'est en 1964 qu'ont été signés les accords bilatéraux organisant la venue de travailleurs turcs et marocains dans notre pays", indique le journal.
"Pour +retracer+ ce pan de leur histoire, de notre histoire commune au fond, nous avons rencontré quatre générations de femmes d'origines turque et marocaine, de celles qui ont émigré dans les années 60 et 70 à celles qui sont nées ici", écrit la journaliste Stéphanie Bocart.
L'une de ces femmes, une Marocaine de 24 ans, nous a également accueillies tout au long des préparatifs et festivités de son mariage, ajoute-t-elle. Il s'agit de Btissam, qui a décidé de se marier en Belgique, selon les traditions de Tanger, sa ville natale, après avoir célébré l'été dernier ses fiançailles au Maroc.
Sous le titre "Comment être belge et préserver ses racines marocaines", la libre Belgique décrit les rites et le déroulement de la cérémonie de ce "mariage des Mille et une nuits".
Le journal a également dressé le parcours de Fatima, une Marocaine qui avait quitté Meknès à 19 ans, en 1969, pour venir travailler en Belgique, comme domestique. "Une tranche de vie chargée de souvenirs douloureux", écrit le journal.
Installée en Belgique depuis plus de 40 ans, Fatima est aujourd'hui un membre actif de l'Association "Dar el Ward".
Fondée en 1991 par 17 femmes d'origine marocaine, cette association organise des activités spécifiques pour les femmes (natation, ateliers de paroles, ....), avec une attention particulière pour les femmes de la première génération, mais aussi des activités "mixtes" (voyages culturels, camps de vacances,....).
Fatima confie s'être "toujours sentie marocaine" même si la Belgique est un pays qu'elle "aime beaucoup".
Aussi bien les femmes marocaines que turques ont été touchées par cette démarche et cette écoute, et ont accepté de partager, à cÂœur ouvert, leurs récits de vie. Elles se sont livrées, sans langue de bois, sur des thématiques aussi diverses et parfois intimes comme l'éducation des enfants, la discrimination à l'embauche, l'intégration, la ghettoïsation de certains quartiers, souligne le journal.
"Il ne s'agit, ici, ni de verser dans l'angélisme ni d'édulcorer la réalité car l'immigration et l'intégration sont des questions éminemment complexes. Mais il est aussi bon, parfois, de prendre le temps de poser un autre regard sur ces réalités, de dépasser les clichés, les préjugés, les stéréotypes", souligne le quotidien.
"En effet, il n'est presque pas un jour sans que la presse belge ne relaie des faits divers, des questions de société, des informations judiciaires, en relation avec une ou plusieurs personnes (d'origine) immigrée(s), le plus souvent de confession musulmane", relève la même source.
"Faute de temps, de moyens, de volonté parfois, la plupart des médias se bornent le plus souvent aux seuls faits et ne s'attellent que rarement à aborder les thématiques liées à l'immigration sous un angle historique, sociologique, socio-économique, et, surtout, tout simplement humain".
"Derrière le terme froid d'+étrangers+, il y a des centaines de milliers d'hommes et de femmes qui ne font pas l'actualité, mais qui ont un vécu, une histoire, une âme. Or, la peur de l'Autre naît de la méconnaissance, voire de la non-connaissance, de cet Autre", conclut la libre Belgique.
08/03/2012
Source : MAPF
Plusieurs organisations de la société civile marocaine en Espagne célèbrent la Journée internationale de la femme (8 mars) à travers l'organisation de rencontres dans différentes villes du pays.
Ces rencontres ont pour objectif de mettre en valeur le rô le de la femme migrante marocaine dans le pays d'accueil sur les plans économique, social, éducatif et culturel, ainsi que sa grande contribution à la préservation de l'identité marocaine des générations montantes de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.
Dans ce cadre, l'Association de femmes migrantes 8 mars pour la cohabitation et la diversité culturelle, basée à Grenade (Sud de l'Espagne), organise ce jeudi une table ronde sur le thème "la femme migrante : de l'absentéisme au protagonisme".
Cette rencontre, qui aura lieu au siège de la Fondation euro-arabe à Grenade, abordera diverses questions relatives à la femme migrante marocaine. Elle sera une occasion également de rendre publique la liste des bénéficiaires d'un programme pour l'obtention de permis de conduire destiné aux femmes migrantes marocaines, une initiative pionnière en Espagne.
Dans le même contexte, l'Association "Attawasoul Espagne" organise, ce même jour à Estepona (Sud) une rencontre, à l'occasion de la Journée internationale de la femme, sous le thème "la femme marocaine et les défis d'intégration en Espagne". Cette rencontre sera axée aussi sur la situation de la femme marocaine en Espagne et les progrès qu'elle a réalisé dans les différents domaines.
La ville de Castelldefels (Nord-est de l'Espagne) abritera ce jeudi, dans le même cadre, une rencontre à l'initiative de l'Association Ibn Batouta qui sera marquée par des ateliers auxquels prendront part plusieurs femmes marocaines habitant dans cette ville et sa région.
Une journée d'étude sous le thème "la femme marocaine et les défis d'intégration" sera organisée, vendredi à Barcelone (Nord-est de l'Espagne), à l'initiative de l'Association Voix de la Méditerranée pour l'entente et le dialogue et l'Association Ibn Batouta, en collaboration avec la Fédération des associations cultuelles d'origine marocaine en Catalogne.
Les participants à cette journée évoqueront plusieurs thématiques relatives, entre autres, à l'appui à la femme migrante marocaine, à son ouverture sur son environnement socioculturel et son absence de la scène politique et culturelle en Espagne, ainsi qu'à l'impact de la crise économique sur sa situation.
08/03/2012
Source : MAPF
Les acquis en matière politique et de droits civils et économiques réalisés par la femme marocaine ont été au centre d'une conférence donnée, jeudi à Mexico, à l'occasion de la Journée internationale de la femme.
M. Mustapha El Hor, membre de l'ambassade du Maroc à Mexico, a mis en exergue l'importante évolution décisive et progressive ayant marqué le statut de la femme marocaine au cours des dernières années.
Il a notamment souligné que la nouvelle loi fondamentale a érigé en principe constitutionnel l'égalité entre l'homme et la femme dans tous les domaines et a mis fin définitivement à toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.
Le diplomate marocain a aussi rappelé à la mise en place d'une autorité pour la parité entre homme et femme, revenant longuement sur les avancées audacieuses apportées par le Code de la famille à la faveur de son dernier amendement en 2004.
M. El Hor s'est, par ailleurs, attardé sur la représentation féminine au parlement et l'amendement de la loi de la nationalité qui permet désormais aux femmes marocaines de transmettre leur nationalité à leurs enfants issus d'un mariage mixte.
En dépit de ces acquis incontestables cumulés le long des dernières années, le combat des organisations de la société civile continue sur d'autres fronts, afin de mettre en Âœuvre les textes adoptés et contribuer au changement des mentalités, a conclu le diplomate marocain.
La conférence sur les acquis de la femme marocaine a été donnée en marge d'une exposition de photographies et de peintures de l'artiste mexicaine, Maria Rosa Olivos.
L'exposition, inaugurée par l'ambassadeur du Maroc au Mexique, M. Abderrahmane Leibek, dans un grand centre culturel au nord de la capitale mexicaine, est composée d'une vingtaine de toiles et de clichés représentant des paysages et des personnages du Maroc ''profond''.
La cérémonie, à laquelle a assisté un public nombreux, a été agrémentée par un concert de musique Raï animé par un jeune marocain résidant à Mexico, Cheb Abdel, et un show de danse orientale.
09/03/2012
Source : MAPF
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