samedi 18 janvier 2025 07:43

Les 05, 06 et 07 décembre prochain, la Diaspora Africaine se donne rendez-vous à Abidjan, pour une réflexion économique d’importance, en vue d’une participation plus active au développement et à l’émergence économique de l’Afrique.
Après le Séminaire de présentation des résultats de l’étude menée par la Banque Africaine de Développement (BAD), sur le thème : ‘’Réduire les coûts des transferts d’argent des migrants et optimiser leur impact sur le développement économique en Afrique’’ tenu à Paris en France, le 21 février 2012 ; et suite au premier sommet mondial de la diaspora africaine tenu le 25 mai 2012 à Johannesburg en Afrique du Sud, sous l’égide de l’Union Africaine (U.A), l’élite internationale de la diaspora africaine compte se retrouver à Abidjan les 05, 06, et 07 décembre prochain pour mener une réflexion économique avec des experts internationaux de référence en la matière, ainsi que des partenaires institutionnels au développement, en vue d’une implication plus active et plus présente de la diaspora africaine au développement et à l’émergence économique de l’Afrique.
Avec un poids économique et financier estimé à ce jour à 17 milliards de dollars américains par an, soit en moyenne 3,5% de la masse financière mondiale générée par l’ensemble des diasporas à travers le monde, pour une diaspora africaine à travers le monde, qui compte à ce jour plus de 20 millions de personnes, soit environ 2,5% de la population continentale, et 9,3% de la diaspora mondiale, les flux financiers de la diaspora africaine pourraient représenter désormais la troisième importante source de revenu pour le financement du développement économique et social en Afrique, aux côtés des deux principales sources traditionnelles de financement existantes jusque là, à savoir : l’Aide Publique au Développement (APD) qui ne cesse de se raréfier avec la congestion économique et financière internationale ; et les Investissements Directs Etrangers (IDE), qui ne s’intéressent eux jusque là à l’Afrique qu’à certains secteurs stratégiques prisés, et à fort potentiel de retour sur investissement, tels que : les mines, l’énergie, les télécoms, etc.

Afin de jeter les bases d’un mécanisme de capitalisation des énormes capacités de mobilisation économique, financière et humaine de la diaspora africaine à travers le monde, l’objectif principal visé par le premier grand rendez-vous international de la diaspora africaine, prévu à Abidjan en décembre prochain, portera notamment sur les points suivants :

•la mobilisation de l’épargne pour l’investissement financier productif et rentable en Afrique, au travers des “offres de services bancaires attrayantes et ciblant particulièrement le secteur de l’immobilier (segment d’appel de fonds intéressant fortement les membres de la diaspora africaine qui ambitionnent à priori, d’être tous, propriétaires immobiliers dans leurs différents pays d’origine ;

•les dispositifs d’accompagnement financiers et non financiers pour les membres de la diaspora africaine, porteurs de projets de création de très petites, petites ou moyennes Entreprises dans leurs pays d’origine.

A l’effet d’assurer un franc succès à cette importante rencontre internationale spécialisée à caractère économique et financier, et en vue de l’implication au plus haut sommet de l’Etat de Côte d’Ivoire, pays hôte de ladite rencontre, un Comité préparatoire indépendant, constitué d’experts volontaires, venant de tous horizons, est déjà à pied d’œuvre.

6/6/2012

Source : abidjan.net

Dans un monde où de plus en plus de personnes se déplacent, il est nécessaire d'intégrer les migrations et les migrants dans les efforts visant à concevoir un programme de développement durable, a indiqué mardi l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement.

"Avec plus de 214 millions de migrants internationaux et 740 millions de migrants internes dans le monde entier, les migrations sont une grande tendance du 21ème siècle et impliquent des conséquences sur les systèmes politiques, sociaux et économiques et des changements dans la composition des Etats nations", a souligné l'OIM dans un communiqué.

"Intégrer les migrations dans un nouveau programme de développement durable est essentiel pour s'assurer que les migrants transmettent leurs connaissances et compétences dans des domaines clés tels que la réduction de la pauvreté, l'accès à la santé et à l'éducation, l'environnement et l'égalité des sexes", a préconisé William Lacy Swing, Directeur général de l'OIM, cité dans le communiqué.

Les migrants jouent déjà "un rôle considérable" dans le développement "grâce au transfert de connaissances et de compétences, aux 400 milliards de dollars qu'ils rapatrient chez eux chaque année et parce qu'ils créent des réseaux, des entreprises et des investissements transnationaux qui sont essentiels au bien-être des sociétés", selon l'OIM.

"Si elles sont systématiquement intégrées dans les politiques de développement, les nombreuses et multiples contributions des migrants peuvent favoriser les stratégies durables de développement", a ajouté M. Swing.

"En outre, les migrations demeurent potentiellement une stratégie d'adaptation pour les populations touchées par la dégradation de l'environnement et les changements climatiques", a affirmé l'OIM, pour qui "les migrations, qu'elles soient internationales ou internes, peuvent réduire la pression exercée sur les ressources naturelles".

"Bien que certains Programmes d'action nationaux élaborés par les pays les moins avancés (PMA) en vue de s'adapter aux changements climatiques comportent certaines références aux migrations, beaucoup reste à faire pour renforcer le rôle des migrations à des fins d'adaptation", relève la même source.

5 juin 2012

Source : APS

Le président de la Chambre des députés italienne, Gianfranco Fini, a plaidé, une nouvelle fois, mercredi, pour la modification de la loi sur la citoyenneté en vigueur depuis 20 ans afin de "combler le retard culturel et politique" qui existe en la matière.

La modification de cette loi n'est pas une question de droite ou de gauche, mais tient à la dignité de la personne humaine et aux valeurs universelles qui ne peuvent être l'objet de propagande au quotidien à des fins électoralistes, a soutenu Fini lors d'une conférence tenue au siège de la chambre sous le thème "l'Italie, c'est également moi".

"Ce serait aller à l'encontre de l'histoire que de soutenir qu'on ne peut être Italien qu'en raison du nom ou de la couleur de la peau", a-t-il insisté, en considérant que la modification de cette loi constitue "un défi inéluctable" et "une nécessité objective".

Le responsable italien s'est déclaré convaincu de l'impératif de "combler le retard culturel et politique" qui existe en la matière après deux décennies au cours desquelles le phénomène de l'immigration a investi "divers contours".

Fini a mis en garde, au cas où ladite loi n'est pas modifiée, contre le risque que "rien ne soit fait pour éviter des phénomènes de discrimination", soulignant que "l'immigration, fait structurel dans la société italienne, doit être vécue, non seulement à travers l'évaluation de ses aspects négatifs, mais aussi comme une ressource, une opportunité".

"Après la faillite d'autres expériences ( ) il serait beau si, pour une fois, l'Italie pouvait constituer un modèle et indiquer une voie qui ne calquera pas celles qui ont démontré leurs limites, comme le multiculturalisme."

Le président de la Chambre des députés avait, à maintes reprises, plaidé pour l'octroi de la nationalité italienne aux enfants nés en Italie de parents immigrés.

"Celui qui est né en Italie, y a accompli un cycle d'études, devrait pouvoir devenir citoyen italien bien avant d'avoir atteint l'âge de 18 ans", avait notamment soutenu Fini, lors d'une conférence sur l'immigration organisée, fin janvier dernier, au siège de la Chambre.
Le responsable italien avait insisté, à cet égard, sur la nécessité d'adapter la législation italienne en la matière aux "nouvelles dynamiques sociales", estimant qu'il est de "première importance" d'accorder une attention particulière aux jeunes immigrés en permettant à ceux d'entre eux nés en Italie d'accéder à la citoyenneté italienne bien avant leurs 18 ans.

Pour Fini, l'objectif escompté est que la "condition juridique" du jeune immigré "corresponde au sentiment nourri par son cœur" et qu'il "ne passe pas les années décisives pour sa formation humaine et civile dans la condition d'un étranger, ou parfois, d'un marginal et de quelqu'un de différent".

Selon lui, "le passage de l'immigration à l'intégration est décisif pour l'avenir de l'Europe, aujourd'hui plus encore que la crise économique et financière est en train de mettre en péril la confiance et la cohésion sociale du continent".

La question de l'octroi de la nationalité italienne aux enfants nés en Italie de parents étrangers suscite un large débat dans la Péninsule depuis novembre dernier après que le président Giorgio Napolitano ait insisté sur "la nécessité de faciliter l'intégration" de cette population sur la base du "respect mutuel" et de la "reconnaissance de ses droits".

Plusieurs voix se sont élevées depuis au sein de la classe politique italienne pour exprimer leur appui à cette orientation alors que des formations d'extrême droite et le parti populiste et anti-immigrés, la Ligue du Nord, s'y sont farouchement opposés.

Selon de récentes statistiques, le nombre d'enfants issus de l'immigration nés en Italie s'élève à un demi-million, alors que ceux qui fréquentent les écoles se chiffrent à 700 mille.

L'Italie, dont la population est estimée à environ 60 millions d'habitants, compte plus de cinq millions d'étrangers, dont quelque 550 mille Marocains.

06 juin 2012

Source : MAP

L'Association Ribat Al-Fath pour le développement durable organise, du 13 au 17 juin en Italie, un festival culturel en partenariat avec l'Association festival italo-marocain à Tréviso.

Cette manifestation, qui prévoit une série d'activités touristiques, économiques et culturelles, qui se tiendra à Venise, Trévise et Vérone, vise à promouvoir l'image du Maroc nouveau, ses avancées et les possibilités qui s'offrent aux échanges économiques et culturels entre le Maroc et l'Italie.

Ce rendez-vous, qui sera marqué par la présence du ministre délégué chargé des MRE, Abdellatif Maazouz, et de l'ambassadeur du Maroc en Italie, Hassan Abouyoub, prévoit notamment une exposition marocaine au grand parc de la ville de Vérone, une conférence à la chambre de commerce de la Ville de Tréviso, un exposé sur la migration et une représentation de musique et de danse marocaines.

La rencontre ambitionne de jeter la lumière sur l'émergence d'une nouvelle classe d'immigrants marocains qui, tout en étant intégrés au tissu social du pays d'accueil, Âœuvrant pour le rapprochement entre le Maroc et l'Italie.

06 juin 2012

Source : MAP

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, M. Abdellatif Maâzouz, a rencontré, mercredi à Douala, des membres de la communauté marocaine résidant au Cameroun pour présenter les grandes lignes de l'action du gouvernement au profit des Marocains résidant à l'étranger (MRE).

Il a rappelé que les stratégies et actions menées par le gouvernement en faveur des MRE sont inspirées des Hautes orientations et directives de SM le Roi Mohammed VI qui leur accorde un intérêt particulier.

Les principaux axes de la politique du gouvernement en la matière, a-t-il expliqué, reposent sur les volets social, identitaire et culturel, les services, la participation au développement du Maroc et la nouvelle organisation du Ministère.

M. Maâzouz, qui a reçu les ressortissants marocains en marge des journées économiques et commerciales qui se tiennent du 6 au 7 juin à Douala, à l'initiative de Maroc Export, a tenu également à les informer de toutes les évolutions que connaît le Maroc dans différents domaines politique, économique et social, tout en les invitant à mobiliser leur compétence et leurs ressources pour contribuer au développement de leur pays.

Cette rencontre a été une occasion pour cette communauté de faire part de toutes ses préoccupations liées essentiellement à l'éducation, à la santé et au transport.

Certains membres de cette communauté, qui ont pris la parole à cette occasion, ont souligné que cette rencontre a constitué une opportunité pour les Marocains du Cameroun de se connaître et d'exposer ouvertement les problèmes auxquels ils font face dans leur pays d'accueil.

Ils ont décidé, lors de cette rencontre, qui s'est déroulée en présence de l'ambassadeur du Maroc au Cameroun, M. Lahcen Sail, de se regrouper en association pour maintenir le contact et discuter de leurs préoccupations.

6 juin 201

Source : MAP

"Nous appelons le gouvernement belge à prendre toutes les mesures nécessaires afin de condamner cet appel à la délation".

Les organisations anti-racistes européennes ont appelé mercredi le gouvernement belge à condamner la proposition d'un parti d'extrême droite d'accorder une prime de 250 euros à quiconque dénoncerait à la police une femme portant la burqa.

Le parti Vlaams Belang qui avait déjà appelé à dénoncer les immigrés clandestins, a fait cette proposition alors que le débat sur la burqa a été relancé par l'interpellation houleuse d'une musulmane portant le voile intégral la semaine dernière.

"Nous appelons le gouvernement belge à prendre toutes les mesures nécessaires afin de condamner cet appel à la délation", qui "est en violation flagrante des lois belge et européenne interdisant l'incitation à la haine et les discriminations", a déclaré Chibo Onyeji, président du Réseau européen contre le racisme (Enar), qui représente plus de 700 ONG en Europe.

Cette initiative, portée par le chef du Vlaams Belang Filip Dewinter, "réaffirme le caractère raciste et xénophobe de ce parti", a-t-il ajouté. M. Dewinter a proposé la prime à la suite des incidents ayant éclaté à Molenbeek, une commune de Bruxelles, pour protester contre l'arrestation d'une Belge qui refusait de retirer son niqab.

Le port du niqab ou de la burqa sur la voie publique est passible d'une amende de 150 euros en Belgique.

Ces troubles ont relancé le débat politique sur l'intégration dans l'agglomération bruxelloise à quelques mois des élections communales prévues en octobre en Belgique.

La ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet a demandé une enquête approfondie sur les faits ayant déclenché les incidents et annoncé des changements législatifs pour mieux contrôler les groupuscules islamistes radicaux, comme Sharia4Belgium, accusé d'avoir attisé les tensions.

06/06/2012

Source : Lalibre.be/Belga

L'idéal de tolérance revendiqué jadis par Israël est-il en train de voler en éclats, sacrifié sur l'autel de considérations politico-religieuses ? La question se pose avec acuité depuis que l'Etat juif, confronté à un afflux massif de clandestins sur son sol, a entrepris de verrouiller son discours et, partant, sa politique d'intégration. Avec les immigrés illégaux, le ressort de la confiance était déjà fragile, miné par les tenants d'une imperméabilité renforcée des frontières. Il paraît désormais, sinon rompu, du moins sérieusement distendu.

Au sein même de la population, l'indulgence le cède à une inquiétude mâtinée d'exaspération et de colère. A Tel-Aviv, mercredi 23 mai, une vaste manifestation, dans le quartier défavorisé de Hatikva, a rassemblé près d'un millier de personnes, excédées par une "cohabitation" devenue, selon elles, intenable. Aux slogans teintés de racisme - "Les Noirs dehors !", "Les Soudanais au Soudan !" - a rapidement succédé une violence débridée aux allures de "chasse au faciès", qui a pris de court les forces de police.

Plusieurs commerces tenus par des Africains ont ainsi été vandalisés, des vitres de voitures, brisées, des poubelles, incendiées, et des immigrés, pris physiquement à partie par des groupes de jeunes nationalistes chauffés à blanc par la rhétorique incendiaire de quelques députés du Likoud (le parti de droite du premier ministre Benyamin Nétanyahou) venus participer au défilé. Parmi eux, Miri Regev, ex-porte-parole de l'armée, et Danny Danon ont rivalisé d'anathèmes, la première fustigeant "un cancer [qui prolifère] dans notre société", le second "un Etat ennemi composé d'infiltrés".

Cet accès de fièvre, qui n'a pas fait de blessés graves (seules dix-sept personnes ont été arrêtées), témoigne des lignes de faille qui parcourent aujourd'hui une société profondément troublée dans ses repères et son identité. D'après les chiffres officiels, 62 000 clandestins auraient pénétré en Israël depuis 2006, pour l'essentiel en provenance du Soudan et d'Erythrée, via le Sinaï. Loin de ralentir, la cadence reste soutenue : au cours de la seule première quinzaine de mai, plus de 1 400 personnes auraient franchi la frontière avec l'Egypte, rapporte Sabine Haddad, porte-parole du ministère de l'intérieur.

MENACE IDENTITAIRE

Capitale économique du pays, Tel-Aviv est particulièrement concernée par le phénomène. Selon le maire, Ron Huldai, les immigrés illégaux, massés dans les quartiers impécunieux du sud de la ville (notamment celui de Shapira), représenteraient près de 15 % de ses quelque 402 000 habitants. Une situation que la population a de plus en plus de mal à gérer au quotidien car beaucoup campent dans la rue et les espaces publics. "Le paradoxe est que Tel-Aviv est une ville très riche. Or, les demandeurs d'asile sont exclusivement cantonnés dans les zones pauvres. Cela, fatalement, crée des tensions. D'autant que certains d'entre eux, par désespoir, se mettent à boire et deviennent incontrôlables", explique Myriam Darmoni-Charbit, présidente de Hotline for Migrant Workers, un centre d'assistance pour les étrangers en Israël.

Des cas de viols et d'agressions récemment attribués à de jeunes Africains sur des adolescentes israéliennes ont ajouté au sentiment d'insécurité collective qui prédomine, surtout chez les plus âgés. "La plupart des résidents de ces quartiers se trouvent au bas de l'échelle sociale, se montrent très peu tolérants à l'égard de l'étranger et sont plutôt enclins à voter à droite, voire à l'extrême droite", précise Samy Cohen, directeur de recherche au CERI-Sciences Po.

Face à cette atmosphère délétère qui, au fil des semaines, se mue en psychose, la classe politique apparaît divisée. Condamnant les membres du Likoud qui ont participé à la marche de protestation de Tel-Aviv, le président de la Knesset (Parlement), Reuven Rivlin, a appelé à contenir la colère populaire et à mettre en œuvre des solutions concrètes plutôt que d'attiser les flammes de la discorde raciale. A l'inverse, le ministre de l'intérieur, Eli Yishai, connu pour ses saillies sans concession à l'égard des clandestins, a prôné la manière forte : "Il faut placer ces illégaux dans des centres de détention, puis les renvoyer chez eux, car ils viennent prendre le travail des Israéliens et il faut protéger le caractère juif de l'Etat d'Israël", a-t-il clamé. Une façon de sous-entendre que ceux qui arrivent en Israël par des moyens détournés sont essentiellement des migrants économiques en quête d'un emploi, et non des réfugiés fuyant des régimes autocratiques. Bien peu, d'ailleurs, accèdent à ce statut.

Dans son combat contre ceux qu'il accuse de "tuer le rêve sioniste", le chef du parti ultraorthodoxe séfarade Shass n'est pas isolé. Il peut compter sur le soutien d'autres parlementaires qui partagent ses vues, à l'instar de Yariv Levin (Likoud) et de Michael Ben Ari, issu d'Ichoud Leumi ("union nationale", parti nationaliste d'extrême droite). Aux yeux de ces responsables politiques, l'immigration illégale est clairement assimilable à une menace identitaire qu'il convient de juguler sans tarder. Et cela alors qu'elle ne représenterait qu'à peine 1 % de la population totale, estimée à 7,88 millions d'habitants.

"HISTOIRES PERSONNELLES DRAMATIQUES"

Pris entre deux feux, le premier ministre Benyamin Nétanyahou, qui a dit "comprendre la douleur des résidents du sud de Tel-Aviv", s'est efforcé de faire bonne mesure. Tout en mettant en garde contre un nombre trop élevé d'étrangers, "ce qui inonderait Israël et, dans une très large mesure, annihilerait son image d'Etat juif et démocratique", il a promis de "résoudre le problème de l'infiltration d'une manière responsable". Honorera-t-il cet engagement ? Mme Darmoni-Charbit ne cache pas son scepticisme. "Cela fait trois ans que, pratiquement toutes les semaines, nous alertons la Knesset sur ce qui se passe. Pourtant, jusqu'ici, rien n'a été fait", regrette-t-elle, fustigeant l'attitude velléitaire du gouvernement. "Il va y avoir une pression grandissante de la population pour que le gouvernement agisse. Surtout que, dans la foulée des événements de la semaine dernière, les maires de six grandes villes - Tel-Aviv, Ashdod, Ashkelon, Bnei Brak, Eilat et Petah Tikva - ont signé une pétition pour demander que les immigrés illégaux soient expulsés ou mis dans des camps", pronostique de son côté M. Cohen.

Dans son rapport annuel sur les droits de l'homme, publié jeudi 24 mai, le département d'Etat américain a déploré la façon "inadéquate" dont Israël traitait les demandeurs d'asile africains. Une réprobation sans conséquences, mais d'autant plus paradoxale que le pays est partie à la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés. En cause également, l'usage du terme "infiltré", connoté négativement, tout comme la relation de cause à effet - pointée à l'envi par certains représentants de l'Etat - entre immigration illégale et maladie, terrorisme ou délinquance. Pourtant, selon les données fournies par la police à la Knesset, le taux de criminalité dans l'ensemble de la population israélienne était de 4,99 % en 2010, soit plus de deux fois supérieur à celui constaté parmi les Africains vivant dans le pays (2,04 %).

Conscient que la porosité du Sinaï favorise la venue de clandestins - lesquels sont souvent exploités sans compassion par des passeurs bédouins qui peuvent leur réclamer entre 350 et 7 000 dollars (entre 280 et 5 600 euros) selon leur nationalité -, le gouvernement israélien a entrepris d'accélérer l'installation d'une barrière de sécurité de 240 kilomètres à la frontière avec l'Egypte. L'ouvrage devrait être achevé à la fin de l'année. Parallèlement, un centre de détention est en cours de construction dans le désert du Néguev - le plus grand du monde, capable d'accueillir à terme jusqu'à 11 000 immigrés illégaux.

Il est toutefois peu probable de voir le flot de clandestins se tarir à brève échéance car Israël est l'un des rares Etats développés accessibles par voie terrestre. Ce qui, prophétise Myriam Darmoni-Charbit, ne peut qu'aboutir à une aggravation de la situation. Et de conclure, amère : "Auparavant, à l'association, nous recevions entre 30 et 40 personnes par jour. Aujourd'hui, il nous arrive parfois d'en accueillir 150, des Erythréens et des Darfouris en majorité, avec des histoires personnelles souvent dramatiques. Des personnes qui vivent tenaillées par la peur : celle d'être molestées."

31/5/2012, Aymeric Janier

Source : Le Monde

Discret, mais présent sur tous les continents, le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) prend en charge, depuis 1951 , les millions de réfugiés, apatrides et déplacés que causent les guerres ou les catastrophes naturelles. En 2011 , ce sont la situation en Libye et les tensions dans la Corne de l'Afrique, avec leurs cortèges de populations . Le Monde diplomatique y a consacré un dossier…Consulter

Séminaire international ce jeudi 7 juin à la BNRM – Rabat : « Les Marocain-e-s en Espagne et en Italie : Les défis de la crise ».

En voyage aux côtés de Maroc Export pour la 6e Caravane de l'organisme public, Abdellatif Maâzouz, Ministre délégué chargé des MRE, a affirmé que le Maroc avait dépensé l'année dernière 24 MDH pour le rapatriement des MRE décédés à l'étranger...Suite

Une nouvelle circulaire sur "l'accès au marché du travail des diplômés étrangers", publiée mardi, confirme l'abrogation de la très controversée circulaire Guéant, et assouplit légèrement les règles de leur séjour en France à la fin de leurs études.

La circulaire, qui a été rédigée à l'issue d'une collaboration entre les ministères de l'Intérieur, du Travail, et celui de l'Enseignement supérieur et de la recherche, abroge la circulaire Guéant du 31 mai 2011 et la circulaire complémentaire du 12 janvier 2012, "conformément aux engagements du Président de la République", selon la nouvelle circulaire adressée aux préfets.
Il est notamment demandé aux préfets de "réexaminer prioritairement les dossiers déposés depuis le 1er juin 2011" et de "délivrer aux intéressés une autorisation provisoire de séjour de six mois, non renouvelable, avec autorisation de travail, ou, pour ceux qui ont une promesse d'embauche, un récépissé avec autorisation de travail durant l'instruction de leur dossier".

Après la publication de la circulaire Guéant, du nom de l'ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant, de nombreux diplômés étrangers, dont certains très qualifiés, qui avaient été recrutés dans des entreprises françaises, n'avaient pas pu obtenir un changement de statut d'étudiant à salarié.

Les employeurs avaient dû renoncer à les embaucher et plusieurs étudiants s'étaient retrouvés en situation irrégulière, sous la menace d'une reconduite à la frontière.

Durant la campagne présidentielle ce texte avait été critiqué par l'équipe du candidat socialiste François Hollande, élu président le 6 mai.

Le nouveau texte est le fruit d'une concertation avec les organisations étudiantes, la Conférence des grandes écoles et la Conférence des présidents d'université.

05 juin 2012

Source : AFP

La 4-ème édition du Festival culturel marocain de Toulouse (sud de la France) se tiendra du 29 juin au 1er juillet sous le signe: le "Patrimoine du Sahara entre arts et traditions", a-t-on appris auprès des organisateurs.

La manifestation, qui avait mis la région de l'Oriental à l'honneur l'année dernière, a su s'imposer comme "un évènement culturel toulousain par excellence", destiné à mettre en lumière la richesse du patrimoine marocain, assure le comité du pilotage du festival.

Cet événement vient d'ailleurs d'être distingué au niveau local du premier Prix dans la catégorie des festivals de Toulouse et région, précisent les membres du comité constitué de diverses associations en coordination avec le Consulat général du Maroc à Toulouse et en partenariat avec la Mairie de la ville, le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger et l'Agence de développement des provinces du Sud.

"Ce festival est un grand rendez-vous de culture authentique, un immense moment de plaisir, de partage et d'amitié. Les trois jours se voudront un voyage au coeur d'une civilisation riche et ouverte sur le monde", affirme le Consul général du Maroc à Toulouse, M. Abdellah Bidoud, dans un communiqué.

Pour cette édition, le festival promet de très riches ateliers, naviguant entre conférences, ouvrages autour du Sahara, mémoire, contes pour enfants, artisanat, mariages et traditions vestimentaires et culinaires, musique, calligraphie et langue arabe, arts plastiques, ainsi que plein d'autres surprises qui attendent les festivaliers.

Plus de quarante associations participeront au festival dans le cadre de l'oasis des associations. Cet espace dédié au tissu associatif local actif dans les domaines culturel, pédagogique, humanitaire, écologique et de développement durable, de prévention et de soutien aux personnes en situation vulnérable, se veut une "expression de l'élan de solidarité et d'amitié entre les peuples français et marocain".

L'année dernière, le festival a attiré sur trois jours quelque 70.000 visiteurs venus de Toulouse et de sa région.(MAP).

06 juin 2012

Source : MAP

Les forums "Careers in Morocco" et l'association "Maroc entrepreneurs" ont signé, le 31 mai à Paris, un partenariat stratégique visant à promouvoir la création d'entreprise au Maroc auprès des compétences marocaines en France et en Europe.

Le partenariat, d'une durée de trois ans, portera sur "la mise en place de plusieurs actions afin de combiner les ressources, les synergies et les compétences pour promouvoir la culture entrepreneuriale au Maroc auprès des porteurs de projets", parmi les étudiants, les diplômés et les professionnels marocains résidant en France et en Europe, indique un communiqué de "Careers in Morocco".

Les forums "Careers in Morocco" sont des événements organisés à Paris, Montréal et Londres dédiés aux compétences marocaines du monde. Ils se veulent une plate-forme de rapprochement du milieu professionnel, des acteurs économiques et des compétences marocaines du monde.

"Maroc entrepreneurs" est une association à but non lucratif, qui ambitionne de contribuer au développement économique du Maroc à travers trois principaux leviers: encourager les Marocains résidant à l'étranger (MRE) et les personnes fortement attachées au Maroc à créer leur entreprise au Royaume, faire découvrir l'univers de la création d'entreprise et l'actualité socioéconomique du pays et établir une synergie entre les entreprises basées au Maroc et les compétences marocaines vivant à l'étranger.

05 juin 2012

Source : MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise, le 7 juin à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc à Rabat, un séminaire sur " les Marocains en Espagne et en Italie: les défis de la crise".

Cette rencontre se propose de dresser un bilan des conséquences sociales et économiques de la crise financière globale sur les migrants et d'élaborer une vision concertée sur les éventuels mécanismes et stratégies à adopter, indique mardi un communiqué du CCME.

Les Marocains constituent l'une des communautés étrangères les plus importantes en Espagne et en Italie, avec respectivement plus de 800.000 et 600.000 personnes, selon la même source qui relève que le taux de chômage des Marocains (50,7 pc) en Espagne est le plus élevé.

En Italie où la communauté marocaine a été également fortement touchée par la crise économique, le taux d'activité chez les hommes est passé de 79,3 pc en 2008 à 75,2 en 2009, tandis que pour les femmes ce taux est passé de 27,8 pc en 2008 à 23,7 pc en 2009, précise le communiqué.

05 juin 2012

Source : MAP

L'opération d'accueil des Marocains résidant à l'étranger "Marhaba 2012" a été lancée, mardi, au port de Tanger-Med où plusieurs mesures ont été prises pour assurer la fluidité du trafic des passagers et des véhicules dans des conditions de confort et de sécurité.

Les autorités portuaires du port Tanger-Med, en coordination avec la Fondation Mohammed V pour la solidarité, la Direction générale de la sûreté nationale et l'Administration des douanes, ont ainsi pris des mesures exceptionnelles, notamment le renforcement des ressources humaines et l'aménagement des espaces, pour accueillir dans de bonnes conditions les MRE.

Les lignes régulières de transport maritime entre les ports Tanger-Med et Algésiras assurent quotidiennement 35 voyages aller-retour grâce à 12 ferries, dont 4 rapides, appartenant à 4 sociétés opérant dans le transport maritime.

Quatre ferries, d'une grande capacité d'accueil, assurent des liaisons maritimes de longue portée entre le port Tanger-Med et les ports de Barcelone (Espagne), Sète (France), Genova et Livorno (Italie). Ces bateaux devraient effectuer environ 3000 dessertes cet été, assurant au port de Tanger Med Passagers une cadence soutenue de transport des voyageurs via le détroit de Gibraltar.

Ces dispositions ont été prises en étroite coordination avec le Fondation Mohammed V pour la solidarité et de concert avec la Direction générale de la sûreté nationale et l'administration des douanes, a déclaré à la MAP le directeur d'exploitation du port, Driss Aarab.

En vue d'assurer le traitement du trafic des passagers dans les meilleures conditions de fluidité, de confort et de sécurité, le terminal 3 relatif à l'organisation des voitures et la vente des billets a été réaménagé (mobilisant 15 millions de DH), et le système de signalisation du port développé, a-t-il ajouté.

Sur le plan des structures d'accueil, une zone d'accès et d'inspection frontalière pour les trafics a été aménagée sur une superficie de 6 ha, comportant des Centres d'enregistrement et de contrôle des passagers à véhicule à un rythme de1000 voitures/ heure ainsi qu'une gare maritime pour les piétons étendue sur une surface de 4500 mètres carré.
05 juin 2012

Source : MAP

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Saad Dine El Otmani a rencontré, mardi à Montréal, les représentants des associations marocaines, des étudiants et autres membres de la communauté marocaine au Canada.

Lors de cette rencontre, rehaussée par la présence de l'Ambassadeur du Maroc au Canada, Nouzha Chekrouni, et du consul général du Royaume à Montréal, Zoubair Hakam, les échanges ont porté sur les différentes préoccupations des Marocains du Canada dans les domaines social, culturel et de l'enseignement.

Après avoir souligné que le Maroc accorde une grande importance à la situation de ses ressortissants partout dans le monde, M. El Otmani a mis en exergue leur contribution à la connaissance de leur pays sur les plans politique, économique et culturel, et la défense de ses causes sacrées.

Le ministre a ajouté que le gouvernement marocain, en collaboration avec les autorités canadiennes, se penche constamment sur la résolution des problèmes que pourraient rencontrer les membres de la diaspora marocaine et les étudiants marocains au cours de leurs études au Canada, s'agissant des conditions de séjour, des bourses ou de l'équivalence des diplômes, en vertu des accords et conventions signés entre le Maroc et le Canada dans ce domaine.

M. El Otmani a saisi l'occasion pour rappeler les réformes démocratiques et politiques au Maroc et les perspectives de coopération avec Ottawa, se félicitant de sa visite officielle de deux jours au Canada, qui coïncide avec la célébration du cinquantenaire de l'établissement des relations diplomatiques avec ce pays.

Il a aussi tenu à expliquer au public présent la vision du Maroc et sa décision de retirer sa confiance à Christopher Ross, envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, ainsi que le projet d'autonomie pour le Sahara, qualifié de "sérieux" et "crédible" par la communauté internationale.

En matière économique, le ministre a relevé que le Canada et le Maroc ont des échanges commerciaux "relativement modestes". Le bilan de la coopération économique et des échanges commerciaux demeure "faible et en deçà de la volonté politique exprimée par les deux pays", a-t-il ajouté.

En 2011, les échanges bilatéraux de marchandises ont atteint 418,9 millions de dollars, contre près de 328 millions de dollars en 2010, 513,4 millions de dollars en 2009 et 452 millions de dollars en 2008.

"Les relations économiques sont en deçà des relations politiques", a dit le ministre, rappelant les négociations en cours pour la conclusion d'un accord de libre-échange (ALE) avec le Canada.

Deux rounds de négociations de l'ALE ont été tenus, le premier en octobre 2011 à Ottawa et le deuxième en mars 2012, à Rabat. Le troisième round de négociations est prévu le mois courant à Ottawa, rappelle-t-on.

Lors de cette rencontre, qui s'est déroulée à "Dar Al-Maghrib à Montréal, le ministre a invité les membres de la communauté marocaine au Canada à intensifier l'organisation des activités à caractère social et culturel pour faire connaitre davantage le Maroc auprès des canadiens.

M. El Otmani a aussi rappelé ses différentes rencontres, lundi à Ottawa, avec le ministre canadien des Affaires étrangères, John Baird, le président du Sénat, Noel A. Kinsella, et le Secrétaire parlementaire du ministre du Commerce international, Gerald Keddy. Le ministre a ainsi qualifié sa visite à Ottawa de "très importante" et "très positive".

Après avoir exposé leurs doléances au ministre, les intervenants ont souhaité davantage de communications et de concertations avec les institutions représentatives et les autorités marocaines en vue de renforcer leur contribution au rayonnement et à la dynamique de développement de leur pays d'origine.

5 juin 2012

Source : MAP

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