samedi 6 juillet 2024 16:12

Deux films marocains "Destinés croisés" et "La Mosquée" de leurs réalisateurs respectifs Driss Chouika et Daoud Oulad Sayed seront projetés dans le cadre de la participation du Maroc à la 14-ème édition du Festival International du film francophone de Toronto "Cinéfranco".

"Le film marocain se distingue dans le riche panorama que représente le cinéma francophone par la variété des thématiques dont il traite et qui reflètent le dynamisme de la société marocaine", a indiqué vendredi Mme Nouzha Chekrouni, Ambassadeur du Maroc au Canada, lors de la cérémonie inaugurale de ce festival qui se tient du 25 mars au 3 avril, à Toronto.

Soulignant que "le cinéma est un facteur facilitateur de l'interculturalité", Mme Chekrouni a estimé que "le cinéma marocain se porte bien grâce au talent de nos jeunes réalisateurs et à la beauté naturelle du Maroc".

La diplomate a rappelé à cet égard le succès du festival international du film de Marrakech, devenu un rendez-vous incontournable des professionnels du cinéma à l'échelle internationale.

Cette année, le festival international du film francophone de Toronto propose 34 films et documentaires du Canada, de la France, du Maroc, de la Suisse, du Luxembourg et de la Belgique.

26/03/11

Source : MAP

La 3éme édition du Printemps culturel nord africain de Montréal a ouvert ses portes, jeudi soir, avec au menu du programme littérature, arts visuels et musique du Maghreb.

Organisé en partenariat avec la librairie Olivieri et l'espace du livre Francophone, le volet littérature de cette manifestation mettra cette année le Maroc à l'honneur, avec la contribution de l'écrivain Rachid Benzine, Leila Chaouni (éditions Le Fennec) et Nadia Essalmi (éditions Yomad), outre l'exposition de la collection du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).
En collaboration avec le Conseil, ces invités animeront diverses conférences-débats et participeront à différentes rencontres avec les gens du livre montréalais.

Rencontres, signatures d'ouvrages, animations autour de la littérature jeune, lectures et contes sont aussi prévus au programme de ce 3-ème Printemps culturel qui se poursuivra jusqu'au 10 avril.

Autre moment fort de cet évènement, des débats à la librairie Olivieri et à l'Université de Montréal en hommage à Mohamed Arkoun ainsi que sur les évolutions en cours au Maghreb avec l'écrivain Benzine.

L'inauguration de ce 3ème Printemps culturel a été marquée par une exposition réunissant les oeuvres de plusieurs artistes algériens à la mémoire de M'hamed Issiakhem (1928-1985).

"Ces artistes ont ainsi voulu rendre hommage à ce peintre exceptionnel à travers des oeuvres variées qui feront écho tant à sa vie mouvementée qu'à son inestimable production artistique", a déclaré à la MAP le peintre Hassane Amraoui qui a pris part à cette exposition avec des oeuvres de ses "cris du coeur", comme il les définit.

Le vernissage de cette exposition collective s'est déroulé en présence notamment des représentants du CCME, du Consulat du Maroc à Montréal, de journalistes et de personnalités du monde de l'art.

28/3/2011

Source : MAP

Plus de quarante ressortissants marocains établis au Japon vont quitter, lundi soir, l'Archipel dans le cadre de l'opération de rapatriement prise en charge par les autorités marocaines, a annoncé l'ambassade du Royaume du Maroc au Japon.

Un avion de la compagnie aérienne "'Ettihad Airways" quittera l'aéroport International de Narita à Tokyo, lundi à 20h50, à destination du Maroc avec une quarantaine de Marocains à bord", a précisé l'ambassade dans un communiqué parvenu à la MAP.

L'arrivée de ce vol est prévue mardi à 18h40 à l'aéroport international Mohammed V de Casablanca, a ajouté la même source.

Du 19 au 23 mars, deux groupes de Marocains ayant choisi de rejoindre le Royaume dans le cadre de cette opération ont été rapatriés également par voie aérienne.

Initiée sur Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI par le ministère des Affaires étrangères et de la coopération, en étroite coordination avec le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, cette opération a été ouverte aux ressortissants marocains après que l'ambassade du Royaume du Maroc à Tokyo ait pris toutes les mesures nécessaires afin de faciliter le déplacement des ressortissants marocains des régions les plus touchées par le séisme vers d'autres villes plus sûres.

A cet égard, tous les ressortissants marocains au Japon ont exprimé leur plus vive reconnaissance et leur profonde gratitude pour la haute sollicitude et la bienveillance dont SM le Roi Mohammed VI a bien voulu les entourer.

L'ambassade du Maroc à Tokyo a rappelé que tous les membres de la communauté marocaine (600 personnes) établis au Japon sont sains et saufs, après le violent séisme et le tsunami dévastateur qui ont frappé le 11 mars dernier le nord-est du Japon.

Après cette double catastrophe naturelle, l'ambassade avait mis en place une cellule de crise opérant 24 sur 24 afin de s'enquérir de la situation des ressortissants marocains et de leur transmettre les consignes des autorités japonaises relatives à cette catastrophe naturelle et à la situation nucléaire dans le pays.

28/03/11

Source : MAP

Le nombre de demandeurs d'asile dans les pays riches a baissé en 201O, notamment dans le sud de l'Europe où le nombre d'arrivées de candidats à l'asile en provenance d'Afrique et d'Asie a diminué d'un tiers, a annoncé lundi le Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR).

Selon les derniers chiffes du HCR, 358.800 personnes ont déposé une demande d'asile dans 44 pays industrialisés en 2010, soit 5% de moins qu'en 2008 et 2009 et plus de 40% de moins qu'il y a dix ans.

"La dynamique globale de l'asile est en train de changer. Le nombre de demandes d'asile dans les pays industrialisés est beaucoup plus bas qu'il y a dix ans tandis que les niveaux augmentent d'une année sur l'autre dans un tout petit nombre de pays", a déclaré Antonio Guterres, Haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés.

"Nous devons étudier les causes profondes pour déterminer si ce déclin est dû à la diminution des facteurs de départ dans les régions d'origine ou aux contrôles migratoires plus stricts dans les pays d'asile", a-t-il ajouté.

Le nombre de demandes d'asile a accusé une baisse de 33% en 2010 dans huit pays riverains de la Méditerranée : Albanie, Chypre, Grèce, Italie, Malte, Portugal, Espagne et Turquie. Les demandes ont accusé une baisse de 94% à Malte, 53% en Italie, 36% en Grèce, des pays qui ont mis en vigueur ces dernières années des mesures pour juguler l'afflux par la mer d'immigrants en provenance d'Afrique et du Proche-Orient.

Parallèlement, les demandes ont augmenté en Allemagne (49%), en Suède (32%), au Danemark (30%). L'Australie et la Nouvelle-Zélande ont fait face à une augmentation de 31%, soit un total de 8.600 demandes pour ces deux pays.

Les Etats-Unis restent la destination la plus convoitée, avec 55.500 demandeurs d'asile en 2010, dont un tiers en provenance de Chine, soit 6.500 de plus que l'année précédente. Les Mexicains viennent en deuxième position après les Chinois.

La France figure à la deuxième place avec 47.800 demandeurs d'asile, soit une augmentation de 13%. Les demandeurs viennent principalement de Géorgie, du Bangladesh et d'Haïti.

L'Allemagne est en troisième position, avec 41.300 candidats, principalement en provenance des Balkans.

28/3/2011

Source : AFP/L’Express

L'écrivain-peintre marocain Mahi Binebine, qui était présent à Bruxelles du 25 au 27 Mars dans le cadre du festival international de littérature, a raconté à sa manière le Maroc.

(Par Shéhérazade Alaoui)

L'évènement organisé conjointement par la Maison internationale de la Littérature "Passa Porta" et la Maison des cultures maroco-flamande "Daarkom" a permis à plus d'une vingtaine d'écrivains de plusieurs pays d'interpeller l'Europe dans une lettre qu'ils ont écrite puis lue devant un parterre d'intellectuels pluridisciplinaires.

C'est autour de deux rencontres que le peintre-écrivain a attiré l'assistance attentive. La première dans sa lettre de fiction pour soulever la question des visas et le désir inassouvi des jeunes marocains vers un ailleurs peut être meilleur, la seconde une table ronde aux côtés de l'auteur néerlandais d'origine marocaine Abdelkader Ben Ali.

Les deux auteurs ont évoqué l'écriture dans son ensemble mais aussi le rapport avec la famille. Mahi Binebine s'est quant à lui arrêté un instant sur son exil volontaire de 23 ans entre Paris et New York et son retour en 2002 au Maroc, "un pays d'ouverture où tant de choses extraordinaires se sont réalisées en l'espace d'une dizaine d'années et où je suis heureux de vivre".

Dans un entretien à la Map, l'écrivain autrefois rebelle, assagi aujourd'hui, s'explique, à travers la lettre lue à l'Europe et trois de ses romans "Cannibales", "les étoiles de Sidi Moumen" et "Terre d'ombre brûlée".

Ecrire une lettre à l'Europe demandée par les organisateurs, j'ai préféré lire la fiction de ce jeune garçon qui rêve de partir mais à qui on a toujours refusé un visa. Faute de mieux il se trouve un travail devant le consulat en faisant là quotidiennement la queue pour vendre la place aux autres. J'avais pour but de toucher l'auditoire en montrant que l'Europe est aujourd'hui telle "une vieille dame fermée.".

Si peindre est un plaisir charnel où l'artiste se donne avec tant d'aisance en touchant la matière, écrire est "une vraie souffrance". Selon lui,

l'écriture est un travail laborieux où hanté par le souci de ne pas ennuyer son lecteur il tente de trouver le mot juste.

Les livres de Binebine donnent l'impression qu'ils coulent de source. Ils sont si denses, étoffés de pages qui délivrent les unes après les autres des faits si proches de nous Marocains.

Et l'auteur d'affirmer que chaque livre a sa propre histoire. "Dans "Cannibales", l'écrivain s'est inspiré de statistiques publiées par le journal marocain Libération sur les naufragés dans le Détroit de Gibraltar: trois décès par jour. "Chiffre énorme" estime-t-il.

Dans "Cannibales", histoire individuelle d'un groupe de candidats à l'émigration clandestine, Mahi Binebine a voulu mettre l'accent sur l'humanité du clandestin. "Les immigrés clandestins ne sont pas des fantômes " explique-t-il, ce sont des êtres humains qui ont chacun un vécu, une famille.

Des sujets de société qui s'imposent à l'auteur au gré de l'évènement, tels que les attentats terroristes de Casablanca. La visite du bidonville de Sidi Moumen donne la naissance au roman "les étoiles de Sidi Moumen".

"En débarquant à Sidi Moumen, les enfants jouaient au foot sur la décharge et cela m'a rappelé mon enfance dans le "derb" de la médina de Marrakech où je jouais pieds nus. C'est cette enfance qui a déterminé toute ma carrière artistique et littéraire. "J'ai donc tenté de narrer toute cette vie où on pouvait parvenir à être heureux".

Mais Mahi Binebine, est aussi l'artiste peintre qui trouve qu'écriture et peinture sont complémentaires. Il éprouve donc le besoin de faire découvrir son milieu naturel et exprimer la difficulté d'être artiste dans le récit de "Terre d'ombre brulée" à travers la vie tragique de Jilali Gharbaoui. Un "artiste de génie", "le plus grand au Maroc jusqu'à aujourd'hui", clame l'auteur.

La volonté était d'écrire sur un monde que Binebine connaît depuis 25 ans, levant le voile sur la marchandisation de l'œuvre d'art et des rapports avec les galeries.

Ecrire libère sa mémoire, peindre lui procure un bien être. "Tout ce qui va mal je le mets dans l'écriture et la peinture". "Je pense que c'est utile" confie-t-il dans un dernier mot.

28/03/11

Source : MAP

Le nombre de demandeurs d'asile dans les pays riches a baissé en 2010, a annoncé lundi le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). Dans le sud de l'Europe, le nombre d'arrivées de candidats à l'asile venant d'Afrique et d'Asie a diminué d'un tiers.

Selon les derniers chiffes du HCR, 358'800 personnes ont déposé une demande d'asile dans 44 pays industrialisés en 2010, soit 5% de moins qu'en 2008 et 2009, et 40% de moins qu'il y a dix ans. En Suisse aussi le nombre de demandes d'asile a diminué: il y en a eu 15'567, soit 438 de moins en un an et donc une baisse de 2,7%.

"La dynamique globale de l'asile est en train de changer. Le nombre de demandes d'asile dans les pays industrialisés est beaucoup plus bas qu'il y a dix ans, tandis que les niveaux augmentent d'une année sur l'autre dans un tout petit nombre de pays", a déclaré Antonio Guterres, Haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés.

"Nous devons étudier les causes profondes pour déterminer si ce déclin est dû à la diminution des facteurs de départ dans les régions d'origine ou aux contrôles migratoires plus stricts dans les pays d'asile", a-t-il ajouté.

Le nombre de demandes d'asile a accusé une baisse de 33% en 2010 dans huit pays riverains de la Méditerranée. Ce sont en Albanie, Chypre, Grèce, Italie, Malte, Portugal, Espagne et Turquie.

Fort recul à Malte

Les demandes ont accusé une baisse de 94% à Malte, 53% en Italie et 36% en Grèce. Ces pays ont mis en vigueur ces dernières années des mesures pour juguler l'afflux par la mer d'immigrants en provenance d'Afrique et du Proche-Orient.

Parallèlement, les demandes ont augmenté en Allemagne (+49%), en Suède (+32%), au Danemark (+30%). L'Australie et la Nouvelle-Zélande ont fait face à une augmentation de 31%, soit un total de 8600 demandes pour ces deux pays.

Destinations convoitées

Les Etats-Unis restent la destination la plus convoitée, avec 55'500 demandeurs d'asile en 2010, dont un tiers en provenance de Chine, soit 6500 de plus que l'année précédente.

28 mars 2011

Source : ats/Romandie

Entre des compatriotes coincés en Libye ou au japon et d'autres Marocains résidant à l’étranger  touchés par la fièvre contestataire, le ministre en charge de la communauté marocaine à l'étranger a du pain sur la planche…Suite

La 3éme édition du Printemps culturel nord africain de Montréal a ouvert ses portes, jeudi soir, avec au menu du programme littérature, arts visuels et musique du Maghreb.

Organisé en partenariat avec la librairie Olivieri et l'espace du livre Francophone, le volet littérature de cette manifestation mettra cette année le Maroc à l'honneur, avec la contribution de l'écrivain Rachid Benzine, Leila Chaouni (éditions Le Fennec) et Nadia Essalmi (éditions Yomad), outre l'exposition de la collection du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

En collaboration avec le Conseil, ces invités animeront diverses conférences-débats et participeront à différentes rencontres avec les gens du livre montréalais.

Rencontres, signatures d'ouvrages, animations autour de la littérature jeune, lectures et contes sont aussi prévus au programme de ce 3-ème Printemps culturel qui se poursuivra jusqu'au 10 avril.

Autre moment fort de cet évènement, des débats à la librairie Olivieri et à l'Université de Montréal en hommage à Mohamed Arkoun ainsi que sur les évolutions en cours au Maghreb avec l'écrivain Benzine.

L'inauguration de ce 3ème Printemps culturel a été marquée par une exposition réunissant les oeuvres de plusieurs artistes algériens à la mémoire de M'hamed Issiakhem (1928-1985).

"Ces artistes ont ainsi voulu rendre hommage à ce peintre exceptionnel à travers des oeuvres variées qui feront écho tant à sa vie mouvementée qu'à son inestimable production artistique", a déclaré à la MAP le peintre Hassane Amraoui qui a pris part à cette exposition avec des oeuvres de ses "cris du coeur", comme il les définit.

Le vernissage de cette exposition collective s'est déroulé en présence notamment des représentants du CCME, du Consulat du Maroc à Montréal, de journalistes et de personnalités du monde de l'art.

27/3/2011

Source : MAP

Ils sont plus de 30 000 étudiants marocains en France. Une fois diplômés, certains reviennent au Maroc. D’autres non. Zoom sur ceux qui restent et veulent devenir français.

C’est un jour important pour Meryem, 26 ans, cadre à Paris. Elle s’apprête à déposer une demande de naturalisation : “Ça fait des mois que je réunis les papiers. J’ai enfin terminé. Là, la vraie attente peut commencer.” Selon les derniers chiffres de l'Institut de statistiques européen Eurostat, la France tient le haut du podium au sein de l’Union…Suite

Après ses déclarations controversées, le ministre de l'Intérieur a appelé ses troupes à se "mobiliser" pour atteindre cet "objectif" minimal.

Claude Guéant a affiché, vendredi 25 mars, sa fermeté vis-à-vis de l'immigration clandestine. "L'objectif" minimal est de "28.000 éloignements" pour 2011, a affirmé le ministre de l'Intérieur. "Il est impérieux de l'atteindre", a-t-il ajouté.

Ce chiffre, identique à celui de l'année précédente, "doit même (être) dépassé dès lors que nous disposerons, avec la loi sur l'immigration et l'intégration, d'outils juridiques nouveaux", a encore énoncé le ministre.

Exhortations

"Mobilisez-vous, cela passe par des interpellations et chacun de vous sait où et comment procéder !", a exhorté Claude Guéant  devant les directeurs départementaux de la sécurité publique (DDSP) et les commandants de groupements de gendarmerie.

Le nombre d'expulsions en 2010 n'a pas été communiqué. Sur les onze premiers mois de l'année, il s'élevait à 25.511, soit une diminution de 7% par rapport à 2009. Le ministre a regretté que "les résultats du mois de janvier 2011 (soient) en retrait par rapport au mois de janvier 2010 : 1.822 éloignements ont été réalisés, soit une baisse de 8,5% par rapport à l'année dernière".

Claude Guéant a également insisté sur l'usage de "la biométrie afin de mieux lutter contre l'immigration irrégulière". Un "important travail d'équipement des postes consulaires" a été engagé à cet effet, "doublé d'un équipement prioritaire de la police aux frontières et des douanes aux points de passages et des brigades mobiles de recherche".

Pression

La France va enfin "renforcer" sa "pression sur les Etats pour faire aboutir les procédures d'éloignements trop souvent contrariées", en particulier par la non-délivrance des laissez-passer consulaires par les pays d'origine, préalable à toute expulsion. Des "mesures de pression" sont ainsi prévues à l'égard des pays "qui ont un taux de délivrance inférieur à la moyenne de 31% observée en 2009", a précisé le ministre controversé.

Ces déclarations surviennent alors que l'ancien secrétaire général de l'Elysée se trouve déjà au cœur d'une série de polémiques. Pour avoir jugé qu'"à force d'immigration incontrôlée", "les Français ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux", il a d'abord été accusé de chasser sur les terres du Front national en pleine campagne cantonale.

Polémiques à répétition

A deux semaines du débat prévu par l'UMP sur la laïcité, il a encore suscité un tollé après avoir déclaré jeudi que les usagers des hôpitaux ne pouvaient être autorisés à "manifester une quelconque préférence religieuse".

Et vendredi, après la gauche, c'est le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui, commentant le conflit libyen, s'en est pris aux "amis occidentaux" qui "emploient des expressions très déplacées telle que croisade, ce qui provoque des interrogations".

Une allusion à l'hommage de Claude Guéant au président de la République Nicolas Sarkozy, dont il s'est félicité lundi qu'il ait "pris la tête de la croisade pour mobiliser le Conseil de sécurité des Nations unies, et puis la Ligue arabe et l'Union africaine".

"Je maintiens l'ensemble de mes propos", a martelé vendredi Claude Guéant lors d'un déplacement consacré à la lutte contre la délinquance dans le quartier populaire de Barbès, à Paris.

26/3/2011,

Source : AFP /Nouvelobs.com

Les travailleurs non européens devraient bénéficier des mêmes droits en matière de conditions de travail que les ressortissants de l'UE, selon la proposition de directive "permis unique" adoptée par le Parlement aujourd'hu (jeudi)i. Ce projet de loi vise à simplifier les procédures tant pour les migrants que leurs employeurs via un permis unique de séjour et de travail.

La proposition de directive "permis unique", amendée par 311 voix pour, 216 voix contre et 81 abstentions, simplifiera les démarches bureaucratiques et les procédures d'admission des migrants qui introduisent une demande pour séjourner et travailler dans un État membre. Selon le projet de loi, les migrants pourront obtenir un permis de travail et de séjour par le biais d'un seul acte administratif.

Les travailleurs non européens bénéficieraient d'un ensemble de droits comparables à ceux des citoyens européens en matière de salaire, de santé et de sécurité sur le lieu de travail, de temps de travail et de congés.

La décision d'accueillir des travailleurs non européens sur le territoire d'un État membre et sur son marché du travail, notamment le nombre de personnes admises, restera une décision nationale. Afin de mieux contrôler les migrations, les États membres devraient également mentionner, dans les permis de séjour, les informations relatives au permis de travail et ne devraient pas délivrer d'autres documents.

Qui sera couvert ?

Ces nouvelles règles européennes communes s'appliqueraient aux ressortissants de pays tiers qui souhaitent séjourner et travailler dans un État membre ou qui séjournent déjà légalement dans l'un de ces pays.

Ces règles ne s'appliqueraient pas aux travailleurs d'entreprises multinationales qui viennent travailler dans l'une des filiales de leurs entreprises au sein de l'UE, ce qu'on appelle les personnes transférées entre entreprises. Les travailleurs saisonniers devraient également être exclus. De nouvelles directives européennes couvriront ces deux catégories. Les résidents de longue durée et les réfugiés, déjà couverts par d'autres règles européennes, seront également exclus.

Cette directive ne devrait pas s'appliquer aux travailleurs détachés, estiment les députés. Ils précisent que ceci ne devrait pas empêcher les immigrés qui séjournent et travaillent légalement dans un État membre, et qui sont détachés dans un autre État membre, de "continuer à bénéficier de l'égalité de traitement par rapport aux ressortissants de l'État membre d'origine pour la durée de leur détachement"

Égalité de traitement et limitations des restrictions

Les États membres pourraient décider de limiter l'accès à la sécurité sociale, sauf pour les migrants qui occupent ou ont occupé un emploi pendant une période minimale de 6 mois et qui sont enregistrés comme chômeurs.

Les États membres peuvent également décider que seuls les ressortissants de pays tiers autorisés à travailler sur le territoire d'un État membre pour une période minimale de 6 mois puissent bénéficier de prestations familiales.

Les travailleurs peuvent également prétendre à des avantages fiscaux dans l'État membre dans lequel ils séjournent. Néanmoins, leur famille bénéficiera de ces avantages uniquement si elle vit dans le même État membre.

Les travailleurs non européens pourraient recevoir leur pension à leur retour dans leur pays d'origine aux mêmes conditions et taux que les ressortissants de l'Union.

Les États membres peuvent décider que seuls les ressortissants de pays tiers qui occupent un emploi peuvent avoir accès aux biens et aux services publics, tels que les logements sociaux.

Le droit à la formation professionnelle et à l'éducation pourrait être limité aux travailleurs non européens qui occupent ou ont occupé un emploi. Les étudiants étrangers devraient également être exclus, alors que les travailleurs qui souhaiteraient obtenir un diplôme sans lien direct avec leur profession pourraient être soumis à un test linguistique.

Prochaines étapes

Les amendements approuvés par les députés vont maintenant être pris en considération par les ministres européens de la justice et des affaires intérieures. En vertu du Traité de Lisbonne, le Parlement et le Conseil légifèrent sur un pied d'égalité en termes de questions liées à l'immigration.

Le Royaume-Uni, l'Irlande et le Danemark ne sont pas concernés par l'adoption de cette directive.

24/3/2011

Source : Parlement Européen

La législation espagnole en matière de lutte contre la discrimination à l'égard des migrants est "au dessous de la moyenne européenne", en raison notamment de "la grande faiblesse" des organismes chargés de promouvoir l'égalité des chances, selon un rapport rendu public, jeudi à Madrid.

Les politiques d'égalité "faibles dans l'ensemble de l'Europe, sont plus faibles encore en Espagne", selon la troisième édition du rapport de l'Index des politiques d'intégration des migrants (MIPEX), publié par le British Council et le Migration Policy Group, think tank spécialisé dans les questions liées à la migration.

Selon cette étude, l'Espagne occupe la 21ème place, sur une liste de 31 Etats, en matière des lois anti-discrimination, derrière des pays comme la Lituanie, la Roumanie ou la Grèce, soulignant que le pays ibérique "est moins préparé" pour lutter contre les phénomènes liés à la discrimination.

Dans le même contexte, la procédure en vigueur en Espagne pour l'accès à la nationalité est "la pire" parmi celles adoptées par les principaux pays récepteurs d'immigrants.

L'Espagne a besoin d'une "réforme" dans ce domaine, en raison du caractère "arbitraire et de la durée potentielle" liés aux procédures d'accès à la nationalité espagnole, fait observer l'étude, expliquant que l'administration exige aux immigrés, selon leur pays d'origine, entre deux et dix ans de résidence pour obtenir la nationalité.

Dirigé par le British Council et le Migration Policy Group et co-financé par la Commission européenne, le MIPEX est considéré comme l'étude comparative la plus vaste jamais consacrée aux droits des migrants légaux dans 31 pays.

L'étude couvre les pays membres de l'Union européenne, la Suisse, la Norvège, le Canada et les Etats-Unis. Le MIPEX compare et classe ces pays sur la base de 148 indicateurs politiques qui permettent de déterminer dans quelle mesure les migrants légaux se voient offrir des possibilités de participer à la société.

Les résultats de cet Index, dont les deux premières éditions ont été rendues publiques en 2004 et 2007, sont présentés dans un guide de référence et sous forme d'outil permettant d'évaluer, de comparer et d'améliorer l'intégration.

24/3/2011

Source : MAP

A l'approche de l'été, le tarif excessivement cher du billet d'avion pour la ligne Dakar-Casablanca vient hanter le sommeil des membres de la communauté marocaine établie au Sénégal.

Ce billet, vendu par la Royal Air Maroc (RAM) au prix de 7.000 DHS en basse saison et à 8500 DH durant les vacances d'été, est devenu hors de portée pour l'écrasante majorité des Marocains établis au Sénégal, principalement des petits commerçants sévèrement touchés par la crise économique et la concurrence des produits chinois.

Le président du Conseil national des Marocains du Sénégal, Mohamed Farsi, dénonce ces tarifs "inabordables" pratiqués par la RAM, et qui privent les Marocains de la possibilité de rendre visite régulièrement à leurs familles et de permettre à leurs enfants de garder des liens forts avec leur pays d'origine.

"L'intérêt porté au pays, l'attachement à son identité et le besoin vital de passer ses vacances au Maroc sont des valeurs portées par chaque marocain, mais ceci ne peut pas se faire avec les tarifs actuels", ajoute-t-il.

M. Farsi, également membre du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), vient d'adresser des correspondances aux dirigeants de la RAM et à d'autres autorités marocaines pour leur demander de réviser à la baisse ces tarifs.

En effet, faute de moyens, de plus en plus de Marocains cèdent devant le prix excessivement cher du billet et diffèrent d'année en année leur voyage au Maroc.

Pour ceux qui ont des enfants à charge, c'est devenu une équation difficile à résoudre.

"En plus de ma femme, j'ai 3 enfants à charge, ce qui fait plus de 40.000 dh uniquement pour les frais de transport", fulmine Ahmed, un commerçant installé à Dakar depuis une vingtaine d'années.

Il n'est pas le seul à rêver du jour où il pourra voyager au Maroc avec de petits prix à l'image de ses compatriotes vivant en Europe.

Les responsables de la RAM, la seule compagnie à desservir la ligne Dakar-Casablanca, balayent d'un revers de la main les critiques sur l'exploitation de la position de monopole sur cette ligne pour imposer des prix élevés, et avancent des arguments relatifs aux taxes pratiquées par les autorités aéroportuaires sénégalaises et à la hausse des prix du kérosène.

Pour répondre à ses détracteurs, la RAM souligne que plus de 70 pc du trafic sur la ligne Dakar-Casablanca est constitué de Sénégalais et de ressortissants des autres pays de l'Afrique de l'ouest qui font escale à Casablanca avant de continuer leur voyage sur d'autres destinations.

Justement, rétorquent les marocains, c'est à cause de la cherté du billet d'avion que les Marocains ne voyagent pas régulièrement au pays.

Ces Marocains ne comprennent pas pourquoi le prix du billet entre Dakar et Madrid, Paris, Milan ou Bruxelles, toujours avec la RAM, est moins cher que le vol Dakar-Casablanca!!!

Ils ne comprennent pas non plus comment le prix du billet entre le Sénégal et le Maroc est vendu par la RAM à plus de 7000 dhs en basse saison, pour un vol de 3 heures, alors que le trajet Casablanca-New York en coûte 8500 dhs pour 7 heures de vol.

"C'est incroyable", s'indignent les Marocains.

En plus des retrouvailles entre familiales, ces tarifs pénalisent aussi les échanges commerciaux et économiques entre le Maroc et le Sénégal et décourage fortement les investisseurs des deux pays.

En tant que président du Club des investisseurs marocains au Sénégal, Mohamed Lahlou sait très bien que le transport est une composante essentielle de l'acte d'investir et que les choses ne peuvent pas avancer à ce rythme.

"Effectivement, les tarifs actuels entravent énormément les échanges économiques entre le Maroc et le Sénégal", affirme-t-il joutant que beaucoup d'investisseurs marocains qui veulent prospecter le marché sénégalais, annulent leurs voyages à cause de la cherté du billet d'avion.

"C'est malheureux de voir ces tarifs bloquer le développement des échanges entre les peuples marocain et sénégalais", note-t-il, en espérant que la RAM ne se sert pas de son monopole sur cette ligne pour imposer ces prix excessifs.

Les quelque 600 étudiants marocains qui poursuivent leurs études aux facultés de médecine et de pharmacie de Dakar sont les plus sévèrement touchés par ces tarifs.

Leurs familles, en majorité de condition modeste, souffrent le martyre au début et à la fin de chaque année universitaire pour pouvoir réunir les 8500 DHS nécessaires à l'achat du billet en été pour leur progéniture.

Incapables de disposer de cette somme colossale, plusieurs dizaines d'étudiants choisissent la route pour rallier le Maroc, à travers la Mauritanie, dans un long et pénible voyage de trois jours.

D'autres, de plus en plus nombreux, jettent leur dévolu sur d'autres compagnies aériennes, qui proposent des tarifs moins chers que la RAM pour aller au Maroc en faisant des escales à Tunis ou à Istanbul.

Pour le président de la Ligue des étudiants marocains au Sénégal, Oussama Bouchti, le prix actuel du billet d'avion est hors de portée pour la majorité des étudiants marocains qui sont condamnés à passer leurs vacances d'été au Sénégal plutôt qu'à côté de leurs familles, faute d'argent.

"Comment peut-on expliquer que le billet d'avion Dakar-Casablanca coûte plus cher qu'un vol Dakar-Istanbul" avec une autre compagnie aérienne, s'interroge-t-il, en souhaitant que la RAM fasse un effort en direction de ces étudiants durant les vacances d'été.

Après le règlement de la question des pièces d'identité et l'affectation au sein de l'ambassade du Maroc à Dakar d'un agent de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), la réduction du prix du billet est devenue la principale revendication des Marocains vivant au Sénégal.

Une pétition, suscitant une large adhésion, circule depuis plusieurs jours parmi la communauté marocaine avec l'espoir de sensibiliser les autorités marocaines sur ce problème qui commence à prendre une dimension humanitaire.

24/03/11, Mohamed Touzan

Source : MAP


Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri a souligné, jeudi, que le Maroc mobilisera tous les moyens pour fournir toutes les formes d'aide et d'assistance aux Marocains résidant en Libye.

Lors d'un point de presse à l'issue de la réunion à Rabat du Conseil de gouvernement, M. Naciri a souligné que cette opération se déroule dans une "conjoncture difficile et très complexe" liée aux violences que connaît la Libye, précisant que la question concerne plus de 90.000 ressortissants marocains.

Des efforts considérables ont été déployés pour rapatrier les ressortissants désireux de regagner leur patrie, a-t-il ajouté, précisant que des mesures seront prises sur les plans politique, médiatique et diplomatique afin que ceux qui demeurent dans ce pays soient sains et saufs.

D'autre part, M. Naciri a rappelé que, depuis le début des évènements en Libye et jusqu'à présent, le Maroc a adopté une approche éthique et de respect des droits de l'Homme, et exprimé son regret et chagrin profonds pour le cours pris par les évènements dans ce pays maghrébin.

De ce fait, le Maroc a soutenu la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU en vertu de laquelle une zone d'exclusion aérienne a été imposée à la Libye dans le but de protéger les civils, a noté le ministre.

24/3/2011

Source : MAP

Le Salon de l'immobilier marocain de Bruxelles (SMABxl) ouvre ses portes vendredi, en mettant à l'honneur cette année l'Artisanat marocain riche de ses douze siècles d'histoire.

Le SMABxl, l'un des grands rendez-vous européens de promotion immobilière au Maroc, qui en est à sa cinquième édition, se veut une occasion pour présenter à la communauté marocaine les différentes offres concernant l'investissement dans l'immobilier.

"La situation des investissements immobiliers au Maroc n'a cessé de progresser. L'essor grandissant du secteur de l'immobilier et l'offre variée de biens immobiliers permettent aujourd'hui aux nombreux visiteurs du salon Smabxl de trouver une réponse à leurs besoins", souligne Lotfi Chelbat, organisateur de l'événement.

Ce Salon est aussi une véritable opportunité pour les promoteurs marocains et les professionnels du secteur de rencontrer les particuliers marocains résidant en Europe et souhaitant effectuer un achat immobilier au Maroc, les Belges et les Européens désirant acquérir une résidence de vacances ou de retraite.

Les visiteurs pourront durant les 3 jours du Salon (25-27 mars) découvrir les nouveautés de l'architecture et de l'urbanisme marocains, notamment dans la région de Nador, qui sera mise en valeur lors de cette édition.

Le Salon mettra à l'honneur l'Artisanat Marocain riche de ses douze siècles d'existence. "Nous allons nous tourner vers l'artisan pour donner esprit et beauté aux matériaux les plus nobles : cuir, bois, argile, cuivre", indique M. Chelbat, président de la Chambre de commerce Belgo-marocaine.

En plus des produits finis d'artisanat, l'accent sera mis sur les activités liées à la construction et à l'habitat (tadelakt, plâtre, céramique artisanale, ...), ajoute-t-il.

Etalé sur une superficie de 5000 m2, le Salon table sur une augmentation de 20 pc du nombre de visiteurs par rapport à l'année précédente.

En 2010, plus de 45.600 personnes vivant en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg et en France ont visité le Salon, dont 92 pc étaient des Marocains.

Sur le nombre total des visiteurs, 72PC étaient intéressés par l'acquisition d'un appartement, 10PC par l'achat d'une maison et 8PC par une villa de standing.

En marge de ce Salon, organisé par la chambre de commerce belgo-marocaine, sous l'égide du ministère chargé de l'habitat, de l'urbanisme et l'aménagement de l'espace et avec le soutien du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, des conférences sur l'investissement au Maroc, les tendances et l'évolution du secteur immobilier et la diversité architecturale.

Des soirées artistiques avec des chanteurs et des comédiens marocains sont également au programme.

24/03/11

Source : MAP

A l’heure où le discours politique aux accents nationalistes est bien installé et prend de l’ampleur en période électorale, Caritas Suisse rappelle que la migration est "un plus pour la Suisse". Dans une prise de position rédigée par Bettina Zeugin, du service politique migratoire de Caritas à Lucerne, l’œuvre d’entraide catholique suisse souligne que "globalement, l’Etat social suisse fait en réalité un bénéfice grâce à l’immigration".

En outre, constate la spécialiste de Caritas, "cela devrait se vérifier d’autant plus à l’avenir du fait que les immigrés sont en général plus jeunes que les Suisses et qu’ils sont souvent bien qualifiés". En outre, relève-t-elle, ils sont plus nombreux que les Suisses à travailler à plein temps. Ces résultats positifs en ce qui concerne les relations entre l’Etat social et la migration doivent être mieux divulgués "pour contrebalancer les chiffres faussés qui font courir le bruit que la population étrangère commet des abus et recourt exagérément aux prestations sociales".

Surreprésentation dans l’assurance-chômage, l’AI et l’aide sociale

Bettina Zeugin souligne dans son étude que la surreprésentation des étrangers dans l’assurance-chômage, l’assurance-invalidité et l’aide sociale ne s’explique plus par la nationalité, mais par le statut social. C’est aussi le cas des Suisses des classes sociales défavorisées qui courent un risque plus élevé de se retrouver au chômage et de tomber dans la pauvreté. Dans ce groupe de population, beaucoup n’atteignent pas l’âge de la retraite; cette population a plus souvent des problèmes d’invalidité partielle ou complète.

"De plus, ajoute-t-elle, les discriminations envers les citoyens étrangers sur le marché du travail – notamment ceux qui viennent des Balkans et de pays extra-européens – ainsi que dans le système de formation contribuent également de manière non négligeable à cette surreprésentation". Caritas promeut donc avant tout l’égalité des chances sur le marché du travail et dans le domaine de la formation et de la santé.

Les immigrés permettent un ralentissement du vieillissement de la population

Un tiers de la population vivant en Suisse a des antécédents migratoires, relève Caritas Suisse, et seulement un tiers de ces personnes sont des citoyens suisses. En 2010, la proportion d’étrangers dans la population était d’environ 22%. Caritas relève que l’immigration, considérée à nouveau comme un problème, permet de ralentir un peu le processus de vieillissement de la population vivant en Suisse, sans toutefois le stopper complètement. En effet, en 2009, pour 100 personnes actives, 32 autres ont déjà eu 65 ans. En 2060, si la tendance se maintient, les personnes ayant plus de 65 ans seront deux fois plus nombreuses.

Dans son étude, Caritas Suisse montre que les travailleurs étrangers en Suisse assurent une proportion de 26,7% du financement de l’AVS et de l’AI, en ne touchant que 17,9% des prestations. "En ce qui concerne l’AI, il faut réviser l’idée fausse propagée par l’exagération de quelques cas isolés d’abus… Même si leurs conditions de travail sont proportionnellement bien plus dommageables pour la santé, comme dans le cas du secteur du bâtiment, les étrangers paient 26,7% des montants mais ne touchent des prestations qu’à hauteur de 25,6% seulement", insiste Bettina Zeugin.

En ce qui concerne, l’AVS, les migrants perçoivent également moins qu’ils ne paient. Seuls 22% touchent une rente complète. En outre, trois quart des bénéficiaires qui ont un passeport de l’UE rentrent dans leur pays et ne peuvent plus faire valoir leur droit ni à des prestations complémentaires de l’AVS et de l’AI, ni à l’aide sociale. L’assurance-maladie fait également des "économies" puisque bon nombres d’étrangers rentrent au pays une fois à la retraite. On sait que la charge financière de la dernière phase de vie d’une personne représente environ un tiers des coûts totaux de la santé. (apic/com/be)

25 mars 2011

Source : Apic

« Cultures du Maghreb » à Caen (France), sous le thème « Héritages ... Mémoires vives …». Cette édition a été rendue possible, grâce entre autres, au soutien du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME).
« Cultures du Maghreb » est une biennale, un festival pluridisciplinaire consacré au cinéma, à la danse, aux arts plastiques, à la musique et à la réflexion philosophique et littéraire, placé sous le signe du métissage et de la diversité.

Source : MNW

C’est un jeune encore sonné par ce qui lui arrive qui s’est présenté à notre rédaction. Une casquette vissée sur le crâne, ce plâtrier de 22 ans ne sait plus où donner de la tête. Cela faisait six années qu’il travaillait à Tripoli, en Libye, jusqu’au jour où un certain Seif el Islam Kadhafi à promis des “rivières de sang”. De retour au Maroc, le jeune homme ne souhaite qu'une seule chose: trouver du travail...

“J’ai vu beaucoup de gens lors des manifestations, puis la police et l’armée se sont mis à tirer sur les gens. Dés les premiers jours il y a eu 45 morts. Moi je préférais rester chez moi, j’ai refermé la porte de ma maison que je partage avec un copain marocain, également plâtrier. On restait cachés”. C'est ainsi qu'entre enfermement chez lui, refoulements aux barrages de police, et allers-retours à l’ambassade du Maroc, Wadie Rahal a vécu le cauchemar d'un mois de violences dans la Jamahiriya de Kadhafi.

El bouaba et le haut gradé

Wadie raconte que lorsque les hostilités ont commencé, des personnes qui se présentaient comme appartenant aux comités révolutionnaires, rentraient chez les étrangers, et les dépouillaient: “Je sais même qu’il ont tué. Non les autorités libyennes ne se sont pas bien comportées avec nous. Moi par exemple j’étais bloqué dans une autre ville, Khoms, j’ai été plusieurs fois refoulé par la police à la bouaba (barrage de police). Là on m’a confisqué mon portable avec lequel j’avais pris des photos des manifestations. J’ai été refoulé à plusieurs reprises à ce même barrage, et à chaque fois je devais rester quatre ou cinq jours de plus à Khoms, sans pouvoir rejoindre Tripoli” relate Wadie avec un langage où se sont greffés quelques mots du dialecte local. “Mais la délivrance est finalement venue d’un officier de police chez lequel j’avais travaillé. C’est lui qui m’a permis de rejoindre Tripoli”.

Zenga, zenga

Et comme la violence est allée en s’intensifiant et que le guide a promis de nettoyer le pays “zenga, zenga” les vivres commençaient à manquer: “les commerces ont tous baissé le rideau, nous avons consommé tout ce que nous avions à la maison jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien… alors on a réalisé qu'il fallait trouver une issue”.

C’est à ce moment qu’ont commencé les allers-retours à l’ambassade pour s’enquérir des moyens de quitter l’enfer qu’est devenu la Libye: “Tous les marocains voulaient partir, à l’ambassade il y avait beaucoup de monde. On nous a remis un ticket numéroté et chacun devait attendre son tour. Il faut dire que les gens de l’ambassade se sont bien occupés de nous. Ceux qui n’avient pas de passeport valide, les gens de l’ambassade leur ont remis des laissez-passer.”

Le bateau de la délivrance

Quand enfin le tour du jeune Wadie est arrivé, le bateau à bord duquel il a été embarqué transportait 3.500 passagers, la plupart marocains, mais aussi des Egyptiens et des Subsahariens raconte t-il. “Quand mon tour est arrivé, il restait encore beaucoup de Marocains qui attendaient toujours un moyen de rentrer. Une fois à Tanger, il y avait des bus en partance vers toutes les villes du Maroc. On nous a distribué de la nourriture. Une fois arrivés à Casablanca, des taxis nous attendaient. Personnellement, j’ai été déposé chez moi”. Wadie tient à souligner, que tout le voyage, de Tripoli jusqu’à chez lui, a été pris en charge par l’Etat marocain: “C’est Sa Majesté qui a envoyé le bateau” témoigne t-il.

Et Maintenant ?

L'enfer libyen ne lui pas fait oublier la galère italienne, où dés l'âge de 14 ans il était allé tenter sa chance pour aider sa vielle mère. Mais faute de papiers réguliers Wadie a été refoulé... Et vogue la galère. Wadie ne cherche désormais qu'une seule chose: rester au Maroc et trouver du travail... Le message est lancé.

25/3/2011, Samir Benmalek

Source : Aufait

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