vendredi 5 juillet 2024 08:27

Le ministre du Commerce britannique Vince Cable a étrillé la nouvelle politique d'immigration mise en place par son gouvernement, estimant qu'elle causait un "grand tort" aux entreprises du Royaume-Uni, dans un entretien au Financial Times (FT) publié vendredi.

Le gouvernement de coalition dirigé par le Premier ministre David Cameron, qui allie conservateurs et libéraux-démocrates, a instauré en juin un quota provisoire pour les immigrés non originaires de l'Union européenne, concrétisant ainsi une promesse qui figurait dans le programme électoral des Tories.

Mais le ministre libéral-démocrate Vince Cable, chargé du commerce et des entreprises, a affirmé au FT que cette politique de plafonnement des travailleurs étrangers "cause beaucoup de tort aux sociétés britanniques", en les empêchant de recruter des salariés à des postes clés.

Il a assuré avoir eu vent de nombreux cas d'entreprises forcées de revoir à la baisse leurs investissements ou de délocaliser une partie de leur activité à l'étranger, faute de pouvoir recruter qui bon leur semble, notamment dans des secteurs clés comme la finance, la pharmacie ou l'industrie. Il a appelé dans la foulée le gouvernement à assouplir sa politique.

Ces critiques sont susceptibles d'alimenter les tensions sous-jacentes au sein de la coalition gouvernementale, qui pourraient apparaître au grand jour lors des congrès des partis conservateur et libéral-démocrate programmés dans les semaines à venir.
Le congrès annuel des "Lib Dems" débute dimanche à Liverpool et, selon les observateurs, il pourrait servir de défouloir à la base du parti et mettre en difficulté son chef, le vice-Premier ministre Nick Clegg. Une partie d'élus, de militants et d'électeurs lib dems sont en effet mécontents de l'alliance avec les conservateurs, qui a donné la part belle au programme de ces derniers.

Source : Le Point/AFP

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Une étude comparative révèle que les écarts de réussite scolaire sont plus que jamais liés à l’origine sociale des élèves. Il est également préférable d’être Français de souche qu’enfant d’immigrés.

Mieux vaut avoir des parents cadres ou enseignants, vivre dans une famille unie plutôt que recomposée, et être français de souche plutôt qu’enfants d’immigrés, pour réussir à l’école et avoir son bac. Le constat est aujourd’hui plus vrai que jamais. Une étude (x) vient de révéler que les écarts de réussite en fonction de l’origine sociale s’étaient encore creusés ces dernières années. Dans une note diffusée le 13 septembre, la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp) du ministère de l’Education fait un comparatif entre un panel d’élèves entrés en sixième en 1995, et donc ayant passé le bac sept ou huit ans après, voire plus pour les redoublants, avec un autre groupe d’élèves entrés en 1989. Les tendances qui s’en dégagent sont encore largement valables aujourd’hui, dans la mesure où la proportion des jeunes Français arrivant au bac n’a pratiquement pas bougé depuis 1995 et que la population scolaire a donc peu évolué. Retour sur les quatre principales conclusions.

L’origine sociale pèse de plus en plus lourd

«Un élève dont le père est enseignant a quatorze fois plus de chances relatives d’obtenir le bac que celui dont le père est ouvrier non qualifié dans le panel 1995, contre seulement 9 fois dans le panel 1989» : c’est la tendance la plus inquiétante. L’école arrive de moins en moins à combler le handicap social de départ. Pire : elle creuse les inégalités. En six ans, ce sont les enfants de chefs d’entreprise et d’artisans-commerçants qui ont vu leurs chances d’avoir le bac augmenter le plus, suivis par les fils d’enseignants - les champions toutes catégories de la réussite scolaire -, de cadres et d’ouvriers qualifiés. En revanche, ces chances ont diminué pour les enfants des milieux les plus pauvres - employés de service, ouvriers non qualifiés et inactifs. Dès la sixième, ils se trouvent d’ailleurs distancés : ils sont plus nombreux à arriver au collège avec un an de retard et avec des acquis plus fragiles que les autres.

Les enfants d’immigrés plus ambitieux que les autres

Parmi les élèves entrés au collège en 1995, 10% étaient d’origine immigrée (les deux parents nés étrangers). Leur réussite au bac est inférieure à celle des Français «de souche», ce qui n’est pas vraiment une surprise. Plus que les autres, ils vivent dans des familles monoparentales, situées en outre au plus bas de l’échelle sociale. Souvent, leurs parents ne peuvent pas les aider scolairement. Les enfants perdent parfois pied dès le primaire.

L’étude apporte cependant deux nouveautés. D’abord, la réussite varie sensiblement suivant les pays d’origine : la moitié des enfants d’immigrés maghrébins, portugais et africains décrochent le bac, contre un tiers seulement pour ceux d’origine turque. Une confirmation au passage : les jeunes originaires d’Asie du Sud-Est cartonnent avec 66,8% de bacheliers (toujours dans le panel 1995). Ensuite, souligne l’étude, s’ils avaient des caractéristiques sociales comparables aux autres jeunes arrivant en sixième, «les enfants d’immigrés auraient des chances de devenir bacheliers égales ou supérieures aux autres». La raison : «Un niveau d’ambition scolaire plus élevé, associé à une forte volonté de mobilité sociale», souligne la Depp s’appuyant sur des études précédentes.

Les familles recomposées, un handicap pour le bac

Seuls 51% des lycéens issus de familles monoparentales ou recomposées décrochent le bac, contre 67% de ceux vivant avec leurs deux parents. L’écart s’amplifie avec le bac S (scientifique) : 18,9% des lycéens vivant dans des foyers «classiques» l’obtiennent, mais seulement 8,7% de ceux élevés dans des familles recomposées, et 9,8% de ceux n’ayant que leur père ou leur mère. L’étude se contente de pointer «le désavantage» mais n’avance aucune explication. Le problème est relativement nouveau, et les experts de la Depp, qui jonglent avec les statistiques, ne s’aventurent guère dans la psychologie.

Privé et public à égalité

A priori, le privé fait nettement mieux. Plus de 78% des élèves y ayant fait toutes leurs études secondaires ont le bac, et 25% le bac S, la voie royale pour accéder aux prépas et aux grandes écoles. Or ces taux ne sont respectivement que 67,8% et de 19,2% pour les élèves venus du public. Mais il faut relativiser. A la différence du public, le privé peut sélectionner et recruter des élèves ayant un bon niveau scolaire, ce qui lui garantit un bon taux de réussite au bac. De plus, s’il récupère aussi des élèves en difficulté venant du public, il scolarise des enfants de milieux généralement plus privilégiés. Mais à caractéristiques scolaires et sociales similaires, il n’y aurait aucune différence de réussite, conclut la Depp.

(x) Les statistiques ethniques nationales sont interdites. Il s’agit ici d’un échantillon de 17 830 élèves nés le 17 d’un mois, et dont les parents ont accepté de répondre - 14% ont refusé - à des questions portant entre autres sur leurs origines.

Source : MAP

Le parti démocrate de Suède joue sur le rejet de l’islam, dans un pays qui compte 18 % d’habitants d’origine étrangère

Passera, passera pas ? Alors que le gouvernement suédois sortant, dirigé par le conservateur Fredrik Reinfeldt, semble bien parti pour être reconduit par les électeurs, dimanche, les regards se tournent vers sa droite.

Pour la première fois depuis les années 1930, un parti ayant ses racines dans la mouvance nazie est en passe d’entrer au Parlement. Depuis des mois, cette formation, baptisée Démocrates de Suède (SD), est créditée de plus de 4 % des intentions de vote, soit au-dessus du seuil minimum pour être représenté. Un sondage publié hier lui accorde 7,5 % des voix.

« Tous ses électeurs potentiels ne sont pas des nationalistes ethnocentristes et xénophobes, il attire aussi un courant anti-establishment qui existe depuis longtemps en Suède », analyse Anna-Lena Lodenius, coauteur dans les années 1990 d’un livre sur l’extrême droite en Scandinavie avec Stieg Larsson, le journaliste ayant écrit plus tard la fameuse trilogie policière Millenium.

Une montée dans les sondages

« Le parti vient en droite ligne de la mouvance brune et s’il a évolué depuis, ses origines continuent à le marquer », ajoute Anna-Lena Lodenius. Dans un livre publié cette année, deux journalistes de la revue antiraciste Expo, fondée par le même Stieg Larsson, rappellent que Jimmie Åkesson, l’actuel chef des SD, y a adhéré (très jeune) dès 1994. Ce qui n’était encore qu’un groupuscule avait alors à sa tête un nazi notoire.

D’allure nettement plus présentable, Jimmie Åkesson, âgé désormais de 31 ans, a fait beaucoup d’efforts pour débarrasser sa formation de ses scories les plus saillantes.

Non sans succès, puisqu’elle a réussi, au cours de la campagne électorale, à entrer dans la cour des « grands ». En partie grâce à sa montée dans les sondages, mais aussi grâce à certains médias et responsables politiques qui ont estimé que, dans un pays prônant la liberté d’expression, il n’y avait pas de raison de boycotter les SD.

Une hostilité envers l'islam

Ainsi Jimmie Åkesson a-t-il pu, fin 2009, s’exprimer longuement dans l’un des quatre principaux quotidiens du royaume, sous le titre « Les musulmans sont notre plus grande menace venant de l’étranger. » Le lendemain, il en débattait sur une chaîne de télévision publique avec la ministre (centriste) de l’économie.

Les SD ne font pas mystère de leur hostilité envers l’islam. En témoigne la publicité qu’ils ont voulu diffuser fin août sur la principale chaîne de télévision privée : une retraitée bousculée par des femmes tout de noir voilées au moment d’atteindre le guichet des aides sociales.

TV4 a refusé au prétexte que le film tombait sous le coup d’une loi contre l’incitation à la haine raciale. « Ce n’est pas être raciste que de vouloir réduire l’immigration », a rétorqué Jimmie Åkesson.

Ce message, sur lequel ils appuient l’essentiel de leur argumentation, a permis aux SD de faire élire des représentants dans la moitié des communes du pays, en particulier dans le Sud.

"L'intégration laisse à désirer"

Au niveau national, ils ont obtenu 2,6 % aux législatives de 2006 et 3,3 % aux européennes de 2009. Cette progression traduit le malaise grandissant d’une partie de la population suédoise de souche face au phénomène de l’immigration.

« Le pays, qui n’a pas eu de colonies, est resté longtemps homogène », pointe Anna-Lena Lodenius. Aujourd’hui, environ 18 % de la population est d’origine étrangère. Des mosquées avec minarets ont été bâties à Stockholm et ailleurs. Et l’intégration laisse à désirer, comme le montrent de réguliers incendies de voitures dans des banlieues certes proprettes, mais qui s’apparentent à des ghettos.

Si les SD parviennent à entrer au Parlement, la Suède ne sera plus une exception en Europe. Sans descendre jusqu’aux Pays-Bas, en Belgique ou en France, le Danemark et la Norvège ont cédé depuis une bonne décennie aux sirènes d’un populisme de droite teinté de xénophobie.

D’ores et déjà, des Suédois s’inquiètent d’un scénario à la danoise : un gouvernement minoritaire de centre droit devant s’appuyer sur les SD au Parlement, moyennant des concessions en matière d’immigration.

Source : La Croix

Une convention relative à la gestion des flux migratoires des travailleurs recrutés au Maroc pour les campagnes agricoles de Huelva (Espagne), sera conclue vendredi entre l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC) et la Fondation pour les travailleurs étrangers à Huelva (FUTEH).

Cette nouvelle convention, qui sera signée à Cartaya (Espagne) par MM. Hafid Kamal, directeur général de l'ANAPEC, et Juan Antonio Millan Jaldon, maire de Cartaya et président du patronat de la FUTEH, vise à développer et renforcer le système global de gestion des travailleurs saisonniers et à étendre ce dispositif à d'autres régions espagnoles, indique un communiqué de l'agence.

Elle a également pour objectif de lutter contre l'immigration illégale des ouvriers grâce à l'implication effective des employeurs, notamment en matière de sélection des ouvriers saisonniers dans leur pays d'origine.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations entre le Maroc et l'Espagne, basées sur un partenariat intégré incluant aussi bien la mobilité des personnes que les échanges économiques.

La convention de collaboration entre l'ANAPEC et la FUTEH " permettra de donner suite au modèle de gestion de la migration saisonnière développé dans le cadre du projet AENEAS-Cartaya et établir des formules d'accompagnement et de suivi développées ", ajoute le communiqué.

Ce projet, intitulé " Programme de gestion intégrale de la migration saisonnière ", est considéré par l'UE comme un modèle de bonne pratique pour le développement de la migration saisonnière.

Elle permettra aussi d'assister les travailleurs qui se déplacent en Espagne à travers un dispositif de médiation interculturelle et de favoriser la formation professionnelle et linguistique comme éléments clef d'intégration.

La signature de cette convention intervient dans le prolongement de la convention signée en 2006 entre l'agence et la mairie de Cartaya en matière de gestion des flux migratoires des travailleurs marocains recrutés pour les campagnes agricoles de Huelva.

Source : MAP

La 28-ème édition du Salon international du livre "Liber" aura lieu à Barcelone (nord-est de l'Espagne) du 29 septembre au 1er octobre, avec la participation de 700 maisons et entreprises d'édition de 14 pays dont le Maroc, apprend-on jeudi auprès des organisateurs.

Organisé chaque année alternativement à Barcelone et Madrid à l'initiative de la Fédération des syndicats des éditeurs ibériques en collaboration avec le ministère espagnol de la Culture et le gouvernement autonome de Catalogne, le salon est devenu au fil des années une référence pour le secteur de l'édition en Espagne et en Amérique du Sud et un rendez-vous incontournable pour les professionnels et distributeurs du livre espagnol à travers le monde.

Le Costa Rica sera l'invité d'honneur de cette 28ème édition qui verra la participation de plusieurs pays comme l'Allemagne, l'Argentine, le Canada, la Chine, la France, le Mexique, le Portugal et la Russie, ont indiqué les organisateurs.

Destiné exclusivement aux professionnels du secteur comme les éditeurs, les libraires, les distributeurs, les bibliothécaires, les auteurs, les enseignants et agents littéraires, le Salon de Barcelone sera marqué cette année par une participation massive des maisons d'édition du livre numérique.

Sont prévus à l'occasion de cette manifestation des tables rondes, des conférences, des ateliers de travail et des remises de prix aux meilleures maisons d'édition.

Le secteur de l'édition en Espagne a enregistré en 2009 un chiffre d'affaires de près de 3,1 milliards d'euros, en baisse de 2,4 pc par rapport à 2008.

L'industrie de l'édition dans ce pays contribue à hauteur de 0,7 pc au PIB global, selon des chiffres officiels.

Source : MAP

Trois compagnies maritimes Acciona Trasmediterránea, Balearia et FRS Iberia ont été condamnées par la Commission nationale Espagne de la concurrence (CNC) à payer 3,8 millions d’euros (plus de 40 millions de dirhams) d’amende. Elles sont accusées d’entente sur les prix appliqués durant les étés 2008 et 2009 sur la ligne Algésiras-Sebta. Les compagnies mises en cause ont contesté la sanction et ont indiqué vouloir faire appel.

Acciona Trasmediterránea a écopé de la plus grosse amende (2 millions d'euros), suivie de Balearia (1,3 millions d’euros) et FRS Iberia (500 000 euros).

Tout a commencé le 28 mai 2008. Ce jour-là, la CNC a reçu une plainte écrite venant de Sebta concernant le transport maritime des personnes et des véhicules entre Algésiras et Sebta au cours de la période du 14 au 27 mars 2008. Les plaintes étaient relatives aux tarifs pratiqués par quatre armateurs : Buquebus España, Acciona Trasmediterránea, Euromaroc 2000 et Ferrys Europa. En effet, ces compagnies auraient supprimé simultanément à l’époque, des offres promotionnelles et pratiqué des prix similaires. Europa Ferrys et Trasmediterránea, formant le groupe Acciona Trasmediterránea, ainsi que Buquebus España et Euromaroc 2000, qui forment le Groupe de Balearia, avait convenu de vendre leurs billets durant la semaine de Pâques 2008, au même prix empêchant du coup toute concurrence en matière de prix.

Ces mêmes pratiques anticoncurrentielles ont été répétées au cours de l’été 2008. L’arrivée de FRS Iberia sur la même ligne maritime, qui devrait donc entrer en concurrence avec les compagnies existantes, n’a rien changé. Au contraire, FRS Iberia a rejoint ses prédécesseurs.

Cette condamnation est une justice rendue à toutes les personnes lésées depuis presque trois ans par les prix de billets exorbitants. Elle devrait servir d’exemple à tous les transporteurs maritimes. Cependant, elle est loin d’être suffisante. Et pour cause, elle n’a concerné – pour le moment – que la liaison entre Algésiras et Sebta, l’une des plus fréquentées du Détroit de Gibraltar. Alors que les compagnies épinglées opèrent sur d’autres lignes du Détroit.

Le temps a donné raison aux MRE

Les tarifs élevés appliqués dans la traversée du Détroit, ont longtemps été décriés par les Marocains résidant à l’étranger (MRE), empruntant le bateau pour venir passer la saison estivale au Maroc. Durant l’été 2008, ils s’étaient plaints des prix élevés. Les armateurs, notamment marocains, avaient justifié la hausse du billet par la flambée du prix du pétrole. Une année plus tard, été 2009, les billets étaient toujours très chers alors que le pétrole avait connu une baisse.

Le gouvernement n’avait rien fait pour soulager lpes MRE, et leur ministre de tutelle, Mohamed Ameur,  s’était prononcé sur la polémique, mais avait préféré esquivé les questions et cité le communiqué des armateurs qui démentaient toute hausse. Pourtant cette année-là, la traversée au kilomètre dans le Détroit de Gibraltar était l’une des plus chères au monde. Algésiras-Tanger était deux fois plus cher que Douvres-Calais. Plus tard en fin 2009, Mohamed Ameur était de nouveau revenu dans un débat télévisé sur les fameuses hausses, en promettant une intervention du gouvernement. Jusqu’à présent il n'y a eu aucune action entreprise. D’ailleurs pour l’année 2010,  il n’y a pas eu non plus de grand changement. Il y aurait même eu moins d’arrivée par bateau à cause, entre autre, de la chereté de la traversée.

La CNC espagnole a donné un signal. Mais elle doit finir le travail qu’elle a commencé. Côté marocain, beaucoup de questions restent pour le moment sans réponse. Les autorités se pencheront-elles un jour sur le cas des compagnies marocaines comme la COMANAV et la COMARIT ? Si telle était le cas, quelle serait la portée des sanctions ? En attendant de voir un signe, il faut souhaiter que la CNC condamne encore les compagnies exploitant d’autres lignes qu’Algésiras-Sebta.

Source : Yabiladi

Rabat - SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a adressé un message de condoléances et de compassion à la famille de l'islamologue feu Mohammed Arkoun, décédé mardi à Paris.

L'association de bienfaisance "Mabarate Mohammed V" de Tunis, dont les travaux de restauration et de rénovation se sont achevés récemment, représente, depuis la fin des années 1950, une œuvre historique illuminant le ciel des relations maroco-tunisiennes et continue d'être le lieu privilégié des citoyens marocains établis dans ce pays.

Les travaux de rénovation, financés par un mécène marocain et menés sous la coupole de l'ambassade du Royaume en Tunisie, a redonné toute sa superbe à ce monument grâce à une architecture et une décoration marocaines authentiques en phase avec l'objectif d'en faire un espace de promotion du patrimoine culturel national.

"Mabarate Mohammed V" est désormais fin prête pour contribuer à faire connaître l'héritage civilisationnel marocain auprès du peuple tunisien frère et à consolider les passerelles de communication non seulement au plan bilatéral, mais aussi aux niveaux maghrébin et méditerranéen, à la faveur d'activités culturelles et artistiques rassemblant des acteurs des deux pays, de la région maghrébine et du bassin méditerranéen, a souligné à la MAP l'ambassadeur du Maroc en Tunisie , M. Najib Zerouali Ouariti.

A cet effet, un mémorandum de partenariat et de coopération a été signé entre le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger, d'une part, et l'association de bienfaisance "Mabarate Mohammed V" et l'amicale des travailleurs et commerçants marocains en Tunisie d'autre part.

Le mémorandum, qui porte notamment sur le soutien de cette institution en termes de gestion et d'équipements, aidera à transformer cet espace en un lieu de rencontre entre les membres de la communauté marocaine, a dit l'ambassadeur qui insiste sur le rôle de cette institution dans la consolidation des relations unissant les deux peuples frères, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI et du président Zine El Abidine Ben Ali.

"Mabarate Mohammed V", a-t-il dit, fera office d'une "Maison du Maroc" pour préserver l'identité nationale et cultiver le sentiment d'appartenance, tout en encourageant l'ouverture sur les citoyens tunisiens et les autres communautés étrangères à travers les activités qui y seront organisées tout au long de l'année.

Le secrétaire général de l'association de bienfaisance "Mabarate Mohammed V" et de l'amicale des travailleurs et commerçants marocains en Tunisie, M. Mohamed Hajji, a exprimé la fierté de la communauté marocaine du soutien moral et financier continu apporté par l'Etat marocain.

En plus de son rôle social et "d'accueil" des quelque 15 mille citoyens marocains exerçant dans les secteurs du commerce et de l'artisanat ou comme médecins, avocats ou ingénieurs, entre autres, l'association accompagne les affaires des membres de cette communauté grâce au soutien qu'elle reçoit de l'Etat marocain, a-t-il dit, insistant sur la portée symbolique de cette institution dans l'histoire des relations maroco-tunisiennes.

Sise à Montfleury, l'un des tout premiers quartiers chics de la capitale tunisienne, "Mabarate Mohammed V" a vu le jour en 1956 à l'occasion de la visite historique en Tunisie de feu SM Mohammed V, en compagnie de son digne successeur, feu SM Hassan II.

Erigé sur une superficie de 3.500 M2, "Mabarate Mohammed V" comporte, après les travaux d'aménagement et de restauration, une mosquée, deux salles de conférences, une grande salle des fêtes, un espace d'expositions, une bibliothèque, un espace multimédia, une cafétéria et des locaux administratifs.

Source : MAP

L'opération d'accueil des Marocains Résidant à l'Etranger "Marhaba 2010", clôturée au lendemain de l'Aïd Al Fitr, s'est déroulée dans "des conditions très satisfaisantes", indique la Fondation Mohammed V pour la Solidarité.

"L'opération de transit a enregistré cette année 2.400.000 entrées en augmentation de près de 5 pc par rapport à la même date de l'année 2009", précise la Fondation dans un communiqué, ajoutant que les voyageurs optent de plus en plus pour le transport aérien qui a enregistré un taux de 43,5 pc de l'ensemble des entrées, sachant que la voie maritime représentait les deux dernières années plus des 2/3 du trafic. "Cette opération bénéficie de l'intérêt et de la Haute Sollicitude de SM le Roi, que Dieu L'Assiste, depuis ses premières éditions. Le Souverain se rend régulièrement dans l'un des sites d'accueil des voyageurs", souligne le communiqué. "Cette sollicitude s'est confirmée cette année par la visite que SM le Roi, que Dieu L'assiste, a effectuée au port de Nador où Il s'est enquis des conditions et des modalités de passage sur le territoire national des Marocains résidant à l'étranger", rappelle la même source. Cette année a également été marquée par deux événements importants. L'inauguration par SM le Roi de la nouvelle gare maritime du port Tanger Med, qui remplace dorénavant le port Tanger ville ainsi que le lancement du projet de construction d'une nouvelle aire de repos "Tanger Méditerranée" de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité. Cette nouvelle aire permet de gérer et d'adapter le trafic des voyageurs aux nouvelles infrastructures mises en place par le port Tanger Med, ajoute le communiqué.

Source : MAP

Près d'un quart des fruits et légumes consommés aux Etats-Unis sont cueillis par 400.000 travailleurs enfants immigrés, souvent hispaniques, la plupart étant citoyens américains ou en situation régulière aux Etats-Unis.

L'actrice américaine Eva Longoria Parker a plaidé mercredi pour l'adoption urgente de mesures contre le travail des enfants dans les fermes aux Etats-Unis à l'occasion de la présentation d'un documentaire estimant à 400.000 le nombre de mineurs dans cette situation.

"A chaque fois que vous mangez une salade, que vous avalez un légume, vous devez avoir en tête qu'ils ont peut-être été cueillis par un enfant", a déclaré la femme du basketteur français Tony Parker, qui a grandi dans une ferme au Texas (sud).

"Les enfants qui fournissent le pays le mieux nourri au monde vont au lit le ventre vide", a dénoncé la star de la série Desperate Housewives, lors de la présentation du documentaire "The Harvest" ("La récolte", en français) en cours de réalisation.

Selon ce film, près d'un quart des fruits et légumes consommés aux Etats-Unis sont cueillis par 400.000 travailleurs enfants immigrés, souvent hispaniques, la plupart étant citoyens américains ou en situation régulière aux Etats-Unis.

Dans certains cas, les enfant travaillent jusqu'à 14 heures par jour, huit mois par an, en pleine chaleur, des conditions qui compromettent leur accès à l'enseignement.

Face à cette situation, des élus américains appellent à l'adoption d'une nouvelle législation pour améliorer le statut des enfants travailleurs.

"Lors de la rentrée scolaire il y a quelques semaines, il manquait malheureusement des milliers d'enfants qui restaient à travailler dans les champs", a dit la représentante démocrate Lucille Roybal-Allard, dénonçant l'opposition du secteur agricole, qui profite selon elle d'une "main d'oeuvre bon marché", contre toute réforme.

Autre problème selon l'élue: le fait qu'une majorité d'Américains ignorent qu'il est légal aux Etats-Unis de faire travailler dans les champs un enfant de 12 ans. Mme Roybal-Allard défend un projet de loi qui porterait à 18 ans l'âge minimum légal.

Source : AFP

L'Allemagne a apporté mercredi son soutien à la Commission européenne, engagée dans une confrontation verbale avec la France à propos de l'expulsion des Roms, tout en regrettant le ton des propos.

Le droit de libre circulation au sein de l'Union européenne (UE) "est inconditionnel", et "aucune discrimination n'est autorisée à l'encontre de minorités ethniques", a estimé le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Seibert au cours d'un point de presse régulier.

"Si la Commission européenne examine à présent si la France est en accord avec tout ceci, alors c'est son droit de le faire", a-t-il poursuivi.

Une représentante de la Commission "a par ailleurs parfaitement le droit de faire une déclaration, comme elle l'a fait hier. Bien sûr, de telles déclarations sont parfois plus utiles si elles sont mesurées au niveau du ton," a ajouté M. Seibert.

"Le gouvernement allemand va attendre et suivre les développements de cette affaire", a-t-on ajouté de source gouvernementale.

Viviane Reding, chargée de la Justice et des Droits fondamentaux à la Commission européenne, a vivement critiqué la France mardi pour la façon dont elle expulse les Roms originaires de Roumanie et de Bulgarie.

"J'ai été personnellement interpellée par des circonstances qui donnent l'impression que des personnes sont renvoyées d'un Etat membre (de l'UE) juste parce qu'elles appartiennent à une certaine minorité ethnique. Je pensais que l'Europe ne serait plus le témoin de ce genre de situation après la Deuxième Guerre mondiale", a-t-elle ajouté.

Mercredi l'exécutif européen a apporté son soutien à Mme Reding en affirmant qu'elle parlait "au nom de la Commission" toute entière.

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a ajouté qu'elle n'avait pas voulu faire un parallèle avec les déportations pendant la guerre.

Une autre source gouvernementale à Berlin a estimé mercredi que l'affaire donnerait lieu à "des discussions entre la France et la Commission" jeudi en marge du Conseil européen à Bruxelles.

Mais "il n'est pas dans l'intérêt du président français de faire de cette question bilatérale un sujet du Conseil", ajoutait-on de même source.

Concernant les menaces mardi de Bruxelles de poursuivre la France en justice pour sanctionner ces expulsions après la révélation de l'existence d'une circulaire (texte donnant une interprétation de la loi) ciblant expressément les Roms, cette source a rappelé que "presque tous les pays sont engagés dans une procédure juridiques d'une forme ou d'une autre avec la Commission".

Le quotidien allemand de centre-gauche Süddeutsche Zeitung a publié mercredi un éditorial au vitriol contre Mme Reding, estimant qu'elle devait démissionner ou présenter des excuses "avant de provoquer des torts sérieux à la relation entre Paris et Bruxelles".

"On aurait pu espérer que la commissaire en charge de la justice dans l'UE connaisse la différence entre l'extermination d'une minorité et ethnique durant la Deuxième guerre mondiale et la déportation d'hôtes indésirables auxquels on donne quelques centaines d'euros", a écrit le quotidien.

Source : Le Monde/AFP

Une commission américaine indépendante composée d'élus et chargée de veiller à la situation des droits de l'homme en Europe a dénoncé aujourd'hui les expulsions controversées de Roms par la France et l'adoption de la loi sur le voile comme des "manoeuvres politiques".

La commission pour la sécurité et la coopération en Europe, également appelée commission U.S. Helsinki, eu égard à sa vocation à veiller à l'application des accords d'Helsinki, a également critiqué l'adoption de "lois visant les musulmans", après le vote de la loi prohibant le port du voile intégral dans l'espace public.

"Il me semble que de telles mesures constituent des manoeuvres politiques inopportunes, en particulier la politique discriminatoire consistant à cibler les Roms pour les expulser", a déclaré le représentant Alcee L. Hastings (démocrate, Floride), coprésident de la commission.

"Les minorités font partie intégrante de la société et il y a un risque quand ceux qui cherchent à diviser pour obtenir un avantage politique ont la possibilité de prendre les commandes", a-t-il ajouté dans un communiqué, publié à l'occasion d'une table ronde au Congrès sur la situation des minorités en France. "La situation des Roms en Europe ne sera pas résolue en cherchant à les cacher ou à les déplacer", a dit M. Hastings, appelant "la France, et d'autres pays", à "se concentrer sur l'intégration des Roms là où ils se trouvent".

L'ambassadeur français se défend

Présent à la table ronde, l'ambassadeur de France à Washington, Pierre Vimont, a assuré que la politique française ne constituait pas une "action collective" contre les Roms. "La question est de prendre des mesures contre des personnes qui créent un problème lié essentiellement à l'ordre public", a-t-il dit, alors que l'expulsion des Roms par la France a débouché mercredi sur une vive polémique entre Paris et la Commission européenne.

Source : Le Figaro/AFP

Comment nous percevons-nous les uns les autres des deux rives de la Méditerranée ? Nos valeurs et nos tendances culturelles sont-elles trop différentes pour envisager un espace commun de partage et de connaissances mutuelles? Partageons-nous plus que ce que nous croyons? Telles sont les questions à l'origine du rapport de la Fondation Anna Lmdh, présenté hier à Bruxelles…Suite

Les deux co-présidents du groupe Vert au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit et Rebecca Harms, ont dénoncé jeudi les "pressions" exercées, selon eux, par la France sur ses partenaires européens pour saper le rôle de la Commission européenne. "Nous sommes préoccupés par la pression que le gouvernement français met sur les Etats membres de l'UE pour porter atteinte au rôle de la Commission, afin d'éviter les conséquences de ses actions concernant les Roms", ont écrit les deux dirigeants écologistes dans une lettre adressée au président de l'UE Herman Van Rompuy et à la présidence belge de l'Union. Bien que le sujet ne soit pas officiellement à l'ordre du jour de la réunion des dirigeants des 27 Etats de l'UE jeudi à Bruxelles, le président français Nicolas Sarkozy a promis de s'expliquer devant ses pairs sur la politique de son pays à l'égard des Roms alors que la Commission européenne a menacé Paris de poursuites devant la justice européenne. M. Cohn-Bendit et Mme Harms ont demandé à M. Van Rompuy et à la présidence belge de l'UE de "garantir l'indépendance de la Commission" et "de ne pas laisser un gouvernement mettre en danger l'autorité des institutions de l'Union et mépriser les droits fondamentaux énoncés dans les traités que tous les Etats membres et les gouvernements sont tenus de respecter". Le Parlement européen a voté la semaine dernière une résolution non contraignante, notamment à l'initiative des Verts, pour demander à la France de "suspendre immédiatement" les expulsions de citoyens européens d'origine Rom. La commissaire à la Justice, Viviane Reding, a menacé mardi la France de poursuites en justice pour non respect de la législation de l'Union européenne, tirant un parallèle avec les déportations pendant la Seconde guerre mondiale. Mme Reding a depuis exprimé ses "regrets" pour cette comparaison. Le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, Pierre Lellouche, avait contesté lundi à Bruxelles le rôle de "gardien des traités" de la Commission européenne.

Source : Le Monde/AFP

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