dimanche 29 décembre 2024 02:11

Les acteurs publics et privés opérant dans le domaine de l'immobilier se sont engagés à adopter des mesures spécifiques permettant un traitement rapide des requêtes des Marocains résidant à l'étranger (MRE).

Lors d'une rencontre nationale sur l'accompagnement de l'investissement des MRE dans le secteur de l'immobilier, organisée, jeudi à Rabat, les promoteurs privés, les représentants des corps de métiers (ingénieurs, architectes, topographes et notaires), les associations professionnelles et les banques se sont également engagés à instaurer une coordination pérenne entre toutes les parties concernées, élaborer un guide sur l'immobilier dédié au MRE et réaliser une étude approfondie en vue de la mise en place d'une stratégie d'intervention intégré, indique, vendredi, un communiqué du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

Les participants ont invité le secteur privé et les représentants des corps des métiers concernés à participer, une journée par semaine, à la permanence assurée dans les administrations aux niveaux central et local, et ce, conformément à la circulaire du Premier ministre.

Les participants se sont constitués en commission permanente pour veiller à la mise en œuvre des propositions adoptées par cette rencontre, en évaluer l'impact au terme de la saison estivale en cours et mener une réflexion sur la mise en place d'une stratégie concertée et intégrée d'intervention.

Source : MAP

L’amphithéâtre du Théâtre de verdure est investi de festivalier venus accueillir et applaudir une artiste, de retour dans sa ville, une chanteuse amazighe, vivant actuellement  en France. A chaque coin, les couleurs franches de leurs vêtements se découpent dans l’obscurité sans trancher avec les couleurs du drapeau amazigh que brandit un grand nombre. Les premières notes  de la chanson «Imik smik», s’élèvent peu à peu, de la scène où apparaît Hindi Zahra. La diva, se serait-elle transformée en magicienne pour convoquer tous les ancêtres griots, gnawas, blues men de la planète autour d’elle ? Difficile de répondre tant elle irradie d’énergie, captivant sans mal la foule, dès les premiers  instants.  «Imik smik, transmet la langue berbère dans la chanson, elle se place face à la langue

anglaise», confiait la chanteuse quelques minutes auparavant.

Le phénomène Hindi Zahra, se poursuit  tout au long de son tour de chant. C’est une artiste qui interprète l’histoire de chaque titre, chantant l’amour, la douleur ; habitée par les rythmes aux accents rock, mâtinés de blues, brûlants comme les souffles andalous, signant définitivement sa dimension musicale métissée. «J’ai grandi avec la culture musicale africaine, marocaine, occidentale, égyptienne, indienne. Des musiques, que j’ai découvertes grâce à mes oncles». La chanteuse de talent n’en n’est pas à son premier coup d’essai. Elle est une véritable artisane de la chanson, une fille

de la scène : «Chanter avec des instruments tarditionnels est une influence, un attachement fort. La musique traditionnelle a traversé les âges. Sa transmission est le signe de son importance». Hindi Zahra a une belle histoire avec le festival Timitar. Il y a à peine trois ans, elle figurait parmi les artistes en résidence. Et dans le flot ininterrompu des nouveautés déversées sur les ondes, il arrive parfois un miracle. «Beautiful tango», titre que murmurent toutes les lèvres depuis le 18 janvier dernier, extrait de l’album «Handmade», est le fruit de ce passé. Ce tube produit il y a cinq ans est toujours plébiscité : «C’est une chanson que j’honore chaque fois que je monte sur scène. La musique est un art en constante progression qui se nourrit de différents moments de vie». Ce soir, le public soussi, démontre également son attachement à la chanteuse, tous deux chantent de concert, leur histoire. Stand up Agadir !», les derniers mots, répétés en boucle par la magicienne Zahra, face aux spectateurs qui lui offrent une véritable ovation durant les vingt dernières minutes, résonnent encore dans les esprits et les cœurs…

Source : Le Soir

Il y a des thèmes, malheureusement toujours d'actualité, dont il est important de parler, par tous les moyens que ce soit... Celui du h'rig est de ceux-là. Et ça, le peintre, illustrateur, auteur et éditeur r'bati Miloudi Nouiga et le responsable de projet Jean-François Chanson l'ont bien compris.

En ce sens, ils viennent de faire paraître aux éditions Nouiga une bande-dessinée de 69 pages intitulée Dans l'enfer du h'rig: la traversée, réunissant quelque 18 bédéistes, afin de traiter sous cette forme littéraire le thème de ces jeunes marocains ou originaires de pays d'Afrique sub-saharienne qui tentent le passage illégal vers l'Europe via le nord du Maroc par le biais de ces tristement célèbres pateras.

Dans cet ouvrage collectif aux auteurs d'origines diverses (Maroc, France, Congo, Côte d'Ivoire, Cameroun), se croisent ainsi différents regards: celui qui connait le sujet par le biais des médias, celui qui connait au moins une personne qui a tenté la traversée, celui encore qui - tels Gildas Gamy ou Sekou Camara - se pose sur une expérience vécue. Et ce, dans des styles bédéiques multiples: de la BD sans textes, à celles plus loquaces, en passant par la simplicité du dessin ou à l'opposé à un dessin au caractère expressionniste.

Une belle initiative qui permet à la fois de développer la bande dessinée au Maroc, de parler de sujets d'actualités et, enfin, de faire se croiser des regards.

Source : Aufait

Le gouvernement français a refusé d'accorder la nationalité française à un ressortissant marocain en raison de son “défaut d'assimilation à la société française”.

Un décret d'opposition à l'acquisition de la nationalité française par le mariage a été notifié à cet homme par Eric Besson, ministre de l'Immigration, a annoncé un communiqué du ministère. Selon ce texte, l'homme “adopte une attitude discriminatoire vis-à-vis des femmes”.

Cette attitude, ajoute le communiqué, se manifeste “par des refus de serrer la main aux femmes, et un comportement en société et en famille incompatible avec le respect des valeurs de la République, notamment avec les principes de liberté individuelle et d'égalité des sexes”.

L'homme, arrivé en France en 1999 et resté sans titre de séjour jusqu'à son mariage en 2004, a notamment refusé de “serrer la main de l'agent féminin qui l'a reçu à la préfecture au motif que c'était “contraire à sa religion”.

Son épouse, vêtue d'un voile intégral, n'a accepté de se dévoiler qu'à condition qu'aucun homme ne soit présent, a ajouté le communiqué.

Lors de l'entretien préalable à l'acquisition de la nationalité, il est apparu que sa seule motivation déclarée était d'être “tranquille pour les papiers”.

En février, M. Besson avait refusé la nationalité française à un ressortissant d'un pays du Maghreb obligeant sa femme française à porter la burqa.

Une condition pour l'acquisition de la nationalité française

L'acquisition par un étranger de la nationalité française est soumise à un certain nombre de conditions, notamment son “assimilation à la communauté française” attachée aux principes de la laïcité et de l'égalité entre les hommes et les femmes.

Source : Aufait/AFP

Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) organise, du 24 au 25 juillet à Casablanca, un colloque international sous le thème “sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels”.

Ce colloque entend contribuer à la longue histoire des sportifs marocains de l’étranger, allant du milieu des années 1930 aux nouvelles générations de sportifs marocains issus de l’immigration en passant par les figures légendaires des années 1950 et 1960 a indiqué hier M Driss El YAZAMI  président du CCME dans l’émission Maroc MAG sur Radio Salam Lyon.

Des historiens du sport nationaux et étrangers, des sportifs marocains à la retraite ou en activité, des journalistes spécialisés et des représentants des fédérations nationales de diverses disciplines sportives prendront part à ce colloque qui s’articulera autour de la contribution de ces générations aux exploits des pays de résidence et à l’éclosion et au développement du sport national marocain.

Alliant la rigueur académique et la force du témoignage des sportifs encore en vie ou, pour ceux qui ont disparu, les souvenirs de leurs proches et des responsables et journalistes qui les ont côtoyés, ce colloque a également pour objectif de rendre hommage à ces migrants d’un genre particulier dont le courage et le talent ont marqué toutes les disciplines.

Ce séminaire sera enfin un moment privilégié pour débattre des jeunes sportifs nés dans l’immigration et les choix qu’ils sont souvent amenés à faire au sujet du pays qu’ils vont représenter durant toute leur carrière et lors des compétitions internationales.

Le président du CCME, qui a répondu sur la radio lyonnaise, d’abord à des questions sur le devenir du conseil, sa composition, la représentativité, les politiques publiques en direction des MRE, les échanges avec les autres Conseils dans le monde… a insisté sur la valorisation de tous les talents sportifs rappelant que des marocains allaient jouer une finale de coupe du monde pour les Pays Bas.

En marge du colloque, et en partenariat avec ” 2M “, une soirée spéciale dédiée aux sportifs marocains du monde sera diffusée le mardi 27 juillet.

Source : Marocains du monde

L'association française d'aide aux étrangers "Cimade" a critiqué de nombreux dysfonctionnements dans la procédure de délivrance des visas et formulé une série de propositions pour y remédier.

Dans son dernier rapport annuel d'observation sur les pratiques consulaires en matière de visas, l'ONG a pointé du doigt les critères de délivrance des visas qui sont très hétérogènes suivant les pays, puisque peu de textes réglementent cette procédure ainsi que les délais d'obtention et les coûts des visas.

Dans ce sens, la Cimade a appelé les autorités françaises à rester vigilantes sur les conditions d'accueil dans les consulats de France au Maroc, malgré leur amélioration après l'instauration, en 2006, de la prise de rendez-vous par internet et formulé une série de recommandations à tenir en compte dans le projet d'accord migratoire qui sera soumis au Maroc dans les prochains mois.

Ce projet d'accord, annoncé en janvier dernier par le ministre français de l'immigration, M. Eric Besson, pourrait contenir des modifications concernant la politique de délivrance des visas au Maroc, rappelle-t-on.

Dans ce cadre, l'association estime aussi que "la diminution des effectifs (consulaires), alors que le nombre de demandes de visa augmente, risque d'allonger les délais de dépôt et d'examen des dossiers".

Elle appelle également à "suivre attentivement, dans les prochains mois, les pratiques de l'Office Français de l'Immigration et de l'Intégration (OFII) afin de s'assurer que l'évaluation linguistique et civique pour les conjoints de Français ou de ressortissants étrangers vivant en France ne devienne pas une difficulté de plus à franchir, allongeant inutilement les délais pour obtenir un visa de long séjour".

S'agissant des conditions d'accueil, "si les demandeurs de visa devaient auparavant faire la queue sur le trottoir pour pouvoir déposer leur dossier, parfois pendant deux à trois jours, ils sont désormais reçus lors d'un rendez-vous pris sur le site internet du consulat", reconnaît l'association qui a effectué du 18 au 26 mai 2009 une mission au Maroc, parmi d'autres pays concernés par le rapport.

Il arrive, néanmoins, que le serveur de prise de rendez-vous soit momentanément indisponible ou que des "pirates" prennent une série de rendez-vous fictifs qu'ils revendent ensuite, allongeant les délais d'attente, constate la Cimade qui fait état de la détermination des autorités de lutter contre ce genre de trafic.

Quant au déroulement du rendez-vous, le rapport déplore l'absence d'une "véritable conversation" entre l'agent consulaire et le demandeur du visa et de "la motivation du refus" de sa délivrance.

"Si l'agent vérifie bien que le dossier est complet, il n'y pas de véritable conversation possible avec ce dernier, qui permettrait pourtant au demandeur de visa d'expliquer sa situation, de +défendre son dossier+", note l'association, précisant qu'"il est impossible, lors de la remise du passeport, d'obtenir des explications orales sur le motif du refus" de visa.

S'agissant des catégories de visas, la Cimade relève que les postulants au regroupement familial et les conjoints de Français d'une part, les étudiants d'autre part, sont soumis à des procédures bien particulières qui s'avèrent "longues et inutiles" pour les premiers et "longues et coûteuses" pour les seconds.

Parmi les principaux problèmes relevés, figurent ceux des couples mixtes demandeurs de visas, qui sont "victimes d'une suspicion généralisée", ou des grands-parents désireux de rendre visite à leurs petits-fils en France mais qui se voient refuser leurs demandes de visa touristique au motif qu'ils "profiteraient de leur séjour pour se faire soigner sans payer ou détourneraient l'objet du visa en restant sur le territoire français auprès de leurs petits-enfants".

Enfin, le rapport met également l'accent sur la "procédure spécifique" pour l'obtention de visa sanitaire permettant à son titulaire de venir se faire soigner en France. Le demandeur doit en effet prouver que l'acte médical souhaité ne peut être pris en charge au Maroc.

Outre le Maroc, la mission d'observation de la Cimade s'est rendue au Mali, au Sénégal, en Ukraine, en Tunisie et en Algérie.

Source : MAP

Les refus des pays de l'espace de Schengen de délivrer un visa de court séjour seront motivés à partir du 5 mars 2011, a annoncé vendredi le ministère de l'Immigration.

"A compter du 5 mars 2011, tous les refus de visa de court séjour seront motivés en vertu d'une obligation introduite par le Code communautaire des visas", a précisé le ministre dans un document transmis à l'AFP.

Le ministère répondait à une enquête de la Cimade sur les "pratiques consulaires en matière de délivrance des visas" menée dans six pays (Algérie, Mali, Maroc, Sénégal, Turquie, Ukraine).

L'ONG d'aide aux migrants a dressé un constat "accablant" de cette situation, dénonçant "le flou complet des documents à produire, l'argent qu'il faut verser et qui n'est pas remboursé même si la demande est refusée, les délais d'instruction extrêmement variables, les refus oraux sans explications ni motivations, les informations erronées sur les voies de recours".

Selon le ministère, le Code d'entrée et de séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA) liste déjà la catégorie des demandeurs pour lesquels un refus doit être motivé. Il s'agit, précise-t-il, de membres de famille de Français, de personnes venant dans le cadre du regroupement familial et des enfants adoptés.

Le CESEDA définit aussi, selon le ministère, la liste des documents à fournir à l'appui d'une demande de visa. C'est, souligne-t-il, une liste "publique et uniforme" qui "découle du code frontière Schengen".

Le code communautaire des visas (CCV) adopté le 13 juillet 2009 par l'UE fixe par ailleurs à 15 jours le délai maximal d'instruction des dossiers, "sauf pour les dossiers posant problème" alors que "les dossiers simples peuvent être traités dans la journée.

Le CCV fixe aussi les frais d'instruction des dossiers : 60 euros pour un visa de court séjour auxquels peuvent s'ajouter 30 euros au maximum si la prestation est externalisée.

Selon le ministère, le fichier VIS (visa information system) de l'UE est "strictement encadré par la loi et "ne concernera que les visas de court séjour".

La Cimade s'est alarmée de la mise en place de ce fichier qui, selon elle, va stocker les données biométriques de 100 millions de demandeurs de visa. Un chiffre contesté par le ministère qui parle de 60 millions.

S'agissant spécifiquement de la France, le ministère assure que le pays compte avec 197 postes délivrant des visas "le plus important réseau de postes consulaires et diplomatiques de l'espace Schengen" qui lui permet d'assurer aux demandeurs "un service de proximité que ne peuvent proposer les autres Etats-membres".

Le taux d'acceptation des demandes de visas de court séjour est de l'ordre de 90% "selon les années", assure encore le ministère.

En 2009, 1.842.803 visas ont été délivrés sur une demande de 2.093.060. Les Russes en ont été les premiers bénéficiaires (253.112), suivis des Chinois (170.188), des Marocains (151.509) et des Algériens (130.013).

Source : AFP

Une réunion du groupe conjoint d'experts (JEG) africains et européens sur la migration, la mobilité et l'emploi se tiendra, lundi à Addis-Abeba, avec la participation du Maroc, apprend-on dimanche dans la capitale éthiopienne.

Lors de cette réunion de deux jours, les participants auront à examiner les propositions du groupe en matière de migration devant être inclues dans le projet du 2ème plan d'action 2011-2013, qui sera adopté au 3ème Sommet Afrique-UE, prévu en novembre prochain en Libye.

Le partenariat Afrique-UE sur la migration, la mobilité et l'emploi fait partie des huit grands axes définis par le premier Plan d'action (2008-2010) de la stratégie conjointe entre les deux parties, lancée lors du Sommet de Lisbonne en décembre 2007.

Il s'agit des partenariats en matière de paix et sécurité, démocratie, gouvernance et droits de l'Homme, commerce et intégration régionale, OMD, énergie, changements climatiques, migration, mobilité et emploi, ainsi que sciences, information, société et espace.

Le Maroc, qui copréside avec la France le groupe conjoint des experts sur les changements climatiques, est également membre dans d'autres partenariats, en l'occurrence paix et sécurité, démocratie, gouvernance et droits de l'Homme, commerce et intégration régionale, et migration, mobilité et emploi.

Source : MAP

La Biennale d'art de Marrakech est l'invitée, depuis jeudi, du Musée Riso de Palerme (Sicile) avec un éventail de produits touchant à la création artistique marocaine dans les domaines de la peinture, de la sculpture, de la photographie, des arts visuels et du numérique.

L'exposition, intitulée "Others", se poursuivra jusqu'à la fin de l'année. Elle présente, pour la première fois en Italie, les expositions et projets promus par la Biennale d'art de Marrakech qui, en s'exportant à Palerme, réalise son objectif de promouvoir l'art et les artistes marocains à l'étranger.

Les visiteurs de l'exposition auront la sensation, lorsqu'ils franchiront le seuil du musée-palais accueillant "Others", d'être à Marrakech: ils y rencontreront en effet l'art et la vie culturelle de cette ville, assure-t-on auprès des organisateurs.

L'exposition offre une sélection de vidéos, de films, de toiles, de sculptures et de scénographies réalisés par 26 artistes qui ont été retenus par son commissaire, Abdellah Karroum, pour la 3ème Biennale internationale d'art de Marrakech, dont Sofia Aguiar, Mustafa Akrim, Faouzi Bensaidi, Hassan Khan, Faouzi Laatiris, Younès Rahmoun, Batoul S'Himi et d'autres artistes de stature internationale.

Siège de l'exposition, le Musée Riso, Musée d'Art Contemporain de la Sicile, qui a diffusé son propre programme ces dernières années sur le territoire sicilien, s'ouvre à présent à la Méditerranée.

Après avoir collaboré à plusieurs projets et disloqué ses activités de musée contemporain dans de nombreux centres d'art de cette île, le Musée Riso invite, par le biais de cette initiative, l'art contemporain de la Méditerranée en Sicile.

L'exposition "Others", qui repose entre autres sur un rapport de collaboration entre les Villes de Palerme, Catane (Sicile), Marrakech et Rabat, prévoit également un programme de "résidences réciproques" destinés aux artistes des deux pays.

Ainsi, à Catane, Mohamed El Baz (de Casablanca), pourra travailler dans les espaces mis à disposition par la Fondation Brodbeck.

Others" fait partie des initiatives liées au projet "Les villes de la Méditerranée", qui impliquera, de 2010 à 2012, les plus grandes villes de la Méditerranée dans des activités et des manifestations représentatives des identités et des systèmes productifs, économiques, culturels et artistiques existant dans le bassin méditerranéen.

L'inauguration de la manifestation au Musée Riso a été marquée par la présence du ministre régional de la Culture, M. Gaetano Armao, du Consul Général du Royaume du Maroc à Palerme, M. Youssef Balla et d'autres responsables institutionnels locaux.

Intervenant à cette occasion, M. Armao s'est félicité de la tenue de cette exposition soulignant qu'elle est "le fruit du dialogue interculturel et de la communication avec le monde".

"Les créations établissent un pont entre l'Occident et l'Orient et démontrent qu'il est possible de s'enrichir mutuellement grâce à l'apport de l'autre", a-t-il notamment affirmé.

De son coté, M. Balla a souligné que "cette initiative, en abattant les barrières, conforte l'intérêt du Maroc et de la Sicile à promouvoir le libre-échange des cultures en Méditerranée et contribue à combler le déficit culturel dont souffrent les rapports euro-méditerranéens ".

La cérémonie d'inauguration a été marquée par un concert de Hassan Khan intitulé "The Big One".

Une émission radiophonique sera diffusée, à l'occasion de cet événement, depuis Palerme en collaboration avec une station radio marocaine.

Source : MAP

L'embarquement des véhicules au port de Tarifa (Sud de l'Espagne) sera suspendu de vendredi à lundi prochain, apprend-on auprès des autorités portuaires espagnoles.

Ainsi, les Marocains résidant à l'étranger (MRE) ne pourront pas embarquer, à partir de vendredi à 14h00 (HL) et jusqu'à lundi prochain à la même heure, leurs voitures à bord des ferries assurant la liaison entre les ports de Tarifa et de Tanger-ville, note l'Autorité portuaire de la baie d'Algésiras (APBA), précisant toutefois que cette mesure ne concerne pas les passagers.

Cette mesure a pour objectif d'éviter la saturation des accès et dépendances du port de Tarifa à cause des flux importants des MRE désireux de se rendre au Maroc pour y passer leurs vacances, explique la même source.

Par ailleurs, l'APBA fait savoir qu'un total de 356.415 personnes ont transité, du 5 juin au 8 juillet, par les ports d'Algésiras et Tarifa à destination des ports de Tanger-ville, Tanger-Med et du préside occupé de Sebta.

Le nombre de véhicules s'est établi, quant à lui, à 91.449 unités, selon la même source.

Source : MAP

Une délégation de la commission des affaires étrangères, de la défense nationale et des affaires islamiques à la Chambre des représentants effectuera, lundi prochain, une visite à certains points de transit des Marocains résidant à l'étranger.

Les membres de la délégation visiteront ainsi le port Tanger ville et le port Tanger-Med du fait qu'ils constituent les principaux points de passage des MRE durant la saison estivale.

Source : MAP

La mobilisation des compétences marocaines résidant à l'étranger pour les associer au développement de leur pays d'origine est une mission ardue. Les Marocains résidant à l’étranger encaissent de plein fouet le décalage entre les contextes occidental et marocain...Suite

Les sportifs qui ont laissé leur empreinte dans les différents championnats à l'étranger ne seront pas oubliés. Ceux qui ne sont plus de ce monde ou ceux qui sont toujours en vie seront honorés pour leur parcours au-delà de nos frontières. C'est ainsi

que le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise les 24 et 25 juillet 2010 à Casablanca un colloque  international sur le thème «Sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels», auquel participeront des historiens du sport nationaux et étrangers, des sportifs marocains à la retraite ou en activité, des journalistes spécialisés et des représentants des fédérations nationales de diverses disciplines sportives…Suite

La deuxième université d'été au profit de 50 jeunes marocains résidant à l'étranger se poursuit jusqu'au 15 juillet et ce, à l'initiative de l'Université Hassan II à Casablanca.

Cette manifestation inscrite dans le cadre du programme du ministère de la communauté marocaine résidant à l'étranger réunit des jeunes venus d'Algérie, Allemagne, Belgique, Canada, Espagne, Etats-Unis, France, Gambie, Italie, Lybie, Palestine, Pays-Bas, Sénégal, Suède et Tunisie.

Lors de ce séjour, les jeunes marocains d'ailleurs participeront à un ensemble de formations et d'activités dans les domaines culturel, linguistique et socio-économique et ce, à travers un cycle de conférences et de visites à caractère institutionnel et culturel ainsi que des activités artistiques et récréatives.

Objectifs : permettre aux jeunes d'apprendre et d'améliorer leurs connaissances en langue arabe et aussi approfondir leurs connaissances sur certaines questions comme l'identité nationale, la littérature arabe moderne ou encore le patriotisme.

Cette université encadrée par des enseignants et des associatifs se veut aussi une occasion pour favoriser les rencontres et les échanges entre jeunes et ce, afin de tisser des liens privilégiés d'appartenance et d'ancrage et promouvoir une meilleure entente mutuelle.

Source : MAP

 

Les pays de l'espace Schengen mettent en place un fichier contenant des renseignements concernant cent millions de demandeurs de visas, "sans aucune garantie pour la confidentialité" des données recueillies, s'est alarmée jeudi à Paris l'ONG française d'aide aux migrants, Cimade.

"Au nom de la lutte contre la fraude et de la sécurité, les gouvernements européens fabriquent une société policière dans laquelle les faits et gestes de tout un chacun peuvent être contrôlés, consignés et communiqués", dénonce l'ONG.

Dans le cadre de la mise en place de la biométrie, "le plus grand fichier au monde est en constitution par les pays de l'espace Schengen" qui vont y insérer dans cinq ans les données concernant cent millions de demandeurs de visas "qu'ils aient ou non obtenu" le document, selon l'association qui présentait une enquête sur les "pratiques consulaires en matière de délivrance des visas".

Le relevé des empreintes étant de plus en plus externalisé au profit de sociétés privés, "il n'y a aucune garantie que ces données soient en sécurité", car ces "sociétés ne bénéficient pas de l'immunité diplomatique" et "on ne sait donc pas comment leurs patrons vont réagir aux demandes des autorités" locales, s'inquiète la Cimade.

Pour la France, 101 postes consulaires ou diplomatiques sont équipés pour délivrer des visas biométriques. Le système doit être généralisé au 1er janvier 2012, selon la Cimade.

Alors que l'Union européenne est engagée dans une politique de maîtrise de l'immigration marquée par l'adoption de la "directive retour" des migrants illégaux, "le visa est devenu un véritable outil de gestion des flux migratoires", analyse l'association.

La France a enregistré 2.333.779 demandes de visas en 2008 et 1.056.819 au premier semestre 2008.

En 2009, les Russes ont été la première nationalité pour le nombre de visas de court séjour délivrés (253.112), suivis des Chinois (170.188), des Marocains (151.509) et des Algériens (130.013).

Après avoir mené une mission dans six pays (Algérie, Mali, Maroc, Sénégal, Turquie, Ukriane), la Cimade dresse un constat "accablant" de la politique de délivrance des visas.

"Entre l'impossibilité d'accéder au consulat, le flou complet des documents à produire dont la liste inexistante ne cesse de changer selon l'interlocuteur, l'argent qu'il faut verser et qui n'est pas remboursée même si la demande est refusée, les délais d'instruction extrêmement variables, les refus oraux sans explications, ni motivation, les informations erronées sur les voies de recours quand le demandeur a la chance d'obtenir une information, on ne sait plus à la fin ce qui apparaît comme le plus choquant", constate la Cimade.

Ces pratiques ont engendré, selon elle, des "dégâts" pour l'image de la France et favorisé la création de filières d'immigration illégale.

Source : Romandie/AFP

Dans un article bien émouvant, Abdel, un français d'origine marocaine, raconte son chemin parcouru depuis le bidonville qu'il a occupé pendant des années avec ses parents, jusqu'à la vie actuelle qui honore sa famille.

Abdel est arrivé du Maroc en 1966, ils ont habité le grand parc départemental de La Courneuve qui était à l'époque un bidonville.

Abdel est arrivé du Maroc en 1966, ils ont habité le grand parc départemental de La Courneuve qui était à l'époque un bidonville.

Dans cet interview paru à La Courneuve (Blog Le Monde), Abdel, 51 ans, raconte les souvenirs qu’il a gardés de ce qui était alors le bidonville de La campa.

Dans le parc départemental qui accueille chaque année la Fête de l’humanité, rien ne laisse deviner que pendant près de 20 ans, de 1950 à la fin des années 60, jusqu’à 6000 personnes ont vécu là dans des taudis.

Abdel, lui, peut en parler des heures… Des violentes guerres de territoire, avec “des boss” qui maîtrisaient tout. De la petite épicerie que tenait sa mère dans le camp avec quelques produits achetés en ville. Des habitants du bidonville qui allaient récolter les légumes dans les champs maraîchers alentour. De l’ambiance qui régnait, des fêtes, de la musique, et de ses jeux d’enfants dans la grande mare. Une lueur s’allume dans ses yeux quand il regarde la grande prairie d’aujourd’hui.

A l'école, la même difficulté de vie se faisait ressentir puisque les classes préfabriquées du lieu ne laissaient pas l'opportunité ni aux enseignant de supporter ni aux élèves de progresser.

A la fin des années 60, les autorités décident de détruire le bidonville. Les 4000 sont sortis de terre. La famille d’Abdel sera logée dans des immeubles en préfabriqués : la cité de transit ou cité verte. Là encore, un lieu à part, pour ceux du bidonville.

Cependant, il tient à sa scolarisation et décide d'aller plus loin: “J’avais 10 ans, mais on m’a mis en CE1.

Il y avait un directeur formidable qui consacrait beaucoup de temps à ceux qui avaient des difficultés. Grâce à son soutien, en un an j’ai pu réintégrer un CM2. Ensuite, je me suis pris en main, j’ai cherché une formation. Mon père me rêvait ingénieur, mais je suis parti en CAP tôlerie, ventilation, chaudronnerie à Paris. J’ai eu mon CAP, je suis revenu en seconde et puis finalement j’ai laissé tombé les études pour me consacrer à l’animation en passant mon BAFA et mon BAFD pour diriger des centres de loisirs.”

Il arrive même à obtenir sa maîtrise Sciences et son DEA, grande fierté pour ses parents et pour lui-même.

Aujourd’hui, il travaille à la mairie. Il est devenu chargé de mission à la démocratie participative.

Cependant, il n'a jamais oublié, durant ce long chemin de courage et de patience, la phrase de son père qui résonne encore dans son esprit: “la France n’est pas un long fleuve tranquille mais une mer très agitée. Seuls ceux qui savent nager s’en sortiront.”

Source : eMarrakech

Entretien avec le ministre de l'Immigration, Éric Besson

LE FIGARO. - En septembre, votre projet de loi sur l'immigration sera examiné par le Parlement. Qu'apporte ce texte ?

Éric BESSON. -  Il comporte de puissants instruments d'intégration des immigrés légaux et de lutte contre l'immigration illégale. La France doit renforcer sa lutte contre l'immigration irrégulière, véritable fléau qui sape les fondements du pacte républicain et social. Dans les faits, seule l'immigration légale permet l'intégration. Les séjours illégaux, en revanche, ont un coût pour les finances publiques, déstabilisent le marché du travail, créent des problèmes dans les banlieues et sont préjudiciables aux étrangers eux-mêmes.

Mais cette lutte ne s'organise-t-elle pas de plus en plus au niveau européen ?

C'est tout l'objet du projet de loi, qui transpose trois directives. Il crée un premier titre de séjour européen et renforce la lutte contre ceux qui exploitent l'immigration illégale, en instaurant de nouvelles sanctions contre les employeurs d'étrangers en situation irrégulière. Il prévoit par ailleurs une interdiction de retour dans toute l'Union européenne pour les étrangers en situation irrégulière. Il accroît aussi le délai de rétention administrative - qui passe de 32 à 45 jours maximum -, afin de laisser aux pays d'origine le temps nécessaire à la reconnaissance de leurs ressortissants. Il crée enfin une zone d'attente temporaire, pour éviter que des situations comme celle de l'arrivée massive de Kurdes à Bonifacio ne se reproduisent.

Vous avez commandé une étude sur le coût de l'immigration irrégulière. Le sujet n'est-il pas aussi explosif que celui de l'identité nationale ?

Certes, c'est un sujet lourd, qui demande du tact pour ne pas donner prise à toutes les dérives démagogiques. Mais, certains parlementaires de l'opposition et quelques associations estiment que les reconduites coûtent cher, et lancent des chiffres fantaisistes en sous-entendant que nous devrions mettre un terme à la maîtrise des flux migratoires. La Cour des comptes et l'Inspection générale de l'administration évaluent notre politique de lutte contre l'immigration irrégulière entre 200 et 300 millions d'euros. Ce coût est élevé, parce que la France traite dignement les étrangers en situation irrégulière. Ces parlementaires de gauche et ces associations souhaitent-ils vraiment le réduire? Ont-ils réalisé que ce coût est nettement inférieur à celui de l'immigration irrégulière? En fait, ces deux coûts doivent être comparés. Dire cela, ce n'est pas polémiquer. C'est dire la vérité aux Français.

Qui va mener cette étude ?

C'est un cabinet indépendant. Il est chargé d'évaluer dans un premier temps les grandes masses financières. Par exemple, le coût de l'hébergement, des soins médicaux, du manque à gagner social et fiscal lié au travail clandestin. Les premiers résultats seront livrés en septembre et donneront un cadre pour le rapport définitif qui sera rendu fin 2010. Chiffrer l'impact de l'immigration illégale ne doit pas être un sujet tabou.

Faudrait-il pouvoir déchoir de sa nationalité française Liès Hebbadj, commerçant polygame mis en cause pour des fraudes aux prestations sociales ?

Liès Hebbadj n'aurait pas dû accéder à la nationalité française, si la ministre en charge des naturalisations de l'époque avait suivi l'avis de ses services qui lui proposaient de prendre un décret d'opposition, comme je le fais aujourd'hui dans de tels cas. Mais une fois la nationalité française acquise, les choses sont plus complexes. Sur le plan des principes, cela ne me choquerait pas de retirer la nationalité à une personne dont le comportement porte atteinte aux valeurs fondamentales de la République. Le cas de Liès Hebbadj et de ses quatre «femmes» ont choqué l'opinion à juste titre. Mais il existe de fortes contraintes juridiques car la polygamie «de fait » est malaisée à définir. C'est pourquoi j'ai répondu à Brice Hortefeux qu'en l'état du droit il serait très difficile de déchoir M. Hebbadj de sa nationalité. Pour le moment, le président de la République et le premier ministre ne m'ont pas saisi de ce sujet. Eux seuls peuvent décider de l'opportunité d'ouvrir ce débat.

L'examen du texte sur l'interdiction générale du voile intégral a commencé mercredi. Comment interprétez-vous la consigne d'abstention du PS ?

Les socialistes commencent par le soupçon et la démagogie pour, à la fin, s'abstenir. En agissant ainsi sur les enjeux de la laïcité et des valeurs républicaines, le PS renie l'héritage même de la gauche française.

Alors que l'affaire Bettencourt n'en finit pas de rebondir, le chef de l'État a demandé aux ministres de ne pas se laisser détourner par l'actualité. Mais sont-ils audibles ?

Il faudrait pour cela que les médias consacrent moins d'espace à cette affaire et davantage à l'action du gouvernement. Malheureusement, ce n'est pas le cas. Il faut donc riposter. Allons-nous laisser prospérer une telle entreprise de déstabilisation? Depuis quand est-ce à la personne accusée d'apporter les preuves de son innocence?

Estimez-vous, comme certains de vos collègues, qu'Éric Woerth paie pour les comportements d'autres ministres ?

Polarisons-nous sur les faits. Pour l'instant, personne n'a apporté le moindre indice prouvant qu'Éric Woerth aurait commis une faute ou une indélicatesse. Être à la fois trésorier de l'UMP et ministre du Budget n'est pas en soi délictueux.

Alain Joyandet a-t-il eu raison de quitter le gouvernement et la démission forcée de Christian Blanc s'imposait-elle ?

Qui peut reprocher à Alain Joyandet, qui fut un bon ministre, d'avoir choisi de démissionner parce qu'il pensait son honneur atteint ? Que les achats de cigares de Christian Blanc sur les deniers publics aient choqué l'opinion, c'est incontestable. L'affaire est close.

Source : Le Figaro


Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) organise les 24 et 25 juillet 2010 à Casablanca un colloque international sur le thème « Sportifs marocains du monde, histoire et enjeux actuels », auquel participeront des historiens du sport nationaux et étrangers, des sportifs marocains à la retraite ou en activité, des journalistes spécialisés et des représentants des fédérations nationales de diverses disciplines sportives.

Regroupant plus d’une centaine de participants du Maroc et en provenance de l’étranger (Belgique, Espagne, France, Italie, Suède, Royaume-Uni, Émirats Arabes Unis, etc.), le colloque entend contribuer à l’écriture de la longue histoire des sportifs marocains de l’étranger, allant du  milieu des années 1930 aux nouvelles générations de sportifs marocains issus de l’immigration en passant par les figures légendaires des années 1950 et 1960. De nombreuses communications scientifiques reviendront sur la contribution de ces générations aux exploits des pays de résidence et à l’éclosion et au développement du sport national marocain.

Alliant la rigueur académique et la force du témoignage des sportifs encore en vie ou, pour ceux qui ont disparu, les souvenirs de leurs proches et des responsables et journalistes qui les ont côtoyés, ce colloque a pour objectif aussi de rendre hommage à ces migrants d’un genre particulier dont le courage et le talent ont marqués toutes les disciplines.

Ce séminaire sera enfin un moment privilégié pour débattre des jeunes sportifs nés dans l’immigration et les choix qu’ils sont souvent amenés à faire quant au pays qu’ils vont représenter durant toute leur carrière et lors des compétitions internationales.

En marge du colloque, et en partenariat avec 2M, une soirée spéciale dédiée aux sportifs marocains du monde sera diffusée le mardi 27 juillet. Y participeront des femmes et des hommes qui ont marqué ou marquent toujours de leur empreinte le sport marocain, toutes disciplines confondues. Un hommage particulier y sera rendu à quelques noms qui ont écrit les belles pages du sport.

Source : Yawatani

En présence de M. Ameur et M. El Yazami, et dDans le cadre du CLUB ENTREPRENDRE, un petit déjeuner débat sera organisé le  20 juillet 2010 de 8h30, sur le thème : «Le temps des Marocains résidant à l’étranger pourvoyeurs de devises et grands investisseurs connait-il sa fin ? »

M. Mohamed AMEUR, Ministre délégué auprès du 1er Ministre chargé de la communauté MRE et M. Driss EL YAZAMI, Président de la communauté marocaine à l’étranger evoqueront les points suivant :

Quel diagnostic peut-on faire et quelles perspectives ?

Comment relancer et promouvoir les investissements des Marocains résidant à l’étranger ?

Quels sont les grands axes du plan d’accompagnement proposés par le gouvernement?

Que propose les banques, quelles formules pour développer le financement des MRE ?

Touchés par la crise économique, les Marocains résidant à l’étranger continueront-ils à investir dans l’immobilier ?

L’activité se passe à l’hôtel Novotel Casablanca.

Source : Site du Club Entreprendre

La consécration du principe de proximité incitera les Marocains résidant à l'étranger (MRE) à investir davantage dans le secteur de l'immobilier et renforcera leur confiance en l'avenir de ce secteur au Maroc, a affirmé, jeudi à Rabat, M. Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Intervenant lors d'une rencontre nationale sur "l'accompagnement de l'investissement des Marocains du monde dans le secteur de l'immobilier", M. Ameur a relevé que l'accompagnement efficient de l'investissement des MRE dans l'immobilier nécessite la mise en place d'un guide où figurent les intervenants, les procédures administratives et les produits offerts.

Il a également souligné l'importance d'organiser davantage de salons et de rencontres pour permettre aux Marocains du monde de mieux connaître les opportunités offertes dans ce secteur au Maroc.

Le gouvernement a pris plusieurs mesures durant les derniers mois en vue d'améliorer les conditions d'investissement des MRE dans le secteur de l'immobilier, a ajouté M. Ameur, soulignant la nécessité d'établir une meilleure communication pour permettre à cette communauté de s'informer de manière adéquate sur le développement accéléré que connaît l'immobilier au Maroc.

Il a également relevé que la demande croissante des MRE dans le secteur de l'immobilier reflète leur confiance en le secteur et leur détermination à contribuer à sa promotion.

Le ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace, M. Ahmed Taoufiq Hejira a, de son côté, indiqué que les différents salons organisés en collaboration avec le secteur privé dans les pays européens et en Amérique du nord visent à rapprocher l'offre à la demande et à permettre aux MRE désirant investir dans ce secteur de mieux s'informer sur les opportunités offertes.

Il a également appelé à la multiplication des efforts de tous les acteurs concernés pour mieux accompagner les MRE désirant investir dans l'immobilier au Maroc, plaidant pour la création d'un guichet ouvert à leur profit pour mieux connaître leurs attentes.

Source : MAP

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