Le Maroc participe actuellement à Barcelone à la 39ème édition de la Foire d'avril de la Catalogne, qui revêt une dimension culturelle certaine et une importance touristique indéniable.
Le pavillon marocain à cette foire est monté sous forme de tente typique du milieu saharien marocain, un espace meublé d'articles et objets artisanaux de toutes les villes marocaines, avec une déclinaison de la culture diversifiée et du patrimoine riche des provinces du Sud.
La tente offre également aux visiteurs l'occasion de connaître de près la gastronomie et le thé, selon le cérémonial propre au Sahara marocain, ainsi que les différents types de musique des provinces du Sud, à travers des concerts morceau de musique populaire et traditionnelle du Sahara, présentés par la célèbre troupe Bnat Aichata qui perpétue la tradition ancestrale de la Guedra.
L'objectif de cette participation est de faire connaître la région du Sahara marocain, sa richesse et son patrimoine culturel et touristique, a indiqué, à cette occasion, Aziz Hicham, président de l'Alliance Méditerranéenne des Amis du Maroc (ALMAMA), ajoutant que la tente constitue un pont pour rapprocher les peuples, les cultures et les civilisations.
Le pavillon marocain a été visité par plusieurs personnalités, dont le ministre espagnol du travail et de l'immigration, Celestino Corbacho, et le maire de Barcelone, Jordi Hereu. A cette occasion, un cadeau souvenir a été offert au ministre espagnol par le président du Conseil provincial de Guélmim et le président de l'ALMAMA.
Un total de 68 pavillons sont érigés sur une superficie de 105.000 m2 à l'occasion de la Foire d'avril de la Catalogne, organisée jusqu'au 02 mai prochain par la Fédération des Entités culturelles andalouses en Catalogne (FECAC), en partenariat avec les gouvernements autonomes catalan et andalou et les municipalités de Barcelone.
Source : MAP
Matignon semble privilégier la recherche d’un consensus le plus large possible plutôt que l’adoption rapide d’une loi sur le niqab
François Fillon appelait la semaine dernière à prendre « le temps du débat » afin de rechercher « un consensus républicain » sur l’interdiction du voile intégral. L’affaire de la conductrice portant le niqab et ses suites sont venues compliquer la donne.
Avec un risque d’« amalgames » dont les premières victimes seraient l’ensemble des Français de confession musulmane, comme l’a souligné François Fillon, lundi 26 avril, lors d’une rencontre avec le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui. L’occasion également pour le premier ministre d’exprimer sa « vive émotion » après le mitraillage, dans la nuit de samedi à dimanche, de la mosquée d’Istres dans les Bouches-du-Rhône (lire ci-contre).
Il n’empêche. Deux lignes s’opposent au sein de la majorité de droite. D’un côté, Jean-François Copé, favorable à une interdiction générale et absolue du port du voile intégral à travers une proposition de loi (d’origine parlementaire) et une déclaration d’urgence par le gouvernement, procédure accélérée permettant de limiter l’examen d’un texte à une seule lecture par chaque assemblée. Le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale avait ainsi déposé lui-même, en février, une proposition de loi « visant à interdire le port de tenues ou d’accessoires ayant pour effet de dissimuler le visage dans les lieux ouverts au public et sur la voie publique ».
« Le temps sera pris pour préparer un texte réalisant un consensus républicain »
De l’autre côté, ceux qui plaident en faveur d’un projet de loi (d’origine gouvernementale) et d’une interdiction dans des circonstances particulières de temps et de lieux, comme l’a recommandé le Conseil d’État afin d’éviter une éventuelle censure du Conseil constitutionnel ou de la Convention européenne des droits de l’homme.
Sur le fond, c’est Jean-François Copé qui paraît l’avoir emporté, le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, ayant indiqué, à l’issue du précédent conseil des ministres, que « l’interdiction du port du voile intégral doit être générale dans tout l’espace public parce que la dignité de la femme ne se divise pas ». L’Élysée et Matignon n’étaient pourtant pas, à l’origine, sur cette ligne.
Sur la forme, en revanche, François Fillon semble avoir été convaincu par les deux présidents UMP des assemblées parlementaires, Bernard Accoyer (Assemblée nationale) et Gérard Larcher (Sénat), également reçus lundi. « Le temps sera pris pour préparer un texte qui sera un texte réalisant un consensus républicain », a ainsi souligné Bernard Accoyer à l’issue de la rencontre.
Le projet de loi sera présenté à l’Assemblée nationale début juillet
La première secrétaire du PS, Martine Aubry, a affirmé, devant le conseil national de son parti, que les socialistes seraient favorables à une loi contre le voile intégral si elle reprenait l'avis du Conseil d'Etat. Selon la maire de Lille, le port du niqab ou de la burqa est "un réel problème" dans notre société et il convient de s'y opposer, comme n'ont cessé de l'affirmer les socialistes.
Le projet de loi sera présenté en conseil des ministres le mercredi 19 mai, comme prévu après le vote par les députés d’une résolution le 11 mai. François Fillon a annoncé mardi 27 avril que le projet de loi sera présenté à l’Assemblée nationale début juillet lors de la session extraordinaire. Il n’a pas précisé si le texte serait examiné en urgence ou selon la procédure ordinaire.
« stigmatiser une partie de la population française »
En attendant, François Fillon poursuit ses consultations des formations politiques et de « tous ceux qui ont à parler sur le sujet ». Notamment les instances morales et religieuses : si la rencontre avec Mohammed Moussaoui a été rendue publique, le premier ministre a déjà discrètement reçu, vendredi, le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, et devrait recevoir jeudi le président de la Conférence des évêques de France, le cardinal André Vingt-Trois, ainsi que le président de la Fédération protestante de France, le pasteur Claude Baty.
La recherche du « consensus républicain » s’annonce toutefois difficile. Religieusement, le CFCM est en effet d’ores et déjà contre toute interdiction générale et absolue du niqab et de la burqa, version afghane du niqab. Politiquement, enfin, l’opposition accuse la majorité de « stigmatiser une partie de la population française » depuis le lancement du débat sur l’identité nationale.
Une ambiance bien éloignée de celle qui régna, en 2004, sous la présidence de Jacques Chirac, lors de l’adoption consensuelle de la loi relative à l’application du principe de laïcité dans les écoles, collèges et lycées publics.
Source : La Croix
Le notaire est appelé à accomplir plusieurs missions d'assistance des citoyens dans leurs opérations d'acquisition de biens immobiliers. Les explications de Me Abdelmajid Bargach.
Le MATIN: Quel est l'objectif de votre présence aux salons immobiliers en Europe ?
Abdelmajid Bargach : D'abord, la participation à un salon immobilier est l'occasion de découvrir toute l'offre immobilière marocaine, du moins la plus représentative. Pour le visiteur qui cherche une opportunité d'investissement, tous les produits sont mis à sa disposition en plus d'un programme de conférences animées par des experts qui présentent des thématiques en relation avec l'investissement immobilier.
Les notaires à travers les ''consultations gratuites'' qu'ils donnent aux visiteurs fournissent de l'information et font de la sensibilisation sur les précautions à prendre avant de passer à l'acte. Et pour cause, les Marocains résidant à l'étranger, du fait de l'éloignement, ont des difficultés à suivre l'évolution rapide des législations et de la fiscalité applicable au Maroc dans le domaine immobilier.
Quels sont les problèmes les plus récurrents rencontrés par les MRE ?
Nombreux sont les problèmes rencontrés par nos compatriotes, je peux en citer quelques-uns à titre indicatif, puisque la liste est longue :
- Acquisition de lots de terrain dans des lotissements clandestins qui ne bénéficient d'aucune infrastructure : eau, électricité, voirie,
- Retard dans la livraison des logements par les vendeurs,
- Défaillance de certains lotisseurs et promoteurs avec la perte des avances perçues…
- Vacance des biens immobiliers acquis,
- Absence de professionnels en matière de gestion locative…
- Qualité des biens immobiliers livrés qui est non conforme avec ce qui a été promis à la signature du contrat de réservation…
- Problèmes de règlement et de liquidation de successions ouvertes au Maroc et à l'étranger,
Qu'en est-il de l'accompagnement des étrangers ?
Les étrangers qui investissent au Maroc, soit dans l'immobilier, soit dans l'entreprise choisissent de recourir systématiquement aux services du notaire qui les accompagne et surtout sécurise leurs transactions. Le notaire dispose de plusieurs atouts: d'abord sa maîtrise des langues étrangères, des lois et des conventions internationales régissant les statuts personnel et familial de l'étranger en plus de sa profonde connaissance de l'environnement juridique, financier et fiscal de l'opération envisagée. Il est l'interface avec les différentes administrations en relation avec l'affaire puisque toutes les formalités et procédures sont accomplies par ses soins…
Vous jouez un rôle important dans le nouveau dispositif dédié aux logements sociaux. Détaillez-nous votre intervention dans ce processus ?
La Loi de finances pour l'année budgétaire 2010 a institué un nouveau dispositif fiscal concernant la cession de logements sociaux qui s'apparente avec celui de l'ancien article 19. Afin d'aider les personnes qui acquièrent des logements sociaux destinés à leurs habitations principales, l'Etat leur verse par le biais du notaire une subvention égale au montant de la Taxe sur la valeur ajoutée (environ 40.000,00 DH) correspondant au prix de vente. En effet, l'article 93 de la Loi de finances pour l'année 2010 détaille les conditions d'exonération :
Le prix ne peut excéder 250.000,00 DH hors Taxe sur la valeur ajoutée, L'acquisition du logement social doit être faite auprès d'un promoteur qui a signé une convention avec l'Etat, L'acte préliminaire et l'acte définitif de vente doivent être établis par acte notarié, L'acte doit mentionner obligatoirement le prix de vente et la Taxe sur la valeur ajoutée correspondante ainsi que l'engagement de l'acquéreur de destiner le logement acquis à son habitation principale pendant une durée de quatre années consécutives et d'inscrire une hypothèque en premier rang ou deuxième rang pour sûreté de remboursement de la Taxe sur la valeur ajoutée. Le notaire, quant à lui, doit établir l'acte définitif de vente dans un délai maximum de 30 jours de la date de virement de la TVA et le présenter à la formalité d'enregistrement dans le délai imparti par la loi.
Qu'en est-il de la réforme de la profession de notariat ?
Le projet de loi 32-00 est bien engagé dans le processus de son adoption législative. Il fait aujourd'hui l'objet d'une discussion au niveau de la Commission législative. Ce projet tant attendu par la profession doit poursuivre plusieurs objectifs : sauvegarder les droits acquis de la profession et de l'acte authentique, moderniser la profession et la mettre en harmonie avec les normes et standards internationaux régissant le notariat international ainsi que tenir compte des ambitions légitimes des professionnels, tout en préservant bien entendu l'intérêt général.
Les notaires ont démontré à travers leur travail quotidien qu'ils jouent un rôle primordial dans la vulgarisation des lois aux citoyens, dans la sécurisation des transactions, dans la collecte des créances de l'Etat et dans la prévention et le règlement des litiges. Il va sans dire que la réforme du notariat fait partie intégrante de la refonte de la justice à laquelle a appelé Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans son discours à l'occasion du 56e anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple.
Source : Le Matin
Les défis de l'accompagnement médiatique des grandes mutations que connaissent les diasporas marocaines à travers le monde sont parmi les principales questions évoquées lors de la 19è audition organisée au Parlement par l'Instance chargée du dialogue national "Média et Société".
Lors de cette rencontre, M. Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) a insisté sur les préoccupations majeures qui animent les 3,5 millions de Marocaines et Marocains résidant à l'étranger, précise mardi un communiqué de la coordination générale du dialogue national "Médias et société".
Il a également évoqué le rôle joué par les médias dans les pays de résidence par rapport à l'objectif d'enracinement et d'intégration des minorités marocaines au sein des sociétés d'accueil, mettant en relief l'offre des médias marocains pour renforcer et consolider le lien avec les cultures du pays d'origine, le Maroc, selon les désirs spécifiques à chaque génération de ces diasporas.
Pour M. El Yazami, l'accompagnement des médias nationaux, l'innovation, la créativité, la multiplication et la diversification des partenariats et d'initiatives volontaristes et prospectivistes permettent d'accompagner à terme les grandes mutations.
Ces changements et mutations agitent trois à quatre générations de citoyens et citoyennes d'origine marocaine vivant à l'étranger, a-t-il dit.
Le président du CCME a insisté, à cet égard, sur une mondialisation de plus en plus affirmée de la carte des Marocains à l'étranger, une mobilité mondiale des Marocains aux profils hautement qualifiés d'un continent à un autre, une féminisation croissante, un vieillissement, souvent accompagné de précarisation, des premières générations d'émigrés marocains, notamment en Europe.
M. El Yazami a également évoqué une diversification linguistique de plus en plus large, l'augmentation constante de l'émigration légale et les mesures restrictives établies ces dernières années par les pays d'accueil pour l'accès à leurs territoires.
Au cours du débat entre les membres du CCME et ceux de l'Instance du Dialogue national, ces réalités ont permis de s'interroger sur différents registres découlant, pour les médias nationaux, de ces grands défis : les cadres législatifs et réglementaires des médias de service public (agence MAP, chaînes TV du pôle public à).
Les débats ont aussi focalisé sur les lignes éditoriales, la programmation à développer et à diffuser en direction de ces diasporas, la formation des professionnels et la lutte contre les stéréotypes et les fausses croyances véhiculées sur les résidants à l'étranger.
Autant de défis que le CCME n'a pas manqué de commenter avec des propositions concrètes déjà envisagées par cette instance consultative comme les aides au financement d'études et de recherches sur l'impact des médias marocains en relation avec la thématique de l'émigration marocaine, l'aide à la formation des professionnels marocains sur cette thématique, le déploiement de partenariats ciblés avec nombre d'acteurs-clés du champ médiatique marocain.
Au titre de cette disponibilité du CCME de participer à une vaste mise à niveau du fait médiatique marocain à l'adresse des diasporas marocaines, l'Instance du dialogue national a pu retenir, en conclusion à cette audition, des pistes de collaboration avec ce Conseil, notamment pour collecter les points de vue et attentes des professionnels marocains en poste à l'étranger, dans le but de mobiliser leurs compétences à des fins de synergie productive avec leurs confrères exerçant au pays.
Source : MAP
Ils sont des ingénieurs industriels de la logistique, en Télecom, en Recherche et développement, des responsables en Marketing-communication, des démarcheurs bancaires et financiers, des architectes. Ils, se sont des femmes et des hommes de la diaspora marocaine en Espagne qui affichent clairement leur volonté et disposition à contribuer à l'essor socio-économique et culturel que vit actuellement leur pays d'origine.
Réunis le week-end dernier à Barcelone à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), qui vient de mettre en place un groupe de travail "compétences scientifiques techniques et économiques pour un développement durable", chargé d'entamer des consultations auprès de la diaspora marocaine, ces compétences d'origine Marocaine ont manifesté, dans un élan de spontanéité inégalé, leur attachement à leur pays d'origine et leur disposition à s'associer, depuis l'étranger ou à l'intérieur du Royaume, à l'extraordinaire marche de développement du Maroc.
A travers la mise en place de ce groupe de travail, le CCME ambitionne d'associer la communauté Marocaine à l'étranger et promouvoir des stratégies innovantes pour la contribution de tous les Marocains à l'essor économique et social du pays, rappelle-t-on.
Tenue au siège de l'Institut européen de la méditerranée (IEMed), la rencontre sur "les compétences d'origine marocaine en Espagne", organisée en collaboration avec la fédération des entités culturelles catalanes d'origine marocaine (FECCOM), a été l'occasion de se retrouver entre compétences Marocaines de tous bords en Espagne, ainsi que d'entamer des réflexions et des débats sur le comment, le pourquoi et l'importance de leur participation au développement de leur pays d'origine qui a grandement besoin d'eux.
Conscient de l'importance de cette contribution, le CCME a dépêché pour cette rencontre, le président du groupe de travail "compétences scientifiques techniques et économiques pour un développement durable", Faouzi Lakhdar-Ghazal, chargé d'entamer des consultations auprès de la Diaspora.
Pleinement convaincu de cette précieuse contribution, Lakhdar-Ghazal, affirme que les compétences marocaines à travers le monde constituent un levier de développement continu du Royaume, eu égard à leurs riches expériences et du savoir qu'elles ont acquis dans différents domaines de production dans les pays d'accueil.
"Ce genre de rencontres qui nous permettent de nous réunir avec les compétences marocaines entre dans le cadre du programme d'action mis en place par le groupe de travail "compétences scientifiques techniques et économiques pour un développement durable" en vue de mobiliser les compétences marocaines à travers le monde et les associer à l'élan de développement de leur pays d'origine", confie-t-il à la MAP.
La stratégie retenue pour ce faire consiste en la mise en place de cellules de réflexion constituées d'experts chargés de plancher sur les secteurs importants pour le développement notamment "l'enseignement, les sciences et la recherche", "les services", "l'économie et les finances" et "le développement social et la solidarité".
Les compétences marocaines de la diaspora peuvent jouer un rôle efficace dans la mise en place de passerelles de coopération et de développement entre les pays d'accueil et le pays d'origine, et ce à travers le transfert du savoir, de la technologie, de l'expérience professionnelle, sans oublier la promotion des investissements dans leur mère-patrie, affirme, de son côté, Driss Jbali, membre du CCME, pour qui, il est vital d'associer ces compétences hautement formées, dans le processus de développement économique et social que connaît actuellement le Maroc, à travers les ambitieux projets lancés dans différents secteurs.
Ce genre de rencontres offre l'occasion de découvrir les profils pointus de la Diaspora Marocaine, des profils souvent méconnus et qui se perdent dans les méandres de l'oubli.
La rencontre de Barcelone a permis de connaître de près et de mettre en valeur l'importance des compétences Marocaines en Espagne et son savoir-faire dans différentes domaines, estime, pour sa part, le président de la FECCOM et membre du CCME, Mohamed Chaib.
Pour M. Chaib, en répondant présents à cette réunion, les compétences Marocaines en Espagne, venues en grand nombre, ont démontré l'attachement qu'elle voue à leur pays d'origine et leur disposition à participer de façon réelle et efficace dans le processus de développement économique et social que connaît le Royaume que ce soit à l'intérieur du Royaume ou depuis l'étranger.
Source : MAP
Le CCME est partenaire institutionnel de la 5ème édition de FestiMode Casablanca Fashion Week (FCFW), les 6, 7 et 8 mai 2010 à Casablanca.
Le SPF Emploi, Travail et Concertation sociale a publié son rapport 2009 présentant les tendances migratoires et l'évolution des politiques d'immigration et d'intégration en Belgique.
Ce rapport est établi chaque année afin de disposer d'un état des lieux précis de la situation des migrants sur le territoire belge. Il constitue la contribution belge au Système d'observation permanente des migrations (SOPEMI) de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques). Consulter le rapport 2009 "L'immigration en Belgique : effectifs, mouvements et marché du travail"
Source : Portail belgium.be
Est-ce le meilleur des contextes pour une discussion sereine ? Au menu de sa journée du lundi 26 avril, François Fillon devait honorer plusieurs rendez-vous pour évoquer la question de l'interdiction du voile intégral. Des rencontres qui interviennent désormais en pleine controverse sur l'"affaire de Nantes": l'opposition reproche au gouvernement d'avoir transformé un fait divers – la verbalisation d'une femme vêtue d'un niqab, au motif que cela rendait la conduite " mal aisée " – en outil politique, en reportant l'attention vers son mari, Liès Hebbadj, soupçonné de polygamie et de fraude aux allocations familiales. ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, souhaite déchoir ce Français d'origine algérienne de sa nationalité.
A midi, M. Fillon a reçu les responsables du Conseil français du culte musulman (CFCM), en compagnie de Michèle Alliot-Marie, la ministre de la justice, chargée de rédiger la loi d'interdiction totale du voile intégral, en faveur de laquelle a tranché Nicolas Sarkozy mercredi 21 avril.
"Nous avons tenus à faire savoir au premier ministre que les musulmans de France, à travers la succession de débat sur le voile, se sentent stigmatisés", raconte Mohamed Moussaoui, le président du CFCM. Pour lui, l'affaire nantaise ne fait qu'ajouter au malaise. " Nous souhaitons que les affaires liées au voile ne soit pas systématiquement transformées en psychodrame nationaux. Le traitement médiatique de cette affaire a beaucoup dérangé les musulmans de France ", ajoute-t-il.
M. Moussaoui dénonce "une dissymétrie" dans la médiatisation de cette affaire, comparé au faible écho rencontré par le mitraillage, ce week-end, de la mosquée d'Istres. Le président du CFCM affirme que le premier ministre les a "rassurés". En assurant que le texte ne parlerait pas de "voile intégral ", pour éviter toute connotation religieuse, mais de " dissimulation du visage ".
UN DÉLAI DE SIX MOIS
En outre, il serait prévu qu'entre le moment où sera voté la loi et celui de son application, s'"écouleront six mois ou plus", pour permettre aux autorités musulmanes de France de convaincre les femmes portant le voile intégral d'y renoncer. M. Fillon, qui ne s'est pas exprimé après l'audience, se serait aussi engagé à rappeler que l'"immense majorité des musulmans français pratiquent leur religion dans le respect des lois et des valeurs françaises".
Vers 18 heures 30, M. Fillon devait aussi rencontrer Gérard Larcher et Bernard Accoyer, les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale. Pour déminer un conflit de calendrier sur ce projet de loi. MM. Larcher et Accoyer ne souhaitent pas recourir à la procédure d'urgence - qui prévoit un seul examen du texte par chaque assemblée -, pour que la mesure soit adoptée avant l'été. Le porte-parole adjoint de l'UMP, Dominique Paillé, estime quant à lui, "à titre personnel, qu'il serait " dommage " de "refuser" la procédure d'urgence, pour que l'on puisse "tourner la page" et "passer à autre chose".
Source : Le Monde
M. Abdelhamid El Jamri a été réélu, lundi à Genève, à la présidence du Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.
La réélection de M. El Jamri pour un mandat de deux ans, a eu lieu au début des travaux de la douzième session dudit comité, qui se déroulent au Palais Wilson, jusqu'au 30 avril.
Intervenant lors de cette séance, M. El Jamri a salué toutes les initiatives prises et à venir en faveur de la promotion de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, dans le contexte du vingtième anniversaire de cet instrument. Il s'est réjoui de constater que la question des droits de l'homme dans le contexte de la migration est de plus en plus débattue, aux niveaux national et international, et que les réticences qu'avaient certains Etats à aborder ce sujet s'apaisent, ouvrant de nouvelles perspectives de ratification de la Convention. Avec 43 Etats parties, et en dépit de l'accélération du rythme des ratifications, le manque de ratifications de la Convention constitue un réel défi pour le Comité, a-t-il toutefois souligné.
Le monde compte aujourd'hui plus de 200 millions de migrants internationaux dont environ 60 pc vivent dans les régions dites développées du monde, a rappelé M. El Jamri.
La proportion des travailleurs migrants irréguliers ou sans papiers reste par ailleurs négligeable, avec 10 à 15 pc du flux migratoire total, a-t-il souligné.
Avec la mondialisation, la mobilité de la main-d'Âœuvre est devenue un élément clef de développement et de prospérité dans toutes les régions du monde, a-t-il poursuivi. Or, les données économiques et les recherches menées à ce sujet démontrent que la protection des travailleurs migrants renforce l'impact positif que la migration a sur le développement et la productivité au niveau national. Autrement dit, a expliqué M. El Jamri, il est dans l'intérêt de tous les Etats d'élaborer des normes et d'adopter des politiques visant à protéger les droits des travailleurs migrants.
Au cours de cette session, le Comité doit notamment examiner le rapport initial de l'Algérie sur la mise en œuvre de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. Il entamera aussi l'examen d'un projet de commentaire général sur les travailleurs migrants domestiques.
Le Comité, composé de dix experts indépendants, est chargé de surveiller l'application, par les Etats parties, de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, qui vise à empêcher l'exploitation des travailleurs migrants et impose des normes internationales pour protéger les migrants.
En vertu de la Convention, tous les Etats parties sont tenus de présenter au Comité, à intervalles réguliers, des rapports sur la mise en œuvre des droits consacrés par la Convention. Ils doivent présenter un premier rapport un an après avoir adhéré à la Convention, puis tous les cinq ans. Jusqu'ici, le Comité a examiné les rapports initiaux de 12 pays: Azerbaïdjan, Bolivie, Bosnie-Herzégovine, Colombie, Egypte, Le Salvador, Equateur, Mali, Mexique, Philippines, Sri Lanka et Syrie.
Le président du Comité a indiqué que la crise économique qui frappe le monde aujourd'hui démontre une fois de plus l'importance de l'établissement de normes internationales pour la protection des droits des personnes les plus vulnérables, rappelant que les systèmes législatifs nationaux ne protègent souvent pas suffisamment les non-nationaux et que la Convention offre un cadre juridique détaillé, applicable en toutes circonstances.
Il a estimé que le renforcement des droits des migrants est le meilleur moyen pour lutter contre la migration illégale et contre la traite et le trafic d'êtres humains qui constituent une menace pour la sécurité des Etats, ajoutant que la Convention est également un outil de cohésion sociale puisqu'elle véhicule un message de tolérance.
Source : MAP
La Cité nationale de l'histoire de l'immigration et la revue “Hommes & Migrations“ organisent une soirée-débat sur le thème des enjeux des migrations culinaires pour les sociétés d'accueil de migrants, à l'occasion d'une soirée inaugurale de la nouvelle association Agora des 2 Rives de la Méditerranée, le vendredi 30 avril 2010 de 18h30 à 20h45 à Reims.
Le bassin méditerranéen a toujours constitué un espace d'échanges et de dialogues entre les cultures. Les migrations anciennes et plus récentes ont suscité des circulations de denrées, de savoir-faire culinaires et fait émerger de nouvelles pratiques alimentaires et leur adaptation dans les sociétés d'accueil.
Programme de la soirée :
Quels enjeux autour des "migrations culinaires" pour les sociétés d'accueil de migrants, Marie Poinsot, rédactrice en chef de la revue.
« Aux origines des échanges entre les cultures alimentaires en Méditerranée : approche anthropologique et historique à travers l'étude d'un cas particulier, le couscous », par Mohamed Oubahli, anthropologue Ehess (Paris).
La soirée se poursuivra autour d'un couscous traditionnel.
Source : Génériques
Alors que les hommes d’affaires italiens peinent pour maintenir l’activité de leurs entreprises, les propriétaires d’entreprises d’origine étrangère ne semblent pas souffrir de la crise. Au contraire, leur nombre augmente. Cette analyse émane de l'Association des artisans et petites entreprises (CGIA) de Mestre, dans la région de Venise, au nord-est de l'Italie. D’après une étude menée par cette association, près de 10% des entreprises gérés par les étrangers dans le pays le sont par des Marocains, qui arrivent ainsi en tête des statistiques.
Le nombre de sociétés créées et gérées par des étrangers a augmenté de 40,5% au cours des cinq dernières années, pour atteindre à la fin de 2009, 599.036 entreprises. Au même moment, celles tenues par des Italiens avaient du mal à garder le cap, sur un marché secoué par la crise économique. Mais malgré la crise, au courant de 2009, le nombre d'entreprises "étrangères" a augmenté, même si ce n'était que de 4,1%.
Les Marocains occupent la tête du classement des entreprises étrangères, avec 57.621 sociétés sur un total de 599.036, soit 9,6%. Les Chinois arrivent en deuxième positon avec (49.854), suivis des Roumains (49.132), des Suisses (43.973), des Allemands (36.325) et des Albanais (34.982). L’étude précise également que l’ensemble de ces structures emploient quelque 2 millions de personnes.
Pour la CGIA, l’augmentation du nombre d’entrepreneurs étrangers est liée en grande partie à la croissance du nombre d’immigrés. Une hausse qui n’échappe pas à Ligue du nord, le parti anti-immigré, qui avait organisé une manifestation devant le consulat marocain de Milan. Le parti allié de Silvio Berlusconi, a fait dimanche, une proposition, relative à l'obligation de se soumettre à un test de connaissance de la langue italienne, pour toute personne voulant exercer une activité commerciale en Italie.
Pour commenter cette proposition de la Ligue du nord, le secrétaire de la CGIA a rappelé un récent sondage de l'Institut italien des statistiques (ISTAT). Ce sondage a conclu que 90,9% des travailleurs étrangers utilisent l'italien sur leur lieu de travail. Voilà qui devrait calmer les ardeurs d’Umberto Bossi et de sa formation d’extrême droite, dans leur chasse à l’immigré.
Source : Yabiladi
La mosquée d'Istres a été la cible d'un mitraillage dans la nuit de samedi à dimanche, une trentaine d'impacts ayant été relevés sur les murs du bâtiment, a-t-on appris lundi auprès du parquet d'Aix-en-Provence.
Les faits se sont déroulés aux alentours de 2H00 ou 3H00 du matin, dans la nuit de samedi à dimanche.
"C'est une mosquée qui a été inaugurée en juillet 2009, il n'y a jamais eu de problème tout au long de sa construction ou depuis", a affirmé à l'AFP le procureur de la République adjoint d'Aix-en-Provence, Denis Vanbremeersch.
"Il n'y a pas eu de revendication", a-t-il dit, précisant qu'"un peu plus d'une trentaine d'impacts" d'une ou plusieurs armes pour l'instant non déterminées ont été relevés sur le bâtiment.
L'enquête a été confiée à la police judiciaire.
Par ailleurs, un autre mitraillage a eu lieu dimanche en fin de soirée, aux alentours de 22H00, visant une boucherie halal du XVe arrondissement de Marseille, a-t-on appris de sources policière et judiciaire.
Cet établissement des quartiers nord a été touché par 23 projectiles de calibre 7.63 tirés avec une Kalachnikov.
L'enquête a également été confiée à la police judiciaire qui cherche à savoir si les deux incidents peuvent être liés. Pour l'instant, aucun élément ne permet de le dire, a affirmé à l'AFP le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest.
Dans un communiqué, le Conseil français du Culte musulman (CFCM) a fait part de son indignation concernant le mitraillage ayant visé la mosquée d'Istres.
"Cette nouvelle agression avec usage des armes à feu contre un lieu de prière et de recueillement constitue une nouvelle escalade qui ne manquerait pas de susciter une profonde inquiétude et indignation chez l'ensemble des musulmans de France et tous leurs concitoyens épris de paix et de justice", estime le CFCM.
Il "appelle les pouvoirs publics à mobiliser tous les services concernés pour arrêter et punir les auteurs de cette agression criminelle".
Source : La Croix/AFP
J'ai participé la semaine dernière à un débat avec Hubert Védrine. Il porte un regard sévère et inquiet sur la place de la France et de l'Europe dans le nouveau monde qui se dessine. Quel que soit le jugement que l'on porte sur l'ancien collaborateur de François Mitterrand et l'ancien ministre de Lionel Jospin, il est aujourd'hui l'observateur français le plus lucide des rapports de force internationaux.
L'occasion était donnée par un débat à l'Académie diplomatique internationale -dirigée par Jean-Claude Cousseran autour d'un recueil de textes d'Hubert Védrine entre 2003 et 2009, « Le Temps des chimères » (Fayard).
Les chimères occidentales
Les « chimères » ? De belles idées véhiculées par l'Occident au temps de sa splendeur, comme son « assurance universaliste », le « monopole du leadership occidental », une « vision simpliste du prosélytisme démocratique », le « droit-de-l'hommisme » ou le « manichéisme ».
Sans oublier le « devoir d'ingérence » cher à Bernard Kouchner, qu'il rapproche du « logiciel caché profond » de l'Occident : « l'évangélisation ». Autant de vaches sacrées occidentales que pourfend l'ancien chef de la diplomatie, reconverti en avocat d'affaires et membre du conseil d'administration du groupe LVMH de Bernard Arnault.
On peut objecter…
-… qu'Hubert Védrine se montre par trop cynique, trop prompt à jeter le bébé de la démocratie et des droits de l'homme avec l'eau du bain de l'arrogance occidentale
-… qu'il se plie trop aux diktats du monde tel qu'il est, sans une part d'idéalisme pourtant indispensable
-… ou encore qu'il ne tient pas compte de l'action des peuples : ces derniers viennent régulièrement brouiller les calculs diplomatiques, comme en Iran l'an dernier, ou dans le monde ex-communiste dans les années 80.
Il n'empêche, il faut écouter Védrine quand il décrète que ces idées dominantes en Occident ont « échoué » ou ont été « brutalement remises en cause ». Et qu'il faut se préparer à un choc plutôt rude dans la partie qui s'engage pour la définition du nouveau monde, comme le laisse présager l'assurance retrouvée de la Chine.
Védrine prévient dans la préface de son livre :
« Où en sommes-nous en 2009-2010 ? Dans le temps long, non pas à l'avènement d'un “monde multipolaire” plus juste, plus harmonieux et forcément stable, mais au début d'une longue redistribution des cartes qui prendra la forme d'une bagarre ou, en tout cas, d'une compétition multipolaire. »
L'« aboulie » de l'Europe
Et dans cette « compétition », la disparition de ce qui pouvait passer comme une certitude : « la foi du charbonnier dans l'Europe comme pôle évident ». Il va même plus loin en décrétant que l'Europe est « dans une phase d'aboulie », ce syndrome psychiatrique caractérisé par « une incapacité à exécuter les actes pourtant planifiés et une grande difficulté à prendre des décisions ».
Hubert Védrine prédit que l'Europe « mourra d'obésité ou de liquéfaction » si elle ne règle pas ses incertitudes. Il s'en prend à ceux qui pensent vivre dans « une grande Suisse », et reconnait qu'il durcit volontiers le ton « pour que les Européens se réveillent ».
Et il en a autant pour la France, dont il dénonce la « marginalisation intellectuelle ». Dans un passage plein de résonances avec l'actualité, Hubert Védrine s'en prend à « tant d'excès, d'outrances, de panique, de généralisations » dans les débats sur la citoyenneté et l'intégration, ajoutant :
« Quelques burqas et la République serait en danger ? Pourquoi un tel manque de confiance en soi ? »
L'antithèse du sarkozysme
Hubert Védrine donne dans la préface à son livre quelques pistes qui ressemblent fort à une antithèse du sarkozysme :
« Le fait est que la France continue à avoir du mal à s'adapter à cette nouvelle donne, du moins le croit-elle. Il faudrait qu'à la fois elle prenne acte de la réalité de la mondialisation, qu'elle retrouve confiance en elle (elle le peut, que de mutations n'a-t-elle pas réussies depuis 1945 ! ), qu'elle réapprenne à s'aimer, à se projeter dans l'avenir, à parler à l'Europe.
Je dis bien à l'Europe ; pas de l'Europe, encore moins à sa place. Qu'au-delà d'une présidence semestrielle énergique, et utile, elle propose aux dirigeants européens de parler vrai aux peuples européens, de leur dire, pour les réveiller et les alarmer sans les paniquer, que “nous ne sommes pas encore dans une ‘communauté’ internationale, qu'un sursaut est nécessaire parce que la bagarre multipolaire va être rude et longue.”
L'ancien ministre faisait l'éloge, l'autre soir lors du débat, d'une “ingénierie diplomatique fine”. Le contraire de ce qui se passe aujourd'hui en Europe. Et en France.
Source : rue89
L'Instance du dialogue national "médias et société" a tenu, lundi à Rabat, une séance avec les représentants de la presse électronique et des blogueurs.
Cette réunion, qui s'inscrit dans le cadre des efforts visant la promotion de nouveaux médias et publications sur Internet est organisée sous le thème "La presse électronique et les nouveaux médias". Elle est destinée à examiner plusieurs questions portant notamment sur la réalité des technologies d'information au Maroc.
Pour le coordonnateur général du dialogue national "médias et société", M. Jamal Eddine Naji, cette réunion s'inscrit dans le cadre de l'examen par l'instance de questions intéressant l'ensemble des médias, précisant qu'elle a été consacrée aux secteurs des nouvelles technologies, y compris la presse électronique et les blogs.
Elle a été également une opportunité pour les professionnels du secteur d'exprimer leurs visions et attentes, a-t-il ajouté, se félicitant de la place qu'occupe le Maroc en ce qui concerne la presse électronique.
L'instance du dialogue national "médias et société" a tenu lundi matin une réunion avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME). Elle se réunira jeudi avec la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT) et la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA).
Source : MAP
Le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami, a appelé à engager une réflexion sur les moyens de soutenir les médias destinés aux Marocains résidant à l'étranger (MRE).
Dans une déclaration, lundi à la MAP, précédant la séance tenue à huis-clos entre l'instance du dialogue national médias et société et le CCME, M. El Yazami a souligné la nécessité d'initier une réflexion sur les domaines de coopération ainsi que sur le soutien à apporter aux médias destinés à cette communauté, soit par le biais de l'Internet ou à travers les journaux édités dans les pays d'accueil.
Les médias s'adressant aux MRE sont confrontés, a-t-il dit, à une double problématique ayant trait aux stéréotypes véhiculés par les médias des pays d'accueil sur cette communauté et à la manière dont sont traitées les questions relatives à l'immigration et aux immigrés par les médias nationaux.
La participation du CCME au dialogue national médias et société illustre le grand intérêt du Conseil aux médias auxquels la communauté marocaine accorde une grande importance, a poursuivi M. El Yazami.
Il a ajouté que le CCME évoquera avec l'instance du dialogue national médias et société plusieurs problématiques notamment la nécessité d'approfondir les études scientifiques sur le traitement réservé par la presse aux questions intéressant les MRE.
Lors de cette séance, le Conseil mettra l'accent sur l'importance du soutien des programmes de formation au profit des journalistes s'intéressant aux questions de l'immigration afin qu'ils soient informés des mutations radicales que connaît cette communauté.
Les séances du dialogue national médias et société se poursuivront avec la tenue, jeudi, d'une séance avec la Société Nationale de Radiodiffusion et de Télévision (SNRT) et la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA).
Source : MAP
Une rencontre sur "les compétences d'origine marocaine en Espagne" a été organisée, samedi à Barcelone, à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).
Organisée au siège de l'Institut européen de la méditerranée (IEMed), en collaboration avec la fédération des entités culturelles catalanes d'origine marocaine (FECCOM), la rencontre a réuni plusieurs compétences scientifiques techniques et économiques d'origine marocaine installées en Espagne, particulièrement en Catalogne, région autonome du Nord-est, où se concentre une forte communauté marocaine.
Cette rencontre s'inscrit dans le cadre des consultations entamées par le groupe de travail "compétences scientifiques techniques et économiques pour un développement durable", mis en place par le CCME, a indiqué M. Driss Jbali, membre du CCME.
Dans une intervention lors de cette rencontre, M. Jbali a souligné la nécessité d'associer les compétences marocaines de l'étranger, qui sont hautement formées, dans le processus de développement économique et social que connaît actuellement le Maroc, à travers les ambitieux projets lancés dans différents secteurs.
Les compétences marocaines de la diaspora peuvent jouer un rôle efficace dans la mise en place de passerelles de coopération et de développement entre les pays d'accueil et le pays d'origine, et ce à travers le transfert du savoir, de la technologie, de l'expérience professionnelle, sans oublier la promotion des investissements dans leur mère-patrie, a-t-il dit.
Pour Faouzi Lakhdar-Ghazal, président du groupe de travail "compétences scientifiques techniques et économiques pour un développement durable" du CCME, les compétences marocaines à travers le monde constituent un levier de développement continue du Royaume, eu égard à leurs riches expériences du savoir qu'elles ont acquise dans différents domaines de production dans les pays d'accueil.
Ce genre de rencontres qui nous permettent de nous réunir avec les compétences marocaines entre dans le cadre du programme d'action mis en place par le groupe de travail "compétences scientifiques techniques et économiques pour un développement durable" en vue de mobiliser les compétences marocaines à travers le monde et les associer à l'élan de développement de leur pays d'origine, a-t-il confié à la MAP.
La stratégie retenue pour ce faire consiste en la mise en place de cellules de réflexion constituées d'experts chargés de plancher sur les secteurs importants pour le développement notamment "l'enseignement, les sciences et la recherche", "les services", "l'économie et les finances" et "le développement social et la solidarité".
De son côté, le président de la FECCOM et membre du CCME, Mohamed Chaib, a indiqué que la rencontre constitue une opportunité pour mettre en valeur et connaître de près l'importance des compétences Marocaines en Espagne et son savoir faire dans différentes domaines.
La rencontre a également révélé la disposition des compétences marocaines en Espagne à participer de façon réelle et efficace dans le processus de développement économique et social que connaît le Royaume que ce soit au niveau national ou local, a-t-il dit.
Le programme de la rencontre a été marqué par la tenue de deux tables rondes axées sur "les compétences en Espagne et au Maroc : Défis et opportunités" et "les expériences dans la promotion de la petite et moyenne entreprise des Marocains résidant en Espagne".
Source : MAP
Quelque 57.621 entreprises sur les 599.036 gérées par des étrangers en Italie sont tenues par des membres de la communauté marocaine, ressort-il d'une étude publiée lundi par l'agence italienne Adnkronos.
Selon cette étude, élaborée par l'Association des artisans et petites entreprises (CGIA) de Mestre (nord-est de l'Italie), le nombre d'entreprises gérées par des étrangers a enregistré une hausse de 40,5 pc lors des cinq dernières années au moment même où des sociétés italiennes trouvent du mal à se maintenir sur le marché.
Pour l'année 2009, une des plus difficiles dans l'histoire récente de l'Italie en raison de la crise économique et financière mondiale, ces entreprises se sont accrues de 4,1 pc.
Les Marocains se placent ainsi en tête du classement de ces entreprises étrangères, qui emploient quelque 2 millions de personnes, suivis des Chinois (49.854), des Roumains (49.132), des Suisses (43.973), des Allemands (36.325) et des Albanais (34.982).
Selon la CGIA, cette croissance s'explique en grande partie par le fait que le nombre des membres de ces communautés a connu une hausse conséquente lors de ces cinq dernières années.
Commentant la proposition faite dimanche par le parti de la Ligue du nord (parti anti immigration au gouvernement) relative à l'obligation pour tous ceux qui veulent exercer une activité commerciale en Italie de se soumettre à un test de connaissance de la langue italienne, le secrétaire de la CGIA a indiqué qu'un récent sondage de l'Institut italien des statistiques (Istat), a fait ressortir que 90,9 pc des travailleurs étrangers utilisent l'italien sur leur lieu de travail. Quelques difficultés persistent cependant auprès de la communauté chinoise, a-t-il fait observé.
Source : MAP
Ce n'est encore qu'une niche potentielle mais elle soulève déjà des critiques : la carte bancaire "islamique", dont UM Financial, modeste institution financière de Toronto, a annoncé, début avril, le lancement au Canada puis aux Etats-Unis, inquiète, y compris les musulmans modérés.
La carte iFreedom Mastercard, proposée à tous les Canadiens, musulmans ou non, a été déclarée "conforme aux lois islamiques" par des experts de cette communauté, affirme le président d'UM Financial, le Canadien Omar Kalair. La charia "autorise le commerce mais pas l'usure", rappelle-t-il. De ce fait, ses clients potentiels "laissent dormir leur argent dans les comptes courants des cinq grandes banques du pays" car ils renoncent à des cartes de crédit, des prêts immobiliers ou des investissements financiers, à cause des intérêts sur dépôts ou prêts interdits par leur religion.
Cette carte "islamique", qui devrait être lancée aux Etats-Unis d'ici la fin de l'année, selon M. Kalair, est une carte prépayée, avec un plafond de 6 000 dollars canadiens (4 500 euros), sans intérêt, ni frais mensuels ou de transaction. Elle coûte 50 dollars pour deux ans, avec des avantages, dont une ristourne de 1 % en argent sur les achats de plus de 100 dollars et des rabais sur les vols de la compagnie aérienne des Emirats arabes unis, Etihad Airways.
Depuis 2004, UM Financial offre déjà des prêts immobiliers conformes aux préceptes de l'islam : l'institution joue le rôle d'intermédiaire pour acquérir un bien immobilier qu'elle loue ou revend au client, en échange de paiements sans intérêt mais assez élevés pour en retirer profit.
La banque espère un gros succès avec sa carte. Selon l'agence de notation Moody's, le marché mondial de la finance interdisant l'usure vaudrait près de 700 milliards de dollars américains (726 milliards d'euros) et pourrait quintupler dans les années à venir. Au Canada, la moitié des 850 000 musulmans, d'après un sondage, souhaiterait bénéficier de cartes de crédit et de prêts islamiques. D'après les projections, les musulmans devraient représenter 1,5 million de personnes en 2017, soit 5 % de la population du pays.
La Société canadienne d'hypothèque et de logement a estimé, fin janvier, qu'il n'y avait pas de raison d'empêcher des institutions privées d'offrir ce type de produit bancaire qui respecte les normes nationales.
L'innovation n'est toutefois pas du goût de tout le monde. Le Congrès musulman du Canada, qui dit représenter les progressistes de la communauté, estime que de tels services financiers risquent de marginaliser les musulmans. Le fondateur du Congrès, Tarek Fatah, y voit même la marque d'un "front financier du mouvement islamiste""d'aller en enfer s'ils font affaire avec des non musulmans". qui abuse de la foi des plus vulnérables et les menace
Source : Le Monde.fr
Des milliers de protestataires ont manifesté dimanche devant le Capitole de l'Arizona, contre de nouvelles lois combattant l'immigration illégale dans cet Etat, qui se traduisent par un harcèlement policier à l'encontre de la communauté hispanique et des Américains ayant ce profil.
Les défenseurs des droits civiques ont promis de soumettre ces lois à la justice, estimant qu'elles encouragent clairement les discriminations raciales.
Le pasteur noir Al Sharpton a souligné que de la même manière que les "voyageurs de la liberté" avaient combattu la ségrégation dans les bus publics dans le Sud dans les années 1960, il allait organiser des "marcheurs de la liberté" pour défier les lois de l'Arizona. "Nous irons en Arizona quand ces textes prendront effet et nous défilerons dans les rues avec les personnes qui refusent de justifier leur identité, et nous serons arrêtés" a déclaré dimanche à New York le militant des droits civiques.
Le gouverneur de l'Arizona Jan Brewer a signé le paquet de lois vendredi. Cette législation autorise la police à interroger les passants sur leur statut d'immigrant, et elle peut leur demander de justifier de leur identité s'il existe un doute sur la régularité de leur séjour. L'embauche de travailleurs sans papiers serait aussi plus sévèrement contrôlée, avec notamment la création d'un délit de transport d'immigrants en situation irrégulière. Le séjour irrégulier est aussi regardé comme un crime.
Les partisans de ces lois soulignent que la race ou la nationalité ne sont pas à elles seules des critères acceptables aux yeux de la loi, lors d'un contrôle de ce type. Le gouverneur de l'Arizona veut former ses officiers de police à distinguer avec discernement ce qui peut constituer un élément de soupçon raisonnable pour identifier un clandestin.
Vendredi, des centaines de personnes avaient protesté contre ces loi devant le siège du gouvernement local à Phoenix, dénonçant les abus contre les droits civiques que ces lois ne manqueront pas, selon eux, de provoquer. D'autres se sont rassemblés devant la permanence du candidat démocrate Raul Grijalva, opposé à ces mesures, à Tucson.
Source : Challenge.fr/AP
Dans l’objectif de renforcer d’avantage les liens de coopération et de partenariat maroco-américains, l’AMPA (Association of Moroccan Professionals in America), organise le Moroccan American Bridges (MAB), centré cette année sur la thématique écologique.
L’évènement aura lieu les 25 et 26 juin prochains, à Casablanca. Il s’agit de regrouper des professionnels et hommes d’affaires marocains et américains, dans un cadre propice aux débats productifs et à la collaboration sur le plan économique et industriel.
Après le succès rencontré lors des précédentes éditions, le MAB revient cette année, avec une thématique d’actualité, à savoir “L’énergie Verte : Technologie et Opportunités”, une question qui fait grand débat, surtout lorsqu’il s’agit de développement.
Le programme prévoit 3 conférences autour de la thématique pour le premier jour, le deuxième étant consacré à la présentation de rapports et perspectives.
L’AMPA est une association à but non lucratif, créée à New York en 2004. Elle regroupe en son sein des Marocains exerçant aux USA dans divers domaines. L’AMPA est aujourd’hui constituée de plus de 300 membres, répartis à travers les Etats-Unis.
Son but est de favoriser la rencontre de cette élite de la diaspora marocaine, de créer des liens commerciaux avec le Maroc ainsi que de promouvoir l’image du Maroc aux USA.
C’est d’ailleurs dans cette optique que se tient chaque année au Maroc le MAB, évènement majeur de l’association.
Source : Yabiladi
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