jeudi 4 juillet 2024 08:28

Une dizaine d'organisations de gauche, parmi lesquelles les Verts-Europe Ecologie, le Parti communiste, le Parti de gauche et le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), ont lancé mercredi un "appel unitaire" en faveur de la régularisation des 6.000 travailleurs sans-papiers en grève depuis six mois.

Dans un texte commun, elles exigent que le ministre du Travail Eric Woerth "reprenne les négociations et rédige une nouvelle circulaire sur des critères simplifiés et harmonisés au plan national pour mettre fin à l'arbitraire préfectoral".

Les neuf organisations signataires (Alternative libertaire, les Alternatifs, Fédération pour une alternative sociale et écologique, Gauche unitaire, NPA, PCF, Parti de gauche, Parti communiste des ouvriers de France, Verts-Europe Ecologie) notent que ces travailleurs sans-papiers "cotisent, paient des impôts, n'ont aucun droit en retour et risquent quotidiennement l'expulsion".

Elles espèrent ainsi "renforcer des initiatives de mobilisation" comme "celles impulsées par les grévistes et les 11 organisations syndicales et associatives qui coordonnent le mouvement" et appellent à un rassemblement samedi sur la place de l'Hôtel de Ville de Paris.

Dans un communiqué, le Parti socialiste apporte son soutien à ce rassemblement, où il sera représenté par sa secrétaire nationale à l'Immigration Sandrine Mazetier, et appelle ses militants à y participer.

Les onze organisations syndicales et associations qui soutiennent ces sans-papiers depuis le lancement de leur mouvement, le 12 octobre 2009, sont: la CGT, la CFDT, Solidaires, la FSU, UNSA, Droits Devants!, la LDH, la Cimade, Femmes Egalité, Autre monde et RESF.

Source : Nouvel Observateur/AP

L'intégration économique et sociale des migrants marocains a été au centre d'un entretien, mardi, entre Mme Nouzha Chekrouni, ambassadeur du Maroc au Canada, et Mme James Yolande, ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec.

La reconnaissance des diplômes et la validation de l'expérience professionnelle acquise à l'étranger ont été également parmi les principaux axes de cette réunion de travail, tenue à Québec.

A cette occasion, la diplomate marocaine a rappelé la signature en 2008 d'un accord sur la reconnaissance des diplômes français et la libre circulation des compétences pour certaines professions entre la France et le Québec, soulignant que cet accord pourrait constituer, à court terme, une ouverture appréciable pour bon nombre de concitoyens marocains.

Mme Chekrouni a, dans le même sillage, proposé l'organisation de séminaires, ateliers et rencontres destinés notamment à examiner les moyens à même de permettre aux immigrants marocains d'accéder et de s'adapter aux exigences du marché du travail au Québec.

Cette proposition a retenu l'intérêt et l'attention de Mme James Yolande qui a souligné qu'un plan d'action sera élaboré pour faire aboutir ce projet ambitieux.

La ministre de l'Immigration a, d'autre part, mis en exergue les efforts déployés par les autorités québécoises dans le but de faciliter l'intégration des immigrants au marché du travail.

Elle a dans ce sens souligné que les autorités québécoises ont mis en oeuvre un ensemble de mesures de soutien telles que l'accélération de l'évaluation et de la reconnaissance des titres de compétences étrangers, des cours de langue et des projets d'aide à l'accès au marché de l'emploi. 

Source : MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et le ministère délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger ont signé, mercredi à Rabat, une convention de partenariat et de coopération avec la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc(BNRM).

Signé par MM. Mohamed Ameur, Driss El Yazami et Driss Khrouz, respectivement, ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, président du CCME et directeur de la BNRM, cet accord permettra la mise en place d'une coopération culturelle et scientifique portant sur des actions de recherche, d'échange et d'animation culturelle dans le domaine de la migration.

La convention vise également à créer au niveau de la BNRM un rayon dédié à la problématique de l'émigration en vue d'enrichir le fonds documentaire relatif aux Marocains du monde et faire connaître leur situation par le biais de publications.

A l'issue de la cérémonie de signature, un fonds documentaire constitué d'environ mille titres et revues en diverses langues a été remis par le CCME et le ministère à la BNRM.

Intervenant à cette occasion, M. Khrouz a indiqué que cette convention constitue un pas essentiel pour la réhabilitation de la culture des Marocains du monde, qui sera suivie par d'autres initiatives portant particulièrement sur la culture orale et l'animation culturelle, soulignant la nécessité de promouvoir la culture des Marocains du monde, en tant que vecteur d'information sur les activités culturelles du Maroc et levier pour l'édification d'un Maroc cohérent et démocratique.

M. Ameur a, de son côté, souligné que cette convention constitue la base d'un partenariat ambitieux et prometteur entre les trois parties, rappelant que cette initiative a été décidée en marge du 16-ème Salon international du livre et de l'édition à Casablanca.

Lors de cette édition, le Maroc a pris connaissance d'une nouvelle facette de l'immigration et des immigrés, a-t-il dit, précisant qu'il s'agit d'une élite proche des préoccupations et des problèmes des immigrés et prête à contribuer au développement du Maroc dans tous les domaines, particulièrement culturel.

Pour lui, la convention a pour objectif d'enrichir la BNRM particulièrement en matière d'immigration pour en faire un référentiel pour les chercheurs et les personnes concernées.

M. El Yazami a, pour sa part, souligné que cette convention a pour objectif d'enrichir le fonds documentaires relatif au Marocains du monde et informer les chercheurs sur les productions littéraires et intellectuelles des Marocains sur la migration.

La donation d'un premier fonds documentaire constitué de livres à la BNRM est à même de la consacrer en tant qu'espace permanent pour des débats sur la migration, a-t-il ajouté.

Source : MAP

L'opération transit des Marocains résidant à l'étranger (MRE) au titre de 2010, dont le démarrage est prévu le 15 juin prochain, a été au centre d'une séance de travail tenue, mercredi à Algésiras (Sud de l'Espagne), entre des responsables marocains et espagnols.

Cette réunion a été axée sur les derniers préparatifs pour assurer le bon déroulement de cette opération à la lumière des changements survenus dans ce sens, sachant que le port de Tanger-Med accueillera cette année pour la première fois les MRE qui viendront passer les vacances au Maroc, indique l'Autorité portuaire de la baie d'Algésiras (APBA) dans un communiqué.

La même source souligne que la réunion a été précédée d'un intense travail des différentes administrations concernées pour l'examen de ces changements devant concerner les liaisons maritimes entre le Maroc et l'Espagne.

L'APBA a fait savoir que les bateaux assurant la liaison maritime entre Algésiras et Tanger débarqueront désormais leurs passagers au port de Tanger-Med à partir de mai prochain, ajoutant que cette décision permettra la réduction d'une heure et demi de la durée du voyage.

En revanche, la ligne maritime entre les ports de Tarifa (Sud) et de Tanger-ville ne connaîtra aucun changement.

Les deux parties se sont penchées également sur le plan de flotte durant la période estivale et sur les moyens de faire face aux pics pouvant être enregistrés au mois de Ramadan.

La délégation marocaine à cette réunion était composée de la directrice de la Marine marchande au ministère de l'Equipement et du Transport, Nadia Laraki, du directeur du port de Tanger-Med, El Mostafa Al Mouzani, ainsi que de responsables de l'Agence Nationale des Ports et du port de Tanger-ville.

Du côté espagnol, la réunion a été marquée par la participation, entre autres, de la directrice de la Marine marchande espagnole, Maria Isabel Durantez, ainsi que du président et du directeur général de l'APBA, Manuel Moron et José Luis Hormaechea. 

Source : MAP

En France, Michèle Tribalat, chercheuse, et Eric Besson, ministre, se rejoignent sur la nécessité de « ne pas fermer les yeux » sur les méfaits économiques de l’immigration. Aux Pays-Bas, un chercheur et un populiste s'allient à ce même sujet. Aux Etats-Unis, deux études démontrant le contraire n'ont pas réussi à clore le débat. Tous calculent..

Les scénarios se ressemblent: Aux Pays-Bas, un chercheur néerlandais, Jan van de Beek, fait sa thèse de doctorat sur un thème qui soi disant « dérange » la « political correctness » de l'agenda scientifique hollandais. Il fait un calcul de coûts et bénéfices de l'immigration aux Pays-Bas et vient à constater que le recrutement d'immigrés dans les années 60 était un « désastre économique ». Aujourd'hui encore, selon van de Beek, « il n'y a pas de raisons » économiques d'accepter de la main d'œuvre non-qualifié aux Pays-Bas. Ces déclarations lui valent beaucoup d'attention de la part des médias nationaux et internationaux – un succès considérable pour une simple thèse de doctorat.

Succès qu'un admirateur de renom, le populiste néerlandais Geert Wilders du parti d'extrême droite PVV, égalisera. Le 7 avril dernier, il appelle au scandale sur la RTL hollandaise, en invoquant la somme de 6 à 10 milliards d'euros par an que coûteraient les immigrés (surtout turcs et marocains) à l'Etat. Pour lui, il est clair qu'il faut stopper l'immigration et renvoyer chez eux les étrangers à charge de l'Etat.

Changement de décor: En France, Michèle Tribalat, une chercheuse devenue directrice de recherche de l'Institut national des études démographiques (Ined), publie un essai au titre très 'people': « Les yeux grands fermés ». L'auteur veut briser un tabou, en doutant ouvertement, des bienfaits économiques de l'immigration en France. Selon elle, être critique aux bienfaits de l'immigration ne serait pas possible aujourd'hui en France, le débat ne serait pas autorisé. Ce serait un domaine ou seul l'extrême droite française s'exprimerait – qui s'est d’ailleurs empressée de reprendre les propos de Mme Tribalat.

Mais la presse d'extrême droite n'a pas été seule à reprendre ce sujet. Jeudi dernier, 8 avril, Eric Besson, ministre de l'Immigration, s'est exprimé dans le même état d'esprit que Mme Tribalat lors d'une interview sur les ondes de la RTL française. Comme elle, il affirmait qu'il était difficile en France de « poser les termes rationnellement » en matière de coûts de l'immigration - irrégulière. C'est pour cela que, malgré deux rapports existants qui évaluaient les coûts de l'immigration irrégulière à 230 million d'euros par an, le ministre annonçait qu'il voulait « aller plus loin » et commander un rapport indépendant qui « va mettre tous les chiffres sur la table » pour que les Français « sachent tout ». « Et on verra », selon le ministre, « que l'immigration irrégulière coûte cher ».

De manière quelque peu mystérieuse, il ajoute que ces coûts ne seront pas forcément si hauts en termes de prises en charge de l'Etat, mais par rapport à un coût global. Ce qu'un tel coût global peut inclure reste incertain. Curieux, comme l'indique un article de Rue89. Il sera intéressant de voir sur quelles bases « rationnelles » ce rapport sera établi.

Même fond, donc, sur décors hollandais et français. En d'autres lieux, une guerre des chiffres a bel et bien déjà été lancée. Récemment, deux chercheurs américains ont alimenté ce même débat aux Etats Unis. Raul Hinojosa-Ojeda, professeur à l'Université de Californie (UCLA) et ancien conseiller de Bill Clinton, a établi que légaliser les quelque 12 millions de clandestins vivant aux Etats-Unis aujourd'hui, produirait un bénéfice de 1,5 billion de dollars sur 10 ans, donc approximativement 12 500 dollars par immigré légalisé par an.

Pour sa part, Manuel Pastor, professeur à l'Université du Sud Californien (USC), a fait les mêmes calculs pour la Californie, où la légalisation des quelques 3 millions de clandestins pourrait faire augmenter d'un coup les revenus d'impôts et de taxes locales de 350 million de dollars par an. Loin donc des 230 millions d'euros que les immigrés irréguliers coûteraient à la France, selon les études mentionnées par Besson.

Les leçons à en tirer? D'un côté, il est clair que selon ce que les chercheurs prennent en compte comme facteurs, les chiffres mis en avant par des études sur les coûts ou bénéfices de l'immigration varieront toujours. Les questions posées font également une différence. On notera que M. Besson veut faire évaluer les coûts de l'immigration irrégulière, tandis que les deux chercheurs américains ont étudié les bénéfices que porterait une légalisation des irréguliers. Même cible, différentes questions.

D'un autre coté, l'alliance décrite plus haut entre certains chercheurs et certains politiques cache mal l'agenda politique qui surplombe leur appel à briser ce soi-disant tabou. Moins radical que Geert Wilders, Eric Besson, Michèle Tribalat et Jan van de Beek tentent de consacrer aujourd'hui une nouvelle forme « d'immigration choisie ». Il ne s'agit plus de choisir la main d'œuvre bon marché pour les usines françaises, il s'agit plutôt de choisir les professionnels hautement qualifiés, moins nombreux et moins visibles. A forte valeur ajoutée. Et d'empêcher les autres de venir – coûte que coûte..

Chose inquiétante: la question du choix à faire est omniprésente en matière d'immigration. Tout le monde parle du choix. Poser la question de savoir s'il est vraiment nécessaire de faire ce choix – qui implique des dépenses énormes de « sécurisation » des frontières extérieures de l'UE, de reconduites aux frontières, de coûts administratifs – devient de plus en plus tabouisé. Et s'il y a choix à faire, il est bien évidemment nécessaire d'avoir des statistiques et études informant ces choix.

Pas entièrement. Aux Pays-Bas, la demande de Wilders de commander une étude sur les coûts et bénéfices de l'immigration dans le pays a été refusée par le gouvernement. Le ministre de l'immigration néerlandais, Eberhard van der Laan, affirmait que "les immigrés font partie de notre société. Leur présence ne peut être réduite à de simples calculs d'addition et de soustractions, avec l'euro comme mesure."

Source : Yabiladi

Mme Amina Bouayach, présidente de l'Organisation marocaine des droits de l'Homme (OMDH), a été élue, samedi 10 avril, vice-présidente de la Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FIDH), qui tient son 37è congrès international à Yerevan en Arménie.

Sur les 19 candidats en lice, Mme Bouayach a pu recueillir 58 voix sur 71.

Dans un entretien téléphonique à la MAP, Mme Bouayach a indiqué que le congrès a examiné en particulier l'avenir de la fédération durant les 10 prochaines années, en tant qu'organisation mondiale qui compte actuellement 164 ligues des droits de l'homme, à travers le monde.

Ce thème, a-t-elle ajouté, sera débattu au niveau des commissions et des régions représentées au sein de la Fédération.

Source : MAP

Le vernissage de l'exposition de la peintre allemande Sabine Beuter s'est déroulé, vendredi à la salle des expositions de l'Ambassade du Maroc à Berlin, sous le thème "la puissance de la lumière".

Dans ses toiles, l'artiste s'inspire de ses voyages artistiques qu'elle a effectués au Maroc pendant plusieurs années.

"Je visite le Maroc de façon régulière, depuis 1985, ce pays beau, attirant et ensoleillé qui s'étend de la Méditerranée au nord jusqu'au désert au sud", a souligné Buter en marge de cette exposition qui se poursuit jusqu'au 30 avril courant à Berlin.

Expliquant sa démarche, la peintre allemande a fait savoir que les thèmes de ses Œuvres puisent dans les paysages magnifiques du Maroc et l'hospitalité des Marocains qu'elle a rencontrés lors de ses tournées".

"Dans mes tableaux dominent la couleur jaune dorée qui expriment mes émotions, certes, mais reflètent également et surtout la force de la lumière que diffuse le soleil du sud du Maroc", a-t-elle ajouté.

"Il existe une lumière, au Maroc, qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Elle est puissante", a confié Sabine.

"Cette force irradiante de la lumière au Maroc prend tantôt une couleur mauve douce qui déteint sur les montagnes, tantôt une couleur jaune qui apparaît au ciel lors du coucher du soleil, ou encore une couleur dorée des sables, qui deviennent à leur tour des sources d'intérêt essentielles ayant inspiré mon travail ", a renchéri Sabine.

Source : Le Matin/MAP

Près de 500 Marocains résidant à Almeria et sa région (Sud de l'Espagne) se sont rassemblés samedi dans cette ville andalouse pour manifester leur soutien à l'initiative d'autonomie des provinces du Sud sous souveraineté marocaine, comme solution idoine et définitive au conflit artificiel autour du Sahara marocain.

Les participants à cette importante manifestation, dont des travailleurs, des étudiants et des acteurs associatifs marocains à Almeria, ont clamé haut et fort leur appui aussi au projet de régionalisation avancée engagé par le Royaume, ainsi qu'au renforcement des relations entre le Maroc et l'Union européenne (UE), notamment dans le cadre du Statut avancé conclu entre les deux parties.

Organisée à l'appel d'associations marocaines à Almeria, cette manifestation a été une occasion pour les ressortissants marocains établis dans cette région d'Espagne de réaffirmer leur mobilisation pour la défense de la cause nationale et leur soutien à toute initiative visant la modernisation du Royaume et le renforcement de son ancrage au projet européen.

Brandissant des drapeaux marocains et des portraits de SM le Roi Mohammed VI, les manifestants ont tenu à exprimer leur ferme soutien aux efforts du Maroc visant à parvenir à une solution pacifique et durable à la question du Sahara, tout en appelant la communauté internationale et toutes les consciences vives à faire pression sur le "polisario" et l'Algérie pour la libération des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf dans des conditions infra-humaines.

Les manifestants, qui portaient également des pancartes où on pouvait lire, entre autres, "Tous pour le soutien du projet d'autonomie des provinces du sud" et "le Sahara est marocain", scandaient des slogans en faveur de l'intégrité territoriale du Royaume.

Des représentants d'associations marocaines à Almeria ont indiqué, dans des déclarations à la MAP, que cette manifestation a pour objectif de réitérer la mobilisation constante et permanente des Marocains résidant à Almeria derrière SM le Roi Mohammed VI pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume et des valeurs sacrées de la Nation.

Cette manifestation, qui intervient suite au succès éclatant de celle organisée en mars dernier à Grenade (Sud) à l'occasion du 1er Sommet UE-Maroc, se veut aussi un moment de mobilisation pour dénoncer les violations graves des droits humains perpétrés par les tortionnaires du "polisario" à l'encontre des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf en Algérie, ont-ils ajouté.

Ils ont plaidé, par ailleurs, pour la poursuite du renforcement des relations privilégiées entre le Maroc et l'UE, ainsi qu'entre le Royaume et l'Espagne.Les participants à cette importante manifestation, dont des travailleurs, des étudiants et des acteurs associatifs marocains à Almeria, ont clamé haut et fort leur appui aussi au projet de régionalisation avancée engagé par le Royaume, ainsi qu'au renforcement des relations entre le Maroc et l'Union européenne (UE), notamment dans le cadre du Statut avancé conclu entre les deux parties.

Organisée à l'appel d'associations marocaines à Almeria, cette manifestation a été une occasion pour les ressortissants marocains établis dans cette région d'Espagne de réaffirmer leur mobilisation pour la défense de la cause nationale et leur soutien à toute initiative visant la modernisation du Royaume et le renforcement de son ancrage au projet européen.

Brandissant des drapeaux marocains et des portraits de SM le Roi Mohammed VI, les manifestants ont tenu à exprimer leur ferme soutien aux efforts du Maroc visant à parvenir à une solution pacifique et durable à la question du Sahara, tout en appelant la communauté internationale et toutes les consciences vives à faire pression sur le "polisario" et l'Algérie pour la libération des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf dans des conditions infra-humaines.

Les manifestants, qui portaient également des pancartes où on pouvait lire, entre autres, "Tous pour le soutien du projet d'autonomie des provinces du sud" et "le Sahara est marocain", scandaient des slogans en faveur de l'intégrité territoriale du Royaume.

Des représentants d'associations marocaines à Almeria ont indiqué, dans des déclarations à la MAP, que cette manifestation a pour objectif de réitérer la mobilisation constante et permanente des Marocains résidant à Almeria derrière SM le Roi Mohammed VI pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume et des valeurs sacrées de la Nation.

Cette manifestation, qui intervient suite au succès éclatant de celle organisée en mars dernier à Grenade (Sud) à l'occasion du 1er Sommet UE-Maroc, se veut aussi un moment de mobilisation pour dénoncer les violations graves des droits humains perpétrés par les tortionnaires du "polisario" à l'encontre des Marocains séquestrés dans les camps de Tindouf en Algérie, ont-ils ajouté.

Ils ont plaidé, par ailleurs, pour la poursuite du renforcement des relations privilégiées entre le Maroc et l'UE, ainsi qu'entre le Royaume et l'Espagne.

Source : MAP

L'application des dispositions du code de la famille dans les pays d'accueil constitue l'une des préoccupations majeures des marocains établis à l'étranger, a indiqué M. Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Mettant l'accent sur les spécificités culturelles, politiques et socio-économiques des pays d'accueil et les problématiques qui en découlent en matière d'application du code de la famille, M. Ameur a fait savoir que son département accorde un intérêt particulier aux questions se rapportant à la femme marocaine, à la famille et à la Moudawana.

Intervenant à l'ouverture, vendredi à Oujda, d'un colloque international sur le thème "Code de la famille et réalité d'application à l'étranger", le ministre a souligné que le traitement des problèmes et des attentes de la communauté marocaine à l'étranger doit se faire dans le cadre d'une approche globale et durable.

Le Maroc, a-t-il fait remarquer, s'est engagé ces dernières années dans un projet national fondé sur une vision tournée vers l'avenir et des programmes bien définis au profit des marocains résidant à l'étranger qui, a-t-il dit, contribuent activement au développement du Royaume et à son rayonnement, et à la défense de son unité et de ses valeurs.

Mettant en avant la haute sollicitude dont SM le Roi entoure les Marocains résidant à l'étranger, M. Ameur a mis l'accent sur les multiples initiatives entreprises pour promouvoir la situation de la femme et de la famille dans les pays d'accueil.

Il a cité notamment la mise en place d'un programme global visant à remédier au manque relevé en matière de sensibilisation des familles marocaines et des acteurs de la société civile sur les nouvelles dispositions du code de la famille, ainsi que la création de mécanismes d'accompagnement juridique pour l'application du Code de la famille à la communauté marocaine résidant à l'étranger et leur généralisation cette année à l'ensemble des consulats du Royaume.

Il a mis l'accent de même sur le renforcement des services sociaux au sein des consulats tout en les dotant des moyens et ressources humaines nécessaires, faisant savoir qu'un réseau de spécialistes des questions de la femme et de la famille et en cours de création avec pour objectif d'apporter le soutien et la défense des droits de la communauté marocaine et de répondre à ses besoins.

Saluant le choix du thème retenu pour ce colloque de deux jours et l'approche scientifique prometteuse prônée dans l'élaboration du programme et des axes à débattre, M. Ameur a émis le souhait de voir les participants se pencher non seulement sur les contraintes et les dysfonctionnements liées à l'application du code de la famille aux MRE, mais aussi les changements et les améliorations à introduire pour promouvoir les questions de la femme et de la famille.

De son côté, M. Jaouad Achakouri, chargé de mission au sein du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, a estimé que ce genre d'initiatives scientifiques constituent une introduction essentielle pour détecter et analyser les problématiques liées à l'immigration, ainsi que les questions intéressant les Marocains du monde, notant que le code de la famille est un acquis national.

Pour sa part, le président de l'université Mohamed Premier d'Oujda, M. Mohamed El Farissi, a relevé que le code de la famille offre un cadre général permettant à la famille marocaine d'évoluer dans la cohésion et l'équilibre.

Cette loi structurante s'inscrit dans le processus de développement global que connaît le Royaume et contribue à la consolidation des bases de la société marocaine démocratique et moderne, a-t-il ajouté.

Initié par le laboratoire de recherche en droit de la famille et immigration, relevant de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales d'Oujda, ce colloque s'inscrit dans la continuité des études et activités réalisées par le laboratoire ces cinq dernières années en vue d'accompagner les différentes phases d'application du code de la famille.

Pour le comité d'organisation, cette rencontre constitue une opportunité pour soulever les problèmes juridiques rencontrés par la famille marocaine établie à l'étranger. L'objectif est de trouver les solutions adéquates dans le cadre d'une approche globale pour une meilleure adaptation des dispositions du code de la famille avec la réalité dans les pays d'accueil tout en préservant l'identité nationale.

"Aspects de conflit du régime juridique de mariage", "Aspects de conflit du régime juridique et juridictionnel de la dissolution du pacte conjugal", "Exécution des jugements en droit de la famille", "droits financiers des conjoints et des enfants" et "la pension alimentaire, la garde des enfants et le droit de visite" sont les principaux axes qui seront débattus par les participants.

Le colloque est organisé en partenariat avec le ministère de la Justice, le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, l'université d'Anvers (Belgique) et l'Institut pour les études marocaines et méditerranéennes.

Source : MAP

Eric Besson et Fadela Amara lui ont coupé les vivres. L’association Elele- Migrations et Cultures de Turquie, créée en 1984 dans le but de favoriser l’intégration des populations turques en France, est en  liquidation judiciaire.

En 25 ans, Elele avait acquis une incontestable légitimité. Si Gaye Petek, sa présidente, a été choisie pour faire partie de la commission de réflexion sur l’application du principe de laïcité présidée par Bernard Stasi en 2002, c’est justement parce qu’elle était à la tête de cette association.

Principaux champs d’action d’Elele: l’accueil et le suivi des femmes turques victimes de violences. 120 femmes battues ont été accueillies en 2009, et 100 victimes de mariages forcés. Mais Elele c’est aussi des cours de français, du soutien scolaire, des activités culturelles.

«Depuis 25 ans, nous défendons une vision globale de l’intégration, une culture du respect de l’autre, de l’échange qui sont aujourd’hui détruites par la vision négative et misérabiliste de l’immigration comme un “problème” que le gouvernement entretient, en encourageant ainsi la xénophobie», assure Gaye Petek.

Assez logiquement, Elele vivait de subventions publiques. 125 000 euros en 2009 de la Direction de l’accueil et de l’intégration (Daic), qui dépend du ministère de l’Immigration, et 190 000 euros de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (Acès) placé sous la tutelle de Fadela Amara.

En 2010, changement de doctrine. Désormais, le ministère de l’immigration «prend en charge l’intégration des promo-arrivant jusqu’à 5 ans de résidence en France», résume Gaye Petek. Quant à Fadela Amara, «elle dit vouloir privilégier les crédits aux associations qui se trouvent au pied des tours comme si tous les immigrés vivaient dans des quartiers défavorisés et non sur tout le territoire, y compris les zones rurales».

Sanction immédiate, Elele n’a pas reçu une subvention promise en décembre 2009 par le ministère de l’Immigration. Pour pouvoir verser les salaires de ses neuf salariés et ses neuf vacataires, elle n’a pas payé les charges sociales ni le loyer de son local depuis le début de 2010. Résultat: 80 000 euros de dettes. Jeudi, le tribunal a statué, et un liquidateur judiciaire nommé.

Au lendemain de la visite du président turc, Recep Tayyip Erdogan, en France, Gaye Petek rappelle que ce dernier a rencontré la communauté turque au Zénith de Paris. Et qu’il a promis la construction d’écoles turques en France et en Allemagne. L’exact inverse de ce que faisait Elele.

Pour l’heure, Eric Besson et Fadela Amara ne se sont pas émus de la disparition d’Elele. En janvier 2009, juste après sa nomination, le ministre de l'Immigration avait pourtant réservé l'une de ses premières visites de terrain à Elele, saluant son travail. Aujourd'hui, il répond qu’«un nouveau financement pourra être accordé» à Elele «dans le cadre de l’appel à projet 2010 qui vient d’être lancé». Trop tard et trop incertain.

Quant à Fadela Amara, elle n’a pas réagi, pas plus qu’elle n’a donné suite aux quatre demandes de rendez-vous de Gaye Petek.

La disparition d’Elele en annonce-t-elle d’autres? «Il va y avoir une charrette d’associations qui vont faire les frais de la politique gouvernementale», prévient  Gaye Petek. D’ores et déjà, l’Adamif (Association départementale pour l’accompagnement des migrants et de leur famille), implantée dans le Loiret, a mis la clé sous la porte en janvier. Quant à la Faceef (Fédération des associations et centres d’Espagnols émigrés en France), «nous sommes en grande difficulté compte tenu du fait qu'il y a eu un désengagement partiel et non annoncé de l'Acsè en 2009», reconnaît Gabriel Gasó, son directeur.

Source : Libération.fr

L’ouvrage collectif dirigé par Driss El Yazami, Yvan Gestaut et Naïma Yahi, intitulé Générations, un siècle d’histoire culturelle des Maghrébins en France, accompagne l’exposition du même nom qui se déroule à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration à Paris entre le 17 novembre 2009 et le 18 avril 2010. Le livre recèle une somme d’informations impressionnantes sur l’apport de l’immigration maghrébine à la terre d’accueil. Il embrasse différents domaines qui sortent des sentiers battus de la folklorisation et des clichés habituels, liés à la cuisine et à la musique. Les contributeurs, prestigieux pour la plupart, se sont efforcés de sérier l’excellence de cette immigration qui ne saurait être réduite à une main d’œuvre bon marché, mais soulignent une présence qui a fécondé la société française pour la tirer vers le haut. Driss El Yazami rappelle en exergue l’ambition assignée à l’ouvrage et à l’exposition en ces termes : « Revisiter les principales séquences historiques du siècle, les deux guerres mondiales, le front populaire ou la période des trente glorieuses, du point de vue des Maghrébins, à travers les pratiques culturelles, la vie intellectuelle et la créativité artistique. Le militantisme social et le nationalisme maghrébin, la chanson de l’exil, la littérature de langue française, la peinture ou le cinéma sont autant d’aspects à découvrir. »

C’est dans cette perspective que s’inscrit la contribution de l’historien algérien, Mohamed Harbi, sur le militantisme social et le nationalisme. Il rappelle que la proximité des travailleurs immigrés avec les luttes syndicales et les formations de gauche a aidé le nationalisme embryonnaire d’après la Première Guerre mondiale à prendre de l’ampleur pour aboutir à la revendication des indépendances nationales. La liberté retrouvée, Mohamed Harbi embraye sur le mythe du retour au pays natal qui est demeuré comme un vœu pieux pour la plupart. Les causes sont liées, selon Harbi, au regroupement familial et aux échecs des politiques de développement des pays d’origine. Cette situation de non-retour a produit un enracinement en France, avec une évolution vers des activités économiques plus lucratives. Ainsi, beaucoup d’immigrés ont choisi le petit commerce, rompant avec le dur prolétariat des débuts. Le petit commerce est devenu une véritable institution économique qui fait vivre des centaines de milliers de familles en rendant service, lorsque tout est fermé selon l’expression consacrée. A côté de ces réussites économiques, on peut également repérer des fulgurances intellectuelles et artistiques. Il est difficile de les énumérer, mais on retiendra peut- être pour la littérature l’entrée de Assia Djebar à l’Académie française, l’apparition sur la scène de Faïza Guène avec ses romans pétillants et l’inscription dans la durée de la revue Algérie-littérature action. Cette population prouve, par son dynamisme permanent, qu’elle est digne d’être respectée et que les discours d’exclusion, qui font florès ici ou là, relèvent de la pathologie politique.

Générations, Un Siècle d’histoire culturelle des Maghrébins en France, sous la direction de Driss El Yazami, Yvan Gastaut et Naïma Yahi, Gallimard, 2009

Source : Al Watan

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et l'Université Autonome de Barcelone (UAB) ont signé, vendredi dans la capitale catalane, une convention cadre pour la promotion de la coopération scientifique, académique et culturelle.

Aux termes de cet accord, signé par le secrétaire général du CCME, M. Abdellah Boussouf et le recteur de l'UAB, Mme Ana Ripoll Aracil, les deux parties s'engagent à développer leurs relations de coopération en matière de recherche dans les domaines d'intérêt commun.

Les deux parties ont ainsi décidé d'encourager la réalisation de projets de recherche ou de programmes d'étude et soutenir l'organisation de séminaires scientifiques, d'ateliers et de manifestations culturelles.

Elles ont convenu également d'échanger la documentation, les publications et les documents scientifiques.

Cet accord a été signé en marge d'un séminaire sur le thème "Liberté religieuse et citoyenneté musulmane : analyse des nouveaux défis sociaux, politiques et juridiques en Espagne et en Catalogne", organisé les 8 et 9 avril à Barcelone par l'UAB en partenariat notamment avec le CCME.

Source : Aufait/MAP

L'Islam est devenu une réalité européenne et les Musulmans sont des citoyens européens à part entière, a souligné, vendredi soir à Barcelone, le secrétaire général du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), M. Abdellah Boussouf.

Les Musulmans sont des citoyens européens à part entière dont la religion n'empêche pas de participer pleinement à la vie publique, a-t-il ajouté lors de la clôture d'un séminaire sur le thème "Liberté religieuse et citoyenneté musulmane", organisé par l'Université Autonome de Barcelone (UAB).

M. Boussouf a rappelé, à ce propos, qu'une enquête réalisée par le CCME en collaboration avec le célèbre cabinet BVA a montré que 55 pc des Marocains résidant à l'étranger suivent avec intérêt l'actualité politique de leurs pays de résidence.

Lorsque l'Islam est évoqué en Europe, cette religion doit être considérée dans le cadre juridique et social des pays européens, a-t-il poursuivi, rappelant que le CCME a organisé trois conférences internationales sur "l'Islam en Europe" à Fès, Casablanca et Strasbourg.

S'agissant de l'Espagne, M. Boussouf a souligné que l'accord conclu en 1992 entre l'Etat espagnol et la Commission Islamique d'Espagne (CIE), qui constitue le cadre juridique régissant les relations entre l'Etat et les entités musulmanes dans ce pays, "ne répond plus aux attentes ni de la communauté musulmane ni à celles de la société espagnole".

Evoquant la question de la représentativité des Musulmans en Espagne, M. Boussouf a indiqué que toute crainte à ce sujet "est injustifiée", soulignant que "Imarat Al-Mouminine" (La Commanderie des croyants) constitue la principale référence des Marocains en rapport avec la sauvegarde de l'unité confessionnelle.

"Les Musulmans sont capables de gérer cette question de façon indépendante et de choisir leur représentants", a-t-il dit à ce sujet, ajoutant que l'Etat d'accueil doit jouer un rôle pour aider à l'organisation du champ cultuel sans intervenir dans les questions de fonds.

M. Boussouf a mis l'accent, par ailleurs, sur le grand besoin ressenti par les Musulmans en Espagne, notamment en Catalogne, à disposer de mosquées dignes pour la pratique du culte musulman, plaidant pour un soutien des autorités espagnoles pour aider à répondre à cette nécessité.

Organisé par le Département de droit ecclésiastique, droit public et sciences de l'UAB en partenariat avec le CCME, ce séminaire avait pour objet l'examen de plusieurs sujets relatifs notamment au statut juridique de l'Islam en Europe et notamment en Espagne et à la gestion de la diversité religieuse.

"Religion et laïcité dans le constitutionalisme et la Constitution espagnole", "citoyenneté et multiculturalisme : le cas de l'Islam", "le statut juridique de l'Islam en Europe, en Espagne et en Catalogne", "données sociologiques sur l'Islam et cohésion sociale", et "politiques publiques pour la gestion de la diversité religieuse", sont des sous-thèmes qui ont été traités lors de cette rencontre.

Ce séminaire, marqué par la participation d'universitaires, chercheurs et responsables d'Espagne et du Maroc, a été organisé en partenariat également avec l'Institut européen de la Méditerranée (IEMed) et l'Association socioculturelle marocaine "Ibn Batouta".

Source : MAP

Trente millions d’euros, c’est la somme que la Coopération italienne a mis à la disposition du Gouvernement sénégalais pour l’appuyer dans sa lutte contre l’émigration clandestine et le sous emploi. Ce projet, d’une durée de trois ans, est orienté vers les émigrés légaux qui désirent rentrer et les Sénégalais résidents. Une manière les fixer au terroir. Le transport et le commerce sont exclus du financement.

Une épine est enlevée du pied de l’Etat sénégalais. La coopération italienne est venue à son secours dans sa lutte contre le sous emploi et l’émigration clandestine, en débloquant la somme de 30 millions d’euros (environ 20 milliards de francs CFA). « Cet argent est destiné à financer les projets des Sénégalais vivant en Italie en situation régulière et qui veulent investir dans des projets porteurs d’emplois au Sénégal », nous dit El Hadji Mama Kassé, le Président de la Fédération des associations sénégalaises du nord de l’Italie.

Ce projet s’inscrit dans la même ligne que celui lancé par le Gouvernement espagnol en 2005 et tendant à maintenir les Sénégalais dans leur terroir. Toutefois, on note une certaine lenteur dans son déroulement. En effet, vingt cinq projets venant d’Italie dorment dans les tiroirs de la commission d’attribution depuis le début de l’année. Or, leur financement aurait pu constituer un déclic puisque les Sénégalais vivant au pays sont également ciblés.

Les critères de sélection reposent sur le nombre d’emplois qui seront créés. Les soumissionnaires peuvent être des Groupements d’intérêt économiques (GIE), des regroupements de personnes ou des individuels. Cependant, « ils devront déposer comme garantie du projet, soit un terrain ou une caution bancaire, attestant de leur solvabilité », précise monsieur Kassé. La commission chargée d’attribuer les financements est composée du ministère des PME et de la micro finance, de la Coopération italienne, des institutions de micro – finance, des banques et du ministère des Sénégalais de l’extérieur. La durée du projet est de trois ans. Les crédits sont remboursables sur une période de cinq ans avec un différé d’une année.

Selon le président de la Fédération des associations sénégalaises d’Italie, « tous les types de projets sont éligibles sauf ceux qui interviennent dans le domaine du transport et du commerce ». Les financements peuvent aller d’un à trente millions de francs pour les petits projets et de trente à trois cents millions pour les Petites et moyennes entreprises (PME). Cependant, précise El Hadji Mama Kassé, « la priorité est accordée aux femmes, si elles sont porteuses de projets générateurs d’emplois ». L’intérêt avec cette nouvelle initiative du Gouvernement italien, c’est que « l’émigré conserve son permis de séjour ». Ce qui n’était pas le cas jadis.

Aujourd’hui, on dénombre prés de 80 mille sénégalais en situation régulière en Italie. La grande majorité de ces Modou – Modou, plus de 80 %, vivent dans le Nord de l’Italie, réputé être plus industrialisé. En plus, il faut compter aussi entre trente et quarante mille immigrés clandestins. Raison pour laquelle, note notre interlocuteur, « le Gouvernement de Berlusconi qui a durci les procédures de régularisation, a pris cette nouvelle option ».

La Fédération des associations sénégalaises d’Italie regroupe une trente d’associations. Elle vient de créer, il y a un mois, une Fondation dont le but est « d’aider les Sénégalais d’Italie dans leur insertion dans le tissu économique et de les orienter ». Elle cherche également à promouvoir l’emploi en poussant « les entrepreneurs italiens à investir au Sénégal ».

Source : Leral.net

Une exposition qui raconte par la photo le voyage aller-retour d'un groupe de citoyens marocains entre leur pays d'accueil, l'Italie, et leur patrie, le Maroc, s'ouvre ce vendredi à Gênes (nord-ouest) avec comme toile de fond la promotion de la connaissance mutuelle et du respect de l'Autre.

Tout au long d'un voyage de trois jours en bus à destination du Maroc, les photographes Renata Cervia et Silvana Mazzi ont tenté d'immortaliser sous leurs objectifs les moments forts de ce retour aux origines.

Ils ont ainsi essayé de fixer par l'image les retrouvailles des intéressés non seulement avec la terre des ancêtres mais également avec leurs racines et leurs traditions.

Le voyage aller terminé avec toute sa charge émotionnelle, les deux photographes vont accompagner le groupe de marocains dans le retour loin de leurs sources vers le monde qui les accueille et vers une culture et une réalité différentes des leurs.

La traversée par bateau de trois jours Tanger-Gênes les amènera ainsi à fixer par la magie de la photo des moments tout autant intenses que ceux de l'aller.

A travers cette exposition, qui se poursuivra jusqu'au 25 avril, Cervia et Mazzi entendent mettre en évidence l'intérêt de la connaissance de l'autre dans la promotion de la compréhension mutuelle et la lutte contre les clichés et les préjugés. Ils veulent également souligner l'importance des échanges comme une grande richesse et un moyen de promouvoir le rapprochement dans la diversité et le respect de l'Autre.

Le vernissage de cette exposition, organisé sous le thème: "le retour", aura lieu dans la soirée en présence de plusieurs personnalités du monde de la culture dans la région et de membres d'associations de Marocains en Italie.

Source : MAP

Le Maroc prend part à un séminaire sur "Liberté religieuse et citoyenneté musulmane : analyse des nouveaux défis sociaux, politiques et juridiques en Espagne et en Catalogne", dont les travaux se sont ouverts, jeudi à Barcelone (Nord-est de l'Espagne).

Organisée par le Département de droit ecclésiastique, droit public et sciences de l'Histoire de l'Université Autonome de Barcelone (UAB) en partenariat avec le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), la rencontre se propose d'examiner plusieurs sujets relatifs notamment au statut juridique de l'Islam en Europe et notamment en Espagne et à la gestion de la diversité religieuse, indique-t-on auprès des organisateurs.

"Religion et laïcité dans le constitutionalisme et la Constitution espagnole", "citoyenneté et multiculturalisme : le cas de l'Islam", "le statut juridique de l'Islam en Europe, en Espagne et en Catalogne", "données sociologiques sur l'Islam et cohésion sociale", et "politiques publiques pour la gestion de la diversité religieuse", sont des sous-thèmes qui seront traités lors de cette rencontre.

Ce séminaire, où participent des universitaires, chercheurs et responsables d'Espagne et du Maroc, est organisé en partenariat également avec l'Institut européen de la Méditerranée (IEMed) et l'Association socioculturelle marocaine "Ibn Batouta".

Source : MAP

Combien coûte la présence d'un immigré en situation irrégulière sur le territoire ? Le ministre de l'Immigration Eric Besson a annoncé jeudi sur RTL qu'il allait demander à un cabinet indépendant de préparer un rapport sur le coût de l'immigration irrégulière, alors que des députés entendent mener un audit de leur côté. Ce document devra être rendu "avant la fin de l'année", a précisé le ministère.

Sur cette question, "il y a deux rapports qui existent et qui l'ont chiffrée à (environ) 230 millions d'euros", a-t-il rappelé. "Il y a un chiffre de deux milliards qui est mis sur la table et des parlementaires disent : on va demander un audit informel. Je ne sais pas d'ailleurs ce que ça veut dire, un audit informel", a-t-il commenté. "Je vais demander à un cabinet, à un expert indépendant, de mettre tous les chiffres sur la table pour que nos concitoyens, qui sont des citoyens, mais qui sont aussi des contribuables, sachent tout en la matière", a-t-il promis.

Selon lui, "on verra que beaucoup de bêtises sont racontées et que l'immigration irrégulière coûte cher mais pas dans le sens qui est dit". Selon le ministère, cette "étude globale" portera sur "le coût du maintien sur le territoire des étrangers en situation irrégulière, c'est-à-dire le coût pour les collectivités publiques de leur hébergement, soins médicaux, scolarité, le manque à gagner pour les services sociaux et fiscaux, puisque le travail des étrangers en situation irrégulière est non déclaré, ainsi que le coût de leur placement en rétention lorsqu'ils sont interpellés, et de l'assistance juridique et sociale qui leur est alors fournie". Des parlementaires de gauche comme de droite vont lancer un audit de la politique d'immigration, qui débutera le 6 mai et durera plusieurs mois.

Source : Le Point

Oujda : Le laboratoire de recherche en droit de la famille et immigration de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales, université Mohammed 1er , organise les 09 et 10 Avril 2010, un colloque international sur « le code de Famille et réalité d’application à l’étranger » .

Le Forum des compétences marocaines en Europe (Careers In Morocco) se tiendra le 24 avril courant au Palais des Congrès de Paris, apprend-on mercredi auprès des organisateurs.

Cet événement, qui cible les compétences marocaines établies à l'étranger, témoigne de la volonté d'accompagner le développement que connaît le Maroc en créant des plateformes de rencontres, d'échanges et de discussions, ajoute-t-on de même source.

Le Forum vise à faciliter les opportunités d'investissement et de partenariat entre les décideurs marocains et les porteurs de projet issus de la diaspora marocaine et faire connaitre le tissus économique marocain, ses activités, ses métiers auprès d'une audience dépassant les 3.000 participants.

Cet évènement sera aménagé autour de trois axes d'activité dont un espace recrutement, qui a pour but de mettre en relation les entreprises et les demandeurs d'emplois et un espace entreprenariat qui permettra d'éclairer les investisseurs et les porteurs de projets potentiels sur les opportunités de financement et de partenariat au Maroc.

Un espace conférences sera également animé par des représentants du monde de l'entreprise marocaine, souligne-t-on.

Le Forum des compétences marocaines en Europe est organisé par des professionnels des ressources humaines en partenariat avec l'Association des étudiants marocains en France (AEMF).

Source : MAP

Bien des décennies après leur première vague migratoire, datée approximativement vers 1870, et le passage par des métissages successifs, leurs visages ont fini par prendre les traits des habitants du pays, comme ils ont d'ailleurs adopté leur parler, leur façon de s'habiller ou de se coiffer. Tout les porte à se confondre avec les Sénégalais et les Gambiens de souche mais, au fond d'eux-mêmes, ils restent marocains, très attachés à leurs origines, attachement qu'ils manifestent volontiers et avec exubérance à la moindre occasion.

Ce sont les descendants, petits-enfants et arrière-petits-enfants de caravaniers ayant choisi de dresser leur bivouac définitif à Saint-Louis, Dakar ou Banjul. Depuis la seconde moitié du XIXème siècle, ils étaient venus par dizaines de Fès, de Marrakech, du Tafilalet et des provinces sud du Royaume, connues pour être un carrefour de commerce transsaharien entre le Maroc et l'Afrique de l'Ouest, apportant dans leur bagage les éléments de la culture arabo-musulmane qui vont fortement marquer leurs sociétés d'accueil. Un siècle plus tard, une nouvelle vague d'émigrés marocains est venue s'ajouter aux pionniers, composée essentiellement d'étudiants, d'artisans, de commerçants et, plus récemment, d'hommes d'affaires, de cadres d'entreprises et de banquiers.
Estimés, officiellement, à environ 3.000 - mais plus de 4.000 en réalité - ces Marocains nés ou résidant au Sénégal et en Gambie constituent une importante composante de la société de ces deux pays et un élément fondamental de la pérennité et de l'excellence des relations qu'ils entretiennent avec le Maroc. Les échanges humains et le partage d'un idéal religieux identique sont le ciment de ces liens séculaires qu'ont su forger et consolider les générations successives de Marocains établis dans cette partie de l'Afrique.

Cette communauté se partage entre les générations issues de mariages mixtes et ceux qui sont venus tout récemment.

Si pour les derniers les choses sont assez simples, relativement à leur nationalité marocaine indiscutable, les premiers sont confrontés au problème de l'identité. La plupart d'entre ceux-là sont démunis de tout document déterminant leur marocanité ou prouvant leur ascendant marocain. Leur acte de naissance, s'ils en disposent, n'a pas fait l'objet de transcription dans les registres de l'état civil marocains. Ils se trouvent, de ce fait, privés de carte d'identité nationale et de passeport marocain. Cet écueil ne les empêche pas de vivre normalement et de se fondre harmonieusement dans la société d'accueil, loin de là, mais il leur fait courir le risque de perdre progressivement et définitivement les constituants de leur culture marocaine. D'ailleurs les signes de cette déshérence annoncée sont visibles chez la toute dernière génération qui, en dehors du nom que portent les jeunes et les enfants qui la composent, ne parle ni ne comprend la langue maternelle de ses aïeux.

La pratique de l'arabe est en train de se perdre. La bonne volonté des parents pour entretenir chez leurs enfants le sentiment d'appartenir à une culture autre que celle sur laquelle ils ont ouvert les yeux ne suffit pas, en l'absence de structures capables de suppléer leurs efforts. Leurs liens avec le Maroc auraient pu s'affaiblir et finir même par se désagréger n'étaient-ce la sollicitude montrée à leur égard par les hautes autorités des trois pays et leur engagement à pérenniser ce trait d'union entre eux. Un continuel appel à l'aide est cependant lancé par ces Marocains animés par une flamme patriotique particulièrement vivace qu'ils ne voudraient pas voir s'éteindre un jour.

C'est en réponse à cette attente qu'une délégation menée par Mohammed Ameur, le ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, s'est déplacée récemment à Dakar et à Banjul. Le ministre y est allé écouter ces citoyens en mal de patrie et voir avec eux ce que le gouvernement marocain pourrait entreprendre pour satisfaire leurs doléances. Car outre les problèmes liés à la confirmation de l'identité nationale et culturelle, la situation sociale d'une partie d'entre eux n'a cessé de se dégrader, affectée par le vieillissement d'une génération sans ressources ni couverture sociale et par une conjoncture économique générale défavorable à leur commerce jadis florissant. A cela s'ajoutent les difficultés que rencontrent les nouveaux migrants, surtout les étudiants, de loin la catégorie la plus représentée au sein de la communauté établie au Sénégal, comme la rareté de logements estudiantins, la cherté du voyage au Maroc et les alternatives peu pratiques au transport aérien.

Malgré un nombre assez important d'associations à caractère social et culturel constituées par les Marocains du Sénégal, peu d'actions structurantes ont été entreprises pour atténuer les difficultés que les plus démunis d'entre eux vivent au quotidien. Cet appel a été entendu puisqu'un noyau de réseau sera bientôt mis en place pour identif.

Source : Le Matin

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