mercredi 25 décembre 2024 14:17

Les anciens mineurs marocains qui occupaient l'entrée de l'ANGDM de Noyelles-sous-Lens depuis plusieurs jours ont décidé de démonter leur tente et se disent prêts à laisser le temps à l'Agence d'examiner leur dossier au cas par cas.

Suite à la réunion de concertation entre l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM) et l'Association des mineurs marocains du Nord (AMMN) qui s'est tenue jeudi dernier en sous-préfecture de Lens, les anciens mineurs marocains ont décidé de suspendre leur mouvement.

Pour mémoire, ils avaient dressé une tente à l'entrée des locaux de l'ANGDM de Noyelles-sous-Lens et occupaient les lieux jour et nuit depuis le 13 avril.

Tous réclament que le droit au logement et au chauffage gratuits, avantages inscrits dans le statut du mineur de 1946, leur soit rendu.
À l'issue de la rencontre de jeudi dernier, plusieurs propositions leur ont été présentées parmi lesquelles le gel des procédures d'expulsion touchant certains d'entre eux et l'étude des 138 dossiers qui seront examinés au cas par cas par un groupe constitué de l'ANGDM, de représentants de l'AMMN et d'un médiateur.

Le collectif à l'origine du mouvement attend des réponses définitives sur la situation de chacun d'ici à fin septembre et se déclare prêt à manifester de nouveau s'il n'obtenait pas satisfaction dans ces délais. « Nous allons veiller au bon déroulement de la procédure », assure Abdellah Samate, président de l'AMMN.

Source : Nord éclair

Le président libanais Michel Sleiman a affirmé, vendredi à Sao Paolo (Brésil), où est implantée la plus importante communauté libanaise du Brésil, que le Liban envisage sérieusement de permettre aux expatriés d'exercer leur droit de vote sur leur lieu de résidence et, aux étrangers d'origine libanaise, de recouvrer la nationalité de leurs ancêtres.

Pour ce qui est du droit de vote des expatriés en 2013, "un comité conjoint aux ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères, en coordination avec l'ONU, est en train d'étudier la mise en place d'un mécanisme permettant aux Libanais de l'étranger d'exercer leur droit de vote sur leur lieu de résidence", a expliqué le président qui recevait les représentants de la communauté libanaise résidant au Brésil à l'occasion de sa visite officielle au Brésil.

"Vous devez prendre soin d'enregistrer vos enfants auprès des ambassades et des consulats. Celui, qui a perdu sa nationalité, doit Âœuvrer à la récupérer. Tous les habitants du monde cherchent à obtenir une nationalité, pourquoi les Libanais seraient-ils en reste ?", a noté M. Sleiman dans des propos rapportés samedi par la presse libanaise.

Michel Sleiman a, d'autre part, abordé la stratégie de défense et les menaces israéliennes. "La tenue de la conférence nationale de dialogue sert à mettre en place une stratégie de défense qui se concentre sur les capacités du pays, autrement dit l'armée, le peuple et la résistance libanaise", a-t-il expliqué.

Revenant sur les menaces israéliennes récurrentes, il les a qualifiées de "fuite en avant" ayant pour but d'alléger la pression qui pèse sur Israël afin "qu'il accepte l'initiative de paix arabe ".

La meilleure réponse à ces menaces consiste à s'unir mais aussi à se tenir prêt en cas d'offensive, a-t-il souligné.

Source : Aufait/MAP

Une délégation du Front des Forces Démocratiques (FFD), conduite par son secrétaire national, M. Thami El Khyari, en visite aux îles Canaries, a tenu, samedi à Las Palmas, une rencontre avec les membres de la communauté marocaine établie dans cet archipel pour s´enquérir de leur situation et de leurs préoccupations.

Cette réunion, tenue au siège du Club de la presse de Las Palmas, a été une occasion pour de nombreux membres de la communauté marocaine, dont plusieurs originaires des provinces du sud, d'exposer les principaux problèmes et difficultés que rencontrent les Marocains résidant à l'étranger (MRE) dans cette région, notamment ceux ayant trait au transport entre les Iles Canaries et le Maroc, à la scolarisation des enfants ainsi que d'autres questions qui préoccupent les MRE, en raison de la grave crise économique que traverse l´Espagne.

A cette occasion, M. El Khyari a affirmé que son parti partage les préoccupations et appuie les doléances de la communauté marocaine, et a promis aux participants qu'il transmettra toutes ses questions aux autorités et aux responsables des départements compétents au Maroc afin de tenter de résoudre ces problèmes essentiellement celui de transports qui affecte énormément les MRE résidant dans cette région espagnole.

M. El Khyari a appelé, à cet égard, les MRE et les associations qui les représentent à mieux s'organiser et à s'unir pour pouvoir défendre leurs intérêts dans cette région.

Le leader du FFD a saisi, par ailleurs, l'occasion pour saluer l'attachement MRE à leur patrie, mettant en relief les mutations et le développement touchant tous les domaines.

Lors de cette rencontre, les membres de la communauté marocaine, qui portaient le drapeau national et des photos de SM le Roi, ont prié la délégation de transmettre au Souverain leurs sentiments de fidélité et de loyalisme et leur attachement au Trône ainsi que leur mobilisation derrière SM le Roi Mohammed VI pour la défense de l'intégrité territoriale.

Au cours de cette visite, qualifiée de "réussie et de très positive" par les membres du FFD, la délégation avait été reçue, au siège du Parlement régional des Iles Canaries, par le président de cette institution, M. Antonio Castro.

La délégation du FFD a tenu également une rencontre avec le chef du gouvernement autonome, M. Paulino Rivero (Coalition canarienne), et a eu d'intenses contacts avec des dirigeants de partis politiques représentés au Parlement (CC, PP et Psoe).

Selon M. El Khyari, les responsables canariens ont tous exprimé leur disposition à oeuvrer pour consolider davantage les relations de coopération avec le Maroc dans les divers domaines.

"Tous les interlocuteurs que nous avons rencontrés durant cette visite ont manifesté la disposition des Iles Canaries et leur détermination à donner une nouvelle impulsion aux relations d'amitié avec le Maroc", ont indiqué à la MAP les membres de la délégation marocaine.

Les entretiens ont porté également sur la question de l'intégrité territoriale du Royaume et la nécessité de trouver une solution à ce conflit artificiel autour du sahara, qui dure depuis plus de 35 ans.

La délégation marocaine a rappelé à ces interlocuteurs l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc dans les provinces du sud, en mettant l'accent sur la nécessité et le souci de la préservation de la sécurité et de la stabilité dans cette région, qui constitue un facteur essentiel pour les îles Canaries.

Les membres de la délégation ont, en outre, exalté devant leurs interlocuteurs canariens le modèle d'Autonomie appliqué aux îles Canaries , notant que le Royaume, qui s'apprête à mettre en ouvre le chantier de régionalisation avancée et d'autonomie, veut s'en inspirer.

A rappeler que cette visite, qui fait suite à celle effectuée dernièrement en Mauritanie, s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de la diplomatie partisane engagée par le FFD.

M. Thami El Khyari était accompagné lors de cette visite, qui a pris fin samedi, de MM. Mohamed Laârej, député, Mustapha Benali et Mohamed Sahel, membres du bureau exécutif du FFD.

Source : MAP

 

L'athlète marocain Ahmed Baday a remporté la cinquième édition du semi-marathon de la ville Yangzhou, située dans le centre de la province du Jiangsu, en Chine .

Baday a réalisé un chrono de 1h 1min 48sec, battant le record de cette compétition, ont annoncé les organisateurs.

Coté dames, c'est la Néo-Zélandaise Nina Rillstone qui a remporté la première place (1h 11min 8sec).

Source : MAP

Le Maroc, désormais pays de départ, de transit et d'accueil des migrants, intègre la question de la migration dans une approche globale tenant compte des spécificités et de la diversité de ce phénomène, a affirmé l'ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des organisations internationales à vienne, Omar Zniber.

Cette démarche s'inscrit dans le cadre d'un partenariat nord-sud, conciliant ainsi le traitement des enjeux de la migration et les défis du développement, a souligné M. Zniber qui intervenait lors de la réunion, jeudi à Vienne, du Groupe de Contact Méditerranéen de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) sur "la mise en œuvre de la décision ministérielle 5/09 de l'OSCE sur la gestion de la migration.

"Cette approche est basée sur trois axes, à savoir la migration et le développement, la facilitation de la migration régulière et la lutte contre l'immigration irrégulière", a-t-il dit.

Le diplomate s'est félicité du fait que la question de la gestion de la migration soit érigée en priorité dans l'agenda de l'OSCE et que son traitement s'inscrit dans le cadre d'une approche globale intégrant le développement, la lutte contre la migration illégale et l'encouragement de la migration légale.

Assurant que le Royaume se félicite de l'engagement des pays membres de l'OSCE en adoptant à Athènes "la décision ministérielle 5/09 sur la gestion de la migration", M. Zniber a indiqué que cette décision conforte la vision et l'approche suivies par le Maroc en matière de gestion de la migration.

Il a, dans ce sens, réitéré la volonté du Royaume d'œuvrer en coopération avec les pays membres et les partenaires pour sa mise en œuvre dans le cadre de la plate forme de dialogue recommandée par les dispositions de cette importante décision.

Dans le cadre des avantages comparatifs de l'OSCE et la valeur ajoutée offerte par cette dernière, la délégation marocaine considère que l'OSCE peut contribuer à atténuer les tensions résultant de la perception négative des migrants dans l'espace de l'OSCE, a fait savoir M. Zniber, notant que cette perception négative peut être décelée à travers l'image du migrant, véhiculée dans les médias par certains discours politiques qui instrumentalisent cette question, notamment pour des raisons électorales.

L'OSCE, a-t-il poursuivi, est à même d'engager des actions en vue de donner une image objective des migrants dans les sociétés d'accueil, essentiellement par le biais des médias, et ce en harmonie avec l'esprit des dispositions de la décision ministérielle d'Athènes sur la gestion de la migration, notamment la sensibilisation sur "l'apport des migrants dans les sociétés d'accueil dans toutes ses dimensions, économique, culturelle et sociale afin que les politiques d'intégration soient bien comprises et acceptées comme question d'intérêt commun pour l'ensemble des populations".

Dans ce contexte, la délégation marocaine a réitéré sa suggestion relative à l'élaboration d'un manuel à l'attention des médias, ainsi que l'initiation de sessions de formation à l'attention des journalistes en charge de la question de la migration par le bureau du Représentant pour la liberté des médias de l'OSCE.

Les pays membres de l'OSCE peuvent attirer l'attention sur les discours politiques xénophobes à l'égard des migrants lors des questions d'actualité devant le conseil permanent dans le cadre de l'examen par les pairs, a également prôné la délégation marocaine, qui a de même plaidé pour l'organisation par l'OSCE d'un séminaire sur la question de l'image des migrants respectivement dans les sociétés d'accueil et d'origine.

En matière de lutte contre la migration illégale et l'encouragement de la migration légale, M. Zniber a, notamment, appelé au renforcement de la coopération en matière de lutte contre l'immigration illégale et la surveillance des frontières, et au renforcement du dialogue entre les pays d'origine, d'accueil et de transit sur les perspectives de la migration légale.

Soulignant l'importance d'inscrire la gestion des questions migratoires dans l'optique du lien entre la migration et le développement, M. Zniber a rappelé les propos tenus par un diplomate lors de la réunion initiée, le 10 avril dernier à Addis-Abeba, par le Centre international pour le développement de la politique sur la migration (ICMPD).

"La gestion des questions migratoires dans sa globalité, à savoir la migration légale et illégale et les actions développées dans ce domaine aussi bien sur les plans bilatéral et multilatéral qu'aux niveaux normatif et institutionnel, vise, à l'heure de la mondialisation, à mobiliser le potentiel inexploité des migrants marocains, essentiellement qualifiés au service de la croissance de leur pays d'origine", avait notamment assuré le diplomate.

A ce sujet, la délégation marocaine à la réunion de l'OSCE à Vienne a formulé des propositions relatives, notamment, à l'échange de bonnes pratiques en matière de migration circulaire, saisonnière (Exemple de l'expérience entre le Maroc et l'Espagne en la matière) et l'orientation des investissements en partenariat avec les banques au profit du développement des pays d'origine, particulièrement dans les zones d'origine de l'immigration clandestine.

Il convient de rappeler que la décision ministérielle 5/09 de l'OSCE sur la gestion de la migration, constitue une progression dans l'approche suivie jusqu'à présent par I'OSCE, et ce grâce aux efforts déployés par cette mission qui n'a eu de cesse d'insister sur l'importante de mettre en exergue le lien entre la migration, l'intégration et le développement, le respect des droits des migrants et l'encouragement de la migration légale.

Source : MAP

Le Conseil français du Culte musulman (CFCM) "prend acte" de l'arbitrage du chef de l'Etat en faveur d'un projet de loi d'interdiction générale du voile intégral en France, rappelant son opposition à une loi, vendredi dans un communiqué de son président, Mohammed Moussaoui.

Le CFCM "prend acte de la décision du gouvernement de soumettre au Parlement un projet de loi visant à interdire d'une manière générale la dissimulation du visage dans l'espace public. Cette décision fait suite aux débats sur le port du voile intégral", déclare le Conseil.

"Tout au long des débats sur le port le voile intégral, le CFCM a clairement affiché son opposition à cette pratique sur le territoire national", rappelle-t-il, soulignant qu'"il a fait savoir par ailleurs son opposition à la promulgation d'une loi qui viserait son interdiction générale dans l'espace public".

"Cette position largement partagée a été motivée, en particulier, par la fragilité juridique d'une telle mesure, les difficultés liées à son application et le risque de stigmatiser l'islam et les musulmans de France", rappelle le Conseil.

Le CFCM "espère que les décisions qui seront prises par les pouvoirs publics, dans le cadre des responsabilités qui sont les leurs, puissent être l'expression d'un consensus républicain garant de la cohésion nationale".

"Pour sa part, le CFCM appelle les imams et les cadres religieux à doubler les efforts de pédagogie, de dialogue et de médiation pour promouvoir l'islam de modération et du juste milieu et lutter ainsi contre les amalgames et les préjugés aussi inacceptables que dangereux".

Le CFCM "réaffirme que les musulmans de France aspirent comme tous leurs concitoyens à pratiquer leur culte et vivre leur spiritualité dans le respect des lois et des valeurs de la République auxquelles ils sont profondément attachés", conclut le communiqué.

Nicolas Sarkozy a tranché mercredi en faveur d'un projet de loi d'interdiction générale du voile intégral en France, malgré les réserves juridiques exprimées le mois dernier par le Conseil d'Etat.

Le projet de loi d'interdiction générale du port du voile intégral dans tout l'espace public, et pas seulement dans les services publics comme le préconisait le rapport de la mission d'information parlementaire, sera présenté en Conseil des ministres "dans le courant du mois de mai", a précisé le porte-parole du gouvernement Luc Chatel.

Source : Le Monde

La gouverneure de l'Arizona, Etat frontalier du Mexique, a promulgué le 23 avril 2010 un texte pour lutter « plus efficacement » contre l'immigration clandestine. Jusqu'à présent, la police américaine ne pouvait interroger une personne sur son statut, que si elle est soupçonnée d'avoir commis un délit. En Arizona, une nouvelle loi autorise désormais la police à effectuer un contrôle sur simple soupçon de clandestinité.

Les détracteurs du texte dénoncent des « contrôles au faciès ». La gouverneure d'Arizona Jan Brewer, s'en défend. Pour cette républicaine, ces règles strictes sont là pour protéger son Etat contre les trafiquants de drogue. « Nous en Arizona, nous avons été plus que patients en attendant que Washington agisse. Mais des décennies d’inaction au niveau fédéral ont créé une situation dangereuse et inacceptable. Je suis intimement convaincue que le texte garantit le bien-être de l’Arizona. »

A Phoenix, plusieurs milliers de manifestants ont brandit des pancartes « Nous sommes des êtres humains » et « Stoppez le racisme ». Ils savent que le président les soutient. Peu auparavant, Barack Obama avait estimé que la mesure remettait en cause la notion d'équité, si chère aux Américains. « J’ai demandé aux membres de mon administration de surveiller étroitement la situation et d’examiner la question des droits civiques. Mais, si nous continuons à ne pas agir au niveau fédéral, nous verrons inévitablement d’autres initiatives malencontreuses dans le pays », a déclaré le président américain.

Pendant sa campagne pour la Maison Blanche, Barack Obama avait promis une vaste réforme qui permettrait d’accorder un statut légal aux onze millions de sans papiers. Un sujet d'intenses débats, surtout à l'approche d'élections en novembre.

Source : RFI

De fin mai à septembre prochain, l'Atomium, en collaboration avec le Musée de l'Europe, présentera BE.WELCOME, exposition consacrée au parcours et à l'expérience migratoire en Belgique. Après Bipolar et  Africa Fast Forward, l’Atomium offre au public belge et étranger une nouvelle exposition de société.

Proposée dans le cadre de la présidence belge de l’Union européenne en 2010, cette initiative offre un regard novateur sur le phénomène migratoire. Le parcours envisagé telle une "quête du papier" sera l'occasion d’offrir aux visiteurs une approche interactive de ce fait de société. Bénéficiant de l'expertise muséologique et scientifique du Musée de l'Europe, BE.WELCOME privilégiera les témoignages et donnera à voir non seulement le point de vue du migrant mais également la perception de la société d'accueil.

Source : Atomium

Le cas de la conductrice voilée vire à la controverse politique. Sur les ondes de France Info, Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, a accusé de démagogie le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, qui avait annoncé vendredi soupçonner le mari de polygamie et de fraude aux aides sociales.

«Selon les informations que j'ai pu obtenir, cette situation n'est pas connue que de la semaine dernière, elle est connue depuis plusieurs mois, voire plusieurs années de la part des services de l'Etat, de la justice et des services sociaux, notamment de la Caisse d'allocations familiales», a-t-il déclaré.

Pour le député-maire de Nantes, «au moment où on veut débattre de (l'interdiction du port du voile intégral) dans la sérénité, j'ai l'impression qu'on est dans l'instrumentalisation».

Toujours sur France Info, la secrétaire nationale du Parti communiste, Marie-George Buffet, a dénoncé une «opération politicienne du plus mauvais goût (...) qui fait le jeu des intégristes».

«Je vois les choses venir, on va multiplier les incidents par rapport à ces femmes et on va voir se réjouir des gens qui vont pousser le feu de l'intégrisme et de la radicalité (...) L'utilisation politicienne de tout cela peut nous mener très loin», a-t-elle ajouté.

Brunel demande «Un état des lieux» de la polygamie

Vendredi, Brice Hortefeux avait écrit à son collègue à l'Immigration, Eric Besson, pour lui révéler que, selon ses informations, le mari de la femme verbalisée «vivrait en situation de polygamie, avec quatre femmes dont il aurait eu douze enfants. Au demeurant, chacune de ces femmes bénéficierait de l'allocation de parent isolé.»

Dans une interview au Parisien daté de dimanche, Eric Besson a indiqué qu'il allait «très vite analyser» la situation. «Si ces faits sont avérés, ils sont insupportables et la justice doit être saisie. Si une condamnation intervient, des sanctions pénales seront prononcées et j'étudierai alors, avec la garde des Sceaux, l'éventuelle déchéance de nationalité de cette personne», que réclame Brice Hortefeux de ses vœux, a-t-il ajouté.

La députée Chantal Brunel, ancienne porte-parole du parti présidentiel, a demandé de son côté «un état des lieux département par département» des familles polygames afin de «permettre une analyse des prestations versées et éviter d'éventuels abus».

Selon un sondage diffusé samedi par Europe 1, seuls 33% des Français sont favorables à une interdiction totale du voile intégral comme le préconise le gouvernement.

Source : Le Figaro

Les deuxièmes journées d'artisanat et de gastronomie du Maroc, organisées du 16 au 25 avril à Santa cruz de Tenerie (Canaries), connaissent un grand succès et une grande affluence de visiteurs, selon les organisateurs de cette manifestation.

Plus de 1.500 personnes ont afflué aux premiers jours de cette manifestation au pavillon bien aménagé où sont exposées différents produits de l'artisanat représentant plusieurs régions du Royaume.

Les journées, inaugurées vendredi dernier en présence notamment de la conseillère du tourisme du gouvernement des Iles Canaries, Mme Rita Martin, et du délégué régional de l'artisanat à Laâyoune, Dahi Ahmed, sont initiées par le département du Tourisme et de l'Artisanat du Maroc et l'Alliance hispano- nord-africaine avec la collaboration du département du Tourisme du gouvernement canarien.

Durant une semaine, les visiteurs peuvent non seulement toucher ou connaître de près des échantillons des produits de l'artisanat et découvrir la richesse des traditions et de la culture marocaines, mais voir aussi comment travaillent les artisans marocains pour mettre sur le marché ses produits.

"Nous avons une occasion unique pour montrer au public canarien le génie l'artisan marocain", a déclaré aux médias locaux le chef de la division de coopération et des relations extérieures au département de l'Artisanat, Amiar Tahar, qui prenait part à cette exposition qui se poursuivra jusqu'à dimanche prochain.

Les visiteurs qui affluaient en ces temps auront aussi l'opportunité de déguster sur place les plats riches en couleurs préparés par les mains de la célèbre chef de cuisine marocaine, Khadija Bensdira, avant de suivre des spectacles animés par un groupe de musique venu de Laâyoune.

Cette manifestation, qui vise à faire découvrir aux populations canariennes la diversité et la richesse de la culture marocaine, intervient après le grand succès de la première édition, organisée en mai 2009 à l'hôtel escuela de Santa Brigida à Las Palmas.

Source : MAP

Les trois principales organisations islamiques en Espagne ont annoncé qu'elles préparaient des actions en justice contre la décision d'un lycée de la banlieue de Madrid d'interdire l'entrée en classe d'une jeune élève marocaine qui porte le voile.

Ainsi, le secrétaire de la Fédération musulmane d'Espagne (FEME), Yusuf Fernandez, a annoncé que cette dernière portera plainte contre la décision du lycée Camilo José Cela à Pozuelo de Alarcon auprès du tribunal constitutionnel espagnol, afin que l'élève marocaine puisse reprendre ses études.

Dans une déclaration à la MAP, M. Fernandez a estimé que ce procès peut être gagné car la décision de priver cette élève de suivre ses cours en classe constitue une "violation" de la constitution espagnole, qui garantit le droit à l'éducation, et de la loi de la liberté religieuse.

Il s'agit d'une mesure "discriminatoire qui n'a aucune validité légale", a-t-il ajouté, faisant savoir que la FEME entrera en contact avec des organisations de défense des droits de l'Homme, dans le cadre de la mobilisation en faveur du droit de l'élève marocaine à l'éducation.

Le président de la Fédération espagnole des entités religieuses islamiques (FEERI), Mohamed Ali, a indiqué que son organisation est en train d'étudier toutes les possibilités, notamment la présentation d'un recours devant le Tribunal constitutionnel contre le décision du lycée qui viole la Constitution, la loi de liberté religieuse et le droit de cette élève à l'éducation.

"Nous ne voulons pas que la décision de cet établissement d'enseignement constitue un précédent" dans ce domaine, a-t-il relevé dans des déclarations rapportées par les médias.

L'Union des communautés islamiques d'Espagne (UCIDE) a également fait part de son attention de recourir à la justice, jusqu'au Tribunal constitutionnel s'il le faut, pour défendre le droit à l'éducation de l'élève marocaine qui a été victime de "discrimination".

L'administration du lycée Camilo José Cela à Pozuelo de Alarcon, près de Madrid, avait interdit la semaine dernière à Najwa Malha, âgée de 16 ans, d'entrer voilée en classe, lui permettant seulement de passer quelques heures de la journée dans la salle des visites.

Pour justifier cette mesure, l'administration du lycée avait argué que le règlement intérieur de l'établissement interdit "de se couvrir la tête en classe ou de s'habiller de manière provocatrice".

Le père de Najwa avait présenté un recours contre cette décision devant le département chargé de l'Education de la région autonome de Madrid, première étape avant d'intenter un procès auprès du Tribunal administratif.

La communauté autonome de Madrid, gouvernée par la droite espagnole, a rejeté le recours présenté par le père de l'élève marocaine, lequel rejet a été notifié jeudi à la famille de la concernée.

La situation de Najwa a provoqué la réaction également de l'Association des travailleurs et immigrés marocains en Espagne (ATIME) qui a exprimé "son désaccord total avec cette décision discriminatoire".

L'affaire Najwa Malha a suscité un large débat controversé au sein de la société espagnole partagée entre ceux qui sont pour et ceux contre le port du voile dans les écoles.

Le gouvernement a tenté de minimiser le conflit éducatif, politique et religieux né de la prohibition de l'usage du Hijab, non sans laisser voir une certaine divergence y compris dans ses rangs.

Source : MAP

Les Marocains arrivent toujours en tête des travailleurs étrangers extra-communautaires affiliés à la sécurité sociale en Espagne, à fin mars dernier, selon des statistiques officielles.

Dans la catégorie des pays extra-communautaires, les travailleurs marocains arrivent en tête avec 223.259 inscrits. En Février dernier, ils étaient quelque 221.682 travailleurs marocains à être inscrits à la sécurité sociale en Espagne, relève-t-on dans le rapport mensuel sur les affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne rendu public jeudi par le ministère espagnol du Travail et de l'immigration.

La deuxième force de travail immigrée en Espagne est équatorienne avec 175.964 inscrits, contre 177.339 un mois auparavant, suivis des Colombiens avec 112.751 en mars, contre 112.091 en février dernier.

Selon la même source, le marché espagnol a enregistré, à fin mars dernier, une hausse du nombre des travailleurs immigrés inscrits au régime de la sécurité sociale et ce pour le deuxième mois.

Le nombre d'affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne a augmenté de 0,56 pc en mars pour atteindre 1.828.230 personnes, la deuxième hausse consécutive après plus de six mois de baisse, a indiqué la même source dans son bilan mensuel.

Toutefois, en comparaison avec la même période de 2009, le nombre de ces travailleurs a baissé de 2,45 pc, soit 45.471 personnes inscrites en moins.

Sur le total des affiliés étrangers à fin mars dernier, 665.884 sont originaires de l'Union Européenne (UE) et 1.162.346 d'autres pays extra-communautaires.

La région autonome de Catalogne (Nord est) et la communauté autonome de Madrid continuent de concentrer le plus grand nombre de travailleurs étrangers légaux. Les deux territoires accueillent plus de 43 pc du nombre total de cette main d'œuvre.

Les cotisations des travailleurs immigrés à la sécurité sociale représentent 10,39 pc de l'ensemble des cotisations des 7.594.808 affiliés dans le pays.

Source : MAP

Le coup d’envoi de la Fashion week casablancaise sera donné dans une quinzaine de jours avec comme point d’orgue la participation des créateurs d’origine marocaine rayonnant à l’étranger.

Trois jours durant, les 7, 8 et 9 mai prochain, la ville de Casablanca déroulera le tapis au gotha de la mode marocaine d’ailleurs et d’ici, pour un voyage qui promet découvertes et merveilles. Elégance, finesse, charme, seront au rendez-vous de ce show consacré à la mode moderne et organisé dans le cadre de la cinquième édition de FestiMode Casablanca Fashion week.
Très attendu, ce rendez-vous fera le bonheur des aficionados de la mode, d’autant plus qu’ils pourront apprécier le génie des créateurs marocains et dévorer des yeux les récentes et futures créations qui illumineront les prestigieux magasins des capitales du monde.

« Il est important que la ville de Casablanca ait son Fashion week. On y travaille depuis quatre ans. Et cette année, outre le fait d’installer la compétition, nous accueillons des Marocains qui rayonnent à l’étranger et qui reviennent pour présenter leurs créations », a déclaré le directeur général de FCFW, Jamal Abdennassar, lors d’une rencontre avec la presse tenue récemment à l’Institut français de Casablanca.

Casablanca accueillera sa Fashion week à l’ancienne Eglise du Sacré Cœur, transformée pour l’occasion en un haut lieu de la mode et de la couture. Mais aussi dans les locaux de l’Institut français de Casablanca qui abritera une partie des activités prévues au programme de cette manifestation.

La démarche de FestiMode d’amorcer sa transition vers une véritable Fashion week casablancaise a visiblement séduit le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). Qualifiant ce projet de louable, Younès Ajarrai, président du groupe de travail Cultures-éducations et identités au sein de la CCME, a insisté sur les raisons qui ont conduit cette institution à soutenir cet événement, soulignant qu’«il nous est apparu évident d’accompagner cette édition. (D’autant qu’) on essaie de sortir notre culture de cette lourdeur et de l’amener vers l’universel».

Cinq grands moments ponctueront cette édition qui met en lumière l’avant-garde de la mode contemporaine des Marocains du monde. Dans une ambiance très fashion et propre à ce genre d’événement, la Fashion week de Casablanca donnera le ton, jeudi 6 mai, à partir de 20h, à l’Institut français de Casablanca. Avec au programme, deux expositions réunies sur le thème « Itinéraire d’une tendance ». Il s’agit d’une rétrospective photos de l’aventure FestiMode depuis sa création il y a cinq ans.
Deux activités domineront la journée de vendredi 7 mai. D’abord, une conférence axée sur la formation aux métiers de la mode sous le signe « Marche à suivre », sera organisée en fin d’après-midi (17h) à l’IF de Casablanca. Elle sera ensuite suivie, 3 heures plus tard, du défilé Emergence à l’ancienne Eglise du Sacré Cœur. Parmi les créateurs dont le public appréciera le travail, on cite Meriem Bennani, Ghitta Laskrouif, Ahmed Taoufiki ainsi que le duo Mehdi Kessouane et Yamane Alagham des Beaux-Arts de Casablanca.

La clôture de FestiMode interviendra samedi 8 mai en soirée. Plus tôt,  sera organisé dans la matinée (11h), à l’ancienne Eglise du Sacré Cœur, un défilé des créateurs marocains engagés dans la cause de la contemporanéité au Maroc, intitulé « Marocains du monde ». A partir de 20h, le public sera de nouveau convié à un défilé cette fois-ci de créateurs marocains de renommée internationale. Sous le signe « Dress code », le public appréciera le génie de Saïd Mahrouf (qui a participé au Salon du prêt-à-porter parisien en 2008), Hisham Oumlil (présent à la Fashion week de New York depuis cinq ans), Nouredine Amir (créateur du Show room Villa Amir à Marrakech en 2009) et Amel Bouazizi (enseigne à l’Artemis Fashion Academy de Rotterdam).
« J’ai participé en tant que créateur et designer à bien de manifestations. Et là, c’est une autre expérience que j’apprécie beaucoup. Notre défi était de trouver des créateurs à même  d’apporter une valeur ajoutée et de rehausser le niveau de la mode moderne. Car, nous avons déjà atteint ce niveau en ce qui concerne la mode traditionnelle », a déclaré Saïd Mahrouf en sa qualité de directeur artistique de FCFW.

Soulignons enfin, que cet événement est organisé en partenariat avec la ville de Casablanca, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, l’Ambassade de France au Maroc et l’Institut français de Casablanca. FestiMode bénéficie aussi du soutien du réseau international de la diaspora marocaine et de la Cité euro-méditerranéenne de la mode Casa Moda Academy.
Rendez-vous donc dans une quinzaine de jours.

Source : Libération

Le corps de Saïd Bourarach, vigile Marocain retrouvé mort dans le canal de l’Ourcq à Bobigny le 30 mars dernier, a été rapatrié au Maroc et inhumé à Berkane, d’où est originaire le défunt.

La dépouille mortelle du vigile devait arriver au Maroc depuis vendredi dernier. Mais ce transfert a été reporté à ce mercredi, à cause des perturbations que subissait le trafic aérien en Europe, dû à l’éruption volcanique en Islande. Les frais funéraires ont été pris en charge par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). L’ambassade du Maroc à Paris a été le principal coordinateur de la logistique en France, alors qu’au Maroc, les autorités locales ont fait le nécessaire pour venir au soutien de la famille.

De nombreuses personnes ont assisté à l’inhumation ce mercredi en présence des proches du défunt et des élus locaux. Une délégation composée des membres du CCME, du cabinet du ministère chargé des Marocains du monde, s'était déplacée pour prendre part à l'enterrement le samedi. Mais le corps n'était pas arrivé vendredi soir, tel que prévu initialement.

L’homme de 36 ans a disparu le mardi 29 mars dans la soirée, après une altercation avec un client. Saïd Bourarach aurait interdit l’entrée au magasin qui était déjà fermée depuis une dizaine de minutes, à ce client. Ce dernier, mécontent, aurait ensuite amené du renfort. Le corps du vigile a été repêché du canal le mercredi. Mais l’enquête n’a toujours pas réussi à  déterminer ce qui s’est réellement passé après. De même, les quatre suspects d’origine juive interpellés par la police ont été remis en liberté. Quelques jours après cette tragique disparition, une manifestation a eu lieu à Paris en hommage à Saïd Bourarach.

Source : Yabilai


Vêtue d'un niqab, elle a écopé d'une amende de 22 euros pour «circulation dans des conditions non aisées», à Nantes. Elle conteste cette sanction et affirme n'avoir commis aucune infraction.

Nul besoin d'attendre le projet de loi sur l'interdiction du voile intégral, qui devrait être examiné en urgence à l'Assemblée nationale. Les policiers disposent déjà d'une arme pour sanctionner les femmes portant le niqab : le code de la route. Le 2 avril, une Française de 31 ans a reçu une amende de 22 euros pour «circulation dans des conditions non aisées», lors d'un contrôle routier à Nantes.

Selon le procès-verbal, le fonctionnaire de police a ainsi estimé que le champ de vision de la jeune femme était réduit par le port du niqab, ce voile intégral qui ne laisse voir que les yeux. Une référence à l'article 412-6 du Code de la route, qui stipule que «tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d'exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent». Le champ de vision, notamment, ne doit pas être réduit «par le nombre ou la position des passagers, par les objets transportés ou par l'apposition d'objets non transparents sur les vitres».

Mentionné par le policier, cet article du Code de la route ne fait pourtant jamais explicitement référence au port du voile intégral. «C'est laissé à la libre appréciation de l'agent verbalisateur», a défendu la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP). «Cet agent a fait son travail. Il a estimé que dans ces circonstances, il y avait un risque pour la sécurité», a-t-on ajouté.

«Il faudrait interdire au GIGN de conduire avec des cagoules»

La jeune femme, qui avait consenti à se dévoiler devant les policiers pour que son identité soit vérifiée lors du contrôle routier, s'estime au contraire victime de «discrimination pure et simple». Jugeant avoir été verbalisée «à cause de [sa] tenue vestimentaire», elle explique dans un reportage de France 3 n'avoir «commis aucune infraction», car son champ de vision n'était «pas réduit».

«L'article sur lequel la contravention a été infligée est pour moi un article fourre-tout, car il s'agit pour le conducteur de conduire libre de ses gestes», a précisé l'avocat de la jeune Nantaise, Me Jean-Michel Pollono. «Nous sommes quand même dans le pays des droits de l'Homme ! Le port du voile sur la voie publique n'est pas prohibé, que je sache? Si ne voir que les yeux constitue une infraction, alors il faudrait interdire au GIGN de conduire avec des cagoules», a-t-il raillé.

Un recommandé, contestant la contravention, a été envoyé au ministère public jeudi. «Le tribunal de proximité tranchera», a-t-on indiqué à la DDSP.

Source : Le Figaro

La crise gouvernementale a reporté de fait le vote sur l’interdiction de la burqa et du nijab à la Chambre. Mais la réflexion sur le voile, elle, bat son plein.

Le vote de l’interdiction de la burqa et du nijab prévu jeudi en plénière à la Chambre n’a pas, on s’en doute, eu lieu mais le débat global sur le port du voile et des signes confessionnels est loin d’être clos; l’on pourrait même dire qu’il ne fait que commencer.

Ce samedi 24 avril, entre 10 et 12 h, il y aura ainsi devant la Bourse de Bruxelles une mobilisation contre les signes confessionnels à l’école co-organisée par le Réseau d’action pour la promotion d’un Etat laïque, la section belge de Ni putes, ni soumises et l’association Karima insoumise et dévoilée.

On lira aussi avec intérêt l’ouvrage consacré à la question par la députée régionale bruxelloise Viviane Teitelbaum (MR). Présidente du comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et les femmes du parlement francophone bruxellois, elle a procédé à un large tour d’horizon européen des règles en vigueur et qui vont des "accommodements raisonnables" à des interdictions plus ou moins fermes selon les pays et les lieux officiels.

"C’est la prestation de serment - voilée - de Mahinur Ozdemir au parlement bruxellois qui m’a amenée à m’investir dans ce dossier. Au nom de mes engagements comme femme mais pas uniquement car l’enjeu est bien plus large puisqu’il englobe la question des droits de l’Homme. C’est aussi le débat de la multiculturalité. Bref, c’est un élément majeur du vivre ensemble."

Pour Viviane Teitelbaum, le dossier du voile est d’autant plus complexe que ses approches sont parfois contradictoires : "En France, on a osé légiférer en partie alors qu’aux Pays-Bas la discussion est confisquée par l’extrême droite. Il y a aussi le détournement politique des accommodements raisonnables. Que dire des tribunaux de la charia en Grande-Bretagne ? On ne peut pas tout accepter; le voile est plus qu’un bout de tissu; c’est un enjeu fondamental pour l’égalité hommes-femmes et donc pour la démocratie."

Pour Viviane Teitelbaum, "l’école a un rôle essentiel à jouer car il y a un immense travail pédagogique à accomplir". Et d’insister sur l’initiation aux valeurs démocratiques. "Lorsque Mahinur Ozdemir ou Fatima Zibouh disent que le port du voile est leur choix, elles détournent l’attention de son véritable enjeu. Le respect de tous doit l’emporter sur une décision personnelle. Je me reconnais donc aussi très bien dans le combat des femmes algériennes et c’est pourquoi j’ai aussi interviewé Djemila Benhabib qui mène le difficile combat contre les intégristes." Sa conclusion ? "Faisons le pari de la liberté pour tous. Nous devons nous battre pour revendiquer pour les femmes musulmanes ce à quoi nous aspirons et estimons avoir droit pour nous-mêmes. Pourquoi accepterait-on de certains imams ce qu’on a dénoncé chez les curés ou chez les rabbins ? Pourquoi cherche-t-on à se rendre sympathique auprès de ceux qui nous considèrent comme des putes si nous ne sommes pas vierges ?"

Source : Lalibre.be

Le secrétaire permanent de la Commission nationale de la population et des ressources humaines Lanfia Diané a plaidé, jeudi à Dakar, pour l’élaboration d’une "politique migratoire intégrée", afin de délimiter les domaines d’intervention des structures étatiques intervenant dans la gestion de l’émigration.

M. Diané a émis cette idée au cours de la restitution des travaux d’un colloque portant sur le thème "Gestion des migrations et politiques migratoires en Afrique de l’Ouest", organisé par la fondation allemande d’obédience libérale Friedrich Naumann.

"Il nous faut élaborer une politique intégrée qui délimite les domaines d’intervention des intervenants, accroître le nombre d’intervenants et œuvrer à l’accompagnement des migrants qui doivent investir leurs envois dans des secteurs porteurs de valeur ajoutée", a-t-il soutenu.

"On n’a pas encore une politique nationale intégrée qui prend en compte tous les aspects liés à la question des migrations. Beaucoup de structures étatiques interviennent dans la gestion de l’émigration et chacun de façon spécifique", a-t-il ainsi souligné.

Selon lui, la gestion de la question de l’émigration au Sénégal souffre également d’un "déficit de communication" des structures étatiques qui interviennent dans la mise en œuvre des politiques migratoires. S’y ajoute "l’insuffisance" et la "non fiabilité" des statistiques.

Partant de là, M. Diané a réaffirmé la nécessité d’un renforcement du système de collecte et d’analyse des données, ainsi que de la décentralisation et la bonne gouvernance pour inciter les populations à rester sur place.

Il a dit qu’il est également nécessaire pour le pays de mettre en place une bonne politique d’appui aux personnes réadmis aux frontières, relevant le fait que le Sénégal n’a pas une politique de réinsertion visant les personnes réadmises aux frontières. Les soutiens sont pour la plupart faits de façon conjoncturelle, a-t-il fait valoir.

"Beaucoup de plans sont en cours, à l’image du Plan REVA (Retour vers l’agriculture) qui, contrairement à ce que les gens pensent, est entré dans sa phase active. 17 pôles d’agriculture intégrés sont déjà installés dans le pays. Mais il faut appuyer davantage les émigrés", a-t-il suggéré.

Expert à la Direction de la population et de la planification du développement humain (DPPDH), Lanfia Diané a par ailleurs fait part de l’urgence pour les autorités d’adapter la loi sur l’immigration au Sénégal aux conventions ratifiées par le pays.

"Le Sénégal est en train de ratifier toutes les conventions sur les migrations alors que la loi de 1971 qui régit ce domaine au Sénégal n’est pas modifiée. Il urge de modifier cette loi pour être en adéquation avec les conventions", a-t-il notamment fait remarquer.

Source : APS

Les 29 et 30 avril, la France participera, à l’initiative de l’ambassade d’Espagne en Roumanie, à un séminaire sur les migrations des Roms vers les pays de l’Union européenne.

Inauguré par le vice premier ministre, M. Marko Bela, avec la participation du ministre du travail, de la famille et de la protection sociale, M. Mihai Constantin Seitan, du ministre de l’éducation, de la recherche de la jeunesse et des sports, M. Daniel Petru Funeriu et du président de la commission pour les droits de l’homme du parlement roumain, M. Nicolae Paun, ce séminaire accueillera des personnalités roumaines, espagnoles, françaises, italiennes et britanniques qui s’exprimeront sur les diverses thématiques concernant la communauté rom.

Lire le programme

Source : Site de l’Ambassade de France en Roumanie

Le forum franco-tunisien pour l’emploi 2010, ouvert, mercredi, (aujourd’hui), à Tunis, à l’initiative de l’ambassade de France et de la Chambre tuniso-française de commerce et de l’industrie (CFTCI), se propose d’offrir, durant deux jours, la possibilité aux entreprises de dénicher un talent et les jeunes sans emploi de trouver un emploi.

Selon des données fournies, à cette occasion, les entreprises et institutions participant au forum ont déposé 164 recherches de profils, tandis que 1.500 jeunes candidats se sont inscrits pour avoir des entretiens à des fins d’embauche.

Autre objectif poursuivi: mieux faire connaître les résultats de la coopération tuniso-française appelée à se poursuivre de manière durable.

M. Pierre Ménat, ambassadeur de France en Tunisie, a déclaré, que «la France ne peut se désintéresser de la question de l’emploi en Tunisie. D’abord, parce que notre pays est le premier partenaire commercial de la Tunisie et le premier investisseur dans ce pays. Ensuite, nous le savons, l’emploi est facteur de stabilité pour l’économie et la société tunisiennes».

M. Ménat a tenu à ajouter que «nous les Méditerranéens, sommes confrontés aux mêmes défis : ceux de la croissance, du développement durable, de la révolution technologique, de la mondialisation et bien d’autres».

«C’est en relevant ces défis que nous créerons des emplois ensemble, pas les uns contre les autres», a-t-il déclaré avant de préciser : «c’est que nous n’avons pas suffisamment expliqué une réalité première : l’emploi en Tunisie ne s’oppose pas à l’emploi en France».

Traitant des mécanismes mis en place pour gérer les flux migratoires professionnels entre les deux pays, le diplomate français a cité l’accord – cadre migration développement solidaire. «Cet accord, a-t-il-dit, c’est 40 millions d’euros pour 20 programmes tournés vers la formation professionnelle ; ce sont 9.000 emplois ouverts en France, dont 2.500 sont pourvus, ce sont des aides d’entreprises, c’est l’appel aux compétences et talents».

M. Mohamed Agrebi, ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, a indiqué que «la Tunisie est le seul pays de la région à avoir conclu un accord avec la France sur la gestion des flux migratoires et le développement solidaire. De par ses finalités, cet accord est considéré par de nombreux observateurs comme un modèle. Il traite, en effet, des diverses questions liées à la question : lutte contre l’immigration clandestine, gestion concertée de la migration légale, y compris la migration saisonnière et la migration circulaire, contribution au développement des compétences et des ressources humaines».

Pour ceux qui l’ignorent encore, il existe deux mécanismes pour faciliter, dans des proportions bien déterminées, la libre circulation des compétences professionnelles entre les deux pays.

Le premier mécanisme, dénommé Carte séjour «compétences et talents», concerne seulement les Tunisiens (sans limite d’âge) qui veulent travailler, séjourner et investir en France.

D’une durée de trois ans renouvelables une fois, cette carte est délivrée à l’étranger, résidant ou non en France, susceptible de participer en raison de ses compétences et talents, de façon significative et durable au rayonnement, notamment, intellectuel, scientifique, culturel, humanitaire ou sportif de la France et du pays dont il a la nationalité, généralement un pays de la Zone de solidarité prioritaire (ZSP).

Cette zone réunit les Etats, dont la Tunisie, avec lesquels la France entretient des partenariats privilégiés dans une perspective de développement durable.

Sont éligibles à cette carte les diplômés du supérieur, les professionnels qualifiés (quel que soit le niveau du diplôme), les professionnels indépendants (artistes, écrivains, sportifs…) , les éventuels investisseurs dans tout projet créant ou sauvegardant au moins deux emplois, tout projet mobilisant un investissement supérieur à 300.000 euros et tout projet lancé par une entreprise créée depuis au moins deux ans ou déjà implantée en France.

Le deuxième mécanisme, baptisé «Accords d’échanges de jeunes professionnels», bénéficie aussi bien aux jeunes compétences tunisiennes que françaises qui désirent travailler en France ou en Tunisie.

En vertu de cet arrangement tuniso-français conclu, en avril 2008, des entreprises des deux pays peuvent accueillir pour une période de 3 à 12 mois avec une possibilité de renouvellement jusqu’à 18 mois maximum, un jeune professionnel motivé, désireux de se perfectionner, porteur de connaissances ou de avoir faire spécifique et devant en principe enrichir l’expertise de l’entreprise.

L’emploi d’un jeune professionnel offre une solution pour les entreprises rencontrant des difficultés de recrutement dans certains secteurs d’activité et métiers nécessitant un profil bien déterminé.

Source : wmc.actualités

Le corps de Saïd Bourarach, vigile Marocain retrouvé mort dans le canal de l’Ourcq à Bobigny le 30 mars dernier, a été rapatrié au Maroc et inhumé à Berkane, d’où est originaire le défunt.

La dépouille mortelle du vigile devait arriver au Maroc depuis vendredi dernier. Mais ce transfert a été reporté à ce mercredi, à cause des perturbations que subissait le trafic aérien en Europe, dû à l’éruption volcanique en Islande. Les frais funéraires ont été pris en charge par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). L’ambassade du Maroc à Paris a été le principal coordinateur de la logistique en France, alors qu’au Maroc, les autorités locales ont fait le nécessaire pour venir au soutien de la famille.

De nombreuses personnes ont assisté à l’inhumation ce mercredi en présence des proches du défunt et des élus locaux. Une délégation composée des membres du CCME, du cabinet du ministère chargé des Marocains du monde, s'était déplacée pour prendre part à l'enterrement le samedi. Mais le corps n'était pas arrivé vendredi soir, tel que prévu initialement.

L’homme de 36 ans a disparu le mardi 29 mars dans la soirée, après une altercation avec un client. Saïd Bourarach aurait interdit l’entrée au magasin qui était déjà fermée depuis une dizaine de minutes, à ce client. Ce dernier, mécontent, aurait ensuite amené du renfort. Le corps du vigile a été repêché du canal le mercredi. Mais l’enquête n’a toujours pas réussi à  déterminer ce qui s’est réellement passé après. De même, les quatre suspects d’origine juive interpellés par la police ont été remis en liberté. Quelques jours après cette tragique disparition, une manifestation a eu lieu à Paris en hommage à Saïd Bourarach.

Source : Yabiladi

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