jeudi 4 juillet 2024 10:17

Est-ce le meilleur des contextes pour une discussion sereine ? Au menu de sa journée du lundi 26 avril, François Fillon devait honorer plusieurs rendez-vous pour évoquer la question de l'interdiction du voile intégral. Des rencontres qui interviennent désormais en pleine controverse sur l'"affaire de Nantes":  l'opposition reproche au gouvernement d'avoir transformé un fait divers – la verbalisation d'une femme vêtue d'un niqab, au motif que cela rendait la conduite " mal aisée " – en outil politique, en reportant l'attention vers son mari, Liès Hebbadj, soupçonné de polygamie et de fraude aux allocations familiales.  ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, souhaite déchoir ce Français d'origine algérienne de sa nationalité.

A midi, M. Fillon a reçu les responsables du Conseil français du culte musulman (CFCM), en compagnie de Michèle Alliot-Marie, la ministre de la justice, chargée de rédiger la loi d'interdiction totale du voile intégral, en faveur de laquelle a tranché Nicolas Sarkozy mercredi 21 avril.

"Nous avons tenus à faire savoir au premier ministre que les musulmans de France, à travers la succession de débat sur le voile, se sentent stigmatisés", raconte Mohamed Moussaoui, le président du CFCM. Pour lui, l'affaire nantaise ne fait qu'ajouter au malaise. " Nous souhaitons que les affaires liées au voile ne soit pas systématiquement transformées en psychodrame nationaux. Le traitement médiatique de cette affaire a beaucoup dérangé les musulmans de France ", ajoute-t-il.

M. Moussaoui dénonce "une dissymétrie" dans la médiatisation de cette affaire, comparé au faible écho rencontré par le mitraillage, ce week-end, de la mosquée d'Istres. Le président du CFCM affirme que le premier ministre les a "rassurés". En assurant que le texte ne parlerait pas de "voile intégral ", pour éviter toute connotation religieuse, mais de " dissimulation du visage ".

UN DÉLAI DE SIX MOIS

En outre, il serait prévu qu'entre le moment où sera voté la loi et celui de son application, s'"écouleront six mois ou plus", pour permettre aux autorités musulmanes de France de convaincre les femmes portant le voile intégral d'y renoncer. M. Fillon, qui ne s'est pas exprimé après l'audience, se serait aussi engagé à rappeler que l'"immense majorité des musulmans français pratiquent leur religion dans le respect des lois et des valeurs françaises".

Vers 18 heures 30, M. Fillon devait aussi rencontrer Gérard Larcher et Bernard Accoyer, les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale. Pour déminer un conflit de calendrier sur ce projet de loi. MM. Larcher et Accoyer ne souhaitent pas recourir à la procédure d'urgence - qui prévoit un seul examen du texte par chaque assemblée -, pour que la mesure soit adoptée avant l'été. Le porte-parole adjoint de l'UMP, Dominique Paillé, estime quant à lui, "à titre personnel, qu'il serait " dommage " de "refuser" la procédure d'urgence, pour que l'on puisse "tourner la page" et "passer à autre chose".

Source : Le Monde

M. Abdelhamid El Jamri a été réélu, lundi à Genève, à la présidence du Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.

La réélection de M. El Jamri pour un mandat de deux ans, a eu lieu au début des travaux de la douzième session dudit comité, qui se déroulent au Palais Wilson, jusqu'au 30 avril.

Intervenant lors de cette séance, M. El Jamri a salué toutes les initiatives prises et à venir en faveur de la promotion de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, dans le contexte du vingtième anniversaire de cet instrument. Il s'est réjoui de constater que la question des droits de l'homme dans le contexte de la migration est de plus en plus débattue, aux niveaux national et international, et que les réticences qu'avaient certains Etats à aborder ce sujet s'apaisent, ouvrant de nouvelles perspectives de ratification de la Convention. Avec 43 Etats parties, et en dépit de l'accélération du rythme des ratifications, le manque de ratifications de la Convention constitue un réel défi pour le Comité, a-t-il toutefois souligné.

Le monde compte aujourd'hui plus de 200 millions de migrants internationaux dont environ 60 pc vivent dans les régions dites développées du monde, a rappelé M. El Jamri.

La proportion des travailleurs migrants irréguliers ou sans papiers reste par ailleurs négligeable, avec 10 à 15 pc du flux migratoire total, a-t-il souligné.

Avec la mondialisation, la mobilité de la main-d'Âœuvre est devenue un élément clef de développement et de prospérité dans toutes les régions du monde, a-t-il poursuivi. Or, les données économiques et les recherches menées à ce sujet démontrent que la protection des travailleurs migrants renforce l'impact positif que la migration a sur le développement et la productivité au niveau national. Autrement dit, a expliqué M. El Jamri, il est dans l'intérêt de tous les Etats d'élaborer des normes et d'adopter des politiques visant à protéger les droits des travailleurs migrants.

Au cours de cette session, le Comité doit notamment examiner le rapport initial de l'Algérie sur la mise en œuvre de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. Il entamera aussi l'examen d'un projet de commentaire général sur les travailleurs migrants domestiques.

Le Comité, composé de dix experts indépendants, est chargé de surveiller l'application, par les Etats parties, de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, qui vise à empêcher l'exploitation des travailleurs migrants et impose des normes internationales pour protéger les migrants.

En vertu de la Convention, tous les Etats parties sont tenus de présenter au Comité, à intervalles réguliers, des rapports sur la mise en œuvre des droits consacrés par la Convention. Ils doivent présenter un premier rapport un an après avoir adhéré à la Convention, puis tous les cinq ans. Jusqu'ici, le Comité a examiné les rapports initiaux de 12 pays: Azerbaïdjan, Bolivie, Bosnie-Herzégovine, Colombie, Egypte, Le Salvador, Equateur, Mali, Mexique, Philippines, Sri Lanka et Syrie.

Le président du Comité a indiqué que la crise économique qui frappe le monde aujourd'hui démontre une fois de plus l'importance de l'établissement de normes internationales pour la protection des droits des personnes les plus vulnérables, rappelant que les systèmes législatifs nationaux ne protègent souvent pas suffisamment les non-nationaux et que la Convention offre un cadre juridique détaillé, applicable en toutes circonstances.

Il a estimé que le renforcement des droits des migrants est le meilleur moyen pour lutter contre la migration illégale et contre la traite et le trafic d'êtres humains qui constituent une menace pour la sécurité des Etats, ajoutant que la Convention est également un outil de cohésion sociale puisqu'elle véhicule un message de tolérance.

Source : MAP

La Cité nationale de l'histoire de l'immigration et la revue “Hommes & Migrations“ organisent une soirée-débat sur le thème des enjeux des migrations culinaires pour les sociétés d'accueil de migrants, à l'occasion d'une soirée inaugurale de la nouvelle association Agora des 2 Rives de la Méditerranée, le vendredi 30 avril 2010 de 18h30 à 20h45 à Reims.

Le bassin méditerranéen a toujours constitué un espace d'échanges et de dialogues entre les cultures. Les migrations anciennes et plus récentes ont suscité des circulations de denrées, de savoir-faire culinaires et fait émerger de nouvelles pratiques alimentaires et leur adaptation dans les sociétés d'accueil.

Programme de la soirée :

Quels enjeux autour des "migrations culinaires" pour les sociétés d'accueil de migrants, Marie Poinsot, rédactrice en chef de la revue.
« Aux origines des échanges entre les cultures alimentaires en Méditerranée : approche anthropologique et historique à travers l'étude d'un cas particulier, le couscous », par Mohamed Oubahli, anthropologue Ehess (Paris).

La soirée se poursuivra autour d'un couscous traditionnel.

Source : Génériques

Alors que les hommes d’affaires italiens peinent pour maintenir l’activité de leurs entreprises, les propriétaires d’entreprises d’origine étrangère ne semblent pas souffrir de la crise. Au contraire, leur nombre augmente. Cette analyse émane de l'Association des artisans et petites entreprises (CGIA) de Mestre, dans la région de Venise, au nord-est de l'Italie. D’après une étude menée par cette association, près de 10% des entreprises gérés par les étrangers dans le pays le sont par des Marocains, qui arrivent ainsi en tête des statistiques.

Le nombre de sociétés créées et gérées par des étrangers a augmenté de 40,5% au cours des cinq dernières années, pour atteindre à la fin de 2009, 599.036 entreprises. Au même moment, celles tenues par des Italiens avaient du mal à garder le cap, sur un marché secoué par la crise économique. Mais malgré la crise, au courant de 2009, le nombre d'entreprises "étrangères" a augmenté, même si ce n'était que de 4,1%.

Les Marocains occupent la tête du classement des entreprises étrangères, avec 57.621 sociétés sur un total de 599.036, soit 9,6%. Les Chinois arrivent en deuxième positon avec (49.854), suivis des Roumains (49.132), des Suisses (43.973), des Allemands (36.325) et des Albanais (34.982). L’étude précise également que l’ensemble de ces structures emploient quelque 2 millions de personnes.

Pour la CGIA, l’augmentation du nombre d’entrepreneurs étrangers est liée en grande partie à la croissance du nombre d’immigrés. Une hausse qui n’échappe pas à Ligue du nord, le parti anti-immigré, qui avait organisé une manifestation devant le consulat marocain de Milan. Le parti allié de Silvio Berlusconi, a fait dimanche, une proposition, relative à l'obligation de se soumettre à un test de connaissance de la langue italienne, pour toute personne voulant exercer une activité commerciale en Italie.

Pour commenter cette proposition de la Ligue du nord, le secrétaire de la CGIA a rappelé un récent sondage de l'Institut italien des statistiques (ISTAT). Ce sondage a conclu que 90,9% des travailleurs étrangers utilisent l'italien sur leur lieu de travail. Voilà qui devrait calmer les ardeurs d’Umberto Bossi et de sa formation d’extrême droite, dans leur chasse à l’immigré.

Source : Yabiladi

 

La mosquée d'Istres a été la cible d'un mitraillage dans la nuit de samedi à dimanche, une trentaine d'impacts ayant été relevés sur les murs du bâtiment, a-t-on appris lundi auprès du parquet d'Aix-en-Provence.

Les faits se sont déroulés aux alentours de 2H00 ou 3H00 du matin, dans la nuit de samedi à dimanche.

"C'est une mosquée qui a été inaugurée en juillet 2009, il n'y a jamais eu de problème tout au long de sa construction ou depuis", a affirmé à l'AFP le procureur de la République adjoint d'Aix-en-Provence, Denis Vanbremeersch.

"Il n'y a pas eu de revendication", a-t-il dit, précisant qu'"un peu plus d'une trentaine d'impacts" d'une ou plusieurs armes pour l'instant non déterminées ont été relevés sur le bâtiment.

L'enquête a été confiée à la police judiciaire.

Par ailleurs, un autre mitraillage a eu lieu dimanche en fin de soirée, aux alentours de 22H00, visant une boucherie halal du XVe arrondissement de Marseille, a-t-on appris de sources policière et judiciaire.

Cet établissement des quartiers nord a été touché par 23 projectiles de calibre 7.63 tirés avec une Kalachnikov.

L'enquête a également été confiée à la police judiciaire qui cherche à savoir si les deux incidents peuvent être liés. Pour l'instant, aucun élément ne permet de le dire, a affirmé à l'AFP le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest.

Dans un communiqué, le Conseil français du Culte musulman (CFCM) a fait part de son indignation concernant le mitraillage ayant visé la mosquée d'Istres.

"Cette nouvelle agression avec usage des armes à feu contre un lieu de prière et de recueillement constitue une nouvelle escalade qui ne manquerait pas de susciter une profonde inquiétude et indignation chez l'ensemble des musulmans de France et tous leurs concitoyens épris de paix et de justice", estime le CFCM.

Il "appelle les pouvoirs publics à mobiliser tous les services concernés pour arrêter et punir les auteurs de cette agression criminelle".

Source : La Croix/AFP

J'ai participé la semaine dernière à un débat avec Hubert Védrine. Il porte un regard sévère et inquiet sur la place de la France et de l'Europe dans le nouveau monde qui se dessine. Quel que soit le jugement que l'on porte sur l'ancien collaborateur de François Mitterrand et l'ancien ministre de Lionel Jospin, il est aujourd'hui l'observateur français le plus lucide des rapports de force internationaux.

L'occasion était donnée par un débat à l'Académie diplomatique internationale -dirigée par Jean-Claude Cousseran autour d'un recueil de textes d'Hubert Védrine entre 2003 et 2009, « Le Temps des chimères » (Fayard).

Les chimères occidentales

Les « chimères » ? De belles idées véhiculées par l'Occident au temps de sa splendeur, comme son « assurance universaliste », le « monopole du leadership occidental », une « vision simpliste du prosélytisme démocratique », le « droit-de-l'hommisme » ou le « manichéisme ».

Sans oublier le « devoir d'ingérence » cher à Bernard Kouchner, qu'il rapproche du « logiciel caché profond » de l'Occident : « l'évangélisation ». Autant de vaches sacrées occidentales que pourfend l'ancien chef de la diplomatie, reconverti en avocat d'affaires et membre du conseil d'administration du groupe LVMH de Bernard Arnault.

On peut objecter…

-… qu'Hubert Védrine se montre par trop cynique, trop prompt à jeter le bébé de la démocratie et des droits de l'homme avec l'eau du bain de l'arrogance occidentale

-… qu'il se plie trop aux diktats du monde tel qu'il est, sans une part d'idéalisme pourtant indispensable

-… ou encore qu'il ne tient pas compte de l'action des peuples : ces derniers viennent régulièrement brouiller les calculs diplomatiques, comme en Iran l'an dernier, ou dans le monde ex-communiste dans les années 80.

Il n'empêche, il faut écouter Védrine quand il décrète que ces idées dominantes en Occident ont « échoué » ou ont été « brutalement remises en cause ». Et qu'il faut se préparer à un choc plutôt rude dans la partie qui s'engage pour la définition du nouveau monde, comme le laisse présager l'assurance retrouvée de la Chine.

Védrine prévient dans la préface de son livre :

« Où en sommes-nous en 2009-2010 ? Dans le temps long, non pas à l'avènement d'un “monde multipolaire” plus juste, plus harmonieux et forcément stable, mais au début d'une longue redistribution des cartes qui prendra la forme d'une bagarre ou, en tout cas, d'une compétition multipolaire. »

L'« aboulie » de l'Europe

Et dans cette « compétition », la disparition de ce qui pouvait passer comme une certitude : « la foi du charbonnier dans l'Europe comme pôle évident ». Il va même plus loin en décrétant que l'Europe est « dans une phase d'aboulie », ce syndrome psychiatrique caractérisé par « une incapacité à exécuter les actes pourtant planifiés et une grande difficulté à prendre des décisions ».

Hubert Védrine prédit que l'Europe « mourra d'obésité ou de liquéfaction » si elle ne règle pas ses incertitudes. Il s'en prend à ceux qui pensent vivre dans « une grande Suisse », et reconnait qu'il durcit volontiers le ton « pour que les Européens se réveillent ».

Et il en a autant pour la France, dont il dénonce la « marginalisation intellectuelle ». Dans un passage plein de résonances avec l'actualité, Hubert Védrine s'en prend à « tant d'excès, d'outrances, de panique, de généralisations » dans les débats sur la citoyenneté et l'intégration, ajoutant :

« Quelques burqas et la République serait en danger ? Pourquoi un tel manque de confiance en soi ? »

L'antithèse du sarkozysme

Hubert Védrine donne dans la préface à son livre quelques pistes qui ressemblent fort à une antithèse du sarkozysme :

« Le fait est que la France continue à avoir du mal à s'adapter à cette nouvelle donne, du moins le croit-elle. Il faudrait qu'à la fois elle prenne acte de la réalité de la mondialisation, qu'elle retrouve confiance en elle (elle le peut, que de mutations n'a-t-elle pas réussies depuis 1945 ! ), qu'elle réapprenne à s'aimer, à se projeter dans l'avenir, à parler à l'Europe.

Je dis bien à l'Europe ; pas de l'Europe, encore moins à sa place. Qu'au-delà d'une présidence semestrielle énergique, et utile, elle propose aux dirigeants européens de parler vrai aux peuples européens, de leur dire, pour les réveiller et les alarmer sans les paniquer, que “nous ne sommes pas encore dans une ‘communauté’ internationale, qu'un sursaut est nécessaire parce que la bagarre multipolaire va être rude et longue.”

L'ancien ministre faisait l'éloge, l'autre soir lors du débat, d'une “ingénierie diplomatique fine”. Le contraire de ce qui se passe aujourd'hui en Europe. Et en France.

Source : rue89

L'Instance du dialogue national "médias et société" a tenu, lundi à Rabat, une séance avec les représentants de la presse électronique et des blogueurs.

Cette réunion, qui s'inscrit dans le cadre des efforts visant la promotion de nouveaux médias et publications sur Internet est organisée sous le thème "La presse électronique et les nouveaux médias". Elle est destinée à examiner plusieurs questions portant notamment sur la réalité des technologies d'information au Maroc.

Pour le coordonnateur général du dialogue national "médias et société", M. Jamal Eddine Naji, cette réunion s'inscrit dans le cadre de l'examen par l'instance de questions intéressant l'ensemble des médias, précisant qu'elle a été consacrée aux secteurs des nouvelles technologies, y compris la presse électronique et les blogs.

Elle a été également une opportunité pour les professionnels du secteur d'exprimer leurs visions et attentes, a-t-il ajouté, se félicitant de la place qu'occupe le Maroc en ce qui concerne la presse électronique.

L'instance du dialogue national "médias et société" a tenu lundi matin une réunion avec le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME). Elle se réunira jeudi avec la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT) et la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA).

Source : MAP

 

Le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), M. Driss El Yazami, a appelé à engager une réflexion sur les moyens de soutenir les médias destinés aux Marocains résidant à l'étranger (MRE).

Dans une déclaration, lundi à la MAP, précédant la séance tenue à huis-clos entre l'instance du dialogue national médias et société et le CCME, M. El Yazami a souligné la nécessité d'initier une réflexion sur les domaines de coopération ainsi que sur le soutien à apporter aux médias destinés à cette communauté, soit par le biais de l'Internet ou à travers les journaux édités dans les pays d'accueil.

Les médias s'adressant aux MRE sont confrontés, a-t-il dit, à une double problématique ayant trait aux stéréotypes véhiculés par les médias des pays d'accueil sur cette communauté et à la manière dont sont traitées les questions relatives à l'immigration et aux immigrés par les médias nationaux.

La participation du CCME au dialogue national médias et société illustre le grand intérêt du Conseil aux médias auxquels la communauté marocaine accorde une grande importance, a poursuivi M. El Yazami.

Il a ajouté que le CCME évoquera avec l'instance du dialogue national médias et société plusieurs problématiques notamment la nécessité d'approfondir les études scientifiques sur le traitement réservé par la presse aux questions intéressant les MRE.

Lors de cette séance, le Conseil mettra l'accent sur l'importance du soutien des programmes de formation au profit des journalistes s'intéressant aux questions de l'immigration afin qu'ils soient informés des mutations radicales que connaît cette communauté.

Les séances du dialogue national médias et société se poursuivront avec la tenue, jeudi, d'une séance avec la Société Nationale de Radiodiffusion et de Télévision (SNRT) et la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA).

Source : MAP

Une rencontre sur "les compétences d'origine marocaine en Espagne" a été organisée, samedi à Barcelone, à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

Organisée au siège de l'Institut européen de la méditerranée (IEMed), en collaboration avec la fédération des entités culturelles catalanes d'origine marocaine (FECCOM), la rencontre a réuni plusieurs compétences scientifiques techniques et économiques d'origine marocaine installées en Espagne, particulièrement en Catalogne, région autonome du Nord-est, où se concentre une forte communauté marocaine.

Cette rencontre s'inscrit dans le cadre des consultations entamées par le groupe de travail "compétences scientifiques techniques et économiques pour un développement durable", mis en place par le CCME, a indiqué M. Driss Jbali, membre du CCME.

Dans une intervention lors de cette rencontre, M. Jbali a souligné la nécessité d'associer les compétences marocaines de l'étranger, qui sont hautement formées, dans le processus de développement économique et social que connaît actuellement le Maroc, à travers les ambitieux projets lancés dans différents secteurs.

Les compétences marocaines de la diaspora peuvent jouer un rôle efficace dans la mise en place de passerelles de coopération et de développement entre les pays d'accueil et le pays d'origine, et ce à travers le transfert du savoir, de la technologie, de l'expérience professionnelle, sans oublier la promotion des investissements dans leur mère-patrie, a-t-il dit.

Pour Faouzi Lakhdar-Ghazal, président du groupe de travail "compétences scientifiques techniques et économiques pour un développement durable" du CCME, les compétences marocaines à travers le monde constituent un levier de développement continue du Royaume, eu égard à leurs riches expériences du savoir qu'elles ont acquise dans différents domaines de production dans les pays d'accueil.

Ce genre de rencontres qui nous permettent de nous réunir avec les compétences marocaines entre dans le cadre du programme d'action mis en place par le groupe de travail "compétences scientifiques techniques et économiques pour un développement durable" en vue de mobiliser les compétences marocaines à travers le monde et les associer à l'élan de développement de leur pays d'origine, a-t-il confié à la MAP.

La stratégie retenue pour ce faire consiste en la mise en place de cellules de réflexion constituées d'experts chargés de plancher sur les secteurs importants pour le développement notamment "l'enseignement, les sciences et la recherche", "les services", "l'économie et les finances" et "le développement social et la solidarité".

De son côté, le président de la FECCOM et membre du CCME, Mohamed Chaib, a indiqué que la rencontre constitue une opportunité pour mettre en valeur et connaître de près l'importance des compétences Marocaines en Espagne et son savoir faire dans différentes domaines.

La rencontre a également révélé la disposition des compétences marocaines en Espagne à participer de façon réelle et efficace dans le processus de développement économique et social que connaît le Royaume que ce soit au niveau national ou local, a-t-il dit.

Le programme de la rencontre a été marqué par la tenue de deux tables rondes axées sur "les compétences en Espagne et au Maroc : Défis et opportunités" et "les expériences dans la promotion de la petite et moyenne entreprise des Marocains résidant en Espagne".

Source : MAP

Quelque 57.621 entreprises sur les 599.036 gérées par des étrangers en Italie sont tenues par des membres de la communauté marocaine, ressort-il d'une étude publiée lundi par l'agence italienne Adnkronos.

Selon cette étude, élaborée par l'Association des artisans et petites entreprises (CGIA) de Mestre (nord-est de l'Italie), le nombre d'entreprises gérées par des étrangers a enregistré une hausse de 40,5 pc lors des cinq dernières années au moment même où des sociétés italiennes trouvent du mal à se maintenir sur le marché.

Pour l'année 2009, une des plus difficiles dans l'histoire récente de l'Italie en raison de la crise économique et financière mondiale, ces entreprises se sont accrues de 4,1 pc.

Les Marocains se placent ainsi en tête du classement de ces entreprises étrangères, qui emploient quelque 2 millions de personnes, suivis des Chinois (49.854), des Roumains (49.132), des Suisses (43.973), des Allemands (36.325) et des Albanais (34.982).

Selon la CGIA, cette croissance s'explique en grande partie par le fait que le nombre des membres de ces communautés a connu une hausse conséquente lors de ces cinq dernières années.

Commentant la proposition faite dimanche par le parti de la Ligue du nord (parti anti immigration au gouvernement) relative à l'obligation pour tous ceux qui veulent exercer une activité commerciale en Italie de se soumettre à un test de connaissance de la langue italienne, le secrétaire de la CGIA a indiqué qu'un récent sondage de l'Institut italien des statistiques (Istat), a fait ressortir que 90,9 pc des travailleurs étrangers utilisent l'italien sur leur lieu de travail. Quelques difficultés persistent cependant auprès de la communauté chinoise, a-t-il fait observé.

Source : MAP

Ce n'est encore qu'une niche potentielle mais elle soulève déjà des critiques : la carte bancaire "islamique", dont UM Financial, modeste institution financière de Toronto, a annoncé, début avril, le lancement au Canada puis aux Etats-Unis, inquiète, y compris les musulmans modérés.

La carte iFreedom Mastercard, proposée à tous les Canadiens, musulmans ou non, a été déclarée "conforme aux lois islamiques" par des experts de cette communauté, affirme le président d'UM Financial, le Canadien Omar Kalair. La charia "autorise le commerce mais pas l'usure", rappelle-t-il. De ce fait, ses clients potentiels "laissent dormir leur argent dans les comptes courants des cinq grandes banques du pays" car ils renoncent à des cartes de crédit, des prêts immobiliers ou des investissements financiers, à cause des intérêts sur dépôts ou prêts interdits par leur religion.

Cette carte "islamique", qui devrait être lancée aux Etats-Unis d'ici la fin de l'année, selon M. Kalair, est une carte prépayée, avec un plafond de 6 000 dollars canadiens (4 500 euros), sans intérêt, ni frais mensuels ou de transaction. Elle coûte 50 dollars pour deux ans, avec des avantages, dont une ristourne de 1 % en argent sur les achats de plus de 100 dollars et des rabais sur les vols de la compagnie aérienne des Emirats arabes unis, Etihad Airways.

Depuis 2004, UM Financial offre déjà des prêts immobiliers conformes aux préceptes de l'islam : l'institution joue le rôle d'intermédiaire pour acquérir un bien immobilier qu'elle loue ou revend au client, en échange de paiements sans intérêt mais assez élevés pour en retirer profit.

La banque espère un gros succès avec sa carte. Selon l'agence de notation Moody's, le marché mondial de la finance interdisant l'usure vaudrait près de 700 milliards de dollars américains (726 milliards d'euros) et pourrait quintupler dans les années à venir. Au Canada, la moitié des 850 000 musulmans, d'après un sondage, souhaiterait bénéficier de cartes de crédit et de prêts islamiques. D'après les projections, les musulmans devraient représenter 1,5 million de personnes en 2017, soit 5 % de la population du pays.

La Société canadienne d'hypothèque et de logement a estimé, fin janvier, qu'il n'y avait pas de raison d'empêcher des institutions privées d'offrir ce type de produit bancaire qui respecte les normes nationales.

L'innovation n'est toutefois pas du goût de tout le monde. Le Congrès musulman du Canada, qui dit représenter les progressistes de la communauté, estime que de tels services financiers risquent de marginaliser les musulmans. Le fondateur du Congrès, Tarek Fatah, y voit même la marque d'un "front financier du mouvement islamiste""d'aller en enfer s'ils font affaire avec des non musulmans". qui abuse de la foi des plus vulnérables et les menace

Source : Le Monde.fr

 

Des milliers de protestataires ont manifesté dimanche devant le Capitole de l'Arizona, contre de nouvelles lois combattant l'immigration illégale dans cet Etat, qui se traduisent par un harcèlement policier à l'encontre de la communauté hispanique et des Américains ayant ce profil.

Les défenseurs des droits civiques ont promis de soumettre ces lois à la justice, estimant qu'elles encouragent clairement les discriminations raciales.

Le pasteur noir Al Sharpton a souligné que de la même manière que les "voyageurs de la liberté" avaient combattu la ségrégation dans les bus publics dans le Sud dans les années 1960, il allait organiser des "marcheurs de la liberté" pour défier les lois de l'Arizona. "Nous irons en Arizona quand ces textes prendront effet et nous défilerons dans les rues avec les personnes qui refusent de justifier leur identité, et nous serons arrêtés" a déclaré dimanche à New York le militant des droits civiques.

Le gouverneur de l'Arizona Jan Brewer a signé le paquet de lois vendredi. Cette législation autorise la police à interroger les passants sur leur statut d'immigrant, et elle peut leur demander de justifier de leur identité s'il existe un doute sur la régularité de leur séjour. L'embauche de travailleurs sans papiers serait aussi plus sévèrement contrôlée, avec notamment la création d'un délit de transport d'immigrants en situation irrégulière. Le séjour irrégulier est aussi regardé comme un crime.

Les partisans de ces lois soulignent que la race ou la nationalité ne sont pas à elles seules des critères acceptables aux yeux de la loi, lors d'un contrôle de ce type. Le gouverneur de l'Arizona veut former ses officiers de police à distinguer avec discernement ce qui peut constituer un élément de soupçon raisonnable pour identifier un clandestin.

Vendredi, des centaines de personnes avaient protesté contre ces loi devant le siège du gouvernement local à Phoenix, dénonçant les abus contre les droits civiques que ces lois ne manqueront pas, selon eux, de provoquer. D'autres se sont rassemblés devant la permanence du candidat démocrate Raul Grijalva, opposé à ces mesures, à Tucson.

Source : Challenge.fr/AP

Dans l’objectif de renforcer d’avantage les liens de coopération et de partenariat maroco-américains, l’AMPA (Association of Moroccan Professionals in America), organise le Moroccan American Bridges (MAB), centré cette année sur la thématique écologique.

L’évènement aura lieu les 25 et 26 juin prochains, à Casablanca. Il s’agit de regrouper des professionnels et hommes d’affaires marocains et américains, dans un cadre propice aux débats productifs et à la collaboration sur le plan économique et industriel.

Après le succès rencontré lors des précédentes éditions, le MAB revient cette année, avec une thématique d’actualité, à savoir “L’énergie Verte : Technologie et Opportunités”, une question qui fait grand débat, surtout lorsqu’il s’agit de développement.

Le  programme prévoit 3 conférences autour de la thématique pour le premier jour, le deuxième étant consacré à la présentation de rapports et perspectives.

L’AMPA est une association à but non lucratif, créée à New York en 2004. Elle regroupe en son sein des Marocains exerçant aux USA dans divers domaines. L’AMPA est aujourd’hui constituée de plus de 300 membres, répartis  à travers les Etats-Unis.

Son but est de favoriser la rencontre de cette élite de la diaspora marocaine, de  créer des liens commerciaux avec le Maroc ainsi que de promouvoir l’image du Maroc aux USA.

C’est d’ailleurs dans cette optique que se tient chaque année au Maroc le MAB, évènement majeur de l’association.

Source : Yabiladi

Les anciens mineurs marocains qui occupaient l'entrée de l'ANGDM de Noyelles-sous-Lens depuis plusieurs jours ont décidé de démonter leur tente et se disent prêts à laisser le temps à l'Agence d'examiner leur dossier au cas par cas.

Suite à la réunion de concertation entre l'Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM) et l'Association des mineurs marocains du Nord (AMMN) qui s'est tenue jeudi dernier en sous-préfecture de Lens, les anciens mineurs marocains ont décidé de suspendre leur mouvement.

Pour mémoire, ils avaient dressé une tente à l'entrée des locaux de l'ANGDM de Noyelles-sous-Lens et occupaient les lieux jour et nuit depuis le 13 avril.

Tous réclament que le droit au logement et au chauffage gratuits, avantages inscrits dans le statut du mineur de 1946, leur soit rendu.
À l'issue de la rencontre de jeudi dernier, plusieurs propositions leur ont été présentées parmi lesquelles le gel des procédures d'expulsion touchant certains d'entre eux et l'étude des 138 dossiers qui seront examinés au cas par cas par un groupe constitué de l'ANGDM, de représentants de l'AMMN et d'un médiateur.

Le collectif à l'origine du mouvement attend des réponses définitives sur la situation de chacun d'ici à fin septembre et se déclare prêt à manifester de nouveau s'il n'obtenait pas satisfaction dans ces délais. « Nous allons veiller au bon déroulement de la procédure », assure Abdellah Samate, président de l'AMMN.

Source : Nord éclair

Le président libanais Michel Sleiman a affirmé, vendredi à Sao Paolo (Brésil), où est implantée la plus importante communauté libanaise du Brésil, que le Liban envisage sérieusement de permettre aux expatriés d'exercer leur droit de vote sur leur lieu de résidence et, aux étrangers d'origine libanaise, de recouvrer la nationalité de leurs ancêtres.

Pour ce qui est du droit de vote des expatriés en 2013, "un comité conjoint aux ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères, en coordination avec l'ONU, est en train d'étudier la mise en place d'un mécanisme permettant aux Libanais de l'étranger d'exercer leur droit de vote sur leur lieu de résidence", a expliqué le président qui recevait les représentants de la communauté libanaise résidant au Brésil à l'occasion de sa visite officielle au Brésil.

"Vous devez prendre soin d'enregistrer vos enfants auprès des ambassades et des consulats. Celui, qui a perdu sa nationalité, doit Âœuvrer à la récupérer. Tous les habitants du monde cherchent à obtenir une nationalité, pourquoi les Libanais seraient-ils en reste ?", a noté M. Sleiman dans des propos rapportés samedi par la presse libanaise.

Michel Sleiman a, d'autre part, abordé la stratégie de défense et les menaces israéliennes. "La tenue de la conférence nationale de dialogue sert à mettre en place une stratégie de défense qui se concentre sur les capacités du pays, autrement dit l'armée, le peuple et la résistance libanaise", a-t-il expliqué.

Revenant sur les menaces israéliennes récurrentes, il les a qualifiées de "fuite en avant" ayant pour but d'alléger la pression qui pèse sur Israël afin "qu'il accepte l'initiative de paix arabe ".

La meilleure réponse à ces menaces consiste à s'unir mais aussi à se tenir prêt en cas d'offensive, a-t-il souligné.

Source : Aufait/MAP

Une délégation du Front des Forces Démocratiques (FFD), conduite par son secrétaire national, M. Thami El Khyari, en visite aux îles Canaries, a tenu, samedi à Las Palmas, une rencontre avec les membres de la communauté marocaine établie dans cet archipel pour s´enquérir de leur situation et de leurs préoccupations.

Cette réunion, tenue au siège du Club de la presse de Las Palmas, a été une occasion pour de nombreux membres de la communauté marocaine, dont plusieurs originaires des provinces du sud, d'exposer les principaux problèmes et difficultés que rencontrent les Marocains résidant à l'étranger (MRE) dans cette région, notamment ceux ayant trait au transport entre les Iles Canaries et le Maroc, à la scolarisation des enfants ainsi que d'autres questions qui préoccupent les MRE, en raison de la grave crise économique que traverse l´Espagne.

A cette occasion, M. El Khyari a affirmé que son parti partage les préoccupations et appuie les doléances de la communauté marocaine, et a promis aux participants qu'il transmettra toutes ses questions aux autorités et aux responsables des départements compétents au Maroc afin de tenter de résoudre ces problèmes essentiellement celui de transports qui affecte énormément les MRE résidant dans cette région espagnole.

M. El Khyari a appelé, à cet égard, les MRE et les associations qui les représentent à mieux s'organiser et à s'unir pour pouvoir défendre leurs intérêts dans cette région.

Le leader du FFD a saisi, par ailleurs, l'occasion pour saluer l'attachement MRE à leur patrie, mettant en relief les mutations et le développement touchant tous les domaines.

Lors de cette rencontre, les membres de la communauté marocaine, qui portaient le drapeau national et des photos de SM le Roi, ont prié la délégation de transmettre au Souverain leurs sentiments de fidélité et de loyalisme et leur attachement au Trône ainsi que leur mobilisation derrière SM le Roi Mohammed VI pour la défense de l'intégrité territoriale.

Au cours de cette visite, qualifiée de "réussie et de très positive" par les membres du FFD, la délégation avait été reçue, au siège du Parlement régional des Iles Canaries, par le président de cette institution, M. Antonio Castro.

La délégation du FFD a tenu également une rencontre avec le chef du gouvernement autonome, M. Paulino Rivero (Coalition canarienne), et a eu d'intenses contacts avec des dirigeants de partis politiques représentés au Parlement (CC, PP et Psoe).

Selon M. El Khyari, les responsables canariens ont tous exprimé leur disposition à oeuvrer pour consolider davantage les relations de coopération avec le Maroc dans les divers domaines.

"Tous les interlocuteurs que nous avons rencontrés durant cette visite ont manifesté la disposition des Iles Canaries et leur détermination à donner une nouvelle impulsion aux relations d'amitié avec le Maroc", ont indiqué à la MAP les membres de la délégation marocaine.

Les entretiens ont porté également sur la question de l'intégrité territoriale du Royaume et la nécessité de trouver une solution à ce conflit artificiel autour du sahara, qui dure depuis plus de 35 ans.

La délégation marocaine a rappelé à ces interlocuteurs l'initiative d'autonomie proposée par le Maroc dans les provinces du sud, en mettant l'accent sur la nécessité et le souci de la préservation de la sécurité et de la stabilité dans cette région, qui constitue un facteur essentiel pour les îles Canaries.

Les membres de la délégation ont, en outre, exalté devant leurs interlocuteurs canariens le modèle d'Autonomie appliqué aux îles Canaries , notant que le Royaume, qui s'apprête à mettre en ouvre le chantier de régionalisation avancée et d'autonomie, veut s'en inspirer.

A rappeler que cette visite, qui fait suite à celle effectuée dernièrement en Mauritanie, s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de la diplomatie partisane engagée par le FFD.

M. Thami El Khyari était accompagné lors de cette visite, qui a pris fin samedi, de MM. Mohamed Laârej, député, Mustapha Benali et Mohamed Sahel, membres du bureau exécutif du FFD.

Source : MAP

 

L'athlète marocain Ahmed Baday a remporté la cinquième édition du semi-marathon de la ville Yangzhou, située dans le centre de la province du Jiangsu, en Chine .

Baday a réalisé un chrono de 1h 1min 48sec, battant le record de cette compétition, ont annoncé les organisateurs.

Coté dames, c'est la Néo-Zélandaise Nina Rillstone qui a remporté la première place (1h 11min 8sec).

Source : MAP

Le Maroc, désormais pays de départ, de transit et d'accueil des migrants, intègre la question de la migration dans une approche globale tenant compte des spécificités et de la diversité de ce phénomène, a affirmé l'ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des organisations internationales à vienne, Omar Zniber.

Cette démarche s'inscrit dans le cadre d'un partenariat nord-sud, conciliant ainsi le traitement des enjeux de la migration et les défis du développement, a souligné M. Zniber qui intervenait lors de la réunion, jeudi à Vienne, du Groupe de Contact Méditerranéen de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) sur "la mise en œuvre de la décision ministérielle 5/09 de l'OSCE sur la gestion de la migration.

"Cette approche est basée sur trois axes, à savoir la migration et le développement, la facilitation de la migration régulière et la lutte contre l'immigration irrégulière", a-t-il dit.

Le diplomate s'est félicité du fait que la question de la gestion de la migration soit érigée en priorité dans l'agenda de l'OSCE et que son traitement s'inscrit dans le cadre d'une approche globale intégrant le développement, la lutte contre la migration illégale et l'encouragement de la migration légale.

Assurant que le Royaume se félicite de l'engagement des pays membres de l'OSCE en adoptant à Athènes "la décision ministérielle 5/09 sur la gestion de la migration", M. Zniber a indiqué que cette décision conforte la vision et l'approche suivies par le Maroc en matière de gestion de la migration.

Il a, dans ce sens, réitéré la volonté du Royaume d'œuvrer en coopération avec les pays membres et les partenaires pour sa mise en œuvre dans le cadre de la plate forme de dialogue recommandée par les dispositions de cette importante décision.

Dans le cadre des avantages comparatifs de l'OSCE et la valeur ajoutée offerte par cette dernière, la délégation marocaine considère que l'OSCE peut contribuer à atténuer les tensions résultant de la perception négative des migrants dans l'espace de l'OSCE, a fait savoir M. Zniber, notant que cette perception négative peut être décelée à travers l'image du migrant, véhiculée dans les médias par certains discours politiques qui instrumentalisent cette question, notamment pour des raisons électorales.

L'OSCE, a-t-il poursuivi, est à même d'engager des actions en vue de donner une image objective des migrants dans les sociétés d'accueil, essentiellement par le biais des médias, et ce en harmonie avec l'esprit des dispositions de la décision ministérielle d'Athènes sur la gestion de la migration, notamment la sensibilisation sur "l'apport des migrants dans les sociétés d'accueil dans toutes ses dimensions, économique, culturelle et sociale afin que les politiques d'intégration soient bien comprises et acceptées comme question d'intérêt commun pour l'ensemble des populations".

Dans ce contexte, la délégation marocaine a réitéré sa suggestion relative à l'élaboration d'un manuel à l'attention des médias, ainsi que l'initiation de sessions de formation à l'attention des journalistes en charge de la question de la migration par le bureau du Représentant pour la liberté des médias de l'OSCE.

Les pays membres de l'OSCE peuvent attirer l'attention sur les discours politiques xénophobes à l'égard des migrants lors des questions d'actualité devant le conseil permanent dans le cadre de l'examen par les pairs, a également prôné la délégation marocaine, qui a de même plaidé pour l'organisation par l'OSCE d'un séminaire sur la question de l'image des migrants respectivement dans les sociétés d'accueil et d'origine.

En matière de lutte contre la migration illégale et l'encouragement de la migration légale, M. Zniber a, notamment, appelé au renforcement de la coopération en matière de lutte contre l'immigration illégale et la surveillance des frontières, et au renforcement du dialogue entre les pays d'origine, d'accueil et de transit sur les perspectives de la migration légale.

Soulignant l'importance d'inscrire la gestion des questions migratoires dans l'optique du lien entre la migration et le développement, M. Zniber a rappelé les propos tenus par un diplomate lors de la réunion initiée, le 10 avril dernier à Addis-Abeba, par le Centre international pour le développement de la politique sur la migration (ICMPD).

"La gestion des questions migratoires dans sa globalité, à savoir la migration légale et illégale et les actions développées dans ce domaine aussi bien sur les plans bilatéral et multilatéral qu'aux niveaux normatif et institutionnel, vise, à l'heure de la mondialisation, à mobiliser le potentiel inexploité des migrants marocains, essentiellement qualifiés au service de la croissance de leur pays d'origine", avait notamment assuré le diplomate.

A ce sujet, la délégation marocaine à la réunion de l'OSCE à Vienne a formulé des propositions relatives, notamment, à l'échange de bonnes pratiques en matière de migration circulaire, saisonnière (Exemple de l'expérience entre le Maroc et l'Espagne en la matière) et l'orientation des investissements en partenariat avec les banques au profit du développement des pays d'origine, particulièrement dans les zones d'origine de l'immigration clandestine.

Il convient de rappeler que la décision ministérielle 5/09 de l'OSCE sur la gestion de la migration, constitue une progression dans l'approche suivie jusqu'à présent par I'OSCE, et ce grâce aux efforts déployés par cette mission qui n'a eu de cesse d'insister sur l'importante de mettre en exergue le lien entre la migration, l'intégration et le développement, le respect des droits des migrants et l'encouragement de la migration légale.

Source : MAP

Le Conseil français du Culte musulman (CFCM) "prend acte" de l'arbitrage du chef de l'Etat en faveur d'un projet de loi d'interdiction générale du voile intégral en France, rappelant son opposition à une loi, vendredi dans un communiqué de son président, Mohammed Moussaoui.

Le CFCM "prend acte de la décision du gouvernement de soumettre au Parlement un projet de loi visant à interdire d'une manière générale la dissimulation du visage dans l'espace public. Cette décision fait suite aux débats sur le port du voile intégral", déclare le Conseil.

"Tout au long des débats sur le port le voile intégral, le CFCM a clairement affiché son opposition à cette pratique sur le territoire national", rappelle-t-il, soulignant qu'"il a fait savoir par ailleurs son opposition à la promulgation d'une loi qui viserait son interdiction générale dans l'espace public".

"Cette position largement partagée a été motivée, en particulier, par la fragilité juridique d'une telle mesure, les difficultés liées à son application et le risque de stigmatiser l'islam et les musulmans de France", rappelle le Conseil.

Le CFCM "espère que les décisions qui seront prises par les pouvoirs publics, dans le cadre des responsabilités qui sont les leurs, puissent être l'expression d'un consensus républicain garant de la cohésion nationale".

"Pour sa part, le CFCM appelle les imams et les cadres religieux à doubler les efforts de pédagogie, de dialogue et de médiation pour promouvoir l'islam de modération et du juste milieu et lutter ainsi contre les amalgames et les préjugés aussi inacceptables que dangereux".

Le CFCM "réaffirme que les musulmans de France aspirent comme tous leurs concitoyens à pratiquer leur culte et vivre leur spiritualité dans le respect des lois et des valeurs de la République auxquelles ils sont profondément attachés", conclut le communiqué.

Nicolas Sarkozy a tranché mercredi en faveur d'un projet de loi d'interdiction générale du voile intégral en France, malgré les réserves juridiques exprimées le mois dernier par le Conseil d'Etat.

Le projet de loi d'interdiction générale du port du voile intégral dans tout l'espace public, et pas seulement dans les services publics comme le préconisait le rapport de la mission d'information parlementaire, sera présenté en Conseil des ministres "dans le courant du mois de mai", a précisé le porte-parole du gouvernement Luc Chatel.

Source : Le Monde

La gouverneure de l'Arizona, Etat frontalier du Mexique, a promulgué le 23 avril 2010 un texte pour lutter « plus efficacement » contre l'immigration clandestine. Jusqu'à présent, la police américaine ne pouvait interroger une personne sur son statut, que si elle est soupçonnée d'avoir commis un délit. En Arizona, une nouvelle loi autorise désormais la police à effectuer un contrôle sur simple soupçon de clandestinité.

Les détracteurs du texte dénoncent des « contrôles au faciès ». La gouverneure d'Arizona Jan Brewer, s'en défend. Pour cette républicaine, ces règles strictes sont là pour protéger son Etat contre les trafiquants de drogue. « Nous en Arizona, nous avons été plus que patients en attendant que Washington agisse. Mais des décennies d’inaction au niveau fédéral ont créé une situation dangereuse et inacceptable. Je suis intimement convaincue que le texte garantit le bien-être de l’Arizona. »

A Phoenix, plusieurs milliers de manifestants ont brandit des pancartes « Nous sommes des êtres humains » et « Stoppez le racisme ». Ils savent que le président les soutient. Peu auparavant, Barack Obama avait estimé que la mesure remettait en cause la notion d'équité, si chère aux Américains. « J’ai demandé aux membres de mon administration de surveiller étroitement la situation et d’examiner la question des droits civiques. Mais, si nous continuons à ne pas agir au niveau fédéral, nous verrons inévitablement d’autres initiatives malencontreuses dans le pays », a déclaré le président américain.

Pendant sa campagne pour la Maison Blanche, Barack Obama avait promis une vaste réforme qui permettrait d’accorder un statut légal aux onze millions de sans papiers. Un sujet d'intenses débats, surtout à l'approche d'élections en novembre.

Source : RFI

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