lundi 28 octobre 2024 07:26

Il ne faut plus continuer à employer contre Marine Le Pen les méthodes qui avaient, en réalité, conduit au succès de son père

Sordidement avivée par la provocation de Jean-Marie Le Pen, la tragédie norvégienne ne saurait me laisser en paix même en plein milieu d'un mois d'août que j'avais prévu plus serein. Ce père, que Marine, sa fille, s'indignait de voir diabolisé à outrance, n'aura pas voulu laisser passer l'occasion, même au prix d'un reniement de sa progéniture, de prouver qu'il n'y avait jamais eu chez lui ni dérapage, ni dérive, ni mouvement d'humeur. Tout était soigneusement calculé. Ses convictions sont demeurées identiques et d'ailleurs cohérentes. Le fondateur du Front national aura toujours considéré qu'il y avait dans tout immigré un danger potentiel et dans tout immigré musulman un pollueur de la nation française.

Jean Marie Le Pen vient cependant de franchir une borne. Au lieu de s'alarmer de la démence à laquelle peut conduire le fanatisme xénophobe, il dénonce le laxisme des Scandinaves à l'égard de « l'immigration massive », qui seul, selon lui, peut provoquer la dérive meurtrière de nationaux agressés. Autrement dit, dans sa folie « accidentelle », le massacreur de Norvège aurait eu de bonnes raisons de s'en prendre aux jeunes travaillistes inconséquents qui défendent les immigrés. Marine Le Pen avait jugé opportun, dans un premier temps de manifester sa solidarité avec le peuple norvégien, en condamnant clairement cette folie criminelle. Elle n'a pas voulu se désolidariser de son père, mais elle a obtenu de lui qu'il tente laborieusement de tempérer ses outrances. Résultat : On avait instillé ainsi le poison, puis on le déclarait inoffensif.

La logique de cette dernière étape du lepénisme s'insère dans la doctrine classique affirmant l'existence d'une pureté nationale et raciale qu'il conviendrait de défendre contre toutes les « pollutions ». D'après le grand écrivain norvégien Erik Fosnes Hansen, qui a publié une remarquable tribune dans « le Monde » de vendredi dernier, il y aurait dans les 1600 pages devenues testamentaires signées d'Anders Breijvik, un inventaire des différentes pollutions, ainsi qu'un appel à une croisade pour les combattre. On ne trouverait donc pas seulement, dans ces pages fébriles et délirantes une « école de la haine, » mais une incitation à la résurrection par le meurtre. Toujours selon cette doctrine, les musulmans sont soupçonnés de vouloir prendre par une invasion pacifique, le relais des combats séculaires de leurs ancêtres contre les nations chrétiennes. Sans doute choisissent- ils plus souvent aujourd'hui de se massacrer entre eux un peu partout, mais ils seraient unis contre les « infidèles »

Ce qui est le plus efficacement vicieux dans le recours de Le Pen à cette doctrine, c'est qu'elle lui permet de proclamer la patrie en danger. Alors, puisque nous sommes à quelques mois d'une échéance électorale capitale, c'est le moment de formuler des idées simples et de prendre des décisions fortes. Il faut proclamer, et solennellement que la doctrine du Front national, quels que soient les habits neufs dont elle se pare, demeure un poison contre lequel il faut s'immuniser .Je n'ai pas eu d'autre objectif que cet appel en décidant de rédiger le présent éditorial. Il entraîne l'obligation de condamner à l'avance tout geste, tout discours et toute candidature qui pourrait contribuer à renforcer le score du Front National, voire à le porter au second tour de l'élection présidentielle.

Cela doit nous conduire à accepter une évidence à la fois grave et négligée : on ne peut plus combattre Marine Le Pen avec les moyens qui ont servi - ou dont nous avons cru qu'ils pourraient servir - à combattre son père. C'est-à-dire qu'il faut faire l'inventaire des fautes commises qui ont permis à Jean-Marie Le Pen, d'accéder second tour des élections en 2002.

C'est là que nous retrouvons le rôle néfaste du Front national dans l'histoire récente de la vie politique française : il aura souvent réussi à exploiter le doute de nombreux Français sur la permanence de leur identité. C'est donc là aussi que nous devons trouver d'autres moyens de contre-attaque. Il convient, en effet, selon nous, non pas de dénoncer mais de comprendre tous les Français qui ont tendance à avoir un recul, une distance, une allergie, en tout cas une gêne et une inquiétude devant le phénomène de l'immigration. Il ne faut pas traiter ces peurs par le mépris mais les écouter et s'immerger dans leur fleuve pour en détourner le cours. Il faut montrer que la défense de la nation française et de sa langue, le respect pour l'histoire et les principes du peuple français ne sont en rien incompatibles avec l'islam des grands réformateurs qui, comme le faisait Mohamed Arkoun, se réclament de la Révolution de 1789.

Notre siècle, celui de l'immigration à l'échelle du monde entier, bouscule avec une vitesse dévastatrice un grand nombre d'habitudes, de conforts, de paysages, parfois même une manière de vivre. Tout ce que le temps a construit et qui est composé de tous les repères du passé est soudain remis en question au profit de ce qui apparaît comme incompatible ou en tout cas différent chez l'étranger. Nous aurons maintes occasions d'y revenir, mais je veux déjà ajouter que rien ne sera possible si nous n'arrivons pas associer en permanence les musulmans français et ceux qui veulent le devenir aux problèmes identitaires et psychologiques d'un grand nombre de citoyens de notre pays.

10/8/2011,  Jean Daniel

Source : Le Nouvel Observateur

Alors que M. Guéant veut atteindre 30 000 reconduites à la frontière, des associations dénoncent des dérapages. Le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, a réitéré, lundi 8 août, dans un entretien accordé à l'Agence France Presse, son intention d'atteindre, d'ici à la fin 2011, le chiffre record…Suite

Les citoyens marocains résidant à l'étranger célèbrent aujourd'hui leur journée nationale. Célébration qui se tient à un moment où l'on accorde un intérêt particulier à la communauté marocaine résidant à l'étranger. Ainsi, en prenant en considération les politiques conjoncturelles et les stratégies à long terme, le Maroc célèbre chaque année la journée nationale des Marocains résidant à l'étranger (MRE). Une occasion de faire le point sur la réalité de cette catégorie des concitoyens marocains et de chercher à relever les problèmes auxquels ils font face et leur donner une occasion de s'exprimer…Suite

Faouzi Bensaidi, un des vétérans de la pellicule locale, revient sur le devant de la scène avec son troisième long métrage Mort à vendre. Un film noir dont la particularité relève du paradoxe, celle d'être à la fois une continuité et une genèse…Suite

N’étant plus mineurs, des dizaines de Marocains seront bientôt expulsés d'Espagne.  Selon la loi en. vigueur, tout étranger adulte sans visa de séjour se doit de quitter le pays. Ainsi les bénéficiaires des centres d’accueil et de logement dans la région de l'Andalousie doivent les évacuer dans l'immédiat…Suite

Comment cerner la pensée musulmane contemporaine ? Comment situer un discours par rapport à un autre ? Comment s’orienter dans l’abondante production de textes religieux musulmans ?

Ce volume analyse et compare, autour de trois thèmes, quelques ouvrages d’auteurs musulmans, publiés en français: la figure du prophète Muhammad, la femme, la vie collective.

Le choix des textes et des thèmes va au cœur des questions et des développements de la pensée musulmane contemporaine produite et diffusée en Europe et ailleurs.

Les événements du printemps arabe ouvrent peut-être des voies nouvelles à la pensée musulmane. L’exploration effectuée ici peut contribuer à comprendre les développements et les tensions à venir.

Ces textes sont le résultat d’un travail d’atelier réalisé au Centre interdisciplinaire d’étude de l’Islam dans le monde contemporain – Cismoc, UCL, dans le prolongement de la « Formation continue en sciences religieuses : islam » et d’une journée d’étude sur le sujet

Source : Site Académia 

En trente ans, les flux d'étudiants dans le monde ont été multipliés par quatre, souligne une note d'information du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche parue cette semaine. Avec désormais 3,3 millions d'étudiants (en 2007-2008, derniers chiffres disponibles) qui suivent une formation hors de leur pays d'origine, dont 2,7 millions dans les pays de l'OCDE. Le chiffre est en hausse par rapport à l'année précédente de 8,2 % au niveau mondial et de 4,9 % dans les pays de l'OCDE. Il devrait continuer d'augmenter, la population étudiante mondiale globale devant doubler (à 200 millions) d'ici à 2015, alimentant de nouveaux flux de jeunes à la recherche de formations à l'étranger. Et attisant encore la compétition entre les établissements pour attirer les meilleurs.

Les Chinois en hausse constante

La France tient le 3 e rang mondial (à égalité avec l'Allemagne) pour le nombre d'étudiants étrangers accueillis (244.000 en 2008, soit 11,2 % de sa population étudiante et 7,3 % du nombre d'étudiants étrangers dans le monde), cependant loin derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni. La croissance du nombre d'étudiants étrangers entre 2000 et 2008 y est plus faible que pour la moyenne des pays de l'Union européenne, mais supérieure à celle de l'Allemagne et du Royaume-Uni, selon la note.

Particularité de la France par rapport aux autres pays de l'OCDE, les étudiants originaires d'Afrique sont majoritaires (43,5 %), loin devant ceux venant d'Europe (21,3 %) et d'Asie (21 %). En tête, les Marocains, suivis des étudiants chinois, dont la part, relève la note, ne cesse d'augmenter (+ 3,4 points en quatre ans). Pour la proportion d'étudiants étrangers, la France, avec 11,2 %, se situe au-dessus de la moyenne des pays de l'OCDE (8,5 %). Elle l'est aussi très nettement pour la proportion d'étudiants étrangers présents au niveau doctorat (39,8 % contre 21,1 %).

Mais ce chiffre ne doit pas tromper : aujourd'hui, seuls un peu plus de la moitié des étudiants étrangers sont inscrits en doctorat ou master. En mai dernier, lors d'une conférence à l'occasion du G8-G20, le gouvernement français s'est fixé pour objectif d'atteindre en 2015 « au moins les deux tiers » des étudiants accueillis inscrits aux niveaux master et doctorat. Ceci, en s'appuyant sur une mobilité plus encadrée via des accords directs entre établissements français et étrangers. Pour une plus grande sélection à l'entrée.

10/8/2011, I. F.

Source : Les Echos

Le film "Sur la planche" de la réalisatrice marocaine Leïla Kilani sera projeté dans le cadre de la section "spéciale" de la 59ème édition du Festival international du cinéma de Saint-Sébastien (Nord de l'Espagne) qui aura lieu du 16 au 24 septembre prochain, a-t-on appris, mardi, auprès des organisateurs.

Outre le film marocain, cette section sera marquée par la présentation, notamment, du dernier documentaire de Martin Scorsese, "George Harrison: living in the material world", "Crazy Horse" de Frederick Wiseman, "Carrière. 250 mètres" de Juan Carlos Rulfo et "The days after" du réalisateur japonais Hirokazu Kore-eda.

Six films espagnols seront également projetés dans le cadre de cette section consacrée aux productions cinématographiques ayant rencontré un franc succès dans leurs pays et à l'étranger.

"Sur la planche", primé lors de la précédente édition de ce festival dans le cadre de la section "Cinéma en mouvement", relate "l'histoire d'une fraternité entre une jeune bande qui travaille et traverse Tanger, de l'aube au crépuscule".

Soufia Issam, Mouna Bahmad, Nouzha Akel et Sara Betioui campent les rôles principaux de cette mise en scène qui s'annonce comme un "film noir sous les auspices conflictuels du rêve du mondialisme".

Née à Casablanca en 1970, Leïla Kilani a suivi des études supérieures en économie à Paris avant de se consacrer à l'histoire.

Journaliste indépendante depuis 1997, elle s'est orientée vers le documentaire en 2000 avec des films très remarqués (Tanger le rêve des Brûleurs, Nos lieux interdits), avant de réaliser "Sur la planche", son premier long métrage de fiction. Il s'agit d'une coproduction franco-maroco-allemande.

09/08/11

Source : MAP

Faouzi Lamdaoui, conseiller de François Hollande, dénonce la volonté du ministre de l'Intérieur Claude Guéant de relever les objectifs de reconduite à la frontière des immigrés en situation irrégulière.

En début d'année, l'objectif fixé pour 2011 par son prédécesseur Brice Hortefeux avait été de 28.000 reconduites à la frontière. Claude Guéant a décidé de le remonter à 30.000, espérant ainsi atteindre un résultat historique.

"Une nouvelle fois, les propos de M. Guéant visent à stigmatiser les immigrés", déplore Faouzi Lamdaoui, ancien secrétaire national à l'égalité, dans un communiqué.

L'ancien secrétaire général de l'Elysée "tente inlassablement de démontrer que ceux-ci seraient la cause de tous les problèmes rencontrés en France aujourd'hui" et la politique du chiffre "est devenue la règle", ajoute le conseiller du candidat à la primaire socialiste.
Pour Faouzi Lamdaoui, Claude Guéant a oublié "la condamnation internationale unanime et la mise à l'épreuve du gouvernement français par la Commission européenne après les expulsions massives des Roms" à l'automne 2010.

Un an près la déclenchement d'une politique de démantèlement de leurs camps, les expulsions de Roms se poursuivent et leur précarité s'aggrave, sans pour autant diminuer leur nombre en France, selon un récent rapport de Médecins du monde.

Des associations de soutien aux migrants estiment que cette politique ne vise qu'à gonfler les statistiques des reconduites à la frontière, d'autant que ces citoyens roumains et bulgares peuvent revenir librement en France une fois expulsés.
8/8/2011, Gérard Bon

Source : Reuters

Des incidents ont éclaté lundi dans la nuit dans une localité proche de Madrid, suite à l'agression d'un Marocain par des Sud-Américains, rapportent mardi des médias espagnols.

Le Marocain, âgé de 28 ans, a été grièvement blessé à l'arme blanche par un groupe d'immigrés Sud-américains à la sortie d'un café de la localité de Colmenar Viejo dans la banlieue de Madrid, connue pour concentrer une forte communauté immigrée.

Une bagarre aurait éclaté entre ces immigrés d'origine dominicaine et le ressortissant marocain pour des raisons encore à clarifier.

Le présumé auteur de l'agression et ses complices ont été arrêtés plus tard par la Garde civile pour " tentative de meurtre ".

Le Marocain, qui a reçu plusieurs coups de couteau au poumon, a été évacué vers un hôpital de Madrid dans un état très grave.

Cette attaque a aussitôt dégénéré en incidents lorsqu'un groupe de Marocains a décidé de venger leur compatriote.

Un important dispositif policier a été déployé sur place par la garde civile qui a du faire appel à des renforts d'autres localités proches comme Soto del Real, San Agustin de Guadalix, Manzanares el Real et Tres Cantos, selon les mêmes sources.

Ce n'est que vers 2h00 du matin de mardi que le calme est revenu dans la localité et un dispositif policier renforcé a été maintenu sur place en prévision de toute nouvelle tension.

09/08/11

Source : MAP

Le ministre chargé de la Communauté marocaine résident à l'étranger (MRE), M. Mohamed Ameur a présenté, mardi à Rabat, le bilan du Programme national au profit des Marocains résident à l'étranger pour la période.

Lors d'une rencontre d'information avec la presse, M. Ameur a passé en revue les actions entreprises par son département dans le cadre de ce programme basé sur trois axes à savoir les actions en faveur des MRE à l'intérieur du Maroc et dans les pays d'accueil ainsi que les moyens et mécanismes de sa mise en Œuvre.

A cette occasion, il a exposé les résultats atteints dans les domaines éducatif et culturel, social, juridique et administratif, économique, institutionnel et de communication.

S'agissant du volet éducatif et culturel, M. Ameur a souligné que la priorité a été donnée à l'axe culturel, relevant que le programme a notamment ciblé les nouvelles générations à travers la création de plusieurs centres culturels marocains à l'étranger notamment en Europe et dans des pays arabes (certains sont en cours de finalisation et autres en cours d'étude), d'un coût global de 486 millions de dirhams (MDH).

Dans le cadre du même programme, a ajouté le ministre, les jeunes MRE ont bénéficié de plusieurs activités éducatives et culturelles organisées au Maroc et à l'étranger notamment des universités d'été (1000 bénéficiaires, d'un coût de 14 MDH) de colonies de vacances (460 bénéficiaires, d'un coût de 3 MDH, outre 3000 autres avec la Fondation Hassan II pour les MRE) et de séjours culturels (1200 bénéficiaires d'un coût total de 12 MDH).

Le programme a également accordé une attention particulière au soutien des festivals au Maroc et à l'étranger et à l'enseignement de la langue et la culture marocaine (plus de 100.000 bénéficiaires), a-t-il fait savoir, notant que l'effectif du personnel enseignant à l'étranger a été renforcé avec 85 nouveaux enseignants en 2010, soit un budget de 15 MDH.

En ce qui concerne le volet social, M. Ameur a indiqué que les services sociaux au sein de 20 consulats du Maroc à l'étranger ont été renforcés avec des assistants sociaux, ajoutant qu'une opération de rapatriement de quelque 18.800 Marocains a eu lieu suite aux catastrophes naturelles et aux événements politiques survenus dans plusieurs régions du monde.

Ont été également réalisés dans le cadre de ce programme des plans d'accompagnement au profit des étudiants et des jeunes en situation difficile, des retraités et des personnes âgées et des groupes vulnérables, a-t-il poursuivi.

Pour le volet juridique et administratif, la défense des droits des MRE a été à la tête des priorités du programme. Dans ce cadre, a-t-il expliqué, un dispositif d'assistance juridique a été mis en place en 2010, avec un budget annuel de 12 MDH dans le but d'accompagner les MRE et que plus de 16.000 requêtes et doléances ont été traitées par les pôles social et juridique du ministère.
Sur le plan économique, le programme a porté un appui aux projets sociaux et culturels des associations des MRE (101 associations) réalisés dans les pays d'accueil suite à deux appels à projet en 2010 et 2011, avec un budget global de 15 MDH.

Un fonds pour la promotion des investissements des marocains du monde (MdM Invest) a été créé dans le cadre de l'encouragent des investissements des MRE, a-t-il rappelé.

Concernant le volet de communication, M. Ameur a mis l'accent sur l'importance d'être à l'écoute des MRE, répondre à leurs attentes et de leur permettre de s'informer de l'actualité nationale et des procédures administratives en vigueur en vue d'améliorer la qualité des services fournis.

Dans ce cadre, il a fait savoir que 9 partenariats ont été conclus avec des organes médiatiques supervisés par des compétences marocaines, passant en revue les différentes rencontres organisées avec les MRE dans plusieurs pays dans le monde.

Au sujet du volet institutionnel, le ministre a tenu à souligner que son département dispose désormais en plus de son siège central de plusieurs locaux régionaux, relevant que les ressources humaines et financières ont été renforcées et les structures du ministère ont été adaptées aux nouvelles missions.

Exposant les perspectives d'optimisation et de développement de l'action publique en faveur des MRE, M. Ameur a estimé que l'entrée en vigueur de la nouvelle constitution permettra de protéger les acquis et d'améliorer ce programme, à travers l'élaboration d'une stratégie à long terme, le développement d'une action institutionnelle commune, le renforcement des capacités du ministère, l'instauration de partenariats stratégiques avec les acteurs marocains à l'étranger et la consolidation des relations de coopération internationale.

09/08/11

Source : MAP

La Grande Mosquée de Paris (GMP) a défendu lundi 8 août 2011 la licéité de sa certification halal, mise en doute dans un reportage diffusé la veille du mois du Ramadhan par une chaîne de télévision française. Dans une mise au point rendue publique, elle tient à relever la "partialité" de ce reportage comme "les allégations calomnieuses portées contre la licéité de sa certification halal".

"Concernant l’information mettant en cause les traces d’ADN porcines dans un lot de saucisses, notre organisme partenaire de contrôle a apporté un démenti formel en janvier 2011 suite à une contre-expertise rigoureuse qu’il a demandé à un grand laboratoire européen indépendant", affirme la GMP, rappelant que celui-ci a "clairement invalidé cette rumeur infondée en effectuant une analyse extrêmement poussée sur le même lot de produits", ce que, selon lui, le reportage a "omis de préciser".

Elle ajoute que le responsable du blog à l’origine de cette "polémique" a quant à lui été poursuivi en février 2011 devant les tribunaux par son organisme partenaire pour qu’il justifie la méthode d’analyse du lot incriminé.

"A ce jour, le responsable du blog n’a toujours pas répondu à cette question et son partenaire financier est en dépôt de bilan. L’affaire est toujours pendante devant le tribunal de Nantes", précise la GMP, qui affirme se réserver "tous les droits de demander réparation devant les tribunaux".

Une vingtaine d’élus locaux issus de la Diversité mènent campagne en ce début de Ramadhan pour "briser l’omerta" qui entoure le marché du halal en France.

"Il est grand temps que la certification halal soit labellisée au même titre que les produits bio pour lever la suspicion qui entoure les produits censés être licites destinés à la communauté musulmane", avait indiqué à l’APS un élu à la Courneuve, Kamel Hamza, en réaction au même reportage.

L’Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis (UAM-93) a relevé, de son côté, que les pouvoirs publics français (répression des fraudes) et les tribunaux de la République invoquent la laïcité et le vide juridique causé par l’absence de précision du halal musulman pour "refuser de constater et de condamner les contrevenants".

Interrogé sur le fait que des élus issus de la diversité réclament une commission d’enquête parlementaire, après que des produits certifiés halal se soient révélés non conformes, le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, a estimé qu’il n’était "pas question que l’Etat aille se mêler de ces affaires religieuses".

"L’Etat français est un Etat laïc et il ne lui appartient pas d’être l’instrument de l’organisation d’une pratique religieuse", a-t-il souligné, rappelant, toutefois, que "l’Etat, avec ses services de la concurrence et de la consommation, a une responsabilité : qu’il n’y ait pas de tromperie sur la marchandise. Il y a donc possibilité de faire des recours, de déposer des plaintes".

Une enquête publiée en novembre 2010 par le cabinet de conseil Insights Symphony IRI Group affirmait que le chiffre d’affaires des produits halal vendus en magasins a augmenté de 23 % sur les douze derniers mois à 140 millions d’euros pour un marché estimé à 5,5 milliards d’euros.

Selon la revue mensuelle Capital, ce marché pèse 6 milliards d’euros et progresse de 10 % par an

9/8/2011

Source : UAM93

En trente ans, les flux d'étudiants dans le monde ont été multipliés par quatre, souligne une note d'information du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche parue cette semaine. Avec désormais 3,3 millions d'étudiants (en 2007-2008, derniers chiffres disponibles) qui suivent une formation hors de leur pays d'origine, dont 2,7 millions dans les pays de l'OCDE. Le chiffre est en hausse par rapport à l'année précédente de 8,2 % au niveau mondial et de 4,9 % dans les pays de l'OCDE. Il devrait continuer d'augmenter, la population étudiante mondiale globale devant doubler (à 200 millions) d'ici à 2015, alimentant de nouveaux flux de jeunes à la recherche de formations à l'étranger. Et attisant encore la compétition entre les établissements pour attirer les meilleurs.

Les Chinois en hausse constante

La France tient le 3 e rang mondial (à égalité avec l'Allemagne) pour le nombre d'étudiants étrangers accueillis (244.000 en 2008, soit 11,2 % de sa population étudiante et 7,3 % du nombre d'étudiants étrangers dans le monde), cependant loin derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni. La croissance du nombre d'étudiants étrangers entre 2000 et 2008 y est plus faible que pour la moyenne des pays de l'Union européenne, mais supérieure à celle de l'Allemagne et du Royaume-Uni, selon la note.

Particularité de la France par rapport aux autres pays de l'OCDE, les étudiants originaires d'Afrique sont majoritaires (43,5 %), loin devant ceux venant d'Europe (21,3 %) et d'Asie (21 %). En tête, les Marocains, suivis des étudiants chinois, dont la part, relève la note, ne cesse d'augmenter (+ 3,4 points en quatre ans). Pour la proportion d'étudiants étrangers, la France, avec 11,2 %, se situe au-dessus de la moyenne des pays de l'OCDE (8,5 %). Elle l'est aussi très nettement pour la proportion d'étudiants étrangers présents au niveau doctorat (39,8 % contre 21,1 %).

Mais ce chiffre ne doit pas tromper : aujourd'hui, seuls un peu plus de la moitié des étudiants étrangers sont inscrits en doctorat ou master. En mai dernier, lors d'une conférence à l'occasion du G8-G20, le gouvernement français s'est fixé pour objectif d'atteindre en 2015 « au moins les deux tiers » des étudiants accueillis inscrits aux niveaux master et doctorat. Ceci, en s'appuyant sur une mobilité plus encadrée via des accords directs entre établissements français et étrangers. Pour une plus grande sélection à l'entrée.

10/8/2011, I. F.

Source : Les Echos

Sous le Haut Patronage de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) et le Centre de la culture judéo-marocaine (CCJM, Bruxelles), en partenariat avec la Mairie de Paris, présentent l’exposition itinérante « « Le Maroc & l’Europe, six siècles dans le regard de l’autre » à l’Hôtel de Ville (Paris 4ème) , du 8 septembre au 8 octobre 2011. Un séminaire international sur les relations franco-marocaines sera organisé le 4 octobre à l’Hôtel de Ville de Paris.

Produite par le CCJM et le CCME, et après le succès rencontré auprès du public et de la presse à Bruxelles, Rabat et Anvers (Belgique), les organisateurs projettent d’autres présentations dans différents pays (Pays-Bas, Espagne, Angleterre et Etats-Unis).

Pour plus d'informations, rendez vous sur le site www.maroceurope.org

Pour une visite virtuelle de l’exposition, cliquez ici

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Le Maroc sera l'invité d'honneur de la 25ème édition du Salon international de poterie de La Baneza (Castille-et-Leon, Nord-ouest de l'Espagne) qui aura lieu du 12 au 16 août courant, a-t-on appris lundi auprès des organisateurs.

Initié par la Fédération interrégionale de poterie et l'Association des artisans de Castille-et-Leon, le salon bénéficiera de la présence d'une trentaine d'exposants venant de toutes les régions espagnoles, notamment l'Andalousie, Madrid et la Catalogne, ainsi que des exposants étrangers.

Selon les organisateurs, ce salon a été créé dans le but de renforcer la tradition et l'industrie céramique, promouvoir cet artisanat traditionnel et d'en raviver la connaissance, le développement et la commercialisation des produits céramiques.

Outre l'exposition et la vente de leurs pièces, les artisans, sélectionnés parmi des potiers de grand prestige, régaleront le public avec leurs talents à travers les différents ateliers réservés aux adultes et aux enfants.

L'enceinte du Salon, située à l'air libre, accueillera aussi bien les artisans qui continuent à développer leur métier d'antan.

9/8/2011

Source : MAP

Les musulmans du XVIIIe arrondissement qui priaient dans la rue faute de mosquée disposeront à la rentrée de deux salles dans l'ancienne caserne de Clignancourt.

Les musulmans du XVIIIe arrondissement de Paris qui priaient dans la rue faute de mosquée pourront pratiquer dans une ancienne caserne à partir du 16 septembre, a annoncé lundi le ministre de l’Intérieur Claude Guéant, dans un entretien avec l’AFP.

«Les prières de rue, c’est quelque chose qui n’est pas acceptable, directement attentatoire au principe de la laïcité, (et) il faudra que ça cesse», a assuré le ministre, alors que celles du vendredi ont lieu dans les rues Myrrha et Polonceau (Paris XVIIIe), faute de lieux appropriés.

Les responsables du culte musulman, dont le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), ont visité les locaux de l’ancienne caserne de Clignancourt avec deux salles importantes, l’une de 1.200 mètres carrés, l’autre de 800 mètres carrés, et «les ont trouvés tout à fait appropriés», a relevé le ministre.

Aussi, «il est convenu que le 16 septembre, ces locaux entreront en service», a affirmé le ministre.

Ces responsables ont également indiqué que «pendant toute la durée du ramadan, au mois d’août, il y aurait une information en direction des fidèles leur disant que les prières de rues doivent cesser», a ajouté M. Guéant.

Concertation

A Marseille, où existent des problèmes identiques, «les concertations sont encore en cours, mais l’objectif reste le même: les prières de rues doivent disparaître», a-t-il relevé.

Interrogé sur le fait que des élus issus de la diversité réclament une commission d’enquête sur le marché du travail, après que des produits certifiés halal se sont révélés non conformes, le ministre a estimé qu’il n’était «pas question que l’Etat aille se mêler de ces affaires religieuses».

«L’Etat français est un Etat laïc et il ne lui appartient pas d’être l’instrument de l’organisation d’une pratique religieuse», a souligné Claude Guéant.

Aussi «il faut que les responsables du culte musulman, le CFCM qui a édité une charte concernant le halal et les grandes mosquées s’organisent pour que les règles qu’elles ont édictées soient respectées», a-t-il souhaité.

Toutefois, a rappelé le ministre, «l’Etat, avec ses services de la concurrence et de la consommation, a une responsabilité, c’est qu’il n’y ait pas de tromperie sur la marchandise. Il y a donc possibilité de faire des recours, de déposer des plaintes», a-t-il conclu.

8/8/2011

Source : Libération / AFP

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