samedi 19 octobre 2024 15:14

Le Centre nomade des Arts Moussem, très actif à Anvers, a pris depuis plusieurs années l’habitude de s’inviter au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, et y donne cette semaine la dixième édition de son Festival.

Comme chaque fois, on y explorera la rencontre entre les cultures arabo-andalouses et les cultures chrétiennes et juives et arabes, thème décidément en vogue aujourd’hui puisqu’on sait qu’il innerve aussi l’actuelle saison de l’Opéra flamand.

Côté musical, les choses s’ouvriront vendredi avec un spectacle "Musique et Poésie" du compositeur et oudiste palestinien Moneim Adwan, connu pour la profondeur de ses chants soufis, en hommage à l’une des figures de proue de la poésie palestinienne, Mahmoud Darwich.

À 22h30, l’ensemble belge de musique médiévale Graindelavoix, accompagné de chanteurs versés dans les traditions musicales soufi et byzantine, se penchera sur la Chapelle Palatine de Palerme, érigée en 1140 par le roi normand Roger II, lui aussi fasciné par le soufisme. Enfin, samedi, le Festival Moussem prendra la direction des bas-fonds d’Alger des années 40-50 avec El Gusto Orchestra of Algiers, une soirée consacrée au chaabi, musique populaire d’Alger, sorte de "fado" judéo-arabe.

Côté littéraire, on retiendra mercredi la soirée intitulée Beirut39 : cinq des 39 écrivains arabes de moins de 39 ans, sélectionnés pour l’anthologie Beirut39, viendront lire leurs propres œuvres. Parmi eux, Yassin Adnan, célèbre chroniqueur culturel de la télévision marocaine. Le même soir, Latefa Ahrrare montrera sa mise en scène de "Capharnaüm Auto-Sirate", pièce issue de l’un de ses textes dans laquelle une jeune femme passe au crible tous les interdits de la société musulmane. Théâtre aussi jeudi 25 avec "5/7 Happy Hours" de Rahim El Äsri et Rachid El-Daif, pièce consacrée aussi aux tabous de la société de Beyrouth aujourd’hui.

Bruxelles, Palais des Beaux-Arts, du 24 au 27 novembre . Infos & rés. : 02.507.82.00, www.bozar.be

24/11/2010

Source : Lalibre.be

SAR le Prince Moulay Rachid avancé», ce soir, à partir de 17h, l'exposition «Le Maroc & l'Europe  six siècles dans regard de l'Autre»,à la Bibliothèque nationale à Rabat

Cette exposition est une initiative du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger(CCME) et du Centre de la culture  judéo-marocaine (CCJM, Bruxelles)…Suite

En quelques années, l’idée d’une « approche globale sur les migrations » paraît s’être progressivement imposée dans la formulation des politiques migratoires européennes. Mais, au-delà des expressions de « bonnes intentions », cette approche paraît plus formelle que réellement admise. De plus, elle est traversée de contradictions et fondée sur un déséquilibre fondamental : considérée comme une approche coproduite en partenariat avec les pays du sud, « l’approche globale » reste un cadre défini exclusivement par les Européens. L’objectif de notre rencontre est de contribuer à répondre à la question suivante : sous quelles conditions « l’approche globale » peut-elle constituer un cadre optimal et viable pour réguler les migrations internationales vers l’Europe, dans le respect des principes fondamentaux du droit des personnes et des enjeux socioéconomiques et politiques à la fois des pays de départ, de transit et de destination ? En d’autres mots : à quoi ressemblerait-elle si elle était définie aussi à partir du point de vue du Sud ?...Suite

La France compte 6,7 millions d'immigrés, soit 11% de sa population, mais constitue un des pays d'Europe d'où l'on s'expatrie le moins, selon une étude de l'Institut national des études démographiques (Ined) rendue publique mercredi.

La France arrive derrière les Etats-unis qui comptent (42,8 millions), la Russie (12,3), l'Allemagne (9,1), l'Arabie Saoudite (7,3), le Canada (7,2). Elle devance le Royaume-uni (6,5) et l'Espagne (6,4), selon cette étude qui définit un immigré comme une "personne née dans autre pays que celui où elle réside".

La France est en revanche l'un des pays d'Europe d'où l'on s'expatrie le moins "contrairement à une idée bien reçue".

Si les Etats-unis accueillent le plus grand nombre d'immigrés au monde, les pays du Golfe sont les plus attractifs proportionnellement à leur population, et les immigrés y sont parfois majoritaires.

Sur la base de la proportion, l'étude définit cinq groupes de pays.

Dans le premier, les immigrés forment 86% de la population au Qatar, 70% aux Emirats arabes unis, 69% au Koweït. L'arabie Saoudite, le Bahreïn, Oman et Bruneï ont des taux compris entre 28 et 40%. Ce sont tous des pays "peu peuplés mais richement dotés de ressources pétrolières".

Le deuxième groupe compte par exemple Monaco (72%), Macao (55%) et Singapour (41%). Ce sont de "très petits territoires" ou des "micro-Etats, souvent dotés d'un statut particulier, notamment sur le plan fiscal".

Dans le troisième groupe, on trouve l'Australie (22%) et le Canada (21%), des pays "dotés d'immenses espaces mais encore faiblement peuplés".

La France, avec 11% d'immigrés, se trouve dans le groupe quatrième groupe des démocraties industrielles occidentales, derrière l'Autriche (16%), la Suède (14%), l'Espagne (14%) et les Etats-unis (13%). Elle devance les Pays-Bas (10%), le Royaume-uni (10%), la Belgique (9%) et l'Italie (7%).

Un cinquième groupe est formé de pays dits de "premier asile", comme la Syrie qui héberge un million de réfugiés irakiens (5% de sa population) ou le Tchad qui accueille près de 350.000 Soudanais (3%).

Les Etats-unis et la France sont des pays d'immigration "ancienne" qui "s'est constituée progressivement" alors que l'Espagne est un "nouveau" pays d'immigration" qui s'est constituée "en un temps très court" depuis le début des années 90. Le Royaune-uni comptait en 2000 presque autant d'immigrés (4,9 millions) que d'émigrés (4,2 millions).

En tête des pays de départ, se trouve le Mexique avec 10% de sa population, suivi de l'Afghanistan (9,9), du Maroc (9), du Royaune-uni (7,1), de l'Algérie (6,7), de l'Allemagne (4,9) ou de la Turquie '4,5).

Au total, les immigrés seraient 214 millions en 2010, soit 3,1% de la population mondiale.

Source : AFP

La pression migratoire a baissé en France par rapport aux années 1970, selon une étude de l'Ined. Et la part des immigrés dans le monde a très peu augmenté.

Pays d'immigration ancienne, la France fait partie des territoires qui accueillent une proportion non négligeable d'étrangers (11 % de la population totale), soit un chiffre très comparable à ceux de ses voisins européens (13 % en Allemagne, 10 % aux Pays-Bas ou encore 10 % au Royaume-Uni). Dans les années 1950 et 1960, le solde migratoire était même proportionnellement plus élevé en France qu'aux Etats-Unis, comme le souligne une étude de Gilles Pison, démographe à l'Institut national d'études démographiques (Ined) publiée aujourd'hui (1). Depuis 1970, en revanche, les flux d'entrée se sont réduits en France alors qu'ils ont plutôt augmenté outre-Atlantique, notamment dans les années 1990. « Au cours des deux dernières décennies, le solde migratoire s'est situé autour de quatre pour mille en moyenne aux Etats-Unis, contre un peu plus de un pour mille en France », souligne le chercheur.

Immigration soutenue en Espagne

La France connaît ainsi une grande stabilité dans ses flux migratoires d'entrée, flux presque ininterrompus sur plus d'un siècle, contrairement à d'autres pays européens, qui ont une histoire migratoire plus contrastée. C'est le cas de l'Espagne, dont la population immigrée s'est constituée sur un temps très court. Jusqu'à la fin des années 1980, c'était un pays d'émigration -ce que n'a jamais été la France -et ce n'est que depuis le début des années 1990 qu'elle est devenue un pays d'immigration. Entre 2002 et 2007, le solde migratoire dépassait les 600.000 personnes par an, soit, rapporté à la population, un taux de 15 pour mille, près de 10 fois plus élevé qu'en France à la même époque. En Espagne, la proportion d'immigrés dans la population dépasse aujourd'hui les chiffres de la France.

A une échelle mondiale, l'étude révèle enfin que la proportion d'immigrés (214 millions de personnes en 2010 d'après les Nations unies) ne représente qu'une très faible minorité de la population totale et n'a que très légèrement augmenté au cours des dernières décennies (elle était de 2,9 % il y a vingt ans, 2,3 % en 1965 et 3,1 % actuellement). Si les migrations dans le sens Sud-Nord concernent 62 millions de personnes, 61 millions correspondent aux migrations Sud-Sud.

Source : Les Echos

Dans le cadre de la promotion des relations entre les régions de l’Afrique du Nord/Moyen Orient et les Pays Bas et compte tenu du 400ème anniversaire des relations économiques entre le Maroc et les Pays Bas, un Gala de lancement sera organisé le 3Décembre 2010 à Amsterdam …Suite

Les milieux d'affaires britanniques se mobilisent pour obliger le gouvernement à revoir ses promesses électorales sur l'immigration, jugeant dangereuse pour l'économie l'instauration de quotas, qui inquiètent aussi scientifiques et universitaires.

Dans un pays frappé par la crise et un taux de chômage proche de 8%, un record depuis une quinzaine d'années, le conservateur David Cameron avait proclamé durant sa campagne un objectif ambitieux: faire chuter d'ici 2015 le chiffre net d'immigrants hors Union européenne de 196.000 par an à "quelques dizaines de milliers".

Six mois après son arrivée au pouvoir, le Premier ministre est rattrapé par sa promesse alors que son gouvernement précise mardi comment il compte s'y prendre.

Le monde des entreprises a été le premier à monter au créneau, en s'alarmant que les nouvelles règles puissent s'imposer aux cadres dirigeants et aux travailleurs hautement qualifiés comme aux autres.

Chaque société doit déjà faire face, à titre provisoire, à un quota individuel de visas fixé jusqu'en avril. Source d'inquiétude supplémentaire, les mutations en Grande-Bretagne au sein des multinationales sont soumises à ce nouveau régime.

Les milieux économiques multiplient les mises en garde avec une menace choc, déjà utilisée par les banques cherchant à échapper à une régulation trop sévère sur les bonus: si les entraves se multiplient, les multinationales vont fuir le Royaume-Uni et tout le pays en fera les frais.

Le groupe pétrolier anglo-néerlandais Shell a prévenu, parmi d'autres, que "toute restriction aux mouvements internes à la compagnie conduira à une relocalisation de certains projets aux Pays-Bas ou aux Etats-Unis".

Le Japon a fait savoir, par l'intermédiaire de son ambassade à Londres, que le maintien de tels quotas "forcerait les compagnies japonaises à réduire leurs investissements ou à se retirer".

"Le gouvernement fait face désormais à un choix amer: mettre en oeuvre une politique qu'il sait dommageable pour le pays ou renoncer à une promesse clé pour son électorat", a résumé un influent centre de réflexion, l'Institute for Public Policy Research.

M. Cameron doit aussi ménager son ministre du Commerce Vince Cable, membre libéral-démocrate de la coalition au pouvoir, qui a pris fait et cause pour les entreprises et étrillé la politique d'immigration des conservateurs.

Un organisme officiel, le Comité consultatif sur la migration (MAC), a suggéré la semaine dernière au gouvernement de diminuer d'entre 13% et 25% l'an prochain les visas accordés aux travailleurs non européens. Ce qui ferait porter la majorité de l'effort sur les visas d'étudiants hors UE, dont le nombre pourrait baisser des deux tiers.

L'émoi a alors gagné le monde universitaire, qui verrait se tarir une source considérable de financement: le budget de certains établissements, comme la célèbre London School of Economics, dépend largement des frais de scolarité payés par des étudiants étrangers non européens.

Les inquiétudes sont largement relayées par les scientifiques, certains laboratoires se plaignant déjà ne plus pouvoir faire venir certains chercheurs, notamment d'Asie.

Le mois dernier, huit prix Nobel britanniques ou travaillant au Royaume-Uni avaient joint leurs voix au concert de protestations.

Dans une lettre ouverte, ils ont déploré que le pays puisse se priver des "jeunes talents les plus brillants" et mette en péril sa réputation d'excellence scientifique. En s'indignant, en outre, que le gouvernement n'ait exempté à ce jour de quotas qu'une seule catégorie professionnelle: les footballeurs de la Premier League.

Source : AFP

Les Suisses sont appelés le 28 novembre prochain, à s'exprimer sur le sort des étrangers criminels, les citoyens devant se prononcer sur deux propositions, une initiative et son contre-projet, qui visent à l'expulsion des étrangers auteurs de crimes en Suisse.

Le Conseil fédéral (gouvernement) et le parti de droite l'Union démocratique du centre (UDC) ont lancé leur campagne le 4 octobre dernier.

L'ex ministre de la Justice Eveline Widmer-Schlumpf estime que le contre-projet (soutenu par le Conseil fédéral, les Chambres et une majorité des partis politiques) est plus clair et plus complet.

Selon elle, il fait de la gravité de l'acte commis le critère déterminant pour la révocation de l'autorisation de séjour, au lieu de se fonder sur une liste restreinte d'infractions et sa mise en œuvre n'entraînerait pas de problèmes de conformité avec les dispositions de la Constitution et du droit international.

Le Conseil fédéral oppose un contre-projet à l'initiative de l'UDC sur le renvoi des étrangers criminels. Le 28 novembre, trois questions seront posées aux Suisses à savoir l'acceptation ou non de l'initiative de l'UDC.

La seconde question concerne l'acceptation ou non de l'arrêté fédéral qui est un contre-projet à l'initiative de l'UDC. En cas de double acceptation de l'initiative et de son contre-projet, une troisième question, subsidiaire, déterminera quel projet aura la préférence du peuple suisse Le projet de l'UDC fait l'amalgame entre étrangers et criminalité, ce qui suscite une violente réaction des médias helvétiques pour lesquels "sans l'apport de l'immigration, certains secteurs de l'économie, notamment les hôpitaux seraient sinistrés".

Mais ce n'est pas tout, une étude d'Avenir Suisse révèle que 58 pc des immigrés actifs possèdent un diplôme d'éducation supérieure, le double de la proportion helvétique. Les étrangers assument 27 pc des heures totales de travail effectuées chaque jour en Suisse.

23 novembre 2010-11-23

Source : Aufait/MAP

Le gouvernement britannique a annoncé mardi une baisse de 20% du nombre de visas accordés l'an prochain aux travailleurs non originaires de l'Union européenne, afin de réduire le nombre d'immigrants, mais a assoupli les règles pour les employés de multinationales.

Selon la ministre de l'Intérieur Theresa May, 21.700 visas seront délivrés en 2011 par ses services aux travailleurs qualifiés, contre 28.000 en 2009. L'immense majorité sera octroyée à ceux bénéficiant d'une offre d'emploi avant leur arrivée au Royaume Uni, 1.000 visas étant réservés à ceux pouvant justifier de "talents exceptionnels", y compris les scientifiques et les sportifs de haut niveau comme les footballeurs, a précisé Mme May. Ces quotas seront à nouveau révisés l'an prochain.
La ministre de l'Intérieur a estimé que le flux d'arrivée de travailleurs non ou peu qualifiés serait ainsi tari. Le gouvernement a cédé à une demande pressante des milieux d'affaires en modifiant les règles pour l'octroi de visas concernant des mutations en Grande-Bretagne au sein des multinationales: celles-ci échapperont au régime commun et pourront faire venir pour cinq ans maximum leurs employés payés plus de 40.000 livres (47.000 euros) par an. Plusieurs grandes entreprises avaient brandi la menace d'un départ du pays si elles n'obtenaient pas gain de cause sur ce point. S'adressant aux députés, Mme May a rappelé la promesse électorale du Premier ministre conservateur David Cameron de faire passer le nombre net d'immigrants de 196.000 par an à "quelques dizaines de milliers", toutes catégories confondues. "Pour y parvenir, il nous faudra agir sur tous les moyens d'entrer au Royaume-Uni: les visas de travail, les visas d'étudiants et les visas pour les familles", a expliqué Mme May.
Le ministre du Commerce Vince Cable, membre libéral-démocrate de la coalition au pouvoir qui s'était opposé sur ce point aux projets des conservateurs, a estimé que les régles annoncées mardi permettaient de "préserver les intérêts des entreprises installées au Royaume-Uni ou voulant s'y installer". Les milieux universitaires estiment désormais être en première ligne, le nombre de visas accordés aux étudiants hors UE étant susceptibles de diminieur des deux tiers. M. Cameron avait fait de la baisse de l'immigration une de ses principales promesses électorales dans un pays touché par la crise, qualifiant le nombre actuel d'immigrants d'"inacceptable".

Source : Le Quotidien/AFP

 

La cinéaste belge d’origine marocaine Saddie Choua a vu le jour à Bree, au Limbourg, a étudié à Genk, et parle le néerlandais avec un joli R uvulaire bruxellois. Après avoir filmé la sortie du placard de sa sœur, sa nouvelle performance vidéo à propos des parcours respectifs de son père et ses quatre frères, en Belgique et au Maroc, met à nouveau sa famille en lumière…Suite


Une rencontre préparatoire du Forum économique et de coopération des compétences Canado-marocaines, prévu au printemps 2011 au Maroc, se tiendra samedi prochain au Palais des Congrès à Montréal, apprend-on dimanche auprès des organisateurs.

L'objectif premier de cette rencontre, initiée sous le thème "les compétences canado-marocaines, pour un nouveau partenariat transatlantique", est de débattre, dans le cadre d'ateliers, de plusieurs sujets dont les opportunités économiques, d'investissement et de coopération dans différents secteurs, en particulier l'industrie et l'entreprenariat, l'agriculture et l'agroalimentaire, l'éducation, l'enseignement supérieur et la recherche scientifique, et l'environnement, le climat, l'énergie verte et le développement durable.

Cet événement, organisé par l'Ambassade du Maroc au Canada avec la collaboration des compétences canadiennes d'origine marocaine, l'appui du ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, et en partenariat avec le Consulat Général du Maroc à Montréal et la représentation de la Banque Populaire, réunira plus d'une centaine de personnes morales et physique porteuses de projets ou d'expertise et une délégation d'une vingtaine de responsables sectoriels marocains, ajoute la même source.

Cette rencontre, qui aura lieu en présence du ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, discutera également des moyens à même de mettre en valeur l'expertise et le savoir-faire des Canado-marocains et leur apport au processus de développement au Maroc.

Les participants profiteront de l'occasion, selon les organisateurs, pour lancer officiellement un site Internet et un répertoire des compétences marocaines installées au Canada œuvrant dans différents secteurs d'activité.

Source : MAP

Née à Paris un 18 novembre, date anniversaire de l’indépendance du Maroc, sortie d’une grande école française, Sihame ARBIB s’est investie tôt dans le monde associatif pour lancer, très jeune, « Enfance des 2 Rives ».

Elle étoffera un large réseau en travaillant auprès d’Elisabeth Guigou, alors Ministre de l'Emploi de sous le Gouvernement Jospin, de Michèle Alliot Marie, Ministre de la Défense de Jacques Chirac puis de Nezha Chekrouni alors Ministre des MRE avant de recueillir le parrainage de Dominique De Villepin alors ministre des Affaires Etrangères.

Elle organise, à Marrakech, le forum sur le thème « Choc des civilisations ou dialogue des cultures » suite aux attentats de Casablanca avant de co organiser à l’occasion du trentenaire de la Marche Verte la caravane des MDM pour le Sahara Marocain.

Coordinatrice du Club « compétences, synergies et initiatives », ancienne porte-parole de l’Alliance mondiale des Marocains à l’étranger, elle est aussi consultante en communication politique entre Bruxelles et Paris.

Côté politique, après avoir soutenu Ségolène Royale lors des présidentiels, elle fait partie de l’équipe dynamique de Dominique de Villepin et devient responsable de la Mobilisation Citoyenne au sein du Mouvement République Solidaire lancé par l’ancien premier ministre français.

SYNERGIES TV a rencontré Sihame ARBIB à Ifrane à l’occasion du premier Forum des Jeunes Marocains du Monde organisé par le MCMRE et le CCME…Suite

 

Fils d'émigrés marocains, Saïd Tagh maoui abandonne assez tôt les études pour pratiquer la boxe à un niveau national. Souhaitant devenir acteur, il s'illustre  dès 1994 dans «Frères: la roulette rouge» d'Olivier Dahan, lin téléfilm diffusé sur Arte….Suite

Une exposition itinérante, conçue par Médecins du Monde, lève le voile sur la santé des personnes sans autorisation de séjour, plus connues sous l'appellation de «sans-papiers».

L'association a pris le parti d'aller à la rencontre des personnes les plus vulnérables que comptent les pays développés et a mené des entretiens avec ceux que le monde dit civilisé oublie trop facilement.

L'exposition interpelle et donne à réfléchir sur leur passé douloureux, l'exil, l'errance et la survie. S'exiler, c'est s'exposer à d'innombrables risques, avant, pendant le parcours migratoire et sur le territoire où l'on atterrit, encore nommé aujourd'hui ironiquement «terre d'accueil». La liberté de circulation est l'un des droits humains fondamentaux. Fuir son pays n'est pas un crime, et pourtant, la préoccupation majeure des pays de l'Union Européenne est de repousser les migrants vers la sortie, quel que soit leur passé, rejetant ainsi, dans les zones d'ombre les plus sordides, des personnes qui cherchaient avant tout la sécurité et l'humanité.

Nombreux sont ceux qui se retrouvent ainsi durablement sans autorisation de séjour et cette nouvelle aventure en tant que «clandestin» se révèle être un autre parcours du combattant, émaillé de violences, de droits humains bafoués, de soins non prodigués, dû à leur statut administratif.

L'exposition «Exil, Exit» décrit la cascade d'obstacles que rencontrent les sans-papiers pour accéder aux systèmes de santé des 11 pays d'Europe où intervient Médecins du Monde. Elle retrace notamment les trajectoires chaotiques des migrants, y compris les sub-sahariens et maghrébins, qui traversent la méditerrané pour l'Europe.

Les conditions d'accès aux soins des personnes sans autorisation de séjour sont de plus en plus assujetties aux politiques d'immigration.
Médecins du Monde dévoile, par ailleurs, les conditions de vie défavorables des sans papiers, qui représentent plus de 90% des personnes soignées par ses équipes. A travers les témoignages de vie recueillis par l'enquête de l'Observatoire Européen de l'Accès aux Soins, l'exposition donne la parole à ces oubliés.

L'installation visuelle et sonore réalisée à partir de vidéos et de reportages photos d'Olivier Jobard leur donne des visages et des voix. Les organisateurs souhaitent, par le biais de cette exposition itinérante européenne, sensibiliser le grand public à un problème à la fois éthique et de santé publique : les sans-papiers ne viennent pas en Europe pour profiter des systèmes de soins. Non, loin de là. Ce sont leurs conditions de vie qui les rendent très souvent malades. Les violences qu'ils ont subies, combinées à la pauvreté et à leurs conditions de travail affectent gravement leur état de santé.

Par peur d'être arrêtés lors de leurs déplacements, par manque de ressources ou d'information, plus de 40% des sans-papiers renoncent à avoir recours aux soins.

Parmi eux, des patients restent des jours entiers avec des blessures ou des fractures sans pouvoir consulter un médecin, d'autres sont dans l'obligation de stopper leurs traitements alors qu'ils sont atteints de pathologies chroniques et graves, pathologies qui vont aller en s'aggravant et vont s'accompagner d'autres maux. De l'autre côté de la mer, les lumières scintillent, au loin un port s'active, là-bas une ville vit, porteuse de promesses et d'espoirs. Mais ces lueurs d'avenir sont devenues des mirages pour tous ceux qui attendent dans l'antichambre du rêve européen. L'Europe joue sa politique migratoire à guichets fermés et rejette massivement ceux qui ont décidé de fuir la misère ou la guerre, désireux de construire ailleurs, et d'y trouver ce que leur pays d'origine ne peut leur assurer : la sécurité, des conditions de vie décentes, du travail, un avenir meilleur... et digne.

Les exilés se retrouvent aujourd'hui en marge d'une société aux politiques de plus en plus restrictives, qui vont jusqu'à leur ôter l'un des droits fondamentaux : l'accès aux soins. Les lois restrictives, la discrimination par l'argent et le manque d'information limitent l'accès aux soins des sans-papiers. 80% des sans-papiers n'accèdent pas à une prise en charge financière de leurs soins, alors que 70% pourraient théoriquement en bénéficier, mais un quart d'entre eux l'ignorent. Médecins du monde (MDM) demande un accès égal à la prévention et aux soins pour toutes les personnes vivant en Europe, sans discrimination liée au statut administratif ou aux capacités financières. MDM rappelle que les politiques de santé ne doivent pas être assujetties aux politiques d'immigration.

L'Aide Médicale d'État en péril en France

l'AME est un dispositif de solidarité mise en place en France qui permet aux personnes vulnérables en situation irrégulière et déjà établies sur le territoire d'accéder à des soins de santé. Aujourd'hui, quelque 200.000 sans-papiers en bénéficieraient. Malheureusement, l'étau est en train de se resserrer de manière drastique. Le 2 novembre a été votée l'obligation de payer 30 euros pour pouvoir obtenir la carte AME et accéder aux soins! Cela éloigne les plus pauvres des structures de soins.

Leur prise en charge à moyen terme va coûter plus cher à l'État que si elles avaient été traitées aujourd'hui et avec des actions de prévention. Les dépenses correspondant à ce fonds de solidarité équivaudraient à à peine 2% des dépenses de la sécurité sociale. L'argument budgétaire est donc un leurre. On assiste tout simplement à une politique discriminatoire envers les sans-papiers. La remise en cause de l'AME aurait des conséquences catastrophiques en termes de santé publique.

Source : Le Matin

La rencontre à Rabat sur la dynamique migratoire revient sur la nécessité de construire une politique commune entre les  pays concernés par ce phénomène…Suite

Migration, Droits de l'homme et développement

L'Association marocaine de sciences économiques CAMSE) présente, mercredi 24 novembre à 17 h au Centre d'accueil et de conférence de la Fondation Mohammed VI à Rabat, le livre « Migration, droits de l'Homme et développement », coordonné par les universitaires Mehdi Lahlou et Mounir Zouiten et publié dans le cadre de l'Université ouverte « Migration, droits

de l'homme et développement ». Sur ce sujet, une rencontre internationale sur « Les politiques européennes d'immigration vues du Sud », aura lieu le 2 décembre au siège de la Faculté de sciences juridiques, économiques et sociales de l'Université Mohammed V - Souissi (Madinat Allrfane) à Rabat.

Source : Le Matin

Accueillie en résidence au Cube, espace artistique à Rabat, la jeune artiste Leila Sadel inaugure aujourd’hui, Tout ce que l’on fait est sur fond de silence, une exposition mêlant photographie, dessins, installations, texte, son et vidéo. Rencontre.

Comment est née l’idée du projet Tout ce que l’on fait est sur fond de silence ?

J’entretiens une relation particulière avec le Maroc car j’y ai vécu toute mon enfance et une partie de mon adolescence avant mon arrivée en France. Ma démarche artistique aujourd’hui est, en grande partie, influencée par ces deux différentes cultures. J’ai donc trouvé intéressant et enrichissant, suite à l’obtention de mon diplôme à l’École des Beaux-Arts de Bordeaux, de contacter des lieux de diffusion au Maroc pour m’accueillir en résidence et/ou pour une exposition. Ainsi est né le projet de l’exposition Tout ce que l’on fait est sur fond de silence sous la forme d’une résidence/exposition sur une proposition de Elisabeth Piskernik, directrice du lieu d’art Le Cube – Independent art room à Rabat.

En quoi le titre est-il révélateur de votre démarche ? Quel message souhaitez-vous faire passer auprès du public ?

Le titre de l’exposition Tout ce que l’on fait est sur fond de silence est tiré d’une conversation entendue sur France Culture pendant ma résidence au Cube. Nos vies respectives ont, toutes en commun, un fond de silence sur lequel on décide de jouer notre propre partition, nos choix qui fondent notre singularité. Je vois mon exposition au Cube comme un ensemble de choix, de hasards, de coïncidences et de rencontres qui tissent des histoires, qui créent leurs propres sonorités sur ce silence. Le silence, d’une manière plus tangible, tient aussi un rôle de rythme pour le contenu de chaque oeuvre. Je souhaite proposer au public une promenade au travers d’instants que j’ai fait le choix de figer et de mettre en correspondance. Toutes ces associations nous racontent quelque chose, il existe de multiple possibilités de lecture, en fonction de notre vécu, de nos affinités, de nos influences…

Vous mêlez photographie, dessins, installations, texte, son et vidéo. En quoi ces supports entrent-ils en correspondance ici ?

Les mediums que j’ai utilisés dans le cadre de l’exposition sont des vecteurs, des moyens de matérialiser la perception de mon quotidien passé au Maroc en résidence, mais aussi de rendre compte de ce qu’il me reste de mon vécu dans ce pays : souvenirs, persistance de la langue. Dans ma pratique, je trouve nécessaire de créer des liens entre différentes propositions formelles, afin d’induire de multiples lectures et narrations : entre image en mouvement et image fixe, entre dessin et texte.

Pouvez-vous expliquer ce qui a régi le choix artistique de l’installation au Cube ?

L’installation au Cube m’a permis de mettre en correspondance des oeuvres antérieures à ma résidence à Rabat, réalisées en France, et qui relataient déjà mon rapport intime au Maroc. Fragments (2008) est une vidéo qui par l’intermédiaire de sous-titres sur un écran noir, rapporte des bribes de souvenirs plus ou moins fictionnels. Entre-temps, j’étais ailleurs (2009), est une vidéo dont l’atmosphère est plus onirique, elle raconte la traversée d’un pont par un personnage sur un extrait de musique d’Abdelhalim Hafez. Mon temps de résidence m’a permis de sonder et de me réapproprier les lieux, la culture et la langue arabe. La série de photographies Détours confronte des captations de mon quotidien à Rabat à des photographies de petits objets divers appartenant à ma famille lorsque je vivais encore au Maroc. Quant à la série de dessins et textes Brisures, elle a été réalisée à partir de couvercles et fonds en verre exposés au Musée d’archéologie de Rabat et datant de la période Almoravide.

23 novembre 2010

Source : Le Soir

Le ministre Ameur, chargé de la communauté marocaine à l'étranger sera au Québec du 25 au 29 novembre courant. Durant son séjour M. Ameur présidera une réunion des compétences marocaines du Canada et rencontrera les membres de la communauté marocaine du Québec. Deux rencontres sont prévues à cet effet: L’une à Montréal et région et l’autre à Sherbrooke.

Source : Maghreb Canada Express

La fondation Hassan II signe des conventions de coopération avec l’Espagne et l’Italie, dans le cadre de ses activités en faveur des marocains résidents à l’étranger en vue de leur promotion économique et socioculturelle, de leur intégration dans leur milieu d’accueil et de la préservation de leurs droits. Ces accords visent à promouvoir un travail conjoint avec ces partenaires pour réduire les difficultés des Marocains résidant à l’étranger, dues notamment à la crise économique et favoriser leur intégration et leur réinsertion dans le marché de l’emploi.

Source : 2 minutes

Cet accord a été signé lundi par la ministre belge de l'Emploi et du Travail, Joëlle Milquet, et son homologue marocain, Jamal Rhmani.

La Belgique et le Maroc ont signé lundi un nouvel accord de coopération bilatérale en matière d'emploi, lequel entrera en vigueur le 1er janvier prochain. Celui-ci aborde plusieurs thèmes, dont le dialogue social, les relations professionnelles, la négociation collective, la santé et la sécurité au travail, ainsi que la promotion de l'égalité des chances entre hommes et femmes et la lutte contre les discriminations au travail.

Les deux ministres ont salué à cette occasion les "relations de coopération fructueuses" développées depuis 10 ans entre les deux pays dans les domaines de l'inspection du travail, de la sécurité au travail, du dialogue social et du règlement du conflit du travail, ainsi que de la lutte contre le travail des enfants.

Source : Lalibre.be

La 15-ème édition du Forum Horizons Maroc, organisée dimanche au Palais de la Bourse à Paris, a connu un franc succès grâce à une forte participation des étudiants marocains des grandes écoles et universités françaises venus s'enquérir des opportunités de carrière dans leur pays.

Quelque 2.500 étudiants, venus de toute la France, ont pu ainsi visiter en une journée les stands des 39 entreprises marocaines qui ont répondu présents à l'appel de l'Association des Marocains des Grandes Ecoles (AMGE-Caravane) organisatrice de l'évènement.

Les files d'attentes devant les stands de certains grands groupes n'ont pas désempli tout le long de la journée. Ils avaient délocalisé pour l'occasion leur département de ressources humaines dont les responsables ne se contentent pas de recevoir les CV mais ne ménagent aucun effort de répondre aux différentes questions des visiteurs. Celles-ci diffèrent selon qu'il s'agisse de demandes d'embauche, de stage, ou encore celles ayant trait à l'évolution de carrière par rapport à la France.

Encouragés par les échos des éditions précédentes, certains étudiants n'ont pas hésité à faire le déplacement de régions françaises éloignées pour être au rendez-vous. Les organisateurs ont d'ailleurs prévu des cars desservant les grandes villes, notamment Lille, Lyon, Nancy et Toulouse.

Fatima-Ezzahra Bouayad, responsable de communication de l'AMGE-Caravane, s'est félicitée du succès de cette édition aussi bien en terme de visiteurs que d'entreprises participantes "devenues nos partenaires pour l'organisation de cet événement".

Pour nombre de groupes marocains, cette manifestation est devenue un rendez-vous incontournable dans leur stratégie d'embauche, a-t-elle indiqué, se disant optimiste que, comme lors des éditions précédentes, des recrutements seront concrétisés après ce premier contact entre les entreprises et les candidats.

"Un étudiant a d'ailleurs pu être recruté sur place, alors que d'autres ont pu avoir de longs entretiens avec les recruteurs, intéressés par leurs profils", a-t-elle fait remarquer.

La conférence de clôture du Forum a donné lieu à un échange de vues contradictoires de deux économistes sur l'état des lieux de la croissance économique et ses retombées sur le développement social au Maroc.

Alors que M. Najib Akesbi, membre du Cercle d'analyse économique de la Fondation Abderrahim Bouabid, estime que la croissance du PIB est toujours corrélée à celle du PIB agricole, M. Younes Zrikem, Président de la Commission Commerce Extérieur de la CGEM et de l'ASMEX, retient que malgré cette corrélation l'écart se creuse entre les deux taux, ce qui signifie que d'autres moteurs de croissance prennent le relais du secteur agricole.

Les deux économistes conviennent que le rythme de croissance actuel est insuffisant pour permettre le décollage économique escompté et l'absorption de la demande d'emploi qui arrive sur le marché du travail.

M. Zrikem a appelé à équilibrer la balance commerciale, à travers le développement de la capacité exportatrice qui n'a, malheureusement, pas suivi les opportunités ouvertes par les accords de libre-échange conclus par le Royaume.

Il a également souligné la nécessité d'une modernisation de l'agriculture et d'une répartition territoriale de la croissance, en tirant profit des perspectives du chantier de la régionalisation.

Le Forum s'inscrit dans le cadre de la vocation l'AMGE-Caravane de favoriser le retour des compétences marocaines établies à l'étranger et de permettre à ces dernières de participer activement au développement du Maroc en créant des plateformes d'échanges, de rencontre et de réflexion sur les axes stratégiques de développement du pays.

22/11/10

Source : MAP

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