samedi 19 octobre 2024 17:18

Encourager une approche basée sur la gestion commune et concertée de la migration, tel est le but de la journée organisée hier à Rabat et qui a vu la signature de plusieurs accords de coopération.

Le président délégué de la Fondation Hassan II des Marocains résidant à l'Etranger a plaidé pour une gestion commune et concertée de la migration. Omar Azziman qui s'exprimait à l'ouverture d'une journée consacrée à «la promotion socio-économique des MRE et co-développement» a déploré certes «les attitudes frileuses de repli sur soi et de rejet de l'autre » constatées ces derniers temps, mais il s'est félicité de la démarche «intelligente et sereine» adoptée par la Fondation et ses partenaires espagnols et italiens.

«Nous souffrons aujourd'hui de voir se développer ça et là des politiques influencées par la méfiance, la suspicion, la confusion et l'amalgame. Mais nous avons adopté avec nos partenaires une démarche aux antipodes des ‘‘dérives'' constatées», a expliqué en substance M. Azziman. « Une approche humaniste et apaisée », tel est l'esprit qui sous-tend justement les conventions et les protocoles d'accord qui ont été signés hier à Rabat entre la Fondation Hassan II, d'une part, et nombre de ses partenaires institutionnels et associatifs européens, d'autre part.

«Tous ces accords reposent sur la gestion commune de la migration et concourent à l'accompagnement du migrant dans le pays de résidence pour l'aider à surmonter ses difficultés, s'ouvrir sur les autres, interagir positivement avec son entourage, accroitre ses compétences et favoriser sa promotion sociale», a souligné M. Azziman.

Parmi les accords signés, il y a lieu de souligner ceux permettant aux jeunes générations des MRE de suivre des programmes spécifiques en matière de scolarité, d'apprentissage de la langue et de la culture d'origine (Italie et Espagne). Conclus entre la Fondation Hassan II, l'Association des travailleurs marocains en Espagne, la Fondation CEPAIM (accion integral con migrantes) et la mairie de Pérouse, ces accords portent en outre sur l'alphabétisation des femmes et leur apprentissage de la langue du pays d'accueil « afin de leur garantir le droit au travail, à la dignité et à la vie active ».

En matière de co-développement, un protocole d'accord a été signé avec la Coopération italienne, la région de l'Umbria ainsi que la province et l'université de Pérouse.

Ce protocole d'accord porte sur la création d'une école de formation professionnelle en élevage bovin et viande rouge dans la commune de Had Al Gharbia. Ce projet qui mobilisera un budget global de 4 millions d'euros a été conçu par des cadres supérieurs de la marie de Pérouse, l'organisme universitaire de Adisu, les Marocains de Pérouse originaires de la région Had Al Gharbia avec l'aide des instances régionales Tanger-Tétouan et l'appui du ministère de l'Agriculture.

«Il s'agit, selon M. Azziman, d'un projet structurant et d'un transfert technologique qui jette les bases d'une coopération économique pérenne dans le domaine agronomique et agroalimentaire entre les deux régions de l'Umbria et de Tanger-Tétouan».
La Fondation Hassan II a conclu enfin deux accords avec deux institutions universitaires. Le premier permettra, avec le concours de l'Agence pour le droit aux études universitaires, aux jeunes Marocains résidant dans la région de l'Umbria d'avoir des bourses d'études. Le second accord conclu avec l'Université Roi Juan Carlos de Madrid permettra de mener une étude sur la politique migratoire et le retour des migrants non communautaires.

Les accords signés traduisent la volonté des parties signataires d'adopter une nouvelle approche, basée sur la concertation et le partenariat en ce qui concerne la gestion de la question migratoire. Une idée que résume le président délégué de la Fondation Hassan II des MRE en ces termes : «Nous voulons gérer ensemble nos migrations, reconnaître à sa juste valeur la contribution des immigrés, accepter la diversité et en tirer le meilleur profit. Nous prenons en plus l'engagement de promouvoir les droits des immigrés et de favoriser leur intégration et leur ascension sociale».

PME

Selon Omar Azziman, les migrants marocains en Italie sont nombreux à diriger des petites et moyennes entreprises (27800 entités) appartenant à des étrangers. Beaucoup parmi eux désirent créer des projets similaires au Maroc dans le cadre d'un retour provisoire ou définitif ou rotatif. « Nous voulons les soutenir pour la réussite de leurs affaires en Italie par la formation, l'encadrement et le conseil mais aussi pour leur ouvrir avec leurs partenaires italiens des perspectives nouvelles d'une meilleure participation aux échanges économiques entre le Maroc et l'Italie ».

Plusieurs organismes italiens accompagnent la démarche de la Fondation Hassan II des MRE aux niveaux régional (La Calabre) et national (Rome). Il s'agit notamment de la CNA Italienne (Confédération nationale de l'artisanat et de la PME).

Source : Le Matin

Les équipes de recherche « Dynamique Religieuse en Afrique » (ERDRA) et  «Aménagement et  Développement Local des Espaces Désertiques» (GRADLED)  de l’Institut des Etudes (IEA) organisent, en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) et le  Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA), un colloque international sur le thème « Religion et migration » les 25, 26 et 27 novembre 2010 à l’IEA à Rabat.

« Toute une génération est en train de grandir avec la xénophobie, et la peur de l'islam est devenue dominante » dans le monde occidental, estime Abdelkader Benali, écrivain et journaliste néerlandais d’origine marocaine. La littérature a un rôle à prendre dans ce contexte. Le Maroco-néerlandais en discutera mercredi prochain (1er décembre) à Amsterdam avec Amin Maalouf, écrivain franco-libanais et auteur notamment des « Identités meurtrières ».

Ces échanges auxquels l’accès est gratuit sur inscription (via un formulaire électronique), auront lieu le 1er décembre 2010 à la Maison flamande de la Culture « De Brakke Grond » à Amsterdam.

Amin Maalouf n’est plus à présenter. Après s’être établi en France en 1976 suite à l’éclatement de la guerre civile libanaise en 1975, Amin Maalouf a été journaliste dans un mensuel économique dans l’Hexagone. Le journaliste se tournera plus tard vers la littérature. Après un premier succès de librairie avec « Léon l'Africain », en 1986, il obtiendra le Prix Goncourt en 1993 pour son roman « Le Rocher de Tanios ». Ses essais, notamment « Les Identités meurtrières » et son dernier ouvrage, « Le Dérèglement du monde : Quand nos civilisations s’épuisent », font preuve d'une analyse fine et critique de la société et du monde actuels.

Quant à Abdelkader Benali, il est né en 1975 au Maroc avant de rejoindre à 4 ans, les Pays-Bas avec sa famille. Il a publié son premier roman, « Bruiloft aan zee » en 1996 alors qu’il avait 21 ans ; un roman qui illustre notamment les différences entre migrants marocains et leurs enfants, entre première et deuxième génération de Marocains aux Pays-Bas. Ce sujet de différences générationnelles est récurrent dans ses ouvrages, mais il porte également un regard critique sur l'évolution de la société néerlandaise et occidentale en général. Il a reçu de nombreux prix littéraires aux Pays-Bas.

Les deux journalistes / écrivains seront introduits par Joep Leerssen, professeur de littérature moderne européenne à l'Université d'Amsterdam, alors que la modération sera assurée par Margot Dijkgraaf, critique littéraire néerlandaise d’expression française.

Cette rencontre est organisée par le Centre néerlandais pour les activités culturelles internationales (SICA), l’Université d’Amsterdam, Uitgeverij De Geus, l’Institut français des Pays-Bas (Maison Descartes), Het Nederlands Letterenfonds (Fondation néerlandaise pour la littérature) ainsi que le Centre culturel et académique Spui 25.

Informations et inscription

Date : mercredi 1er décembre 2010

Heure: 20h30 à 22h

Lieu: Maison flamande de la Culture « De Brakke Grond »,

Nes 45 – NL 1012 KD Amsterdam

http://www.brakkegrond.nl/
Source : Yabiladi

SAR le Prince Moulay Rachid a inauguré, mercredi, l'exposition itinérante "Le Maroc et l'Europe, six siècles dans le regard de l'autre ", organisée à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM), sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI.

A cette occasion, SAR le Prince Moulay Rachid a visité les différents rayons de cette exposition, qui comporte documents, livres, gravures, tableaux, bijoux et divers autre articles retraçant l'histoire du Maroc avec l'Europe depuis la fin du 15è siècle jusqu'à nos jours.

A son arrivée, SAR le Prince Moulay Rachid a passé en revue une section des Forces auxiliaires qui rendait les honneurs, avant d'être salué par MM. Bensalem Himmich, ministre de la Culture, Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et Driss Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).

SAR le Prince Moulay Rachid a également été salué par le secrétaire général de la préfecture de Rabat, le Commandant de la place d'armes de Rabat-Salé, le président du Conseil communal de Rabat, le Secrétaire général du ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, le Secrétaire général du CCME, le directeur de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc, le président du centre de la culture judèo-marocaine (CCJM) à Bruxelles, commissaire de l'exposition, ainsi que par Mme la commissaire de l'exposition.

Produite par le CCJM et le CCME, cette exposition itinérante, qui a connu un franc succès auprès du public et de la presse à Bruxelles, est visible pour le public marocain jusqu'au 31 décembre prochain, avant d'entamer une grande tournée internationale (Séville, Anvers, Amsterdam, Paris).

24/11/2010

Source : MAP

Une convention de partenariat portant sur l'organisation d'activités culturelles au profit des Marocains résidant à l'étranger, a été signée mercredi à Rabat, entre le ministère de la Culture et le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger.

En vertu de cette convention, signée par le ministre de la Culture, M. Bensalem Himmich et le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, les deux parties s'engagent à mettre en place des passerelles de communication entre les Marocains du monde à travers l'art et la culture et la promotion du patrimoine civilisationnel et culturel marocain.

Il sera procédé, aux termes de cet accord, à la promotion de la civilisation et de la culture marocaines dans des bibliothèques et centres de recherche qui s'intéressent aux autres cultures sous-forme de Salons permanents ouverts au public dans les pays où est établie une forte communauté marocaine, notamment la France, l'Espagne et la Belgique.

Cette convention prévoit, en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, d'ériger de petites bibliothèques réservées au livre marocain dans les ambassades et consulats du Royaume.

Elle stipule de même l'organisation de manière conjointe, de plusieurs activités culturelles dans les pays d'accueil pour faire connaitre et promouvoir la culture marocaine et valoriser la créativité des Marocains du monde.

Lors de la cérémonie de signature, les deux ministres ont souligné l'importance de cette convention dans la consolidation de l'attachement des marocains du monde à leur mère-patrie, ajoutant que les nouvelles générations sont appelées à s'intégrer dans les pays d'accueil, tout en préservant leur identité et leurs liens avec leur pays d'origine.

24/11/10

Source : MAP

L'exposition itinérante "Le Maroc et l'Europe, six siècles dans le regard de l'autre", inaugurée mercredi par SAR le Prince Moulay Rachid, constitue un signe d'encouragement au respect mutuel et au dialogue entre les deux rives de la Méditerranée.

Allant des premières traces laissées par les diplomates, commerçants et autres voyageurs jusqu'à l'aboutissement à la signature, en octobre 2008, entre le Maroc et l'Union européenne de la Déclaration sur le Statut avancé, cette exposition, placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, met en lumière les histoires singulières et croisées entre le Royaume et l'Europe.

Elle éveille les consciences à une identité marocaine qui, ouverte sur le monde, n'en préserve pas moins une spécificité qui s'exprime entre autres aujourd'hui dans les productions des artistes marocains contemporains, ainsi que dans un savoir-faire reconnu tant dans les domaines commerciaux que culturels.

Le parcours de l'exposition met en évidence, en sept modules distincts (du 16è siècle jusqu'à la période 1956-2010), l'importance de l'imaginaire tant dans la représentation des Européens entrés en contact avec le Maroc que dans l'esprit des Marocains à l'égard de l'Europe.

Divers types de documents et d'objets sont exposés: manuscrits anciens et récits de voyage illustrés, cartes géographiques, fac-similés de documents anciens, collection numismatique, documents postaux originaux, documents diplomatiques issus de tous les pays concernés, gravures anciennes, publications et imprimés (livres, affiches,...), tableaux et dessins, photographies originales, objets d'art et d'artisanat, costumes, etc.

En faisant le lien avec le passé, l'objectif des commissaires de l'exposition, Sylvie Lausberg et Paul Dahan, est de démonter les clichés véhiculés dans le présent afin d'encourager le respect mutuel et le dialogue entre les deux rives de la Méditerranée.

A l'occasion de la présentation de l'exposition à Rabat, une édition arabe du catalogue, complément indispensable de l'exposition, est publiée.

Dirigé par les deux commissaires de l'exposition, le catalogue comporte des contributions scientifiques de Michel Abitbol, Paolo De Mas, Mohamed Ennaji, Sylvie Lausberg, Herman Obdeijn, Daniel Rivet et Hamid Triki.

La présentation de l'exposition à Rabat est accompagnée de plusieurs activités. Figurent au menu, un débat à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM) sur "les enjeux de la diversité culturelle", en partenariat avec l'Association Maroc Pluriels (26 novembre) et un concert de musique arabo-andalouse au Théâtre Mohammed V à Rabat en partenariat avec l'Association des amateurs de la musique andalouse (1er décembre), outre un séminaire sur "Les relations Maroc-Europe: histoire et avenir" à la BNRM (22 décembre).

Produite par le CCJM et le CCME, et après le succès rencontré auprès du public et de la presse à Bruxelles (14 octobre-14 novembre 2010), cette exposition itinérante est visible pour le public marocain jusqu'au 31 décembre prochain, avant d'entamer une grande tournée internationale: Anvers (27 janvier-20 février 2011), Séville (8-31 mars) ou encore Amsterdam, Londres et Paris).

24/11/10

Source : MAP

Le Maroc est en train d'élaborer une feuille de route pour l'adaptation législative et réglementaire avec les lois européennes, à la suite de l'obtention du statut avancé dans ses relations avec l'UE, a indiqué jeudi à Rabat la Secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Latifa Akharbach.

Dans sa réponse à une question orale à la Chambre des représentants, la secrétaire d'Etat a affirmé que cette adaptation concerne essentiellement les marchés publics, les critères industriels, les services financiers en matière d'assurances et la signature d'un accord de libéralisation des prix des produits agricoles industrialisés et des produits de la mer.

(..)

En matière de migration, Mme Akharbach a souligné que la partie marocaine œuvre pour la préservation des droits et des acquis de la communauté marocaine installée en Europe et pour le développement de la coopération en matière de gestion du flux migratoire conformément à des approches globales et sur la base de la co-responsabilité.

24/111/10

Source : MAP

La Suisse, qui doit se prononcer, dimanche 28 novembre, sur un durcissement de sa politique de renvoi des criminels étrangers, est loin d'être le seul pays en Europe à pratiquer les renvois. C'est même une pratique assez répandue sur le continent confronté à une forte immigration.

FRANCE
Une peine pénale peut être accompagnée d'une interdiction du territoire français (ITF) à titre définitif ou temporaire, prononcée par le juge.

Le parlement examine actuellement la possibilité d'étendre la déchéance de nationalité aux Français naturalisés depuis moins de dix ans condamnés pour meurtre d'agents dépositaires de l'autorité publique, une mesure réclamée par le président Nicolas Sarkozy.
PAYS-BAS
L'expulsion des étrangers criminels dépend du principe de la "pente glissante": plus la durée du séjour est longue, plus l'infraction doit être grave pour que la personne d'origine étrangère puisse être expulsée.

Le nouveau gouvernement de centre-droit prévoit de durcir la loi en vigueur et "d'expulser plus vite et plus souvent les étrangers criminels".

ALLEMAGNE
Le droit allemand contient une clause sur le renvoi des étrangers criminels dans leur pays d'origine, au cas par cas, un processus qui peut durer plusieurs années. Quant au renvoi, il dépend de la situation dans le pays d'origine.

GRECE
Le code pénal grec prévoit la possibilité pour les tribunaux d'ordonner l'expulsion d'étrangers condamnés pour des crimes ou délits, sans automatisme.

La mesure concerne aussi les ressortissants communautaires, à condition qu'ils constituent un danger pour la sécurité publique. Dans les faits, elle a surtout visé ces dernières années des immigrés non-UE, selon les ONG.

NORVEGE
La Norvège pratique des expulsions de criminels étrangers pour différents crimes et délits, qui vont de la détention d'une certaine de quantité de stupéfiants à des infractions routières considérées comme graves.

Il n'y a pas d'automatisme et sont décidées au cas par cas par les autorités de l'immigration. Conformément à ses obligations internationales, la Norvège n'expulse pas d'étrangers qui pourraient encourir la peine de mort dans leur pays d'origine.

DANEMARK
Le code pénal danois contient trois articles de loi précisant les motifs d'expulsion des étrangers criminels, y compris ceux de l'Union européenne, même pour des délits mineurs. Elles ne peuvent avoir lieu si les étrangers risquent une nouvelle condamnation dans leurs pays d'origine ou la torture.

FINLANDE
La police finlandaise peut recommander le renvoi d'un étranger reconnu coupable d'un délit donnant lieu à une peine d'au moins un an de prison. La décision ultime est prise au cas par cas par les services d'immigration du pays.

SUEDE
La loi suédoise prévoit des expulsions d'étrangers délinquants et criminels, sous conditions, notamment quant les faits incriminés sont punis de prison, en cas de récidives ou nouvelle condamnation après une peine de sursis. La décision est prise par le procureur ou le juge.

Source : Nouvelobs/AFP

"Les conditions de travail et d'emploi de la population immigrée marocaine en Andalousie : éléments économiques et culturels pour la cohabitation ", est l'intitulé d'une étude réalisée par l'Ong marocaine Codenaf (Coopération et développement avec le l'Afrique du nord), qui vient d'être présentée à Séville (Sud de l'Espagne) Selon les conclusions de cette étude, les travailleurs marocains résidant dans la région d'Andalousie (Sud) se concentrent dans des secteurs productifs, notamment l'agriculture qui accapare 58,2 pc de cette population travailleuse, alors que le reste est actif dans les secteurs du bâtiment, de l'industrie et des services.

Cette étude indique, en outre, qu'une analyse de l'activité sectorielle démontre une forte présence de cette population dans des emplois qui ne requièrent pas de qualification particulière, précisant que cette réalité, détectable dans les profils d'embauche, " ne découle pas d'une raison ethnographique, mais de questions relatives au niveau de qualification".

L'enquête relève, dans le même contexte, que le taux de chômage enregistré parmi la population marocaine en Andalousie à cause de la crise économique prouve que les secteurs qui ont dynamisé l'activité économique ne sont plus capables de générer une offre suffisante en emploi peu qualifié.

Elle a souligné, à ce titre, la nécessité de réaliser "des actions visant à promouvoir la réinsertion sectorielle et professionnelle et à introduire des formations adaptées au niveau des travailleurs marocains à même de favoriser leur accès à d'autres métiers".

Les statistiques montrent que la communauté marocaine installée en Andalousie vient en deuxième position en termes de nombre d'étrangers résidant dans cette région espagnole, après les Britanniques, et forme le premier groupe d'étrangers du point de vue économique.

Concernant la caractérisation de cette population immigrée, l'étude distingue deux modèles d'immigration économique, celui relatif aux projets saisonniers et celui portant sur des projets d'installation permanente à la recherche d'un emploi stable et durable.

S'exprimant lors de la présentation de cette étude, le président de Codenaf, Said Bentrika, a souligné que cette recherche ambitionne d'aider les institutions concernées dans la mise en place des actions nécessaires à l'amélioration de la situation des travailleurs marocains résidant en Andalousie.

Cette étude peut aider également à mieux orienter les formations à l'emploi et au perfectionnement ayant pour objectif de renforcer les capacités d'intégration de cette population dans le marché de l'emploi, a-t-il ajouté.

Cette étude a été financée par le département chargé de l'Emploi du gouvernement autonome d'Andalousie et par le Fonds social européen (FSE).

Source : MAP

On n'y pense pas souvent, car ces statistiques ne reflètent pas les débats sur l'immigration en Europe. Le Maroc fait bien partie des 15 pays d'où partent le plus de migrants dans le monde, mais le Royaume est dépassé dans ces statistiques par des pays comme le  Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie. Ces pays, où l'immigration; notamment marocaine, est souvent présentée comme un problème, ne thématisent pas le fait que leurs nationaux sont parmi les premiers à s'expatrier. Une étude de l'INED publiée ce mercredi 24 novembre faits des constats pourtant clairs.

Le Royaume du Maroc (9e) fait partie des 15 pays qui fournissent le plus grand nombre de migrants au monde. Il est aussi le premier « fournisseur » de migrants du continent africain devant l’Égypte (14e) et le l’Algérie (15e). En 2000, 2,6 millions de Marocains (nés au Maroc) vivaient à l’étranger, ce qui correspondait à 9% de la population totale du pays, selon une étude de Gilles Pison, démographe et chercheur à l'Institut national français d'études démographiques (INED), publiée dans la revue « Population et Sociétés ». (Voir synthèse).

Toutefois, en tenant compte de la même période, on remarque que les Marocains migrent peu, comparés aux Allemands (4 millions) et Britanniques (4,2 millions). En revanche, et « contrairement à une idée bien reçue », les Français s’expatrient moins.

Dans le même sens, l’Hexagone n’attire plus massivement les immigrés depuis le milieu des années 1970.  A titre d’exemple, de 2002 à 2007, le solde migratoire français (différence entre le nombre de personnes entrées dans le pays et le nombre de personnes qui en sont sorties durant une période donnée) était 10 fois moins élevé qu'en en Italie.

Mais l'étude le montre : il faut différencier entre le nombre de migrants et la proportion de migrants par rapport à la population globale d'un pays. Avec 10,7% d’immigrés projetés en 2010, soit 6,7 millions de personnes, la France se situe au milieu des pays européens en termes de proportion d'immigrés. Elle est dépassée de loin par  le Luxembourg (35%) et la Suisse (23%). L'Autriche (16%), la Suède (14%), l'Espagne (14%) et l'Allemagne (13%) ont aussi une proportion plus élevée d'immigrants que la France. Par contre,  il y a moins d'immigrés par rapport à la population globale aux Pays-Bas (10%), au Royaume-Uni (10%), en Belgique (9 %) et en Italie (7%) qu'en France. A noter que l'INED prend en compte seulement les personnes nées dans un autre pays que celui où elles résident.

Les  immigrés ainsi définis seraient en 2010 quelques 210 millions dans le monde, soit 3,1% de la population mondiale, selon les Nations-Unies. En tête des nations accueillant le plus d’immigrés, il y a les États-Unis avec 43 millions de personnes en 2010. Un chiffre élevé certes, mais pas très important par rapport à la population totale (plus de 300 millions). A l’inverse,  les pays moins peuplés mais richement dotés en ressources pétrolières, ou encore des petits pays et territoires, avec souvent un statut particulier, connaissent un fort pourcentage d’immigrés dans leur population totale. C’est le cas aux Emirats arabes unis (70%), au Koweït (69%), à Monaco (72%), Macao (55%), et Singapour (41%)... La palme revient cependant au Qatar, où sur 100 habitants, 86 ne sont pas nés dans le pays !

Source : Yabiladi

Le projet euro-méditerranéen Euromed Migration II organisera à Bruxelles, du 23 au 25 novembre, un module de formation sur le retour et la réadmission.  Ce module doit permettre de donner aux participants une vue d'ensemble du cadre européen régissant le retour et la réadmission, d'avoir des échanges sur les aspects pratiques de la mise en œuvre et de partager leurs meilleures pratiques.

Le module se penchera sur le retour volontaire et forcé ainsi que sur le suivi des retours, la réinsertion et la protection des groupes particulièrement vulnérables.

Le projet Euromed Migration II a pour but de renforcer la coopération en matière de gestion des flux migratoires afin de permettre aux partenaires méditerranéens de trouver des solutions plus efficaces, ciblées et globales aux diverses formes de ces migrations. Il aide ces pays à créer des mécanismes visant à promouvoir les opportunités de migration légale, appuie les mesures de promotion des liens entre migration et développement, s’emploie à intensifier les activités visant à éradiquer la traite des être humains et l’immigration clandestine. Il les aide également à gérer les flux migratoires mixtes.

Source : Site du ENPI

Dans une étude américano-française intitulée « L’intégration en Europe : identification d’un effet musulman », des chercheurs ont révélé que les immigrés musulmans sont plus touchés par la discrimination que ceux de confession chrétienne.

Ayant porté sur 511 enfants d’immigrés sénégalais, chrétiens et musulmans vivant en France en 2009, l’enquête d'une équipe de chercheurs franco-américains expose les conséquences de la discrimination sur le revenu moyen des musulmans dans ce groupe. D’après le travail des universitaires, paru dans les annales de l’Académie nationale américaine des sciences (PNAS, numéro daté du 20 au 26 novembre), le revenu moyen des immigrés musulmans serait de 15 % inférieur à celui des immigrés de religion chrétienne.

Claire Adida, David Laitin (tous deux de l’université de Standford, Californie) et Marie-Anne Valfort (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) préviennent cependant que leurs travaux peuvent avoir sous-estimé le degré de discrimination visant réellement les musulmans en France. Pour la simple et bonne raison qu’ils ont travaillé sur un groupe de Sénégalais, une nationalité qui n’est pas forcément associée à l’islam par la population française. Ce qui laisse présumer que si l’échantillon était composé uniquement de Maghrébins ou d’Afghans, par exemple, les 400 euros de moins de revenus mensuels enregistrés entre salariés à prénoms chrétiens et ceux à prénoms musulmans pourraient bien être revus à la hausse.

Entre Marie et Khadija

Les chercheurs franco-américains se sont aussi intéressés à la recherche d’emploi par les enfants d’immigrés. Et, ils ont pu constater que pour 100 réponses positives pour un entretien obtenues par une demandeuse d’emploi fictive, au nom chrétien et d’origine sénégalaise appelée Marie Diouf, celle de « confession » musulmane, du nom de Khadija Diouf n’en a reçu que 38. Khadija a donc deux fois et demie moins de chance de rencontrer un potentiel recruteur.

Selon les auteurs, cette expérience fictive leur «  a permis d’identifier statistiquement et de façon substantielle une discrimination religieuse dans au moins un secteur du marché du travail, à savoir le secrétariat et la comptabilité ». Ils ajoutent : « Ceci montre une des causes potentielles expliquant pourquoi les descendants de la première génération d’immigrants sénégalais musulmans en France dans les années 1970 ont moins réussi économiquement que ceux de confession chrétienne. »

Il reste intéressant de relever que cette étude franco-américaine prend le contre-pied de la thèse développée par le sociologue Hugues Lagrange dans son récent livre, Le Déni des cultures (Seuil, 350 pages, 20 euros). Souhaitons à l’équipe de chercheurs le même écho médiatique !

Source : Jeune Afrique

Amine Benalia-Brouch est au centre de toute l’affaire. Il est l’objet et la victime d’une phrase malheureuse de Brice Hortefeux, prononcée un jour d’été à Seignosse. Dans un livre à paraître le 24 novembre, il révèle les tenants et les aboutissants de cette affaire.

Plus d’un an après, la petite phrase de Brice Hortefeux retentit encore. « Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a plusieurs qu’il y a des problèmes. » Une réplique en forme de « boutade », que le ministre de l’Intérieur avait lancée lors de l’université d’été de l’UMP, dans les Landes en août 2009. Il était alors entouré de plusieurs militants, dont Amine Benalia-Brouch, qu’une femme venait de présenter en ces termes : « C’est notre petit Arabe. » Et Hortefeux d’enchaîner avec les propos sus-évoqués. Sans savoir qu’il était filmé et enregistré. Sans se douter que ses propos seraient, dès le lendemain, repris en boucle dans la presse et qualifiés de racistes et d’injurieux.

Le plus surprenant est  ensuite venu d’Amine Benalia-Brouch, puisqu’il a en personne pris la défense du « premier flic de France » dans une vidéo de trente secondes dans laquelle il affirme : « On parlait entre amis, entre sympathisants, entre militants UMP. » Il dit qu’il n’est pas choqué et reprend la version officielle qui circule déjà : « Brice Hortefeux parlait en fait des Auvergnats [le ministre l’est], pas des militants d’origine maghrébine. »

Personne n’avait alors vraiment cru à cette (grotesque) version de l’affaire. Aujourd’hui, Amine avoue avoir « menti », et avoir été téléguidé pour couvrir Brice Hortefeux.

En dépit de quoi ce dernier a tout de même été jugé, après une plainte déposée par le Mrap, et condamné pour injure raciale. Il a fait appel du jugement.

Du sarkozysme au villepinisme

Dans un livre à paraître le 24 novembre intitulé Confessions d’un sarkozyste repenti, celui qui a aujourd’hui rendu sa carte de l’UMP et rejoint les rangs des villepinistes révèle les tenants et les aboutissants de cette affaire.  « C’est un livre pour raconter ce que j’ai vécu pendant un an. C’est juste une mise au point avec ma dignité car je n’étais plus moi-même. Je le dis très clairement : j’ai menti », s’explique-t-il dans Sud-Ouest. Selon lui, c’est Marie Aphatie, la secrétaire départementale UMP des Landes, qui a fabriqué l’histoire de l’ « Auvergnat ».

Une initiative qu’aurait saluée Brice Hortefeux, en déclarant à Amine Benalia-Brouch, lors d’une audience quelques jours plus tard : « Vous avez bien fait de parler des Auvergnats, je n’y aurai pas pensé. » Ils se reverront peu avant le procès intenté par le Mrap. « Monsieur le ministre je ne pense pas qu’un juge prendrait le risque de vous condamner », lui dit alors Amine. « Et il m’a dit “Vous savez Monsieur Benalia, là où il y a justice il y a danger”. »

“Calmer la polémique”

Le jeune homme révèle également que c’est Edouard Courtial, secrétaire national aux fédérations, qui l’aurait appelé pour lui commander la fameuse vidéo dédouanant le ministre, lui expliquant que cela aiderait à « calmer la polémique ».

Une stratégie qui coûtera à Amine sa tranquillité. Depuis un an, il dit vivre dans la peur. Il a reçu des menaces de mort et rencontre des difficultés à trouver un emploi… Avec la parution de son livre, il espère faire table rase du passé. Cette publication risque surtout d’alimenter de nouveau la polémique et de mettre en difficulté Brice Hortefeux, reconduit dans ses fonctions lors du dernier remaniement ministériel.

Et si la date du procès en appel du ministre contre le Mrap n’est pas encore fixée, Amine Benalia-Brouch a déjà fait connaître son intention d’y assister.

Source : Jeune Afrique

L'exacerbation de la xénophobie est l'une des conséquences visibles de la crise en Grèce, où des groupes vont jusqu'à organiser des croisades anti-étrangers. Le phénomène commence à trouver une traduction dans les urnes…Suite

Grand regain d'intérêt pour le marché marocain de l'emploi chez nos étudiants établis à l'étranger. En témoigne le succès du forum annuel de l'emploi Horizons Maroc organisé, le 21 novembre dernier au palais de la Bourse à Paris, par l'Association des marocains des grandes écoles …Suite

L'exposition "Le Maroc et l'Europe, six siècles dans le regard de l'autre" est à visiter jusqu'au 31 décembre à Rabat (Bibliothèque Nationale). Pour la visite virtuelle, cliquez ici.

Les Etats-Unis comptent le plus grand nombre d'immigrés au monde mais, proportionnellement à leur population, les pays du Golfe sont les plus attractifs, selon une étude française rendue publique mercredi.

Les Etats-Unis comptent 42,8 millions d'immigrés en 2010, loin devant la Russie (12,3), l'Allemagne (9,1), l'Arabie Saoudite (7,3), le Canada (7,2), la France (6,7), le Royaume-Uni (6,5) et l'Espagne (6,4), selon cette étude qui définit un immigré comme une "personne née dans autre pays que celui où elle réside".

Au total, les immigrés seraient 214 millions en 2010, soit 3,1% de la population mondiale.

Proportionnellement à leur population, les pays du Golfe sont les plus attractifs et les immigrés y sont parfois majoritaires. Sur cette base, l'étude définit cinq groupes de pays.

Dans le premier, les immigrés forment 86% de la population au Qatar, 70% aux Emirats arabes unis, 69% au Koweït. L'Arabie Saoudite, le Bahreïn, Oman et Brunei ont des taux compris entre 28 et 40%. Ce sont tous des pays "peu peuplés mais richement dotés de ressources pétrolières".

Le deuxième groupe compte par exemple Monaco (72%), Macao (55%) et Singapour (41%). Ce sont de "très petits territoires" ou des "micro-Etats, souvent dotés d'un statut particulier, notamment sur le plan fiscal".

Dans le troisième groupe, on trouve l'Australie (22%) et le Canada (21%), des pays "dotés d'immenses espaces mais encore faiblement peuplés".

La France, avec 11% d'immigrés, se trouve dans le quatrième groupe des démocraties industrielles occidentales, derrière l'Autriche (16%), la Suède (14%), l'Espagne (14%) et les Etats-unis (13%). Elle devance les Pays-Bas (10%), le Royaume-Uni (10%), la Belgique (9%) et l'Italie (7%), selon l'étude.

Un cinquième groupe est formé de pays dits de "premier asile", comme la Syrie qui héberge un million de réfugiés irakiens (5% de sa population) ou le Tchad qui accueille près de 350.000 Soudanais (3%).

Les Etats-Unis et la France sont des pays d'immigration "ancienne" qui "s'est constituée progressivement", alors que l'Espagne est un "nouveau" pays d'immigration" qui s'est constituée "en un temps très court" depuis le début des années 90. Le Royaume-Uni comptait en 2000 presque autant d'immigrés (4,9 millions) que d'émigrés (4,2 millions).

En tête des pays de départ se trouve le Mexique avec 10% de sa population, suivi de l'Afghanistan (9,9), du Maroc (9), du Royaume-Uni (7,1), de l'Algérie (6,7), de l'Allemagne (4,9) ou de la Turquie (4,5).

24/11/2010

Source : AFP

 

Après plusieurs années de discussions, les vingt deux nationalités composant la communauté musulmane de Grigny (département de l’Essonne, au sud de Paris) ont réussi à mettre en place le projet d’une mosquée. La pose de la première pierre de ce lieu de culte a été effectuée samedi dernier.

Bientôt les musulmans de la ville de Grigny, auront leur mosquée ! Un grand pas vers la réalisation de ce  lieu de culte à été franchi ce samedi 20 novembre avec la pose de la première pierre de la future mosquée, rapporte France-Soir. Si tout se passe comme prévu, l’édifice devrait être construit avant fin 2011. Seulement, entre-temps, la communauté musulmane de Grigny devrait avoir réuni les 4,5 millions d’euros nécessaires à sa construction. A ce jour, quelque 915 000 euros ont été récoltés.

La cérémonie de pose de la première pierre, qui a rassemblé environ 500 personnes, s’est également tenue en présence du maire de la ville. L’édile de Grigny, le communiste Claude Vazquez a salué « un projet fondateur, fédérateur et ouvert aux autres ». Eddouk Abdelhak, président de l’Union des musulmans de Grigny y voit pour sa part « un événement symbolique » car cette mosquée « doit permettre l’unité de tous les habitants de Grigny ».

L’édifice s’étend sur 3 000 m² et pourra accueillir jusqu’à 1 800 fidèles. Il aura fallu huit années de tractations pour que les musulmans de cette ville d’au moins 26 000 habitants et forte présence d’immigrés, mettent en place ce projet. Un bail de 99 ans a été convenu entre la préfecture de l'Essonne et la communauté musulmane pour le terrain sur lequel la mosquée est érigée.

Les deux parties sont semble-t-il déjà d'accord sur une cession ultérieure du terrain, mais le principe de laïcité de l’Etat interdit le financement public de culte. Il faudra donc trouver une solution sur le prix de cette cession. Et au niveau du cabinet préfectoral, on fait savoir que la « volonté est que [ce prix] soit le moins cher possible ».

La mosquée de Grigny devrait être suivie par sept autres dans l’Essonne, dont les dossiers sont en cours d’examen. L’édification de ces lieux de culte démontre toute la place qu’occupe le spirituel dans le cœur d’une bonne partie des émigrés musulmans en France. Mais aussi, de l’esprit d’ouverture de certains responsables politiques qui n’ont pas de complexe à leur faciliter leur pratique religieuse.

23/11/2010

Source : Yabiladi

L'initiative populaire, qui conduit les Suisses à voter dimanche sur un durcissement du renvoi des étrangers, est pratiquement un "sport national" dans la Confédération où elle constitue un des moteurs d'une démocratie considérée comme une des plus abouties au monde.

Ce vote permet ainsi à chaque électeur helvétique d'obtenir une modification de la Constitution (contrairement au référendum qui porte sur des changements de lois) à condition de récolter un minimum de 100.000 signatures dans un délai de 18 mois, explique le gouvernement suisse.

En cas de oui, la teneur du texte soumis à la population ne peut en principe être modifiée ni par le Parlement ni par le gouvernement qui n'ont qu'à prendre acte du choix populaire.

Ce système, qui fonctionne également au niveau cantonal, n'est pas spécifique à la Suisse mais il y est pratiqué avec une assiduité particulière avec en moyenne quatre votations fédérales par an portant parfois sur plusieurs sujets.

Ainsi depuis la Constitution de 1848, la population helvétique a été appelée à se prononcer 172 fois, selon les données de Berne. Reste que le taux d'acceptation est demeuré longtemps faible, malgré une légère augmentation ces dernières années.

Seules 17 initiatives ont été acceptées depuis l'interdiction en 1893 d'abattre le bétail de boucherie sans l'avoir préalablement étourdi, suivi de la prohibition de l'absinthe en 1908 puis de celle des maisons de jeux en 1921.

Plus récemment, les Suisses ont accepté un moratoire sur la construction de centrales nucléaires (1990) et l'imprescribilité des actes de pornographie enfantine (en 2008).

Dix-huit initiatives sont actuellement en cours, dont une réclamant de mettre un "stop à la bureaucratie" ou réclamant "l'abrogation du service militaire obligatoire". La dernière en date, du 23 novembre, propose "un moratoire sur l'adhésion à l'Union européenne.

Cette demande s'inscrit dans la lignée des initiatives anti-étrangers qui ont démarré avec l'interdiction de l'abattage rituel sur fond d'antisémitisme et se sont multipliées ces dernières années avec la montée en puissance du parti de droite populiste notoirement xénophobe, l'UDC.

Cette tendance a culminé le 29 novembre 2009 avec l'acceptation du projet de l'UDC réclamant l'interdiction de la construction de minarets sur le territoire helvétique.

L'initiative sur le renvoi de criminels étrangers pourrait bien renouveler l'essai.

Dans la crainte d'un nouveau scandale, le gouvernement helvétique a choisi une voie offerte par la Constitution qui consiste à proposer un contre-projet soumis au vote en même temps que l'initiative.

L'issue du scrutin se complique alors, car depuis 1987, le résultat peut aboutir à un double oui tant sur l'initiative populaire que sur le contre-projet. C'est alors la question subsidiaire réclamant de choisir entre les deux textes qui prend le dessus.

24.11.2010

Source : TDG/AFP

Evoluant chacun dans un club prestigieux, ces stars marocaines font le show des plus grandes rencontres sportives européennes. Les observateurs internationaux sont unanimes : 2010 est bel et bien l'année des joueurs professionnels marocains dans les championnats d'Europe. Les trois attaquants sont en train de rayonner sur la scène internationale grâce à leur sens du but et leur endurance à toute compétition…Suite

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