samedi 19 octobre 2024 17:20

Une majorité du peuple suisse, une large majorité des cantons a donc choisi de voter en faveur de l’initiative qui veut renvoyer de manière systématique les criminels étrangers. Une année après la votation sur l’interdiction des minarets, l’UDC impose son dogme souverainiste, au mépris des règles de droit universelles. Sa victoire nous engage dans une voie malsaine, celle qui consiste à discriminer et à punir sans recours l’étranger. Le contre-projet qui voulait nous protéger de l’arbitraire échoue, lamentablement, considéré par beaucoup comme une mauvaise copie et torpillé par l’absolutisme du camp rose-vert.

Certes, le peuple a toujours raison lorsqu’il a voté, mais très vite on comprendra que l’initiative de l’UDC est inapplicable en l’état et ouvre d’innombrables querelles juridiques auxquelles tout Etat démocratique doit se soumettre. Le dossier n’est donc pas clos.

Une majorité de citoyens exprime par ce vote un second désaveu de l’ordre juridique qui est inquiétant pour une démocratie dont l’essence même est de lutter contre les abus de tous ordres. Manifestement, les partis du centre, le Conseil fédéral et le parlement sont de plus en plus impuissants à contrer le discours d’un grand parti qui exploite les peurs légitimes qui s’exercent à l’égard des phénomènes migratoires. Les arguments rationnels, par nature complexes, sont laminés par la brutalité avec laquelle le populisme assomme la raison. Même le durcissement du droit et les pratiques plus restrictives dans certains cantons ne suffisent plus à endiguer la colère que l’on devine.

La population, en particulier celle qui se sent faible et troublée par les questions identitaires, veut être rassurée par des actes concrets. Dimanche, une majorité populaire a imposé son principe de fermeté, mais si impraticable et contraire au droit qu’il devra être amendé. Pour l’UDC, l’essentiel est sans doute acquis. Pour les grands partis respectueux des institutions, cette nouvelle défaite est lourde de sens car elle révèle que les citoyens ignorent les limites posées dans l’exercice des droits civiques. Avec une légèreté si naïve qu’elle en devient angoissante et nous avertit d’autres périls.

Source : Le Temps.ch

Il n’y a pas d’identité figée ad vitam eternam et aujourd’hui encore moins avec le phénomène de la mondialisation. C’est ce qu’a conclu l’historien Mohamed Kenbib au final de son exposé de vingt minutes lors de la conférence sur la diversité culturelle le vendredi 26 novembre à la Bibliothèque nationale de Rabat. Cette rencontre organisée par l’association Marocains pluriels a intéressé plus d’un. L’auditorium de la Bibliothèque nationale à Rabat a affiché complet. Cet historien et professeur à l’université Mohammed V de Rabat a apporté son regard d’expert sur les multiples brassages culturelles qu’a connus le Maroc depuis le V e siècle  avant Jésus Christ. Juifs, chrétiens, mauresques, autochtones. Tous ces termes ont été passés en revue pour parler diversité, puisque tel était le thème principal de la conférence. La bérbérisation des juifs, la judaisation des berbères. Les mauresques qui refusaient de prier dans les mosquées des autochtones et qui étaient considérés comme des impies par ces derniers. Mohamed Kenbib n’oubliera pas d’évoquer une autre preuve de diversité inscrite dans l’histoire et qui est pas très ancienne. On l’aura compris il s’agit des familles maroco-vietnamiennes. «Des combattants marocains, des goumiers se sont joints à l’armée vietnamienne pendant la guerre contre les États-Unis, ils se sont mariés à des vietnamiennes et sont rentrés à la fin des années 70 dans plusieurs villes du Maroc», déclare l’historien avant de poursuivre : «Leurs descendants ont pour la plupart immigré en France». L’immigration était également au centre de ce débat sur la diversité culturelle. Younes Ajarai, le président de la commission Culture éducation et identité au Conseil consultatif de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), évoquera, à son tour, l’explosion des flux migratoires. Une explosion qui a a permis la circulation des idées et la confrontation de différentes cultures et religions. «Avec cette explosion des flux migratoires les revendications identitaires sont devenues de plus en plus persistantes», déclare Younes Ajarrai. Ce dernier regrette néanmoins que ces revendications entraînent le repli. «Aujourd’hui, il faut travailler véritablement sur les représentations car la question des identités est véritablement meurtrière». Younes Ajarrai fait allusion ici au débat sur l’identité nationale. «Un débat biaisé puisqu’il est instrumentalisé par les Politiques et qui commence malheureusement à s’étendre à des pays jusque-là épargnés et je cite ici les pays scandinaves». Pour ce président de la commission Culture et identité: «Il faut se connaître mutuellement pour s’accepter avec ses différences, il faut s’accepter dans des ressemblances mais aussi et surtout dans les différences». Autre intervenant qui donnera son point de vue, c’est Driss C. Jaydane auteur du roman Le jour venu. «Il ne faut pas avoir peur des différences». Le mot est lâché par cet écrivain résident en France, être différent n’est pas un crime, tout le contraire c’est même positif. «C’est en étant différent qu’on fabrique le commun». Driss C. Jaydane précise néanmoins: «Lorsqu’on diffère on diffère du commun, un commun qu’on a, soit construit ensemble, soit qu’on est appelé à construire ensemble». Lors de son exposé, Driss C. Jaydane a émis une sorte de conseil aux jeunes de 18 et 20 ans : «Il y a des gens qui veulent nous faire croire que si on ne reste pas les mêmes on va disparaître, alors que c’est le contraire, méfiez-vous donc des professionnels du repli».

Source : Le Soir

Les migrants qui quittent leur pays à la recherche de travail et de meilleures conditions de vie pourraient dépasser les 400 millions d'ici 2050, ce qui représente 7% de la population mondiale actuelle, indique l'Organisation internationale des migrations (OIM).

Ajouté aux mouvements de population à l'intérieur des frontières, qui sont également en progression du fait de l'exode rural, le phénomène touche déjà un milliard de personnes en 2010, souligne-t-elle dans son rapport qui paraît tous les deux ans.

"Il y a dix ans, lorsqu'est paru le premier rapport Etat de la migration dans le monde 2000, on comptait 150 millions de migrants.

"Aujourd'hui, ce chiffre est passé à 240 millions et pourrait atteindre 405 millions en 2050, sous l'effet de disparités démographiques croissantes, des modifications de l'environnement, des nouvelles forces politiques et économiques qui s'exercent dans le monde, des révolutions technologiques et des réseaux sociaux", peut-on y lire.

William Lacy Swing, directeur général de l'OIM, juge fondamental que les pouvoirs publics se dotent de programmes à long terme pour que ces mouvements profitent aussi bien aux migrants qu'à leurs pays d'accueil.

"En négligeant de mettre en place des politiques et des ressources appropriées pour gérer les migrations, on risque de manquer une occasion historique de tirer parti de ce phénomène mondial", explique-t-il.

"Etant donné que le rythme de la migration ne ralentit pas, les perspectives dont disposent les Etats pour transformer ses inconvénients en atouts s'amenuisent rapidement."

"En l'absence d'un sérieux investissement dans les questions migratoires, il est clair que des questions fondamentales telles que les droits humains des migrants ou leur intégration dans la société d'accueil prendront des proportions de plus en plus dramatiques.

"En investissant dans l'avenir des migrations et en planifiant les flux migratoires futurs, on améliorera l'image des migrants dans l'opinion, qui a été particulièrement mise à mal par la récession économique actuelle, et on contribuera à alléger la pression politique exercée sur les gouvernements pour qu'ils livrent des réponses à court terme à la migration", ajoute William Lacy Swing.

29/11/2010

Source : L’Express/Reuters

Temps forts du festival Moussem, vendredi. Autour de Mahmoud Darwich. En écho au chanteur Moneim Adwan, le récitant Taha Adnan. Rencontre.

Ten years of the best art from the arab world" ! Dans le cadre du 10e anniversaire du festival Moussem, deux concerts d’une rare intensité se sont succédé au Palais des Beaux-Arts vendredi soir. Le premier, dans la série Musique et Poésie, plongeait dans l’univers du poète palestinien Mahmoud Darwich, le "céleste pourchassé" (1941-2008), avec, côté musique, un quatuor de feu, emmené par le chanteur, compositeur et oudiste Moneim Adwan, et, côté texte, Taha Adnan, récitant.

La rencontre fut de celles qui marquent : la poésie de Darwich se révèle aussi prenante dans le chant de Moneim Adwan que dans les lectures ferventes de Taha Adnan (grâce aux surtitres, nous sommes tous arabes), délicatement accompagnée par les musiciens ; ceux-ci, généralement agents doubles des traditions classiques arabe et occidentale, évoluent sur la ligne frontière entre l’improvisation et l’écriture - notamment celle de Moneim Adwan, très élaborée -, avec un engagement et une virtuosité portant l’ensemble au cœur d’un authentique processus créatif ; enfin, leur énergie à tous est de celles qui réveillent, ouvrent les sens et l’esprit, en un mot : "enthousiasment". Ces gens-là sont chez eux, et, grâce à eux, nous aussi.

On n’en dira pas autant des chanteurs de Graindelavoix (renforcé par deux chanteurs de tradition byzantine et deux chanteurs de tradition soufie) dont le concert, consacré à la tradition vocale de la Cappella Palatine de Palerme au XIIe siècle et donné dans le Hall Horta (façon basilique) donna une démonstration édifiante de la différence entre l’historique et le traditionnel : si la reconstitution des lointaines musiques italo-grecques de Messine, ou normando-siciliennes de Madrid, toutes de forme modale sur fond d’organum, ne manque pas d’intérêt, la vie en est singulièrement absente. Par contre, qu’intervienne une sourate (!) ou un malouf tunisien, et voilà que la vie reprend, circule ; de mémoire, le chanteur chante sa propre affaire ; et sans rien y comprendre (pas de surtitre cette fois) le public reconnaît ce qu’il reçoit.

Poète, écrivain, journaliste, Taha Adnan est aussi actif dans l’organisation du festival Moussem : nous l’avons rencontré quelques jours avant le concert. Natif de Marrakech (Maroc) où il fit une licence en économie, il poursuivit ses études à Bruxelles où il est établi depuis vingt ans : "Arabe et berbère, africain, andalou, marocain et bruxellois, je suis tout cela à la fois (rire). Ma vision des choses sera donc pluraliste, et mon engagement toujours dicté par la force artistique qui se dégage d’un projet. À l’origine, le festival Moussem - terme qui signifie "rendez-vous", avec une connotation spirituelle - ressemblait à une fête de quartier, orientée "immigration", avec un mélange d’activités économiques, artistiques et culturelles. Ça se passait à Berchem, au Centre nomade des arts ; mais il était évident que nous devions investir de grands lieux de culture". Dont acte : en 2005, le festival Moussem connaît sa première édition à Bruxelles et compte désormais le Bozar comme un partenaire de premier rang.

Quant à Mahmoud Darwich : "C’est un immense artiste, dont on a dit qu’"il a raconté la Palestine en poésie". Il a représenté mon premier contact avec la poésie "contemporaine", plus directe et plus accessible que la poésie classique qu’on apprend à l’école". Une poésie polémique ? "Mahmoud Darvich fut un militant de l’OLP dont le génie fut de faire évoluer son écriture vers des thèmes universels. C’est le poète arabe le plus lu dans le monde ; de son vivant, il a connu une immense popularité, par le contenu de ses poèmes mais aussi par sa façon de les dire. Ce qui rend ma tâche très lourde pour le spectacle de vendredi, mais je dois simplement me dire que Mahmoud Darwich est inimitable "

Comment Taha Adnan voit-il l’avenir de l’"intégration" de la communauté maghrébine et plus largement musulmane à Bruxelles ? "Je n’aime pas le mot "intégration", je préfère le mot "reconnaissance". Nous avons à travailler ensemble sur le "commun", c’est-à-dire l’universel, et là, l’art et, par extension, le culturel sont essentiels. La culture, c’est l’investissement pour l’espoir : elle seule peut combattre les préjugés et échapper aux simplismes."

Festival Moussem, Bruxelles, jusqu’au 4 décembre - www.moussem.be

Concert Moneim Adwan, avec le Concerto Soave et Maria Cristina Kiehr, le 2 décembre à la Bijloke, Gand - www.debijloke.be

29/11/2010

Source : Lalibre.be

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a annoncé, vendredi soir à Montréal, que l'inauguration de "Dar Al Maghrib" (La Maison du Maroc) à Montréal, qui sera le premier centre culturel marocain en Amérique du Nord, est prévue pour 2011.

"Le futur centre culturel de Montréal, qui profitera à une communauté marocaine au Canada de quelque 120.000 âmes, fait partie d'une série de projets culturels initiés par le Maroc à travers le monde", a-t-il précisé lors d'une rencontre avec la communauté marocaine établie dans ce pays.

L'objectif de ce centre est d'accompagner l'intégration des nouvelles générations originaires du Royaume, a rappelé le ministre, lors de cet événement organisé par le Congrès des Marocains du Canada, Section grand Montréal, en partenariat avec l'Association communautaire marocaine du Québec (AFAK) et l'Association des femmes marocaines professionnelles et chefs d'entreprises du Canada (AFEMPAC).

Il a également insisté sur le rôle des espaces de référence interculturel, d'échange et de rencontres intercommunautaires qui "sont les lieux idoines pour faciliter l'intégration des MRE dans la société d'accueil".

Après avoir souligné la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure les membres de la communauté marocaine à l'étranger, M. Ameur a salué le rôle des MRE dans "le soutien des associations marocaines actives dans la société d'accueil en vue d'asseoir des partenariats bénéfiques et fructueux dans tous les domaines d'activité", en particulier sociale et culturelle, à même de relever les défis et enjeux auxquels font face les membres de cette communauté.

Lors de cette réunion, rehaussée par la participation notamment de l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, et la consule générale du Royaume à Montréal, Mme Souriya Otmani, les participants ont débattu de plusieurs sujets se rapportant notamment à leur rôle dans la dynamique de développement lancée dans le Royaume, à leur intégration dans le pays d'accueil et au rôle qu'ils peuvent jouer dans la diffusion des valeurs de tolérance et de coexistence.

27/11/10

Source : MAP

Les enfants mineurs des ressortissants marocains à l'étranger seront exonérés des frais des passeports biométriques à partir de janvier prochain, a annoncé le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohammed Ameur, lors d'une rencontre à Montréal avec la diaspora marocaine établie au Canada.

Lors de cette rencontre, rehaussée par la présence notamment de l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, et la consule générale du Royaume à Montréal, Mme Souriya Otmani, le ministre a souligné la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure les membres de la communauté marocaine à l'étranger, soulignant que le gouvernement marocain ne cesse d'intensifier ses efforts pour aider la communauté de l'étranger et lui permettre de conserver ses liens avec le pays d'origine.

Bien que cette décision coûte à l'Etat un manque à gagner de quelque 700 millions de dirhams, a indiqué le ministre, cette initiative, selon lui, vise à aider et à créer des conditions favorables pour la communauté des immigrants en visite durant les vacances, de manière à renforcer leur sentiment d'appartenance nationale et maintenir de fortes relations avec leurs familles au Maroc.

28/11/10

Source : MAP

Les travaux d'une rencontre préparatoire du Forum économique et de coopération des compétences canado-marocaines, prévu au printemps 2011 au Maroc, se sont ouverts, samedi à Montréal.

Cet événement, organisé conjointement par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et l'ambassade du Maroc au Canada, en collaboration avec le Réseau des compétences canado-marocaines, ambitionne d'élaborer un plan d'action en vue d'associer ces compétences aux efforts de développement au Maroc.

La rencontre, qui s'articule autour de plusieurs thématiques (agricoles, industrielles, scientifiques politiques et environnementales), connait la participation de représentants des départements de l'Agriculture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de l'Energie et de l'Environnement, de l'Industrie et des Nouvelles technologies.

27/11/10

Source : MAP

Un portail dédié aux compétences marocaines au Canada (www.fcmcanada.org ) verra bientôt le jour, a-t-on annoncé samedi à Montréal, dans le cadre de la rencontre préparatoire du Forum économique et de coopération des compétences canado-marocaines, prévu en mai prochain à Rabat.

Conçu pour être une passerelle de communication entre les professionnels d'ici et d'ailleurs, le site, qui sera mis la semaine prochaine à la disposition des personnes concernées, permettra aux utilisateurs de partager des informations, en toute sécurité, et de créer une communauté Internet qui renforcera le poids des MRE dans les questions politiques, économiques et sociales au Maroc et dans leurs pays d'accueil, a confié à la MAP, M Mostapha Chafi, de la compagnie chargé du projet.

Après avoir présenté le portail aux participants lors de cette rencontre préparatoire du Forum, M. Chafi a expliqué que cette initiative consistera à "connecter (via ce portail) les MRE entre eux et avec le monde économique marocain".

"Il s'agira de créer les conditions optimales pour la mise en place de réseaux et de réactiver le portail, après l'insertion des recommandations de cette rencontre des compétences maroco-canadiennes, comme support dédié à la mise en relation entre l'offre (du marché) et la demande (des MRE)", a-t-il ajouté lors de cette rencontre rehaussée par la présence notamment du ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, et de Mmes Nouzha Chekrouni et Souriya Otmani, respectivement, ambassadeur du Maroc au Canada et consule générale à Montréal.

28/11/10

Source : MAP

Le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss El Yazami donnera, lundi à Agadir, une conférence sur: "les migrations marocaines: mutations et enjeux", dans le cadre du lancement d'un master sur la migration et le développement à la Faculté des lettres de l'Université Ibn Zohr.

Cette intervention s'inscrit dans le cadre du "partenariat institutionnel et scientifique unissant le CCME et l'Université Ibn-Zohr" qui a permis le lancement de cette formation, indique un communiqué de l'Observatoire régional des migrations espace et société (ORMES) relevant de la Faculté des lettres d'Agadir.

Il sera procédé, par la même occasion, à l'inauguration d'un centre de documentation sur les migrations à cette faculté, précise la même source.

Selon le comité de pilotage du master "Migration et le développement durable", près de 700 candidats marocains et étrangers ont postulé cette année pour les 30 places disponibles dans le cadre de cette formation.

27/11/10

Source : Aujourd'hui le Maroc

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et le Collectif des abattoirs de Casablanca organisent, lundi prochain à Casablanca, une projection, en avant-première, du film-documentaire musical "Tagnawittude".

Le film, de la réalisatrice franco-maroco-algérienne, Rahma Benhamou El Madani, traite de l'histoire de la musique Gnawa présente au Maghreb depuis plusieurs siècles et transmise aux jeunes générations, indique vendredi un communiqué du CCME.

A travers des personnages, entre autres, le film montre l'apport des jeunes groupes de musique pour faire connaître la musique Gnawa dans d'autres pays, notamment en France, en contribuant ainsi à "fusionner" l'histoire de cette musique à celle occidentale, selon le communique.

Ce film-documentaire a été tourné en France à Paris, Roubaix et Grenoble, en Algérie à Alger et Sidi Bel Abbès et au Maroc à Essaouira, Marrakech et Tamaslouht.

La projection du film sera suivie d'un débat avec la réalisatrice.

26/11/10

Source : MAP

Un centre de ressources pédagogiques pour les enseignants de la langue arabe et de la culture marocaine en Belgique vient d'être créé, a annoncé jeudi à Marrakech, M. Mohammed Benabdelkader, directeur de la coopération et des relations internationales au ministère de l'Education Nationale.

Dans une déclaration à la MAP en marge des travaux de la réunion du groupe d'accompagnement bilatéral Maroc-Communauté française de Belgique chargé du programme de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine, M. Benabdelkader a ajouté que l'inauguration de ce centre aura lieu à la fin de l'année scolaire 2010-2011 à Bruxelles.

Il a estimé que ce Centre se veut le fruit de la confiance établie entre le Maroc et la Belgique et l'expression même de la satisfaction de la partie belge de l'excellent rendement des enseignants marocains chargés d'enseigner la langue arabe dans les écoles belges au profit des enfants de la communauté marocaine établie en Belgique

Et d'ajouter que ce Centre se fixe pour objectifs d'aider les enseignants dans leur mission éducative et de les orienter dans l'utilisation des ressources et des outils pédagogiques, et de leur servir d'espace de rencontre pour échanger les expériences et expertises, préparer les moyens didactiques et pédagogiques, et prendre connaissance des dernières publications et recherches dans ce domaine.

A l'ordre du jour de cette réunion, qui s'est déroulée en présence notamment du délégué de Wallonie-Bruxelles à Rabat, M. Daniel Menschaert, figure l'examen d'un certain nombre de points, dont l'établissement d'un état des lieux du programme de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine en Belgique à partir d'une série de critères relatifs à l'actuelle rentrée scolaire.

Les participants se sont penchés aussi sur les actions programmées pour la promotion de ce programme et son actualisation en permanence.

M. Benabdelkader n'a pas manqué également de relever que ce programme, qui a démarré il y a plus de 20 ans, se fixe pour objectif de doter les enfants de la communauté marocaine établie en Belgique, de repères essentiels à la consolidation de leur identité marocaine, ce qui leur permettra, sans nul doute, de mieux s'adapter au régime scolaire belge et donc de s'intégrer parfaitement dans la société du pays d'accueil.

A noter que la langue arabe est enseignée actuellement dans quelque 66 établissements scolaires belges de la région de la Wallonie, appartenant au réseau "Ecoles partenariat".

Quelque 77 enseignants marocains sont actuellement chargés d'enseigner la langue et la culture marocaine aux enfants de la communauté marocaine établie en Belgique, dont le nombre s'élève à 7.500 écoliers.

25/11/10

Source : MAP

L’étape marocaine de l’exposition itinérante « Le Maroc et l'Europe, six siècles dans le regard de l'autre », a été inaugurée mercredi 24 novembre à Rabat par le prince Moulay Rachid. Le public marocain pourra visiter l’exposition à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (BNRM), du lundi au samedi entre 9h et 18h30 jusqu’au 31 décembre 2010.

Après la première étape dans la capitale belge, entre le 14 octobre et le 14 novembre, c’est au tour de Rabat d’accueillir l’exposition itinérante. Elle sera plus tard à Anvers (27 janvier au 20 février 2011) et à Séville (8 au 31 mars 2011). Enfin, l’exposition sera accueillie durant  le reste de l’année  2011  à Paris,  à Londres, à Amsterdam et à New York.

La cérémonie d’inauguration a eu lieu en présence des ministres de la Culture Bensalem Himmich et celui chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger (MRE), Mohamed Ameur. La ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité, Nouzha Skalli, était également présente, tout comme les secrétaires d'Etat Latifa Labida (enseignement scolaire) et Latifa Akharbach (affaires étrangères et coopération).

Il y avait aussi les présidents du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss Yazami, et du Centre de la culture judéo-marocaine (CCJM) à Bruxelles, Paul Dahan, du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) et de l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM). Quelques 22 ambassadeurs accrédités à Rabat, dont une grande majorité des pays européens ont également fait le déplacement à la BNRM. A noter que cette exposition est organisée par le CCME, le CCJM et la BNRM, avec le concours du ministère délégué chargé des MRE, l'Association « Marocains Pluriels » et l'Association des amateurs de musique andalouse.

Selon les organisateurs, l’exposition en sept modules « met en lumière les histoires singulières et croisées entre le Royaume et l’Europe ». Ainsi, elle va des premières traces laissées par les diplomates depuis la fin du XVe siècle, en passant par les commerçants et voyageurs jusqu’à l’octroi en octobre 2008, du Statut avancé au Maroc par l’Union européenne (UE). Des livres, tableaux, bijoux, gravures mais aussi des manuscrits et documents anciens,  sont exposés à la BNRM (accès libre) jusqu’à la fin de l’année.

Certaines activités sont prévues autour de l’exposition. En premier lieu, une conférence sur « Les enjeux de la diversité culturelle », en partenariat avec l’association « Marocains Pluriels ». Elle aura lieu le vendredi 26 novembre à 18h00 à la BNRM. Un concert de musique arabo-andalouse, en partenariat avec l’Association des Amateurs de la Musique Andalouse est programmé au théâtre Mohammed V de Rabat le mercredi 1er décembre à 20h00. Enfin, un séminaire sur le thème « Les relations  Maroc – Europe : histoire et avenir » aura lieu le mercredi 22 décembre à la BNRM.

Source : Yabiladi

La Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger a signé, jeudi à Rabat, des conventions de partenariat avec plusieurs établissements publics et privés d'Italie et d'Espagne destinées à soutenir des projets socio-économiques au profit des Marocains résidant dans ces deux pays.

Signées notamment par le président de la Fondation Hassan II pour les MRE, M. Omar Azziman et les représentants d'établissements publics espagnols et italiens, ces conventions ambitionnent de promouvoir les projets des entrepreneurs marocains établis dans ces deux pays qui souhaitant investir au Maroc ou dans les pays d'accueil, et ce afin de leur faire épargner les difficultés inhérentes à la crise économique mondiale.

Ces conventions prévoient également l'appui et l'accompagnement de plusieurs projets à caractère social au niveau national tels le soutien logistique et financier afin de créer des cycles de formation professionnelle dans le secteur de la boucherie (4 millions d'euros).

Ces projets portent également sur la construction de complexes d'habitat dans la commune de Had Gharbia au profit de Marocains résidant en Italie originaires de la région de Tanger-Tétouan.

Les Conventions stipulent également la mise en oeuvre de programmes-cadre de formation des jeunes marocains résidant dans ces deux pays.

Ces programmes visent à garantir l'enseignement de la langue arabe au fis des MRE, à faire connaître la culture marocaine et la politique d'immigration, à organiser des manifestations culturelles en leur faveur et à fournir une assistance sociale et des conseils aux femmes immigrées.

25/11/10

Source : MAP

Les pays d'Afrique et de l'UE se réunissent lundi et mardi à Tripoli pour leur troisième sommet, officiellement dédié au développement économique mais où la question de l'immigration clandestine, dont la Libye est un point de passage privilégié, risque de s'imposer.

Dans ce pays de cinq millions d'habitants qui abrite quelque deux millions de clandestins aspirant à rejoindre la prospère Union européenne via Malte et l'Italie, les dirigeants des 80 pays participant au sommet des 29 et 30 novembre auront du mal à éviter cette question sensible.

Le dirigeant libyen Mouammar Khadafi réclame aux Européens cinq milliards d'euros pour juguler ce flux mais n'a obtenu le mois dernier qu'en partie gain de cause: 50 millions sur deux ans pour un programme de lutte contre l'immigration clandestine.

"Ce ne serait pas une surprise si Kadhafi réclamait plus d'argent au sommet", a reconnu un diplomate européen.

Après avoir longtemps refusé de jouer les "garde-côtes" de l'Europe, la Libye a adopté l'été dernier une loi criminalisant l'immigration clandestine, dans l'espoir de "nouer une relation plus étroite avec l'UE", interprète un diplomate occidental en poste à Tripoli.

Au cours de leur dernier sommet en 2007 à Lisbonne, les deux continents s'étaient engagés sur un "nouveau partenariat stratégique" destiné à mettre leurs relations sur un pied d'égalité et à tourner la page de l'héritage douloureux du passé colonial.

Mais selon les analystes, ces bonnes intentions n'ont pas abouti à des résultats tangibles sur des sujets aussi difficiles que l'immigration ou le commerce.

"On a besoin d'un sommet spécialement consacré à l'immigration, mais c'est encore trop tôt", estime Hugo Brady, du Centre for European Reform.

Une politique commune "sérieuse" des 27 pays de l'UE en la matière fait encore défaut, selon M. Brady. Or dans les années à venir, les problèmes risquent d'être "aggravés par le changement climatique qui va réduire les surfaces arables en Afrique".

Alors que les partis d'extrême droite en Europe jouent sur les sentiments anti-immigrés, la liste des défis est longue: lutte contre le trafic d'êtres humains, contre la fuite des cerveaux d'Afrique, protection des réfugiés, mobilité des étudiants et création d'emplois.

Parmi les projets concrets réalisés à ce jour figure le lancement d'un observatoire des flux migratoires subventionné par l'UE.

Mais ce ne sont que des "petits pas", juge Andrew Sherif, du European Centre for Development Policy Management. Il faut "porter le dialogue politique à un autre niveau, rassembler les ministres de la justice et de l'Intérieur, les vrais décideurs".

Alors que les chefs de gouvernement italien et espagnol, Silvio Berlusconi et José Luis Rodriguez Zapatero, se rendent à Tripoli, le sommet sera boudé par leurs homologues britannique et allemand David Cameron et Angela Merkel, ainsi que par le président français Nicolas Sarkozy, selon des sources diplomatiques.

En dehors de l'immigration, une déclaration sur le climat est attendue alors que doit s'ouvrir la conférence internationale de Cancun au Mexique. Les questions de sécurité, d'alimentation et d'agriculture ainsi que des droits de l'Homme doivent aussi être abordées.

Un forum des affaires organisé au préalable au sommet aura pour but d'encourager les investissements privés en Afrique.

Premier donateur en Afrique, l'UE reste aussi son plus grand partenaire commercial.

Selon des statistiques publiées vendredi par Eurostat, l'Afrique représente 9% des échanges commerciaux de l'UE au cours des neuf premiers mois de 2010. Mais l'an dernier, les exportations ont baissé de 10% par rapport à 2008 et les importations d'un tiers, après six années de croissance continue.

Source : Le Monde/AFP

L’Association des Travailleurs Maghrébins de France (L’ATMF)  organise à Aix en Provence,  le samedi 11 décembre 2010, une journée culturelle sous le thème : Immigré, issu de l'immigration où est le problème ?. Consulter le programme

Fruit d'une collaboration entre plusieurs chercheurs africains et européens, l'ouvrage, intitulé «Migration clandestine africaine vers l'Europe, un espoir pour les uns, un problème pour les autres», est destiné à apporter un éclairage scientifique sur le phénomène dans sa complexité…Suite

La mesure a été adoptée in extremis par le ministère de l'immigration, peu avant sa disparition lors du remaniement.

Fin octobre, le ministre Eric Besson annonçait le lancement de l'opération «Ambassadrices de la laïcité et de l'égalité hommes-femmes », dans le cadre de la médiation prévue par la loi interdisant le port du voile intégral. Une subvention de 50000 euros a été accordée à l'association Ni putes ni soumises (NPNS), fondée en 2003 par l'ancienne secrétaire d'Etat Fadela Amara. Les rencontres de terrain devaient symboliquement débuter le 25 novembre, Journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes~, et se multiplier durant cinq mois dans une vingtaine de villes.

A la veille du jour J, l'association ne donne ni dates ni lieux pour les premières rencontres. Mais, selon Diariatou Bah, l'une des quinze «ambassadrices » proposées par NPNS, les militantes organiseront «prochainement du porte à porte » et « des débats dans les maisons de quartiers ou les établissements scolaires »…Suite

La grande artiste marocaine Karima SKALLI s'est rendue dans la ville espagnole de Cordoue, dans le cadre des activités parallèles au Colloque "Compostelle-Cordoue Un chemin vers la compréhension et le dialogue". Une conférence organisée par l'Association Compostelle-Cordou qui se veut pont entre les cultures. L'association a, d'ailleurs, été attestée pour son rôle culturel lors de l'année internationale du Rapprochement entre les Cultures.

L'ambassadrice marocaine de l'art évoluera, le 5 décembre, lors d'une soirée musicale dans la ville de San Diego, la deuxième grande ville de l'État de Californie, aux États Unis. Elle sera accompagnée de l'Orchestre Philharmonique Universel MESTO, dirigé par Dr Nabil Azzam; un des orchestres les plus valeureux aux États Unis d'Amérique.

Karima SKALLI s'envolera, après, pour le Qatar afin de participer au festival "Doha, capitale Arabe de la Culture 2010", et ce par une soirée spéciale de "Tarab" le 13 décembre, et une autre le 15 décembre avec l'artiste tunisien Loutfi Bouchnak.
Il est à rappeler que Karima SKALLI avait déjà participé à divers festivals internationaux où elle a eu tous les hommages. Elle avait, d'ailleurs, émerveillé l'Opéra Syrien lors du festival "La femme chante toujours", organisé vers la fin du mois de septembre dernier.

Source : Points info

C’est officiel, le contrôle du travail clandestin des étrangers va bientôt démarrer.

Dans cette opération, le but n’est pas de viser uniquement les Subsahariens arrivés au Maroc pour aller en Europe, mais aussi les autres nationalités qui travaillent au noir.

La direction de l’Emploi du ministère du même nom et la CNSS ciblent ainsi de nouveaux sans papiers qui viennent particulièrement d’Europe de l’Est. Ils prospèrent dans les milieux d’animation artistiques où l’on y croise des Bulgares, des Roumains, des Polonais… qui jouent de la musique dans les restaurants et les bars mais n’ont pas de statut. Dans le nord du Maroc, des Espagnols travaillent dans les chantiers des BTP. On ne dispose pas de statistiques précises mais ceux qui travaillent sans autorisation du ministère de l’Emploi se comptent par milliers, est-il précisé. Pour contourner la loi, nombreux sont ceux qui font des sorties à Ceuta ou Algésiras, histoire de bénéficier de trois mois de séjour sans risque.

Lors d’une de ses récentes sorties publiques, Jamal Rhmani, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, a mentionné ce phénomène des sans papiers qui commence à prendre de l’ampleur, fait perdre de l’argent à la CNSS, à la caisse des retraites et aux impôts. Normal, ni les sans-papiers ni leurs employeurs ne versent de cotisations, affirme un responsable du ministère.

Depuis quelques années, ce phénomène des sans-papiers s’est développé. Il est même devenu inquiétant, de l’avis du même responsable. Il prospère dans l’enseignement privé, particulièrement dans le primaire et secondaire. «Les écoles qui ont une directrice française ont une bonne réputation et attirent beaucoup d’enfants. Pour des patrons d’établissements, le recrutement d’une étrangère est un gage de professionnalisme», dit-il. Suivant la tendance, le tourisme a lui aussi commencé à employer une main-d’œuvre étrangère au noir.

Pour leur part, les femmes asiatiques sont très recherchées pour certaines activités. C’est le cas de la médecine douce, le massage et tout ce qui tourne autour du bien-être. «Nous avons dénombré plusieurs centaines de femmes de ménage asiatiques qui exercent notamment dans de grands centres commerciaux», souligne la même source. Le travail domestique n’est pas en reste. En effet, des Asiatiques sont de plus en plus recrutées comme nurses. «Elles ont l’avantage d’être moins chères que les Marocaines et de faire preuve de régularité. Elles ne disparaissent pas du jour au lendemain», précise-t-il.

10.000 expatriés

ACTUELLEMENT, au Maroc, les expatriés recrutés dans le cadre des projets structurants sont estimés à 10.000 personnes cette année contre près de 4.000 en 2007. Elles travaillent de manière légale dans des projets d’infrastructure, de construction des autoroutes, des centrales pour le compte de l’ONE, le projet d’aménagement de la vallée de Bouregreg, dans le complexe de TangerMed ou encore la réalisation du tramway de Rabat par exemple. Tous ces effectifs disposent de permis de travail, dûment délivrés par les services de Jamal Rhmani. Selon la réglementation en vigueur, les expatriés doivent avoir une autorisation de travail via l’Anapac et le ministère de l’Emploi.

25/11/2010

Source : L’Economiste

Le Parti populaire en Catalogne a centré sa campagne sur les immigrés sans travail

Les élections, dimanche 28 novembre, en Catalogne servent de banc d’essai pour la droite espagnole. Le Parti populaire (PP), dans l’opposition dans la région catalane comme au niveau national, teste une campagne centrée sur l’immigration. Il s’est particulièrement concentré sur une ville, Badalona, près de Barcelone, où le pourcentage d’immigrés frôle 15 %.

Le parti a présenté un contrat que devraient signer les immigrés et qui les obligerait à s’en aller de Catalogne s’ils ne trouvent pas de travail. Il a lancé un jeu vidéo de style guerrier où l’héroïne n’est autre que la tête de liste du Parti populaire en Catalogne.

Cette dernière est chargée d’éliminer toutes les mafias illégales. SOS Racisme a déposé une plainte auprès du ministère public. Il y a plus de deux mois, le PP avait profité de la polémique sur l’expulsion des Roms de France pour faire visiter à la députée européenne UMP, Marie-Thérèse Sanchez-Schmid, l’un des quartiers de Badalona, où vivent des Gitans.

Attitude « xénophobe » du Parti populaire

Quant aux autres partis en lice, aucun n’a voulu aborder la question de l’immigration, critiquant l’attitude « xénophobe » du Parti populaire. Convergencia i Unio, parti nationaliste catalan, a tout de même pointé du doigt une contradiction que le pouvoir central devrait résoudre pour éviter à terme des tensions.

Car il existe deux lois contradictoires en Espagne. Celle sur l’immigration, qui stipule que tout immigré sans papiers doit être expulsé. Et celle qui oblige les mairies à inscrire tous les immigrés, même ceux sans papiers, sur le padrón, le registre municipal.

Source : La Croix

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