jeudi 17 octobre 2024 13:13

La deuxième édition du Salon de l'immobilier marocain, baptisé Morocco Property Expo, se tiendra les 26 et 27 juin prochain à Montréal.

L'événement est dédié aux Marocains d'Amérique du Nord désireux d'investir dans leur pays d'origine mais également aux investisseurs nord-américains attirés par les atouts immobiliers du Maroc.

Durant les deux jours, les visiteurs du Salon pourront ainsi s'enquérir des nouveautés de l'architecture et de l'urbanisme marocain, notamment dans l'Oriental, région mise à l'honneur lors de cette édition, apprend-on auprès des organisateurs.

Le Salon permettra aussi aux exposants de promouvoir leur offre en matière d'avantages financiers et fonciers, d'exposer d'une manière globale les différentes facettes du secteur immobilier marocain et de répondre aux besoins de la clientèle et des investisseurs nord-américains.

Parallèlement à l'exposition, une série de rencontres riches et variées seront organisées. Ces échanges auront pour but de favoriser les synergies entre les participants et les opérateurs du secteur à travers des débats portant sur des thèmes liés à l'investissement et à l'immobilier au Maroc.


Source : MAP

L'intellectuel et chercheur algérien, Mohamed Arkoun, a plaidé pour la création d'un Institut d'études historiques et anthropologiques de la religion comparée, dont le siège sera au Maroc.

M. Arkoun, qui était l'invité de l'émission "Moubacharatan maakom" (En direct avec vous) diffusée mercredi soir par la chaine de télévision 2M , a formulé le souhait de voir cet institut mis en place au Maroc.

La création d'un tel institut "nous empêchera de répéter les idées reçues du passée sans les analyser et les interpréter" et permettra de fonder une "nouvelle vision de toutes les religions" à travers "une étude historique des textes sacrés", a souligné M. Arkoun qui s'exprimait lors de cette émission consacrée à "l'islamophobie ou pourquoi l'Occident craint l'Islam".

Pour sa part, le secrétaire général de la Rabita Mohammadia des Ouléma du Maroc, M. Ahmed Abbadi, a souligné l'importance de la science, de la recherche scientifique, du dialogue et de la connaissance de l'autre.

M. Abbadi a appelé, dans ce cens, à augmenter le nombre des filières spécialisées en "occidentalisme" dans les pays islamiques, une science qui s'intéresse à l'étude de l'Occident dans ses aspects religieux, législatif, historique, géographique et économique.

S'agissant de la relation entre l'Occident et l'Islam, M. Abbadi a cité plusieurs facteurs qui rendent ces relations difficiles telles "l'ignorance des deux parties" et les "réactions déséquilibrées" face à certaines positions.

De son côté, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), M. Mohamed Moussaoui, a appelé à déployer plus d'efforts pour faire connaître la religion musulmane et favoriser le dialogue interreligieux.

 M. Moussaoui a passé en revue plusieurs initiatives menées par le CFCM dans le cadre de la sensibilisation à éviter les profanations des mosquées et des tombes des Musulmans, affirmant que l'Islam devient de plus en plus accepté par les sociétés européennes comme le confirment les sondages réalisés dans ces pays.

Le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, M. Driss Yazami, a quant à lui appelé les Musulmans de l'Europe à interagir avec l'autre sans se prendre pour des victimes et à bénéficier des marges de liberté d'exercice de culte dans ces pays.

De son côté, Mustapha Bouhandi, professeur à l'Université Hassan II de Casablanca, a souligné la nécessité de mener une campagne pour rectifier certains concepts erronés et dépasser la haine à laquelle incitent certains ouvrages.

 Source : MAP

 

 


Quelque 642 entreprises ont été créées dans la province de Taza en 2009, soit une hausse de 9 pc par rapport à l'année 2008, selon un communiqué du Centre Régional d'Investissement ( CRI).

Les entreprises créées se répartissent selon leur nature juridique entre les personnes physiques (465 unités) soit 72,43 pc et les personnes morales (177 unités), soit 27, 57 pc.

La répartition des unités créées par secteur d'activité place le commerce en première position avec 273 unités (42,52 pc) suivi par le secteur des services avec 158 unités (24,61 pc) et le secteur du Bâtiment et Travaux Publics (BTP) avec 146 unités (22,74 pc).

Le secteur d'artisanat occupe la 4ème place avec 47 unités créées, (7,32 pc) de l'ensemble des créations suivi du secteur de l'industrie avec 11 unités créées.

Quant à l'agriculture, elle s'est classée au 6ème rang avec 6 unités, devant le secteur minier qui a occupé la dernière position avec une seule unité.

Les Marocains résidant à l'étranger (MRE), originaires de la province, ont crée cette année 46 entreprises, enregistrant une hausse de 6,98 pc en comparaison avec l'année 2008 au cours de laquelle ils ont crée 43 unités.

S'agissant des certificats négatifs délivrés au cours de 2009, ils se sont établis à 366 certificats enregistrant une augmentation de 7.33 pc par rapport l'exercice 2008 qui a enregistré la délivrance de 341 certificats.

La répartition des certificats en fonction de leur nature juridique montre que les personnes morales ont bénéficié de 287 certificats (78,42 pc) et les personnes physiques 79 certificats ( 21,58 pc).

Pour les projets d'investissement, la commission régionale d'investissement a approuvé cette année 9 projets d'investissement pour un montant total estimé à 80 millions de dirhams. La réalisation de ces projets permettra la création de 1.359 postes d'emploi.

Source : MAP

La régularisation des immigrés clandestins établis aux Etats-Unis pourrait avoir une incidence positive sur l'économie US en augmentant les salaires, souligne jeudi une étude réalisée par deux instituts américains

Selon cette étude réalisée par le Centre pour le progrès américain et le Conseil américain de l'immigration, la régularisation des quelque 11 millions immigrés illégaux pourrait générer davantage de revenus de taxes et ajouter près de 1,5 trillion de dollars aux produit intérieur brut US au cours des dix années à venir.


"Il s'agit là de raisons solides qui permettront à l'économie américaine de sortir d'un cycle vicieux" caractérisé par des salaires tirés vers le bas, relève de son coté Raul Hinojosa-Ojeda, l'un des auteurs de cette étude.

Sur les trois scénarios présentés pour traiter la question migratoire, à savoir le refoulement des immigrés illégaux dans le cadre de la politique migratoire US, la mise en place de programmes d'emplois temporaires pour les étrangers ou encore la régularisation des immigrés clandestins, cette étude estime que la troisième option est la plus "profitable" pour l'économie et les travailleurs américains.

La réforme de l'immigration figure parmi les priorités de l'Administration Obama au même titre que la réforme du système de la santé et la reprise économique après la pire crise qu'ont connue les Etats-Unis, rappelle-t-on.


Source : Casafree/ MAP

Le ministre de l'Immigration Eric Besson a déclaré vendredi se rallier à l'idée d'une "résolution parlementaire" préconisant l'interdiction du voile intégral, mais "complétée à terme par la loi" et "des règlements".

"Je suis favorable à l'interdiction de la burqa", a-t-il déclaré sur France-Info. "Il me semble que cela doit toucher y compris l'espace public, donc ça veut dire que je me rallie plutôt à l'idée d'une résolution parlementaire qui pourrait être complétée à terme par la loi et par des règlements".

"Puisqu'il y a une discussion en cours entre le gouvernement et le Parlement, ce n'est pas la peine que je crée des interférences", a-t-il ajouté sans aller plus loin. AP

Source : Nouvel Observateur

Quelque 41.816 étrangers en situation irrégulière au Brésil ont été régularisés depuis l'entrée en vigueur en juillet dernier de la Loi d'Amnistie pour les immigrés, annonce le ministère brésilien de la Justice

Les Boliviens arrivent en tête des bénéficiaires de la nouvelle loi avec 16.881 personnes, suivis des Chinois (5.492), des Péruviens (4.642) et des Paraguayens (4.135), précise le ministère.

Quelque 2.390 européens, notamment Français, Britanniques, Italiens et Allemands, et 2.700 africains ont été également régularisés.

Il s'agit de la troisième amnistie des immigrés clandestins au Brésil, après celles de 1998 et de 1988 au cours desquelles 38.000 et 25.000 immigrés clandestins ont été régularisés.

D'après des chiffres du ministère brésilien de la Justice, le Brésil compte un million d'étrangères.

 Selon des données de l'Association brésilienne des sociétés de micro-transfert d'argent (ABMTransf), les immigrés établis au Brésil ont transféré environ 63 millions de dollars à leurs pays d'origine en octobre dernière, soit une hausse de 85 pc par rapport au même mois de l'année 2008.

L'entrée en vigueur de la nouvelle loi a contribué à cette augmentation, précise la même source.


Source : Casafree/ MAP

Le ministre de l'Immigration Eric Besson a déclaré vendredi se rallier à l'idée d'une "résolution parlementaire" préconisant l'interdiction du voile intégral, mais "complétée à terme par la loi" et "des règlements".

"Je suis favorable à l'interdiction de la burqa", a-t-il déclaré sur France-Info. "Il me semble que cela doit toucher y compris l'espace public, donc ça veut dire que je me rallie plutôt à l'idée d'une résolution parlementaire qui pourrait être complétée à terme par la loi et par des règlements".

"Puisqu'il y a une discussion en cours entre le gouvernement et le Parlement, ce n'est pas la peine que je crée des interférences", a-t-il ajouté sans aller plus loin. AP

Source : Nouvel Observateur

Entretien avec Jean-Christophe Dumont, économiste, expert en migrations internationales auprès de l’OCDE

Les chiffres récents montrent une forte aggravation du chômage dans de nombreux pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Quelle est la situation pour les travailleurs immigrés ?

Jean-Christophe Dumont : Ils sont plus touchés que la moyenne de la population par la détérioration conjoncturelle du marché de l’emploi. La crise a frappé durement des pays qui ont connu une forte migration ces dernières années, à l’image du Royaume-Uni, de l’Irlande, de l’Espagne, ou des États-Unis. Dans ces pays, beaucoup de migrants ont une faible ancienneté à l’intérieur d’une entreprise. Selon le principe du « dernier entré, premier sorti », ils sont plus exposés aux licenciements. Plus largement, le travailleur étranger est davantage soumis aux contrats précaires, voire à une certaine discrimination en matière de licenciement.

La crise a-t-elle un impact sur les politiques migratoires des pays touchés ?

Plusieurs États de l’OCDE ont pris des mesures pour restreindre l’accès des travailleurs étrangers à leur territoire. L’Espagne, l’Italie et la Corée du Sud ont réduit leur quota d’immigration de travail, parfois à zéro. Le Royaume-Uni et le Canada, entre autres, ont renforcé les contraintes pour renouveler les permis temporaires. La Suède a pris une décision à contre-courant en levant toutes les barrières à l’immigration de travail, pourvu que le candidat soit muni d’une offre d’emploi en bonne et due forme. Au-delà des mesures gouvernementales, le principal frein à l’immigration demeure la baisse des besoins en main-d’œuvre des entreprises de l’OCDE. En Irlande, les permis de travail hors pays membres de l’Union européenne ont ainsi été divisés par trois.

En quoi la récession pèse-t-elle sur les flux migratoires des travailleurs ?

On observe une baisse significative des mouvements de travailleurs dans les zones de libre circulation. À l’intérieur de l’Union européenne, par exemple, les flux migratoires ont chuté de près de 57 % au Royaume-Uni entre le deuxième trimestre de 2008 et de 2009. En Espagne, le nombre de Roumains a diminué sensiblement. Une fois chez lui, le travailleur roumain garde la possibilité de repartir vers son pays d’accueil, ce qui encourage à l’intérieur de l’espace européen une certaine mobilité.

Le phénomène est beaucoup moins visible chez les immigrés issus de pays extra-européens qui ont boudé les programmes d’aide au retour. En Espagne, 140 000 étrangers frappés par un licenciement se sont vu offrir la possibilité de rentrer dans leur pays d’origine tout en bénéficiant des allocations de chômage. Ils sont à peine 10 000 à avoir accepté. En République tchèque, l’aide au retour a bénéficié à 5 000 personnes, principalement des Mongols et des Vietnamiens. Quant aux retours spontanés, ils sont difficiles à mesurer, mais sont probablement peu affectés par la crise. D’une manière générale, on n’a pas constaté de retour massif de travailleurs.

La crise ne devrait-elle pas pourtant les inciter à regagner leur pays d’origine ?

On peut en douter. Primo, la récession affecte aussi les nations en développement. Secundo, la migration demeure, le plus souvent, un objectif à long terme. Elle s’inscrit dans un projet de vie. Une des motivations premières du migrant est d’offrir un avenir meilleur à sa famille, une situation plus sûre aux enfants, un accès au système scolaire performant. Rentrer au pays, c’est perdre cet objectif.


De plus, le candidat au retour s’expose à un départ définitif de son pays d’accueil : les titres de séjour dans les années à venir vont être de plus en plus difficiles à obtenir. Enfin, certains ont investi de l’argent dans l’immobilier, notamment en Espagne. Avec l’effondrement du marché, ce n’est pas le bon moment pour vendre. Quant à ceux dont le visa s’arrête, ils sont sûrement plus nombreux à prolonger leur séjour en situation irrégulière durant une période de récession, là encore, par peur de ne pouvoir jamais revenir.

Observe-t-on une chute des transferts financiers des travailleurs immigrés vers les pays en développement ou émergents ?

Ils ont diminué de 6 % sur l’ensemble de l’année 2009 par rapport à 2008, d’après la dernière estimation de la Banque mondiale. Les transferts ont baissé de moins de 2 % en Asie, 3 % en Afrique, 10 % en Amérique latine et 15 % en Europe. Cette diminution pourrait s’avérer plus importante que prévu. Le montant record de 338 milliards de dollars (235 milliards d’euros) de 2008 ne sera pas égalé avant plusieurs années et les pays en développement vont devoir vivre avec moins de transfert.

Le retour des immigrés peut-il profiter à leur pays d’origine ?

Quand les travailleurs rentrent contraints ou forcés, sans avoir mûri leur projet, il ne faut pas s’attendre à un impact significatif. À l’inverse, un immigré bien préparé qui veut investir dans un État où la situation économique s’est améliorée, comme cela a pu être le cas en Inde ou en Chine, accompagnera la croissance. En définitive, la migration de retour n’a pas un impact suffisant pour enclencher un processus de développement. Elle peut stimuler l’activité d’un pays lorsque les conditions économiques sont déjà favorables. Son apport demeure marginal d’un point de vue macroéconomique, malgré les réussites individuelles. 

Source : La Croix

Six cent cinquante (650) éditeurs, représentant 45 pays, ont confirmé leur participation à la 16è édition du salon international de l'édition et du livre (SIEL), prévu du 13 au 22 février prochain, a annoncé mercredi le ministère de la Culture.

Cette année, le Salon occupera une superficie de 11.000 mètres carrés, "ce qui constitue une forte extension de cet espace culturel par rapport aux éditions précédentes", indique un communiqué du ministère, publié à l'issue d'une réunion, mardi, de la Commission culturelle du Salon, présidée par M. Bensalem Himmich ministre de la Culture.

Lors de cette rencontre, consacrée à l'examen des préparatifs de cet événement culturel, le ministre a tracé les lignes d'orientation de la 16è édition, notamment les innovations introduites pour la première fois dans la conception de cet événement.

Les différents intervenants ont mis en avant le choix du thème du 16è SIEL, qui consacre les Marocains du Monde, ajoute le communiqué, relevant que ce choix exprime la ferme volonté du Royaume de s'ouvrir sur ses riches composantes identitaires, mais aussi sur les cultures du Monde.

Les participants ont, de même, examiné la question des prix pour cette année, invitant les commissions concernées à se retrouver dès cette semaine pour délibérer sur les candidatures, a souligné la même source, précisant que le ministère a reçu 113 candidatures à cette compétition.

 

Source : MAP

Le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur a achevé mercredi une visite de travail à Toulouse (sud ouest de la France) couronnée par un programme de partenariat pour la promotion de la condition des Marocains installés dans la région Midi-Pyrénées, notamment sur les plans social et culturel.

M. Ameur a indiqué à la MAP que ce programme qui engagera le ministère, la ville de Toulouse et les associations de Marocains de la région, profitera en particulier aux jeunes d'origine marocaine.

Il prévoit des séjours culturels au Maroc en partenariat avec différentes institutions locales et un appui aux activités culturelles en direction de ces jeunes, notamment le Festival monté à Toulouse par les associations marocaines et qui est devenu un rendez-vous important.

Le programme envisage également des actions de soutien aux enfants marocains en difficulté scolaire avec le concours des nombreux étudiants marocains inscrits dans cette grande ville universitaire, a-t-il indiqué.

Cette visite " très intense et très utile " a également permis au ministre et à ses interlocuteurs français et ceux du tissu associatif de dégager "sur une même longueur d'onde, le diagnostic et les actions à envisager pour résoudre les problèmes auxquels est affrontée la communauté marocaine ".

M. Ameur a annoncé la mise en place d'un comité mixte regroupant les représentants des différentes institutions et associations et qui sera animé par le Consul général du Maroc à Toulouse en vue de décliner le programme de partenariat en actions concrètes, d'en arrêter l'échéancier d'exécution et les modalités de financement.

Le ministre s'est félicité d'un "moment fort" de cette visite, lorsque la communauté marocaine a été reçue massivement, en sa présence, à l'hôtel de ville de Toulouse. Cette réception offerte par le député-maire de la ville, M. Pierre Cohen, en présence de quelque 400 Marocains, a constitué un " hommage particulier " à la communauté résidant dans cette région, a-t-il relevé.

Elle a été également l'occasion pour le premier magistrat de la ville de "confirmer son appui aux engagements pris lors des discussions bilatérales", de sa volonté de les traduire en actions concrètes dans les plus brefs délais et de former le voeu de développer la relation entre Toulouse et le Maroc, a souligné le ministre

.Au-delà de ses contacts officiels, le ministre a mis à profit ses différentes rencontres avec les associations marocaines pour traiter des derniers développements de la question du Sahara, à la lumière des discours prononcés dernièrement par Sa Majesté le Roi et contribuer à la remobilisation de la communauté marocaine en France autour de la cause de l'intégrité territoriale du Royaume.

Source : MAP

Selon le ministre de l'Immigration, 175.000 étrangers sont «entrés régulièrement en France avec un visa long séjour» l'an passé et 108.000 ont été naturalisés.

Le ministre de l'Immigration Eric Besson a annoncé ce jeudi sur Europe 1 que 29.000 étrangers en situation irrégulière avaient été expulsés en 2009 alors que le chiffre qui lui avait été assigné dans sa lettre de mission par Nicolas Sarkozy était de 27.000.

Il a précisé que douze afghans seulement avaient été expulsés alors que les Britanniques ont "reconduit mille Afghans".

250 Afghans ont par ailleurs bénéficié de l'asile politique en France, a ajouté Eric Besson.

Le ministre de l'Immigration a dit d'autre part que 108.000 étrangers avaient été naturalisés. 175.000 étrangers sont "entrés régulièrement en France avec un visa long séjour", a-t-il précisé.

Source : Libération

Un footballeur italien traité de "nègre de merde", des annonces immobilières qui stipulent "Pas d'animaux, pas d'étrangers", des immigrés agressés la nuit du Nouvel An : les comportements xénophobes se banalisent en Italie, certains évoquant même un "racisme institutionnel".

"La situation se dégrade. Tous les jours, un noir se fait tabasser. On ne peut pas continuer comme ça", explique à l'AFP Gian Antonio Stella, journaliste spécialisé dans les mouvements de droite et auteur du livre "Nègres, tapettes, youpins & co. L'éternelle guerre contre l'autre", paru début décembre.

Parmi les derniers exemples relevés, la nuit de la Saint-Sylvestre : un Ethiopien tabassé à Florence, parce que son amie protestait contre des jets de pétards, et un Egyptien frappé aux cris de "pédé de merde", selon l'organisation Arcigay.

Quelques jours plus tôt, c'était le "Noël blanc" organisé par un maire de la Ligue du Nord, parti anti-immigrés membre de la coalition de droite au pouvoir, qui défrayait la chronique. L'opération visait à recenser les étrangers de Coccaglio (3000 habitants) et à dénoncer les clandestins en préfecture.

Ce dernier avatar de l'obsession xénophobe de la Ligue du Nord vient ponctuer une année qui aura vu l'Italie durcir très considérablement ses lois anti-étrangers. Ainsi, depuis l'été dernier, l'immigration clandestine est-elle devenue un délit passible de 5 à 10 000 euros d'amende, avec, paradoxalement, la possibilité de maintenir un immigré clandestin jusqu'à six mois dans un "centre d'identification et d'expulsion". La même loi autorise les citoyens à faire des rondes pour protéger leur quartier.

Des responsables de la Ligue du Nord ont également proposé de réserver des wagons de train ou des prestations sociales aux Italiens.

Retour aux "lois raciales"?

"La Ligue est décidée à exploiter le sentiment d'insécurité vis-à-vis de l'immigration", commente Sergio Romano, éditorialiste du quotidien Corriere della Sera. "Comme (le Premier ministre) Silvio Berlusconi a besoin du soutien de la Ligue, elle peut dire tout ce qu'elle veut".

Le chef de la Ligue "Umberto Bossi a qualifié les noirs de 'Bingo Bongo' à plusieurs reprises", relève Gian Antonio Stella, en rappelant ce film de 1982 où Adriano Celentano incarne un homme-singe. "A l'étranger, c'est une chose impensable. Aucun ministre français, anglais ou allemand ne se permettrait cela parce que ces pays ont réfléchi sur leur passé, ce que les Italiens n'ont pas assez fait", estime-t-il, en allusion aux lois raciales de Benito Mussolini.

La Ligue, elle, se défend de tout racisme : "Nous ne sommes pas du tout racistes. Nous sommes tellement étrangers à cette problématique que nous n'avons même pas besoin d'en parler", déclare à l'AFP Nicoletta Maggi, porte-parole d'Umberto Bossi.

Mais la Ligue, implantée avant tout dans le nord du pays, n'est pas la seule à tenir ce type de propos.

Bernardino De Rubeis, maire de Lampedusa, petite île sicilienne proche des côtes d'Afrique du Nord où débarquent régulièrement des immigrés clandestins, est ainsi actuellement jugé pour des déclarations publiées en septembre 2008 par le quotidien La Repubblica : "Je ne veux pas être raciste mais la chair des nègres sent mauvais même si elle est lavée".

Un racisme institutionnel qui banalise le racisme populaire

Pour Piero Soldini, responsable immigration au Cgil, le plus grand syndicat italien, tous ces propos relèvent d'un "racisme institutionnel et d'une banalisation des propos racistes" qui "produisent un racisme populaire et toléré au sein de la société".

Ainsi en est-il des stades du très populaire Calcio, où après les cris de singe saluant les joueurs noirs, des supporteurs de la Juventus de Turin ont traité de "nègre de merde" l'attaquant de l'Inter de Milan Mario Balotelli, Italien d'origine ghanéenne, tout en scandant "Il n'y a pas de noirs italiens". Le même jour, l'attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic se faisait insulter de "sale Tzigane", tandis que des spectateurs brandissaient un calicot sur lequel on pouvait lire "Ibra : infâme Zingaro".

Autre exemple, ces dizaines d'offres de location à caractère xénophobe qui paraissent tous les jours dans la presse : "Pas d'animaux, pas d'étrangers" ou encore "Italiens uniquement, pas de Chinois".

Source : RTBF avec AFP

Devant les responsables UMP, Nicolas Sarkozy vient de déterrer le droit de vote des étrangers aux élections locales. Une mesure qui figurait dans les 110 propositions du candidat Mitterrand en 1981 mais qui n'a jamais été mise en œuvre depuis...

Eric Besson - pour faire oublier les dérives fangeuses de son débat sur l'identité nationale ?- est le dernier homme politique français à revenir sur l'idée du vote des étrangers aux élections locales. Une trouvaille que Nicolas Sarkozy a exposé lundi 4 janvier aux responsables de la majorité. Comme les principaux ténors de la gauche, qui ne sont jamais allés au bout de leur démarche, le chef de l'Etat avait déjà évoqué cette mesure en 2001 puis en 2005... pour lui aussi s'empresser de l'oublier. Retour sur 30 ans de valse-hésitation.

Printemps 1981: parmi les 110 propositions du programme de François Mitterrand pour l'élection présidentielle, la 80e s'engage à accorder le droit de vote aux étrangers pour les élections locales. "après cinq ans de présence sur le territoire français".

Août  1981: Claude Cheysson, ministre des Relations extérieures, annonce un projet de loi accordant le droit de vote pour les élections municipales aux immigrés installés en France, à l'occasion d'un voyage à Alger. Interrogé sur France Inter à ce sujet, François Autain, secrétaire d'Etat chargé des immigrés, affirme qu'une telle disposition ne peut être que l'aboutissement d'un long processus d'insertion et que les immigrés ne voteront pas lors des élections municipales de 1983.

Juin 1985: Georgina Dufoix, ministre des Affaires sociales et de la solidarité nationale, déclare, dans un entretien au Mondequ'il est "trop tôt" pour une participation politique des immigrés aux municipales.

Novembre 1984: Pierre Joxe, ministre de l'Intérieur, interrogé dans Le Monde, s'exprime en faveur du droit de vote des immigrés aux élections locales, "facteur d'intégration".

Janvier 1988: une réforme permettant la participation des étrangers aux élections locales fait partie des "propositions des socialistes" adoptées lors de la Convention nationale du PS.

La réélection de François Mitterrand entraînerait "pour l'immigration, le retour au laxisme des années 1981-1985, avec, en plus, le droit de vote donné aux étrangers"

Jacques Chirac, 1988

Avril 1988: dans un entretien au quotidien "Lyon-Figaro", Jacques Chirac, candidat à l'élection présidentielle, estime que la réélection de François Mitterrand entraînerait "pour l'immigration, le retour au laxisme des années 1981-1985, avec, en plus, le droit de vote donné aux étrangers".

Dans sa "Lettre à tous les Français", constatant que la grande majorité des Français est hostile au droit de vote des étrangers, François Mitterrand "déplore personnellement" que "l'état de nos moeurs" ne permette pas d'accorder cette mesure.

Février 1989: le Parlement européen adopte une résolution demandant aux pays de la CEE d'accorder le droit de vote aux élections locales à tous les étrangers vivant et travaillant chez eux.

Octobre 1989: le Premier ministre Michel Rocard déclare qu'il est favorable au droit de vote des immigrés aux élections locales, mais que cela suppose une réforme de la Constitution et que le gouvernement serait censuré sur un tel projet.

Mai 1990: le bureau exécutif du PS adopte un texte sur l'immigration dans lequel il abandonne la revendication du droit de vote aux élections locales pour les résidents étrangers.

Mars 1994: loi autorisant le votes des citoyens de l'Union européenne résidant en France aux élections européennes.

Mai 1998: loi accordant aux citoyens de l'Union européenne résidant en France le droit de vote aux élections municipales, en application d'une directive européenne.

Novembre 1999: débat sur le droit de vote aux élections locales des étrangers. Jean-Pierre Chevènement, ministre de l'Intérieur, estime "envisageable" ce droit pour les étrangers détenteurs d'une carte de résident de dix ans. Gilles de Robien, porte-parole de l'UDF, défend également ce droit. Jean-Louis Debré, président du groupe RPR à l'Assemblée nationale, s'y oppose.

Décembre 1999: le groupe socialiste de l'Assemblée dépose une proposition de loi constitutionnelle visant à permettre aux étrangers de voter aux municipales.

Raymond Barre, député-maire (app. UDF) de Lyon, déclare que les étrangers résidant en France depuis longtemps devront un jour pouvoir voter aux élections municipales.

Janvier 2000: Martine Aubry, ministre de l'Emploi et de la Solidarité, se prononce pour le droit de vote des étrangers aux municipales.

Avril 2000: l'Assemblée nationale adopte en première lecture une proposition de loi des Verts sur le droit de vote et à l'éligibilité des résidents étrangers aux élections municipales. L'opposition vote contre, à l'exception de deux députés UDF, Gilles de Robien et Jean-Louis Borloo. Le Premier ministre Lionel Jospin, sachant, en pleine cohabitation, qu'il n'obtiendra pas le soutien du Sénat, renonce à aller au bout de la démarche.

J'avoue ne pas être outrageusement choqué par la perspective de voir des étrangers, y compris non communautaires, voter pour les scrutins cantonaux et municipaux

Nicolas Sarkozy, 2001

Janvier 2001: dans son livre "Libre", Nicolas Sarkozy "avoue ne pas être outrageusement choqué par la perspective de voir des étrangers, y compris non communautaires, voter pour les scrutins cantonaux et municipaux (...) à compter du moment où ils paient des impôts, où ils respectent nos lois."

Printemps 2002: sous la pression du Parti socialiste, Lionel Jospin, candidat à l'élection présidentielle, propose dans son programme de donner "le droit de vote aux étrangers régulièrement installés sur notre sol depuis cinq ans aux élections locales" et s'engage à le faire "dans l'année qui suivra les élections."

Octobre 2002: dans un texte intitulé "Pour une nouvelle politique d'intégration", Yves Jego, député UMP de Seine-et-Marne, se déclare favorable à la participation des résidents étrangers aux scrutins locaux. Lors de l'installation du nouveau collège du Haut Conseil à l'intégration (HCI), le Premier ministre Jean Pierre Raffarin juge que, pour intégrer les immigrés, la naturalisation est une réponse "plus adéquate" que l'octroi du droit de vote.

Octobre 2005 : dans un entretien auMonde, Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, dit vouloir "renforcer les droits des immigrés en situation légale" en ouvrant, notamment, un débat "serein et réfléchi" sur le droit de vote aux élections municipales.

Dominique de Villepin, Premier ministre, se prononce contre. "Je crois à la force du lien entre nationalité et citoyenneté: c'est la nationalité qui donne le droit de s'exprimer sur les grandes orientations politiques locales ou nationales", dit-il.

Mise au point du Président de la République, Jacques Chirac quelques jours plus tard: "Dans la conception française et républicaine du suffrage, le droit de vote est lié à la citoyenneté. Nous avons une politique d'intégration qui refuse le communautarisme, c'est comme ça."

Selon un sondage Ifop publié par le JDD, 63 % des Français sont favorables "à ce que des étrangers non européens installés en France depuis dix ans votent aux élections municipales".

Mars 2006 : plusieurs villes dont Saint Denis et Stains (93) organisent des "référendums" sur le droit de vote des étrangers aux élections locales. 64,1% des électeurs se prononcent pour à Saint Denis, 65,9% à Stains.

Juin 2006 : Nicolas Sarkozy annonce que la proposition de droit de vote des étrangers aux élections locales ne fera pas partie des propositions de sa candidature à l'élection présidentielle, ni du programme législatif de l'UMP.

Mars 2007 : Ségolène Royal, candidate à l'élection présidentielle, s'engage, si elle est élue, à ce que le droit de vote des étrangers aux élections locales s'applique dès 2008. François Bayrou se dit "plutôt favorable" au vote des étrangers aux élections locales, juge jugeant "normal qu'une personne qui réside depuis dix ans en France et qui participe à la vie locale puisse aussi exprimer ses choix dans la vie de la cité".

Juin 2008 : la majorité sénatoriale refuse d'accorder le droit de vote aux étrangers pour les élections locales dans le cadre du projet de loi de réforme des institutions.

Janvier 2010 : Dans son livre Pour la nation,Eric Besson, ministre de l'Immigration et de l'identité nationale relance l'idée d'introduire le droit de vote des immigrés aux élections municipales. Il propose de réserver ce droit "aux ressortissants des pays qui furent colonisés par la France, qui sont des pays francophones, qui ont appartenu à notre République, et qui sont aussi ceux qui entretiennent avec elle les liens les plus profonds et anciens".

Source : Le Point

Les ressortissants sénégalais résidant en Gambie seront dispensés de la carte de séjour exigée par les autorités locales qui vont se contenter juste de la carte nationale d’identité, a annoncé le ministre sénégalais des Affaires étrangères, mercredi à Dakar de retour de voyage à Banjul.

‘’En Gambie, les Sénégalais ne sont plus tenus de détenir la carte de séjour, leur carte nationale d’identité suffit maintenant’’, a déclaré le ministre d’Etat Madické Niang.

Membre de la délégation sénégalaise, Me Niang accompagnait à Banjul le président Abdoulaye Wade, dans le cadre d’une visite de travail entamée mardi après-midi.

Selon la Banque mondiale, la Gambie comptait, en 2005, près de 300.000 citoyens sénégalais sur les 463.000 Sénégalais de l’extérieur (4% de la population sénégalaise).

Avant la crise ivoirienne, il y avait 125.000 Sénégalais en Côte d’Ivoire. Quelque 50 à 60.000 Sénégalais résident en Mauritanie, près de 30.000 autres au Mali et 10 à 20.000 en Guinée-Bissau.

Revenant sur le renforcement des liens diplomatiques avec les Etats voisins, Me Niang a annoncé ses prochaines visites en Guinée-Bissau et au Cap-Vert.

Il a également rappelé les voyages qu’il a déjà effectués à Nouakchott et à Bamako dans le cadre des relations de bon voisinage avec les pays limitrophes.

Avocat de profession, Madické Niang a été nommé ministre des Affaires étrangères en début octobre 2009. Il est l’actuel numéro 2 du gouvernement sénégalais qu’il a intégré en novembre 2002.

Source : Agence de presse sénégalaise

En 2009, 600 étrangers ont bénéficié d’une aide à projet pour se réinstaller dans leur pays

C’est un jeune Sénégalais qui vient d’ouvrir à Dakar une entreprise de conseil en management. Ou bien un couturier sri-lankais qui emploie désormais une vingtaine d’ouvriers dans son atelier de textile. Tous deux font partie des 600 étrangers qui ont bénéficié en 2009 d’une aide à projet de la France.

Depuis trois ans, l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) met en œuvre ce dispositif d’accompagnement à la création d’entreprise pour des étrangers qui veulent repartir chez eux. Cette aide, dont le montant s’étale de 4 000 € à 7 000 €, se distingue de la simple aide au retour volontaire dont ont bénéficié l’an dernier environ 3 000 étrangers extra-communautaires, à hauteur de 2 000 € par personne. Chaque projet fait l’objet d’une validation, bénéficie d’un appui technique et d’un suivi pendant un an grâce à des opérateurs présents sur place.

Encore confidentiel, le programme connaît une forte augmentation. Il touche aujourd’hui des ressortissants de 37 pays et le profil des candidats a évolué. « Le bouche-à-oreille fonctionne bien, explique-t-on à l’Ofii. On voit aujourd’hui arriver des jeunes diplômés porteurs de projet ambitieux qui n’ont plus rien à voir avec la petite épicerie de brousse. De plus en plus, nous sommes amenés à prendre en considération la création d’emplois dans la sélection des projets. »

Le "million Stoléru"

Les premiers dispositifs d’aide au retour sont apparus en France avec la mise en place d’une politique migratoire à la fin des Trente Glorieuses et l’apparition d’un chômage de masse. En 1977, le ministre Lionel Stoléru lance ainsi la première prime de 10 000 francs (1 500 €) d’aide au retour qui sera connue sous le nom de « million Stoléru ». Mais tous les programmes qui se sont depuis succédé ont connu des résultats très modestes.

La communauté des chercheurs spécialistes des questions migratoires estime dans l’ensemble que le thème du retour relève d’un « mythe ». Une analyse que résume le géographe Patrick Gonin, de l’université de Poitiers : « C’est bien l’intention de retour qui, pour les migrations contemporaines, permet de comprendre les départs », écrit le chercheur dans un hors-série de la revue Altermondes publié en 2008. Mais, dans la réalité, cette perspective s’avère « globalement un leurre », poursuit-il.

L’expérience du séjour dans un pays étranger forge une identité de migrant qui inscrit sa vie dans une logique de mobilité, de va-et-vient entre les pays d’origine et d’accueil. Autrement dit, on ne naît pas migrant mais on le devient et on le reste. Dans nombre de foyers de travailleurs immigrés, la forte présence de retraités qui ont renoncé à une réinstallation définitive et se contentent de séjours temporaires dans leur pays est significative de ce mythe du retour.

Prudence dans les associations

La crise économique actuelle peut-elle inciter de jeunes immigrés à repartir développer des projets dans leur pays ? À l’Ofii, on constate bien une montée en charge du programme d’aide à projet, mais, précise-t-on, « aucun élément ne nous autorise à lier cela à la situation économique en France ».

Du côté des associations d’immigrés, on reste aussi très prudent. Sidibé Makan, président du Haut Conseil des Maliens de France, affirme que la crise n’a pas poussé ses compatriotes à repartir au pays. « Pour l’instant, rien ne nous permet de dire que les difficultés les incitent à rentrer. Ce qui est certain, en revanche, c’est que la crise est ressentie douloureusement et que l’envoi d’argent au pays est souvent moins important, voire totalement stoppé pour certains. »

Source : La Croix

Jean-Marie Le Pen a critiqué «un débat truqué», «orienté» et «organisé, selon les techniques du Second Empire, dans les préfectures et les sous-préfectures». Le président du FN reste fidèle à sa tactique des «petites phrases» susceptibles de provoquer un tollé. Il a ainsi jugé que le débat sur l'identité nationale est monopolisé par «les députés babouches» de la majorité, qui ont succédé, à l'en croire, aux «députés godillots» de jadis. Interrogé sur les accusations de «dérapages» à l'occasion de ces réunions, le président du FN les a jugés «vraiment modestes». «Moi, je ne roule pas sur les rails de la majorité, a-t-il ajouté, par conséquent, ma liberté de parole est entière».

Le député européen a prédit «des conclusions prémâchées par les scribes de l'Élysée». Invoquant l'exemple du référendum suisse sur les minarets, il a réclamé à cor et à cri «un référendum sur l'immigration, qui pèse sur la vie française, ses finances, la sécurité, le chômage et l'école».«Le résultat s'imposera de gré ou de force aux oligarques qui dirigent la France», dit-il. Pour le président du FN, le chef de l'État «a perdu la main, perdu la chance».

Source : Le Figaro

Au début des années 70, l’opinion française s’est émue d’un fait divers tragique, la mort par asphyxie de cinq travailleurs africains dans la nuit du 1er au 2 janvier 1970 dans un foyer d’Aubervilliers.

Pour faire face aux rudesses de l’hiver et pallier la défaillance chronique du chauffage central, une cinquantaine de travailleurs africains, hébergés dans ce foyer, décidèrent de faire un feu de bois, rassemblant bûches et branchages qu’ils empilèrent sous un couvercle de lessiveuse.

Ce poêle de fortune leur permit de passer la soirée sans souffrir du froid. Par malheur, lorsque tous les locataires furent endormis et que le bois eût fini de brûler, la braise dégagea de si fortes émanations de monoxyde de carbone, qu’au matin on constata la mort par asphyxie de quatre Sénégalais et d’un Mauritanien occupant l’une des pièces les plus calfeutrées du foyer, sans aération et aux fenêtres hermétiquement closes.

Sensibilisée par le drame d’Aubervilliers, l’opinion publique prit conscience du rôle essentiel de l’immigration dans les circuits économiques et fut choquée par les circonstances du drame.

Une polémique s’engagea au sujet des conditions d’accueil réservées aux travailleurs immigrés. Les obsèques des cinq travailleurs africains se déroulèrent le 10 janvier à Paris dans un climat tendu.

Des personnalités de premier plan assistèrent à la cérémonie comme l’écrivain algérien Kateb Yacine ou Jean-Paul Sartre, ainsi que Michel Rocard, alors secrétaire national du PSU. Les prises de parole se succédèrent, la plus remarquée étant celle d’un militant Noir du foyer d’Ivry qui lança un appel à la lutte contre l’injustice faite à ses frères.

Au programme : (voir_ici), un Colloque sur l’immigration, organisé par l’association Génériques et la Ligue des Droits de l’Homme.

Source : Aubervilliers.fr

Des journées internationales d'information maroco-françaises sur la retraite auront lieu, du 18 au 22 janvier à Ouarzazate, a annoncé mercredi la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).

Ces journées sont destinées à fournir des informations aux retraités ayant travaillé au Maroc ou en France et qui résident actuellement dans le Royaume, précise un communiqué de la CNSS.

Cette manifestation est organisée par la CNSS et les Caisses françaises de retraite: Caisse régionale d'assurance maladie (CRAM sud-est), mutualité sociale agricole (MSA), retraite des mines, Malakoff Médéric et Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV).

Source : MAP

C'est ce qu'a annoncé Benoît Hamon. "Il ne revient pas à un Etat d'apprécier ce qui est la bonne interprétation des écritures, sur ce qui serait dans le Coran ou pas dans le Coran", affirme-t-il.

Benoît Hamon, a annoncé mercredi 6 janvier sur RTL que le Parti socialiste "n'est pas favorable" à une loi interdisant le port du voile intégral en France. Cette déclaration du porte-parole du PS survient au lendemain de la réunion hebdomadaire du bureau national du parti. "D'abord, il ne revient pas à un Etat d'apprécier ce qui est la bonne interprétation des écritures, sur ce qui serait dans le Coran ou pas dans le Coran", a argué Benoît Hamon.

Opposition au voile intégral


"Le Parti socialiste a débattu, il a rappelé des principes : nous sommes totalement opposés à la burqa, la burqa est une prison pour les femmes, dans la République elle n'a pas sa place mais une loi de circonstance n'aurait pas les effets escomptés", a-t-il expliqué.
"Dans cette affaire on est confronté à une forme de dérive d'un certain islam" mais "il ne revient pas à un Etat d'apprécier ce qui est la bonne interprétation des écritures, sur ce qui serait dans le Coran ou pas dans le Coran, ce qui serait dans la Bible ou pas", a fait également valoir Benoît Hamon.

Et de s'interroger. "Si demain on ne pouvait pas dans l'espace public porter la burqa, de quelle manière les forces de l'ordre arriveraient-elles à amener une femme à abandonner cette burqa, la pousseraient-elles à enlever son voile?".

"Une loi de circonstance"


"Si nous condamnons totalement la burqa et le port de la burqa nous pensons que plutôt que de faire une loi qui serait une loi de circonstance, il faut utiliser tous les instruments que nous propose le droit pour faire en sorte aujourd'hui que ces comportements soient condamnés quand ils sont encouragés", a-t-il ajouté. Benoît Hamon a également estimé qu'il n'était pas bon de faire "une loi dont on ne voit pas très bien comment elle serait appliquée".

Selon lui, Nicolas Sarkozy a donné "une position qui n'est pas très claire - il est pour une résolution mais peut-être pour une loi - dans un camp politique qui, lui, est très divisé sur cette question". Mardi, le chef de l'Etat a évoqué devant des responsables UMP, la possibilité pour le Parlement d'adopter une résolution (disposition non-contraignante, ndlr), sur le port du voile intégral sans toutefois exclure un recours à la loi.

Le porte-parole avait affirmé il y a quelques jours "qu'à titre personnel" il était opposé à une telle loi, affirmant "une politique systématique de stigmatisation de celles et ceux qui ont fait le choix d'une religion, qui est l'islam, je pense que c'est assez dangereux".

Source : Nouvelobs.com

La polémique et les débats autour des dangers éventuels que peuvent représenter l'Islam et les musulmans dans le monde occidental vont crescendo ces derniers temps. Moubacharatan Maâkopum analyse les tenants et les aboutissants de cette montée de l'islamophobie.

Minarets en Suisse, caricatures au Danemark, débat sur l'identité nationale et sur le voile en France, discours du Pape à Ratisbonne en 2006...Régulièrement, un sujet, vrai ou faux, vient alimenter une islamophobie rampante, depuis les attentats du 11 septembre, au sein d'une grande partie de la communauté occidentale.

Pour mieux comprendre la situation, Jamaâ Goulahsen ouvre le débat en direct avec ses invités à travers une série de questions :
- Comment se manifeste cette peur de l'Islam et quelles sont ses vraies origines ?

- Est-ce le résultat d'un malentendu permanent ou d'une ignorance partagée ?

- Comment réparer l'image de l'Islam et des Musulmans en Occident ?

- Axes, entre autres, qui seront débattus dans cette nouvelle édition en présence de Driss El Yazami, Président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, Mohamed Moussaoui, Président du Conseil français du culte musulman, Ahmed Abbadi, Secrétaire général de la Rabita Mohammedia des Ouléma et du Professeur et historien de la pensée islamique Mohamed Arkoun.

Source : 2M.tv

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