samedi 28 décembre 2024 17:36

Abdellah Aboulharjan, Français d’origine marocaine vient de se lancer dans une nouvelle aventure, avec comme objectif, d’aider les entrepreneurs des cités à démarrer et pérenniser leur activité. Pour ce faire, il a créé une plateforme dénommée la Nouvelle PME, qui veut dire « Nouvelle Place de Marché pour les Entrepreneurs », indique L'Entreprise, un mensuel économique français.

Abdellah Aboulharjan, interviewé par Yabiladi.com en 2004, est dans l’entreprenariat depuis plusieurs années. En 2002, il est à l’origine de l’association, « Jeunes entrepreneurs de France ». Ce groupement vise la promotion de l’entrepreneuriat dans les quartiers. En effet, dans ces zones dites « sensibles », de nombreuses entreprises disparaissent après quelques années.

Plus tard, le fondateur de Medinashop.com (prix World Summit Award dans la catégorie e-business au Sommet mondial de la Société de l'Information en 2005 à Tunis), prend conscience que l’accompagnement de ces jeunes est indispensable. « C’est bien d’aider les jeunes des quartiers à créer leur entreprise, mais c’est encore mieux de leur permettre de pérenniser leur activité », confie t-il à L'Entreprise.

Abdellah Aboulharjan n’est pas allé de main morte dans ses démarches. Il s’installe à la Ruche, l’espace collectif de travail et de création, quai de Jemmapes à Paris. Il y bénéficie du réseau de ses voisins de renom ayant déjà une expérience dans l'entrepreneuriat social.

La Nouvelle PME se veut donc un outil à la disposition des entrepreneurs issus des minorités ou des quartiers, pour leur permettre d’accéder à des réseaux de compétences et aux financements. Il s’agit d’une sorte de réseau social (type "Viadeo" ou "Facebook"...), basé sur le principe du bénévolat de compétences, mais avec des services.

La plateforme est en cours de développement et Abdellah Aboulharjan compte lancer officiellement le site de La NouvellePME.fr, au Salon des Entrepreneurs (3-4 février 2010 au palais des Congrès de Paris) lors d’une conférence.

Source : Yabiladi

Le pape Benoît XVI a appelé hier après la prière de l’Angélus à des "solutions justes" face aux problèmes liés à l’immigration, un dossier particulièrement brûlant en Italie ces dernières semaines.

Benoît XVI a tenu à saluer "les familles du Mouvement de l’amour familial et tous ceux qui ont veillé la nuit dernière en l’église Saint Grégoire VII (à Rome, ndlr) en priant pour des solutions justes" pour l’accueil des étrangers en Italie. Sur son site Internet, ce groupement appelait à "des solutions de paix et non pas de violences pour les migrants contraints de quitter leurs pays et qui viennent dans nos villes".

L’Eglise a été très en pointe début janvier pour dénoncer la "chasse au Noir" menée contre des immigrés africains, employés pour la plupart illégalement comme saisonniers agricoles, par des habitants de Rosarno, en Calabre, dans le Sud de l’Italie.

Le 10 janvier, le pape avait souligné que "l’immigré est un être humain à respecter et qui a des droits et des devoirs".

"La violence ne doit jamais être, pour personne, le moyen de résoudre les difficultés. Le problème est d’ordre humain et j’invite chacun à regarder le visage de son proche et à découvrir l’âme de ce dernier, son histoire et sa vie", avait déclaré le pape.

La question de l’immigration est âprement débattue en Italie avec un fossé croissant entre les positions de la Ligue du Nord, un parti populiste allié-clé au sein du gouvernement de centre-droit de Silvio Berlusconi et celles des partisans de Gianfranco Fini, autre partenaire important de la coalition.

La Ligue a obtenu l’an passé un durcissement de la lutte contre l’immigration clandestine (peines de prison et fortes amendes) et prône souvent des mesures considérées comme anti-immigrés.

M. Fini, tenant d’une ligne dite nationaliste, a proposé d’accorder le droit de vote aux élections locales aux immigrés légalement installés en Italie depuis cinq ans et de faciliter la naturalisation de leurs enfants nés dans la péninsule.

Source : Le Soleil/AFP

La France va se rapprocher cette semaine d'une large interdiction du port par les femmes musulmanes du voile intégral, le niqab ou la burqa, avec la remise très attendue mardi des propositions d'une commission parlementaire.

Les femmes qui choisissent de se couvrir le visage pour des raisons religieuses sont peu nombreuses dans le pays, moins de 2 000, selon des chiffres officiels. Mais le débat s'est développé depuis six mois et cristallise un questionnement français sur la place de l'islam dans la société.

«Une chose est sûre: dans les lieux ouverts au public, ce sera comme une lame de couteau. L'interdiction du voile intégral sera absolue», a déclaré le député communiste André Gerin, président de cette mission d'information qui regroupe des parlementaires de toutes tendances.

L'interdiction de la burqa est soutenue par le gouvernement et le président Nicolas Sarkozy, qui a affirmé qu'elle n'était pas «la bienvenue» en France.

Mais le sujet est extrêmement sensible dans un pays qui abrite la plus grande communauté musulmane d'Europe, avec 5 à 6 millions de membres, pour la plupart issus de l'immigration d'Afrique du Nord.

Il pose en outre de délicats problèmes juridiques. Une interdiction dans les lieux ouverts au public (transports, administrations, etc...) paraît acquise. Mais, selon des sources parlementaires, la burqa ne devrait pas être prohibée dans la rue, une telle mesure risquant une censure constitutionnelle ou une condamnation par la Cour européenne des droits de l'Homme.

L'interdiction -- au nom du principe de laïcité et d'une lutte contre l'asservissement des femmes, dont la burqa serait un symbole -- devrait s'installer en deux temps.

Dans un premier temps, les parlementaires voteraient une résolution. Il s'agirait d'un texte solennel, sans portée juridique, qui établirait que le voile intégral sera «prohibé sur le territoire de la République», selon une proposition de texte soumise par la mission parlementaire.

Cette résolution serait ensuite suivie par une loi qui préciserait qu'il est interdit de se présenter le visage dissimulé dans l'ensemble des services et des transports publics, selon des sources parlementaires.

Considérant «le visage découvert dans l'espace public comme un élément essentiel d'ordre public», le député André Gerin faisait référence ces derniers jours à «une loi qui traite cette question de l'ordre public (dans) l'espace public».

La France avait déjà légiféré en 2004 pour bannir des écoles publiques le foulard islamique.

Au nom de la laïcité et de l'égalité entre les garçons et les filles, une loi avait été votée pour interdire les signes religieux ostentatoires. Elle visait essentiellement à empêcher les filles musulmanes de se présenter en cours les cheveux couverts et elle est, dans l'ensemble, bien acceptée.

Mais le climat politique en France semble peu propice au consensus. L'opposition socialiste se dit exaspérée par un vaste débat sur l'identité nationale, lancé par le gouvernement en parallèle à celui de la burqa. Cette concertation autour de la question «qu'est-ce qu'être français ?» a tourné au débat sur l'immigration et donné lieu à des dérapages racistes.

Les socialistes ont réclamé «l'arrêt du débat sur l'identité nationale» lancé en octobre par le gouvernement pour donner leur accord au rapport de la mission parlementaire.

Les Français, de leur côté, sont 57% à souhaiter l'interdiction de la burqa, selon un sondage récent.

Source : Syberpresse.Ca

Les trois quarts des migrants kurdes, découverts en fin de semaine sur l'île française de Corse, ont été remis en liberté dimanche soir par des juges. Ceux-ci ont estimé que la privation de liberté de ces personnes s'était faite hors de tout cadre juridique légal.

Au total, 94 des migrants ont recouvré la liberté, sur les 123 affirmant venir de Syrie et découverts vendredi matin sur une plage proche de Bonifacio, à l'extrême sud de l'île. Il appartiendra désormais aux tribunaux administratifs de statuer définitivement sur la légalité des arrêtés de reconduite à la frontière.

Le ministre de l'Immigration Eric Besson avait indiqué dimanche que 61 des migrants adultes avaient choisi de demander l'asile politique. Il s'est également élevé contre les critiques émanant d'associations qui craignent que leurs droits de candidats à l'asile ne soient pas respectés.

"Face à des situations d'urgence, la protection des personnes prime sur le pointillisme procédural", a-t-il répondu, expliquant qu'il était "impossible d'amener en quelques heures à la pointe sud de la Corse des dizaines d'interprètes, d'avocats, de médecins et de trouver sur place un local de rétention administrative respectant l'ensemble des normes en vigueur".

Les migrants ont tous déclaré aux enquêteurs avoir été transportés en camions de Syrie en Tunisie. De là, des passeurs, qui auraient encaissé de 2500 à 10'000 euros par personne, les auraient fait embarquer sur un cargo jusqu'en Corse. Une enquête est en cours pour vérifier ces déclarations et retrouver le cargo en question.

Source : Romandie

Le nouveau projet de loi sur l'immigration sera plus "répressif" mais respectera les droits de l'Homme, a affirmé lundi le ministre de l'Immigration Eric Besson, précisant qu'il déposerait le texte en conseil des ministres au premier trimestre.

"Dans le projet de loi que je vais défendre en conseil des ministres dans le cours de ce premier trimestre, je vais changer la loi sur plusieurs points", a-t-il expliqué sur Europe-1. Il faudra d'abord que la loi "soit adaptée aux situations d'urgence, à l'afflux massif, inopiné, ponctuel" de clandestins, a souligné M. Besson.

"L'expérience vient de prouver que cela peut nous arriver et que nos procédures ne sont pas adaptées", a-t-il ajouté en référence à l'arrivée en Corse d'une centaine de réfugiés se disant kurdes.

Le ministre a en outre souhaité "une interdiction d'entrer sur le territoire européen automatique pour toute personne reconduite dans son pays". Cette interdiction pourrait être valable "pendant trois ans, quatre ans, cinq ans. Il faudra le déterminer avec le Parlement".

Enfin, il a plaidé pour que "les employeurs utilisant des personnes en situation irrégulière soient davantage sanctionnés", ainsi que pour une clarification des compétences entre le juge administratif et le juge judiciaire en matière de rétention.

"C'est un arsenal à la fois plus répressif sur le plan de la lutte contre l'immigration irrégulière et contre les mafias, qui sera respectueux des droits de l'Homme, parce que c'est notre tradition républicaine et nous la respecterons", a-t-il conclu. AP

Source : Nouvel Observateur/AP

Les visiteurs de la célèbre allée des musées Smithsonian de Washington ont été conviés, jeudi soir, à un voyage initiatique au cœur de la musique arabo-andalouse avec la projection de "Nouba d'or et de lumière", une œuvre de la réalisatrice marocaine Izza Génini.

Cette projection a permis aux aficionados mais également aux néophytes de sonder l'histoire d'un genre musical qui a germé dans les cours des califes andalous, s'est fortifié dans l'Andalousie médiévale avant de s'épanouir au Maroc sous le nom d'Al-Ala.

Ce fut également un moment de découverte pour bon nombre de représentants de la communauté marocaine et de cinéphiles de toutes nationalités, venus nombreux pour savourer avec délectation les œuvres savamment présentées par Génini et l'accompagner dans son retour aux sources.

 

+ Le Maroc revisité par Génini+

Dans "Nouba d'or et de lumière" (2007), Génini entreprend une exploration cinématographique des aspects culturels de la vie au Maroc et redessine, à coups d'images et de poésie laudative, ce pays riche par sa musique et fort par sa tolérance.

"J'ai eu cette chance d'effectuer ce retour au Maroc, ce qui m'a permis de prendre la dimension de tout ce patrimoine et de toute cette culture qui m'ont bercés dans ma jeunesse", a affirmé cette réalisatrice lors d'un entretien accordé à la MAP.

Izza, qui a quitté le Maroc à l'âge de 17 ans pour la ville des lumières, s'est dite fière de ses origines, notant au passage que son retour aux sources lui a apporté "une force et une paix intérieure".

"En revisitant le Maroc j'ai redécouvert un patrimoine formidablement vivant", a-t-elle affirmé, relevant que son film, le dernier d'une série de onze œuvres baptisées "Maroc: Corps et Ame", est à la fois "un travail de mémoire personnel" et "un effort patrimonial par voie de conséquence".

La réalisatrice marocaine a d'ailleurs confié qu'après avoir réalisé ce projet si cher à ses yeux, il est temps pour elle de "se lancer dans une nouvelle aventure de longue haleine".

 

+ Plus qu'un film, une mémoire +

Cette œuvre "m'a permis de partager mon amour pour ces musiques traditionnelles, mystiques ou spirituelles qui tiennent une large part dans la culture marocaine", ajoute Izza qui a tourné plusieurs documentaires sur le patrimoine musical marocain, dont Concerto pour 13 voix (1995), Tambour Battant (1999) et Cyberstories (2001).

Génini a su balayer les préjugés en documentant un genre musical parfois considéré à tort comme figé pour le restaurer dans sa contemporanéité et son ancrage culturel et populaire.

Le film, très applaudi lors de cette projection organisée en collaboration avec l'Ambassade du Maroc à Washington, offre un ballet de poésie, de musique et de chants où s'entremêlent mémoire populaire du Maroc et cette lointaine Andalousie, terre d'adoption de Ziryab et d'autres compositeurs de génie qui ont donné vie à la musique arabo-andalouse dont la Nouba serait la symphonie.

Avec les plus éminents orchestres d'"Al-Ala" marocaine, accompagnés de solistes virtuoses, le film, reflète en cinq mouvements, comment la "Nouba" continue à élargir le cercle de ses amateurs toutes générations, classes et religions confondues.

Née à Casablanca, Izza Génini a émigré en France en 1960 où elle a suivi des études de lettres et de langues étrangères à la Sorbonne et à l'Ecole des Langues Orientales, avant de se consacrer entre 1966 à 1970 aux relations extérieures des Festivals de Tours et d'Annecy.

En 1987, Génini devint la première documentariste du Maroc à tourner plusieurs documentaires sur le Maroc. Elle publia en 2001 un livre sous le titre "Maroc, royaume des milles et une fêtes" (2001).

Source : MAP

Les réseaux d'immigration clandestine sont de mieux en mieux organisés et génèrent des revenus considérable. La France a décidé de faire de la lutte contre ces filières une priorité.

Présentée par les Nations unies comme la troisième activité criminelle mondiale à raison des revenus qu'elle génère, la traite des êtres humains focalise depuis de nombreuses années l'attention de la police française. En 2008, une centaine de filières spécialisées dans l'acheminement tarifé de migrants en provenance de Chine, d'Afrique, du Proche-Orient ou d'Amérique latine ont été démantelées par les services répressifs.

S'appuyant sur les 110 policiers de l'Ocriest (office central de répression de l'immigration irrégulière et de l'emploi des étrangers sans titres) ainsi que sur 52 brigades mobiles de la police aux frontières, le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale s'est en outre engagé à doubler au plus vite le nombre d'opérations policières visant ces réseaux. Pour ce faire, il a initié une politique controversée fondée sur l'incitation des migrants à dénoncer leurs «passeurs».

Difficilement quantifiable, l'immigration illégale s'appuie sur des filières plus ou moins structurées qui pratiquent des tarifs très variables. En mars 2009, la direction du renseignement de la Préfecture de police de Paris a ainsi démantelé un réseau qui proposait à des ressortissants irakiens et kurdes de gagner la France moyennant 10.000 dollars. En mai, l'Ocriest a mis au jour une autre filière qui faisait profession d'acheminer des migrants iraniens vers la Grande-Bretagne. Selon les policiers, quelque 3.000 euros leur étaient facturés pour la seule étape censée les mener de la Grèce vers la France.

Succession de drames

De plus en plus lucrative à mesure que le renforcement des contrôles aux frontières de l'Europe décourage les migrants isolés, cette traite génère, selon les enquêteurs spécialisés, des sommes qui peuvent atteindre plus de 10 millions d'euros par an. Dans les nombreux pays traversés, les filières les mieux structurées peuvent s'appuyer à la fois sur des rabatteurs, des fabricants de faux papiers ou encore des convoyeurs capables d'organiser leur transport dans la plus grande discrétion.

Ces dernières années, la multiplication des candidats à l'exil en prove­nance d'Afrique a entraîné une succession de drames qui ont coûté la vie à plusieurs milliers de migrants. De nombreuses embarcations de fortune, parties de Libye, d'Égypte ou de Tunisie ont en effet fait naufrage avant d'atteindre les côtes italiennes, tandis que d'autres bateaux ont sombré au large de l'Espagne. Par ailleurs, la traversée du Sahara a également fait de nombreuses victimes parmi les migrants en provenance d'Afrique noire.

Indépendamment de ces diverses voies, nombre de migrants gagnent la France via ses départements ou territoires d'outre-mer. Depuis plusieurs années, Mayotte, la Guyane et la Guadeloupe sont ainsi confrontées à un afflux massif de clandestins. L'an dernier, la France a renvoyé dans leur pays 29.288 étrangers en situation irrégulière - soit 1,7% de moins qu'en 2008. Cette statistique comprend à la fois les migrants qui ont été reconduits de force et ceux qui ont spontanément accepté de quitter l'Hexagone.

Source : Le Figaro

L’Institut du monde arabe (IMA) accueille jusqu’au 14 mars prochain, une grande exposition sur les objets de la collection "Arts Islamiques". Des pièces uniques, tant par leur beauté que par leur histoire, vantent la culture islamique.

Ce sont près de 500 pièces qui seront présentées au public, toutes témoignant de la richesse et de la diversité du patrimoine artistique de la civilisation musulmane. L’ambition affichée par les organisateurs, est de faire "comprendre et apprécier" l’art islamique. Quelle meilleure façon donc, que de montrer ce que cet art a produit de plus beau ?

Tous les peuples ayant partagé la civilisation musulmane y sont représentés, depuis ceux des rives de la Méditerranée, jusqu’aux populations d’Asie. L’exposition couvre la tranche historique allant du VIIe au XXe siècle, précise le quotidien Le Monde.

Bijoux d’Irak et poteries anciennes d’Egypte côtoient les vases turcs et les coupes de jade chinoises, alors que les porcelaines de Turquie figurent aux côtés des manuscrits anciens de Mésopotamie. Tous viennent témoigner du « rayonnement formidable de l’art islamique ».

L’exposition se déclinera en trois grandes parties : «Foi, sagesse et destinée», qui témoigne de la relation entre l’art et le sacré, «L’atelier des mécènes : califes, émirs, khans et sultans», qui rend compte du développement des arts de cour, lesquels élaborent les modes du paraître et accessoirement servent de modèles à la société civile. Le dernier thème évoqué sera «Un univers de formes et de couleurs», qui explore le foisonnement de la création pour la satisfaction des sens.

L’exposition est ouverte tous les jours, sauf lundi, de 10h à 18h, jusqu'à 22h le jeudi et de 10h à 20h les weekends et jours fériés. L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 12 ans et les handicapés, précisent les organisateurs.

Source : Yabiladi

Huit personnes d'origine étrangère sur dix se sentent bien acceptées en Belgique, surtout les Européens de l'est et les personnes de la troisième génération. C'est l'un des résultats d'une enquête-sondage commandée par les assises de la multiculturalité.

Ces assises sont destinées à promouvoir une société interculturelle et rapport d'activités sera remis en septembre prochain. Le sondage porte donc sur la perception de la vie en commun, la vie en Belgique des résidents turcs, maghrébins, européens de l'est et africains subsahariens.

Neuf sur dix estiment que le mélange des cultures est positif. Les relations d'hostilité avec les voisins sont rares.

En revanche, la recherche d'un logement ou d'un emploi se solde souvent par une expérience négative. 19% des Maghrébins considèrent que leur représentation dans les medias est incorrecte.

Un premier sondage, au printemps dernier, relevait la perception de ces groupes par les Belges. Pour Edouard Delruelle, directeur francophone du centre pour l'égalité des chances et est co-président d'une commission des Assises de l'interculturalité, il y a deux sondages et des conclusions identiques dans deux cas : "Si les gens ont des contacts entre eux, des contacts dans le domaine du logement, du travail, plus ils ont une perception positive, plus les clichés racistes ou les stéréotypes tombent."

Second parallèle entre les deux sondages : le Belge accueille plus volontiers l'étranger sous certaines conditions et ces efforts d'intégration demandés, les minorités ethniques consultées estiment légitimes de les accomplir.

Source : rtbf

Le nombre de demandes d'asile déposées auprès des services d'immigration allemands a progressé de 25% en 2009 sur un an, en partie à cause des candidatures en provenance d'Afghanistan, a indiqué aujourd'hui le ministère allemand de l'Intérieur.

Environ 27.500 demandes ont été déposées en 2009, un nombre en hausse de 25% comparé à 2008 mais plutôt faible comparé aux quelque 100.000 demandeurs d'asile enregistrés il y a dix ans et aux quelque 440.000 en 1992, selon le ministère. La progression de l'an dernier est à mettre en partie sur le compte des demandeurs d'asile originaires d'Afghanistan: ils ont été 3.375, soit 2.718 de plus qu'en 2008, à déposer un dossier. Les Iraniens, Nigérians et les Indiens ont été aussi plus nombreux qu'en 2008 à demander l'asile en Allemagne, d'après le ministère.

En 2009, 8.115 personnes ont obtenu le statut de réfugiés en Allemagne, dont 5.517 Irakiens. La candidature de 11.360 demandeurs d'asile a été rejetée. L'Allemagne a décidé en décembre de prolonger de deux ans un dispositif qui permet sous certaines conditions à des réfugiés d'obtenir un titre de séjour, une mesure qui concerne quelque 30.000 étrangers dans le pays.

Source : Le Figaro/AFP

La lutte contre l'immigration clandestine doit devenir un sujet prioritaire dans les relations entre l'Union européenne et la Turquie, candidate à l'adhésion, a affirmé aujourd'hui à Tolède le ministre français de l'immigration Eric Besson.

"Ce sujet doit clairement devenir un sujet prioritaire dans les relations entre l'Union européenne et la Turquie", a-t-il déclaré au cours d'une rencontre avec quelques journalistes français à l'issue d'une réunion informelle avec ses homologues de l'UE.
"La situation dans la mer Egée est devenue intenable. Les Grecs sont soumis à une pression intolérable. La Turquie est de toute évidence devenue un pays de transit et nous avons besoin qu'elle joue le jeu", a-t-il souligné.

M. Besson a refusé de faire de cette coopération une condition dans les négociations d'adhésion. "Je ne vais pas jusqu'à parler de condition, mais il s'agit d'une exigence. C'est indispensable", a-t-il soutenu. La Commission doit faire de ce sujet une priorité dans les négociations avec Ankara, a-t-il insisté.

Le sujet sera abordé lors de la prochaine réunion avec les autorités turques le 19 février à Ankara, a assuré le commissaire sortant en charge de la Justice et de la Sécurité, Jacques Barrot.

Les fonctions assurée jusqu'à présent par M. Barrot ont été scindées en deux portefeuilles au sein de la nouvelle Commission présidée par José Manuel Barroso. Les questions de Justice seront de la compétence de la Luxembourgeoise Viviane Reding et les questions migratoires seront traitées par la Suédoise Cecilia Malmström.

Jacques Barrot a insisté sur l'importance de la relation que l'UE doit nouer avec la Turquie. "Ce serait une erreur de la stigmatiser", a-t-il affirmé. "La Turquie doit être considérée comme un grand partenaire. Elle a un rôle à jouer dans la région et il faut la laisser décider de sa relation avec l'UE. En tout état de cause, il faut lui ouvrir le choix vers un partenariat très fort", a-t-il expliqué.

Source : Le Figaro/AFP

Le secrétaire d'Etat chargé du Développement territorial, M. Abdeslam El Mesbahi, et la représentante du Fonds des Nations unies pour la population au Maroc (UNFPA), Mme Sew Lun Geneviève Ah-Sue, ont signé, jeudi à Rabat, une convention complémentaire de co-financement du projet de généralisation du système permanent d'observation et de collecte de données sur la migration interne (SOCDM).

Ce système, qui est en cours de généralisation au niveau de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaer, dans un cadre partenarial (Wilaya, Conseil régional, Haut commissariat au plan et UNFPA), vise à mieux appréhender les phénomènes de migration en rendant disponible, en temps réel, les données sur les flux migratoires, indique un communiqué du Secrétariat d'Etat chargé du Développement territorial.

La base de données sur la migration interne contribuera à l'amélioration de la gouvernance locale ainsi qu'à une planification économique et sociale efficiente, en dotant les acteurs nationaux et locaux, institutionnels et autres, d'un système de veille capable de les orienter dans leur stratégie d'aménagement et de développement du territoire.

Cette base de données constituera aussi une source d'orientation et d'éclairage pour l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) et permettra d'accompagner l'administration locale dans son effort de gouvernance électronique à travers la numérisation des données et l'informatisation des procédures.

Cette convention, qui fait suite à celle signée en 2009, renforcera et fournira un appui technique supplémentaire afin de garantir la réussite du projet et pouvoir procéder à sa généralisation au Maroc à l'horizon 2013.

Les activités programmées pour cette année concernent notamment un appui technique élargi au niveau de la province de Khemisset, une assistance de proximité à l'ensemble des annexes administratives de la province, l'élaboration des fondements juridiques de l'opération, l'élaboration d'une étude sur les sorties potentielles du SOCDM, le lancement d'une campagne d'information et de sensibilisation et l'élaboration d'une évaluation et d'un bilan de l'opération.

Source : MAP

Un haut responsable haïtien a annoncé jeudi que le gouvernement allait déplacer 400.000 personnes hors de la capitale Port-au-Prince, vers des campements temporaires situés à proximité, dans les jours qui viennent.

Le chef de cabinet du président René Préval a précisé à l'Associated Press que le gouvernement s'inquiète de la situation sanitaire de centaines de cités de toiles qui se sont installées partout dans Port-au-Prince, depuis le séisme du 12 janvier. Il a cité notamment les tentes de la place du Champs de Mars, "qui n'est pas un lieu qui peut accueillir 1.000 ou 10.000 personnes", selon Fritz Longchamp. Les médecins ont mis en garde contre le risque d'épidémies qui pourraient se propager à partir de ces regroupements de milliers de personnes. Il y aura donc des lieux disposant au moins d'installations sanitaires adéquates.

Fritz Longchamp a affirmé jeudi que des bus allaient commencer à emmener des personnes en dehors de la capitale d'ici une semaine à dix jours, une fois que les nouveaux villages de tentes auront été montés. Des Casques bleus brésiliens préparent un site d'accueil à Croix des Bouquets, d'après l'Organisation internationale des migrations basée à Genève.

Des centaines de milliers de victimes du séisme dont les maisons ont été détruites se sont installés sur plus de 200 lieux en plein air où elles campent, sous la tente pour celles qui ont la chance d'en avoir obtenu une. Les plus nombreux dorment au soleil sur des couvertures, des feuilles de plastique ou sous des bâches tendues entre des branchages.

L'annonce du déplacement des réfugiés coïncide avec la nouvelles que les équipes de recherche quittent le pays avec leurs chiens et leur matériel, alors que les espoirs de retrouver des vivants dans les ruines sont infimes. La priorité est désormais de maintenir en vie les rescapés, d'enrayer les épidémies et de soutenir les personnes qui n'ont plus de maison.

"Nous avons tellement faim", déplore Félicie Colin, âgée de 77 ans, qui dort près des décombres de sa maison de retraite avec des dizaines d'autres pensionnaires qui n'ont plus mangé qu'occasionnellement depuis le séisme. Une distribution de vivres a tourné à l'émeute quand des individus ont pénétré dans un entrepot et se sont battus pour les sacs de nourriture.

La Croix-Rouge affirme pourtant qu'elle déploit les moyens les plus considérables sur une catastrophe de ce type depuis 91 ans, en eau, alimentation, médicaments, sanitaires, vêtements, camions, équipements de construction, téléphones, et des tonnes d'autres biens. Néanmoins, l'aide ne parvient pas à des dizaines de milliers de personnes parmi les plus pauvres, parce que les infrastructures ne sont pas adaptées.

"Ils ne voient pas d'eau ni de vivres venir à eux et ils sont frustrés" selon le Premier ministre Jean-Max Bellerive.

L'armée américaine rapporte que 1.400 vols humanitaires sont en liste d'attente pour se poser sur la piste d'atterissage de Port-au-Prince, qui ne peut pas accueillir plus de 120 à 140 appareils chaque jour. Quatre bateaux sont parvenus à quai au port de la capitale, mais un seul camion à la fois peut s'en approcher, en raison des dommages aux installations.

Malgré les 800 médecins, infirmières et techniciens de santé à bord du porte-avions américain en rade de Port-au-Prince, les personnels à terre ne sont pas suffisants dans les centres médicaux d'urgence.

Le gouvernement haïtien estime à 200.000 le nombre des morts de la catastrophe, plus 250.000 blessés et deux millions de sans abris sur une population de 9 millions d'habitants en Haïti.

Source : The Canadian Press

Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger fait le point  après sa visite en Espagne.

Le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger fait le point après sa visite en Espagne.

LE MATIN: La crise économique a des effets redoutables sur certains pays d'Europe dont l'Espagne où vous vous êtes rendu récemment. Une visite qui vous a permis de couvrir cinq villes dans trois régions d'Espagne. Dans quel objectif avez-vous fait ce périple ?

MOHAMED AMEUR : L'objectif a été double. D'un côté, renouer le contact avec nos concitoyens résidant dans un pays voisin et ami et prendre connaissance des problèmes qu'ils rencontrent par ce temps de crise économique. D'un autre côté, voir avec les autorités espagnoles, aux niveaux local et régional, comment préserver les droits et les acquis de cette communauté et dans quelle mesure fructifier ce patrimoine que nous avons en commun. Avant tout cela, cette visite intervient, vous l'avez dit, à un moment de crise économique mais aussi à un moment où s'active en Espagne une forte propagande hostile à notre cause nationale et a donc pour but d'informer et de mobiliser notre communauté pour y faire face.

Nous avons assisté avec l'expulsion d'Aminata Haidar à une levée de boucliers de groupes et partis politiques espagnols contre le Maroc. Vous avez rappelé les propositions marocaines pour aboutir à une solution dans le conflit du Sahara. Quelle a été la teneur de votre discours concernant ce dernier sujet ?

J'ai rappelé le contenu de la proposition marocaine de mettre fin à ce conflit dans le cadre de l'autonomie et d'une régionalisation étendue, solution digne et juste qui préserve aux peuples de la région les chances de bâtir un Maghreb fort et uni. En fait et il faut le savoir, le but de nos adversaires n'était pas tant de revendiquer un territoire que de déstabiliser le Maroc, dérangés qu'ils sont par son schéma démocratique et respectueux des droits de l'Homme. Ce qui explique l'appui des grandes puissances et des organismes internationaux à notre position qui est non seulement une reconnaissance de son bien-fondé mais de l'ensemble des efforts de démocratisation et de modernisation menés sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Le développement accéléré des provinces du Sud à tous les niveaux et dans tous les domaines est d'ailleurs le témoignage vivant de cette volonté constructive. J'ai enfin invité nos ressortissants en Espagne, qui se trouvent aux premières lignes face à une offensive acharnée de la machine propagandiste des séparatistes, à se montrer vigilants et de ne pas se laisser démonter par les manifestations de sympathie qu'elle suscite dans certains milieux espagnols. Le rôle de nos associations, de nos concitoyens élus ou nommés aux postes de décision, de nos intellectuels et de toutes nos compétences individuelles ou collectives en Espagne est d'éclairer l'opinion publique en lui démontrant, preuves à l'appui, l'inanité des allégations adverses.

La communauté marocaine résidant en Espagne a eu de tout temps un rôle important dans la défense de la cause nationale. Comment comptez-vous agir pour renforcer ce rôle?

Les 800.000 Marocains vivant en Espagne sont autant de diplomates disposés à expliquer, à argumenter, à convaincre leurs vis-à-vis espagnols de la justesse de notre cause. Leur atout principal est un tissu associatif jeune, plein d'allant, qui couvre presque la totalité du territoire et qui est prêt à assumer son devoir patriotique. Cependant, ils sont souvent à court de munition, si je puis dire, face aux stratégies adoptées par nos adversaires qui, chaque fois qu'ils sont acculés, changent de terrain et trouvent moyen de s'attirer la sympathie d'une opinion publique insuffisamment prévenue contre leurs procédés déloyaux. Hier c'était la question ses droits de l'Homme, aujourd'hui c'est l'affaire Haidar, demain Dieu seul sait quelle autre affaire sera exhibée pour mobiliser contre nous la rue espagnole. Bien préparer nos concitoyens, faire face à cette offensive nécessitent la mise en place d'un programme de formation, d'une instance de coordination et surtout d'un appui logistique conséquent, sous forme de supports de communication et de sensibilisation percutants. Je pense qu'il est en notre pouvoir de leur fournir l'outillage nécessaire. Partout où j'ai eu à rencontrer ces concitoyens, j'ai insisté sur la nécessité pour eux de s'impliquer massivement dans l'action politique et sociale, du niveau local jusqu'au national et même européen, s'ils veulent faire entendre leur voix en tant que communauté défendant ses droits et les intérêts de son pays d'origine.

L'Espagne est actuellement en pleine tourmente économique avec plus de quatre millions de sans-emploi, ce qui ne s'était jamais vu depuis 30 ans. Un chômage qui touche les secteurs de services et du bâtiment où travaillent les émigrés marocains. Ceux-ci craignent la remise en cause de leurs droits. Ne craignez-vous pas des abus de la part des employeurs espagnols?
Vous savez, en Espagne plus de 4.000.000 de personnes sont actuellement demandeurs d'emploi, dont environ 120.000 Marocains ayant travaillé surtout dans le bâtiment, secteur en difficulté bien avant la crise mondiale. Comme leurs homologues espagnols, peut-être même à des degrés moindres si on se réfère aux statistiques, les travailleurs marocains ont dû subir les conséquences de cette conjoncture difficile. A ma connaissance, s'il y a eu des abus, ils doivent être à une échelle réduite. Un dispositif réglementaire et un syndicalisme vigilant veillent au respect des droits des travailleurs, je suppose. La crise a certes eu des répercussions sur la stabilité de l'emploi, sur le niveau et le mode de vie des gens, sur la perception même de leur avenir en Espagne, mais il faut néanmoins reconnaître qu'aucun travailleur résidant légalement dans ce pays n'est menacé d'expulsion suite à la perte de son emploi, même si le renouvellement du titre de séjour exige la justification d'un contrat de travail.
Ceci a été possible grâce au dynamisme de notre diplomatie et à la compréhension des autorités espagnoles qui, il faut leur rendre cette justice, se sont montrées particulièrement sensibles aux retombées humaines de cette crise. Car il faut reconnaître que derrière les chiffres du chômage, froids et anonymes, se nouent en silence des drames sociaux: des salariés qui travaillent au rabais – et parfois se passent complètement de salaire – pour garder l'emploi et les chances de renouveler leur séjour, des ménages qui se défont, des enfants déscolarisés… Dans ce sens, j'ai attiré l'attention des autorités que j'ai rencontrées sur la nécessité de prendre en considération le fait que les enfants dont les parents sont obligés de quitter l'Espagne ont peu de chances de s'insérer dans le système scolaire marocain. Que ce soit avec le président du Gouvernement andalou, les maires et les représentants des gouvernements central et régionaux ou encore les acteurs sociaux dans les villes et régions visitées, j'ai tenu à mettre en avant cette donnée à laquelle personne ne peut être insensible. J'espère que mon message a porté…

La question culturelle était au centre de vos entretiens en Espagne, au point de lui consacrer trois conventions de partenariat. Pour quelles raisons avez-vous privilégié la culture ?

Ma conviction est que les relations entre le Maroc et les nouvelles générations issues de l'émigration vont se relâcher assez rapidement et même peut-être se rompre si on ne fait rien pour les raffermir. Cette rupture serait dommageable pour le Maroc qui ne pourra plus compter sur l'apport intellectuel, et encore moins matériel, de ces générations. Elle le serait encore davantage pour les intéressés eux-mêmes, qui se sentiraient perdus entre deux cultures différentes, sans réelle attache identitaire ni à l'une ni à l'autre. D'où l'idée d'inviter nos jeunes concitoyens expatriés à faire, ou à refaire, connaissance avec leur culture d'origine, aux valeurs ancestrales d'ouverture et de tolérance. Cette redécouverte leur permettra de se sentir fiers de leur origine, élément très important pour la construction de leur personnalité propre et pour leur confirmation dans leur identité à double ou à multiple dimension. Au-delà du fait de rasséréner ce concitoyen et de l'aider à mieux s'intégrer dans sa culture d'adoption, ce qui est en soi un acquis des plus précieux, ceci le mettra à l'abri des extrémismes, quelles que soient leurs dénominations.

Cette idée a tout de suite obtenu l'adhésion de mes interlocuteurs espagnols. Il faut dire que le terrain a été préparé grâce à l'action assidue des associations et des institutions œuvrant dans le même sens. Je citerai notamment la Fondation des Trois Cultures, qui fait du prestigieux Pavillon Hassan II à l'Exposition Universelle de 1992 à Séville son siège permanent, et d'autres centres dédiés au rapprochement culturel des deux rives de la Méditerranée. A cette offre s'ajoutera, dans un avenir proche, la Maison du Maroc que l'Etat construira à Barcelone, au même titre d'ailleurs que quatre autres centres culturels marocains déjà programmés à Bruxelles, Montréal, Paris et Tripoli. Sans oublier les séjours culturels au Maroc que nous allons organiser en collaboration avec nos partenaires espagnols qui font l'objet, avec d'autres manifestations culturelles dédiées aux femmes et aux jeunes en Espagne, des accords de coopération culturelle que nous signerons et mettrons en œuvre au cours du premier semestre 2010.

Les dossiers en suspens concernant la communauté sont nombreux et urgents compte tenu des attentes. Qu'avez-vous répondu à ces doléances ?

Je dois reconnaître que ces attentes sont énormes et de diverses natures. Il y en a qui ont trait au social – qui sont les plus nombreuses, ce qui est évident par ce temps de crise – devant les questions d'ordre administratif. L'emploi, le logement, le transport, la sécurité sociale, la couverture médicale, les taxes consulaires, mais également les détenus, les mineurs, la femme, etc. sont les thèmes récurrents dans les rencontres que j'ai eues avec la communauté. J'ai présenté en détail les mesures que le Gouvernement a prises pour soutenir les membres les plus démunis ou les plus affectés par la crise. Elles sont désormais bien connues, tant nous avons communiqué dessus, et touchent à peu près tous les sujets qui préoccupent nos concitoyens expatriés. En complément des mesures conjoncturelles que l'Etat décrète pour soulager les difficultés de la communauté – mesures qui ne suffiraient jamais à elles seules, quelle que soit l'importance des moyens consacrés à leur mise en œuvre – j'ai appelé celle-ci à faire preuve de beaucoup de solidarité et d'un peu de prévoyance. Concernant les autres doléances, j'ai pris note de quelques revendications, somme toute légitimes, en promettant d'en faire part à mes collègues au Gouvernement. Il s'agit notamment des problèmes liés à l'éloignement et à l'insuffisance des services consulaires pour une population devenue beaucoup plus nombreuse, le montant élevé des droits consulaires, la suppression de la gratuité des transferts bancaires, les tarifs exorbitants des traversées, la non-reconnaissance par l'Espagne du permis de conduire marocain et quelques autres doléances relatives à la représentativité des MRE dans les instances parlementaires et consultatives marocaines. En résolvant quelques-uns des problèmes dont ils se plaignent et en améliorant les prestations que nous leur fournissons, nous aurons aidé nos concitoyens en Espagne à traverser sereinement cette période difficile pour se concentrer sur ce que nous attendons d'eux, la pleine mobilisation pour notre cause nationale.

Source : Le Matin

Leur combat dure depuis la création de l’Association des mineurs et anciens mineurs marocains du Nord-Pas-de-Calais (AMMN) en 1989. Il semble encore loin d’être terminé. Le conseil des Prud’hommes a une nouvelle fois examiné cette semaine, le cas d’anciens mineurs marocains, rapporte France 3. Le verdict sera rendu le 19 mars prochain.

Les mineurs marocains ont servi dans les années 70 dans les houillères de France en même temps que d’autres mineurs français ou européens. Mais ils n’ont jamais obtenu les mêmes droits que ces derniers. Depuis plusieurs années, ils se battent pour la même raison, la conversion de leurs avantages en nature, logement ou chauffage en capital.

L’égalité de traitement entre les personnes sans distinction de race ou d'origine ethnique, notamment en termes d'avantages sociaux est pourtant un principe reconnu par une directive du conseil de l’Europe depuis juin 2000. La Haute autorité de lutte contre les discriminations pour l'égalité (HALDE) a reconnu également en 2008, leur droit aux mêmes avantages que leurs homologues Européens.

Mais la discrimination n’est pas encore réparée. Et Abdellah Samate, président fondateur de l’AMMN, ne cesse de clamer que justice soit rendue. L’affaire concernerait un total de 2000 à 3000 personnes, selon France 3 citant une avocate. Les Prud’hommes ont été saisis une nouvelle fois. Leur décision en faveur des mineurs ferait jurisprudence, et sanctionnera les ex-charbonnages de France à des indemnités très lourdes. En attendant le 19 mars 2010, l’espoir est toujours de mise chez les ex-mineurs.

Espérons que les Prud’hommes n’enverront pas l’affaire devant un juge départiteur (chargé de trancher en cas de désaccord entre les 4 juges des Prud’hommes), comme c’était le cas en décembre dernier.

Source : Yabiladi

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a condamné mercredi 20 janvier l'inscription de croix gammées sur les murs de la mosquée de Béziers (Hérault), au cours du week-end.

"Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) condamne avec la plus grande vigueur la profanation de la mosquée de Béziers".

Des croix gammées ont été peintes dans la nuit du samedi à dimanche sur le mur de l'enceinte de la mosquée ainsi que des inscriptions injurieuses pour l'islam, a précisé le CFCM dans un communiqué.

Constatant que "depuis quelques mois les profanations de mosquées se sont multipliées", le CFCM a renouvelé "sa demande de la mise en place d'une mission d'information parlementaire sur la montée de l'islamophobie en France".

Les responsables de la mosquée Errahma, la principale mosquée de la ville, ont indiqué mardi qu'ils portaient plainte après la découverte d'une croix gammée de deux mètres sur deux peinte sur le mur d'enceinte du bâtiment.

Source : La Croix/AFP

La Roumanie, qui connaît un début d'immigration depuis son adhésion à l'Union européenne en 2007, vient d'offrir aux nouveaux arrivés sur le marché du travail local un guide de bonne conduite. Ce pavé, que l'on peut trouver sur le site du ministère du travail, a été concocté par quatre associations préoccupées par l'intégration des immigrés dans ce nouveau pays membre de l'Union.

Les immigrants sont ainsi informés des conventions sociales qui devraient leur faciliter la vie dans leur nouveau pays d'adoption. "La communication avec les autres doit se faire sur un ton civilisé et non agressif, précise le guide. Il faut laisser chaque interlocuteur finir de parler sans l'interrompre." Une habitude que les Roumains, en bon latins, relativisent eux-mêmes. Une attention particulière est réservée à la communication avec les fonctionnaires, qui "doit se faire sur un ton réciproquement poli en évitant toute provocation".

Ces conseils destinés aux étrangers ont suscité l'ironie des médias roumains. "Il s'agit d'une liste de conventions sociales à respecter par les étrangers alors qu'elles sont régulièrement contournées par les Roumains eux-mêmes", écrit le quotidien Evenimentul zilei ("L'Evénement du jour") en citant la ponctualité, qualité que le guide dit "très appréciée en Roumanie". "Le chapitre sur l'alcool est hilarant", constate l'éditorialiste du quotidien Gandul ("La Pensée"). "Si la consommation d'alcool est interdite dans certaines cultures, elle est un moyen de socialisation dans la culture roumaine", dit le guide.

L'immigration est un phénomène récent en Roumanie, pays devenu plus attractif depuis qu'il est membre de l'Union. Officiellement, la Roumanie compte environ 59 000 immigrés de pays extracommunautaires dont le but est d'intégrer le marché du travail. En fait, leur nombre est beaucoup plus élevé, surtout celui des Chinois, qui travaillent souvent au noir.

Validé par le ministère du travail, le guide sera bientôt traduit en chinois pour faciliter l'intégration de cette communauté en constante augmentation. Ils apprendront ainsi qu'en Roumanie il vaut mieux offrir des fleurs en nombre impair, car le nombre pair est réservé aux enterrements. L'aspect culinaire trouve place lui aussi dans le guide : "Avant chaque repas, il faut se souhaiter bon appétit."

Source : Le Monde

La mission parlementaire présidée par André Gerin va rendre son rapport le 26 janvier. Elle va demander, dans une proposition de résolution, que le port du voile intégral soit «prohibé sur le territoire de la République».

LE FIGARO. À titre personnel, êtes-vous favorable à une loi pour interdire le port de la burqa en France ?

André GERIN. Sur le principe, bien sûr. D'ailleurs, au sein de la mission parlementaire, personne n'est opposé à cette idée. Le problème, c'est le contenu de la loi, qui doit être élaborée de façon pluraliste, en prenant le temps nécessaire. J'espère que nous obtiendrons un point de vue partagé par toutes les sensibilités de l'Assemblée nationale.

Que pensez-vous de la proposition de loi portée par Jean-François Copé, qui préconise l'interdiction du voile intégral dans tout l'espace public ?

Sur la méthode, je considère que Jean-François Copé confond vitesse et précipitation et qu'il se comporte comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Je note que le président du groupe UMP ne faisait pas partie des 58 députés signataires, en majorité UMP, d'une demande de création, en juin 2009, d'une commission d'enquête sur le sujet. Sur le fond, s'il s'agit vraiment d'une contribution, je la mettrai dans le dossier des travaux de la mission parlementaire. Mais le problème de l'espace public, c'est-à-dire la rue, est très délicat. Cela dépasse complètement la question du voile intégral en tant que tel.

Quel pourrait être le cadre d'une loi susceptible de recueillir un consensus ?

Il faut prendre en compte les notions d'ordre public, de dignité de la femme, de relations avec autrui. Pour être efficace, cette loi doit aller dans le sens de la libération des femmes contraintes. Car se couvrir le visage, ce n'est pas un vêtement, c'est un linceul, ce qui signifie la négation de l'identité, de la personnalité. Je suis tout à fait d'accord avec Martine Aubry quand elle dit que cela ne doit pas être une loi de circonstance. Il faut traiter aussi le problème des talibans français, qui obligent ces femmes mineures ou majeures à être voilées. Je désigne par le terme de taliban le mari, le grand frère, la famille, voire le quartier, car il y a une sorte de charia dans certains quartiers. Et le voile intégral, c'est la partie visible de cette marée noire de l'intégrisme fondamentalisme.

Marie-George Buffet, la secrétaire nationale du PCF, est totalement opposée à une loi qui risquerait de « stigmatiser l'islam ». Comment réagissez-vous ?

Je pense qu'au sein du Parti communiste, on n'est pas sorti de l'angélisme. Il n'y a eu aucun débat sérieux sur le sujet, y compris au plus haut niveau. Et je ne suis pas sûr que la majorité des communistes partage l'avis de la direction. Ce qui est gravissime, c'est la complaisance d'une partie de la gauche.

Avez-vous, comme président de cette mission, découvert des réalités que vous ne soupçonniez pas ?

En six mois, j'ai découvert que le problème est encore plus grave que je ne pensais. Dans certaines entreprises du CAC 40 se constituent des syndicats religieux ou communautaristes qui remettent en cause la mixité au travail, ou la tenue vestimentaire des femmes. Dans certains établissements scolaires, 50 % des jeunes filles mineures sont exonérées de gymnastique ou de piscine, et des gamins contestent les cours d'histoire ou de sciences naturelles. Les enseignants nous supplient de les aider. En milieu hospitalier, des médecins hommes sont menacés individuellement par des gourous qui accompagnent des femmes voilées et qui exigent que leurs médecins soient des femmes. Une chose est sûre : dans les lieux ouverts au public, ce sera comme une lame de couteau. L'interdiction du voile intégral sera absolue.

Quel rôle peut jouer le Conseil français du culte musulman ?

Je demande à ses dirigeants d'avoir une voix plus forte pour combattre l'intégrisme à leur manière. Il faut que l'islam soit « républiquement compatible».

Source : Le Figaro

En partenariat avec le Centre cinématographique marocain (CCM), la salle du 7ème Art à Rabat accueillera une programmation cinéma, en hommage aux cinéastes et aux acteurs marocains du monde. Elle permettra au public marocain d’apprécier l’énorme talent de ces artistes qui occupent le devant de la scène à travers des festivals internationaux.

Cette programmation se déroulera du 17 au 21 février, en présence des réalisateurs et des acteurs pressentis. Les projections seront suivies de rencontres-débats avec ces invités.

En collaboration avec le ministère de la Culture, 8 soirées artistiques sont programmées.

Ces soirées aborderont des genres différents : Fusion, Théâtre,  Humour, Voix de femmes, Nayda, World music,  Conte et danse.

La scène du Salon accueillera à cet effet des concerts et des spectacles donnés par des artistes marocains du Maroc et de l’étranger.

Les artistes dont la présence est confirmée sont : Bekkas (Maroc), Jbara (Espagne), Casa Crew (Maroc), Hassan Zahi (France), Naziha Meftah (France), Samira Kadiri (Maroc), Kasba (Pays-Bas), Halima Hamdane (France) et Camélia Montassere (France)

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