dimanche 7 juillet 2024 22:23

Fouad Benzina tient le haut de l'affiche de demain c'est loin, fi.lm documentaire réalisé par Natacha Sauteraul mettant en scène la vie d'un habitant de Graulhet, cité tarnaise où l'air est vicié par le chômage et l'ennui. Le film est présenté en compétition officielle au 17e festival international du cinéma d'auteur de Rabat…Suite

Massimiliano Di Tota, de l'ONG italienne CISS, active au Maroc, dit travailler sur domaines de la politique sociale, le développement urbain, le développement rural et la migration. Le domaine qui sort du lot est la migration. Cette motivation est encouragée par la forte présence de la diaspora marocaine en Italie…Suite

En Espagne après le cas Najwa de Madrid, l’affaire Iklhass, ou la fille au voile, comme l'ont surnommée les médias espagnols, vient défrayer la chronique de la cohabitation entre les immigrés musulmans et les Espagnols. L'écolière d'origine marocaine de onze ans a été expulsée de son collège situé à Arteixo, une ville dans la province de La Corogne (Galice), par le directeur le dernier jour des classes…Suite

Dès demain, et pendant trois jours, les Marocains et les Marocains résidants l'étranger (MRE) âgés d'au moins 18 ans sont invités à se prononcer sur la réforme constitutionnelle présentée par le roi Mohammed VI le 17 juin. Ceux qui habitent à Armentières ou dans les environs pourront le faire dans l'ex-cité de la Toile, dans une salle de l'association des Marocains d'Armentières, rue des Résistants. « C'est la troisième fois qu'on dispose d'un bureau de vote à Armentières pour un référendum, souligne Mohamed Yammi, président de l'association.

Le consul général nous a prévenus la semaine dernière. Il a pensé aux Marocains qui auraient des difficultés à se déplacer à Wasquehal, au consulat général. »

« Événement historique »

Armentières sera donc l'une des 149 villes des France, et l'une des 10 villes dépendant du consulat général de Lille, accueillant un bureau de vote pour les MRE. La mairie va fournir le matériel de vote (isoloirs, urne), qui se tiendra vendredi, samedi et dimanche, de 8 h à 19 h. Pour voter, c'est très simple : il suffit de se rendre au bureau et de présenter soit une carte nationale d'identité marocaine, soit un passeport marocain, soit un livret de famille marocain.

À Armentières, de 1 000 à 1 500 MRE pourraient ainsi rejoindre la salle de la rue des Résistants, jouxtant la mosquée. Dont probablement nombre des 500 adhérents de l'association qui gère le lieu de culte. « Il est difficile de prévoir un nombre de votants, note Mohamed Yammi.

D'abord parce qu'on ne connaît pas le chiffre exact de Marocains installés à Armentières et dans les communes alentours. Ensuite, parce que c'est un gros week-end de départ en vacances. De fait, ceux qui partiront vendredi ou samedi au Maroc pourront y voter directement. » Ce qui ne fait aucun doute, en revanche, c'est la position de Mohamed Yammi - dont le bureau abrite deux photos du roi Mohammed VI - sur la révision constitutionnelle. « C'est un événement historique, explique-t-il. Le Maroc est le premier pays arabe à faire une révision constitutionnelle qui conduit à la construction d'un État démocratique. » Et le président de l'association de poursuivre : « Le Maroc a décollé, politiquement, socialement, économiquement parlant. On lance un appel aux compatriotes pour qu'eux aussi saisissent cette occasion d'apporter une pierre à l'édifice. Il faut voter massivement pour continuer de pousser en avant le pays. » À Armentières ou au Maroc, donc.

30/6/2011, PERRINE DIÉVAL

Source : La Voix du Nord

Sans surprise, la Commission des lois de l’Assemblée nationale, a «autorisé la publication», hier, du rapport de la Mission d’information sur le droit de la nationalité. Ce texte, œuvre quasi exclusive du député UMP de Paris, Claude Goasguen, soumet notamment l’acquisition de la nationalité française par mariage ou naturalisation à «la renonciation expresse du déclarant» à sa nationalité étrangère.

Patrick Simon est sociodémographe à l'Institut national des études démographiques (Ined). Avec Vincent Tiberj, chargé de recherches à la Fondation nationale des sciences politiques, il a rédigé un chapitre traitant de l'appartenance nationale à paraître dans l'ouvrage présentant les principales analyses de l'enquête TeO (trajectoires et origines), réalisée par l'Ined et l'Insee. Il révèle quelques données de ces analyses à Libération.

Y a-t-il concurrence ou complémentarité des identités nationales chez les binationaux?

L'idée que l'appartenance fonctionne selon un principe basique de vase communicant est très répandue, mais elle est fausse. L'observation montre qu'il ny a pas de compétition entre les identités nationales chez les immigrés et leurs descendants. Les doubles nationaux se sentent autant Français que de leur pays d'origine. Ainsi, bien que l'on constate une moindre intensité du sentiment national français chez les descendants d'immigrés par rapport à la population majoritaire, celle-ci ne s'explique pas par un surcroît d'appartenance nationale envers le pays d'origine des parents. Illustration : les descendants d'origine algérienne sont 69% à affirmer fortement se sentir Français, ils ne sont que 34% à penser de même pour l'Algérie; pour les descendants d'origine sahélienne les proportions sont de 51% et 40%, et pour les descendants d'origine asiatique de 65% contre 29%. Nous observons l'émergence d'une pluralité d'identités nationales, dont les modalités d'expression varient, mais qui cohabitent sans trop heurts chez la plupart des immigrés et de leurs descendants. On peut en dire autant d'ailleurs des originaires de l'Outre-Mer qui articulent l'attachement à leur région d'origine avec leur appartenance nationale dans une dialecique finalement assez proche de celle vécue par les immigrés.

Que pensez-vous de la volonté des auteurs du rapport de décourager la binationalité?

Ce rapport est très retors. Goasguen pense qu'il faut revivifer l'appartenance à la Nation, mais il a une vision datée de ce qu'est la Nation. Il est encore dans une vision d'allégeance unique qui ne correspond pas au vécu des Français d'aujourd'hui. Dans son rapport, il pose la question de l'attachement à la nationalité française et du renforcement de l'identité nationale. Et il y répond en disant qu'il faut affirmer la suprématie de l'identité française pour la revitaliser, et envisage des solutions de type disciplinaire pour imposer l'exclusivité. Il va à rebours des évolutions en cours et risque de provoquer stigmatisation et crispation identitaire. A chaque fois que des choix sont imposés, ils remettent en question la légitimité de la référence à la Nation. C'est du reste un terrible aveu de faiblesse et de manque de confiance dans l'identité nationale que d'en parler autant, et toujours sur le mode du défaut d'appartenance. Les doubles nationaux servent de boucs émissaires pour une évolution qui touche toute la communauté nationale. Qu'est-ce qu'être Français aujourd'hui ? La question se pose à tout le monde. Et s'il y aune crise d'identité, il y a d'autres explications à chercher du côté de la perte de confiance dans l'Etat pour assurer le bien être collectif ...

Le rapport évoque des dangers liés à la double allégeance, vieille lune?

Il y a une obsession autour des conséquences en cas de guerre. Cela revient réguièrement, en dépit de l'absence de précédents historiques validant ces craintes. On peut vraiment parler d'une paranoia, qui a eu de terribles conséquences avec l'internement des Juifs allemands avant 1940, alors même que les fameuses "5e colonne" n'ont tout bonnement jamais existé. Pas plus les Italiens vivant en France avant la seconde guerre mondiale que les très nombreux Allemands y résidant avant 1914 n'ont pris les armes contre la France. Les Nippo-américains ont fait l'objet d'internements en 1941 et cela reste une tâche sur la démocratie américaine. On n'a jamais vu d'anciens ressortissants se diriger massivement vers leur pays d'origine lors d'un conflit. Et dans le contexte actuel, ces craintes paraissent totalement surréalistes. Elles masquent une autre problématique, beaucoup plus perverse, sur l'allégeance des Musulmans vivant en France. Et là, il s'agit moins de double nationalité que de loyauté envers une idéologie ou une religion, sur un mode assez similaire à celui utilisé à l'égard des communistes dans l'entre-deux guerres et pendant la guerre froide. Or nos données montrent que les Musulmans de France se sentent aussi Français que tout le monde. Par contre, nous observons qu'lls subissent plus de discrimination et sont moins souvent vus comme Français.

A ce propos, la Commission nationale consultative des droits de l'homme signale, dans son rapport 2010, une montée de la xénophobie, cela ne risque-t-il pas de faire diminuer le sentiment national français chez les binationaux?

C'est là l'autre enseignement principal de notre enquête : ce sont les phénomènes de rejet qui pèsent sur le sentiment national. Les Français d'origine maghrébine, africaine et asiatique, ainsi que les originaires de l'Outre-Mer, sont plus souvent renvoyés à leurs origines et considèrent qu'ils ne sont pas vus comme des Français. Ce n'est pas le cas pour les Français d'origine européenne, alors même qu'ils peuvent garder des liens importants avec leur pays d'origine ou celui de leurs parents. Ce n'est pas le sentiment national qui diminue parmi les minorités visibles, c'est la société qui a du mal à se représenter l'identité nationale en différentes couleurs. Il faudrait actualiser nos représentations, mais le rapport ne va malheureusement pas dans la direction d'une plus grande ouverture à la diversité.

29/6/2011

Source : Libération

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) à participé, mardi à Toronto, à une rencontre "à la demande" de la communauté marocaine à l'étranger du Canada et prend part à une deuxième rencontre mercredi à Montréal.

L'objectif de ces rencontres est d'expliquer le processus des réformes au Maroc, et de sensibiliser la communauté marocaine du Canada sur les grandes lignes de la nouvelle Constitution et la place qu'elle accorde à l'immigration, souligne un communiqué du CCME.

Dans le même esprit, plusieurs rencontres ont été programmées après le discours de SM le Roi Mohammed VI du vendredi 17 courant avec des acteurs associatifs, politiques et la société civile marocaine du monde.

Le CCME avait participé le mardi 21 juin à Bruxelles, en présence d'une délégation des partis politiques marocains, à une rencontre avec la Commission des affaires étrangères du Parlement européen afin de présenter et d'expliquer le projet de la nouvelle Constitution, ajoute-t-on de même source.

Deux autres rencontres avaient eu lieu, par la suite, à Amsterdam puis à Frankfurt, à l'initiative de l'association Hiwar et du Conseil central des Marocains d'Allemagne.

La dernière rencontre se déroule ce mercredi à Dubaï et sera marqué par un débat animé par le CCME sur le "processus des réformes au Maroc et le projet de la nouvelle Constitution" en la présence de la communauté marocaine de la région.

Selon le communiqué, la démarche du CCME entend accompagner les marocains du monde dans les débats organisés par la communauté marocaine à l'étranger autour de la nouvelle Constitution pour une meilleure compréhension de ce projet historique qui engage l'avenir du Royaume du Maroc.

29/6/2011

Source : MAP

Trois semaines après le début de l’Opération Transit 2011, pas moins de 260 000 personnes ont traversé le Détroit de Gibraltar par bateau, dont une grande partie de Marocains résidant en Europe qui passent leurs vacances au Maroc. Conformément à la tendance observée en 2010, la voie aérienne reste privilégiée.

Selon les chiffres de la Protection civile espagnole, au 28 juin 2011, les retours estivaux depuis l’Europe, en direction d’Afrique du nord via les ports espagnols, ont concerné au total 260 956 personnes. De même, 69005 véhicules auraient transité, depuis le début de l’Opération le 3 juin dernier.

Moins de personnes, plus de véhicules

De manière globale, ces chiffres semblent suivre les tendances de l’année dernière, à la même période. En effet, le nombre de passagers ayant traversé le Détroit en bateau reste très légèrement inférieur à celui de 2010, au même stade de l’opération (- 0,8%). On constate cependant que le nombre de véhicules est lui, en hausse sensible (+ 3,7%).

De manière générale, le Maroc reste le principal point d’entrée des véhicules qui traversent le Détroit. 93,5% d’entre eux ont quitté la péninsule ibérique pour le Maroc, le reste pour l'Algérie. Tanger reste la principale destination, avec 53,1% du trafic global.

La proéminence de la destination Maroc trouve clairement son explication dans le nombre de MRE qui ont regagné le pays. En effet, selon la Fondation Mohamed V qui coordonne l’opération de retour estival des MRE (Opération Marhaba), 324 295 Marocains ont regagné le Maroc par bateau depuis le 1er mai 2011.

L'avion supplante le bateau

Si le chiffre reste considérable, il est inférieur aux arrivées totales par voie aérienne. Ces dernières, représentent en effet 54,5% des retours des MRE depuis le 1er mai 2011, soit 391 645 personnes concernées. L’avion s’affirme donc comme le moyen de transport privilégié des MRE, en tout cas jusqu'à cette période de l'été, avant le début des vacances scolaires en France.

Ce constat renforce une tendance observée depuis 2010. En effet, au terme de l’Opération Marhaba 2010, on avait constaté que 895 869 MRE avaient regagné le Maroc par voie aérienne, soit 42,24% du total. Un chiffre conforme à la tendance observée sur l'ensemble de l'année, où 40% des MRE revenus au Maroc, étaient rentré par avion.

29/6/2011, Yann Ngomo

Source : Yabiladi

Depuis l'annonce de la date du référendum sur la nouvelle constitution, les ambassades et consulats marocains en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères s’organisent, en vue d’optimiser le bon déroulement du scrutin du 1er juillet. Aucune liste exhaustive des bureaux de vote à travers le monde n'a été communiquée, les informations sont rassemblées à partir de différentes sources consulaires, ministérielles et de la presse.

L'organisation du référendum à l'étranger se met en place. 527 bureaux de votes s'ouvrent à cette occasion afin de permettre aux Marocains résidant à l'étranger de s’exprimer sur le nouveau texte. Au total, 3,8 millions de Marocains sont inscrits sur les listes consulaires (y compris les enfants). Les bureaux de vote seront tous ouvert sur trois jours, du 1er au 3 juillet. Hormis au Canada où les bureaux ouvriront leurs portes deux jours durant, le 1er et le 2 juillet, le 1er étant jour de fête nationale. En Grèce, le vote s’étendra sur une journée seulement à Chypre, et sur deux journées à Athènes.

Tous les bureaux commenceront à accueillir les ressortissants marocains à 8h du matin, et continueront jusqu’à 19h, heure locale. Plusieurs mesures et ont été mises en œuvres pour informer et faciliter l’accès aux urnes aux Marocains résidant à l’étranger : Campagnes d’information auprès des média locaux et communautaires, débats radio ou télé sur la constitution, dépliants, affiches, et numéros verts (voir liste). L’utilisation du web reste très limitée. D’autres actions plus originales, spécifiques à quelques consulats, seront également mises en place, comme le transport de personnes âgées à Montréal pour aller voter. Des associations, des volontaires et une équipe de quarante personnes formée et envoyée du Maroc se joindront aux effectifs des ambassades et consulats pour une meilleure fluidité de l’opération.

Pour établir un petit guide pratique des emplacements des bureaux de vote, nous avons procédé à une recherche manuelle, vu qu’aucune liste exhaustive avec toutes les adresses détaillées n’est disponible.

Guide des urnes du MRE

Si vous vous trouvez en France le 1er, le 2 ou le 3 juillet, Vous aurez le choix entre 149 bureaux de vote.

Rien qu’en Ile de France, qui comprend le tiers de la population marocaine installée dans l’Hexagone, 36 bureaux de vote ont été mis en place, répartis comme suit: 3 bureaux pour le Consulat général de Paris, 11 pour celui de Villemomble (couvrant les départements de Seine-Saint-Denis et la Marne), 10 pour Pontoise (Val d'Oise, Yvelines, Oise, Seine-Maritime et l'Eure), 6 bureaux pour Orly (Val de Marne, Seine et Marne et l'Essonne), et enfin 6 pour Colombes (Hauts de Seine).

Pour la circonscription consulaire de Bordeaux, des bureaux ont été installés à Agen, Limoges, Poitiers, Marmande, Périgueux, La Rochelle. Le Consulat de Toulouse compte le plus grand nombre de bureaux, 15 répartis sur 12 départements, suivi de Lille et Orléans avec 12 bureaux pour chacune des deux villes, 11 bureaux à Lyon, et 10 à Marseille. A Strasbourg, Dijon et Rennes, 8 bureaux sont prévus. Et enfin, 6 bureaux à Bastia. Dans la région Rhône-Alpes, un bureau de vote sera ouvert au consulat général du Maroc, à Lyon. Des bureaux de vote seront également ouverts à Saint-Etienne, Moulins, Le Puy-en-Velay, Clermont Ferrand, Chambéry, Annecy, Bourg-en-Bresse, Valence, Oyonnax et Grenoble.

Quant à la Principauté d'Andorre, relevant du poste consulaire de Toulouse, le consulat va ouvrir un bureau de vote à Lavelanet, une ville française limitrophe.

Vous êtes un ou une des 550 000 Marocains résidant en Italie ? Vous aurez le choix entre 73 bureaux. Rome en compte déjà 17, dont un à Malte (à La Valette), 5 bureaux de vote à la Lazio, 3 en Campagnie, l'Ombrie comprend 3 bureaux, comme pour les Abruzzes, et la Sardaigne deux. Les Marocains de Palerme pourront se diriger vers l’un des 6 bureaux spécialement prévus pour eux et qui sont répartis comme suit : 3 en Sicile, 2 en Calabre et un bureau dans les Pouilles. La Bologne a mis en place 12 bureaux de vote dans les régions de sa compétence, notamment en Toscane et en Emilie-Romagne. Dans la région consulaire de Turin, 14 bureaux de vote sont installés dans les régions du Piémont, de la Ligurie et de Valée d'Aoste. Vérone abritera 12 bureaux de vote, et Milan 12 autres.

Si vous êtes en Espagne, sachez que le consulat de Madrid met à votre disposition pas moins de 10 bureaux de vote, dont deux à Madrid capitale, quatre à San Cristobal de los Angeles, Parla, Fuenlabrada et à Getafe. Un bureau ouvrira à Tolède, un autre à Guadalajara, un à Segovia et un dernier à Salamanca. En Catalogne, des bureaux de vote sont prévus à Barcelone, à Terrasa, Mataro, à Gérone, Palma de Majorque et à Ibiza. Si vous faites plutôt partie des 22 000 Marocains installés aux Canaries, 9 bureaux vous seront destinés. Trois en Grande Canarie, précisément à Las Palmas, à La Playa del Ingles et un troisième à Vecindario, deux bureaux à Tenerife (Santa Cruz de Tenerife et Arona), Deux à Fuerteventura plus exactement à Puerto del Rosario et Pajara et deux derniers à Lanzarote : un à Arrecife et un autre à Playa Blanca).

Si vous êtes au Royaume-Uni, l'ambassade vous a préparé 5 bureaux de vote dont un à Londres, un deuxième à Trowbridge, un à Crawley, Manchester et Edimbourg.

Si vous êtes en Grèce, veuillez vous diriger vers l’ambassade du Maroc à Athène, sinon au consulat de Chypre. Mais attention, il faut faire vite : Si celui d’Athène sera ouvert le 1er et le 2juillet, le bureau de Chypre le sera uniquement le 1er.

Si le referendum vous surprend en Suisse, ne paniquez pas, les urnes disposées dans cinq bureaux de vote dans les villes suisses de Berne, Zurich, Lausanne, Genève et Lugano accueilleront votre bulletin de vote.

Vous êtes en Allemagne ? Quatre bureaux sont mis à votre disposition, dont un à Francfort-sur-Main, un à Stuttgart, un autre Munich, et un dernier à Kassel.

Les Amériques

Si vous faites partie des 60 000 Marocains du Canada, un bureau de vote est prévu à Montréal, un autre à Ottawa. Un troisième bureau de vote sera éventuellement mis en place à Toronto, informe le consulat du Maroc à Montréal.

Si du 1er au 3 juillet, vous êtes à Washington ou dans l'Etat de Virginie, alors dirigez-vous vers le plus proche de ces quatre bureaux de vote : Virginia Beach, Newport News, Falls Church (Etat de Virginie) ou Washington DC. Six autres bureaux ont été mis en place dans les Etats de New York (Consulat général du Maroc à New York), de Floride (Orlando), du Massachusetts (Boston), de Californie (Los Angeles), du Texas (Houston) et de l'Illinois (Chicago).

Les Marocains d’Amérique centrale pourront exprimer leur avis à partir du Mexique et dans six autres pays d'Amérique centrale. Les Marocains installés à Belize, au Costa Rica, au Guatemala, aux Honduras, au Nicaragua et au Salvador sont priés de se présenter à l’ambassade de Mexico.

Afrique en vrac

Début juillet, vous êtes en Algérie. Dans l'Etat voisin, les autorités marocaines mettent à la disposition de la communauté marocaine pas moins de 13 bureaux de votes. A Alger et aux consulats d'Oran et Sidi Bel Abbès, neuf autres seront ouverts à Blida, Tipaza, Bejaia, Mostaganem, Mascara, Bechar, Ain Temouchent, Saida et Tlemcen.

Quant aux Marocains de Tunisie, cinq bureaux de vote, dont deux dans les locaux de l'ambassade et du consulat à Tunis et trois autres dans les villes de Sfax, Sousse et Gafsa ont été installés.

Si vous êtes au Sénégal à l’heure du référendum, et que vous souhaitez voter, un Bureau à l’ambassade à Dakar est prévu pour cet effet.

Vous êtes plutôt en Afrique du sud ? Alors un des 3 bureaux de vote prévus fera votre affaire. Car en plus de l'ambassade du Maroc à Pretoria, les Marocains pourront également voter à Johannesburg et dans la ville du Cap.

Les Marocains résidant en Syrie, malgré le contexte politique tendu, auront accès aux urnes dans un des deux bureaux prévus à Damas et à Alep.

Dans les ports

Les ports d’Almeria et Algesiras en Espagne ainsi que le port français de Sète pour les Marocains en transit puissent également accomplir leur droit de vote. Cependant, il n’est pas possible de voter sur internet, et aucun bureau itinérant n’a été prévu.

Par contre, d'après l'agence espagnole EFE, aucun bureau de vote n'a été mis en place dans les enclaves de Ceuta et Melilla. Contacté mardi sur ce sujet, le ministère des Affaires étrangères n'a, à cette heure, ni infirmé ni confirmé l'information.

29/6/2011, Rim Battal

Source : Yabiladi

Al Hassania Morrocan Women’s lance le projet «  Dardasha », le 30 juin 2011 à Londres, au Kensington Town Hall au boulevard Horton à partir de 10 h. Dardasha reprend, avec beaucoup d’émotion, les réalités et le vécu de l’émigration féminine marocaine en Angleterre entre 1960 et 1985 en mettant en avant des témoignages vivants…Suite

Participer au développement de la santé au Maroc, c’est l’objectif affiché par le Réseau des médecins marocains du monde (MMM)…Suite

L’artiste Lalla Essaydi expose ses œuvres à la galerie Kacimi de Rabat jusqu’au 30 juin et à la galerie Mohamed Drissi de Tanger du 1er au 30 juillet. Elle explique sa démarche artistique…Suite

Originaires du Maroc, Samia et Wadih exercent depuis plusieurs années en tant que médiateurs, dans des centres de santé de l’île d’Ibiza, en Espagne. Leur principale mission, faciliter les échanges entre les patients et le corps médical, dont les cultures sont très souvent différentes.

Samia Mestasi, 38 ans, est originaire de Tanger, et vit à Ibiza depuis 12 ans. Wadih Alfoual, 35 ans, est né à Al Hoceima. Tous deux travaillent au service de médiation sanitaire, au sein d’Ib-Salut, institut public relevant de la municipalité de Sant Antoni, à Ibiza. Ils ont livré les détails de leur métier dans les colonnes du quotidien local, El Diario de Ibiza.

En général, ils ont pour rôle de faciliter les échanges entre le personnel soignant, et les patients immigrés. « Nous intervenons lorsqu’il y a des barrières au niveau de la langue et de la culture. Nous ne faisons pas que traduire,  nous menons aussi des discussions pour que les gens sachent comment fonctionne le service, et que le personnel soignant connaisse les cultures qui cohabitent sur l’île », résume Samia.  « 60% de notre travail consiste à traduire, mais nous proposons aussi des activités de groupe et des conseils (…) », renchérit Wadih.

Leur service accompagne quotidiennement des patients, pour la plupart originaires du Maghreb, ou de Grande Bretagne. Samia confie que avant que le service ne soit mis en place, les patients devaient se faire accompagner soit par leurs enfant (obligés de manquer des cours), soit par le voisin, à qui il devenait embarrassant de révéler des parties de leur vie privée, ajoutant même que certains hésitaient à aller consulter un médecin, quand ils ne trouvaient personne pour les y accompagner.

Wadih témoigne que certains patients quittaient l’hôpital avec des cachets en main sans avoir compris de quoi ils souffraient, ou même, sans avoir réussi à expliquer leur mal au médecin.

Le travail de médiateur sanitaire revêt également un aspect de sensibilsation. Ils organisent ainsi, régulièrement des  débats avec les patients sur la contraception, les maladies sexuellement transmissibles, la santé mentale, et bien d’autres thèmes. Ils proposent également des mini-formations pour le personnel soignant, sur des thèmes comme les flux migratoires dans l’île, les langues, cultures, et situations géographiques des pays d’Afrique du nord et subsaharienne.

Une partie de leur rôle de médiateur est aussi tourné vers les Espagnols de la péninsule, qui viennent pour leurs vacances, et qu’ils aident en leur expliquant les différentes procédures à suivre.

28/6/2011

Source : Yabiladi

Emigration : Comme beaucoup d’autres villes marocaines, Casablanca accueille de nombreux étudiants originaires de d’Afrique subsaharienne. Mélange d’aventure et de déracinement, leur vie quotidienne n’est pas toujours facile…Suite

Le parquet de Barcelone a annoncé, mardi, l'ouverture d'une enquête judiciaire préliminaire contre un parti local d'extrême-droite soupçonné d'avoir distribué des tracts électoraux anti-immigrés.

Le lancement de cette procédure intervient suite à une plainte présentée par le gouvernement autonome de Catalogne accusant "Plataforma per Catalunya" (Plateforme pour la Catalogne) d'avoir procédé à la distribution, lors de la campagne électorale pour les municipales du 22 mai dernier, de tracts incitant à la xénophobie et à la haine raciale, ont indiqué des sources judiciaires.

Selon les mêmes sources, "Plataforma per Catalunya" aurait également accusé le gouvernement catalan d'accorder des aides aux ressortissants extra-communautaires, notamment d'origine maghrébine au détriment de la population catalane.

Des poursuites formelles seront engagées contre cette formation politique au cas où il s'avèrera que ses assertions sont dépourvues de tout fondement, ont ajouté les mêmes sources, précisant que le parquet de Barcelone est en train d'analyser le contenu des tracts incriminés.

Le porte-parole du Gouvernement catalan, Francesc Homs, avait annoncé récemment qu'une plainte sera présentée contre "Plataforma per Catalunya" pour "diffusion de fausses informations".

Pour sa part, une association musulmane de Reus, près de Tarragone, a décidé récemment d'engager des poursuites judiciaires contre ce parti d'extrême-droite pour xénophobie et incitation à la haine des Maghrébins.

"Plataforma per Catalunya" a réalisé une percée significative lors des dernières élections municipales en remportant près de 70.000 voix et 67 sièges de conseillers. Echaudé par ce succès, le leader du parti Josep Anglada a indiqué qu'il envisage de créer un "parti à dimension nationale" en perspective des élections générales prévues en Espagne en 2012.

28/6/2011

Source : MAP

Les réformes constitutionnelles et les opportunités d'investissement au Maroc ont été au centre d'une rencontre organisée récemment à Ljubljana, à l'initiative de l'Ambassade du Royaume en Slovénie avec résidence à Vienne.

Intitulé "Morocco meets Slovenia" (le Maroc rencontre la Slovénie), cette rencontre a connu l'organisation de deux tables rondes politique et économique, indique la Mission permanente du Maroc auprès des organisation internationales à Vienne, dans un communiqué parvenu mardi à la MAP.

Au cours de cette rencontre, l'ambassadeur du Maroc à Ljubljana avec résidence à Vienne, Omar Zniber, et le consul honoraire du Maroc à Ljubljana, Janez Skrabec, ont mis en exergue la qualité des relations politiques entre les deux pays, soulignant que le potentiel de coopération est "très important".

Ils ont également invité les opérateurs économiques des deux pays à capitaliser sur l'excellence des relations politiques afin d'explorer les domaines de coopération et de partenariat notamment en matière des énergies renouvelables et dans le domaine de l'automobile, ajoute la même source.

Cet événement a connu la présence de membres du gouvernement slovène, notamment le secrétaire d'Etat pour le développement et les affaires européennes, Mme Andreja Jerina et des chefs de partis politiques.

Ont aussi pris part à cette rencontre des universitaires et chercheurs dont le président de l'Université Euro-méditérranéenne (EMUNI), Joseph Mifsud et le chercheur marocain et chef du bureau de la présidence EMUNI, Mohamed Chatouani, outre des personnalités du monde des affaires et des professionnels dans les secteurs des énergies renouvelables et de l'automotive.

Cette rencontre a été marquée avec une soirée musicale accompagnée d'un défilé du Caftan et une présentation de l'art culinaire marocain.

28/6/2011

Source : MAP

Deux longs métrages marocains seront projetés dans le cadre de la 3ème édition du Cycle de cinéma d'été qui se tiendra du 2 au 9 juillet prochain à Madrid à l'initiative de la fondation Casa Arabe (maison arabe), apprend-on, mardi, auprès des organisateurs.

Il s'agit de "La vida perra de Juanita Narboni" (La chienne de vie de Juanita Narboni) de Farida Benlyazid et "En attendant Pasolini" du réalisateur Daoud Oulad Sayed.

En plus des films marocains, deux autres longs métrages seront présentés lors de cet événement, à savoir, "Le sel de la mer" d'Annemarie Jacir et "Amerrika" de Cherien Dabis.

Selon les organisateurs, la projection des quatre longs métrages permettra au grand public de découvrir la production cinématographique dans d'autres pays notamment arabes.

La fondation "Casa Arabe", basée à Madrid, a été créée en 2006 pour consolider les relations et approfondir la connaissance mutuelle entre l'Espagne et le monde arabe et musulman.

28/6/2011

Source : MAP

Des tags islamophobes et une tête de cochon ont été découverts sur le site d’une mosquée près de Nottingham, en Angleterre. Quatre personnes ont été interpellées, et l’une d’entre elle a reconnu être l’auteur des tags.

 « Pas de mosquée ici », disaient les graffitis découverts sur le site qui abritera la mosquée de West Bridgford, dans la banlieue de Nottingham, le 23 juin dernier. Les inscriptions ont été peintes en plein sol, et une tête de cochon aurait été retrouvée sur le site, rapporte la BBC sur son site.

Un militant d’extrême droite impliqué

La police a arrêté quatre personnes, âgées entre 19 et 31 ans, selon la même source. L’un des suspects, Christopher Payne, a reconnu être l’auteur des tags. Il nie toutefois avoir déposé la tête de cochon. En attendant son procès fixé au 21 juillet prochain, il a été libéré sous caution, et est désormais tenu de ne pas s'approcher à moins de 200 mètres d'une mosquée.

Le jeune homme appartiendrait à l’English Defence League (EDL), un mouvement d’extrême droite de Grande Bretagne fondé en juin 2009, et dont il serait l’un des leaders. Le mouvement est bien connu pour ses campagnes contre l’islam dans le pays, et a réservé sur son site internet, un espace intitulé « NO MORE MOSQUES ». Notons que Christopher Payne se serait d’ailleurs vu interdit par la cour d’être officiellement associé aux activités de l’EDL, pour une durée qui n’a pas été précisée.

Toujours selon BBC, les trois autres suspects se nommeraient Wayne Havercroft, 31 ans, Nicholas Long, 21 ans, et Robert Parnham, 19 ans. Ils son tous poursuivis pour incitation à la haine contre l’islam et pour avoir causé des dégâts criminels à connotation raciste.

On constate qu’en matière d’actes islamophobes, certains ne ménagent pas leurs efforts. Ainsi, au début juin 2011, un Britannique a décidé de jouer un mauvais tour aux fidèles de la mosquée de Bristol (sud-ouest de l’Angleterre), en déposant des tranches de jambon de porc sur leurs souliers, à l’heure de la prière. L’homme avait été condamné à six mois de prison et 150 heures de travaux d’intérêt général.

28/6/2011

Source : Yabiladi

Lors de la 12ème réunion inter comités des organes de traités des droits de l'Homme des Nations unies, qui a commencé sa session, lundi à Genève, M. Abdelhamid El Jamri, expert marocain des Nations unies et Président du Comité des NU sur les travailleurs migrants, a été élu vice-président.

L'Australien Ronald Clive McCALLUM a été élu président.

M. El Jamri est entré dans le système des Nations unies des Droits de l'Homme à l'occasion de son élection en 2003 en tant que membre du Comité sur les droits des travailleurs migrants.

Il a été élu par ses pairs en tant que vice-président en 2006 et en tant que président depuis 2008.

28/6/2011

Source : MAP

Les immigrés présents en Italie représentent environ 10% de la population nationale et génèrent 11% du Produit intérieur brut (PIB), a affirmé mardi une association de défense des consommateurs (ADOC).

"En Italie, environ un dixième de la population provient de pays étrangers, et sur ce total, 75% sont des ressortissants européens. Plus de 5 millions et demi d'immigrés, dont 10% en situation irrégulière, représentent 11,1% du PIB", affirme l'ADOC.
"Ces immigrés occupent aujourd'hui des rôles clés en Italie dont on ne peut plus se passer", a déclaré le président de l'ADOC, Carlo Pileri, citant l'aide dans les familles aux enfants et aux personnes âgées, les travaux difficiles dans le BTP ou l'agriculture et la restauration.

"Nous sommes convaincus que les immigrés représentent une importante opportunité pour l'Italie, à laquelle il ne faut pas renoncer, et protéger leurs droits et leurs intérêts représente le premier pas pour une intégration réussie", a conclu M. Pileri.

L'Italie a 60,6 millions d'habitants et selon des chiffres officiels de l'Institut national des statistique (Istat) du début d'année, les immigrés représentent 7,5% de la population

28/06/11

Source : 7sur7/belga

C'est au début des années 2000 que les organismes publics et privés ont réellement pris conscience de l'importance du retour des compétences marocaines établies à l'étranger pour participer aux chantiers de développement dans lesquels s'est engagé le pays…Suite

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