Le rapport annuel de Frontex fait état de 239 000 personnes entrées illégales dans l'UE, soit une baisse de 38 % par rapport à 2023, due principalement à une diminution des arrivées par les routes de la Méditerranée centrale et des Balkans occidentaux.
« Malgré les pressions migratoires persistantes, le renforcement de la coopération entre l'UE et ses partenaires pour lutter contre les réseaux de passeurs a conduit à une réduction significative des passages aux frontières extérieures de l'Europe », a déclaré Frontex dans un communiqué repris par l'Agence France-Presse (AFP).
Le nombre d'entrées irrégulières contrôlées en Méditerranée centrale a diminué de 59 %, avec « moins de départs depuis la Tunisie et la Libye », tandis que le nombre de tentatives de franchissement illégal des frontières a augmenté de 14 % sur la route de la Méditerranée orientale, atteignant environ 69 400 tentatives, principalement par le biais de nouveaux couloirs depuis l'est de la Libye. Le nombre de migrants qui ont emprunté la route de l'Afrique de l'Ouest pour atteindre les îles Canaries a également augmenté de 18 %, atteignant environ 47 000 personnes, en raison d'une augmentation du nombre de départs depuis la Mauritanie », ajoute le rapport.
Les traversées maritimes, généralement orchestrées par des réseaux criminels organisés, continuent de représenter un danger extrême pour les migrants. L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) estime que 2 300 personnes ont perdu la vie en mer rien qu'en 2024, ce qui souligne le coût humain tragique de ces itinéraires dangereux.