vendredi 29 novembre 2024 00:52

Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération a signé, mercredi à Rabat, une convention de couverture médicale au profit des diplomates marocains accrédités à l'étranger, avec la compagnie d'assurance nationale "Atlanta" et la compagnie "Aetna International".
Cette convention, signée lors d'une cérémonie présidée par le ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Saâd Dine El Otmani, en présence notamment du ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, M. Youssef Amrani, s'inscrit dans le droit fil de la politique gouvernementale visant la généralisation de la couverture médicale et l'amélioration de la qualité des prestations sanitaires. Elle entre également dans le cadre de la stratégie mise en place par le ministère pour la promotion des Âœuvres sociales de son personnel et l'amélioration de ses conditions de travail, afin qu'il puisse défendre avec abnégation les intérêts suprêmes du Royaume.
En vertu de cette convention, signée par le secrétaire général du ministère, M. Nasser Bourita et le président-directeur général de la compagnie "Atlanta", M. Mohamed Hassan Bensalah, les diplomates marocains auront accès aux prestations sanitaires relatives à l'hospitalisation, la consultation, la prise en charge des maladies chroniques (diabète, hypertension, hépatite...), l'oncologie, la prise en charge psychiatrique en cas d'accidents, ainsi que le transport médical d'urgence.
Cette initiative permettra de résoudre bon nombre de problèmes d'ordre sanitaire auxquels font face les fonctionnaires du ministère exerçant à l'étranger, lesquels se rapportent notamment à l'absence des soins d'urgence et du service de rapatriement des dépouilles en cas de décès, le manque d'infrastructure de base dans certains pays, ou encore le coût élevé de la prise en charge médicale.
Dans une allocution prononcée à l'occasion, M. El Otmani a fait savoir que la signature de cette convention est le fruit de deux ans de préparation et de concertation entre son département, le ministère de l'Economie et des finances et la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Une telle initiative procède de la volonté du ministère de mettre en place des conditions favorables au travail des diplomates marocains exerçant à l'étranger, a-t-il souligné, précisant qu'il s'agit, en l'occurrence, de 4.623 fonctionnaires, soit un taux de couverture de 93 pc.
Après s'être félicité de la confiance placée par le ministère en la compagnie Atlanta, M. Bensalah a affirmé que cette dernière ne va pas lésiner sur les efforts pour remplir ses engagements et garantir la qualité des prestations offertes aux assurés.
A son tour, le PDG d' "Aetna International", M. Sandip Patel a promis que sa compagnie fera de son mieux pour assurer des soins de qualité aux diplomates marocains, émettant le souhait de voir ce partenariat se développer davantage dans l'avenir.
Les compagnies d'assurance Atlanta et Aetna International sont engagées, depuis 2008, dans un partenariat stratégique permettant aux Marocains résidant à l'étranger, aussi bien du secteur public que privé, d'accéder à leurs services.
15/02/2012
Source : MAPF

Le parcours du cinéma marocain et son évolution ont été au centre d'une conférence, organisée jeudi soir, dans le cadre des activités du premier festival euro-arabe du cinéma et du journalisme qui se tient actuellement à Madrid.
Le festival, organisé sous le thème "Cinéma et journalisme: Rapprochement entre les deux rives", est une initiative conjointe de la fédération des associations des journalistes d'Espagne (FAPE) et de l'association des journalistes et écrivains arabes en Espagne, dans le but de promouvoir le rapprochement et l'entente entre l'Occident et le monde arabe à travers la culture, le cinéma et les médias.
Lors de cette rencontre, le journaliste marocain Mohamed Boundi a donné un aperçu chronologique sur l'évolution du cinéma marocain, précisant que la création du Centre cinématographique marocain (CCM) a constitué un point de référence dans le développement de l'industrie cinématographique au Maroc.
Le CCM représente l'un des piliers ayant contribué et accompagné l'action cinématographique au Maroc dans ses différentes étapes d'évolution, a-t-il insisté, faisant remarquer que les films marocains ont toujours reflété la réalité et les préoccupations de la société.
Après avoir indiqué que le Maroc accorde une grande importance à la production cinématographique, Boundi a rappelé que des dizaines de films mondiaux ont été tournés au Maroc, notamment aux studios Atlas à Ouarzazate.
Le journaliste marocain a, par ailleurs, donné une lecture critique du produit cinématographique marocain, estimant que le Maroc, qui se positionne comme le leader africain du cinéma, mérite d'avoir une filmographie beaucoup plus riche et variée.
Il a, à cet égard, appelé les entreprises et les professionnels du secteur à s'impliquer davantage pour donner un nouvel élan à l'industrie du 7ème art dans le Royaume.
Pour sa part, le journaliste espagnol Nicolas Castellano a mis l'accent sur la variété des thèmes abordés par la production cinématographique marocaine.
Castellano, journaliste de la radio privée "SER", a appelé également à accorder plus d'importance à la question de l'immigration dans les films marocains.
En marge de cette rencontre, deux documentaires ont été projetés dans le cadre du premier festival euro-arabe du cinéma et du journalisme qui se poursuivra jusqu'au 30 juin prochain.
Il s'agit de "Al Madina" qui raconte le retour d'un immigré Marocain dans son pays d'origine après neuf ans passés en Espagne, et "Khalid", une parabole sur le passage à l'âge adulte et l'inégalité des chances dans le monde, à travers l'histoire d'un enfant de Marrakech devenu adulte trop tô t et obligé de gagner son pain quotidien comme distributeur d’œufs.
Le festival euro-arabe du cinéma et du journalisme combine projections cinématographiques et conférences thématiques animées par des diplomates arabes accrédités en Espagne, des experts du monde arabe ainsi que des journalistes espagnols et arabes.
17/02/2012
Source : MAPF

Les lettres marocaines mises à l'honneur à Paris Organisée les 11 et 12 février à l'Hôtel de ville de Paris par l'association "Coup de soleil", la 18e édition du salon "Maghreb des livres" a réuni quelque 150 auteurs d'Algérie, du Maroc, de Tunisie et de France venus participer à l'hommage rendu aux lettres marocaines…Suite

Premier festival cinématographique qui unit les deux rives du Détroit 1 4,4Km est le titre retenu pour le premier festival cinématographique reliant les deux rive du Détroit qui se déroulera de la mi février à fin mars prochain dans deux villes du Sud de 1 'Espagne et deux villes du Nord du Maroc…Suite

Les pays du Maghreb : Maroc, Algérie, Tunisie, Mauritanie et Libye, demeurent le principal point de transit de migrants clandestins vers l'Europe. Ce qu'affirment les participants à la deuxième rencontre- débat organisée, samedi 11 février, par l'Association Tawassol à Assilah…Suite

Nicolas Sarkozy, qui a passé sa première journée de candidat à Annecy, a estimé qu'un référendum sur la lutte contre l'immigration illégale "pourrait s'avérer nécessaire".
Le chef de l'Etat, lors de son premier meeting de campagne après l'officialisation de sa candidature à un second mandat mercredi soir, a précisé une idée exposée dans le "Figaro magazine" du 11 février.
"Je voudrais que tout le monde soit bien conscient de l'enjeu que constitue la maîtrise des flux migratoires", a-t-il souligné. "C'est un sujet sur lequel ceux qui parlent sont en général les plus outranciers", a-t-il remarqué.
La lutte contre l'immigration illégale "doit être menée sous le contrôle de la justice (...) Pour faire respecter le droit, un juge suffit. Or, il y en a deux actuellement qui se partagent les contentieux, le juge administratif qui est le juge de l'expulsion et le juge judiciaire qui est le juge de la rétention", a-t-il détaillé.
"Ce qui rend les choses très compliquées avec ces deux juges, c'est quand leurs décisions sont contradictoires. Je propose qu'à l'avenir il n'y ait plus qu'un seul juge et que ce soit le juge administratif", a-t-il dit.
Cette réforme nécessite de "modifier la Constitution", avec une majorité qualifiée au Congrès. "La voie parlementaire est la meilleure" mais dans le cas contraire, "la seule voie possible sera celle d'un référendum", a-t-il expliqué. La majorité au Sénat est actuellement à gauche, tandis qu'à l'Assemblée nationale, elle se décidera en juin prochain, lors des élections législatives qui suivront la présidentielle.
Nicolas Sarkozy a aussi justifié son autre proposition de référendum sur "l'indemnisation des chômeurs".
16/2/2012
Source : Le Nouvel Observateur/AP

Les transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE) en 2011 ont augmenté de 7,6 pc, pour atteindre plus de 58,5 milliards de dirhams (MMDH), comparativement à une année auparavant, indique l’Office des changes.
Les recettes des MRE ont enregistré un accroissement de plus de 4,1 MMDH durant l’année 2011, selon les statistiques provisoires de l’Office rendues publiques récemment.
Au pic de la crise économique et financière mondiale, les transferts des expatriés marocains ont substantiellement baissé, se situant à 53 MMDH en 2008 et à 50,2 MMDH en 2009.
La reprise économique au niveau international, particulièrement dans la zone euro, a eu des effets positifs sur les sommes envoyées par les MRE à partir de 2010, année où ces transferts se sont élevés à 54,38 MMDH.
Par ailleurs, les avoirs extérieurs nets du Maroc (réserves en devises) ont régressé de 12,4 pc en 2011, à près de 168,8 MMDH contre 192,6 MMDH en 2010, précise la même source.
Ce recul est dû essentiellement à la baisse des avoirs extérieurs nets de Bank Al-Maghrib, passés d’environ 187,7 MMDH à fin 2010 à 166,8 MMDH un an après.
Les réserves nettes en devises sont établies selon la nouvelle méthodologie des statistiques monétaires, mise en oeuvre par Bank Al Maghrib, incluant les avoirs nets de la banque centrale et des autres institutions de dépôt.
13/2/2012
Source : L’Opinion

Nouvel épisode dans la série «les expressions que le Président n’a jamais prononcées (mais en fait si)». Après avoir assuré le 29 janvier qu’ il n’avait «jamais» prononcé le mot TVA sociale, Nicolas Sarkozy a récidivé mercredi soir sur TF1, lors de sa déclaration de candidature, à propos de l’«immigration zéro»:
Le chef de l’Etat n’a jamais été pour l’immigration zéro... sauf quand il était pour. Certes cela date un peu (le début des années 90). Mais il est alors bien question de «quota zéro d’immigration» et de «beaucoup de propositions qu’il [Jean-Marie Le Pen] fait qui sont les nôtres». Dont celle-là.
Par ailleurs, précisons que, si c’est François Hollande qui était visé, le programme du candidat socialiste ne prévoit pas de «régulariser tout le monde». Voici l’extrait concerné de ses «60 engagements»: «Je conduirai une lutte implacable contre l’immigration illégale et les filières du travail clandestin. Je sécuriserai l’immigration légale. Les régularisations seront opérées au cas par cas sur la base de critères objectifs.»
16/2/2012
Source : Libération

Salon international du livre (Siel), qui e pouruit à Casablanca jusqu’au dimanche 19 février, connaît une grande affluence. Une riche programmation ponctue en effet le Siel avec plus d’une cinquantaine de conférence et rencontre en attendant le dernier week-end du al on qui va attirer de foule…Suite

Mauvaise nouvelle pour Nouredine Rachedi. Après plus de trois ans d’attente, le tribunal correctionnel de Versailles a prononcé la relaxe pour ses deux agresseurs « au bénéfice du doute », a-t-on appris mardi 14 février.
Le dossier était pourtant solide malgré les dénégations des prévenus, jugés pour « violence en réunion à raison de l'appartenance religieuse » lors de leur procès qui s’est tenu le 31 janvier dernier. Ces derniers sont en effet accusés d'avoir lynché M. Rachedi en raison de son appartenance à l'islam dans la nuit du 24 au 25 juillet 2008 à Guyancourt (Yvelines).
Joint par Saphirnews, M. Rachedi n'a pas caché sa déception et a déclaré qu’il se réserve le droit de faire appel dans un délai de 10 jours après le prononcé du jugement si le procureur ne fait pas lui-même appel de la décision.
14/2/2012, Hanan Ben Rhouma
Source : Saphir news

Dans le cadre du partenariat et du jumelage entre la Région de l'Oriental et la Région de la Champagne-Ardenne, je vous informe que lors du Salon Classe-Export à Reims en France, le 21 février, une conférence dédiée à la Région de l'Oriental sera animée par les experts de la CNUCED (Conférences des Nations Unies pour le Commerce et le Développement) et des hauts cadres de l'Agence de l'Oriental.  
A cette occasion, l'Agence de l'Orienal animera aussi le stand 8, pour présenter les potentialités économiques de la région. Nous vous invitons à nous visiter, nous serons à votre écoute et à votre service. Consulter le programme. Consulter le programme

Nouveauté marquante du SIEL 2012, des débats qui collent à l’actualité politique avec un point fort : le « Printemps arabe ». Au cœur de ce patchwork culturel, un stand de 400 m² attire plus de monde et vibre depuis le 10 février sur le rythme d’un agenda assez chargé. Initié par un quarto d’organismes ; ce stand commun réuni le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) le Conseil de la concurrence (CC), le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) et l’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC).
Au programme, près de 250 participants issus du Maroc et d'une vingtaine de pays. Une feuille de route qui s'articule autour de dédicaces, échanges, débats et soirées nocturnes autour des thèmes : « Ecritures au féminin, L’immigration dans tous ses Etats, Le café des droits, Printemps arabes, Histoire et mémoire, gouvernance et démocratie participative»
Observateurs et acteurs politiques venant de Syrie, du Yémen, de Tunisie, de Libye et d'Egypte, mais aussi de France, de Suisse et des Etats-Unis font le bilan des soulèvements qui secouent la région arabe. Les matinées sont consacrées à la jeunesse et le public scolaire avec des animations spécifiques.
Dans une déclaration commune, les Présidents, Abdesselam Aboudrar (ICPC), Abdelali Benamour (CC) et Driss El Yazami (CNDH/ CCME) soulignent « qu'en conjuguant leurs efforts, les quatre institutions entendent célébrer avec le public et les exposants cette grande fête populaire de la culture et de la citoyenneté. Et de souligner : « C'est par l'éducation et le savoir, la fréquentation du livre, la création libre et sans entraves, que l'avenir de ce pays se construit. Nos institutions se devaient d'être au rendez-vous avec cet élan populaire".
Des rencontres littéraires organisés par la Ville de Casablanca et les instituts français et espagnol Cervantès de Casablanca, des concerts, des lectures et des spectacles sont proposés tout au long du SIEL.
Au Diwan de Bab Al Bahr dans l’ancienne médina, l’Institut français organise tous les soirs ses nocturnes, ses faits de ballades, des chants et des causeries littéraires. Quant à l’Institut Cervantès, il donne par une exposition bibliographique sur les œuvres et le parcours d’écrivains espagnols et marocains en langue espagnole, tels que Jorge Carrion, Isaac Rosa, Manuel Vilas, Mohamed Sibari et Mohamed Lahchiri.
16/2/2012
Source : Atlas info

L'Association catalane pour la coopération et le développement (ACDC) a annoncé, mercredi, le lancement d'une campagne de lutte contre les préjugés et stéréotypes dont sont victimes les immigrés à Lérida, une région agricole qui abrite une forte main d'Âœuvre marocaine.
Cette campagne qui bénéficie du soutien de plusieurs corporations professionnelles s'inscrit dans le cadre d'un vaste programme de mobilisation visant à lutter contre le racisme et à promouvoir la cohésion sociale dans cette province catalane, a indiqué une responsable de l'ACDC dans une conférence de presse.
Ainsi, des dépliants contenant des données sur l'immigration ont été affichés dans les commerces et espaces publics de la région pour corriger certains préjugés et idées reçues sur les immigrés relayés au sein de la société catalane, a précisé Johana Villarraga, chargée de cette campagne.
La crise économique a entrainé une "prolifération" des préjugés à l'encontre des immigrés, a constaté pour sa part la présidente de l'ACD à Lérida, Lourdes Santiago, ajoutant que les étrangers sont souvent victimes de discrimination à l'embauche de la part des employés.
Selon des données publiées récemment par le gouvernement catalan, 27,5 pc des immigrés sont exposés au risque de pauvreté contre seulement 15,6 pc pour les Catalans de souche. Les expatriés qui reçoivent des aides sociales représentent moins de 50 pc de l'ensemble des bénéficiaires des allocations dans cette communauté autonome, selon la même source.
Six bourses de cantine scolaire sur dix sont accordés aux enfants nés de parents espagnols, alors que l'accès des élèves étrangers à ces bourses demeure très limité.
La Catalogne, l'une des régions les plus riches d'Espagne, abrite près de 230.000 ressortissants marocains, soit la plus forte communauté étrangère.
15/02/2012
Source : MAPF

En Russie, la campagne électorale bat son plein pour les cinq prétendants au Kremlin. Parmi les sujets phares de cette campagne : la question de l'identité nationale et des migrations. Vladimir Poutine a proposé, s'il était élu, de renforcer la législation sur l'immigration et de maintenir un contrôle strict des régions par Moscou. Un discours qui a des chances de faire mouche, dans un pays où les idées nationalistes séduisent une bonne partie de la population.
15/2/2012, Anastasia Becchio
Source : RFI

Des étrangers ont été mis en cause dans près d'un vol sur six en 2011 (17,3%, contre 12,8% en 2006), selon un rapport publié mercredi, jour de l'annonce de la candidature à la présidentielle de Nicolas Sarkozy, dont l'immigration devrait être un axe de campagne. ( © AFP Martin Bureau)
PARIS (AFP) - Des étrangers ont été mis en cause dans près d'un vol sur six en 2011 (17,3%, contre 12,8% en 2006), selon un rapport publié mercredi, jour de l'annonce de la candidature à la présidentielle de Nicolas Sarkozy, dont l'immigration devrait être un axe de campagne.
Selon cette étude de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), commandée par le ministre de l'Intérieur Claude Guéant, sur près de 306.000 "mis en cause" par la police et la gendarmerie en France, pour des vols ou dégradations, 17,3% sont des étrangers.
Ce chiffre est rendu public au lendemain de l'annonce de l'examen le 1er mars à l'Assemblée nationale d'un projet de loi UMP inspiré par la place Beauvau et tendant à augmenter les expulsions d'étrangers condamnés. Depuis fin décembre, Claude Guéant pointe du doigt "une délinquance étrangère supérieure à la moyenne enregistrée dans notre pays".
Aux yeux du Monsieur Sécurité du candidat socialiste François Hollande, François Rebsamen, pour qui "il n'y a pas de hasard en politique", la publication de cette étude, à deux mois de la présidentielle, "imprime l'entrée en campagne de Nicolas Sarkozy d'un parfum nauséabond".
Si l'Intérieur, contacté par l'AFP, n'a pas immédiatement réagi, le député UMP Eric Ciotti a salué la "confirmation" d'une "surreprésentation" des étrangers, notamment des Roumains, dans la délinquance. A ses yeux, ce travail "balaie la polémique un peu ridicule après le discours de Grenoble", prononcé à l'été 2010 par Nicolas Sarkozy. Le chef de l'Etat y établissait pour la première fois un lien entre délinquance et immigration.
Louis Aliot, vice-président du FN, a salué le fait que, pour "la première fois", "un organisme officiel pointe la corrélation" entre "immigration et insécurité" et "ouvre les yeux de tous nos compatriotes sur les méfaits d’une immigration massive et incontrôlée".
L'étude détaille la "part des étrangers" dans plusieurs catégories d'infractions, à partir des statistiques officielles.
Pour les violences aux personnes par exemple, point noir depuis quelques années, elle est de 12,4%, un chiffre en baisse par rapport à 2006 (14,2%). Pour les atteintes aux biens, elle est en revanche en hausse (12,8% à 17,3%).
Sur la base de deux fichiers de police et de gendarmerie, le Stic et la BNSD, l'ONDRP a également tenté de définir l'âge, le sexe et la nationalité des étrangers "mis en cause" entre 2008 et 2010.
D'après le Stic -un fichier contesté, notamment par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil)-, le nombre de Roumains a "plus que doublé" pour cette période. Il a augmenté "de près de 95%", selon la BNSD.
"Le nombre de personnes de nationalités de l'ex-Yougoslavie mises en cause pour vols s'est accru de plus de 65%" pour la police, "de plus de 90%" pour les gendarmes.
Selon le Stic, il y a une augmentation globale d'environ 40% du nombre d'étrangers "mis en cause" par la police sur cette période. Cette "tendance à la hausse" concerne aussi "les mis en cause pour vols d'autres nationalités", affirme l'ONDRP, citant les Algériens ou les Tunisiens.
En 2010, selon la Chancellerie, 79.829 des 628.039 condamnations ont été prononcées contre des étrangers (y compris de l'UE), soit une part de 12,7%. Dans son recensement de 2008, l'Insee estime que les étrangers en situation régulière représentent un peu moins de 6% de la population française totale.
Le criminologue Alain Bauer, président de l'ONDRP, comme d'autres sociologues tel Sébastian Roché (CNRS), mettent en garde contre "l'interprétation" des chiffres. Pour Sébastian Roché, ils peuvent conduire à comparer "deux populations qui ne sont pas comparables", les étrangers étant "plus pauvres", "plus urbains" et dotés d'"un niveau scolaire plus faible".  (Consulter le rapport)
15/2/2012
Source : Libération/ AFP

Le parti suisse UDC (droite populiste), a déposé mardi à Berne à la Chancellerie fédérale son initiative "contre l'immigration de masse", un texte signé par 136.195 personnes.
Avec son texte, l'UDC veut "ouvrir le débat sur l'immigration" que les autorités fédérales ont voulu empêcher, a déclaré le président du parti Toni Brunner devant la Chancellerie fédérale, avant la remise du paquet de signatures. Si cette initiative est déclarée recevable par les autorités, le gouvernement est obligé d'organiser une votation populaire à ce sujet. L'UDC veut introduire des plafonds annuels et des contingents pour les autorisations de séjours en Suisse, qui seront aussi appliqués aux frontaliers et aux requérants d'asile, selon le communiqué du parti. L'initiative veut également instaurer le système de la préférence nationale sur le marché de l'emploi. Les quotas pour les étrangers travaillant en Suisse devront être fixés en fonction des intérêts économiques du pays, ajoute encore le texte. Il a fallu sept mois à l'UDC pour rassembler le nombre de signatures requis, soit 100.000. Le texte a cependant suscité beaucoup plus d'engouement en Suisse alémanique qu'en Suisse francophone. Selon les chiffres du parti, environ 21.500 signatures ont été rassemblées dans les cantons francophones, contre près de 109.900 en Suisse alémanique. Au Tessin, environ 4.800 personnes ont soutenu l'initiative. Le patronat suisse, Economiesuisse, a aussitôt réagi mardi au dépôt de l'initiative en rappelant qu'elle "remettrait en question les accords bilatéraux avec la Suisse", selon un communiqué. Une telle initiative "nuirait à la place économique suisse" et "menacerait la prospérité", selon l'organisation professionnelle. (GFR)
14/2/2012
Source : Levif/Belga

Le Conseil d'Etat a enjoint au ministère de l'Intérieur d'autoriser le retour en France d'un Algérien expulsé en mars 2009 à l'âge de 71 ans, après avoir vécu trente-cinq ans dans l'Hexagone où réside sa famille, selon une décision consultée mercredi par l'AFP.
La plus haute juridiction administrative a notamment estimé que la "note blanche" des services secrets sur laquelle l'administration se fondait pour s'opposer au retour en France de Larbi B. n'était pas suffisante pour établir la menace d'"un trouble à l'ordre public".
Selon cette décision rendue début février, le ministère de l'Intérieur dispose d'un mois pour délivrer un visa long séjour au requérant, "sous astreinte de 100 euros par jour de retard".
"La justice vient de reconnaître que mon client a été injustement séparé de sa famille depuis trois ans et renvoyé dans un pays où il n'avait aucune attache et vivait dans des conditions indignes", a commenté son avocate, Me Férielle Kati.
Arrivé en 1972 en France où sont nés plusieurs de ses enfants, Larbi B. avait été condamné en 1997 à cinq ans de prison et à dix ans d'interdiction du territoire, notamment pour association de malfaiteurs.
A sa sortie de prison, il avait été frappé par un arrêté d'expulsion qui ne sera exécuté qu'onze ans plus tard, en mars 2009.
Jugeant ce délai excessif, le juge administratif avait ordonné courant 2009 la "suspension" de l'arrêté et sommé l'administration de tout faire pour permettre son retour en France. Mais en décembre 2009, sa demande de visa avait été rejetée.
Selon le Conseil d'Etat, ce refus "a porté une atteinte excessive" au droit de Larbi B. à sa vie privée et familiale.
La haute juridiction a notamment insisté sur "le caractère très ancien des faits" reprochés au requérant et sur "l'absence de tout autre justification par l'administration des troubles pour l'ordre public" que son retour en France risquerait d'entraîner.
15/2/2012
Source : AFP

Le gouvernement a décidé mercredi, en Conseil des ministres, de créer auprès du ministre de l'Intérieur, un "délégué interministériel" pour lutter contre le racisme et l'antisémitisme.
Ce poste "sera pourvu lors d'un prochain Conseil des ministres", a dit à l'AFP Pierre-Henry Brandet, le porte-parole de l'Intérieur.
La lutte "pour l'égalité entre les êtres humains et contre toute forme de discrimination est depuis deux siècles au fondement de notre pacte républicain; dans cette ligne, la lutte contre le racisme et l'antisémitisme constitue une priorité essentielle de l'action du Gouvernement", selon le communiqué du Conseil.
C'est pour "renforcer l'efficacité de cette politique, (que) le gouvernement (a) estimé indispensable de confier à un haut responsable de l'administration la mission d'assurer au quotidien l'animation du travail interministériel et la cohérence de l'action de l'Etat sur le terrain".
Si, "sur le plan répressif, notre pays s'est progressivement doté d'un dispositif pénal qui, au niveau international, est exemplaire", poursuit le communiqué, "la lutte contre l'intolérance et la xénophobie passe aussi, en amont, par une politique éducative, culturelle, sportive qui aborde tous les aspects de la lutte contre le racisme et l'antisémitisme et promeut concrètement l'égalité des chances".
Il s'agit d'une "démarche globale (...) définie dans le plan national d'action contre le racisme et l'antisémitisme qui fixe, pour la période 2012-2014, le programme d'actions des pouvoirs publics en la matière".
Le nouveau délégué interministériel aura à "jouer un rôle d'impulsion, de proposition et d'évaluation", il sera l'"interlocuteur privilégié de l'ensemble des acteurs, qu'il s'agisse des administrations publiques, de la Commission nationale consultative des droits de l'homme, du Défenseur des droits ou des associations".
15/2/2012
Source : AFP

Une émissaire de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) entame mercredi une visite de quatre jours au Maroc, en perspective de son prochain rapport sur le Statut des femmes au Sud de la Méditerranée, a-t-on appris mardi auprès de l'APCE à Strasbourg (Est de la France).
La sénatrice socialiste belge Fatiha Saïdi, membre de la Commission sur l'égalité et la non-discrimination de l'APCE, "effectuera une visite d'information à Casablanca et Rabat, du 15 au 18 février", dans le cadre de la préparation de son rapport sur "l'égalité des sexes et le statut des femmes dans le voisinage méridional du Conseil de l'Europe", a-t-on précisé de même source.
Après une participation lors du Salon du Livre de Casablanca à un débat sur "l'immigration dans tous ses Etats - Les Marocains du monde dans la nouvelle Constitution", Mme Saïdi devrait rencontrer notamment à Rabat le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Saad Dine El Otmani, et la ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social, Mme Bassima Hakkaoui.
La sénatrice aura également des entretiens avec des membres de la Chambre des Conseillers et des représentants de la société civile et des institutions de protection des droits de l'homme.
L'APCE qui réunit 318 parlementaires des 47 Etats membres du Conseil de l'Europe, instance distincte de l'Union européenne visant à soutenir la démocratie, avait accordé, le 21 juin dernier, au Maroc le statut de "Partenaire pour la démocratie" destiné à "établir une coopération institutionnelle avec les parlements des Etats non membres des régions voisines".
14/02/2012
Source : MAPF

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