lundi 8 juillet 2024 20:19

L'analyse de la perception sociale de l'immigration révèle l’existence de stéréotypes et préjugés négatifs à l'égard de l’immigration, spécialement, les marocains, lit-on dans l'ouvrage intitulé «Contra el Islam. …Suite

L’islam est devenu un sujet important dans le discours américain qui précède les élections fédérales de 2012. Partout, les candidats se montrent …Suite

En vue de développer les échanges et faciliter la coopération entre les opérateurs économiques des deux pays, le consulat général du Royaume des Pays-Bas et l'Association des femmes chefs d'entreprise du Maroc (AFEM) ont signé, mardi 7 février, une convention de partenariat portant sur la facilitation des procédures d'obtention du visa…Suite

Alors que la Cour européenne a condamné la France pour avoir enfermé les enfants d'un couple de sans papiers kazakhs, RESF lance une pétition contre une pratique «inhumaine» …Suite

Le taux de croissance de la population au Canada pourrait dépendre presque exclusivement de l'immigration d'ici 50 ans, selon des projections publiées mercredi par l'Agence fédérale de la Statistique.
Le scénario de croissance moyenne des projections démographiques, qui suppose un taux d'immigration de 7,5 immigrants pour 1.000 habitants et une fécondité de 1,7 enfant par femme, indique que l'accroissement migratoire pourrait expliquer plus de 80 pc de la croissance démographique canadienne à partir de 2031, comparativement à environ 67 pc actuellement, a notamment indiqué l'Agence de la Statique dans la première publication de ses données du recensement de 2011.
En l'absence d'un niveau d'immigration soutenu ou d'une hausse substantielle de la fécondité, la croissance démographique du Canada pourrait, d'ici 20 ans, être proche de zéro, selon la même source.
Le taux de natalité au pays stagne à environ 1,67 enfant par femme, ce qui est bien en-deçà du minimum de deux enfants par femme nécessaire pour assurer le remplacement naturel de la population, ajoute-t-on, soulignant toutefois que les variations sont marquées d'une région à l'autre du pays.
Depuis le début des années 2000, l'accroissement démographique du Canada est principalement attribuable à l'accroissement migratoire puisque l'accroissement naturel (solde des naissances et des décès) n'explique plus qu'environ le tiers de cette croissance.
Selon les données publiées mercredi, la population du Canada a augmenté de 5,9 pc entre le Recensement de 2006 et celui de 2011, comparativement à une hausse de 5,4 pc au cours de la période quinquennale précédente.
Selon le recensement de 2011, le Canada compte 33 476 688 personnes, contre 31 612 897 en 2006.
09/02/2012
Source : MAPF

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), le Conseil de la concurrence (CC), l'Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC) et le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) participent par un stand commun à la dix-huitième édition du Salon international de l'édition et du livre (SIEL-2012), prévu du 10 au 19 février à Casablanca.
Les quatre institutions, représentées par près de 250 participants en provenance du Maroc et d'une vingtaine de pays étrangers, ont conçu un programme comprenant une centaine de rencontres et de manifestations, une pièce de théâtre, la projection de documentaires et un récital de la poésie hassani, indique un Communiqué du CNDH.
Ce programme commun s'articule autour de plusieurs "fils rouges", dont les Ecritures au féminin, l'Immigration dans tous ses Etats, le Café des droits, Printemps arabe, Histoire et mémoire et Bonne gouvernance, selon la même source.
Le stand des quatre institutions, érigé sur une superficie de 400 m2, abritera plusieurs activités, notamment des échanges entre les créatrices marocaines du monde et leurs consÂœurs du Maroc, plusieurs débats sur les dispositions de la nouvelle constitution en matière des droits de l'Homme, de bonne gouvernance et de démocratie participative, des tables rondes sur la situation de l'immigration marocaine dans les pays de résidence et des conférences des présidents des quatre institutions.
Ainsi, des chercheurs et acteurs venant de Syrie, du Yémen, de Tunisie, de Libye et d'Egypte, mais aussi de France, de Suisse et des Etats-Unis feront le bilan des soulèvements, à la fois communs et dissemblables, qui ont secoué la région arabe, ajoute le communiqué, précisant que tous les matins, un programme jeunesse est proposé au public scolaire avec des animations spécifiques autour des thématiques des droits de l'Homme, de la gouvernance et de la citoyenneté.
Plusieurs rencontres sur les problématiques de l'histoire, des archives et de la mémoire sont également programmées.
Ce stand, soutenu par la Caisse de Dépô t et de Gestion (CDG), sera également l'occasion d'exposer une librairie riche de plus de 2.000 titres. Le public y trouvera toutes les publications des institutions partenaires, mais aussi des centaines d'ouvrages en lien avec l'immigration, les droits de l'Homme, la citoyenneté et la bonne gouvernance, indique le communiqué.
"En conjuguant leurs efforts, les quatre institutions entendent célébrer avec le public et les exposants cette grande fête populaire de la culture et de la citoyenneté. La fréquentation massive du SIEL exprime une conviction largement partagée. C'est par l'éducation et le savoir, la fréquentation du livre et la création libre et sans entraves que l'avenir de ce pays se construit. Nos institutions se devaient d'être au rendez-vous avec cet élan populaire", ont indiqué, dans une déclaration commune, MM. Abdeslam Aboudrar, président de l'ICPC, Abdelali Benamour, président du CC et Driss El Yazami, président du CNDH, cités par le communiqué.
 08/02/2012
Source : MAP

L’actrice belgo-marocaine Lubna Azabal a été sacrée meilleure actrice en Belgique pour son rôle dans le film «Incendies», du Québécois Denis Villeneuve.
L’actrice a reçu cette distinction lors de la deuxième cérémonie des «Magritte du cinéma», qui s’est déroulée samedi soir à Bruxelles, et a dédié son prix «aux femmes du Printemps arabe».
Lubna Azabal est née à Bruxelles en 1973 de père marocain et de mère espagnole. Après le Conservatoire royal de Bruxelles, elle débute sa carrière au théâtre. En 1997, elle obtient son premier rôle au cinéma, dans le court métrage «J’adore le cinéma». Elle a tourné dans une douzaine de films, et semble toujours privilégier le cinéma d’auteur, qu’il soit l’œuvre de réalisateurs reconnus ou de jeunes cinéastes. Son interprétation stupéfiante de force et d'émotion dans « Incendies » marque à coup sûr le sommet (provisoire) de son itinéraire artistique. Ce personnage de Nawal, mère libanaise martyrisée puis contrainte à l'exil et conservant les lourds secrets du passé enfouis en elle pour épargner ses enfants, l'actrice belgo-marocaine avoue qu'il l'a bousculée.
Bouleversée par la lecture du scénario de Denis Villeneuve, puis par celle de la pièce de Wajdi Mouawad dont il s'inspire, Lubna Azabal a immédiatement succombé à une écriture, à une poésie tragique, qui ose la beauté dans la douleur. Après le choc, ce fut l'attente de la comédienne qui rêve jour et nuit d'avoir ce rôle, une attente de plusieurs mois. Et une fois le rôle obtenu... ce fut la trouille, une peur monstrueuse, l'angoisse de rendre son personnage crédible.
Dans sa préparation, Azabal s'est employée à toujours tout ramener au concret, sans se laisser aller, sans s'abandonner à la beauté tragique du personnage de Nawal mais en se concentrant sur ce qu'avait pu être sa souffrance concrète. L'actrice est entrée en immersion, tout en dialoguant avec un réalisateur qu'elle décrit comme un vrai capitaine. Denis a su tout à la fois respecter et conserver l'essence même de la pièce, et mettre, avec élégance et pudeur, une distance indispensable par rapport à une structure très théâtrale pour que la matière soit vivante, cinématographique.
Le contexte historique, celui de la guerre au Liban, de la problématique israélo-palestinienne, Lubna le connaissait déjà, et s'en est logiquement nourrie. Et quoi de plus universel que cette sensation que l'on a de se retrouver face à la bête humaine, assoiffée de haine et de sang? Quoi de plus universel que ce cercle vicieux de la colère? Et quoi de plus universel que de vouloir, comme le fait cette femme, couper ce fil, interrompre la transmission de cette colère? Quoi de plus universel que ce magnifique portrait de femme, qui est en même temps portrait des femmes?
Pour Nawal, c'est peut-être 70% des femmes sur cette terre, confrontées aux guerres, à la violence, à la misère. Il y a chez les femmes un instinct de survie qui est extraordinaire. Est-ce parce qu’elles portent la vie que leurs forces se décuplent ainsi? Est-ce parce qu’elles portent ces responsabilités à la fois de mère, d'épouse, de maîtresse? Toujours est-il que ce sont les femmes qui restent, qui survivent à la faim, au viol, qui trouvent de quoi manger à leurs enfants. Il y a quelque chose d'animal, elles se transforment en lionnes dans ces circonstances que tant et tant d'entre elles connaissent malheureusement. Lubna Azabal sait qu’elle a eu la chance de naître où il faut et d’avoir eu une vie relativement heureuse par rapport à celle de toutes ces femmes, mais elle n'en ressent pas moins les choses...
Son discours à propos de ce film s'enflamme comme le fait, sur l'écran, son interprétation de Nawal, jeune fille trahie, enfermée, suppliciée, chassée, puis mère courage rattrapée par un passé terrible. Un rôle vécu autant qu'il est joué, dans un film qui ne peut laisser indifférent.
Les «Magritte du cinéma», rappelle-t-on, sont des prix qui récompensent les meilleures productions du cinéma belge francophone. Le nom choisi pour ce prix est un hommage au peintre surréaliste belge, René Magritte. La première cérémonie avait eu lieu en février 2011.
21 récompenses ont été attribuées cette année, lors de la deuxième cérémonie, par les membres de l'Académie André Delvaux baptisée du nom d'un des plus grands réalisateurs de l'histoire du cinéma belge et qui veut remettre au goût du jour le 7ème art du Plat Pays. Surtout que plus rien de tel n'existait en Belgique francophone depuis la suppression des Prix Joseph Plateau, en 2007.
8/2/2012, B.M
Source : Libération

Passionnée par la photographie, Leila Alaoui travaille essentiellement sur les portraits, les spécificités culturelles et la migration. Avec plusieurs réalisations à son actif, elle revient avec le projet «Crossings» dans le cadre de la Biennale-off à Marrakech.

La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) va soumettre "50 propositions pour une France plus fraternelle", aux candidats à la présidentielle "sur fond d'une crise morale, économique et financière sans égale depuis 1929". Tous les candidats sont concernés, sauf Marine Le Pen.
 « La campagne présidentielle s'ouvre sur fond d'une crise morale, économique et financière sans égale depuis 1929 », a déclaré Alain Jakubowicz, président de la Licra. Et d'ajouter : « Ces périodes sont celles de tous les dangers extrémistes et notamment celui de la xénophobie avec son funeste corollaire, les boucs émissaires. » Pour tendre vers une France plus apaisée, la Licra va soumettre quelques pistes de réflexion aux candidats à la présidentielle.
Voici quelques une de ces 50 propositions : « La remise de l'éducation civique au cœur du système scolaire ». La Ligue estime que c'est fondamentale. Puis, la Journée Défense et Citoyenneté qui deviendrait « un rendez-vous de trois jours pleins incluant une journée de sensibilisation aux valeurs de la République et une cérémonie de remise de la carte d'électeur ».
Disparition du mot "race" de la Constitution
La Licra demande aussi que le mot « race » disparaisse de l'article premier de la Constitution de 1958. Elle préconise également « la remise d'un récépissé lors d'un contrôle d'identité par la police ou la gendarmerie » et « de revoir le fonctionnement du service public des étrangers dans les préfectures », « soumis à des files d'attente interminables ».
Alain Jakubowicz propose d'« étendre le champ d'intervention de la Commission d'indemnisation des victimes d'infractions (CIVI) et du fonds de garantie à toutes les infractions à caractère raciste et antisémite ». L'association appelle à « dépénaliser le séjour irrégulier des étrangers » et « à accorder les droits de vote et d'éligibilité, aux élections municipales et européennes, aux résidents étrangers non ressortissants de l'Union Européenne ».
Les actes racistes pénalisés dans le sport
Dans le domaine du sport, elle préconise qu'« un article spécifique distinguant et pénalisant les actes racistes, homophobes ou sexistes soit adopté dans les règlements de chaque fédération ». Enfin, la Ligue propose d'intégrer au bilan social des entreprises de plus de 250 salariés « un bilan annuel antidiscrimination ». Bref, un petit programme en soi.
9/2/2012
Source : France-Soir

L’immobilier marocain été à l’honneur à Bruxelles, du 4 au 6 février 2012. Très prisé par la diaspora marocaine ainsi que les étrangers surtout les seniors belges et ceux ou celles mariés à des MRE, il a attiré un nombre important de visiteurs, lors de la 6e édition du Salon de l’immobilier marocain à Bruxelles (SMABXL) qui s’est tenu dans la salle d’exposition « Tours & Taxi ». Durant les trois jours d’exposition, malgré la neige et le froid (jusqu’à moins 10°), près de 40.000 personnes se sont déplacées pour s’enquérir de l’offre proposée par une vingtaine de promoteurs représentant 22 villes, qui englobe des logements haut de gamme dont les prix peuvent atteindre jusqu’à 7 millions de dirhams, de l’habitat intermédiaire et du logement social.
Une fois encore les logements
sociaux plafonnés à 250.000 DH/HT raflent la mise. Une grosse demande a été exprimée pour ce segment très porteur. Rappelons à cet effet, que le nouveau gouvernement avait annoncé qu’un quota sera réservé aux Marocains du monde au niveau de tous les projets immobiliers publics, en l’occurrence ceux réalisés par Al Omrane et Dyar Al Mansour (filiale de la CDG).
Et ce n’est pas pour rien que le groupe Al Omrane a volé la vedette, lors de cette édition. Le stand n’a pas désempli durant les trois jours. Une longue file d’attente a été observée durant les deux premiers jours surtout (samedi et dimanche). Les personnes intéressées ont dû attendre jusqu’à 1h15 avant d’être reçues par les commerciaux du groupe public. « Les clients veulent acquérir des logements sociaux surtout et des logements moyen standing avec une préférence pour les villes de Casablanca et Oujda. Concernant les villas, nous avons recensé quelques demandes », nous a confié Mohamed Kaidi, commercial. Côté budget, la plupart cherchaient des unités ne dépassant pas 300.000 DH, crise oblige. Une offre quasi-inexistante sur le marché national actuellement. « Nous voulons acheter un logement économique à Casablanca ou à El-Jadida, mais nous n’arrivons pas à trouver ce que nous recherchons. À part le logement social, situé dans les quartiers périphériques, aucune offre n’est proposée », déclare Mohamed, un quadragénaire accompagné de son épouse et de ses enfants.
D’autres sont contents de l’offre proposée. « Vu la crise, nous préférons rester vigilants, d’où notre décision d’acquérir un logement à 250.000 DH soit à Tanger où à Fnideq », affirme Mohamed.
Du côté des étrangers, ils étaient un peu plus nombreux que l’édition 2011. Ce sont surtout les seniors qui veulent acheter une résidence au Maroc pour profiter du soleil et passer de bons moments au Royaume. «Nous sommes venus au SMABXL car nous sommes intéressés par l’acquisition d’un pied-à-terre au Maroc. Les offres exposées sont tellement fort intéressantes que nous comptons venir dans les prochaines semaines sur place pour concrétiser l’achat », a souligné un couple belge âgé de 66 ans. D’autres Belges ou Européens mariés à des MRE étaient également de la partie.
Ils recherchent une résidence secondaire de haut standing voire même de moyen standing pour y passer les vacances.
Côté réalisations, des exposants ont même finalisé des transactions et sont partis avec des commandes fermes. D’autres ont établi le premier contact et attendent que ces clients repartent au Maroc pour concrétiser leur achat.
« Nous sommes satisfaits du SMABXL qui a su drainer suffisamment de Marocains résidents à l’étranger qui sont intéressés par l’investissement. Généralement, la plupart des demandes convergent vers un segment de marché orienté social et vers l’investissement dans le lotissement à vocation sociale », a affirmé Rachid M’ghari, directeur général de City Cap. Et d’ajouter : « Tous les exposants ont fait de bonnes affaires et ont eu des prescripteurs qui ont concrétisé un certain nombre d’achats ». À noter que ce jeune groupe immobilier, qui propose des logements sociaux à Meknès et des lots à Fès, a établi plus d’une centaine de contacts avec des acheteurs potentiels.
De son côté, Kenza Zerrou, responsable commerciale du pôle touristique et balnéaire de Novalys, filiale de Onapar Holding affiche sa satisfaction. « Durant ces trois jours, nous avons reçu la visite de clients intéressants et fort intéressés pour acquérir un logement de luxe au Maroc.
Ce sont surtout des couples belges, mais également des Marocains résidant en Belgique ».
Même son de cloche auprès de Mohamed Saoud, dont le groupe fait la promotion de la troisième tranche de son projet haut standing à Larache « Cœur de ville » qui a changé le centre de cette ville. « Nous sommes satisfaits de ce Salon. Nos objectifs ont été atteints et nous avons enregistré plusieurs demandes ».
In fine, ce Salon profite de la dynamique que connaît le secteur de l’immobilier et surtout de l’engouement de la diaspora marocaine pour l’acquisition d’un logement au Maroc dont la stabilité économique et politique a fait l’exception. Résultat : des jeunes, des seniors, des couples répondent toujours présents lors de ces événements. Les promoteurs immobiliers se frottent déjà les mains en attendant l’arrivée des Marocains du monde durant l’été.
Le Nord à l’honneur
Les provinces du Sud ont été à l’honneur au SMABXL 2012. Les visiteurs étaient nombreux à s’enquérir des opportunités d’investissement dans la région auprès du stand de l’Agence de développement des provinces du Nord (APDN). Les représentants de cet organisme public ont joué le rôle de conseiller auprès de la diaspora et des étrangers intéressés par l’investissement dans la région mettant en avant le Nord en tant que modèle de développement régional durable et de locomotive économique nationale. Le but est de donner une visibilité sur cette partie du Royaume et de promouvoir les potentialités de cette dernière. L’APDN, créée en 1996, est la première agence nationale de développement à vocation territoriale. Elle couvre deux régions du Nord (Tanger-Tétouan et Taza-Al Hoceima-Taounate) regroupant 11 provinces et préfectures. Elle compte 5 millions d’habitants et s’étale sur une superficie de 35.973 km2, dont 400 km2 de littoral.
Avis du spécialiste
Brahim Abouyoub, directeur de Banque Chaabi du Maroc
«La préférence des clients est orientée vers le logement social»
Quel bilan faites-vous de la participation de Banque Chaabi du Maroc aux Salons immobiliers marocains à l’étranger ?
Nous participons à cinq à Salons par an, en l’occurrence ceux de Paris, Bruxelles, Marseille, Barcelone, Milan et Lyon. Nous sommes satisfaits des résultats obtenus jusqu’à présent.
Dans le cadre de ces Salons, nous essayons d’assurer le maximum de services. Naturellement, nous proposons le financement des projets immobiliers, qui est l’activité principale lors de ces manifestations et accessoirement nous vendons d’autres services, crédits à la consommation pour financer les investissements, des ouvertures de compte, etc. Nous effectuons également des simulations sur place et nous conseillons notre clientèle.
Quels sont les segments prisés par la diaspora marocaine ?
La préférence des clients est orientée vers le logement social et à moindre mesure économique. Le haut standing étant hors de la portée de la majorité de la diaspora vu les effets de la crise économique sur l’Europe.
De notre côté, pour encourager la clientèle, nous lui proposons un taux promotionnel de 6,5% HT, lors des Salons dédiés à l’immobilier.
L’artisanat mis en exergue
Durant les trois jours de l’exposition, l’animation a battu son plein. C’est grâce aux efforts consentis par la « Maison de l’artisan » qui a occupé un pavillon de 300 m2 regroupant des artisans (sculpteurs sur bois, sculpteurs sur marbre et spécialistes de zellige) en plus de commerçants venant faire la promotion des produits de l’artisanat marocain. Ce stand commun met en avant le savoir-faire millénaire et l’excellence des artisans et décorateurs marocains, le tout dans une ambiance musicale typiquement marocaine. À noter que la « Maison de l’artisan » prend en charge 80 % du coût des stands et les exposants les 20 % restants. « Nous sommes contents de notre participation pour la deuxième fois au SMABXL.
Cette année nous avons pris un pavillon de 300 m2 et nous comptons l’année prochaine renforcer notre présence à ce Salon professionnel qui est incontournable », a affirmé Abdellah Aadnani, directeur général de la « Maison de l’artisan », organisme
public en charge de la promotion de l’artisanat au Maroc et à l’étranger.
Avis du spécialiste
Lotfi Chelbat, directeur général de Smabxl
«Le bilan est très positif»
Quel est le premier bilan du salon ?
La 6e édition du Smabxl a très bien marché. Nous avons enregistré quasiment 40.000 visiteurs. Côté exposants, nous avons réuni trente-cinq exposants représentant 22 villes. Nous sommes contents de recevoir autant de monde malgré les conditions climatiques qui étaient sévères. Cette année, la plupart des exposants m’ont affirmé leur intention de participer à la prochaine édition de 2013. Nous avions eu des promoteurs qui proposent des logements entre 5 et 7 millions de DH et qui en ont vendu trois unités. Des ventes exceptionnelles malgré la crise. Il y a eu beaucoup de demandes sur le social. Les promoteurs issus des provinces du Nord ont également cartonné. Pour moi, le bilan est très positif.
Quelles sont les raisons du report de l’édition de Rotterdam ?
Nous venons à peine de boucler le Smabxl 2012. Nous préférons donner plus de temps aux promoteurs pour pouvoir nous organiser et souffler avant d’entamer un deuxième périple. Pour le moment aucune date n’est fixée, mais la première édition du Smabxl à Rotterdam sera tenue courant 2012.
8/2/ 2012,Nadia DREF
Source : LE MATIN

Dans le cadre de la dix-huitième édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) de Casablanca, qui se tiendra du 10 au 19 février 2012, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) tient cette année un stand avec d'autres partenaires, dont notamment le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), l’Instance Centrale de Prévention de la Corruption (ICPC) et le Conseil de la Concurrence. Consulter le catalogue.

La raison de leur colère : la diffusion au sein de la police du film The Third Jihad (le Troisième Jihad), sorti en 2008, ce documentaire affirme que l'islam radical a infiltré la société américaine pour mener la guerre sainte de l'intérieur…Suite

Dissimulée par le jargon économique envahissant la campagne présidentielle depuis le début, la question des banlieues populaires et du développement de l'islam de France a soudain fait irruption avec les propos du ministre de l'intérieur. Selon lui, " toutes les civilisations, toutes les pratiques, toutes les cultures, au regard de nos principes républicains, ne se valent pas''• Et de l'illustrer de deux exemples se rapportant au port du voile intégral ou niqab, prôné par les salafi stes, et aux prières de rue le vendredi que Marine Le Pen avait comparées à l'invasion nazie…Suite

Des Ong françaises se sont élevées mardi contre l'enfermement des enfants étrangers dans des centres de rétention administrative (CRA) au "seul motif" que leurs parents sont des sans-papiers.
L'Observatoire de l'enfermement des étrangers et le Réseau 201, Education Sans Frontières regrettent dans une déclaration conjointe qu'en dépit des textes internationaux qui garantissent leur protection, les enfants "ne sont en effet pas épargnés par la politique + du chiffre + en matière d'immigration et d'enfermement des étrangers, et se trouvent privés de liberté au motif que leurs parents sont sans papiers".
Ils rappellent que pour la seule année 2010, 356 enfants ont été retenus dans les CRA en France, dont 80% âgés de moins de 10 ans , et 518 ont été maintenus dans les zones d'attente, les enfants de 13 à 18 ans étant généralement enfermés dans les mêmes locaux que les adultes.
Pour les Ong contestatrices, l'enfermement des enfants et des mineurs étrangers, seuls ou avec leurs parents, heurte les principes protégés par des textes internationaux dont la Convention Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) et la Convention Internationale des Droits de l'Enfant (CIDE).
La France avait ouvert, en août 2011, 40 places pour les familles et installé des structures d'accueil et aires de jeux dans le nouveau CRA du Mesnil-Amelot, en Ile-de-France. Des mesures interprétées par des Ong comme le signal d'une augmentation de l'enfermement des enfants programmée par le ministère de l'Intérieur.
Pour elles, priver de liberté des dizaines de milliers d'étrangers - parfois jusqu'à 45 jours - pour des raisons administratives est "l'affichage le plus visible de la politique du gouvernement en matière d'immigration et de ses objectifs chiffrés".
Le Comité des droits de l'enfant des Nations unies rappelle régulièrement mais en vain la France à l'ordre au sujet de l'enfermement des enfants étrangers.
Le 19 janvier 2012, la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) l'a condamnée pour les traitements, considérés comme inhumains et dégradants, infligés à de jeunes enfants placés en rétention.
07/02/2012
Source : APS

Six fonctionnaires fédéraux se sont fait passer pour des "Néo-Canadiens" lors d'une cérémonie spéciale de réaffirmation de la citoyenneté canadienne, organisée dans les studios de la chaîne de télévision Sun News, à Toronto, rapportent des médias locaux.
Comme seules trois des 10 personnes dont la présence avait été confirmée par le ministère canadien de l'Immigration se sont véritablement présentées, en octobre dernier, aux studios de Sun News, des fonctionnaires "figurants" ont joué les immigrants nouvellement reçus, explique-t-on.
"Mais avant de choisir cette option très controversée, le ministère (de l'Immigration) avait téléphoné à des centaines de "vrais" nouveaux citoyens pour tenter de les convaincre de prendre part à la cérémonie", selon le journal La Presse. "Mais l'événement ayant été préparé à la hâte, seulement trois Néo-Canadiens se sont présentés. Ainsi, pour que la cérémonie ait des allures plus sérieuses, on a demandé à six fonctionnaires de jouer les nouveaux citoyens. Ils ont même été interrogés par les animateurs de Sun News à titre de Néo-Canadiens, notamment pour raconter comment ils s'étaient sentis en interprétant l'hymne national", écrit la publication.
Le Nouveau Parti démocratique (gauche) n'a pas tardé à s'emparer de l'affaire et à déposer une plainte devant le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada, selon la même source.
08/02/2012
Source : MAP

Le Conseil des Oulémas pour la communauté marocaine en Europe constitue désormais, grâce aux actions menées depuis sa création, un support en matière d'encadrement et d'orientation de la communauté marocaine à l'étranger, ce qui lui ouvre la voie pour renforcer sa référence religieuse au niveau européen, a affirmé le président du conseil, Taher Tijkani.
M. Tijkani, qui intervenait lors de la 5ème session ordinaire du conseil, mardi à Rabat, a appelé à déployer davantage d'efforts en particulier dans l'encadrement des jeunes marocains en Europe pour les prémunir contre l'extrémisme et la déviation, ajoutant que la crise de l'identité religieuse et culturelle que vivent ces jeunes nécessite la qualification des interlocuteurs de cette catégorie notamment les oulémas, les prêcheurs, les enseignants et les acteurs associatifs.
Le Conseil est en mesure d'atteindre cet objectif et de créer un lien entre ces jeunes et leur culture, leur religion et leur identité nationale, a-t-il dit, ajoutant que la communication avec cette catégorie implique l'élaboration d'un discours adapté et être à leur écoute pour gagner leur confiance et les aider à suivre le chemin du juste milieu, de l'ouverture et du dialogue.
De son cô té, le secrétaire général du Conseil supérieur des oulémas, Mohamed Yessef, a rappelé que la tenue de cette session coïncide avec la célébration de Aid Al-Mawlid Annabaoui, ajoutant que les Marocains ont été depuis toujours les premiers à préserver les coutumes liées à la célébration de cet anniversaire.
M. Yessef a indiqué, par ailleurs, que le chantier de développement que connait le Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI touche deux aspects : celui du développement traduit par les différents projets ouverts dans les différents domaines et celui se rapportant à la sécurité spirituelle des Marocains.
C'est dans ce cadre qu'intervient la création du conseil des Oulémas pour la communauté marocaine en Europe, dont le but est d'assurer la sécurité spirituelle des Marocains d'Europe, de défendre les constantes de la Nation et de promouvoir le modèle marocain réputé pour sa modération et son ouverture sur l'autre.
Au menu de la 5ème session ordinaire du conseil, l'approbation du programme d'actions du conseil au cours de 2012 et l'examen des moyens de promouvoir le rô le de cette institution en Europe.
Le Conseil envisage ainsi l'organisation d'une série de rencontres scientifiques dans plusieurs pays européens, notamment en Belgique et en France, outre des sessions de formation sur les jeunes en Europe sous le thème "la jeunesse musulmane en Europe et la culture de la mondialisation". Il prévoit également des concours de psalmodie du Saint Coran et des rencontres de communication au niveau européen en faveur des oulémas, des présidents des associations, des cadres marocains, des femmes et des instances scientifiques, religieuses, politiques et sociales.
Le Conseil des Oulémas pour la communauté marocaine d'Europe, créé en octobre 2008, Âœuvre en faveur d'un dialogue entre toutes les religions et les croyances et de l'ouverture sur les différentes cultures de la société européenne, avec pour objectif fondamental la réalisation de la sécurité spirituelle des musulmans, outre la prémunition des jeunes contre l'extrémisme et la déviation.
Le Conseil se donne également pour objectif d'appuyer les jeunes à appréhender et assimiler les objectifs et les finalités réelles de l'Islam, en adéquation avec le concept de la citoyenneté et de renforcer la prise de conscience des musulmans établis en Europe quant aux valeurs de tolérance, de modération, de solidarité, de paix et d'amitié, prô nées par l'Islam.
07/02/2012
Source : MAP

Depuis trente ans, la santé des immigrés se dégrade. C’est un constat partagé à la fois par de nombreux chercheurs qui étudient les évolutions de l’immigration étrangère depuis les années 70 (1). C’est aussi celui des responsables associatifs mobilisés au quotidien auprès des plus pauvres, qui observent les difficultés croissantes d’accès aux soins des étrangers qui ont moins recours aux médecins généralistes et encore moins aux spécialistes; sans parler des barrières linguistiques, administratives et financières qui jalonnent leur parcours médical.
On apprend ainsi que 35% des immigrés étrangers et 20% des personnes naturalisées ne bénéficieraient pas de complémentaire santé, contre 7% des Français. Par ailleurs, un tiers des bénéficiaires de l’Aide Médicale d’Etat (AME) (2), dispositif de protection sociale spécifique aux personnes en situation irrégulière (entre 150.000 et 300.000 suivant les estimations (3)), déclare avoir été confronté à un refus de soin de la part de professionnels de santé.
Présentés par certains responsables politiques comme des «assistés profitant du système», ils se retrouvent, notamment pour des raisons électorales, stigmatisés et pointés du doigt, dans un contexte sécuritaire qui accroît leur exclusion, en contradiction, jusqu’à l’absurde, avec la mise en œuvre rationnelle des politiques de santé publique (4).
Autrement dit, comme un miroir de notre société, si la dégradation de l’accès aux soins concerne tout le monde, elle frappe particulièrement les plus pauvres, les plus exclus et marginalisés, dont «l’étranger».
Situation absurde
Devant cet état de fait, le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) (5) proposait en juillet 2011 la levée des conditions d’accès à l’AME, soumise depuis l’an dernier à un droit d’entrée fixé à 30 euros par le gouvernement de Nicolas Sarkozy sous couvert notamment de lutte contre les fraudes; autant dire une nouvelle barrière quasi infranchissable pour les plus pauvres. De façon pragmatique, il proposait logiquement de simplifier les démarches des patients en fusionnant l’AME avec la couverture médicale universelle (CMU), ouverte aux personnes résidant en France de manière stable et régulière. Des mesures soutenues par Médecins du Monde. Seront-elles mises soutenues par les candidats à la prochaine élection présidentielle ? Rien n’est moins sûr.
Nul besoin de long discours pour comprendre l’absurdité de la situation, comme le rappelle le Docteur Jean Nau, responsable bénévole du Centre d’Accueil, de Soins et d’Orientation (CASO) de Médecins du Monde à Paris (Parmentier) qui décrit les obstacles quotidiens que doivent franchir ses patients au risque de renoncer à se faire soigner.
«Désiré, malien de 28 ans, vit en France depuis 2 ans. Plutôt mal d’ailleurs: pas de logement stable, quelques petits boulots de temps en temps. Comme lui, de plus en plus de patients s’adressent au CASO de Médecins du Monde de Paris: migrants, demandeurs d’asile, mais aussi assurés en situation de précarité ne pouvant assumer le «reste à charge» d’une consultation ou des médicaments à acheter. Pour se soigner, il devrait pouvoir bénéficier de l’Aide Médicale d’Etat (AME). L’AME permet depuis 1999 aux étrangers démunis résidant en France depuis plus de 3 mois de bénéficier d’une couverture maladie. C’est un droit fondamental pour mon malade, mais c’est aussi une avancée en santé publique: des maladies soignées à temps évitent la diffusion des maladies transmissibles et le recours à des soins hospitaliers beaucoup plus coûteux.
Il y a le droit … et les réalités. Les domiciliations (en l’absence d’adresse personnelle) sont de plus en plus difficiles à obtenir ; pour prouver ses 3 mois de présence, le justificatif accepté est variable selon les Caisses Maladie et d’un mois à l’autre; les centres d’accueil pour le dépôt des dossiers se raréfient (deux seulement pour tout Paris où se concentrent plus de la moitié des demandes, soit 65.000 demandes d’AME par an).
Si son dossier n’est pas rejeté, et s’il a 30 euros ce jour-là, Désiré ira chercher sa carte d’AME dans 3 mois, au mieux … ou dans 6 mois.
AME ou CMU, ce n’est pas une garantie pour accéder aux soins. En Ile-de-France, et à Paris en particulier, les médecins généralistes sont rares dans certains quartiers, particulièrement là où la précarité est la plus grande. De plus, les dépassements d’honoraires, surtout chez les médecins spécialistes, sont fréquents. Autant d’obstacles à l’accès effectif aux soins. Il ne faut donc pas s’étonner qu’un nombre de plus en plus grand de personnes en situation précaire renoncent à des soins pourtant indispensables ».
Dans le contexte actuel de crise, il est difficile de penser que la santé des immigrés s’améliore prochainement. L’Observatoire du Droit à la Santé des Etrangers (ODSE) vient de publier un communiqué de presse (6) dénonçant cette fois-ci la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de Paris qui «sacrifie les sans-papiers». Sous couvert de réduction des coûts et de rationalisation des dossiers d’ouverture de droits à l’AME, la CPAM interdit depuis 2 mois les dépôts des demandes dans les centres de sécurité sociale de quartier, en les concentrant dans deux centres uniquement, désormais interdits au reste de la population, et transformés en agences spécialisées pour sans-papiers… Deux mois après la mise en place de ce dispositif, l’ODSE dénonce la stigmatisation que cela induit sur les étrangers, la paralysie du dispositif (files d’attente interminables dès le milieu de la nuit, accueil sous tension, traitement anarchique des dossiers, absurdité du système…) mais aussi la délégation de fait de la gestion de l’AME aux associations.
L’alerte est sérieuse alors que les besoins des plus pauvres augmentent et que de nombreuses associations se retrouvent en difficultés (afflux des demandes, réduction des financements, démission de l’Etat…etc.).
7/2/2012, Olivier Bernard et Pierre Salignon, avec Docteur Jean Nau
Source : Libération

Face à la classe politique au pouvoir la Fédération des employeurs et industriels néerlandais (VNO-NCW) plaide pour une ouverture contrôlée des frontières, et non pour l'arrêt de toute immigration.
Les patrons néerlandais vont à contre-courant de la tendance dominante au sein de la classe politique. Alors que le populiste de droite Geert Wilders plaide pour l'arrêt de toute immigration, les employeurs vantent les mérites de la main d'oeuvre étrangère. Les Pays-Bas, dirigés depuis 2010 par une coalition de droite soutenue au Parlement par le Parti de la liberté (PVV) de Geert Wilders, se sont brouillés avec la Roumanie et la Bulgarie, deux pays dont ils bloquent l'entrée dans la zone Schengen. Ils sont par ailleurs confrontés à divers problèmes sociaux, de logement notamment, en raison de l'afflux de travailleurs polonais depuis l'ouverture des frontières, en 2007, aux ressortissants d'Europe de l'Est. De 43.000 en janvier 2007, le nombre de travailleurs d'Europe de l'Est est passé à 200.000 en décembre 2011 - à 80 % des travailleurs saisonniers ou intérimaires polonais. Dans la filière volaille, 30% d'une main d'oeuvre totale de 7.500 employés est composée de précaires, majoritairement polonais. Les syndicats néerlandais demandent leur intégration dans les entreprises.
4 euros de l'heure
Les patrons estiment qu'il ne faut pas s'arrêter à quelques exemples négatifs d'exploitation éhontée de cette main d'oeuvre, montés en épingle par les médias. En 2009, une affaire d'esclavage moderne dans une ferme du Brabant avait fait scandale. Cinquante ouvriers agricoles étrangers avaient été "libérés" par les services sociaux d'un dortoir insalubre où ils étaient enfermés. Ces travailleurs étaient payés 4 euros de l'heure pour cueillir des asperges, au lieu du minimum syndical de 9 euros.
Pragmatique, le ministère des Affaires sociales et du Travail a lancé une version de son site Internet en polonais, pour mieux informer les travailleurs de ce pays sur leurs droits. Il a par ailleurs formé le 1er décembre 2011 une équipe spéciale, pour traquer les agences d'intérim qui fraudent - à la sécurité sociale, aux impôts ou qui ne respectent pas le droit du travail néerlandais. Chaque année, une cinquantaine d'agences sont épinglées par l'inspection du travail.
Malgré tout, la Fédération des employeurs et industriels néerlandais (VNO-NCW) estime qu'il faut avoir une vision "plus globale des effets positifs" de l'apport de cette main d'oeuvre étrangère. Aux Pays-Bas, la population vieillit, et des pénuries d'effectifs se font déjà ressentir dans la santé, l'éducation et la métallurgie notamment. Seul problème: l'opinion perçoit les travailleurs venus de l'Est comme une concurrence déloyale, dans la mesure où ils acceptent des salaires moins élevés et des conditions de travail plus dures.
07/02/2012, Sabine Cessou
Source : Tribune.fr

Khadija Haila Ben Driss est la première musulmane et marocaine a devenir conseillère du Parti Populaire espagnol, rapporte le quotidien électronique espagnol Minuto Digital.
La future conseillère du PP à Manises, où elle est connue et appréciée du maire de la ville, Francisco Izquierdo, œuvrera pour la diversité culturelle et religieuse, indique Saïd Ratbi, président du Conseil Islamique de la ville.
Khadija Haila, 44 ans, a vécu plus de 20 ans à Manises, où elle est arrivée à l’âge de 22 ans. Elle a obtenu la nationalité espagnole en 1996.
7/2/2012
Source : Bladi.net

"Chibanis (vieux, en langue arabe) d'ici" rassemble des portraits en noir et blanc de vieux immigrés maghrébins, réalisés par la photographe Leila Bousnina.
D'où vient ce travail ?
L’année 2000, à partir de la ville de Marseille, terre d’immigration par excellence, j’entamais un travail photographique sur la mémoire de l’immigration maghrébine de France. Pour cela je décidais de réaliser des portraits photographiques de retraités maghrébins et de recueillir des entretiens et des témoignages liés au parcours migratoire de ces hommes : depuis leur arrivée en France jusqu’à l’âge de la retraite. J’ai commencé ce travail, en les rencontrant au centre ville de Marseille, dans un quartier phare de l’immigration maghrébine nommé « Belsunce » qui est situé entre la Gare ferroviaire de « Saint Charles » et la gare maritime de la Joliette.
poursuis ce travail de mémoire à Lille, au foyer de Fives.
A travers mon outil artistique, je voulais témoigner et révéler le lien indissociable d’un lieu avec les hommes, où s’inscrit leur histoire humaine, et permettre au temps d’imprégner leur mémoire et construire leur légende dans notre société actuelle.
Que représente pour vous le thème de l'immigration ?
Le thème de l’immigration est avant tout pour moi, un thème universel qui constitue toute l’histoire de l’humanité sur cette terre : un mouvement aussi naturel que vital pour l’évolution et la survie de notre civilisation. Et si je devais en donner une image toute simple : toute « démarche » commence par un pas en avant !
l’apport de l’immigration dans la société française ?
Son apport est aussi immense que divers et varié. Malheureusement pas assez reconnu ni valorisé, surtout pour son profit en tant qu’unificateur de lien sociaux. Je simplifie : si l’économique va bien alors on ne verra que les vertus de notre immigration et si les temps sont durs et bien nous en verrons que les difformités.
Exposition "Chibanis d'Ici" au Cabaret Sauvage les mercredis, jeudis, vendredis et samedi, dans le cadre du spectacle Barbès Café.
7/2/2012
Source : Médiapart

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