mercredi 27 novembre 2024 21:36

Amine Benalia-Brouch, visé par les propos du ministre, voit dans cette relaxe "les limites de la justice en France."

"Je suis choqué et surpris, je ne m'y attendais pas" confie jeudi 15 septembre au "Nouvel Observateur" l'ex jeune militant UMP Amine Benalia-Brouch, ajoutant "ça me démontre les limites de la justice en France."

Un peu plus tôt jeudi, la cour d'appel de Paris a relaxé l'ex-ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, condamné en première instance, du délit d'injure raciale après des propos adressés à ce jeune homme en septembre 2009 lors de l'université d'été de l'UMP.

La cour d'appel a jugé irrecevable la constitution de partie civile du Mrap (mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples), à l'origine des poursuites, entraînant de facto la relaxe de Brice Hortefeux qui avait écopé en juin 2010 d'une peine de 750 euros d'amende devant le tribunal correctionnel pour des propos jugés outrageants envers le jeune homme né de père algérien.

Le Mrap va se pourvoir en cassation

L'avocat du Mrap, Pierre Mairat, a annoncé aussitôt après que l'association allait se pourvoir en cassation. "La cour dit que l'injure raciste est constituée, mais prive une association antiraciste de poursuites, ce que nous allons contester en cassation", a déclaré à l'AFP Me Mairat après consultation de l'arrêt.

"Pourquoi M. Hortefeux n'a-t-il pas été condamné ?" s'interroge Amine Benalia-Brouch. "Quand un ministre est poursuivi, il n'est pas condamné. Quand des internautes sont poursuivis, ils sont condamnés, alors qu'ils étaient moins virulents que M. Hortefeux" poursuit-il, faisant référence aux cinq internautes reconnus coupables lundi d'injures à caractère raciale envers le jeune homme.

15-09-11

Source : Le Nouvel Observateur / AFP

Vendredi 16 septembre, la Commission européenne doit présenter son projet de réforme de l'espace Schengen. Contrairement à la demande de la France, elle souhaite limiter la possibilité de réintroduire des contrôles temporaires aux frontières en cas d'immigration massive. D'un autre côté, constate Delphine Perrin, chercheuse à l'Institut universitaire européen de Florence, l'Union européenne a géré les conséquences migratoires des révoltes arabes avec un réel cynisme, en contradiction avec le droit européen. Bilan et perspectives de la politique commune de l'immigration et de l'asile.

Touteleurope.eu : Comment le système migratoire et d'asile européen a-t-il géré les conséquences des révoltes arabes ?

Delphine Perrin : La réponse de l'Union européenne est loin d'avoir été satisfaisante, surtout en matière d'asile. On peut regretter que l'ensemble des révoltes arabes et les crises, en particulier en Libye, n'aient pas fourni l'occasion aux Etats européens de montrer leur engagement en matière d'asile et de politique commune.

Le droit d'asile commun existant devrait être respecté. Or nombre de droits fondamentaux ont été violés ces derniers mois par des pays européens, en particulier le principe de non-refoulement. Les dysfonctionnements inhérents aux règles actuelles, notamment le système de Dublin qui sous-tend la sur-responsabilisation des pays du Sud de l’Europe, ont été dévoilés au grand jour et aucune réponse n'y a été apportée autrement qu’en renforçant les frontières extérieures et intérieures.

La directive instituant un mécanisme de protection temporaire a été adoptée en 2001. Elle tire les enseignements de la guerre

On peut déplorer également que la protection temporaire, qui a été élaborée en 2001 juste après la guerre au Kosovo, n'ait jamais été activée, alors que nous avions une occasion unique de montrer à quoi elle servait. Celle-ci permettait justement une réponse rapide et collective, initiée par la Commission. Et la guerre en Libye offrait justement toutes les conditions pour que cette protection soit activée. La Tunisie et l'Egypte ont été surchargées de personnes qui ont fui la Libye, il aurait été normale que l'Europe participe, territorialement et non pas seulement financièrement, à la protection des réfugiés. Or la Commission, qui par ailleurs dispose désormais d'un droit d'initiative en matière d'asile, n'a pas activé cette protection, malgré les recommandations du Parlement européen et du Haut Commissariat des nations unies pour les réfugiés.

Pour quel résultat ? On a laissé les individus fuir seuls la Libye, sur des embarcations à bord desquelles ils ont risqué leur vie, ils ont été refoulés en mer ou non sauvés par les navires européens et de l'OTAN (contre qui le Gisti a d'ailleurs menacé de déposer une plainte). On assiste également à une désolidarisation vis-à-vis des pays du Sud de l'Europe : Italie, Malte… qui du coup se sentent injustement surchargés d'un accueil de réfugiés destinés à l'ensemble de l'UE.

On peut regretter, enfin, le manque d’engagement des pays européens en matière de réinstallation des réfugiés ayant trouvé un "premier asile" dans les pays du pourtour de la Libye sans perspective de pouvoir y rester.

Touteleurope.eu : Pouvait-on s'attendre à une telle réaction des Etats ?

D.P. : On pouvait s'y attendre, mais il est important de ne pas s'habituer au cynisme européen et au total manque de solidarité vis-à-vis du Sud de la Méditerranée. Au contraire, réclamons des institutions européennes qu'elles aillent à l'encontre des replis populistes des Etats membres. Presque tous les Etats européens utilisent aujourd'hui cette supposée pression de l'étranger à des fins politiciennes. A quoi bon des institutions européennes si elles ne font que les suivre, et sont incapables de rappeler l'existence du droit communautaire ?

La Commission est dans une situation difficile, on ne peut pas le nier : même si elle avait initié la protection temporaire, les Etats membres auraient certainement refusé de la valider. Mais pourquoi est-elle à ce point incapable de rappeler les pays membres à leurs obligations ? Vis-à-vis de toutes les violations du droit d'asile, et notamment de l'interdiction fondamentale de refouler des individus vers des pays en guerre où ils risquent leur vie, la Commission a fait également preuve d'un silence assourdissant, et ça ne date pas des révoltes arabes.

Il y a eu aussi des déclarations malheureuses de représentants européens, notamment la commissaire aux Affaires intérieures Cecilia Malmström qui a affirmé, après le début de l'insurrection en Libye, ne pas constater d'urgence en matière d'accueil de réfugiés puisqu'aucun "immigrant" n’était encore arrivé de Libye sur le continent européen ! C'est une aberration : la plupart des personnes fuyant les côtes libyennes sont des réfugiés venant de Somalie ou d'Erythrée, et par ailleurs la frontière méditerranéenne est désormais infranchissable, l'opération Frontex venant d'être renforcée pour empêcher les individus d'arriver… c'est d'un cynisme incroyable.

Touteleurope.eu : Quelles leçons l'Union européenne a-t-elle tiré de cette crise ?

D. P. : Malheureusement, je crois qu'elle n'en a tirée aucune. Il y aurait pourtant de quoi réfléchir, mais nous sommes actuellement confrontés à deux forces contraires : d'une part la Commission européenne a entamé depuis plusieurs mois une révision de l'ensemble des directives sur le droit d'asile, afin de renforcer la protection des réfugiés à l'échelle européenne ; parallèlement, les textes récemment adoptés en réaction aux révoltes arabes prévoient un renforcement de l'externalisation de la protection des personnes en Méditerranée. Parmi les mesures à court-terme, le Conseil Justice et Affaires intérieures du 11 avril avait prévu de renforcer la coopération avec les pays nord-africains pour qu'ils préviennent les flux migratoires illégaux, qu'ils gèrent davantage leurs frontières et facilitent les retours et réadmissions. C'est ce qu'on a demandé à des pays en pleine transition, dont les régimes sont provisoires et dont les forces policières et militaires ont sans doute autre chose à faire que de contrôler les sorties vers l'Europe... Mais surtout, à quoi bon renforcer la protection sur le territoire européen si personne ne peut y accéder ?

A plus long terme, la Commission européenne veut engager de nouveaux partenariats et réviser sa politique de voisinage. On pourrait imaginer qu'elle tienne compte de la démocratisation dans les pays du Sud, or en matière migratoire c'est le contraire : elle ne veut pas simplement poursuivre mais renforcer la pression sur les pays extérieurs. Désormais on peut officiellement parler de "conditionnalité migratoire à la coopération" : il est prévu que le degré de coopération sera lié aux efforts des Etats en matière de contrôle des frontières et de gestion des personnes sur leur territoire, sans envisager la possibilité que ces Etats, susceptibles d’être davantage à l’écoute de leurs populations, se refuseront dès lors à bloquer la sortie de leurs ressortissants notamment.
Les documents de la Commission et du Conseil mentionnent également le développement des programmes régionaux de protection dans les pays du Sud, afin que la protection des réfugiés soit prise en charge de l'autre côté de la Méditerranée. Elle confirme ainsi la politique qu'elle a menée depuis les révolutions arabes, mais aussi auparavant : déresponsabilisation vis-à-vis de la protection des réfugiés et financement de cette protection dans les pays-tiers. Une orientation qui va à l'encontre d'une véritable politique européenne de l'asile et d’un partage du "fardeau" des réfugiés.

Touteleurope.eu : A la demande de la France notamment, la Commission s'apprête à publier sa proposition de réforme de l'espace Schengen. Au vu de son probable contenu, peut-on s'attendre à un bras de fer avec les Etats membres ?

D.P. : Sur ce point, on peut saluer le rôle et les efforts de la Commission européenne ces dernières semaines. Le bras de fer a déjà été engagé, la Commission a tenu bon : elle a profité de l'occasion offerte par les Etats qui souhaitaient remettre en question l'espace Schengen, pour essayer de le communautariser davantage. Elle se positionne dès lors comme une véritable institution européenne, en cohérence avec une politique migratoire et d'asile commune. Et si elle le fait, c'est qu'elle pense avoir des chances d'obtenir un accord.

La Commission européenne doit annoncer mardi 13 septembre sa proposition de réforme de l'espace Schengen. D'après le texte, les Etats pourront toujours, en cas d'événement imprévus, y compris une immigration soudaine et massive, décider de réintroduire des contrôles, mais pendant une durée cette fois limitée à cinq jours. Au-delà, ils devront faire une demande justifiée à la Commission, et cette requête sera soumise à la majorité qualifiée des Etats de l'UE.

Mais la tâche ne sera pas simple, sachant qu'un deuxième point devrait entraîner une bataille : la révision du système de Dublin, qui implique une sur-responsabilisation des pays situés aux frontières extérieures de l'UE. Sur ce point, la Commission n'a pas encore fait de proposition, même si c'est quelque chose qui est réclamé depuis longtemps : en avril, les 5 Etats du Sud ont fait une déclaration commune réitérant cette demande. Soyons optimistes : tout le monde commence à réaliser qu'une petite compensation doit désormais être offerte à ces derniers.

15/9/2011

Source : Touteleurope.eu

Le multiculturalisme, en tant qu'il est fondé sur la reconnaissance des identités singulières de race et de culture, a échoué en France et en Europe. Non pas, comme le prétendent Angela Merkel, David Cameron et Nicolas Sarkozy, parce qu'il n'est pas parvenu à "intégrer" les "immigrés". Mais en raison de la fragmentation du corps social opérée partout où ce principe est appliqué ou promu par des organisations politiques.

La mise en oeuvre du multiculturalisme a, en effet, conduit à dresser l'un contre l'autre deux segments de la population : l'identité majoritaire et les identités minoritaires. Par une sorte d'effet boomerang, l'apparition au sein de l'espace public de minorités ethno-culturelles et raciales a provoqué, dans chaque cas, le renforcement d'une identité "blanche" et chrétienne. Il est d'ailleurs symptomatique que le Front national et les Indigènes de la République se soient référés tous deux, lors de l'affirmation de ce modèle, à des expressions proches pour désigner l'identité majoritaire : les "Français de souche" dans un cas, les "souchiens" dans l'autre.

A la différence d'autres pays comme les Etats-Unis, où les différentes "communautés" semblent pouvoir vivre les unes à côté des autres, l'essor du multiculturalisme en France se traduit donc par une montée tangible du racisme appliqué au discours public ou dans le discours public.

Ce racisme revêt deux formes : l'affirmation forcenée d'une identité majoritaire "blanche" et même catholique par la droite et l'extrême droite et l'affirmation, par la gauche multiculturelle et postcoloniale, d'identités minoritaires ethno-culturelles - " black" et "beur" notamment - qui constituent autant de "communautés de souffrance". Celles-ci s'estiment en effet fondées à être reconnues comme telles et à demander "réparations" pour les préjudices subis par leurs ancêtres lors de la colonisation et l'esclavage notamment, rapprochant en cela le multiculturalisme d'autres courants d'idées dans leur traduction civique comme le postcolonialisme désormais très présent sur la scène politique et médiatique.

Mais qu'en est-il de ces "communautés" ? L'énonciation de leur identité procède-t-elle des acteurs de base ou des porte-parole qui s'expriment en leur nom ? On peut se demander si l'expression racisée des identités postcoloniales est le produit d'un contre-racisme venu "d'en bas", émanant du "peuple", ou de certaines de ses composantes ou si, à l'inverse, elle est l'oeuvre des représentants communautaires issus de cette politique même de la diversité, prompts à accoler des spécificités ethno-culturelles ou raciales intangibles à des individus dont l'homogénéité ne va pas de soi.

De sorte qu'il n'est pas illégitime de mettre en doute l'existence, en France, des communautés "noire", "juive", "musulmane" ou "maghrébine", autrement que dans les discours de porte-parole parfois nommés ou encore autoproclamés qui s'expriment "au nom" de ces communautés en prenant en quelque sorte leurs "membres" en otages. L'autodéfinition, à certaines périodes de son existence, d'un individu quelconque comme "juif", "noir", "maghrébin" ou "breton" n'implique pas ipso facto son appartenance pérenne à des "communautés" associées à ces différents labels identitaires.

Tel "immigré africain", expression contestable, tout comme le sont celles de "première" ou de "deuxième génération", même s'il est assigné d'autorité, lui ou ses parents, à "sa" culture d'origine, "noire", d'Afrique de l'Ouest soudano-sahélienne, peut se définir, au contraire, en fonction de différents contextes, comme soninké, sénégalais, français, habitant du quartier du Val-Fourré à Mantes, etc.

La culture, qu'on reproche à certains chercheurs en sciences sociales de minorer ou de nier, n'est pas seulement un héritage du passé, mais un élément qui se, qu'on se construit. La culture est en effet la somme d'actes d'identification accomplis par un individu au cours de son existence, somme dont on ne peut rendre compte qu'après sa disparition. On ne devient pas ce que l'on est, on est ce que l'on devient.

Nous entrons sur ce point en désaccord avec une démarche qui prétend enfermer les individus dans des mono-appartenances identitaires afin de défendre des intérêts particuliers. Transmuter le social en culturel, abandonner le terrain des luttes économiques au profit de l'affirmation d'identités ethniques et raciales, semble donc être une caractéristique majeure d'une gauche multiculturelle et postcoloniale qui risque à ce jeu d'occuper une position symétrique et inverse de la droite et de l'extrême droite "républicaine".

De façon paradoxale, en effet, cette droite et cette extrême droite, en défendant la République et la laïcité sur des bases islamophobes défend par contrecoup des valeurs culturelles tout aussi ethnicisées, mais "bien de chez nous". La gauche et l'extrême gauche multiculturelle et postcoloniale, en abandonnant la défense de l'universalisme républicain à la droite et à l'extrême droite s'engagent dans la voie d'un choc des cultures qui fait les affaires de son adversaire.

L'universalisme, contrairement à ce que prétendent les tenants des idées multiculturalistes et postcoloniales, ne se réduit en effet ni à la défense de la suprématie "blanche" ni à l'assimilation vue comme une sorte de rouleau compresseur nivelant les identités et les cultures. En ce sens, il ne s'agit pas, en reprenant l'expression de Dipesh Chakrabarty, autre auteur-phare des études postcoloniales, de "provincialiser l'Europe", en mettant en exergue sa spécificité culturelle pour mieux en montrer ses limites.

Car provincialiser l'Europe revient à diviser le monde en autant d'"aires culturelles" étanches, et donc à enfermer les continents géographiques et intellectuels dans des spécificités irréductibles. Pas plus que l'Europe des Lumières ne saurait être caractérisée par la "raison" (c'est aussi le siècle des "passions"), les autres continents ne sauraient être réduits à des caractéristiques culturelles intangibles (l'Afrique des "ethnies", l'Inde des "castes", le Moyen-Orient musulman "fondamentaliste", etc.), voyant ainsi déniée leur historicité propre. Construire du lien social, c'est passer à travers les continents géographiques et culturels, c'est postuler une universalité première et principielle entre les hommes et les femmes, pour réserver aux "cultures" le statut d'une production résultant d'un processus de singularisation.

Postuler l'humanité de l'homme et de la femme, ce n'est pas vouloir assurer la domination de l'Occident sur le reste du monde, c'est affirmer la possibilité de communiquer avec les autres. Les "révolutions démocratiques" en cours en Tunisie, en Egypte, en Libye, et celles à venir, montrent que les droits de l'homme, loin d'être un carcan imposé par l'Occident au reste du monde, peuvent aussi être réappropriés par des peuples arabo-musulmans, en dépit de, ou grâce à, "leur" culture.

En définissant a priori la culture d'un peuple, ou son identité, a fortiori en la racisant, on prend le risque d'être démenti par l'historicité de cette culture, c'est-à-dire par sa capacité à intégrer une multitude d'éléments dont on avait postulé, par principe, qu'ils ne lui appartenaient pas.

Culturaliser, ethniciser ou raciser les identités est le meilleur moyen, notamment, d'enfermer les jeunes des banlieues dans des ghettos, la meilleure façon de les maintenir sous la chape du pouvoir.

16/9/2011, Jean-Loup Amselle

Source : Le Monde

« Migration et développement » est le thème d’une rencontre internationale organisée par le ministère chargé de la Communauté Marocaine Résidant à l’Etranger (CMRE) la semaine prochaine, mais aussi le thème d’une rencontre internationale organisée ce weekend par le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME). Coïncidence ? Incapacité à se mettre d'accord ?

Du 20 au 22 septembre se tiendra à Taroudant, avec une journée à Taliouine, le Forum global sur la migration et le développement, qui sera présidé cette année par la Suisse, coprésidé par le Maroc et la France. Le thème sera naturellement la « Contribution des associations de migrants au développement », comme l’intitulé de la réunion l’indique. Deux jours plus tôt, le 18 et 19 septembre, à Saïdia, c’est le CCME qui organise sa propre rencontre internationale « migration et développement », en partenariat avec l’Agence de l’Oriental.

Si les partenaires ne sont pas les mêmes et les lieux différents - le CCME a choisi le nord-est et le ministère a plutôt penché pour le sud -, l’objectif des deux rencontres, organisées par deux acteurs majeurs des Marocains résidant à l'étranger, est exactement le même : mettre en exergue le rôle des migrants dans le développement de leur pays d’origine, ainsi que dans leur pays d’accueil.

Le choix de la date

Les dates qui se chevauchent intriguent. Si les deux insitutions pour les MRE organisent une semaine entière de débats sur le même thème, pourquoi ne pas collaborer directement ? « On peut se retrouver dans des évènements ensemble, comme on peut travailler sur des projets différents », se justifie Hanane Mazili, chargée de communication auprès du CCME.

Pour Loubna Tebaâ, chargée de communication au ministère de la CMRE assure que « c’est nos partenaires [Forum Global sur la Migration et le Développement, ndlr] qui ont choisi la date et le lieu ». Hanane Mazili assure que « ça fait pas mal de temps qu’on [CCME, ndlr] travaille sur ce projet, ça devait être organisé en juillet déjà, ça a été reporté ». Exactement de la même façon, Loubna Tebaâ explique qu'« on a commencé ce programme depuis longtemps, ça fait un an et demi ou deux ans déjà. Le Forum global sur la migration et le développement est un partenaire du ministère. On travaille ensemble sur les capacités de développement des MRE. »

Le ministère et le CCME seraient-ils en train de se marcher sur les pieds ? Surtout, ils n'en sont pas à leur première « coïncidence ». Hanane Mazili le concède, « ce n’est pas la première fois qu’on travaille sur des thèmes similaires, c’est déjà arrivé ».

15/9/2011

Source : Yabiladi

A près avoir réalisé une hausse de 6,3%, en volume, au premier trimestre 2011, la consommation des ménages s'est accrue de 6,1%, au deuxième trimestre, dans un contexte d'une modération des prix à la consommation (+0,2%) et d'une augmentation de 7,2% des transferts des MRE, à fin mai. Sa contribution à la croissance globale du PIB s'est établie à 3,4 points, contre 3,7 au premier trimestre, selon le HCP.

Le développement du marché local est une aubaine pour les producteurs nationaux et ne doit pas profiter uniquement aux importations.

Les producteurs marocains, dont ceux qui privilégient l'export, ont intérêt à s'intéresser davantage au marché local, d'après les observateurs. Et pour cause, la demande intérieure se développe et est appelée à s'accroître avec un rythme plus soutenu à l'avenir avec l'amélioration du pouvoir d'achat suite aux augmentations de salaires qui sont déjà appliquées ou celles qui sont programmées.
C'est vrai que l'export restera toujours plus rémunérateur que le marché intérieur, mais celui-ci demeure plus sûr et plus accessible, au moment où la demande étrangère est plutôt volatile et parfois imprévisible. Ce qui a été prouvé notamment au cours de la crise économique de 2008.

Le développement du marché local est donc une aubaine pour les producteurs nationaux qu'ils ne doivent pas laisser aux seules importations. En fait, pour le moment, l'amélioration du pouvoir d'achat des Marocains profite beaucoup plus aux producteurs étrangers, dont les exportations vers le Maroc ne font que progresser, qu'aux locaux. Ce qui aggrave le déséquilibre de la balance commerciale.

Ainsi, après avoir réalisé une hausse de 6,3%, en volume, au premier trimestre 2011, la consommation des ménages s'est accrue de 6,1%, au deuxième trimestre, dans un contexte d'une modération des prix à la consommation (+0,2%) et d'une augmentation de 7,2% des transferts des MRE, à fin mai. Sa contribution à la croissance globale du PIB s'est établie à 3,4 points, contre 3,7 au premier trimestre, selon le HCP.

Cette tendance haussière se serait poursuivie au cours du troisième trimestre 2011, puisque la consommation des ménages aurait progressé relativement plus vite qu'au premier semestre (+6,5%), portée par une amélioration du pouvoir d'achat en liaison avec la hausse des salaires et la modération de l'inflation (+0,7%).

Cette hausse de la demande est également observée dans le secteur public, puisque la consommation a bien repris au premier trimestre 2011, sous l'effet d'une progression des dépenses du personnel (+10,9%), avec une hausse de 2,1%, en glissement annuel, contre un repli de 1,2% au quatrième trimestre 2010. La consommation publique aurait, par la suite, marqué une hausse de 3,2% au deuxième trimestre et de 3,7% au troisième trimestre suite au renforcement attendu des dépenses de personnel, interrompant ainsi le mouvement de repli qui a marqué l'année précédente, d'après le HCP.

Par ailleurs, d'après les économistes, cette hausse de la demande intérieure devra s'accentuer davantage pour les mois à venir, quand les augmentations de salaires accordées il y a quelques mois auront produit pleinement leur effet. Il est à rappeler à ce sujet que le gouvernement a concédé une augmentation de salaires générale de 600 DH pour les fonctionnaires qui est entrée en vigueur depuis mai dernier.

De même, on a décidé de relever le seuil minimum des pensions de retraite à 1.000 DH et le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) va être augmenté de 15% sur deux tranches, une première de 10% applicable à partir de juillet dernier et une deuxième de 5% en janvier 2012.

L'amélioration de la consommation des ménages est également due à la maîtrise de l'évolution des prix à la consommation (+0,8%), au bon comportement des crédits à la consommation et au maintien du taux de chômage en dessous de 9%, avec les bons résultats de la campagne agricole en plus de la bonne tenue des recettes des MRE qui ont augmenté de 7,4%.

Détente des prix à la consommation

Au deuxième trimestre 2011, l'inflation a marqué un net repli, se situant à 0,2%, contre 1,6% un trimestre plus tôt. C'est ainsi que les prix à la consommation ont baissé, en variations trimestrielles et en données corrigées des variations saisonnières, de 1,2%, après avoir augmenté de 0,4% un trimestre auparavant. Ce repli a résulté, essentiellement, de la baisse de 2,8% des prix des produits alimentaires, en particulier ceux des produits frais.

L'inflation sous-jacente a évolué suivant la même tendance que l'inflation globale (+0,2% au deuxième trimestre 2011, au lieu de +0,7% au premier).

16/9/2011 , Lahcen OUDOUD

Source : Le Matin

Aujourd’hui s’achève à Berne une conférence qui a réuni des représentants gouvernementaux et des experts du monde de la science et de l’économie venus des quatre coins de la planète. Consacrée aux interactions entre le commerce, la migration et le développement, la rencontre a eu lieu dans le cadre du Forum mondial sur la migration et le développement, dont la Suisse assure la présidence cette année. La conférence visait, d’une part, à concrétiser le débat mené à l’échelle mondiale sur la migration et le http://www.news.admin.ch/message/index.html?lang=fr&msg-id=41127 développement, d’autre part, à sensibiliser les participants à la diversité de la problématique.

La conférence, qui s'est déroulée sur trois jours, a eu pour titre « Markets for Migration and Development (M4MD) ». Elle a été organisée sous les auspices des gouvernements de la Suisse et du Sri Lanka par l'Office fédéral des migrations (ODM) en coopération avec le World Trade Institute de l'Université de Berne (WTI) et le réseau de Business for Social Responsibility. Monsieur Eduard Gnesa, ambassadeur extraordinaire chargé de la collaboration internationale en matière de migrations, et Monsieur Nissanka M. Wijeratne, secrétaire d'Etat, en ont assuré la présidence respectivement pour la Suisse et le Sri Lanka. Cette réunion d'experts a vu la participation de représentants de haut rang du monde de l'économie, de la politique et des sciences, de même que de la Fédération syndicale internationale.

Les débats animés et en partie contradictoires ont mis au jour la complexité des interfaces entre les politiques en matière de commerce, de migration et de développement. Mais ils en ont aussi fait apparaître les aspects positifs dès lors que ces politiques sont développées et mises en œuvre de manière cohérente. Une des priorités thématiques a porté sur la manière d'associer les partenaires sociaux à la planification et au développement des politiques migratoires nationales, soit un domaine dans lequel la Suisse jouit d'une solide expérience. Les participants ont été unanimes à considérer que les contacts directs entre les milieux économiques, scientifiques, politiques et gouvernementaux favorisaient de façon significative la compréhension commune des défis et des synergies. Si les discussions ont eu lieu en huis clos, une table ronde publique a été consacrée à la question de savoir dans quelle mesure les migrants pouvaient contribuer au développement de leur pays de provenance en tant qu'entrepreneurs.

Les principaux résultats de la réunion d'experts qui s'est tenue à Berne seront réexaminés avec ceux des autres conférences thématiques qui ont au lieu à travers le monde, lors du débat final du Forum mondial sur la migration et le développement, qui sera organisé début décembre 2011, à Genève, par le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) en étroite collaboration avec l'ODM. En effet, le Forum mondial est un processus auquel l'ODM et le DFAE (Division politique IV et Direction du développement et de la coopération) sont associés. En outre, le WTI compte publier un ouvrage qui regroupera les contributions des intervenants scientifiques à la conférence. Pour de plus amples informations, nous vous renvoyons aux sites www.gfmd.org et www.wti.org.

15.09.2011

Source : Confédération Suisse

Un focus sur le 7e art marocain proposé lors de la 20e édition de la Quinzaine du cinéma francophone de Paris prévue du 5 au 15 octobre…Suite

Dans l’ensemble, les élèves issus de l’immigration sont de condition modeste, ce qui contribue a expliquer leur désavantage de performance. Ces élèves sont face a de grands défis en compréhension de l’écrit et a d’autres égards en rapport avec leur scolarité. Dans l’ensemble, leur niveau de performance est moins élevé, meme apres contrôle de leur milieu socio-économique.

Toutefois, les écarts de performance varient énormément, et dans certains pays, les élèves issus  de l’immigration font jeu égal avec les élèves autochtones. En dépit de la forte corrélation entre …Consulter le rapport

Dans l’ensemble, les élèves issus de l’immigration sont de condition modeste, ce qui contribue a expliquer leur désavantage de performance. Ces élèves sont face a de grands défis en compréhension de l’écrit et a d’autres égards en rapport avec leur scolarité. Dans l’ensemble, leur niveau de performance est moins élevé, meme apres contrôle de leur milieu socio-économique.

Toutefois, les écarts de performance varient énormément, et dans certains pays, les élèves issus  de l’immigration font jeu égal avec les élèves autochtones. En dépit de la forte corrélation entre …Consulter le rapport

Un taux de 20 % des 143 100 immigrés vivant en région Centre en France sont au chômage, contre 9 % de la population non immigrée de ce territoire, indique mercredi une étude "L'insertion des immigrés à l'épreuve de la précarité en région Centre" de l'Insee Centre.

Ce taux atteint 40 % pour les immigrés venant de pays hors de l'Union européenne.

Ainsi, ceux d'origine turque et algérienne sont 3,5 fois plus souvent au chômage que les non-immigrés. Cet écart entre taux de chômage des immigrés et des non-immigrés est plus élevé en région Centre que la moyenne nationale.

Même avec un diplôme de l'enseignement supérieur, les immigrés ont un taux de chômage trois fois plus élevé que les autres actifs de même niveau de qualification.

Une situation qui s'explique par le type de diplôme de l'enseignement supérieur, mais aussi du fait des réseaux personnels, de l'interdiction de certains emplois aux étrangers et les discriminations qui persistent soulignent l'étude.

Ainsi, parmi les 30-59 ans, les immigrés actifs sont presque trois fois plus nombreux que les non-immigrés à ne détenir aucun diplôme (33 % contre 12%).

La part des titulaires d'un diplôme universitaire est plus proche de celle des non-immigrés (19 % contre 24 %).

Les jeunes actifs immigrés de 15 à 24 ans sont en situation de précarité sur le marché du travail : un sur trois est au chômage contre un sur cinq pour les non-immigrés, indique encore la même étude.

Les femmes immigrées sont particulièrement affectées par le chômage, avec un taux de près de 9 points supérieur aux hommes. Cet écart est presque quatre fois supérieur au constat relatif aux non-immigrés.

L'écart des taux de chômage entre hommes et femmes immigrés diminue avec l'âge. Entre 15 et 24 ans la différence est la plus importante : 43 % d'entre elles sont au chômage, soit 15 points de plus que les hommes.

Les niveaux de formation des hommes et des femmes immigrés sont proches. Comme pour les non-immigrées la part des femmes immigrées titulaires d'un diplôme universitaire est supérieure à celle des hommes immigrés mais encore largement inférieure aux femmes non-immigrées (20 % contre 28 %).

L'étude souligne également que lorsqu'ils ont un emploi, les immigrés occupent moins souvent des postes de cadres et de professions intermédiaires que le reste de la population (23 % contre 35 %).

La part des ouvriers immigrés est de 10 points supérieure à la moyenne observée en métropole. Ils sont aussi moins fréquemment cadres (4 points de moins que la moyenne nationale). Quand ils sont ouvriers, les immigrés occupent dans 46 % des cas des postes non qualifiés, contre 38 % pour les non-immigrés.

Les hommes immigrés sont le plus souvent ouvriers (58 %). Les femmes ouvrières immigrées sont surreprésentées (26 % contre 13 % pour les autres actives).

Les immigrés occupent plus fréquemment un emploi précaire : 11,7 % des immigrés salariés ont un emploi à durée déterminée, soit 4,3 points de plus que les non-immigrés.

Les femmes immigrées occupent plus souvent que les autres actives des emplois à temps partiel (35 % contre 26 %).

14/9/2011

Source : APS

Le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) organise, vendredi à Nador, une rencontre autour du thème "Musée du Rif : rôle de la société civile", et ce dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de l'Instance Equité et Réconciliation (IER) en matière d'archives, d'Histoire et de mémoire.

Cette rencontre, qui s'inscrit en droite ligne des recommandations du colloque scientifique "Patrimoine culturel du Rif, quelle muséographie?", organisé par le CNDH à Al-Hoceima, a pour objectifs de rappeler le processus de création du musée du Rif, d'échanger les points de vue avec les associations de la région et de déterminer leur degré d'implication dans ce projet, indique un communiqué du Conseil.

Outre les représentants du Conseil, une vingtaine dŒassociations dŒAl Hoceima, Nador et du nord du pays prendront part à cette conférence, qui sera présidée par M. Driss El Yazami, président du Conseil.

En marge du colloque scientifique international sur "le patrimoine culturel du Rif : quelle muséographie?" qui s'est tenu les 15 et 16 juillet à Al Hoceima, une convention de partenariat pour la création du musée du Rif, avait été signée entre le CNDH, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), le conseil communal d'Al-Hoceima et la région de Taza Taounat Al-Hoceima.
L'objectif de ce musée est de faire connaître la mémoire historique, notamment celle du temps présent, et ce aussi bien au niveau local, régional que national, promouvoir le dialogue culturel et le dialogue des civilisations, l'échange des mémoires, le développement environnemental, le tourisme culturel ainsi que la création et le développement de métiers culturels en relation avec les activités muséographiques.

14/09/11

Source : MAP

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organise, les 17 et 18 courant à Saïdia, la première rencontre internationale des ONG issues des migrations marocaines sous le thème "Les migrants, acteurs et partenaires du développement".

Cette rencontre, organisée avec le concours de l'agence de l'oriental et de plusieurs associations de migrants marocains, vise à "établir un état des lieux des actions de développement des ONG de migrants", indique mercredi un communiqué du CCME.

Elle a également pour objectifs d'examiner les politiques publiques en matière de migration et développement et de faire des propositions, le cas échéant, aux décideurs politiques, aux acteurs de la société civile et aux collectivités locales dans "le but d'un renforcement des liens entre politiques migratoires et développement", ajoute le communiqué.

Cette rencontre, qui réunira plus de 100 ONG et associations de développements, connaîtra un débat qui s'articulera autour de problématiques liées aux "politiques publiques internationales en matière de migration et développement", "les apports et limites et la coopération décentralisée" et "les migrants marocains acteurs de développement: champs d'action, dynamiques et contraintes".

14/09/11

Source : MAP

Les ministres allemand et espagnol de l'Intérieur se sont prononcés mardi contre un encadrement par Bruxelles

"Les Etats membres portent la responsabilité politique du maintien de l'ordre public et de la protection de la sécurité intérieure", assurent Claude Guéant, Hans-Peter Friedrich et Antonio Camacho dans une déclaration commune, en réponse à la proposition de Bruxelles d'encadrer strictement la réintroduction de contrôles aux frontières.

Le ministre allemand avait déjà déclaré son opposition aux propositions de la Commission européenne, affirmant que l'Allemagne ne se laisserait pas dicter par Bruxelles la mise en place de contrôles.

Dans une proposition, qui devait être initialement présentée ce mardi mais a été reportée à vendredi, la Commission européenne souhaite encadrer le rétablissement éventuel de contrôles aux frontières nationales de l'espace Schengen, en cas d'immigration massive notamment.

Le débat avait été relancé au printemps après la réintroduction par la France de certains contrôles ciblés à sa frontière avec l'Italie pour stopper un afflux de migrants tunisiens.

Actuellement, les accords de Schengen permettent de rétablir des contrôles aux frontières nationales en cas d'attentat ou de gros événement comme un sommet ou une rencontre sportive.

A l'avenir, les pays devraient faire une demande à la Commission et la justifier, selon la proposition à l'étude. Cette requête serait ensuite soumise à l'approbation à la majorité qualifiée, plus difficile à obtenir que la majorité simple, des Etats de l'UE.

13/9/2011

Source : France2

Le Salon de l'Immobilier Marocain en Europe (Simmeurope) aura lieu à Genève du 25 au 27 Novembre 2011 au Palais des Congrès Palexpo. Cette édition intervient après celles organisées en 2009 à Lyon et à Montpellier où vit une importante communauté d'origine marocaine.

Plus de 90.000 visiteurs avaient visité les Salon de Lyon et de Montpellier à en croire le site Internet de Simmeurope.

“Le choix de Genève s'explique, par son statut de capitale mondiale des affaires. Ajouté à cela Genève est une ville frontalière avec la France où vivent 150.000 MRE dont le niveau de vie a augmenté de 30%. Lors de ce salon, l'ensemble des catégories du haut standing au social seront présentées”, a confié, Abdellatif Essadki directeur de Simmeurope, dans une déclaration à aufait.

Un Salon de proximité

Abdellatif Essadki se dit convaincu que des niches et des marchés à l'international restent à exploiter et c'est la raison pour laquelle les salons qu'organise Simmeurope se veulent d'abord des manifestations de proximité: “Il faut que les promoteurs immobiliers marocains comprennent qu’il y a encore des marchés à exploiter et que la communauté marocaine est en attente d'un salon de proximité. Le marché de immobilier marocain est toujours attractif” affirme t-il.

Un forum à Genève sur l'investissement au Maroc

“Afin d'accompagner l’ouverture du Maroc sur l'international, nous avons pensé à l'organisation, simultanément avec le Salon de l'immobilier, d'un forum sur l'investissement multisectoriel, qui se déroulera du 25 au 27 novembre au Palais des Congre?s de Gene?ve”, explique Abdellatif Essadki.

Ce dernier nous a précisé être sur le point de finaliser une convention de partenariat avec un groupe bancaire helvétique dont il a préféré taire le nom, avant la conclusion finale de ce projet de partenariat.

15/9/2011, Samir Benmalek

Source : Aufait

À la veille de l'interdiction de prier dans les rues, le ministre de l'Intérieur, ministre des Cultes, Claude Guéant, explique pourquoi il n'entend pas céder sur ce point.

LE FIGARO. - La prière dans la rue doit cesser demain. À la veille de cette date butoir, peut-on dresser un état des lieux de cette pratique en France ?

Claude GUÉANT . - Trois villes sont touchées par ce phénomène. Outre Paris, où plus d'un millier de personnes occupent les rues Myrha et Polonceau, lors de l'office du vendredi, le problème persiste à Marseille autour de deux mosquées et à Nice où la tentation d'occuper l'espace public existe encore en dépit de l'organisation de transport des fidèles en autocar vers une autre mosquée. Ma vigilance sera sans faille pour que la loi soit appliquée. Prier dans la rue n'est pas digne d'une pratique religieuse et contrevient au principe de laïcité.

Au cas où ces fidèles n'observent pas cette interdiction, aurez-vous recours à la force publique ?

J'ai voulu que cette affaire soit conduite dans la concertation plutôt que par le recours à la force publique. Dès ma prise de fonctions, j'ai indiqué que la prière dans la rue devait cesser car elle heurte la sensibilité de nombre de nos compatriotes, choqués par l'occupation de l'espace public par une pratique religieuse. Cela n'est pas conforme au principe de laïcité qui nous régit. Tous les responsables du culte musulman en sont d'ailleurs convaincus.

Le dossier le plus sensible est celui du quartier de la Goutte d'Or, à Paris. Avez-vous enfin trouvé un accord avec les associations cultuelles ?

Tout à fait, une convention a été signée mercredi soir. Au terme de plusieurs semaines de négociations, nous avons trouvé une solution pour que les fidèles qui priaient rues Myrha et Polonceau pratiquent désormais leur culte dans des locaux disponibles et situés à proximité. Ils offrent une surface de 2000 m². Les responsables du culte musulman et ceux des deux mosquées de la Goutte d'Or, qui se sont constitués en association cultuelle, ont convenu qu'ils pouvaient pratiquer leur religion sur ce site qui appartient à l'État. Ce dernier sera loué 30.000 euros par an, selon le prix fixé par l'administration, pour un bail de trois ans qui s'achèvera en 2014. Les fidèles n'auront plus intérêt à prier dans la rue, car il n'y aura plus de culte à l'intérieur des mosquées du quartier pendant les premières semaines.

Et si certains persistent à pratiquer dans la rue le vendredi ?

Je le répète, j'avais dit que la pratique des prières dans la rue devait cesser et elle cessera à la date prévue. Nous pourrions aller jusqu'à l'emploi de la force si nécessaire, mais c'est une hypothèse que j'écarte car le dialogue qui a été conduit porte ses fruits. Le service de la grande prière de vendredi aura donc lieu dans les locaux de l'ancienne caserne et nulle part ailleurs. Cette affaire est résolue.

Mais l'interdiction est-elle vraiment applicable, compte tenu du grand nombre de manifestations et processions religieuses de toute confession ?

Il y a un droit à l'expression publique de la religion en France. Toute manifestation sur la voie publique doit faire l'objet d'une déclaration préalable et peut être interdite si elle est susceptible de porter atteinte à l'ordre public. En revanche, les manifestations de caractère traditionnel sont reconnues par la jurisprudence administrative comme ayant un droit à perdurer. Mais là, nous avons un problème supplémentaire à traiter, qui est celui de l'interprétation que certains se font du principe de laïcité. J'ai observé dans les mois qui se sont écoulés que deux personnalités socialistes avaient pris position sur le sujet. Le maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, qui n'est autre que le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, avait failli interdire dans sa ville un rassemblement œcuménique à l'occasion de Pâques pourtant traditionnel organisé par diverses églises chrétiennes. Le maire socialiste du XVIIIe arrondissement de Paris, Daniel Vaillant, a, quant à lui, déclaré que les prières de rue ne le dérangeaient pas. Je suis certain que cela dérange beaucoup de nos compatriotes. Ils n'ont rien contre telle ou telle religion, mais que l'espace public soit ainsi approprié n'est pas conforme au principe de laïcité auquel ils sont très attachés.

Croyez-vous qu'il y ait assez de mosquées en France ?

Ce n'est pas à moi de répondre à cette question, mais plutôt aux musulmans de France et notamment le Conseil français du culte musulman (CFCM). J'observe, pour ma part, que la France compte 2 000 mosquées et salles de prière. En dix ans, il s'en est créé un millier. Et nous avons connaissance aujourd'hui d'à peu près 200 projets. J'ajoute d'ailleurs qu'il y a un projet dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Ce qui fait que la solution conclue aujourd'hui ne sera que transitoire.

Mais l'État doit-il inciter, favoriser ou ignorer la création de lieux de culte ?

La loi est claire : l'État ne peut apporter de contribution à la construction de mosquées ou d'églises, pas plus que les collectivités locales. Ce sont des affaires du culte, donc des fidèles. Il n'y a pas de contribution publique à la réalisation d'un édifice du culte.

Vous vous posez en garant de la cohésion nationale. Craignez-vous une montée du communautarisme ?

Si je plaide vigoureusement et sans relâche pour l'unité nationale, c'est que je crains que, si nous ne faisons pas ce qu'il faut, il y ait une montée des communautarismes. Et cela, je le redouterais beaucoup pour mon pays. D'ailleurs, j'observe que dans nombre de pays ce refus des communautarismes est en train de s'imposer. Il est important que notre pays reste un pays très unitaire, complètement attaché et fidèle à un certain nombre de valeurs et de principes, à une façon de vivre. C'est la raison pour laquelle, j'agis pour maîtriser les flux migratoires et pour favoriser une meilleure intégration des étrangers que nous accueillons en France.

Le ministre s'inquiète d'un risque de repli communautaire

Claude Guéant le dit au Figaro concernant les étrangers voulant intégrer la communauté nationale : «Je compte être plus exigeant sur leur connaissance de la langue française.»

Le ministre de l'Intérieur ajoute : «Les personnes qui arrivent chez nous sans un minimum de maîtrise de notre langue risquent la marginalisation au sein de la société. Celle-ci peut conduire à l'isolement d'une communauté. Ce qui est inquiétant, car les personnes qui y vivent sont bien souvent à l'écart de la communauté nationale.» Selon lui, «leurs enfants, malheureusement, ont des difficultés à s'intégrer, parce qu'ils vivent dans une autre culture, bien qu'ils aillent à l'école.» Le ministre conclut par cette mise en garde : «Il est essentiel que la France demeure un pays uni. C'est, je crois, le vœu profond de nos compatriotes.»

Les motifs des refus

Claude Guéant veut visiblement éviter que se constituent des sortes de ghettos communautaires. «C'est le sens de son action» , dit-on dans son entourage. Mais l'hôte de Beauvau n'a pas souhaité désigner ces zones de repli identitaire, soucieux de ne pas stigmatiser tel ou tel quartier, telle ou telle communauté.

La loi du 16 juin 2011 relative à l'immigration, à l'intégration et à la nationalité est censée garantir une politique plus rigoureuse en matière d'immigration. Sans attendre, le 24 août dernier, le ministre de l'Intérieur a adressé à ses préfets une première circulaire «relative au contrôle de la condition d'assimilation dans les procédures d'acquisition de la nationalité française».

«Assimilation» : le mot avait disparu du vocabulaire politique depuis les années Pasqua. «Il signifie simplement que les demandeurs étrangers doivent se fondre dans le creuset républicain», explique un préfet.

La circulaire Guéant expose les motifs de refus de nationalité par les préfectures : le manque de «loyalisme» vis-à-vis du fisc, des organismes sociaux, la fraude répétée, en somme, mais aussi le prosélytisme contraire aux valeurs de la République, la polygamie, la violence et l'attitude discriminatoire envers les femmes.

L'évaluation de la maîtrise de la langue fera bientôt l'objet d'un décret. Mais, d'ores et déjà, il est acquis que celui qui veut devenir français devra avoir «un niveau équivalent à celui de la fin de scolarité obligatoire», prévient le ministre. En clair : celui d'un Français de 16 ans.

14/9/2011,  Jean-Marc Leclerc, Christophe Cornevin, Arnauld Dingreville

Source : Le Figaro

Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, veut augmenter le nombre de retours aidés des sans-papiers dans leur pays afin de parvenir à son objectif de 30.000 reconduites à la frontière

Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, veut augmenter le nombre de retours aidés des sans-papiers dans leur pays afin de parvenir à son objectif de...

Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, veut augmenter le nombre de retours aidés des sans-papiers dans leur pays afin de parvenir à son objectif de 30.000 reconduites à la frontière, selon une note obtenue par France Terre d'Asile (FTA) consultée mardi par l'AFP.

"Vous veillerez, les prochains mois de l'année 2011, à ce que ce dispositif soit mieux utilisé afin d'atteindre le nouvel objectif de 30.000 mesures d'éloignement", écrit M. Guéant au directeur général de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII).

"Je souhaite que du 10 octobre au 10 novembre des démarches systématiques de proposition des aides au retour aux personnes déboutées du droit d'asile soient mises en oeuvre dans chaque CADA (centre d'accueil des demandeurs d'asile) sur le territoire national", ajoute le ministre dans ce document daté du 1er septembre.

Selon lui, "les aides au retour sont un facteur décisif de réussite de la politique d'éloignements, en ce qu'elles permettent de mettre en oeuvre des retours volontaires".

M. Guéant demande à l'OFII de rendre compte "régulièrement" de "l'effet de ce plan sur l'augmentation du nombre de retours aidés".

Les aides au retour ont été instaurées en 2007 par Nicolas Sarkozy lorsqu'il était ministre de l'Intérieur.

Le dispositif comprend l'Aide au Retour humanitaire (ARH) accordée aux Roms (billet de transport, 300 euros par adulte et 100 euros par enfant mineur), l'Aide au Retour volontaire (ARV) accordée aux étrangers hors UE (billet de transport, 3.500 euros pour un couple marié, 2.000 euros pour un adulte seul, 1.000 euros par enfant mineur jusqu'au troisième et 500 euros pour les enfants mineurs suivants) et l'aide à l'insertion (AI, jusqu'a 7.000 euros pour la création d'une activité économique).

Alors qu'en début d'année, l'objectif fixé par son prédécesseur Brice Hortefeux était de 28.000 reconduites à la frontière, M. Guéant a décidé de le porter à 30.000, ce qui serait, selon lui, le "meilleur résultat historiquement enregistré" par la France.

13.09.2011 , Patrick Kovarik

Source : Public Sénat/AFP

 Jusqu’à 1500 mineurs non accompagnés arrivent en Suisse chaque année. Joël Konan propose des pistes pour faciliter leur intégration

Joël Konan est quotidiennement confronté au problème au sein de l’internat pour adolescents garçons Home-Chez-Nous, au Mont-sur-Lausanne. C’est donc naturellement que cet éducateur a choisi l’intégration des mineurs étrangers non accompagnés (MNA) – des jeunes migrants en provenance essentiellement d’Afrique et d’ex-Yougoslavie – comme sujet de mémoire de fin d’études. Son travail vient de sortir sous la forme d’un livre. «J’ai été confronté à la réalité de leur accueil, sans que l’équipe n’y soit préparée. J’ai voulu faire connaître ce sujet et donner des pistes de réflexion, notamment pour mieux déceler les problèmes des jeunes.» Ainsi, aider le jeune migrant à récapituler son histoire s’avère primordial.

Les différences de valeurs entre la personne migrante et les autochtones sont aussi souvent sources d’incompréhension et de conflits. «En Afrique, détourner les yeux face à un adulte est un signe de respect, alors qu’en Suisse, cette attitude sera mal perçue», donne en exemple l’Ivoirien d’origine. En prolongement de son ouvrage, il prévoit de publier un manuel à l’intention des professionnels, pour rapprocher les diverses cultures.

Le problème de l’incompréhension est particulièrement sensible en Suisse, troisième pays accueillant le plus de MNA en Europe. Ces jeunes migrants sont souvent poussés à l’exode par les guerres ou la pauvreté. «La migration rend la période de l’adolescence plus difficile pour ces jeunes isolés, constate l’éducateur. Un sentiment d’injustice, d’incompréhension ou de haine peut provoquer un comportement agressif, voire violent.»

Déstabilisés, ces migrants subissent encore des pressions importantes. Beaucoup tentent leur chance en Suisse pour avoir une bonne formation et pouvoir aider financièrement les leurs. «Si ces «mandatés» n’accomplissent pas leur mission, ils se sentent responsables du malheur de la famille. En cas d’échec, leur souffrance peut les mener jusqu’au suicide.» Face à cette situation, les accompagnants donnent à cette population déracinée une forme d’éducation pour mieux se comporter et vivre dans le respect de l’autre. «Un jeune m’a beaucoup touché en déclarant qu’il avait découvert les Européens autrement que l’image véhiculée chez lui et qu’il nous considérait comme sa famille.»

Mineurs étrangers, leur laborieuse intégration de Joël Konan. Editions Bénévent, 2011.

13/9/2011

Source : 24 Heures

Le plan de lutte contre la délinquance roumaine pourrait être contesté devant les institutions européennes. La France fait déjà face à trois procédures et a été condamnée deux fois.

Le plan de lutte contre la délinquance roumaine qui prévoit la possibilité d'expulser des jeunes roumains et de les remettre aux autorités de protection de l'enfance roumaine pourrait conduire à l'ouverture de nouvelles procédures européennes contre la France. La Convention internationale des droits de l'enfant comme le droit français stipulent, en effet, qu'un mineur doit être protégé et en peut être reconduit à la frontière ou renvoyé dans son pays d'origine. L'association "Hors la Rue", de soutien aux mineurs étrangers en difficulté, rappelle ainsi qu'un accord entre la France et la Roumanie de rapatriement des mineurs "avait été censuré par le conseil constitutionnel le 4 novembre 2010".

Si le ministre de l'Intérieur mettait sa menace à exécution, il risquerait donc d'avoir à affronter une plainte déposée par des associations devant le Comité européen des Droits Sociaux qui a déjà lancé trois procédures contre la France. La première procédure, déposée par le Centre sur les droits au logement et les expulsions (COHRE) date du 15 novembre 2010. Elle porte sur d'éventuelles discriminations contre les Roms. La décision sur le bien fondé de cette plainte devrait être disponible cet automne.

La deuxième procédure a été lancée par le Forum Européen des Roms et des Gens du Voyage le 28 janvier 2011. Cette association estime que la France contreviendrait à la Charte sociale européenne en procédant à des expulsions massives et forcées de Roms depuis 2007.

La troisième réclamation en cours contre la France a été présentée par Médecins du Monde International le 19 avril 2011. L'organisation plaignante estime que les politiques publiques menées en France conduiraient à une "discrimination indirecte" envers la communauté Rom. Ce qui contrevient à l'article E de la Charte Sociale Européenne.

Si la France devait être condamnée dans ces trois dossiers, ces décisions feraient suite à deux sanctions déjà prononcées contre la France sur les mêmes dossiers concernant les roms et gens du voyage en 2007 et 2009. Dans les deux cas, le Comité européen des Droits Sociaux considère, encore, que la France ne s'est pas mise en conformité avec les décisions européennes en particulier en ne traitant pas les Roms comme les autres

13/9/2011, Laurent Chabrun

Source : L’Express.fr

Dans le cadre du projet Network Migration in Europe et en partenariat avec l'association Génériques, l'université franco-germano-turque "Migrations et Musées : Education (inter-)culturelle et diversité culturelle" se tiendra à Paris du 15 au 22 septembre.

Cette université d’été offre l'opportunité aux étudiants avancés en Sciences Sociales, Histoire, Sciences de la Culture, Muséologie et Etudes des Migrations d'approfondir leurs connaissances, de rencontrer des professionnels et d'approcher au plus près la manière dont les musées mettent en scène la diversité culturelle. Ils découvriront ainsi le rôle de la muséologie dans l’éducation interculturelle et la manière dont les musées abordent les questions de migrations et de diversité.

Au cours de cette université, les quinze étudiants sélectionnés bénéficieront de plusieurs séminaires portant sur les pratiques et usages en matière de patrimonialisation de l’histoire de l’immigration en France. Ils iront à la rencontre des responsables et conservateurs de plusieurs institutions emblématiques, pionnières sur cette question : le carré musulman du cimetière intercommunal de Bobigny, la Cité Nationale de l'Histoire de l'Immigration (CNHI), l'Institut du Monde Arabe et au Quai Branly.

Cette université d’été est conçue pour favoriser l’échange et la réflexion portant sur les pratiques muséographiques portant sur les migrations en Europe, son volet parisien étant enrichi pour une démarche similaire à Cologne (septembre 2011) et à Istanbul (novembre 2011).

13/9/2011

Source : Générique

Les migrants, acteurs et partenaires du développement. C’est le thème de la prochaine rencontre internationale organisée par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), les 17 et 18 courants à Saïdia. Première du genre, la manifestation réunira une centaine d’ONG et associations de développement issues des migrations marocaines, avec le concours de l'Agence de l'Oriental et de plusieurs associations de migrants marocains. Objectif, établir un état des lieux des actions de développement des ONG de migrants. Pour les organisateurs c’est également l’occasion d'examiner les politiques publiques en matière de migration et développement et de faire des propositions, le cas échéant, aux décideurs politiques, aux acteurs de la société civile et aux collectivités locales dans «le but d'un renforcement des liens entre politiques migratoires et développement». Durant ces deux jours, le débat s’articulera essentiellement autour de la problématique liée aux politiques publiques internationales en matière de migration et développement, ainsi que les apports et limites et la coopération décentralisée. La question des migrants marocains acteurs de développement sera également discutée tant sur le plan économique, social que politique.

14/9/2011

Source : Les Echos

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