La Grande-Bretagne va réduire de 70 000 à 80 000 le nombre de visas accordés à des étudiants étrangers chaque année, soit environ 25% de moins, via une série de mesures présentées mercredi par la ministre de l'Intérieur Theresa May.
L'entrée au Royaume-Uni des étudiants étrangers non européens sera conditionnée à un bon niveau d'anglais.
À l'issue de leurs études, les étudiants devront rentrer chez eux, à moins de faire la preuve qu'ils disposent d'un travail correspondant à leurs aptitudes, payé plus de 20 000 livres (environ 32 000$ CAN) par an.
Les règles concernant leurs familles seront également durcies.
Le gouvernement espère aussi diminuer de 20 000 le nombre des proches accompagnant les étudiants, ce qui réduirait au total de 100 000 le nombre de visas accordés aux étudiants et à leurs familles.
Ces mesures doivent permettre «d'attirer les étudiants les plus brillants» et de bloquer «les étudiants bidons qui prennent des cours sans intérêt dans de fausses universités», a assuré Mme May devant les députés.
Les institutions qui souhaitent accueillir des étudiants étrangers seront soumises à une procédure d'accréditation à partir d'avril 2012.
Il s'agit de «protéger nos institutions de niveau mondial et mettre un coup d'arrêt aux abus qui s'étaient répandus sous le gouvernement travailliste», a ajouté la ministre.
Le gouvernement du conservateur David Cameron a annoncé son intention de ramener d'ici à 2015 le chiffre net des immigrés de 220.000 à «quelques dizaines de milliers» par an. Les étudiants non-européens représentent près des deux tiers des étrangers (hors Union européenne) venant au Royaume-Uni.
Un récent rapport a mis en garde contre les conséquences de ce tour de vis. «Les étudiants ne sont pas des immigrés. Ils viennent du monde entier pour étudier en Grande-Bretagne, contribuant à faire tourner notre économie», a fait valoir la semaine dernière une commission parlementaire multipartite.
Selon Universities UK, qui représente les universités britanniques, les étudiants étrangers contribuent à hauteur de plus de cinq milliards de livres par an (environ 8 milliards$ CAN) à l'économie britannique.
Le budget de certains établissements, comme la prestigieuse London School of Economics, dépend largement des frais de scolarité réglés par ces étudiants.
Ce tour de vis risque d'affecter les universités britanniques, déjà confrontées aux conséquences des coupes budgétaires et à la hausse des frais d'inscription.
22/3/2011
Source : Cyberpresse
La diversité culturelle constitue "un atout" pour toutes les sociétés modernes, a indiqué la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec, Mme Kathleen Weil, affirmant qu'"on ne peut se passer des talents et des compétences des personnes qui choisissent de s'établir au Québec".
La ministre de l'Immigration, qui a procédé mardi au lancement d'une campagne visant à faire la promotion de l'apport de la diversité au développement du Québec, a estimé que le gouvernement "agit afin que les Québécoises et les Québécois de toutes origines participent pleinement au développement économique, culturel et social de notre société".
Sur le thème "Toutes nos origines enrichissent le Québec", cette campagne revêt la forme d'une websérie qui présente des témoignages authentiques de personnes issues de l'immigration ainsi que des témoignages de personnes qui les côtoient.
Plusieurs témoignages de migrants d'origines diverses ont été donnés au cours de cette rencontre pour promouvoir l'apport de la diversité au Québec.
L'un des principaux opérateurs informatiques du Québec venus parler de leurs expériences est le marocain Mohamed El Khayat qui s'emploie à faciliter l'insertion des nouveaux migrants.
Natif de Tétouan, El Khayat est venu s'établir à Québec en 1987. Ce diplômé en informatique de gestion à Grenade trouve son premier emploi à Québec en proposant ses services à une entreprise de la région moyennant une "commission", a-t-il raconté. Séduits par sa détermination, les responsables de la société acceptent le marché et ne le regretteront pas. Six mois plus tard, El Khayat est élu meilleur vendeur de l'entreprise, avant de devenir, deux ans plus tard, directeur commercial de l'ensemble de la compagnie pour tout le Canada.
Aujourd'hui, El Khayat est le PDG d'une entreprise informatique qui compte près de quatre-vingt-dix-employés, répartis entre le siège social, à Québec, et les bureaux de Montréal, Saguenay et Alma. Dans la capitale du Québec, où il est en quelque sorte le " Maghrébin qui a réussi " de service, les médias le sollicitent dès que la question de l'immigration a une quelconque actualité.
Alors que 740. 000 emplois seront à pourvoir d'ici 2014, le recrutement de migrants spécialisés et non spécialisés "permet de répondre aux besoins croissants du marché du travail", a souligné la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec, affirmant que "depuis des générations, les personnes issues de l'immigration contribuent à l'essor et au dynamisme de la société".
"Ces femmes et ces hommes sont nos voisins, nos collègues, des amis, des parents, des consommateurs aussi. Tous ensemble, quelles que soient nos origines, nous formons le Québec d'aujourd'hui et nous contribuons à l'enrichissement collectif de notre société", a ajouté Mme Weil.
23/03/11
Source : MAP
Certaines pratiques policières en Espagne qui ne sont pas déclarées, ou non admises officiellement, vulnèrent atrocement la doctrine des droits de l'homme surtout lorsque les victimes sont' des personnes vulnérables, tels les immigrés. Il s'agit d'opérations d'interpellation sur la voie publique d'immigrés qui constituent actuellement une des grandes menaces pour la convivialité au sein de la société espagnole. Cette pratique a été pourtant dénoncée par les acteurs de la société civile et durant la célébration, lundi de la Journée Internationale contre le Racisme (21 mars). Le recours à l'identification exclusive des étrangers est considéré comme une atteinte au principe de citoyenneté et aux efforts collectifs tendant à promouvoir une société multiculturelle. '
Les plaintes contre cette pratique enregistrées auprès de certaines associations pro-immigrés et contre l’intolérance, démontre à quel point le modèle migratoire en Espagne est encore en cours de construction. Souvent, les autochtones qui s'insurgent contre ce type de pratiques sont poursuivis pour atteinte à l'ordre public. Dans ce contexte, il suffit de citer un cas de figure, qui a eu pour scène la ville de Valence (352 km à l'est de l'Espagne).
Le 7 mars courant, la police a dénoncé une activiste de l'association Psychologues Sans Frontières (PSF) pour avoir attiré son attention sur le fait que la vérification uniquement de l'identité des étrangers, se basant -sur des critères ethniques (couleur, aspects physiques ou autre), est une "pratique illégale dans l'Etat espagno!". Immédiatement, les agents de police ont suspendu la rafle contre les étrangers exigeant de l'activiste de s'identifier avant de lui communiquer qu"elle sera passible d'une .amende pour "dénigrement des tâches des agents de police",
Cet acte n'est pas resté sans effet puisque le Comité d'Entités de Solidarité avec les Immigrés et la Campagne pour la Fermeture des Centres d'Internement ' des Etrangers (CIE), dont fait partie l’association Psyèhologues Sans Frontières, ont "condamné les opérations menées quotidiennement par la police à l'encontre des immigrés, sur la base de critères raciaux et xénophobes" dans l'identification des personnes.
Le harcèlement des immigrés que supposent les rafles policières sur la voie publique, dans des lieux comme les téléboutiques, stations d'autobus et de métro ou dans la grande station de trains de Valence, attise la peur au sein de la population étrangère. Cet état d'alarme va à l'encontre de la participation active des immigrés pour limiter leur activité et le processus de leur intégration à la société. De nombreux immigrés ont recouru aux services des psychologues après avoir été victimes de rafles ou conduits au cachot à titre préventif avant d'être relaxés quelques heures plus tard faute de preuves d'avoir commis un délit.
Les rafles, qui sont contraires à l'esprit de l'article 19.2 de la Loi Organique de Sécurité Citoyenne, transgressent également plusirurs dispositions de la Constitution espagnole particulièrement les articles 13 et 14. Dans l'article 15 de ce texte fondamental, lit-on en substance: "tous ont le droit à la vie et à l'intégrité physique et morale sans que, en aucun cas, puissent être soumis à la' torture ni à des peines ou traitements inhumains ou dégradants".
De manière, à ce que la protestation contre les rafles policières ou de toute autre action manifestée contre la violation des droits humains, ne constitue nullement un délit.
23/3/2011, Boundi, Madrid
Source : Al Bayane
Débats sur l’identité nationale, provocations du FN, polémiques autour de l’islam, du communautarisme, de l’immigration : la place des étrangers dans la société française demeure une source de malaise. Malaise pour les uns, qui voient dans l’immigré la cause de leurs problèmes, malaise pour les autres, qui se sentent rejetés en raison de leurs origines, de leur couleur de peau, de leur religion. Un malaise tel que l’on en vient à se poser une question, radicale : la France est-elle raciste ?
Avec un débat sur la laïcité qui succède à celui de l'identité nationale et la montée du FN dans les urnes, il est tout à fait légitime de s'interroger : la France est-elle un pays raciste ?
Sociologues, historiens, politiques donnent leur point de vue …Suite
Le Conseil d’Etat confirme une directive européenne, moins répressive que la loi actuelle.
Bonne nouvelle pour les sans-papiers sous le coup d’une mesure d’expulsion. Et mauvaise pour un gouvernement qui brandit le spectre d’un afflux d’immigrants clandestins depuis le début des révolutions arabes. Dans un avis rendu public hier, le Conseil d’Etat a donné raison aux juges qui, faute d’une transposition par la France d’une directive européenne, remettent en liberté des étrangers en situation irrégulière menacés d’une reconduite à la frontière.
Explication : le 16 décembre 2008, le Parlement européen a adopté la directive dite «retour». Ce texte encadre les conditions du retour des étrangers en situation irrégulière vers leur pays d’origine ou un autre pays de l’Union européenne. Et il leur est beaucoup plus favorable que la législation française actuelle. Problème : la France avait jusqu’au 24 décembre 2010 pour transposer cette directive dans sa législation. Mais elle n’a pas respecté ce délai. La loi sur l’immigration, adoptée en deuxième lecture par l’Assemblée nationale le 15 mars, vise en effet à transposer la directive retour, mais elle ne sera pas promulguée avant plusieurs mois. La France est donc dans l’illégalité.
La règle européenne voulant qu’une directive non transposée dans les délais soit directement applicable, les avocats soulèvent ce moyen de droit depuis le 24 décembre. Et les tribunaux administratifs leur donnent raison : ils auraient annulé des «centaines» de décisions de reconduite à la frontière, selon Serge Slama, spécialiste en droit public à l’université d’Evry (Essonne).
Après que des décisions favorables aux sans-papiers ont été rendues à Paris, Lille, Lyon, Rouen, le tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis) a demandé l’avis du Conseil d’Etat. Qui lui a répondu hier que «la directive retour est directement invoquable par les justiciables contestant l’arrêté de reconduite à la frontière dont ils font l’objet».
22/3/2011, CATHERINE COROLLER
Source : Libération
Les 23 et 24 mars, une délégation des autorités espagnoles du ministère du Travail et de l'Immigration et de la sous-délégation du gouvernement de Huelva vont tenir plusieurs réunions et visiter quelques exploitations dans lesquelles travaillent des ouvrières marocaines qui se sont rendues en Espagne. C'est ce qu'a affirmé, mardi 22 mars, le bureau de travail et d'immigration de l'ambassade d'Espagne à Rabat. Selon la même source, la visite à laquelle ont été invités à participer les représentants du ministère marocain de l'Emploi et de l'ANAPEC a pour but de vérifier sur le terrain les conditions de vie et de travail, d'évaluer les conditions d'accueil et de logement, ainsi que les procédures et les méthodes utilisées de façon à canaliser les réclamations ou les doléances qui puissent être présentées.
L'ambassade d'Espagne à Rabat rappelle que pour la présente campagne, «il a été autorisé un total de 5335 travailleuses, avec la légalisation de 5169 contrats», ajoutant que «la plupart de ces ouvrières se sont déjà rendues en Espagne ou le feront dans les jours qui viennent et que la campagne arrivera à son terme fin juin». «Les mairies de la région ainsi que les syndicats espagnols ont été informés de la visite et des personnes qui vont participer à cette dernière», conclut le communiqué.
23/3/2011
Source : Aujourd’hui le Maroc
Judo : Grosse performance des judokas Marocains résidant à l’étranger lors des championnats du Maroc
On retiendra surtout des derniers championnats du Maroc de judo, qui se sont tenus du 19 au 20 mars derniers à Casablanca, les bons résultats obtenus par des MRE dans diverses catégories. Le succès était au rendez-vous aussi bien chez les dames que chez les hommes. Parmi eux, Jalal Benalla, résident en France, sacré champion, alors qu’il venait disputer sa première compétition au Maroc.
Rappelez-vous, nous le présentions il y a peu, comme l’un des hommes à suivre dans la compétition. Jalal Benalla a réalisé ce week-end un parcours sans faute jusqu’en finale, où il a décroché le titre national dans la catégorie des +100 kg contre El Mehdi Malki. Le natif de Sarcelles ne pouvait espérer mieux, pour ses premiers championnats du Maroc. Il atteint aussi qu’il s’était fixé au départ de la compétition : « L’or et rien d’autre ». Un objectif atteint en bonne et due forme : 4 combats, tous terminés avant le temps imparti, et une victoire finale sur le champion du Maroc en titre de la catégorie, El Mehdi Malki.
Satisfait de sa prestation, Jalal Benalla n’a cependant pas cédé à l’euphorie. On le constate dans les déclarations qu’il nous fait après sa victoire du week-end : « Tout cela m'a conforté par rapport à l'objectif que je m'étais fixé, gagner les championnats du Maroc certes, mais être le plus efficace possible tout en respectant chacun de mes adversaires ». Il a également ajouté : « Etre compétitif et déterminé à gagner sur le tatami n'empêche en rien de saluer dès la fin de chaque combat la combativité de mes compatriotes adversaires d'un jour. »
L'objectif : Les Jeux Olympiques de Londres en 2012
Déjà concentré sur ses prochains objectifs avec l’équipe nationale de judo, Jalal Benalla estime que son titre national n’était qu’une « étape », vers quelque chose de plus grand : hisser le drapeau national au plus haut niveau. Le champion a un plan de conquête assez précis, d’abord les championnats d’Afrique en avril, puis les championnats du monde en août, le point de mire étant les Jeux Olympiques de Londres en 2012.
L’homme affiche des ambitions élevées pour ses compétitions, et espère bien les réaliser. « Mes ambitions peuvent paraitre hautes mais si Dieu préserve ma santé je pense qu'elles sont accessibles avec énormément de travail et d'investissement personnel », reconnait Benalla. « Je n'ai pas décidé de représenter le Maroc pour qu'il fasse de la figuration au niveau mondial » conclue-t-il.
Carton plein pour les protégés d’Adil Belgaid
Le club « Mouloudia club Sala Al Jadida », de l’ancien champion Adil Belgaid, a également obtenu d’excellents résultats lors de ces championnats. Chez les dames, Rizlen Zouak s’est imposée chez les -63kg, Khadija Benghnem a décroché la médaille d’argent chez +78 kg, tandis que Rabia Alami a obtenu le bronze chez les -70 kg.
Dans le tableau masculin, Hamza Belgaid, Ayoub Bourassi, Mohamed El Asri, et Adil Fikri ont ont été sacrés champions, respectivement dans les catégories des -66 kg, -73kg, -90kg, -100kg. Sidi Mohamed Aouidate lui, a obtenu la médaille d’argent chez les -100kg.
Comme Jalal Benalla, ces athlètes seront les dignes ambassadeurs du Maroc lors des prochains championnats d’Afrique de judo, avec la possibilité pour eux de défendre les couleurs du Maroc à Londres à l’été 2012.
22/3/2011, Yann Ngomo
Source : Yabiladi
La littérature et l'art marocains seront à l'honneur à la dixième édition du festival "Cultures du Maghreb", qui se tiendra du 25 mars au 17 avril à Caen (Nord-ouest de la France), sous le thème "Héritages ... Mémoires vives...".
Organisée par l'Association +Trait d'Union+ et le soutien notamment du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), cette édition-anniversaire propose une programmation riche et colorée où le Maroc est fortement représenté, apprend-on auprès des organisateurs.
Ainsi, les écrivains marocains Mohamed Hmoudane, Abdallah Taïa, Yahya Belaskri, Fawzi Boubia retrouveront leurs lecteurs autour de cafés littéraires, tandis que le poète Abdelatif Laâbi animera une séance de lectures de poésie.
Au menu figure également un atelier contes et fabrication de poupées, animée par Halima Hamdane. Celle-ci donnera aussi un spectacle contes et danse avec Camélia Montassere.
Quant aux mélomanes, ils auront l'occasion de découvrir un récital de Naziha Meftah et un solo du luthiste Driss El Maaloumi, auxquels se joindra également le poète Laâbi pour un récital.
La musique gnawa est aussi présente à travers une troupe qui déambulera le centre ville de Caen et un concert animé par Hassan Boussou.
Les cinéphiles auront, quant à eux, rendez-vous avec la projection du film "Fissures", de Hicham Ayouch, en sa présence.
Mais le temps fort du festival, sera la concert de l'artiste franco-marocaine Sapho qui chantera une reprise des chansons de la diva arabe Oum Kaltoum.
"Cultures du Maghreb" 2011 accueillera, par ailleurs, l'exposition-événement "GENERATIONS, un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France", qui constituera le noyau central de la programmation de cette édition.
"Cultures du Maghreb" est une biennale, un festival pluridisciplinaire consacré au cinéma, à la danse, aux arts plastiques, à la musique et à la réflexion philosophique et littéraire, placé sous le signe du métissage et de la diversité.
Quant au thème de cette édition-anniversaire (Héritages... Mémoires vives...), il évoque "la problématique de la mémoire" qui soulève celle de "la transmission, des conditions et de la nature de ses usages".
Le festival s'articulera autour de la "réappropriation de l'héritage/les héritages - conflictuels ou partagés, exaltés ou refoulés, survalorisés ou minorés, reconnus ou niés - à la lumière de l'histoire" , souligne le Directeur du festival, M. Younès Ajarrai.
"Comment appréhender les déchirements, les drames, les affrontements, dans l'unité et la diversité des civilisations et des cultures qui se sont affrontées, succédées, nourries, emboîtées, influençant les identités à la fois dans leur singularité et dans leur part d'universalité ? Que faire et quoi faire de l'héritage, de nos héritages aujourd'hui pour repenser notre rapport à l'altérité, changer nos représentations, nous émanciper des déterminismes du passé, féconder de nouveaux imaginaires, et réinventer l'avenir ?", c'est de ces quelques questions que le festival va témoigner, ajoute-il.
22/03/11
Source : MAP
Le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'Etranger et l'Association des Marocains des grandes écoles et des universités (AMGE-Caravane) signeront, mardi à Rabat, une convention-cadre de partenariat prévoyant l'organisation conjointe des activités culturelles et éducatives en France et au Maroc.
Aux termes de cette convention, les deux parties s'engagent à collaborer pour promouvoir des activités conjointes qui valorisent les capacités professionnelles des étudiants diplômés et favorisent leurs insertions au sein des entreprises publiques et auprès des gestionnaires de nouveaux chantiers de croissance au Maroc, indique lundi un communiqué conjoint du ministère et de l'AMGE-Caravane.
Ce partenariat a pour but également d'enrichir les liens culturels avec les nouvelles générations des Marocains expatriés afin de consolider leur attachement à leur pays d'origine, tout en favorisant leur intégration dans les sociétés d'accueil, précise la même source.
Outre l'échange et le partage d'expériences entre les étudiants diplômés expatriés et ceux résidant au Maroc dans les différents domaines scientifiques, le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et l'AMGE-Caravane veilleront à organiser conjointement des débats et des rencontres autour de la thématique de la migration marocaine, notamment la contribution des compétences marocaines en France au développement socio-économique de leur pays d'origine.
21/03/11
Source : MAP
L'ex-conseiller à l'Elysée chargé de la diversité Abderrahmane Dahmane, d'origine algérienne, s'en prend à nouveau vivement au patron de l'UMP Jean-François Copé qu'il accuse d'islamophobie, dans un entretien publié mardi en Algérie par Le Quotidien d'Oran.
Face à la montée du Front national de Marine Le Pen aux cantonales, "Jean-François Copé, le nouveau patron de l'UMP, prend les musulmans comme les boucs émissaires de la future campagne électorale", affirme-t-il.
"Il y a des gens dans l'UMP qui veulent l'alliance avec le Front national. Je ne travaille pas avec des néo-nazis", dit encore M. Dahmane qui se présente toujours comme un ami du président Nicolas Sarkozy qui l'a pourtant limogé le 11 mars.
"Les liens d'amitié personnelle que j'ai avec le président m'ont longtemps permis de ne pas oublier les aspects positifs et novateurs du candidat de 2007", déclare M. Dahmane qui se félicite de l'entrée au gouvernement et à des postes administratifs de personnes issues de l'immigration.
A ses yeux, l'Union des Français musulmans (UFM) que le parti de la majorité présidentielle a créée le 18 mars, n'a qu'un rôle de "supplétif". "Comme à la veille de toute défaite, estime-t-il, l'UMP veut faire appel à des supplétifs".
"Nicolas Sarkozy peut encore changer la donne mais il a confié son parti à Jean-François Copé qui est islamophobe et qui, en réalité, ne souhaite pas sa victoire", juge encore M. Dahmane.
La décision de M. Copé de lancer un débat sur l'islam pour le 5 avril lui vaut de vives critiques de la classe politique française. Il s'en est encore défendu lundi, après avoir été reçu par le Conseil français du culte musulman (CFCM), en affirmant qu'il s'agira d'un débat sur la "laïcité positive".
En tant que président du Conseil des démocrates musulmans de France, Abderrahmane Dahmane a récemment appelé ses coreligionnaires à "ne pas renouveler leur adhésion" à l'UMP tant que ce débat n'aurait pas été annulé. C'est ce qui lui avait valu son limogeage de l'Elysée.
22/3/2011
Source : AFP/La Croix
Le 14 mars 2002, après trois mois d’enquête, Régis Debray remettait au ministre de l’éducation nationale, Jack Lang, le rapport que celui-ci lui avait commandé sur « l’enseignement du fait religieux dans l’école laïque ».
Dénonçant « la menace de plus en plus sensible d’une déshérence collective, d’une rupture des chaînons de la mémoire », il listait 12 propositions relatives aux programmes scolaires, mais surtout à la formation des enseignants. Le but, résumait-il, n’est pas « de remettre Dieu à l’école », mais plutôt de « décrisper, dépassionner, et même, disons le mot, banaliser le sujet, sans lui enlever, tout au contraire, sa dignité intrinsèque.»
Près de dix ans plus tard, où en est-on ? C’est la question qu’ont choisi de se poser ensemble le ministère de l’éducation nationale et l’Institut européen en sciences des religions au cours d’un séminaire de deux jours organisé depuis lundi 21 mars à Paris.
«Les questions liées aux faits religieux effraient moins les enseignants»
Fondé en 2003 par Régis Debray pour développer la formation des enseignants, l’IESR souhaite mettre en avant les progrès réalisés. « La parole s’est décomplexée sur le sujet, c’est indéniable », assure ainsi sa directrice, Isabelle Saint-Martin, tout en reconnaissant « qu’aucune évaluation » des connaissances des élèves n’a encore été menée.
« Aborder les questions liées aux faits religieux effraie moins les enseignants », constate aussi Philippe Claus, inspecteur général de l’éducation nationale, doyen du groupe enseignement primaire. Les différents acteurs le reconnaissent : une partie d’entre eux se sont ralliés à cause de l’irruption à l’école de problématiques liées à l’islam.
Celles-ci leur ont fait prendre conscience qu’eux comme leurs élèves avaient besoin d’outils pour les aborder. Comme l’a résumé lundi Régis Debray dans son introduction, le débat ne porte plus, désormais, sur l’intérêt d’enseigner les faits religieux à l’école – l’avis est à peu près partagé – mais plutôt sur la manière de le faire.
Problème de «continuité» des enseignements
Or, c’est là que le bât blesse. Côté programmes scolaires, les réformes successives permettent de déceler, ici ou là, de réelles avancées. La place de la Bible a été réaffirmée dans le programme de français de sixième. La « chrétienté médiévale » figure au nouveau programme d’histoire-géographie de seconde, ainsi que « Constantinople-Istanbul, lieu de contacts entre différentes cultures et religions ».
Le problème, relève le président de l’IESR, Dominique Borne, est plutôt celui de « la continuité » des thématiques étudiées : les programmes ne doivent pas donner l’impression aux élèves que « le religieux est fixé une fois pour toutes, au concile de Nicée par exemple ou lorsque le Coran est “descendu” ».
Ni laisser de « trous » béants : « On ne peut pas étudier le judaïsme uniquement au travers des Hébreux au collège, puis de l’antisémitisme et de la Shoah au lycée », regrette cet historien, notant que « le problème est assez comparable avec l’islam ».
«Nous sommes inquiets de ce traitement par petits morceaux»
Dans le projet de programme d’histoire en terminale figurent des études sur une plus longue durée – et donc plus « fructueuses » : « un siècle de tensions au Proche et au Moyen-Orient (des années 1890 aux années 1990) » ou encore « une étude au choix parmi les deux suivantes : religion et société en Russie ou aux États-Unis depuis les années 1880 ».
Mais le manque de continuité préoccupe également Gérard Gobry, directeur de l’Institut de formation à l’étude et à l’enseignement des religions, installé à Dijon : « Nous sommes inquiets de ce traitement par petits morceaux, alors que nous avons un rattrapage terrible à opérer. Il manque une politique générale et constante. On dit qu’on tient beaucoup à l’enseignement du fait religieux, mais on ne décide quelque chose que lorsque les banlieues explosent. »
La situation est un peu différente dans le primaire, où la polyvalence des enseignants, les croisements entre disciplines et l’entrée de l’histoire des arts dans les programmes offrent, a priori, un cadre plus propice : le christianisme peut être abordé en même temps que les Gaulois, dès le cours élémentaire, l’islam et le judaïsme au cours moyen.
L’absence de formation des enseignants reste le principal obstacle
Problème tout de même en maternelle et CP : le recul des rituels festifs autour de Noël ou de Pâques (voire d’Halloween, dont la mode est déjà passée) – « par souci de respecter les autres traditions religieuses », note Philippe Claus – n’a pas encore suffisamment laissé la place à d’autres pratiques : lectures de contes, par exemple.
L’inspecteur national se réjouit toutefois de « la disparition assez large des résistances » chez les enseignants et de leur quasi-absence chez les élèves. « Au collège, certains refusent de visiter une église romane ou gothique parce que c’est une église, mais ce n’est pas le cas en primaire », constate Philippe Claus.
Mais plus encore peut-être que les programmes, l’absence de formation des enseignants reste le principal obstacle à l’introduction des faits religieux dans l’ensemble des disciplines. Une infime minorité d’entre eux les ont abordés au cours de leur formation initiale.
La formation continue en chute libre
Et la réforme récemment décidée – la « mastérisation », qui accroît le rôle des universités au détriment des instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) – ne devrait guère améliorer la situation. « Jusqu’à présent, nous avions des correspondants dans les IUFM, nous pouvions proposer des sessions spécifiques axées sur le fait religieux, indique Dominique Borne. En revanche, nous ne pouvons pas dire aux universités d’inclure la dimension religieuse dans leurs cursus. »
Quant aux crédits destinés à la formation continue des enseignants, ils sont en chute libre. Selon Gérard Gobry, dont l’Ifer accueille essentiellement des enseignants du privé, la baisse a atteint 70% cette année. « Partout des sessions ont été annulées », indique-t-il.
Et si les professeurs des écoles ont droit au minimum à dix-huit heures par an, ce n’est pas le cas de leurs collègues du secondaire. Dominique Borne, quant à lui, ne parvient à maintenir ses interventions auprès des enseignants du primaire qu’en les délivrant gratuitement.
22/3/2011, Anne-Bénédicte HOFFNER
Source : La Croix
La célébration, le 21 mars, de la Journée internationale contre le racisme, a été l'occasion de fa ire le bilan de la situation des immigrés en Espagne, et révéler les difficultés qu'affronte ce collectif en période de crise. Il s'agit à la fois d'une crise de valeurs et d'une autre économique.
L'immigré doit, d'une part démontrer sa capacité d'intégration dans la société d'accueil, et en même temps, affronter les dures conditions de vie dans une période de vaches maigres…Suite
Dans le cadre des échanges culturels entre le Maroc et le Portugal, le professeur et maître conférencier, Fernandes Hermenegildoa, a animé une conférence éclairante sur ce pan de l'histoire.
«Les racines arabo-islamiques du Portugal à l'époque médiévale", voilà un thème qui a suscité un réel intérêt auprès de l'assistance rbatie, vu l'importance historique et sociale que ça revêt aussi bien pour le Maroc que pour le Portugal et sachant que cette relation date du Moyen-âge.
« En faisant des recherches sur le Portugal au Moyen-âge, qui est ma spécialité, j'ai découvert, dans cette période, qu'il y a eu beaucoup de relations avec le Maroc. Celui-ci étant très proche de la naissance du Royaume du Portugal, surtout lors du règne des almohades », souligne le professeur Fernandes Hermenegildo, dont les grandes lignes de sa conférence ont porté sur la relation entre la formation du Royaume du Portugal et la présence arabo-musulmane dans la péninsule ibérique, « surtout parce que nous avions une présence très active dans la période finale des Almoravides et des Almohades », explique Fernandes Hermenegildo.
Et d'ajouter que cette période commune au Maroc et au Portugal a été marquée par un grand héritage légué aux deux peuples. « Pendant deux siècles, beaucoup de médiévalistes portugais ont utilisé des sources arabes pour avoir des informations qu'ils ont placées plus tard dans un contexte plutôt chrétien. Le Royaume du Portugal est un produit idéologique d'une reconquête. C'est une donnée déjà préconçue, bouleversée par la conquête arabe et que le Roi chrétien avait la mission de construire », souligne-t-il dans sa conférence. «Plusieurs étapes successives ont suivi jusqu'à la conquête totale, au milieu du XIIIème siècle, du territoire du Portugal puis de la terre du Gharb Al-Andalus.
Pour les historiens qui travaillent sur des sources latines et médiévales, concevoir le Gharb comme un ancêtre du Portugal c'est ignorer les transformations qui ont eu lieu sur Gharb Al-Andalus. D'où l'absence de superposition entre réalité musulmane et formation du territoire portugais ».
Le professeur n'a pas manqué de préciser, dans ce sens, la localisation périphérique du Gharb jusqu'au XVème siècle ; la partie musulmane étant déjà périphérique avec la fin de l'Islam dans ces régions. Ce qui a mené à la prédisposition de l'histoire future du Portugal, après l'échec des Royaumes Taouaif engloutis par ceux de l'Espagne, puis la mutation qu'a subie la population andalouse. Les explications et éclaircissements du professeur Fernandes Hermenegildo ont permis, ainsi, de mettre la lumière sur cet héritage commun entre les deux pays et la reconnaissance de la présence portugaise au Maroc, puis celle arabo-musulmane au Portugal, rappelant, aussi, que les Arabes et les musulmans occupent une place prépondérante dans l'histoire du Portugal. Plusieurs exemples de cet héritage arabo-musulman furent donnés par le professeur, ainsi que des témoignages de la présence almohades et des structures du Gharb Al-Andalus, citant les trois villes exemplaires Mértola (Martula), Evor (Yabura) et Lisbonne (Ushbuna).
«Situé dans l'extrême Ouest du monde musulman médiéval, le Gharb Al-Andalus est dans une situation de double périphérie. En fait, la zone Ouest de la péninsule ibérique a été à l'écart de Cordoue, le cœur du pouvoir dans Al-Andalus omeyyade. Ce qui a permis l'émergence précoce de pouvoirs autonomes comme ceux de Banou Marwane. Elle avait, en outre, des taux d'urbanisation plus faibles, malgré la présence de plusieurs villes de moyennes taille. Ce sont ces facteurs qui justifient la survie des importantes communautés mozarabes, ainsi que la présence de noyaux berbères. La situation dans les régions périphériques explique aussi la transformation rapide du territoire en une région de marque, séparant le Royaume chrétien du Nord des régions fortement arabisées et islamisées d'Al-Andalus. Dès la seconde moitié du XIème siècle, le Royaume sera né d'une militarisation intense du territoire et de la société, dictée par les règles d'une société de frontière ».
L'exposé de Fernandes s'étend, également, sur la militarisation sous les règnes almoravides et les almohades, la nouvelle Lisbonne musulmane et le contrôle du Sud du Portugal par l'empire Almohade, dont l'Andalousie constituait une extension du Maroc. Tout ce va-et-vient a laissé derrière lui autant de similitudes sur le plan social, des ressemblances architecturales entre les deux pays, dont les Kasbahs sont l'exemple le plus édifiant. Une mémoire attestée par de nombreux manuscrits et textes écrits en arabe de la période andalouse et en latin de la période chrétienne.
Un spécialiste de l'Histoire médiévale
Fernandes Hermenegildoa est maître de conférence depuis 1987 à la Faculté des Sciences humaines et sociales de l'Université Nouvelle de Lisbonne. Sa thèse a porté sur l'histoire des Arabes et des Chrétiens dans l'ouvrage «Entre Maures et Chrétiens : la société de frontière dans l'intérieur Sud-Ouest de la péninsule, XIIème et XIIIème siècles».
Sa spécialisation a porté sur les domaines de l'histoire médiévale, sociale et celle du Gharb d'Al Andalus. Fernandes Hermenegildo qui occupe, actuellement, le poste de directeur-
adjoint à la Faculté des Lettres de l'Université de Lisbonne est, également, Professeur visitant à l'Université Mohammed V à Rabat.
22/3/2011, Ouafaâ Bennani
Source : Le Matin
Mise en place d'une caravane de magistrats pour encourager les couples à officialiser leurs unions. Une campagne pour les couples mixtes et les Marocains résidant à l’étranger.
Le département de la Justice semble être décidé à éradiquer le phénomène de mariages par Fatiha qui sévit encore dans les campagnes et les régions montagneuses et désenclavées du Royaume. En effet, après avoir mené une première campagne de sensibilisation qui a duré cinq ans (2004-2009) et qui a contribué à la régularisation de la situation de 20.000 couples annuellement, le ministère lance une deuxième campagne qui durera jusqu'en 2014.
Objectif : officialiser le maximum de mariages. Et pour se faire, le ministère reste flexible. Le tribunal admettra toutes les preuves témoignant de la régularité de ce mariage, y compris les expertises et les tests ADN. Le ministère qui veut surmonter les erreurs ayant marqué la première édition de cette campagne se montre très optimiste quant aux résultats de cette campagne. «Nous avons mis en place une batterie de mesures afin de faciliter aux familles la régularisation de leur situation. Notre but est de convaincre le maximum de couples à officialiser leurs mariages dans le délai fixé», indique Brahim Lisser, directeur des affaires civiles au ministère de la Justice. Le département a procédé dans ce sens à la mise en place d'un corps de tribunal ambulant composé de trois juges, d'un représentant du parquet et d'un greffier.
Ce dernier se déplace jusqu'aux régions qui connaissent des taux de mariages très élevés dans un souci de rapprocher l'administration du citoyen. Selon M. Lisser, le ministère a relevé que plusieurs familles s'abstiennent de régulariser leurs situations parce qu'ils trouvent des difficultés à se déplacer jusqu'au tribunal. «Nous avons pensé donc à aller rencontrer la population, l'informer, la sensibiliser et officialiser les mariages qui remplissent les conditions nécessaires. Cette opération est menée conjointement avec les autorités locales qui apportent un grand soutien à cette opération», ajoute ce responsable. Notons que cette nouvelle «caravane» judiciaire s'est déjà rendue dans plusieurs communes rurales, notamment celle de Melloussa, de Asni et d'Ourika de Hiadna et de Oulad Yaagoub. Cette dernière a visité aussi les souks hebdomadaires dans les régions les plus reculées pour sensibiliser et encourager les familles à entreprendre les démarches nécessaires pour la régularisation de leur situation.
«Il a fallu d'abord informer les gens de l'importance d'avoir un acte de mariage. Les gens ignorent toujours l'utilité d'un tel papier et les droits qu'il pourra garantir à la femme et aux enfants », souligne M. Lisser. En effet, l'absence d'un acte de mariage officiel prive les familles en question du livret de famille. Par conséquent, la femme ne pourra pas obtenir ses droits en cas de séparation (pension alimentaire, reliquat de la dot). En outre, le mariage par Fatiha ne permet pas aux enfants nés de cette union de jouir de leurs droits naturels (nom, héritage...). Par ailleurs, la délivrance de bon nombre de pièces administratives reste conditionnée par la présentation de ce document. «Cette pratique est inacceptable au 21e siècle. Le Maroc mène de grands chantiers pour éradiquer la pauvreté et relever le défi de la mondialisation. La population est appelée à s'inscrire dans cette dynamique. On ne pourra plus tolérer de voir un Maroc qui avance à deux vitesses. Les gens doivent comprendre que sans acte de mariage ils ne pourront pas envoyer leurs enfants à l'école », s'indigne ce responsable.
Le ministère de la Justice affiche clairement sa volonté d'éradiquer complètement ce phénomène, mais qu'en est-il pour la population elle-même ? Selon certains observateurs, nombreuses sont les familles qui choisissent de recourir à cette forme de mariage volontairement pour éviter les complications des procédures. Ces familles sont souvent des analphabètes et habitent dans des zones enclavées loin des tribunaux et ne disposant pas d'Adouls. Ainsi, face à ces contraintes, ils recourent au mariage de la Fatiha qui est une forme de mariage très tolérée dans les campagnes pour rendre public leur mariage et afin que le couple soit admis à vivre en communauté par l'entourage. «Certains couples recourent par contre à ce mariage volontairement pour détourner la loi notamment dans le cas où le mari est polygame ou encore la mariée est mineure. Il a été noté même le recours de certains officiers à cette pratique pour éviter d'obtenir une autorisation de la hiérarchie », explique une source proche du dossier. Pour le directeur des affaires civiles, le département de la Justice gère toujours les dossiers de régularisation de mariage avec bonne foi. «Nous croyons toujours que ces gens n'ont pas encore officialisé leurs unions parce qu'ils n'ont pas pu le faire et nous traitons toujours leurs dossiers sur cette base», conclut M. Lisser.
Une campagne pour les couples mixtes et les MRE
Selon le directeur des affaires civiles au ministère de la Justice, la deuxième campagne de régularisation de mariages par la Fatiha vise aussi les mariages contractés par les Marocains résidents à l'étranger et les mariages mixtes. Selon ce responsable, nombreux sont les Marocains qui contractent des mariages civils avec les ressortissants de leur pays d'accueil, sans les inscrire auprès des autorités compétentes. Ainsi, les enfants nés hors du Maroc d'un père étranger ne pourront pas prouver leur filiation puisqu'ils sont privés du livret de famille.
Dans ce sens, un appel est lancé à ces couples pour s'inscrire dans les consulats marocains à l'étranger afin de pouvoir bénéficier de cette campagne.
22/3/2011, Yousra Amrani
Source : Le Matin
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) explique lundi qu'il ne participera pas au débat organisé le 5 avril par l'UMP sur la laïcité et l'islam, déplorant que soit remise en cause l'adhésion des musulmans de France aux valeurs de la République.
Dans un communiqué, le CFCM rapporte avoir reçu ce lundi à son siège parisien le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé. "Cette rencontre a permis de lever un certain nombre de malentendus", assure le président du CFCM Mohammed Moussaoui, dans ce communiqué.
Cependant, "les musulmans de France ne comprennent pas et n'acceptent pas que certains, ouvertement ou insidieusement, mettent en doute leur adhésion pleine et entière aux valeurs de la République".
Le CFCM, qui a déjà plusieurs fois critiqué le débat UMP du 5 avril, "ne compte pas y participer en tant qu'institution".
"Cela ne préjuge pas de l'éventuelle participation à ce débat d'autres personnalités musulmanes", note cette instance. Mais pour elle, "le dialogue permanent et transparent avec les pouvoirs publics reste le cadre institutionnel le plus approprié pour discuter des questions liées à l'exercice du culte musulman en France".
Le CFCM ajoute tenir de Jean-François Copé que "des propositions sur l'exercice des cultes notamment musulman devraient être annoncées" lors du débat UMP du 5 avril. AP
21/3/2011
Source : AP/Nouvel Observateur
Le 9 janvier 2010 à Rome, des manifestants tiennent une banderole où l'on peut lire « (In)tolérance excessive ». Deux jours
« Le gouvernement dépense beaucoup plus d'énergie à rendre les immigrants et les Roms responsables des problèmes de l'Italie qu'il ne fait d'efforts à mettre un termes à la violence dont ils sont les victimes. Les déclarations alarmistes du gouvernement sur une invasion en provenance Afrique du Nord de ‘proportions bibliques’ est le tout dernier exemple de ce discours irresponsable. Les autorités ont le devoir de protéger les immigrants et des Roms contres les attaques. »
Judith Sunderland, senior chercheuse pour l'Europe de l'Ouest à Human Rights Watch
(Rome, le 21 mars 2011) - Le gouvernement italien manque à son obligation de prendre des mesures efficaces pour prévenir et réprimer la violence raciste et xénophobe, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd'hui. Les immigrants, les Italiens d'origine étrangère, et les Roms ont été victimes d'attaques brutales en Italie ces dernières années.
Le rapport de 71 pages, intitulé « Everyday Intolerance: Racist and Xenophobic Violence in Italy » (« L'intolérance au quotidien : Violence raciste et xénophobe en Italie ») constate l'échec de l'État à prendre des mesures efficaces contre les crimes haineux. Les autorités italiennes minimisent l'ampleur du problème, condamnent rarement les attaques et les poursuites au motif de violence raciale sont rares. L'insuffisance de formation des forces de l'ordre et du personnel judiciaire et le recueil trop parcellaire des informations jouent une part essentielle dans cette situation. Le discours politique, les politiques gouvernementales et la couverture des médias associant les immigrants et les Roms à la délinquance exacerbent encore le climat d'intolérance.
« Le gouvernement dépense beaucoup plus d'énergie à rendre les immigrants et les Roms responsables des problèmes de l'Italie qu'il ne fait d'efforts à mettre un termes à la violence dont ils sont les victimes », a déclaré Judith Sunderland, senior chercheuse pour l'Europe de l'Ouest à Human Rights Watch. « Les déclarations alarmistes du gouvernement sur une invasion en provenance Afrique du Nord de ‘proportions bibliques' est le tout dernier exemple de ce discours irresponsable. Les autorités ont le devoir de protéger les immigrants et des Roms contres les attaques. »
Plusieurs villes d'Italie ont été le théâtre d'attaques individuelles et de violences collectives dirigées contre les immigrants, les Roms et les Italiens d'origine étrangère. Une foule incontrôlée a saccagé des campements de Roms à Naples en mai 2008 et agressé des saisonniers africains à Rosarno, en Calabre, en janvier 2010. Un groupe d'au moins 15 personnes ont attaqué un bar bengali à Rome en mars 2010.
L'administration a enregistré 142 crimes haineux au cours des neuf premiers mois de 2009 alors qu'une organisation italienne de lutte contre le racisme recensait sur la même période 398 mentions de tels crimes dans les médias, avec 186 agressions physiques (dont 18 ayant eu une issue fatale).
On relève parmi les agressions individuelles, le meurtre d'Abdoul Guiebre, un Italien originaire du Burkina Faso, en septembre 2008, matraqué à mort dans une rue de Milan après un larcin dans un café ; le passage à tabac d'un Chinois, à Rome, en octobre 2008, alors qu'il attendait un bus ; et, en février 2009, dans une ville près de Rome, l'attaque contre un Indien, roué de coups et embrasé après avoir été aspergé d'essence.
Human Rights Watch a aussi établi l'existence de violences choquantes contre des Roms lors de l'expulsion de leur campement par des unités de police et alors qu'ils étaient détenus par la police ou des carabinieri (forces militaires de gendarmerie).
La loi italienne de 1993, qui prévoit des peines de prison pour des crimes aggravés par la motivation raciale, ne joue pas le rôle qu'on attendait d'elle, a déclaré Human Rights Watch. Le ministère public et les juges choisissent souvent d'interpréter la loi comme ne s'appliquant qu'aux cas où la haine raciale a été la seule motivation, ce qui permet de traiter des crimes racistes graves comme de simples voies de fait. Dans l'affaire du meurtre d'Abdoul Guiebre, par exemple, le ministère public a poursuivi comme pour un crime ordinaire, malgré les insultes racistes proférées lors de l'attaque. La loi est toujours muette pour les crimes dont le motif est l'identité ou l'orientation sexuelle.
La violence extrême contre les saisonniers africains à Rosarno, en Calabre, pendant trois jours d'émeutes en janvier 2010, ponctuées par des fusillades à partir de voitures et qui a fait 11 blessés graves parmi les immigrants, n'a pas abouti à des poursuites ni à des condamnations pour crimes raciste. Seuls trois Italiens ont été poursuivis et condamnés pour ces violences. Des habitants et des policiers ont aussi subi des blessures, certaines d'entre elles causées par les immigrants au cours de batailles rangées contre leurs attaquants.
La motivation raciste est rarement évoquée lors de ces affaires et les autorités italiennes ont suivi cette tendance en minimisant le caractère raciste des violences de Rosarno. Le gouvernement italien ne recueille ni ne tient de statistiques par type de crime ou de poursuites. Pour arguer de la rareté des violences à motivation raciste, les autorités soulignent le faible nombre des plaintes officielles et des poursuites, ignorant que ces violences font rarement l'objet d'une plainte et que les outils manquent pour correctement les identifier.
« Le gouvernement italien prétend que la violence raciste est l'exception », a commenté Judith Sunderland. « Mais si vous êtes un Italien d'une minorité ethnique, un Rom ou un immigrant, la vérité est qu'elle n'est que trop répandue Il faut reconnaître l'ampleur du problème pour être capable de lui faire face. »
Une conséquence de l'incapacité des autorités à reconnaître ces crimes de haine comme un problème important est que le personnel de police et les procureurs ne reçoivent pas une formation spécialisée systématique pour identifier, ouvrir une enquête et lancer des poursuites.
Les Roms, qui appartiennent à la minorité la plus vilipendée aujourd'hui en Italie, sont particulièrement vulnérables aux harcèlements et aux mauvais traitements quand ils sont expulsés de leurs campements et quand ils sont détenus par la police ou la gendarmerie, a déclaré Human Rights Watch. Les graves allégations de violence exercées par les forces de l'ordre ne faisant l'objet d'aucune enquête et la violence populaire contre leurs campements bénéficiant d'une quasi-impunité, de nombreux Roms n'ont pas ou de confiance dans les institutions publiques.
« Beaucoup de clandestins et de Roms ont tout simplement trop peur pour aller se plaindre à la police », a affirmé Judith Sunderland. « Le gouvernement doit faire beaucoup plus pour encourager les plaintes et obtenir la confiance de ces communautés particulièrement vulnérables. »
Le discours politique et la couverture médiatique qui associent les immigrants et les Roms à la criminalité nourrit dangereusement le climat d'intolérance dans un pays qui a connu une augmentation spectaculaire de l'immigration au cours des 10 dernières années.
Depuis 2008, l'alliance du gouvernement du premier ministre Silvio Berlusconi avec le parti ouvertement anti-immigré de la Ligue du Nord, a permis d'adopter des décrets « en urgence » et d'ouvrir la voie à des mesures énergiques contre les sans-papiers et les Roms : une loi est passée qui punit d'une lourde amende l'entrée et le séjour clandestin en Italie. Les parlementaires d'un bord à l'autre du spectre politique ont adopté une rhétorique anti-Rom et anti-immigré.
Ce rapport de Human Rights Watch contient des recommandations concrètes à l'intention du gouvernement italien pour qu'il renforce sa réponse à la violence raciste, notamment :
Condamner de manière vigoureuse et cohérente, et au plus haut niveau, la violence raciste et xénophobe.
Réformer le droit pénal en sorte que la haine puisse être un motif retenu, même lorsque les auteurs ont des motifs mixtes, et qu'au minimum aussi soit incluse aussi l'orientation et l'identité sexuelle.
Assurer aux forces de l'ordre et aux procureurs une formation obligatoire pour qu'ils puissent identifier les crimes motivés en tout ou en partie par l'appartenance ethnique ou l'origine étrangère des victimes, enquêter et ouvrir des poursuites.
Recueillir et publier régulièrement des statistiques complètes sur les crimes haineux.
21/3/2011,
Source : Site du HRWLes politiques d'intégration ont un succès considérable dans la Communauté Valencienne. Une étude montre que plus des deux tiers des 893 000 immigrés résidant dans cette communauté autonome espagnole veulent y rester, autant pour la qualité de vie que pour des raisons de travail. La qasi totalité estime par ailleurs que les efforts d'intégration doivent être fournis par l'ensemble de la société sur la base de valeurs partagées et du respect des lois.
A l'occasion de la Semaine de lutte contre le racisme, la Fondation Santa Maria et l'Observatoire valencien de l'immigration ont présenté, lundi 21 mars, une étude sur les attitudes des personnes immigrées et étrangères face aux politiques d'intégration de la Communauté Valencienne. Tandis qu'un rapport récent du German Marshall Fund révélait qu'une majorité d'Espagnols (58%) considérait les politiques d'intégration comme un échec, les concernés eux-mêmes, dans cette région de Valence, pensent le contraire. 893 000 immigrés vivent dans la Communauté Valencienne, dont 75 000 Marocains. La plupart s'estime satisfaite de la vie en Espagne.
Vivre et travailler en Espagne
Ainsi, 72 % des immigrés résidant dans cette région désireraient y rester définitivement, selon l'étude reprise par l'agence de presse Europa Press. L'attachement à l'Espagne se traduit plus fortement concernant le vivre-ensemble. 87% des personnes interrogées se disent satisfaites de leur vie sociale. La vie familiale serait également une forte base de satisfaction pour 84% des ressortissants étrangers.
66% se disent satisfaits de leur situation de travail et d'étude. En même temps, le chômage reste la principale préoccupation pour trois quarts des immigrés dans la Communauté Valencienne. Le chômage et la crise économique représentent des « obstacles pour l'intégration ». La crise des valeurs de la société actuelle inquiète moins d'immigrés, même si le pourcentage reste élevé (50%).
Intégration : Efforts à faire de part et d'autre
La politique d'intégration des immigrés n'est pas mis en cause. 8 immigrés sur 10 pensent que les lois espagnoles sont les principaux repères pour réguler la vie en commun. L'intégration est considérée comme un tâche commune, la société toute entière en est responsable. Plus de 80% des immigrés pensent que la tolérance, la démocratie, la liberté d'expression et le respect des autorités doivent être partagées tant par la société d'accueil que par les immigrés.
Le directeur général de l'Immigration et de la Coopération du gouvernement de la Communauté Autonome de Valence, Josep Maria Felip, a insisté lors de la présentation de l'étude, sur le fait qu'il n'existe « nulle part au monde un modèle idoine d'intégration ». Les résultats de l'étude démontrent tout de même le succès des efforts consentis et « encouragent à continuer le travail ».
21/3/2011, Frederic Schmachtel
Source : Yabiladi
Une journée d'étude consacrée à la présentation du "Guide d'accompagnement des femmes marocaines immigrées", sera organisée, mercredi à Rabat, à l'initiative du ministère chargé de la Communauté marocaine résident à l'étranger.
Cette journée s'inscrit dans le cadre de la stratégie Genre du ministère qui vise la promotion et la défense des droits des femmes marocaines résidentes à l'étranger, indique lundi un communiqué de ce département.
Cette rencontre, qui se tiendra à l'occasion de la journée mondiale de la femme, permettra la mise en exergue des grands axes de ce Guide en matière d'accompagnement institutionnel, social et juridique des femmes marocaines établies à l'étranger.
Ce guide a été élaboré avec l'appui du programme "FAES" de l'Agence canadienne du développement international.
21/03/11
Source : MAP
S'il est un sentiment qui taraude Amina Rezki ce peintre belgo marocain reconnu par ses aînés, est celui de pouvoir exposer dans son pays d'origine le Maroc.
De prime abord elle confie ce souhait à la Map lors du vernissage de son exposition à la galerie bruxelloise "Magh" dédiée au développement de la culture maghrébine .
" Mon but est de revenir au Maroc avec quelque chose dans les mains, c'est un besoin pour moi de pouvoir exposer dans mon pays "? clame-t-elle la mine avenante et le verbe spontané.
Ayant quitté à l'âge de cinq ans Tanger sa ville natale pour immigrer en 1967 avec ses parents en Belgique, aujourd'hui Amina Rezki ressent la nécessité d'un retour vers ses racines. Le besoin oppressant et pressant de retrouver son identité première, pénétrer ce Maroc profond et découvrir les courants de la peinture contemporaine de sa terre natale.
Aucun lien pourtant mais l'artiste parvient à connaître Fouad Bellamine, Mahi Bine Bine, Tibari Kantour qui tous apprécient son travail et l'incitent à venir au pays.
L'invitation n'est pas une complaisance de la part de ces peintres de renom car les toiles méritent le détour tant elles apportent des éléments inhabituels et éduquent notre regard en l'élargissant sur l'espace coloré.
Dans la série de toiles où chacune à son titre " retournement ", " le miroir ", " le gris ", ligne rouge ", le peintre pudique s'exprime sous forme de rébus pour conter l'histoire silencieuse qui est également celle d'une maman de huit enfants.
Singulier et magnifique, le résultat est merveilleux et reflète bien au-delà d'une passion innée un travail expérimental entamé depuis 1982 date de son entrée à l'école des Arts de Bruxelles, réputée l'une des toutes premières d'Europe.
Diplômée également en Histoire de l'Art de l'école d'Art graphique d'Uccle, Amina Rezki n'est pas uniquement un pur produit académique.
Enfant, elle fut influencée par son père qui dessinait puis par les bonnes sœurs de l'école catholique de Bruxelles. Ces dernières lui avaient offert pour ses dix ans l'encyclopédie de Rubens qu'elle avait fini par recopier intégralement pour meubler ses moments de solitude.
A travers les modèles de Rubens, elle avait cherché dès sa prime enfance à comprendre ce que la peinture pouvait apporter à quelqu'un et bien plus tard ce sont Bacon et Paul Klee qui avaient apporté des éléments de réponse.
La vie ne fut pourtant pas facile pour cette artiste battante. Après plusieurs expositions collectives, Amina Rezki se fait un " nom " sur la place et monte sa première exposition individuelle.
Ses tableaux magnifiques, en grands et petits formats sont à l'acrylique et à l'encre de chine sur du papier marouflé et réalisés avec la plume, le fusain ou encore le crayon.
Le résultat est singulier même si le point de départ de l'œuvre globale est fait à partir d'un rien. "Une tâche jetée sur la toile déclenche mon imaginaire qui construit progressivement l'ensemble ", explique-t-elle.
Amina Rezki est donc une artisane de la toile. Elle est ce peintre laborieux qui n'attend pas dans son atelier que l'inspiration lui tombe du ciel. Tous les jours, elle travaille, tous les jours elle est devant son chevalet et tous les jours elle défie la toile blanche.
Lentement l'œuvre dans une palette argileuse mais où jaillissent des tons plus chauds et des coulures émerge pour offrir une réelle jouissance picturale.
C'est cette œuvre qui témoigne du dédale d'une expérience que l'artiste exposera en mai prochain à la galerie " AB " de Rabat.
21/3/2011, Shéhérazade Alaoui
Source : MAP
Pour la 6 ème année consécutive, le Mouvement contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie, commémre le 21 mars, Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale, aux fins de sensibiliser et mobiliser nos populations à la nécessité de combattre le racisme avec détermination…Suite
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