dimanche 4 août 2024 23:16

L'Algérie prendra part à l'élaboration d'une stratégie maghrébine de traitement de la main d'oeuvre migratoire dans la région, a indiqué mardi à Alger la directrice de l'institut national des études et des recherches syndicales, Mme Hadja Kadous.
Intervenant lors d'une conférence organisée par le Centre de recherches en économie appliquée pour le développement à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de l'immigration, Mme Kadous a précisé que l'Algérie prendra part à l'élaboration d'une stratégie sur le traitement de la main d'oeuvre migratoire" à partir des résultats des enquêtes menées en Algérie, en Tunisie, Au Maroc et en Mauritanie.
Elle a ajouté dans ce contexte qu'il était question également de procéder prochainement à l'analyse de la situation de cette catégorie d'immigrés résidant en Algérie de manière légale en collaboration avec des experts en la matière ainsi que le taux d'adhésion aux organisations syndicales, rappelant que la législation algérienne permet à ces travailleurs d'adhérer aux syndicats.
A cet effet, un groupe a été constitué, composé de syndicalistes formés par le Centre de recherches en économie appliquée pour le développement. Ce groupe a commencé ses travaux depuis le mois de juin dernier.
Mme Kadous a en outre annoncé la tenue d'une rencontre nationale pour l'élaboration de la stratégie nationale de traitement de cette catégorie à partir des résultats de cette étude avant la tenue d'une rencontre maghrébine devant dégager une stratégie régionale commune.
18 déc. 2012
Source : APS

Une exposition mobile de photos sous le signe "Rue du Maroc" est montée actuellement à l'aéroport de Marrakech-Menara, pour relater la réussite de compétences marocaines à l'étranger notamment en Belgique et au Pays-Bas.
Initié par le Réseau de compétences marocaines à l'étranger "Atlas Jossour" et la fondation néerlandaise "Cosmopolis", cet événement retrace le parcours de compétences marocaines en Belgique ou au Pays-Bas qui ont excellé dans de multiples domaines tels que le sport, la natation, les affaires et le théâtre.
Cette exposition, organisée dans sa première étape dans la gare ferroviaire de la cité ocre, vise à mettre en exergue le rôle de ces compétences non seulement dans leur pays d'accueil mais également à travers sa contribution au développement du Maroc.
Dans une déclaration à la MAP, le président du Réseau des compétences marocaines à l'étranger, Said Amraoui a fait savoir que cette manifestation vise mettre en relief les compétences marocaines à l'étranger connues pour leurs œuvres distinguées et transfrontalières et qui sont restées attachées à leur pays d'origine.
Cette exposition vise aussi à attirer l'attention sur les compétences immigrées et leur rôle dans le développement de l'économie nationale, a-t-il dit.
Il a ajouté que le Maroc recèle des compétences confirmées qui ont pu donner une vraie image du véritable Maroc, pays qui offre de grandes possibilités d'investissement notamment pour les MRE désirant investir dans leur pays d'origine.
Il a fait savoir que le Réseau des compétences marocaines à l'étranger compte créer un premier prix l'année prochaine en célébration de la journée de l'immigré en reconnaissance de leurs efforts consentis pour contribuer au développement économique de leur pays et en témoignage de leur contribution active dans le rayonnement du Maroc à l'étranger.
A rappeler que cette exposition, organisée en partenariat avec le ministère chargée des MRE, l'Office national des aéroports (ONDA) et l'Office national des chemins de fer (ONCF) jusqu'au 25 janvier, sillonnera les villes de Casablanca, Rabat, Fès, Oujda, Al Hoceima et Tanger avant d'atterrir à Anvers en Belgique.
18 déc. 2012
Source : MAP

A l’instar de la communauté internationale, le Maroc célèbre aujourd’hui la Journée internationale des migrants.
Cependant, 22 années après l’adoption de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et les membres de leurs familles, la situation des droits humains des migrants à travers le monde ne cesse de se dégrader et surtout concernant ceux en situation irrégulière. En plus de leur situation catastrophique, de l’exploitation au travail, de la discrimination raciale, de l’absence des conditions minimales de respect de la dignité humaine, des traitements cruels et dégradants et des licenciements collectifs ont continué durant l’année 2012.

La jeune pianiste marocaine Rita Saher a fait ses « débuts » new-yorkais, samedi soir, à guichets fermés, au Carnegie Hall, le temple de la musique classique aux Etats-Unis...Suite

La quatrième édition du Salon International du Livre Af ricain (SILA 2012) a clos ses portes, samedi soir à Las Palmas (Canaries), en rendant un vibrant hommage à l'écrivain et diplomate marocain Abdelkader Chaoui...Suite

Le ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger, Abdellatif Maâzouz a en, lundi à Barcelone (nord-est de l'Espagne), des entretiens avec plusieurs responsables catalans axés sur nombre de questions intéressant les membres de la communauté marocaine établie en Catalogne.

Il s'agit de la ministre de l'Enseignement, Mme Irène Rigau, du ministre chargé du Bien-être social et de la famille, Josep Lluis Cleries et du maire de la capital catalane, Xavier Trias.

Les entretiens ont particulièrement porté sur l'enseignement de la langue arabe dans les écoles catalanes au profit des enfants marocains ainsi que sur les moyens à même d'atténuer les effets de la crise économique sur les membres de la communauté marocaine à travers l'octroi de l'aide sociale aux plus affectés parmi eux par cette crise.

Dans une déclaration à la presse, M. Maâzouz a indiqué que Mme Rigaula a exprimé la disposition de son département à examiner avec la partie marocaine les moyens à mettre en Âœuvre pour intégrer l'enseignement de l'arabe en tant que langue étrangère dans les écoles publiques de la région.

Les entretiens ont également porté sur la possibilité de former et d'intégrer des enseignants de la langue arabe dans le système scolaire de cette communauté autonome du nord-est de l'Espagne afin de permettre aux élèves marocains d'apprendre leur langue maternelle, a-t-il ajouté, annonçant pour début 2013 une rencontre entre les responsables de son département et du ministère de l'Enseignement en Catalogne en vue de poursuivre les discussions sur ces questions.
S'agissant de sa rencontre avec M. Lluis Cleries, M. Maazouz a indiqué que ses entretiens avec le responsable catalan ont été l'occasion d'évoquer la question de l'accès des ressortissants marocains à l'aide sociale ainsi que les problèmes auxquels font face les bénéficiaires, notamment la contrainte de la présence en Catalogne.

Après avoir noté que les ressortissants marocains qui épuisent leurs droits aux allocations chômage et à l'aide sociale accordées par le gouvernement central bénéficient généralement de l'aide de l'exécutif catalan pour une période déterminée, le ministre a précisé que le gouvernement régional a pris des mesures visant à encourager les personnes au chômage à suivre des cours de formation professionnelle pour réintégrer le marché du travail.

"Nous avons plusieurs projets en commun dans ce domaine", a encore indiqué le ministre, ajoutant que les responsable catalans sont prêts à collaborer avec le Maroc pour accorder les moyens nécessaires aux associations en vue d'accompagner les ressortissants marocains affectés par la crise économique.

Evoquant sa rencontre avec le maire de Barcelone, le ministre a indiqué que ce dernier a souligné l'importance du rôle de la communauté marocaine dans le raffermissement des liens d'amitié et de compréhension entre la Catalogne et le Maroc, mettant en exergue la contribution des ressortissants marocains à l'enrichissement de la diversité culturelle dans cette région du nord-est de l'Espagne.

M. Trias a également fait part de la disposition de la mairie de Barcelone à mettre un bâtiment public à la disposition du Royaume pour y abriter la future Maison du Maroc, a ajouté le ministre, précisant qu'une proposition concrète sera présentée à ce sujet au début de l'année prochaine.

Ces entretiens se sont déroulés en présence notamment du consul général du Maroc à Barcelone, M. Ghoulam Maichane.
M. Maazouz a entamé, lundi, une visite de trois jours en Catalogne destinée à s'enquérir de la situation de la communauté marocaine établie dans cette région du nord-est de l'Espagne. Au cours de cette visite, la première du genre, il aura notamment une rencontre à Barcelone avec les acteurs du tissu associatif marocain au cours de laquelle il présentera les grands axes de l'action du gouvernement en faveur des Marocains résidant à l'étranger, conformément aux Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI.

Le ministre, qui sera reçu par le président de cette région, Artur Mas, aura également des entretiens avec la déléguée du gouvernement espagnol en Catalogne, Mme Maria Llanos de Luna Tobarra, ainsi qu'avec le secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée (UpM), Fathallah Sijilmassi.

17 déc. 2012

Source : MAP

Maître Mohamed Belmahi, membre de l'ordre des avocats de Meknès a été réélu, dimanche 16 décembre 2012 à Barcelone, au poste de premier vice-président du Barreau pénal international (BPI) de La Haye.

A l'issue de cette réélection, M. Belmahi a déclaré à la MAP que celle-ci est une «reconnaissance de la communauté internationale des efforts déployés par le Royaume dans le domaine des droits de l'Homme et de la consécration de l'Etat de droit et de justice ainsi que de son engagement à l'égard des conventions internationales».

Le BPI se veut un interlocuteur privilégié des conseils auprès de la Cour pénale internationale de La Haye (CPI). Son objectif est de garantir que les conseils puissent exercer en toute indépendance devant la CPI.

18/12/2012

Source : CCME

La communauté internationale célèbre aujourd’hui, comme le 18 décembre de chaque année, la journée mondiale des migrants. Une nouvelle occasion pour jeter la lumière sur une réalité complexe, dont les protagonistes ne sont autres que des personnes ayant été forcées de quitter leur pays à cause de la violence, la persécution, le changement climatique, la pauvreté et les désastres naturels, ou d'autres, ayant choisi le départ, tout simplement en quête d'une vie meilleure.

La Plateforme euro-marocaine "Migration, développement, citoyenneté et démocratie" a tenu récemment à Tanger sa rencontre internationale sur le thème "La concertation pour des partenariats plus efficaces".

La rencontre de Tanger a engagé une réflexion sur la place du migrant à la lumière de la nouvelle constitution, le chantier de la régionalisation avancée et les changements que connaît le monde arabe…Consulter lexte de la déclaration finale

 

La 2ème édition de "Aflam du sud" festival du cinéma arabe propose du 11 au 14 janvier 2013, des longs et des courts métrages, documentaires,  des séances scolaires, un débat et une exposition dans 3 lieux de projections.

Cinéma Vendôme/Centre Culturel Arabe/Bozar. Festival "Aflam du sud" interroge les frontières entre l’Orient et l’Occident à travers des fictions, des documentaires et des courts-métrages inédits ou peu connus en Belgique. Un moment où le monde arabe est en bouillonnement de créativité cinématographique, défendant des points de vue importants,  pour s'investir dans un avenir différent. cette édition de "Aflam du sud" permet de découvrir un septième art au féminin avec un regard incisif et dérangeant…En savoir plus

Un hommage appuyé a été rendu, samedi à Paris, à feu Abdelaziz Meziane Belfkih, ancien Conseiller de SM le Roi, pour son rô le actif et visionnaire dans la mobilisation des compétences marocaines établies à l'étranger.
Au cours du premier Forum des compétences marocaines en France qui a eu pour cadre la prestigieuse Ecole supérieure des Mines ParisTech, plusieurs personnalités ayant cô toyé le défunt ont livré des témoignages mettant en exergue les qualités intellectuelles et humaines de ce "grand commis d'Etat" et "passionné du service public".
Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Lahcen Daoudi, a d'emblée salué la mémoire d'une grande personnalité du Maroc moderne qui a consacré sa vie à l'excellence du service public en ayant le souci permanent de le doter des meilleures compétences qu'il allait chercher dans les grandes écoles au Maroc et à l'étranger.
Mohamed Mbarki, Directeur général de l'Agence de l'Oriental, a abondé dans le même sens, en soulignant que le défunt fut "l'un des premiers acteurs dynamiques de l'institutionnalisation de la relation du Maroc avec les compétences issues de sa diaspora".
Selon lui, feu Meziane Belfkih fut "un homme du progrès et de la démocratie" qui a "allié l'intelligence à la connaissance de son pays". "Il a commencé au bas de l'échelle. C'est cette connaissance qui a forgé sa modestie", a-t-il expliqué.
Enumérant certains chantiers dans lesquels le défunt fut impliqué, à commencer par le développement du service public du ministère des Travaux publics, jusqu'au Rapport du cinquantenaire, en passant par son investissement dans le secteur de l'eau, sa contribution aux projets de la rocade méditerranéenne, de l'aménagement de la vallée du Bouregreg et à la Commission interministérielle du suivi de la réforme de l'éducation et de la formation (COSEF), M. Mbarki a relevé que le meilleur hommage au défunt serait de "maintenir vivante la flamme de l'attachement au pays" et de faire preuve d'originalité en "passant du langage traditionnel sur la mobilisation des MRE à celui de la compétitivité".
De son cô té, M. Mohamed Najim, professeur à l'université de Bordeaux et l'une des compétences qui ont cô toyé le défunt depuis les années 1970, a affirmé que feu Meziane Belfkih avait "une connaissance très profonde de tous les problèmes stratégiques et économiques du Maroc".
"Mon interaction avec lui concernait essentiellement les aspects de l'enseignement supérieur et de la recherche pour lesquels il avait une très grande sensibilité et une vision à 20 ans sur le Maroc", a relevé ce fondateur et premier directeur de l'Ecole nationale supérieur de l'informatique et de l'analyse des systèmes (INSIAS) de Rabat.
M. Najim a affirmé avoir été chargé par le défunt quelques mois avant son décès de mener une réflexion sur la structuration de la recherche au Maroc.
Faute de pouvoir "partager mes réflexions avec le défunt de son vivant, j'aimerai pour sa mémoire pouvoir donner vie et corps à ces recommandations et qu'elles puissent être débattues, amendées et enrichies pour servir d'axes de réflexion pour la mobilisation des enseignants chercheurs au Maroc", a-t-il conclu.
Pour sa part, le Dr Abdelhadi Zahouani, Directeur des Affaires médicales à l'association Transferts et compétences, a affirmé à la MAP que feu Meziane Belfkih fut "un grand acteur de la mobilisation des compétences qui a toujours oeuvré pour un meilleur service public". "C'est lui qui a favorisé l'émergence des ingénieurs non techniques", a-t-il rappelé.
Il a indiqué que l'objectif de ce forum est de faire le bilan des politiques publiques de mobilisation des compétences initiées depuis les années 1990, mais aussi d'inviter chaque année une région pour présenter ses besoins tout en rendant hommage à une compétence vivante ou décédée issue de cette région.
Le choix cette année a été porté sur l'Oriental et sur la personnalité de feu Meziane Belfkih qui a rendu beaucoup de services à sa région natale et à l'ensemble du Maroc, a-t-il ajouté.
L'hommage s'est déroulé en présence de plusieurs proches du défunt, dont sa sÂœur Naima Meziane Belfkih, qui au nom de toute la famille a remercié les initiateurs de cette action en faveur d'un "homme qui a consacré sa vie au service de son pays" et qui "donnait toujours une importance extrême au savoir et à la compétence".
Dans la continuité de la démarche du défunt plusieurs intervenants ont présenté les actions de leurs institutions respectives en faveur de la mobilisation des compétences marocaines établies à l'étranger au service du développement du pays.
A cet égard, le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, Abdelatif Mâazouz, a présenté la politique gouvernementale en la matière, relevant que si le Maroc est classé au 3ème rang mondial en termes de fuite de cerveaux avec un taux de 18,5 pc, "il est certain que les initiatives de mobilisation de compétences pourraient ralentir la tendance de cette fuite, voire l'inverser".
Il a souligné, dans une allocution lue en son nom par le secrétaire général du ministère Mohamed Bernoussi, que la démarche de son département est fédératrice, stimulante et foncièrement innovatrice. Elle permet de renouveler les bases de la coopération bilatérale et multilatérale en la centrant sur l'élément le plus précieux de l'échange: l'humain.
Les expériences du Centre national de la recherche scientifique et technique (CNRST) qui assure le pilotage du réseau FINCOME, l'Agence marocaine de développement des Investissements (AMDI), l'Agence de l'Oriental, l'Institut de recherche et de développement (IRD), en matière de mobilisation des compétences ont été également présentées.
Plus de 160 institutions ont pris part à cet événement initié par l'association Transferts et compétences en partenariat avec le Conseil franco-marocain des ingénieurs scientifiques, avec le soutien de plusieurs partenaires institutionnels.
16 déc. 2012
Source : MAP

Plusieurs marocains victimes d'expulsion arbitraire d'Algérie ont livré lundi au Parlement fédéral belge des témoignages poignants sur le calvaire et les souffrances qu'ont vécus plus de 300 mille de leurs concitoyens expulsés d'Algérie en 1975.
Dans leurs témoignages émouvants, ils ont raconté comment l'Algérie a expulsé d'une manière arbitraire et sans aucun préavis quelque 45 mille familles marocaines établies depuis des décennies en toute légalité sur le territoire, au vu et au su de la communauté internationale.
Entre 35 et 45 mille marocains ont été conduits manu-militari à des centres de détention secrets en Algérie où ils ont passé plus de deux mois avant d'être renvoyés au Maroc laissant derrière eux une partie de leur famille et tous leurs biens, ont-ils fait savoir.
Ils ont également mis l'accent sur les "circonstances douloureuses" et les "conditions inhumaines" de leur déportation ainsi que sur les préjudices physique et moral qu'ils ont subis et dont les séquelles sont encore aujourd'hui présentes de manière vive et vivace dans leurs esprits.
Les victimes ont évoqué aussi les conséquences dramatiques de cette déportation, insistant sur les aspects sociaux liés à ce drame notamment la spoliation des biens et la perte de logements, de propriétés et des droits sociaux ainsi qu'un parcours scolaire et une insertion professionnelle difficiles.
Les intervenants ont mis aussi l'accent sur les violations des droits des enfants et des femmes victimes d'expulsion arbitraire d'Algérie, qualifiant la démarche des autorités algériennes d'acte odieux et incompréhensible et de crime contre l'humanité.
Insistant sur la gravité de ces faits, ils ont lancé un appel à l'adresse des instances européennes et internationales pour les soutenir dans leur combat en vue de jeter la lumière sur ce drame et pour que justice soit faite.
A la suite de ces témoignages, le député fédéral belge, Denis Ducarme, spécialisé dans les questions européennes et internationales, a indiqué que l'étude qu'il a faite sur ce sujet, révèle bel et bien que les préjudices subis par les marocains expulsés d'Algérie sont concrets, ajoutant, qu'il compte, à la lumière de cette audition, présenter avant la fin du printemps 2013, un rapport sur ce sujet au ministre belge des Affaires étrangères ainsi qu'aux eurodéputés belges.
"Je vais consigner les témoignages exprimés par les victimes au Parlement belge dans un rapport que je transmettrai au ministre des Affaires étrangères et aux députés belges au Parlement européen", a affirmé M. Ducarme, rappelant que le calvaire des Marocains expulsés d'Algérie a été abordé dans le cadre du comité des Nations Unies pour la protection des travailleurs migrants qui a exprimé sa préoccupation quant à l'expropriation de leurs biens légitimes.
Le comité onusien a recommandé à l'Etat algérien de restituer aux victimes les biens confisqués ou de leur offrir une indemnisation juste et adéquate, a-t-il rappelé.
Le député fédéral belge a en outre indiqué que cette audition organisée à la veille de la Journée internationale des droits de migrants et de leurs familles, a permis de prendre connaissance et de comprendre les tenants et aboutissants de l'expulsion massive et arbitraire des Marocains établis en Algérie en 1975.
Après avoir fait part de son attachement à la question des droits de l'homme au sens large et dans la région du Maghreb en particulier, le député a affirmé que son rapport abordera en toute objectivité les faits liés à ce dossier en vue d'y apporter un peu plus de clarté.
Cette audition a été marquée par la projection d'un documentaire sur le drame des Marocains victimes d'expulsion arbitraire d'Algérie.
17 déc. 2012
Source : MAP

La communauté internationale célèbre, le 18 décembre de chaque année, la journée internationale des migrants qui s'avère être une nouvelle occasion pour jeter la lumière sur une réalité complexe dont les héros ne sont d'autres que des personnes ayant été forcées de quitter leur pays à cause de la violence, la persécution, le changement climatique, la pauvreté et les désastres naturels ou d'autres ayant choisi le départ tout simplement en quête d'une vie meilleure.
Aujourd'hui, ils sont quelque 214 millions à avoir choisi de s'installer sous d'autres cieux. Ces dernières années, le nombre total de migrants internationaux s'est accru en passant de 150 millions de personnes en 2000 à plus de 214 millions aujourd'hui, selon des chiffres de l'Organisation Mondiale de la Migration (OIM).
Plus de 42 millions de personnes ont été forcées à immigrer, que ce soit pour des raisons économiques ou politiques, dont 35,4 millions sont actuellement sous la protection du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés.
Le phénomène migratoire s'est en effet étendu pour toucher davantage de pays. Le Maroc ne fait pas l'exception. Connu traditionnellement comme étant un pays d'émigration, le Royaume du Maroc est devenu, depuis quelques années, non seulement un pays de transit vers l'Europe mais un pays d'accueil pour un nombre croissant de migrants, de réfugiés et de demandeurs d'asile, essentiellement en provenance des pays d'Afrique sub-saharienne.
A l'heure actuelle, le Maroc se trouve confronté à des défis de gestion des mouvements migratoires caractérisés par leur grande diversité (migrants économiques, réfugiés et demandeurs d'asile, y compris des femmes vulnérables et des mineurs non accompagnés).
Avancer le nombre de Subsahariens en situation irrégulière au Maroc serait une tentative malencontreuse en l'absence de chiffres officiels. Mais, selon une récente étude sur la migration irrégulière subsaharienne au Maroc, réalisée conjointement par le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), l'Institut de recherche sur les politiques publiques (IPPR, institut britannique) et l'Union Européenne, le nombre de Subsahariens sans papiers au Maroc ne dépasse pas les 10.000 personnes.
Provenant généralement du Cameroun, Guinée, Sénégal, Nigéria et du Ghana, ils sont de plus en nombreux à vouloir s'installer au Maroc au lieu de chercher à atteindre l'Eldorado européen, empêtré dans la crise économique.
Au vu de cette donne, le Royaume s'est muni d'une législation qui régit l'entrée et le séjour des étrangers, ainsi que la migration irrégulière. Une loi, axée sur le volet sécuritaire , et qui prévoit en l'occurrence des amendes et des peines de prison pouvant aller jusqu'à six mois pour toute entrée ou séjour irrégulier de migrants.
Plusieurs ONG actives dans le domaine des droits de l'Homme ainsi que des organes de presse ont soulevé dernièrement les dysfonctionnements que revêt l'application de cette loi et les mauvais traitements que subissent ces immigrés au Maroc.
Outre l'immigration irrégulière, le Maroc doit désormais traiter avec une nouvelle catégorie de réfugiés et de demandeurs d'asile. Ces derniers se trouvent mêlés à des milliers de migrants économiques qui, par manque d'options viables pour une migration légale, restent dans une situation indéfinie.
Selon le Bureau du HCR à Rabat, le nombre de demandeurs d'asile enregistrés entre le 01 janvier et le 10 décembre 2012 s'élève à 1961 personnes. Le groupe le plus important parmi les demandeurs d'asile est la communauté syrienne avec 723 personnes. L'enregistrement de Syriens comme demandeurs d'asile est un phénomène très récent qui a commencé début 2012, en raison de la détérioration de la sécurité dans ce pays, précise le Bureau du HCR.
Le nombre de réfugiés reconnus par le HCR a atteint au 30 novembre dernier 741 personnes, dont près de la moitié sont soit des femmes (270), soit des enfants (174), indique la représentation onusienne.
Par pays d'origine, les Ivoiriens arrivent en tête avec 40,89 pc du nombre total de la population des refugiés au Maroc, suivis des Congolais (24,29 pc) et des Irakiens (19,97 pc).
La question qui s'impose est de savoir si le Maroc a prévu un cadre législatif et institutionnel pour honorer ses obligations légales et morales de protection des droits des migrants particulièrement les réfugiés.
Le Maroc a ratifié la Convention internationale de 1951 relative au statut des réfugiés ainsi que le Protocole de 1967 relatif au statut des réfugiés et la Convention de l'OUA régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique mais a toujours besoin d'une procédure nationale d'asile efficace.
En l'absence d'un tel dispositif, le HCR est le seul acteur intervenant dans les décisions de détermination du statut de réfugiés. En plus, les réfugiés reconnus par le HCR sont certes tolérés par les autorités marocaines, mais ne sont pas officiellement reconnus, fait savoir la représentation onusienne à Rabat.
N'étant pas dotés de carte de séjour délivrée par les autorités marocaines, les demandeurs d'asile ou réfugiés ne peuvent avoir accès au marché du travail formel, apprend-on auprès du HCR. De même, l'accès aux services publics n'est pas formalisé.
Toutefois, les enfants réfugiés ont généralement accès aux écoles marocaines et les réfugiés en général sont soignés sans problème majeur dans les centres de santé publics.
Pour le Bureau du HCR à Rabat, il y a une nécessité d'officialiser et de régulariser la situation des réfugiés afin de leur permettre de reconstruire leur vie.
17 déc. 2012
Source : MAP

La décision des autorités néerlandaises de réduire les allocations familiales notamment celles destinées aux enfants, aux veuves et aux orphelins des marocains des Pays-Bas, résidant au Maroc, a suscité l'ire de la communauté marocaine de la Hollande, qui s'est mobilisée pour défendre ses droits.
Lors d'une rencontre, tenue dimanche soir à Amsterdam à cet effet, les représentants de plusieurs associations des Marocains des Pays-Bas ont tenu à expliquer la teneur et les répercussions de cette mesure "discriminatoire" faisant partie, selon eux, d'une série d'actions controversées du gouvernement néerlandais en matière de droits des immigrés.
Les autorités néerlandaises ont introduit cette année le principe du pays de résidence au lieu de celui de travail en matière d'allocations familiales, ce qui signifie que les personnes concernées (enfants, veuves ou orphelins) percevront des subsides de l'Etat néerlandais en fonction du niveau de vie du pays de résidence. Dans le cas du Maroc, le ministère des affaires sociales a décidé de réduire de 40 pc le montant des allocations versées aux bénéficiaires de ces aides.
Les intervenants lors de cette rencontre ont souligné la nécessité que les Néerlandais d'origine marocaine jouissent et défendent leurs droits en tant que Néerlandais à part entière et non pas comme étrangers d'autant plus qu'ils contribuent, depuis des décennies, au même titre que leurs compatriotes autochtones à l'édification des Pays-Bas et s'acquittent de leurs devoir vis-à-vis de l'Etat à tous les niveaux.
Dans une déclaration à MAP-Amsterdam, le président du Centre euro-méditerranéen immigration et développement, Abdo Lamnabhi, a indiqué que la rencontre a pour but premier de tirer l'attention des Marocains des Pays-Bas sur cette décision qui concerne plus de 4500 enfants et plus de 900 veuves résidant au Maroc et examiner les mesures à prendre pour dissuader les autorités hollandaises.
M. Lamnabhi a évoqué la possibilité de déposer des plaintes devant la justice néerlandaise et éventuellement devant la cour européenne des droits de l'homme pour dénoncer cette discrimination qui va à l'encontre des conventions internationales et européennes mais aussi des accords liant le Maroc à l'Union européenne.
Le président du Centre euro-méditerranéen immigration et développement a appelé les autorités marocaines à intervenir auprès de l'Etat néerlandais pour examiner les voies et moyens de parvenir à une solution à ce problème à la lumière des accords bilatéraux.
Un communiqué distribué à l'issue de cette rencontre indique que le Centre euro-méditerranéen immigration et développement (EMCEMO) envisage en collaboration avec plusieurs de ses partenaires associatifs d'exercer plus de pression sur le parlement néerlandais pour qu'il rejette cette décision mais aussi au sein des institutions européennes pour imposer le respect des accords bilatéraux et ceux signés entre le Maroc et l'Union européenne relatifs à la lutte contre la ségrégation entre immigrés et Européens.
L'introduction du principe du pays de résidence pour percevoir les allocations familiales est contraire aux accords et conventions internationales et peut être considérée comme "discrimination indirecte" par la cour européenne, a précisé le document, se référant à une consultation réalisée pour le compte de la chambre basse du parlement néerlandais.
La consultation fait référence aux articles 65 de l'accord de partenariat Maroc-UE et 5 de l'accord entre les deux Royaumes relatif à la sécurité sociale, lesquels interdisent toute discrimination sur la base de la nationalité entre les MRE et les européens en sécurité sociale, d'où la proposition du gouvernement néerlandais relative à la révision de l'accord bilatéral en la matière, ajoute-on de même source.
17 déc. 2012
Source : MAP

Des responsables des ministères de la Jeunesse et des sports et des Marocains résidant à l'étranger ont rencontré, ce week-end à Dakar, les jeunes de la communauté marocaine établie au Sénégal, qui ont manifesté une volonté manifeste d'intégrer la dynamique nationale et décliné à cet effet leurs propositions au sujet de la stratégie nationale intégrée de la jeunesse et du Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action sociale.
Des jeunes issus de la première communauté marocaine à l'étranger dont la présence au pays de la Teranga a été recensé il y a près de trois siècles, de nombreux étudiants en médecine et pharmacie, des fils de commerçants ou des enfants de la mixité ont constitué une palette riche et diversifiée d'une jeunesse marocaine fortement attachée à son identité et soucieuse de s'impliquer dans son pays d'origine.
Face aux mutations profondes que connaît le monde et devant les exigences de la mondialisation, le Maroc a besoin de toutes ses forces vives et la diaspora marocaine reste un atout non négligeable pour le Royaume, a souligné l'ambassadeur du Royaume à Dakar, Taleb Berrada, à l'ouverture de ces concertations. Une telle rencontre de concertation s'inscrit dans le sillage des réformes anticipatives initiées par SM le Roi Mohammed VI et qui ont valu au Royaume d'avancer pacifiquement et sereinement vers la consolidation de l'Etat de droit, de la démocratie et de la bonne gouvernance au service du développement socio-économique du Royaume, a-t-il dit.
Cette concertation a pour objectif de recueillir la vision, la perception et les propositions des jeunes de la communauté marocaine au Sénégal, en vue de leur prise en compte dans l'élaboration de la stratégie nationale intégrée de la jeunesse et le Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action sociale, a-t-il assuré.
Dans une déclaration à la MAP, Adil Ctioui, conseiller du ministre de la jeunesse et des sports, a précisé que la rencontre de Dakar est la septième étape de la tournée de concertation avec la jeunesse marocaine à l'étranger au sujet de la stratégie nationale intégrée de la jeunesse et du Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action sociale.
A la lumière des changements intervenus dans le processus de consolidation de la démocratie au Maroc et des dispositions de la nouvelle constitution, le ministère de la jeunesse a mené une vaste concertation au niveau national au sujet des deux projets avec près de 27.000 jeunes à travers 200 maisons de la jeunesse, a-t-il rappelé. Et de souligner que conformément aux hautes orientations de SM le Roi, l'initiative a été élargie aux jeunes de la diaspora marocaine en partenariat avec le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger.
Dans la perspective de la présentation du projet de loi concernant le Conseil consultatif de la jeunesse, "notre démarche de concertation s'inscrit dans le cadre d'une nouvelle vision qui consiste à donner l'initiative aux jeunes pour présenter leurs visions et propositions au sujet de cette institution et de débattre de diverses questions relatives à l'enseignement, l'emploi et la santé pour dégager leurs préoccupations et leurs priorités", a-t-il poursuivi.
Cette rencontre a été aussi l'occasion de présenter des doléances spécifiques de la communauté marocaine établie au Sénégal, notamment le droit à la nationalité marocaine pour les descendants des pionniers de la communauté de Marocains à l'étranger, les contraintes liées aux transferts d'argent depuis le Maroc pour les étudiants, les bourses d'études, les prix excessifs des billets d'avion et la lenteur des démarches pour l'authentification des diplômes.
Les participants ont également sollicité des mesures pour faciliter l'accès au financement pour les jeunes diplômés de retour au pays. Dans l'objectif de maintenir les liens avec l'identité et la culture du pays, les fils des anciens Marocains au Sénégal ont également demandé la création de Centres culturels marocains.
Présentée comme une plateforme pour la valorisation de la jeunesse marocaine et son intégration en tant qu'acteur principal dans tous les domaines vitaux, le projet de la stratégie nationale est articulé autour de cinq axes stratégiques : "Les jeunes et l'intégration sociale et économique", "les jeunes et l'intégration économique et entrepreneuriale", "Les jeunes et les droits de l'Homme, la démocratie et la participation politique", "Les jeunes et l'accès aux services" et "Les jeunes, la citoyenneté et le travail associatif".
Selon les dispositions de la nouvelle Constitution, le Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action sociale devra constituer pour les jeunes et les associations un cadre institutionnel de travail approprié sur toutes les questions se rapportant au domaine culturel. Le Conseil est également appelé à élargir et à faciliter la participation des jeunes au développement social, économique, culturel et politique du Royaume et à apporter aux jeunes en difficulté scolaire, sociale et professionnelle le soutien nécessaire, tout en les aidant à accéder à la science, la technologie, au sport et aux activités de loisir.
De récentes statistiques du Haut Commissariat au Plan (HCP) indiquent que les jeunes de 15 à 24 ans constituent près du cinquième de la population marocaine avec un effectif estimé en 2011 à près de 6,3 millions de personnes. Par milieu de résidence, 55,7 pc des jeunes de cette tranche d'âge vivent dans les villes, représentant ainsi 18,3 pc de la population citadine, contre 21,2 pc en milieu rural.
17 déc. 2012
Source : MAP

Les recettes des Marocains résidant à l'étranger (MRE) ont atteint 51,75 milliards de dirhams (MMDH) à fin novembre 2012, contre 53,91 MMDH à la même période de 2011, soit une baisse de 4 pc, selon l'Office des changes.
Les transferts des MRE, qui constituent l'une des principales sources de devises pour le Maroc, se sont établis à 47,69 MMDH à fin octobre de l'année en cours, accusant un recul de 3,1 pc en rythme annuel.
Pour leur part, les recettes voyages se sont inscrites en régression de 2,3 pc durant les onze premiers mois de 2012, atteignant 53,66 MMDH, précise l'Office des changes qui vient de publier les indicateurs préliminaires des échanges extérieurs pour la période allant du janvier à novembre 2012.
En revanche, les dépenses voyages ont été à hauteur de 10,45 MMDH, soit une hausse de 2,4 pc, indique la même source.
Les recettes des investissements et prêts privés étrangers ont atteint, quant à elles, 26,57 MMDH, soit une augmentation de 1,2 pc en rythme annuel, alors que les dépenses ont accusé une baisse de 3,5 pc (7,80 MMDH contre 8,08 MMDH).
17.12.2012
Source ; MAP

Le CCME partenaire de l'exposition « Le Maroc vu par Vienne – Vienne vue par le Maroc ».

Du 19 décembre 2012 au 11 janvier 2013 à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc  à Rabat.

En partenariat avec le CCME, une rencontre photographique entre deux artistes qui vont présenter chacun sa vision du pays de l’autre, se tient Du 19 décembre 2012 au 11 janvier 2013 a la Bibliotheque nationale du royaume du maroc …Suite

Annoncés vendredi 14 décembre 2012 par le ministre fédéral de l’Immigration, M. Jason Kenney, les changements apportés à la loi C-31 relative à la demande du statut de réfugié concernent surtout la mise en place d’une liste de 27 pays dits « sécuritaires », considérés comme des pays démocratiques et non-expéditeurs de réfugiés politiques menacés d’exactions chez eux. Une liste appelée à être élargie dans les mois à venir.

Il s’agit des États-Unis, de la Croatie et de 25 autres pays de l’Union européenne. D’après les déclarations du ministre Kenney, les autorités d’Ottawa reçoivent autant de demandes de réfugiés d’Européens, que d’Africains et d’Asiatiques. Il considère que ce sont des demandes frauduleuses et injustifiées en provenance de démocraties européennes, en plus du voisin américain et décide d’y mettre fin.

Une manifestation était organisée, dimanche 16 décembre 2012, à Laval pour dénoncer le durcissement des demandes du statut de réfugié. Les participants y ont décrié les délais trop courts pour l’introduction des demandes d’asile, le non-accès aux soins des réfugiés en provenance de pays dits « sûrs » (sauf pour les maladies qualifiées de menace pour la santé publique). Ils dénoncent les discriminations dont seraient victimes les populations Roms originaires d’Europe et surtout le principe de refuser de facto les ressortissants déboutés originaire de ces pays listés, en plus de leur refuser le droit de faire appel devant la Commission de l’immigration et du statut de réfugié, notamment attendre au moins 5 ans avant de faire venir leur famille sur le sol canadien si la procédure est concluante.

17/12/2012

Source : CCME

Les familles algériennes sont la "principale cible" de la tentative de remise en cause de l'immigration familiale en France, a affirmé Mme Muriel Cohen, chercheur au centre d'histoire sociale du XXe siècle de Paris.

"Les familles algériennes sont exclues de la (à) procédure qui garantit le droit au regroupement familial et restent ainsi confinées dans un infra-droit qui les laisse à la merci de l'administration", a indiqué la doctorante dans une tribune parue au numéro de décembre de Plein droit, une revue du Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti).
Pour elle, le décret de 1976 relatif aux conditions d'entrée et de séjour des familles étrangères résidant régulièrement en France ne fait qu'officialiser des procédures apparues dans les années 20 et qui se sont renforcées progressivement après-guerre.

"Mais ce cadre juridique ne s'applique pas aux familles algériennes qui, du fait de l'héritage colonial, bénéficient d'un régime dérogatoire censé les favoriser", a-t-elle relevé, faisant notamment allusion à l'ordonnance de 1945.

Préalablement favorable aux Algériens, cette ordonnance a fini par être appliquée par une partie de l'administration française, soumettant l'entrée sur le sol métropolitain à la possession de plusieurs documents.

"L'entrée (des Algériens) sur le territoire et leur droit au séjour restent régis par les circulaires du 27 février 1967 et du 31 janvier 1969, qui interdisent toute régularisation à posteriori", a fait remarquer l'universitaire, soulignant que les familles algériennes, qui devraient "théoriquement" accéder librement au territoire français, sont "paradoxalement les plus contrôlées par le biais de circulaires".

Celles-ci imposent des règles jugées particulièrement contraignantes stipulant, notamment, que les familles algériennes doivent, avant de s'installer en France, avoir obtenu un certificat de logement, une exigence qui évolue avec les accords de 1968 en certificat de résidence.

Désormais, les familles qui n'ont pas obtenu l'autorisation de certificat de logement, n'ont pas le droit à un certificat de résidence et sont, donc en théorie, expulsables.

Selon l'universitaire Muriel Cohen, ces pratiques administratives ont des effets "très concrets" sur les arrivées de familles étrangères en France.

Alors qu'en 1971, quelques 22 000 familles portugaises et 5 600 familles espagnoles s'installaient en France, les familles algériennes n'étaient que 4 000 à pouvoir le faire, l'immigration restant limitée en raison des contrôles spécifiques dont elles faisaient l'objet, a-t-elle rappelé.

Italie: Interception au large de Lampedusa de près de 440 migrants sub-sahariens15 Déc 2012(MAP)- Près de 440 migrants clandestins ont été interceptés, dans la nuit de vendredi à samedi, par les garde-côtes italiens au large de l'île de Lampedusa, située entre la Sicile et les côtes tunisiennes, rapporte samedi l'agence Ansa.

Il s'agit, selon la même source, de ressortissants sub-sahariens, qui tentaient de gagner l'île à bord de deux embarcations, qui ont été par la suite escortées vers le port de la petite île italienne.

Le premier bateau transportait 218 migrants originaires d'Afrique sub-saharienne, dont sept femmes. Le second bateau, d'une vingtaine de mètres de long, transportait environ 220 personnes dont 20 femmes, précise Ansa.

Quelques 8.884 migrants illégaux ont débarqué en 2012 sur les côtes italiennes contre 62.692 une année plus tôt, selon des chiffres rendus publics en septembre dernier par la ministre italienne de l'intérieur, Annamaria Cancellieri.

Outre des Subsahariens et des Maghrébins, les candidats à l'émigration clandestine comptaient parmi eux notamment des Syriens, des Irakiens, des Afghans, des Pakistanais et des Bangladeshis.

17 déc. 2012

Source : APS

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